Les refus d’obtempérer, en baisse depuis quelques années, restent toutefois à des niveaux très élevés. C’est ce que nous explique une note rédigée par les services du ministère de l’Intérieur.
Publiée mercredi, elle indique que les forces de sécurité intérieure ont enregistré 24 900 refus d’obtempérer en 2024, soit une baisse de 2% sur un an.
Publiée mercredi, elle indique que les forces de sécurité intérieure ont enregistré 24 900 refus d’obtempérer en 2024, soit une baisse de 2% sur un an.
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00:00Près de 25 000 refus d'obtempérer sur les routes françaises l'année dernière,
00:05soit environ 70 faits recensés chaque jour.
00:08Ce sont les chiffres enregistrés par les forces de l'ordre en 2024
00:11et publiés par le ministère de l'Intérieur cette semaine.
00:15Un nombre de délits en baisse depuis 3 ans,
00:17mais qui selon la note statistique reste très préoccupant.
00:21Près d'un refus d'obtempérer routier sur 5 est considéré comme aggravé.
00:24Dans 9 cas sur 10, ceux-ci mettent en danger d'autres usagers de la route.
00:28Selon cette note du ministère,
00:3084% des personnes mises en cause sont de nationalité française
00:34et 74% sont âgées de moins de 30 ans.
00:38Si ces infractions sont présentes sur l'ensemble du territoire,
00:41certains départements sont particulièrement concernés,
00:44notamment la Guadeloupe et la Martinique.
00:46En métropole, ce sont le Vaucluse et la Seine-Saint-Denis
00:49qui sont les plus touchés par ce type de délits.
00:51Et selon un état des lieux remontant à l'automne dernier,
00:54ces délits se soldent dans plus de 80% des cas
00:57par des peines inférieures à un an de prison.