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En campagne pour la présidence des Républicains, le député de la Haute-Loire Laurent Wauquiez était l'invité de BFM Politique ce dimanche 27 avril.

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00:00BFM TV, BFM Politique, Guillaume Daray.
00:07Vous êtes bien sur BFM Politique, il veut incarner la droite de demain.
00:11Quelles sont ses solutions pour répondre aux questions d'insécurité et d'immigration ?
00:15Bonjour Laurent Wauquiez.
00:16Bonjour.
00:17Vous êtes notre invité aujourd'hui dans BFM Politique, à mes côtés Amandine Attalaya, éditorialiste politique de BFM TV.
00:22Bonjour Amandine.
00:23Et Lucie Robkin, directrice des rédactions de La Tribune.
00:26Bonjour Mathieu.
00:26La Tribune dimanche, notre partenaire de cette émission.
00:29Alors vous allez nous dire dans cette émission pourquoi vous comptez et vous pensez pouvoir incarner la droite de demain.
00:34Quelles sont vos propositions en matière économique pour trouver par exemple les 40 milliards d'économies que le gouvernement souhaite faire.
00:40Et puis il y a ces questions effectivement d'insécurité qui sont très présentes dans le quotidien des Français.
00:45Vendredi, c'est un fidèle musulman qui a été tué d'une cinquantaine de coups de couteau dans la mosquée d'une petite ville du Gard.
00:52Le suspect est toujours en fuite.
00:54Il s'est filmé, on l'entend insulter Allah.
00:56J'ai regardé vos réseaux sociaux, vous n'avez pas réagi sur le mort de la jeune fille dans le lycée à Nantes.
01:02Vous aviez réagi, je vais être un peu cash, mais est-ce que c'est parce que quand c'est un musulman c'est moins grave que quand ce n'est pas un musulman ?
01:09Non, c'est parce que précisément ce que je voulais c'est avoir l'information de savoir s'il y avait cette connotation islamophobe.
01:14Et puis j'étais à votre antenne, par respect pour vous, je réserve aussi ma réaction, c'est quand même normal.
01:19Alors justement, le procureur dit que parmi les pistes envisagées, il y a celle d'un acte islamophobe.
01:23J'ai vu précisément, et c'est cette information que je voulais avoir, ça fait partie des pistes qui sont envisagées.
01:28C'est un signe de plus, ça peut toucher des mosquées, ça a touché vendredi un lycée.
01:34C'est un signe de plus de ce qu'on voit, c'est l'ensauvagement radical de la France.
01:39C'est l'ensauvagement général, Laurent Wauquiez, ou c'est un climat islamophobe, en l'occurrence, en France, qui aurait créé, participé à cet événement ?
01:50Ah non, pardon, mais vendredi, ça n'était pas un attentat islamophobe.
01:54Lola et Philippines n'étaient pas un attentat islamophobe.
01:56Là, on a un attentat islamophobe.
01:58De quoi on parle ?
02:00On parle d'un pays qui est aujourd'hui le pays d'Europe dans lequel il y a le plus d'agressions.
02:05Nous sommes devenus le pays d'Europe qui est un des pays les plus violents.
02:09Et ce qui me frappe, c'est qu'à chaque fois, on passe des seuils.
02:12Saint-Ouen, où on ferme une école pour laisser vivre un point de deal,
02:16les attaques au couteau, les tirs à la Kalashnikov contre des prisons,
02:20cette attaque meurtrière au sein d'une mosquée,
02:22tout le monde est touché, tous les lieux, il n'y a plus aucune exception.
02:26Et moi, mon raisonnement, il est assez simple.
02:29C'est qu'on n'y arrivera pas avec des mots,
02:31on n'y arrivera pas en appliquant les recettes antérieures,
02:34il y a besoin d'une profonde rupture.
02:36Mais est-ce que ce matin, vous apportez votre soutien
02:38aux musulmans de France ?
02:40Ça va de soi, c'est un crime ignoble.
02:43De la même manière que je dénonce l'antisémitisme,
02:45de la même manière que je dénonce l'islamophobie,
02:47ça va de soi, je ne comprends même pas votre question.
02:49Donc il y a de l'islamophobie en France ?
02:51Enfin, c'est une évidence.
02:52De la même manière qu'il y a de l'antisémitisme en France,
02:54de la même manière qu'il y a un racisme anti-blanc,
02:56on a affaire à une société dans laquelle nous n'arrivons plus
02:59à faire respecter la sécurité et l'ordre,
03:02et ça ne va pas en s'améliorant, ça se dégrade.
03:04La France Insoumise appelle à un rassemblement, place de la République,
03:06pour soutenir les musulmans de France ce soir.
03:08Vous irez manifester, Laurent Wauquiez ?
03:09Je ne vais pas manifester avec la France Insoumise,
03:11mais ne soyez pas surpris,
03:12parce que je ne suis pas dupe de leur double discours.
03:15Je n'ai pas oublié que Jean-Luc Mélenchon
03:16a fait une affiche contre Cyril Hanouna,
03:18qui reprenait tous les codes des affiches nazis.
03:21Donc la France Insoumise qui alimente la haine contre les Juifs,
03:24la France Insoumise qui traite nos policiers
03:27et nos gendarmes de criminels,
03:28non, ne soyez pas surpris,
03:30mais je ne m'acoquine pas avec ces gens-là.
03:31Parce que je pense qu'ils ont une lourde responsabilité
03:33dans ce qui se passe.
03:34Après, le sujet, ce n'est pas de commenter,
03:36le sujet, c'est de se dire qu'est-ce qu'il faut faire.
03:38Mais on entend juste au passage déjà dans vos mots
03:40qu'il y a une forme de faillite de l'État,
03:41et en l'occurrence donc du ministre de l'Intérieur,
03:43si la situation se dégrade de jour en jour
03:46à vos yeux en France.
03:47Alors elle nommait Bruno Retailleau,
03:48qui est aussi votre concurrent dans cette course
03:50à la présidence pour les Républicains.
03:52On constate tous qu'on a un climat d'insécurité
03:55qui va en se dégradant.
03:56Enfin, je ne dis rien de neuf sur ce plateau.
03:58Tout le monde voit la difficulté du travail
04:00qui a été mené pour établir la sécurité.
04:03La France est moins sûre avec quelques mois
04:06de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur,
04:08qu'avant qu'il n'arrive au ministère de l'Intérieur ?
04:10Ne soyons pas caricaturaux.
04:11On est sur une tendance longue
04:13d'installation de l'ensauvagement dans notre pays.
04:16Si nous voulons redresser ça,
04:17il faut des ruptures qui sont profondes.
04:19Qu'est-ce que je préconise ?
04:21Aujourd'hui, nous avons une politique pénale
04:22qui n'intervient uniquement
04:23au moment des multirécidivistes.
04:26C'est-à-dire qu'on laisse des gens
04:27être délinquants plusieurs fois,
04:29sans jamais faire de sanctions en France.
04:31La politique dans d'autres pays,
04:33par exemple les Pays-Bas,
04:34c'est l'exact inverse.
04:35Dès le début,
04:36on impose des peines de prison,
04:37y compris courtes.
04:38Ce que je souhaite,
04:39c'est une rupture totale
04:40dans notre politique pénale
04:41et que nous puissions basculer
04:43dans un système
04:44où on sanctionne
04:45dès le premier délit,
04:46y compris pour des courtes peines de prison.
04:48Est-ce que ce n'est pas ce que Bruno Retailleau
04:49veut mettre en place
04:49au ministère de l'Intérieur ?
04:51Oui, mais moi, ce qui me frappe par contre,
04:53et ça, ça me préoccupe,
04:54c'est que je constate
04:55que dans le gouvernement,
04:57il n'y a rien qui bouge.
04:59Et ce qui me préoccupe,
05:00c'est que je vois avec François Bayrou
05:01une forme d'immobilisme s'installer.
05:03François Bayrou fait des grands discours
05:04sur la submersion migratoire
05:06et il n'y a eu aucune loi.
05:08On a eu des grands discours
05:09sur l'interdiction du voile dans le sport.
05:11Je suis en pression
05:12contre le Premier ministre
05:13parce qu'il m'a lui-même expliqué
05:14que finalement,
05:15il ne souhaitait plus avancer
05:16sur ces sujets.
05:17Sur les prisons,
05:18il y a la création de places de prison
05:19avec des préfabriqués.
05:21Il y a les prisons de haute sécurité
05:22qui vont être mises en place cet été.
05:24Ça bouge un peu.
05:25Un peu, vous l'avez très bien dit.
05:27Un peu.
05:28Et ce dont je pense,
05:29c'est qu'on a besoin
05:29que ça bouge beaucoup.
05:31Que ce dont on a besoin,
05:32c'est un vrai projet de rupture.
05:33On parle des prisons.
05:35Notre pays, je vous l'ai dit,
05:36est aujourd'hui le pays d'Europe
05:37où il y a le plus d'agressions.
05:38Il faut bien qu'on comprenne ça.
05:39Le pays d'Europe
05:40où il y a le plus d'agressions.
05:41Mais concrètement,
05:41vous avez peur pour vos enfants dans la rue ?
05:43Quand on vous entend ?
05:44Mais vous n'avez pas peur, vous ?
05:49Dans ma région,
05:51j'ai eu le meurtre de Thomas
05:52à Crépole.
05:54Sortir d'un bal de village.
05:56Moi, mes enfants vont à des bals
05:57en Haute-Loire.
05:58C'est un bal de village
06:00dans un petit territoire.
06:01Vous vous retrouvez avec un fils
06:03qui est poignardé.
06:04Vous avez vu ce qui s'est passé
06:05dans le 14e arrondissement ?
06:06Bien sûr que les Français ont peur
06:07et ils ont peur avec raison
06:08parce qu'ils voient très bien
06:09qu'on ne contrôle plus la situation.
06:11Vous parlez d'immobilisme
06:12dans le gouvernement juste l'envoqué.
06:13Vous parlez d'immobilisme
06:14de François Bayrou.
06:15C'est-à-dire, très concrètement,
06:16vous jugez que le ministre de l'Intérieur,
06:17Bruno Rotaillot,
06:18est immobile ou impuissant ?
06:20Ce que je considère,
06:21c'est qu'aujourd'hui,
06:21on ne se donne pas les moyens
06:22de reprendre suffisamment la main
06:23sur ces questions de sécurité
06:24et qu'il y a trop de bâtons dans les roues
06:26dans l'action du ministère de l'Intérieur.
06:28Et moi, mon travail,
06:30parce que j'ai cette liberté,
06:31parce que je ne dois rien,
06:32François Bayrou et Emmanuel Macron,
06:34c'est de mettre la pression
06:34pour que les choses bougent.
06:35Mais qu'est-ce qu'il doit
06:36François Bayrou et Emmanuel Macron,
06:37Bruno Rotaillot ?
06:38Quand vous êtes au gouvernement,
06:40ça s'appelle
06:40la solidarité gouvernementale.
06:42Pardon.
06:43Quand vous êtes dans un gouvernement,
06:44il y a une règle
06:45que Jean-Pierre Chevènement
06:46avait parfaitement exprimée.
06:48Vous respectez le Premier ministre,
06:49vous ne le critiquez pas,
06:50vous ne critiquez pas
06:51le président de la République
06:52et c'est normal.
06:53Et je n'attends pas ça
06:53de nos ministres.
06:54C'est logique,
06:55ils ont fait ce choix.
06:56Moi, j'ai fait le choix
06:56de rester libre.
06:58Ce qui me permet de dire
06:59quand ça ne va pas.
07:00On a par exemple
07:01un sujet sur lequel
07:02je voudrais qu'on puisse
07:03parler ensemble.
07:05Aujourd'hui,
07:05on voit dans notre pays
07:06s'installer l'antrisme
07:07des frères musulmans
07:08avec une problématique
07:10d'intégrisme lourde
07:11qui est en train de saper
07:12les fondements de la République.
07:13Le ministre de l'Intérieur
07:14a annoncé qu'il allait
07:15rendre public dans quelques jours
07:17un rapport qui était
07:18confidentiel jusque-là
07:19dans lequel, effectivement,
07:21on dénonce, je cite,
07:22les personnes qui ont fait
07:23ce rapport,
07:24une organisation et un mode
07:25opératoire qui visent
07:25à faire basculer
07:26tout un territoire
07:27dans la charia
07:28des petites enclaves,
07:29un mode opératoire
07:30qui s'appuie sur des associations
07:31sportives ou culturelles.
07:32Il y aurait 130 à 140 lieux
07:33de culte musulman
07:34affiliés à ces organisations.
07:37Ça, c'est le rapport.
07:37Il a dit qu'il en ferait
07:38sa priorité,
07:38le ministre de l'Intérieur.
07:39Oui, mais moi,
07:40ce qui m'intéressait,
07:40c'est les actes.
07:41Qu'est-ce que vous réclamez ?
07:42Qu'on faire ce qu'on s'est dit.
07:44Je considère qu'à l'image
07:45d'autres pays,
07:46nous avons maintenant
07:46le devoir de classer
07:47les frères musulmans
07:48en organisation terroriste.
07:52Dernière,
07:52le travail qui doit être mené,
07:54c'est un travail...
07:54Ça, vous demandez,
07:54au ministre de l'Intérieur,
07:55de le faire ?
07:56Je demande qu'on puisse
07:57organiser ça maintenant
07:58et que ce soit classé
07:59en organisation terroriste.
08:00C'est une responsabilité
08:00de la place Beauvau.
08:01Donc, elle doit être dissolue ?
08:03Attendez,
08:03vous me permettez
08:04d'aller jusqu'au bout
08:05et je répondrai ensuite
08:06à vos questions.
08:07Le classement des frères musulmans
08:09comme organisation terroriste,
08:10ce qui a été fait
08:11par d'autres pays,
08:12doit s'accompagner,
08:12dernière,
08:13de l'interdiction
08:14des organisations
08:15qui sont affiliées
08:16aux frères musulmans
08:17sur notre sol.
08:18Oui, parce qu'on ne part,
08:19c'est marqué
08:19frères musulmans,
08:20on le sait,
08:21c'est une idéologie.
08:22Est-ce qu'on peut le combattre
08:23en disant
08:23on dissout les frères musulmans ?
08:25Si j'ai eu,
08:25je peux aller au bout
08:26de mon raisonnement.
08:26Allez-y.
08:27Vous classez
08:28organisation terroriste
08:29l'organisation des frères musulmans.
08:30Vous interdisez
08:31les organisations
08:32qui sont rattachées
08:33aux frères musulmans
08:33et vous enclenchez
08:34la dissolution,
08:36notamment du mouvement
08:37musulman de France
08:38qui a pris la suite
08:38de l'UOIF.
08:40Nous n'avons que trop tardé
08:41sur ces sujets.
08:42François Fillon,
08:42à l'époque,
08:43avait déjà tiré
08:44des sonnettes d'alarme.
08:45Ça, c'est une démarche
08:46systématique
08:47qu'on doit mener maintenant.
08:48C'est la dissolution
08:49de ces organisations.
08:50Pour moi, la première,
08:51c'est ce mouvement musulman
08:52de France
08:53qui a pris la suite
08:54de l'UOIF.
08:55Parce que sinon,
08:55qu'est-ce qui se passe ?
08:56On sait que ces mouvements
08:56peuvent se récréer
08:57sous un autre nom.
08:58C'est irréaliste
08:59de vouloir supprimer
09:00ce type de mouvement.
09:01Pardon ?
09:02Pourquoi c'est irréaliste ?
09:03Elles peuvent se recréer
09:04sous d'autres noms
09:05très rapidement.
09:06Eh bien, vous les dissolvez.
09:07Là, ce que vous êtes
09:08en train de me dire,
09:09c'est l'apologie
09:10de l'impossibilisme.
09:11On ne peut rien faire.
09:13On est donc là,
09:13passifs,
09:14et on contemple
09:15l'installation de l'intégrisme
09:16à l'intérieur de nos quartiers.
09:18C'est ça,
09:18ce que vous proposez ?
09:19Non, je ne suis pas d'accord
09:19avec ça.
09:20Je ne suis pas d'accord avec ça.
09:21Il n'y a jamais de fatalité.
09:23Vous devez inlassablement
09:24chercher des solutions.
09:25Ce qui est la fatalité,
09:26c'est le fait de se contenter
09:28de dire et de ne pas faire.
09:29Il y a des actes
09:30qui sont possibles.
09:31Dissoudre le mouvement
09:32musulman de France,
09:33par le passé,
09:34plusieurs politiques
09:34l'avaient demandé.
09:35Pourquoi on ne le fait pas maintenant ?
09:37Ça permettrait de fermer
09:38un certain nombre de mosquées
09:39qui sont sous l'emprise
09:39des frères musulmans.
09:41Ça permettrait de lutter
09:42contre des réseaux
09:42de financement occultes.
09:44Ça permettrait de dissoudre
09:45des organisations
09:46qui sont dans l'orbite
09:47des frères musulmans.
09:48Maintenant,
09:49il faut qu'on passe
09:49à l'offensive.
09:50On ne peut pas juste
09:51se contenter de rapports
09:53et d'être spectateurs
09:53de ce qui se passe.
09:55Nous devons agir.
09:56Pour moi,
09:56c'est toujours
09:57la même ligne directrice.
09:58Si on veut remettre
09:59notre pays
09:59dans la bonne direction,
10:01il faut assumer
10:01un travail de rupture.
10:02Vous avez un doute
10:03sur la volonté
10:04de Bruno Retailleau
10:05de s'en prendre
10:05aux frères musulmans ?
10:07Non, mais précisément,
10:08ce que je pense,
10:08c'est qu'on doit agir maintenant.
10:10On doit agir,
10:10vous l'avez dit,
10:11ça fait quand même
10:12maintenant plusieurs mois.
10:13Je suis favorable
10:14à ce qu'on passe maintenant
10:15à des actes.
10:16C'est pour ça que je souhaite
10:17cette dissolution
10:18du mouvement
10:19des musulmans de France.
10:19Il y a une autre proposition
10:20que vous avez faite
10:21qui a fait beaucoup réagir
10:22et notamment
10:23le ministre de l'Intérieur.
10:24C'est la volonté
10:24d'envoyer les OQTF
10:26les plus dangereuses,
10:27les personnes sous OQTF
10:28les plus dangereuses
10:29dans un centre de rétention
10:30qui serait à Saint-Pierre-et-Miquelon,
10:32le ministre de l'Intérieur,
10:32donc Bruno Retailleau,
10:33qui est aussi votre adversaire
10:34pour la présidence des Républicains.
10:36Je n'ai pas d'adversaire
10:37dans ma famille politique.
10:38C'est très important pour moi.
10:39Votre compétiteur, alors ?
10:40Oui.
10:40C'est-à-dire qu'avec les mots
10:41que vous venez d'employer,
10:42Laurent Wauquiez,
10:42c'est quand même difficile
10:43de dire que Bruno Retailleau
10:45n'est pas un adversaire.
10:45Vous êtes extrêmement dur.
10:46Mais pas du tout.
10:47Ce que je cherche
10:48c'est à aider à ce qu'il réussisse.
10:49Non mais pardon,
10:50ça vous fait rire.
10:52Moi, l'insécurité
10:52ne me fait pas rire.
10:53Non mais vous avez des propos
10:54qui sapent son action constamment.
10:56Il faut bien qu'on comprenne
10:59quelle est la situation.
11:01Nous avons décidé d'intervenir
11:03dans un gouvernement
11:04pour épargner à notre pays le chaos.
11:07C'est une décision
11:08qui n'était pas facile à prendre
11:09pour les Républicains.
11:10Vous savez très bien
11:11les différences qu'on a
11:11avec la Macronie.
11:13Trop souvent par le passé,
11:14on a reproché à la droite
11:15de n'avoir que des paroles
11:17qui étaient dures dans l'opposition
11:18et quand elle était au pouvoir
11:19d'avoir des actes faibles.
11:21C'est souvent le doute
11:22qui s'est installé
11:22pour les Français
11:23à l'égard de la droite.
11:24Je ne veux pas
11:24que ça se renouvelle.
11:25Pour moi,
11:26ce qui est très important,
11:28c'est qu'en étant au gouvernement
11:29et en ayant assumé
11:30cette responsabilité,
11:31il faut que ce soit différent
11:32de ce qu'il y avait avant.
11:33Ça ne peut pas être
11:34une pâle copie du macronisme.
11:35Aujourd'hui,
11:36c'est une pâle copie du macronisme.
11:37Bruno Rotaillot
11:38au ministère de l'Intérieur ?
11:39Il devrait quitter le gouvernement
11:40si c'est un échec.
11:42Pardon,
11:42c'était pour moi difficile
11:43d'aller dans tous les sens.
11:44C'est pareil,
11:44c'est un duo,
11:45ce n'est pas un duel.
11:45C'est comme vous avec Bruno Rotaillot.
11:46Vous me rassurez.
11:48Vous avez compris
11:49ce que je propose.
11:50Un duo n'est pas un duel
11:50et la pression
11:52pour faire en sorte
11:53qu'on aille chercher
11:53ces résultats.
11:54C'est pour ça
11:54que je suis exigeant.
11:55Parce que si je ne suis pas exigeant,
11:56je sais trop
11:57ce qui va se passer.
11:58Dans six mois,
11:59on se réveillera
11:59et on dira
11:59mais on n'a pas réussi
12:01à être suffisamment ferme.
12:02Je veux qu'on soit ferme,
12:03je veux qu'il y ait des actes,
12:04je veux qu'on fasse
12:05ce travail de rupture.
12:05Alors,
12:06votre proposition,
12:06Laurent Wauquiez,
12:07sur Saint-Pierre-et-Miquelon,
12:08d'y envoyer les OQTF
12:09les plus dangereuses,
12:10je disais.
12:11Bruno Rotaillot,
12:12juste cette idée déroutante.
12:13La question n'est pas
12:14de répartir
12:15sur le territoire français
12:16les personnes sous OQTF
12:17mais de les expulser,
12:19d'où le bras de fer
12:19avec l'Algérie.
12:21C'est ce qu'il a dit
12:21sur BFM et la Capoline
12:22la semaine dernière.
12:23Mais ne faisons pas semblant
12:25de ne pas comprendre.
12:26Il ne comprend pas.
12:26La proposition que je fais
12:28est une proposition
12:29qui est destinée
12:30à mettre fin
12:31au laxisme que nous avons
12:32en matière d'OQTF en France.
12:35Je voudrais juste quand même bien
12:35qu'on comprenne
12:36la faillite totale
12:37de l'État
12:38depuis des années
12:39sur ce sujet.
12:40Nous avons donc
12:41des OQTF dangereux
12:42dans notre pays.
12:43On les met dans des centres
12:44de rétention
12:44où on ne peut les garder
12:45que 90 jours.
12:46Dans 90% des cas,
12:48nous ne les reconduisons
12:48jamais en dehors de France.
12:50Et ça ne gêne personne.
12:52Et tout le monde considère
12:53qu'on peut continuer
12:53avec ce laxisme.
12:54Moi, ma proposition,
12:55c'est d'y mettre fin.
12:57L'objectif,
12:57c'est évidemment pas
12:58qu'il reste à Saint-Pierre-et-Miquelon.
12:59Enfin, ne faisons pas
13:00semblant de ne pas comprendre.
13:01L'objectif,
13:02c'est d'avoir un effet dissuasif
13:03et que nous les amenions
13:04ainsi à enfin comprendre
13:06que maintenant,
13:07on arrête de jouer
13:07et qu'ils doivent rentrer
13:09chez eux.
13:09Mais qu'est-ce que vous répondez
13:10à Bruno Retailleau
13:10quand il dit
13:11que c'est déroutant
13:11et franchement,
13:12ça ne sert à rien ?
13:13Je vais vous répondre
13:13très simplement.
13:14Je n'ai pas compris
13:15la réponse de Bruno.
13:16Pourquoi ?
13:17Parce que j'aurais préféré
13:18entendre le Bruno Retailleau
13:20quand il était sénateur
13:21et qu'il dénonçait
13:22l'impuissance de l'État
13:23sur ses sujets
13:24et qu'il dénonçait
13:25l'inaction de ses prédécesseurs.
13:27Là, j'ai entendu
13:28un ministre
13:28qui, sur un sujet
13:29pourtant d'impuissance
13:30de l'État,
13:31balayait une proposition
13:37Vous diriez qu'il s'est
13:37macronisé ?
13:39Non, mais en tout cas,
13:40c'est ce que je ne souhaite
13:40pas qu'on devienne.
13:42C'est pour ça que
13:42je le redis,
13:44oui, je suis exigeant.
13:46Parce que je suis conscient
13:47des responsabilités
13:47et de l'attente
13:48des Français à notre égard.
13:50Et donc,
13:51qu'on comprenne bien,
13:53si on ne change pas
13:53le système,
13:55si on ne va pas chercher
13:55des solutions neuves,
13:57qui croit
13:58qu'on va réussir
13:59à reconduire
13:59les OQTF dangereux
14:00dans leur pays ?
14:00Le sujet,
14:01ce n'est pas de passer
14:02de 10% de reconduite
14:03à 15 ou 20%.
14:04Mais le sujet,
14:04c'est de sortir de France.
14:07Votre proposition,
14:07c'est toujours pareil,
14:08elle ne les sort pas de France
14:09puisqu'elle les met en France
14:10à Saint-Pierre-et-Miquelon
14:11parce que vous dites
14:12que la météo est mauvaise
14:13et que personne n'a envie
14:14d'y aller.
14:14Ça semble un peu court.
14:16Ah non, pardonnez-moi,
14:17ce que je pense
14:17qui est un peu court,
14:18c'est notre système d'aujourd'hui.
14:19Ce qui est un peu court,
14:20c'est de ne garder
14:21que 90 jours
14:22les OQTF dans des centres.
14:23Ce qui est un peu court,
14:24c'est qu'aujourd'hui...
14:25On ne souhaite allonger
14:26la durée de rétention
14:27à 210 jours ou plus.
14:28Parfait.
14:29Ça fait partie
14:30de ce que je demande.
14:30Mais qu'est-ce qu'on attend ?
14:32Pourquoi cette loi
14:32n'est pas inscrite ?
14:33Lucie,
14:33je voudrais juste...
14:34Je voudrais répondre
14:35à votre question.
14:36Qu'est-ce que ça change ?
14:37Aujourd'hui,
14:38pourquoi les OQTF dangereux
14:39ne font pas le choix
14:41de rentrer chez eux ?
14:42Mais parce qu'ils ont
14:43parfaitement compris le système.
14:44Il leur suffit
14:45d'attendre 90 jours
14:46et ensuite de pouvoir
14:47rentrer dans leur quartier
14:48et continuer
14:48leur activité criminelle.
14:50Si vous leur dites
14:50à partir de maintenant,
14:52c'est plus en métropole,
14:53c'est à 4000 kilomètres
14:54d'ici à Saint-Pierre-et-Miquelon,
14:56en dehors de la zone Schengen
14:57et il n'y aura donc
14:58pas de billets retour
14:59sur le territoire métropolitain.
15:01Croyez-moi,
15:02je pense que ça va aider
15:03tout le monde à réfléchir
15:04et que là,
15:05on aura un taux d'exécution
15:06bien meilleur.
15:07Bruno Rotaillot prépare
15:09des mesures concrètes.
15:10Il va envoyer
15:11une circulaire au préfet
15:12pour durcir
15:13les conditions
15:14de naturalisation.
15:15Il faudra parler mieux français
15:16pour être accepté en France.
15:18Est-ce que ce sont
15:19des réponses à la hauteur
15:19de ce que vous estimez
15:20être un grave problème
15:22d'immigration en France ?
15:23C'est un très bon chemin
15:24et il aura
15:25tout mon soutien dessus.
15:27Vous avez bien compris,
15:28je souhaite qu'on réussisse.
15:30Je souhaite qu'on inverse
15:30les choses.
15:32C'est d'ailleurs comme ça
15:32que...
15:33Donc Bruno Rotaillot agit ?
15:34Bien sûr et tant mieux.
15:35Mais vous voyez bien
15:36quand même que
15:37dans le même temps,
15:37on a commencé
15:38notre propos par quoi ?
15:39L'explosion de l'insécurité.
15:42On parle des OQTF,
15:43vous voyez bien que dessus
15:44on se heurte quand même
15:45à un mur.
15:45Et donc moi,
15:46ce que je souhaite,
15:47c'est aider à ce qu'on aille
15:48plus loin.
15:49C'est pour ça d'ailleurs
15:50que je pense
15:50que nous sommes complémentaires.
15:52C'est pour ça que
15:52quand je dis que c'est un duo
15:55un trait d'humour,
15:57c'est parce que je pense
15:58qu'il faut que chacun
15:58soit dans son rôle.
15:59Vous voyez bien
16:00à travers nos propos
16:00la difficulté de la tâche
16:02du ministre de l'Intérieur
16:03avec l'explosion
16:04de l'insécurité
16:05et de l'immigration.
16:06Ça n'est pas comme
16:07il y a 20 ans.
16:08Vous ne pouvez pas tout faire.
16:09Vous ne pouvez pas cumuler.
16:11Et quand vous voulez tout faire,
16:12le danger est de ne rien faire de bien.
16:13C'était plus facile
16:13pour Nicolas Sarkozy à l'époque ?
16:15Factuellement,
16:16les agressions étaient
16:16deux fois moins volées.
16:17Il y avait deux fois moins
16:18d'agressions violentes
16:19à l'époque de Nicolas Sarkozy.
16:20Il y avait deux fois moins
16:21d'étrangers
16:22auxquels nous donnions
16:23des titres de séjour
16:24à l'époque de Nicolas Sarkozy.
16:25Vous savez qu'au cours
16:26des 12 mois
16:27qui viennent de s'écouler,
16:28notre pays n'a jamais donné
16:29autant de titres de séjour.
16:31Et donc oui,
16:31la situation,
16:32c'est une évidence,
16:33c'est beaucoup plus difficile.
16:34On n'est pas comme il y a 20 ans.
16:35Enfin, tout le monde le comprend.
16:37Et donc aujourd'hui,
16:38ma conviction,
16:39c'est que le ministre de l'Intérieur,
16:40c'est un investissement
16:41à 300%
16:42et il faut que nous les aidions
16:43à réussir.
16:44Et de l'autre côté,
16:46pour le parti,
16:46il faut qu'il y ait
16:47une parole libre
16:47qui permette de pousser
16:49tous ces sujets
16:49sur lesquels vous voyez bien
16:51que François Bayrou
16:52n'a pas la détermination
16:53d'avancer.
16:53Et ça, c'est ma parole.
16:55Vous avez évoqué
16:55les OQTF,
16:56la question de l'immigration,
16:57la question de cet ensauvagement,
16:58on le disait,
16:58avec notamment ses attaques
16:59parfois au couteau.
17:00Très concrètement,
17:01vous, vous aviez essayé
17:02de mettre en place
17:02des portiques
17:03en région Rhône-Alpes,
17:04mais c'est des portiques
17:04qui étaient des tourniquets.
17:06Concrètement,
17:06François Bayrou a dit
17:07qu'il faut les développer.
17:08Mais à quoi ça sert
17:08si ce ne sont pas des détecteurs ?
17:11C'est effectivement un sujet
17:12auquel moi,
17:13je me suis heurté
17:13quand j'étais président de région.
17:15Et j'ai vu monter
17:16cette explosion de la délinquance.
17:18À l'époque,
17:19comme sur les OQTF dangereux,
17:20j'ai donc enclenché
17:21une proposition
17:23qui consistait
17:23à sécuriser tous nos lycées
17:25avec des dispositifs
17:26anti-intrusion.
17:28J'ai connu la même polémique
17:29que celle que sur les OQTF dangereux.
17:31Cinq ans plus tard,
17:33personne ne viendrait contester
17:34l'utilité de ce dispositif.
17:36Ce que je souhaite,
17:37c'est qu'il soit introduit
17:38dans tous les lycées de France.
17:39C'est-à-dire des dispositifs
17:40avec des sas de sécurité,
17:42des systèmes de badge,
17:44des systèmes de portiques
17:45qui permettent
17:46d'empêcher les intrusions.
17:48Est-ce que c'est
17:48la solution miracle ?
17:49Non.
17:50Ça n'aurait pas empêché
17:51le drame de Nantes.
17:52J'en suis parfaitement conscient.
17:53Mais à l'inverse,
17:55l'assassinat du professeur Bernard,
17:57le drame qu'il y a eu à Reims,
17:58les drames et les attaques
17:59qu'il y a eu à Perpignan,
18:00ça, ça permettrait
18:01de les empêcher.
18:02C'est la première chose
18:02que je souhaite.
18:04Et c'est une proposition
18:04très concrète.
18:05Il faut juste y atteler
18:06tout de suite.
18:07La deuxième,
18:07aujourd'hui,
18:09un chef d'établissement,
18:10contrairement par exemple
18:10au Royaume-Uni,
18:12les agents des lycées
18:12n'ont pas la possibilité
18:13de fouiller les sacs,
18:15par exemple,
18:15pour pouvoir supprimer
18:17et enlever tous ces couteaux.
18:18C'est la deuxième chose
18:19que je demande.
18:20Changeons la loi.
18:21Aujourd'hui,
18:21elle ne nous le permet pas.
18:22Exemple de plus,
18:24de choses sur lesquelles
18:24je ne veux pas
18:25qu'on se contente
18:26de commentaires.
18:27Il faut des actes.
18:28Il faut qu'on passe
18:28des paroles aux actes.
18:30Parce que sinon,
18:31je connais trop
18:32ce qui s'est passé.
18:33On met des propositions
18:34sur la table.
18:35Très bien.
18:36Ensuite,
18:36on fait des minutes de silence,
18:37on fait des marches blanches
18:38et il n'y a jamais
18:39rien qui change.
18:40Moi, ma détermination,
18:41c'est que je veux des résultats.
18:42Je veux que ça bouge.
18:43Je veux que ça change.
18:52BFM TV,
18:53BFM politique,
18:55Guillaume Daré.
18:57Vous êtes bien sur
18:57BFM politique.
18:58Notre invité,
18:59Laurent Wauquiez,
19:00patron du groupe
19:01des députés
19:02droite républicaine
19:03à l'Assemblée nationale.
19:04Il est candidat
19:05à la présidence
19:06des Républicains
19:07face à Bruno Retailleau.
19:08Il veut incarner
19:09la droite de demain.
19:10Dans un instant,
19:11vous nous direz
19:11où est-ce que vous pouvez
19:12trouver des économies
19:13justement parce que
19:14c'est le casse-tête
19:14du gouvernement actuellement.
19:16Mais d'abord,
19:17cette déclaration
19:17de Jordan Bardella
19:18ce matin
19:18chez nos confrères
19:19du Parisien.
19:20Il n'y a pas
19:22d'ambiguïté
19:22sur le fait
19:23que Marine Le Pen
19:24est ma candidate
19:24et que si elle devait
19:26être empêchée demain,
19:27je pense pouvoir dire
19:28que je serais
19:29son candidat,
19:31dit aujourd'hui
19:32le président
19:32du Rassemblement national.
19:33Vous avez toujours dit
19:34que vous combattiez
19:35le RN parce qu'il n'avait
19:36pas les mêmes idées
19:37que vous sur le plan
19:38économique.
19:39On sait que Jordan Bardella
19:40est plus libéral,
19:41qu'il n'a pas la même
19:42ligne économique
19:43que Marine Le Pen.
19:44Est-ce que ça veut dire
19:45que si c'est Jordan Bardella
19:46demain le candidat
19:47du Rassemblement national,
19:48vous pourriez davantage
19:49travailler avec lui ?
19:50Justement,
19:51c'est pour ça que l'interview
19:52était intéressante.
19:53En fait,
19:54ce qu'il a très clairement
19:55exprimé,
19:55c'est qu'il resterait
19:56totalement dans la même
19:57ligne que celle de Marine Le Pen.
19:59Et moi,
19:59le problème qu'elle me pose,
20:00c'est que c'est une ligne
20:01qui, sur le plan économique,
20:02c'est les propositions
20:03de la France insoumise.
20:05Mon problème avec le RN,
20:06c'est leur programme économique.
20:08Par exemple,
20:09quand je propose
20:10qu'en contrepartie du RSA,
20:11il y ait des heures de travail,
20:13Marine Le Pen
20:13et Jordan Bardella
20:14sont contre.
20:15Quand on dit
20:16qu'il faut faire des économies
20:17sur la dépense publique,
20:18Marine Le Pen
20:19et Jordan Bardella
20:20disent qu'il n'y a pas
20:21d'économie à faire
20:21et que ça,
20:22c'est des idées de droite.
20:23Mais s'il renonçait,
20:24par exemple,
20:24à la progression
20:25de la réforme de retraite,
20:25vous pourriez travailler avec lui ?
20:27Pour l'instant,
20:27ce n'est pas le cas.
20:28Donc, j'appelle ça
20:28de la politique fiction.
20:30Ce que je retiens
20:30de l'interview,
20:31c'est qu'à ce stade,
20:32c'est exactement
20:33dans le même programme
20:34que Marine Le Pen.
20:35Moi, en revanche,
20:36ce que je veux,
20:37c'est que je veux
20:37que les Républicains
20:38rassemblent tous les électeurs
20:39qui partagent les valeurs
20:40de la droite.
20:40Y compris ceux du RN.
20:41Bien sûr,
20:42quel qu'ait été leur vote
20:43par le passé.
20:44C'est essentiel.
20:45Et c'est pour ça
20:46qu'il faut porter
20:46au niveau de la parole
20:47des Républicains
20:48dans la refondation du parti
20:49un discours total de rupture
20:51sur les questions de sécurité
20:52comme sur les questions économiques.
20:54Vous dites
20:54« Ma seule différence,
20:55c'est le plan économique »,
20:56c'est-à-dire que sur les questions
20:56d'immigration, de sécurité,
20:58par exemple,
20:58vous n'avez aucune différence
20:59avec le RN.
21:00Non, je n'ai pas dit
21:00que c'était ma seule différence.
21:02J'ai dit que mon problème
21:03avec le RN,
21:04c'était sur les sujets économiques.
21:05Un parti qui ne veut pas
21:06baisser la dépense publique,
21:07qui ne veut pas rentrer en lutte
21:08contre la Cistanat,
21:09pour moi,
21:10c'est un problème, bien sûr.
21:11Est-ce que cela sous-entend
21:12que si vous prenez
21:13la présidence de LR,
21:14il n'y aura aucune association
21:19parole que je pourrais avoir ?
21:20C'est les actes qu'on a eus.
21:21Vous savez très bien
21:22quelle a été ma position
21:23quand la question s'est posée
21:24en juin dernier.
21:25J'ai été d'une clarté totale.
21:27Je suis même le seul
21:28à être parmi les ténors
21:29de notre famille politique,
21:30à aller au combat des législatives.
21:31Quand Éric Ciotti,
21:33expéditant des Républicains,
21:34a souhaité,
21:34il s'est allié avec Marine Le Pen
21:35et le Rassemblement de l'Ontario.
21:37Ça ne changeait pas
21:37avec Jordan Bardella,
21:39éventuel candidat,
21:40il n'est pas plus acceptable
21:42à vos yeux que Marine Le Pen ?
21:43Le problème n'est pas
21:44un problème de casting,
21:45je le redis.
21:46Le problème,
21:46c'est un problème
21:47de ligne politique.
21:48Si on veut redresser notre pays,
21:50il faut le redresser
21:50sur ses deux jambes.
21:51Il faut le redresser
21:52sur le régalien
21:53et il faut le redresser
21:53sur l'économie.
21:54Si la France est ruinée,
21:56notre pays est condamné
21:57à la décadence.
21:58Et donc,
21:58quand vous avez
21:59une formation politique
22:00qui vous dit
22:00non, il n'y a pas d'économie
22:01à faire sur la dépense publique,
22:03vous vous doutez bien
22:04que pour moi qui suis de droite,
22:05ça me pose un problème quand même.
22:06Alors justement,
22:07parmi les lignes rouges
22:08que vous évoquez,
22:08il y a cette question budgétaire.
22:09On le disait,
22:10le casse-tête du gouvernement
22:10pour les semaines
22:11et les mois à venir,
22:12c'est de trouver
22:1240 milliards d'euros d'économie.
22:14Eric Lombard l'avait annoncé ici,
22:16même à votre place
22:17dans BFM politique.
22:18La ministre des Comptes publics
22:19confirme encore ce matin
22:21qu'elle n'exclut pas
22:22notamment de supprimer
22:23l'abattement de 10%
22:24dont bénéficient les retraités.
22:26Est-ce que franchement,
22:27ce n'est pas une forme de justice
22:29quand on sait
22:30que vous ne souhaitez pas
22:31davantage taxer les actifs ?
22:33Pourquoi ne pas dire
22:34ok, on supprime
22:35cet abattement pour les retraités ?
22:36Enfin,
22:37on est fou dans notre pays.
22:39Pourquoi ?
22:39Mais on est complètement fou.
22:41Les propositions
22:42qui sont en train de sortir
22:43de Bercy
22:43sont la tête à l'envers.
22:46Vous avez un pays
22:46qui a le record
22:47de la dépense publique
22:48et le record des impôts.
22:50Et on va encore
22:51aller augmenter
22:51les impôts sur les Français.
22:53Mais on n'a pas compris
22:54il nous faut quoi
22:54pour comprendre.
22:55On est en train
22:56de tuer l'économie française.
22:58On est en train
22:58de tuer notre compétitivité.
23:00On est en train
23:00de tuer le pouvoir d'achat
23:01tout simplement
23:02parce qu'on en prend trop
23:03dans la poche des Français.
23:04Mais cet avantage fiscal
23:05pour les retraités,
23:05il est un peu fou lui-même.
23:06On offre un abattement
23:07pour frais professionnels
23:08à des retraités
23:09qui n'ont pas de frais professionnels.
23:10Je veux tout de suite
23:11casser cette fausse information.
23:13Ça n'est pas un abattement
23:14pour frais professionnels.
23:15Il s'appelle comme ça.
23:16Oui, mais c'est totalement faux.
23:17Ça n'a rien à voir.
23:18Il a été créé en 1978
23:20et avait comme seule logique
23:22de compenser
23:22la perte de pouvoir d'achat
23:23des retraités
23:24au moment où ils basculaient
23:25à la retraite.
23:26Et donc le parallèle
23:27n'a absolument rien à voir.
23:28Ça n'est absolument
23:29pas comparable.
23:30Mais ma position,
23:32c'est une position de principe.
23:34Il y a 40 milliards d'euros
23:35à faire.
23:36Je veux que ces économies
23:37soient faites sur des économies
23:39sur la dépense publique.
23:40On arrête de prendre
23:42dans la poche des Français.
23:43Mais ça ne suffira pas
23:44le renvoquer.
23:45Et il y a deux autres arguments.
23:46D'abord, c'est une mesure
23:47si on supprime l'abattement
23:48qui touchera davantage
23:49les retraités plus aisés
23:50que les retraités plus modestes.
23:51Et deuxièmement,
23:52les retraités ont un niveau de vie
23:53en France supérieur
23:54à celui des actifs.
23:55Or, vous avez toujours défendu
23:56la valorisation du travail.
23:57Donc, c'est censé être cohérent ?
24:00Ça me met hors de moi, ça.
24:02Juste, d'abord,
24:03on nous explique
24:04« Ah bah oui, mais c'est pas grave,
24:05ça va toucher
24:06que les retraités aisés ».
24:07Ah bon ?
24:08Un retraité de 1544 euros
24:11avec ce dispositif
24:12va se retrouver imposable.
24:13Vous allez dire en France
24:14que quand on a 1544 euros,
24:16on est un privilégié
24:17en ayant travaillé toute sa vie
24:19et en ayant fait des cotisations ?
24:21J'ai eu ce débat,
24:22on m'a expliqué
24:22les retraités en France
24:23sont privilégiés.
24:24Pourquoi ils sont privilégiés ?
24:25Parce qu'ils sont propriétaires.
24:27Ah, très bien.
24:27Donc, maintenant, en France,
24:28quand on a travaillé toute sa vie,
24:30on a bossé,
24:31on a payé des impôts,
24:32on est propriétaire
24:33et en plus,
24:33il faudrait s'excuser
24:34et la solution du gouvernement français
24:36pour équilibrer les retraites,
24:37c'est d'aller en plus
24:38vous faire sauter
24:38votre abattement de 10%.
24:39Je suis contre,
24:41totalement contre,
24:42radicalement contre.
24:43Je suis contre
24:44les augmentations d'impôts
24:45sur la France qui travaille,
24:46je suis contre
24:47les augmentations d'impôts
24:48contre la France
24:48qui a travaillé toute sa vie.
24:50Et je vais aller jusqu'au bout
24:51de ce que je pense.
24:52Je ne voterai jamais un budget
24:54qui propose
24:55une augmentation d'impôts.
24:56Et si le gouvernement
24:57de François Bayrou
24:58persiste
24:59à vouloir augmenter les impôts
25:00sur les retraités
25:01et sur la France qui travaille,
25:03nous aurons un débat
25:04avec notre groupe
25:05de la droite républicaine
25:06pour se poser la question
25:07de la participation au gouvernement.
25:08C'est ça.
25:09Donc, si vous êtes président du parti,
25:10vous demanderez au ministre LR
25:12de quitter ce gouvernement
25:13s'il y a des augmentations d'impôts.
25:14Si le gouvernement persiste
25:16de François Bayrou
25:17à amener un gouvernement
25:18qui augmente les impôts,
25:19pour moi,
25:20il y aura un débat
25:20à l'intérieur de notre famille politique
25:22qui posera la question...
25:23Qui augmente les impôts ?
25:23C'est-à-dire, on parle précisément
25:25de si cette mesure
25:26sur l'abattement fiscal
25:28est prise par le gouvernement,
25:30s'il l'a fait sauter,
25:31vous demandez au ministre
25:32de quitter le gouvernement
25:33et vous ne votez pas le budget.
25:34Sur cette seule mesure.
25:36Enfin, ne jouons pas sur les mots.
25:37Cette seule mesure,
25:38vous savez combien est-ce qu'elle coûte ?
25:395 milliards d'euros
25:40qu'on va aller prendre
25:41dans la poche des retraités.
25:429 millions de retraités
25:44qui vont être pénalisés.
25:45500 000 retraités modestes
25:47qui deviendraient imposables.
25:48Ce n'est pas une seule mesure.
25:49Pour moi, dans la vie,
25:50il faut que les choses soient claires.
25:51Je déteste quand on joue avec les mots.
25:53Supprimer un abattement fiscal,
25:55ça veut dire augmenter les impôts.
25:57Et donc, c'est très simple.
25:58S'il y a des augmentations d'impôts,
26:00c'est non.
26:01Pour moi, ce n'est pas acceptable.
26:02Après, j'exprime ma position personnelle.
26:04Mais je le dis,
26:05je souhaiterais,
26:06je ferais en sorte
26:06qu'il y ait un débat des Républicains
26:08sur cette question
26:09parce qu'on n'est pas dans un gouvernement
26:10pour augmenter les impôts.
26:11Concrètement,
26:12ça veut dire que
26:14si cette mesure est retenue,
26:17vous demanderez
26:18à votre concurrent
26:19pour la présidence des Républicains,
26:21Bruno Rotaillot,
26:22de quitter le gouvernement.
26:23Vous savez que,
26:24si j'ose dire,
26:25le match des Républicains,
26:27c'est sur BFM.
26:27Bruno Rotaillot sera
26:28l'invité de Benjamin Duhamel
26:29ce soir.
26:30Vous lui demanderez
26:31à Bruno Rotaillot
26:31de quitter le gouvernement.
26:34Je vous ai dit d'abord,
26:35un, ce qui était moi,
26:35ma position personnelle.
26:36Oui, mais...
26:37Et deux,
26:38je travaille en équipe.
26:39Ça veut dire qu'on aura
26:40un débat à l'intérieur
26:41de notre famille politique.
26:42Je considère que c'est une question
26:43que je veux pouvoir débattre
26:44avec les députés de mon groupe
26:45et dont on puisse discuter.
26:46Mais pour vous,
26:46si cette mesure est retenue,
26:47est-ce que ça sera acceptable
26:48d'avoir encore des ministres ?
26:50Non, vous avez eu ma réponse.
26:52Elle est très claire.
26:53Pour moi,
26:53être au gouvernement
26:54pour cautionner un budget
26:55qui augmente les impôts,
26:57c'est inacceptable.
26:58J'ai géré ma région
26:59pendant huit ans.
27:00La région Verne-en-Alpes
27:01que vous connaissez très bien.
27:02J'ai baissé de 15%
27:03la dépense.
27:04Ça me permet aujourd'hui
27:05d'être la seule région de France
27:06qui n'a augmenté aucune taxe,
27:08aucun impôt
27:08et qui n'a pas augmenté
27:10d'un pour cent le poids de sa dette.
27:12Donc moi,
27:12j'ai une seule ligne.
27:13Aujourd'hui,
27:14en France,
27:14il y a un gaspillage
27:15hallucinant de l'argent public.
27:16Il faut lutter contre ce gaspillage.
27:18Et il y en a partout.
27:19On se demande
27:20où est-ce qu'on peut faire des économies.
27:21Oui, concrètement,
27:21parce que ces 40 milliards,
27:22vous,
27:22vous les trouvez,
27:23vous,
27:23pas d'augmentation d'impôt,
27:24on ne touche pas aux retraités,
27:25on les trouve,
27:25vous, les 40 milliards ?
27:26Mais vous savez très bien
27:27qu'on a fait des propositions.
27:28Il y a pour moi
27:28deux grosses sources d'économies.
27:31La première,
27:31c'est la lutte
27:31contre la bureaucratie administrative.
27:3380 milliards d'euros,
27:351000 agences
27:36et autorités administratives
27:37indépendantes en France.
27:38La ministre des Courses publics
27:39vient d'annoncer.
27:39Tous les gouvernements en part,
27:40ça ne s'est jamais fait.
27:41Oui,
27:41et vous savez que nous sommes les seuls,
27:43quand je suis arrivé
27:43à l'Assemblée nationale,
27:44à avoir fait cette liste
27:45qui n'avait jamais été faite.
27:47Si je peux vous donner
27:48le budget que ça représente,
27:49le nombre d'agences,
27:50c'est parce que
27:51dès que je suis arrivé en juillet
27:52avec les députés
27:57l'opérateur de l'État
27:57fusionné ou supprimé
27:58d'ici la fin de l'année,
27:59annonce ce matin
28:00la ministre des Comptes publics.
28:01C'est un premier pas.
28:02J'attends de voir
28:03parce que,
28:03comme vous l'avez dit,
28:04à ce stade,
28:05j'avais demandé à François Bayrou
28:06de l'enclencher dès le début
28:07et il ne l'avait pas fait.
28:08Mais nous,
28:09on aidera dans cette direction.
28:10Dernière,
28:11il y a des sources de gaspillage partout,
28:13y compris parfois
28:14sur des sujets
28:15qui peuvent apparaître symboliques.
28:18On a en France
28:19des associations
28:19qui sont payées
28:21par subvention publique
28:22dont la spécialité
28:23est de bloquer l'action de l'État.
28:24Par exemple ?
28:25Par exemple,
28:26les associations
28:26qui ont abouti
28:27à bloquer le chantier de la 69
28:28à côté de Castres.
28:30Un milliard d'euros de bloqués.
28:32C'est financé
28:32par les crédits
28:33du gouvernement en partie.
28:34Je demande qu'on arrête.
28:35Autre exemple,
28:37vous avez le ministère
28:38de l'Intérieur
28:38qui finance
28:39un milliard d'euros
28:40pour des associations
28:41pro-clandestines.
28:42À l'image de la CIMAD
28:43dont l'objectif affiché
28:45est de régulariser
28:46tous les étrangers en France,
28:48même les irréguliers,
28:49même ceux qui sont dangereux.
28:51Ils sont aujourd'hui,
28:51grâce aux crédits
28:52avec lesquels on les paye
28:53dans les centres de reconduite
28:54à la frontière
28:55où leur objectif
28:56est de faire obstacle
28:57à la reconduite
28:58des OQTF dangereux.
28:59Laurent Wauquiez,
29:00je vous interromps pour une...
29:01Vous demandez ?
29:01Ce que je demande,
29:02c'est que le ministère
29:03de l'Intérieur
29:04arrête dès maintenant
29:05de financer
29:06toutes ces associations
29:07pro-clandestines.
29:08Sur cette question,
29:09justement,
29:09ça tombe bien à quelqu'un
29:09qui souhaite vous interpeller.
29:10On donne la parole,
29:12justement,
29:12à ceux qui nous regardent
29:13et qui sont directement
29:14concernés par vos décisions.
29:15Regardez Rohoula,
29:16Sidikoula,
29:17les réfugiés afghans en France.
29:18Il travaille comme traducteur
29:19et interprète.
29:20À son arrivée,
29:21comme beaucoup d'autres réfugiés,
29:22il a été accompagné,
29:23justement,
29:23par ces associations
29:24dont vous parlez
29:25pour apprendre le français
29:26à avoir accès aux soins.
29:27Aujourd'hui,
29:27justement,
29:28il vous pose une question
29:29sur ce que vous proposez
29:30à arrêter le financement
29:31à ces associations.
29:32Écoutez-le.
29:33Bonjour,
29:34je m'appelle Rohoula,
29:35je suis réfugié en France.
29:36Je travaille comme traducteur
29:37et interprète.
29:39À mon arrivée en France,
29:41les associations
29:41d'aide aux migrants
29:42m'ont accompagné
29:43dans mon parcours migratoire,
29:45entre autres,
29:46l'apprentissage
29:47de la langue française,
29:48l'accès aux soins
29:49et hébergement.
29:50Ils m'ont orienté
29:51vers les services publics
29:52et académiques.
29:54C'est le cas
29:54des milliers de réfugiés
29:55en France.
29:57Ma question est la suivante.
29:58Monsieur Wauquiez,
30:00en arrêtant
30:00le financement
30:01des associations
30:01d'aide aux migrants,
30:03comment garantissez-vous
30:04les droits fondamentaux
30:06à l'hébergement
30:07d'urgence,
30:08la nourriture
30:09et l'accès
30:11à des soins
30:11de santé minimum ?
30:13Les personnes
30:14en grande vulnérabilité
30:15et les enfants
30:16seraient donc laissées
30:18à eux-mêmes
30:19sur le territoire.
30:20Merci beaucoup.
30:21Qu'est-ce que vous lui répondez ?
30:23D'abord,
30:24vous avez choisi
30:25un beau témoignage.
30:27C'est un bel exemple
30:28que vous avez choisi.
30:29C'est un exemple
30:30d'assimilation,
30:30visiblement.
30:31Moi,
30:32c'est ce que je défends,
30:32ça.
30:33Mais par contre,
30:34ce que je ne supporte plus,
30:36c'est que malheureusement,
30:37ces associations
30:37dont on parle,
30:38la CIMAD,
30:39par exemple,
30:40sont installées
30:41dans les centres
30:41de reconduite
30:42à la frontière.
30:42J'y suis allé moi-même.
30:43Je voulais voir.
30:45On parle de mini-prison
30:46où on ne met pas
30:47des gens comme celui
30:47qui a témoigné.
30:49On met des gens
30:49extrêmement dangereux
30:50qui ont été condamnés
30:51pour viol,
30:51tir à arme à feu,
30:52trafic de drogue.
30:54Et les associations
30:55qui sont payées
30:55par ces crédits
30:56du ministère de l'Intérieur
30:57sont à l'intérieur
30:58de ces locaux,
30:59reçoivent tous ces individus
31:00ultra dangereux
31:01et regardent avec eux
31:03comment est-ce qu'on peut
31:03mener une stratégie
31:04de guérilla juridique
31:05pour bloquer leur reconduite.
31:07Là-dessus,
31:07je suis désolé.
31:09Tous les exemples du monde
31:10ne me feront pas
31:10changer d'avis.
31:12On a donc un gouvernement
31:13qui paye des associations
31:14dont l'objectif affiché
31:16est de faire obstacle
31:16à la conduite du gouvernement.
31:18Ça n'a pas de sens.
31:19C'est totalement schizophrène.
31:20Donc, il faut qu'on arrête ça.
31:21C'est la première source
31:22d'économie.
31:23La deuxième source d'économie,
31:25c'est la question
31:25de la cistana dans notre pays.
31:28Moi, je suis attaché
31:28à notre système social.
31:30Je veux qu'on le préserve,
31:32des services publics
31:32qui marchent,
31:33mais un système social
31:34qui est fait pour les gens
31:35qui en ont vraiment besoin.
31:37Or, aujourd'hui,
31:37on a dérivé,
31:38je l'ai souvent dénoncé,
31:40de ce système
31:40vers la cistana
31:41et vers les abus.
31:43Ça coûte très cher
31:44dans notre pays.
31:45C'est 140 milliards d'euros
31:47d'aides sociales
31:47non contributives.
31:49Et on aboutit surtout
31:50à cette situation
31:51où dans notre pays,
31:52ceux qui travaillent
31:53ont trop souvent
31:54le sentiment
31:54de travailler
31:55pour payer des impôts
31:56pour que d'autres
31:57touchent les aides sociales.
31:58La différence n'est pas suffisante.
32:00Quand vous êtes
32:01avec un salaire
32:02de 3 000 euros brut,
32:04en réalité,
32:04il vous reste à peu près
32:052 200 euros pour vivre
32:06et dernière,
32:08si vous êtes au RSA
32:08avec 3 enfants en couple,
32:10vous allez toucher 2 300 euros.
32:11Ça, c'est votre proposition
32:12pour la France ?
32:12C'est quoi votre proposition
32:13pour la France ?
32:14Ma proposition pour la France,
32:15c'est qu'on corrige
32:16la cistana,
32:17on arrête la cistana,
32:18on revalorise le travail.
32:19Je considère
32:20qu'on peut économiser
32:21à peu près la moitié
32:22de notre budget
32:22aux alentours
32:23de 50 à 60 milliards d'euros.
32:26Et cet argent
32:26qu'on économise,
32:27je souhaite qu'on le rende
32:28à la France qui travaille
32:29en permettant
32:30d'augmenter
32:31le salaire net
32:32de tous les Français.
32:32ça peut passer
32:34par une baisse
32:34des cotisations sociales
32:35salariales ou patronales
32:36ou par une baisse
32:37de la CSG
32:38sur les revenus d'activité.
32:39Donc vous sous-entendez
32:40que les baisses de dépenses
32:41vont finalement financer
32:42des baisses d'impôts,
32:43ce qui fait
32:44qu'on ne réduira pas
32:44la dette française ?
32:46Non, ce que je suggère,
32:47c'est qu'en faisant ça,
32:48on réenclenche la machine
32:49à être compétitif
32:50et à recréer de la valeur
32:51dans notre pays.
32:52Vous savez,
32:52j'ai beaucoup regardé
32:53des pays autour de nous.
32:54L'Allemagne,
32:55la Suisse,
32:56les Pays-Bas,
32:57la Belgique.
32:58Ce sont des pays
32:58dans lesquels les salaires
32:59sont meilleurs que chez nous.
33:00Pourquoi ?
33:01Parce que les charges
33:02sont plus faibles.
33:03Du coup,
33:03au lieu d'avoir des gens
33:04qui arbitrent
33:05et qui décident
33:05de ne pas travailler,
33:06c'est beaucoup plus valorisant
33:07d'aller travailler.
33:09Moi, à ma frontière,
33:09de ma région,
33:10j'ai 100 000 personnes
33:11qui passent de l'autre côté
33:12pour aller travailler en Suisse.
33:14Parce que la réalité,
33:15on va se la dire,
33:16c'est que si vous avez envie
33:16d'aller travailler,
33:17il faut aller en Suisse.
33:18Si vous ne voulez rien faire,
33:19il faut plutôt rester en France.
33:21Ça, c'est ce que je ne veux pas.
33:22Parce que je pense
33:22que c'est en train
33:23de tuer notre pays.
33:24Donc, mon objectif,
33:25c'est qu'on limite
33:26les aides sociales,
33:27on limite l'assistanat
33:28et on renforce les salaires.
33:30On augmente de 10 %
33:31le salaire net.
33:32Ça, je pense que ça permet
33:33de redresser le pays
33:33et de le remettre
33:34dans une dynamique,
33:35et je sais que ça vous importe,
33:37de création de valeur,
33:38de création de richesse.
33:40Parce que nous,
33:40on pense que c'est avec
33:41de la dépense sociale
33:42et des aides sociales
33:43qu'on fait le pouvoir d'achat.
33:44Moi, je ne crois pas ça.
33:45Je pense que c'est en encourageant
33:46l'effort, le mérite
33:48et le travail
33:48qu'on permet aux Français
33:49d'avoir du pouvoir d'achat.
33:50Laurent Wauquiez,
33:51vous allez être en tant que patron
33:53de groupe parlementaire
33:54invité à rencontrer
33:55François Bayrou,
33:56notamment cette semaine,
33:57parce qu'il va engager
33:58une consultation
33:59sur la question
34:00de la proportionnelle
34:01avec les chefs de parti
34:02et les chefs de groupe.
34:03Qu'est-ce que vous allez lui dire,
34:05les Républicains ?
34:05Est-ce que vous êtes ouvert
34:06à l'introduction de la proportionnelle
34:08à l'Assemblée nationale ?
34:09Non, je suis contre la proportionnelle.
34:11Le général de Gaulle
34:12a sorti notre pays de l'impuissance
34:14en supprimant la proportionnelle.
34:16La proportionnelle aboutira
34:17à ce qu'on va institutionnaliser
34:19le chaos politique
34:20qu'on connaît en ce moment
34:21et qui deviendra la règle.
34:22La proportionnelle,
34:23c'est les régimes partisans,
34:25c'est les petits accords
34:26d'arrière-boutique,
34:27c'est les Français
34:27qui ne choisissent plus
34:28leur candidat.
34:29Je déteste ça.
34:30C'est totalement contraire
34:31à toute la vision gaulliste.
34:34Cette proposition de loi
34:35portée par François Bayrou,
34:37elle relève de la responsabilité
34:39du ministre de l'Intérieur.
34:41Bruno Rotaillot,
34:42par ailleurs,
34:43concurrent pour la présidence
34:44des Républicains.
34:45Là, ce n'est pas le sujet,
34:46si je peux me permettre,
34:47parce qu'on parle vraiment
34:47de la stabilité politique
34:48de notre pays.
34:49On est sur un sujet
34:50extrêmement grave.
34:51C'est le ministre de l'Intérieur
34:52qui est chargé
34:53de l'application
34:53des lois électorales.
34:55Ce que je demande donc,
34:57c'est que Bruno Rotaillot,
34:58dont c'est la compétence,
35:00s'oppose à cette volonté
35:01de François Bayrou
35:02et impose au Premier ministre
35:04l'abandon
35:04de cette proposition de loi.
35:06C'est pour moi fondamental.
35:08Et ce que je redoute,
35:10parce que je vois bien
35:10le piège,
35:12c'est que, évidemment,
35:13quand vous êtes ministre
35:14de l'Intérieur,
35:15vous êtes sous l'autorité
35:15de François Bayrou.
35:16Vous prenez ses ordres.
35:18Si demain,
35:19celui qui porte la parole
35:20des Républicains
35:20est le ministre de l'Intérieur
35:21et qu'on se retrouve
35:23dans cette réunion
35:23que vous évoquez,
35:25à l'arrivée,
35:25il va y avoir
35:26un conflit d'intérêts.
35:27C'est-à-dire que,
35:28est-ce que celui
35:28qui sera autour de la table
35:29aura sa casquette
35:30de ministre de l'Intérieur
35:31auquel le Premier ministre
35:33ordonne d'appliquer
35:34la mise en œuvre
35:35de la proportionnelle
35:35ou est-ce qu'on aura
35:37la possibilité
35:37d'avoir une parole libre
35:38indépendant ?
35:39Le précédent Premier ministre
35:40de droite,
35:40Michel Barnier,
35:41était ouvert à discuter
35:42de la proportionnelle.
35:43Alors,
35:43quelle est la cohérence
35:44de la droite sur ce sujet ?
35:45J'avais exactement
35:46le même discours
35:47sur Michel Barnier.
35:48J'avais la même préoccupation
35:49et c'est précisément
35:50pour ça,
35:50vous le comprenez,
35:51que je suis convaincu
35:52que nous avons besoin
35:53pour les Républicains
35:54d'une parole libre.
35:54Et s'il ne s'oppose pas
35:55à cette proposition de loi ?
35:56Parce que nous ne pouvons pas
35:58dépendre de la volonté
35:59de François Bayrou.
35:59S'il ne s'oppose pas
36:00à cette proposition de loi,
36:01Bruno Retailleau ?
36:02Je ne doute pas
36:03et c'est vraiment
36:03ce que je lui demande,
36:05c'est d'imposer au Premier ministre
36:06l'abandon de ce projet de loi.
36:08On est dans un domaine
36:09qui relève de son domaine
36:10de compétence,
36:10de sa responsabilité.
36:12Il ne faut pas
36:13se laisser faire.
36:13Ce serait catastrophique
36:14pour notre pays.
36:15On l'a oublié.
36:16Mais la France
36:17ou la Quatrième République
36:18étaient prisonnières
36:19d'un régime d'impuissance
36:20dans lequel il n'y avait
36:21plus jamais de majorité.
36:22Laurent Wauquiez,
36:23l'élection pour la présidence
36:24des Républicains
36:25qui aura lieu le 17 et 18 mai,
36:27on disait,
36:27deux candidats.
36:28Merci de le rappeler.
36:29En un tour,
36:29Laurent Wauquiez
36:30face à Bruno Rotaillot.
36:31Voilà,
36:31vous n'êtes pour l'instant
36:32pas favori.
36:33Si par hasard
36:34vous perdez cette élection,
36:35est-ce que vous abandonnez
36:36toute ambition présidentielle ?
36:39Vous savez,
36:39je me suis très clairement
36:40exprimé dessus.
36:41D'abord,
36:41je vais gagner cette élection.
36:43Et des sondages
36:44qui donnaient les issues
36:46des combats politiques
36:47à l'avance,
36:47dans notre famille politique,
36:48on en a beaucoup connu.
36:50Rappelez-vous,
36:50Chirac Balladur.
36:51Alors,
36:51dans l'hypothèse peu probable,
36:52vous perdez.
36:53Merci du complément.
36:55On a été très clair
36:56et Bruno comme moi,
36:57et on est très alignés là-dessus.
36:59Là,
37:00on ne choisit pas
37:00notre candidat à la présidentielle.
37:02On choisit
37:03qui aura le temps,
37:04qui aura l'énergie,
37:04qui aura la liberté
37:05de s'occuper
37:06de la parole
37:07de notre famille politique.
37:08Et vous l'avez compris,
37:09moi,
37:09ce pour quoi je plaide,
37:10c'est cette complémentarité.
37:12D'une part,
37:12l'action de nos ministres
37:13au gouvernement,
37:13il faut les aider
37:14à avoir des résultats
37:15dans ce contexte difficile.
37:16D'autre part,
37:17la préparation du projet de rupture
37:19qui est attendu par les Français.
37:21Ce qui signifie
37:21qu'on choisira notre candidat
37:22dans un an.
37:23Et j'ai été très clair dessus.
37:25Je veux un seul candidat
37:26de la droite.
37:27On choisira le meilleur.
37:29Et si ça n'est pas moi...
37:30Par une primaire
37:31fermée
37:31pour les adhérents LR,
37:32quel est le bon système
37:33pour choisir
37:34le candidat à la présidentielle ?
37:36Et si ça n'est pas moi
37:36pour vous répondre,
37:37je soutiendrai celui
37:38qui sera le mieux placé,
37:40que ce soit Bruno Retailleau
37:41ou quelqu'un d'autre.
37:41Quelle sera la bonne méthode
37:42pour choisir ce candidat ?
37:43Je vais vous répondre.
37:43Vous inquiétez pas.
37:44Vous n'excliez pas
37:45d'être candidat.
37:45Non, non, mais juste,
37:46dans ce processus,
37:47vous n'excliez pas
37:47d'y être candidat.
37:48À mon âge de questions.
37:49Même si vous n'êtes pas
37:50élu à la tête des Républicains,
37:51vous n'excliez pas,
37:52comme le demande Lucie,
37:53d'être candidat
37:53à ce processus de sélection
37:54pour la présidentielle.
37:55Bien sûr.
37:56Et on choisira le meilleur.
37:58Parce que je veux
37:59qu'il y ait un seul candidat
38:00de la droite
38:00et je veux qu'on gagne.
38:02Parce que je vois trop
38:03l'affaissement
38:03et la décadence actuelle
38:04de notre pays.
38:05Comment on le choisira ?
38:06Moi, je suis totalement
38:07contre la primaire.
38:09C'est une différence
38:09avec beaucoup de soutien
38:10de Bruno Retailleau.
38:11Je suis contre ce système
38:13qui aboutit
38:13à diviser la droite,
38:14qui aboutit
38:15à ce qu'on ne se prépare pas,
38:16qui aboutit
38:17est-ce que des gens de gauche
38:18sont venus choisir
38:19notre candidat ?
38:20Donc, ma réponse,
38:20elle est très claire.
38:21Ce seront les adhérents
38:22de notre famille politique
38:23qui choisiront
38:23et qui arbitreront.
38:24Par un vote.
38:25Donc, il y aura...
38:26Par un vote,
38:26mais un vote des adhérents.
38:28Et des adhérents seulement.
38:29Donc, il n'y aura
38:29par un vote des adhérents,
38:30le choix d'un candidat LR
38:32à l'élection présidentielle
38:33qui ira au bout.
38:34Quoi qu'il en soit,
38:35il y aura forcément
38:36un candidat LR à la présidentielle.
38:37J'entends par là
38:38si par exemple
38:38Edouard Philippe
38:39ou Gérald Darmanin
38:40sont mieux placés.
38:41Est-ce que vous les soutiendrez
38:42ou pas ?
38:42Moi, mon souhait,
38:44et c'est ma conviction,
38:45c'est qu'il faut un candidat
38:46de la droite
38:47qui porte un vrai projet
38:48d'alternance et de rupture.
38:50Quand je dis ça,
38:51ça veut dire
38:52pas un candidat
38:52qui soit en même temps
38:54de la gauche,
38:55du centre et de la droite.
38:56Edouard Philippe,
38:57il est en même temps
38:58de la gauche,
38:58du centre et de la droite ?
38:59C'est son projet.
39:00Et d'ailleurs,
39:00il le verbalise très clairement.
39:02Il dit que lui,
39:02son objectif,
39:03c'est d'aller de Anne Hidalgo
39:04jusqu'aux Républicains.
39:06Je ne suis pas très fan
39:07d'Anne Hidalgo.
39:08Mais donc,
39:09avec un Edouard Philippe,
39:09par exemple,
39:10qui serait,
39:10et c'est le cas aujourd'hui,
39:11loin en tête,
39:12devant dans les sondages,
39:13et un candidat LR
39:14qui serait à 7, 8, 9, 10 %,
39:17que sais-je,
39:18vous ne soutiendriez pas
39:19pour autant Edouard Philippe.
39:20Mais moi,
39:21ma bataille,
39:21c'est de faire en sorte
39:22qu'on ne soit pas
39:23à 7, 8, 9 ou 10 %.
39:24C'est pour ça
39:25que je ne veux pas
39:26que la droite
39:26soit associée
39:27aux compromissions actuelles
39:28quand le gouvernement
39:29nous emmène dans le mur.
39:30C'est pour ça que...
39:31Mais la dernière fois,
39:31la droite a fini à 4 %,
39:33donc on peut légitimement
39:34se poser la question.
39:35C'est pour ça
39:35qu'on reconstruit.
39:37Vous savez,
39:37dans ma région,
39:38j'ai été réélu deux fois.
39:40Un tiers de tous les députés
39:41de la droite républicaine
39:42viennent de ma région
39:43Verne-Rhône-Alpes.
39:44Pourquoi ?
39:44Parce que nos convictions
39:45étaient claires,
39:46parce que les résultats
39:46étaient là.
39:47Je suis convaincu
39:48que si la droite
39:49porte un discours clair,
39:51qu'elle a des résultats,
39:52que son projet
39:53est un projet de rupture,
39:54les Français
39:55nous feront confiance.
39:56C'est ça, moi,
39:56ce qui me motive.
39:57Et c'est ça
39:57ce que je veux
39:58qu'on porte ensemble.
39:58Laurent Wauquiez,
39:59on voit qu'effectivement
40:00dans cette concurrence
40:01avec Bruno Retailleau
40:02pour la tête des Républicains,
40:03vous avez des lignes
40:04et des ambitions différentes.
40:07On voit votre stratégie
40:08également qui est
40:08un petit peu différente.
40:09Il est notre invité
40:10ce soir également.
40:11Qu'est-ce que vous lui diriez
40:11à Bruno Retailleau
40:12si vous avez un message
40:12à lui adresser ?
40:14Faisons un duo,
40:15ne faisons pas un duel.
40:17Tu as besoin de t'impliquer
40:18totalement dans ce poste
40:19de ministre de l'Intérieur
40:20et on voit
40:20comme la tâche est difficile.
40:22On ne peut pas tout faire
40:23et de l'autre côté
40:24pour notre parti,
40:25travaillons ensemble
40:26de façon complémentaire.
40:27C'est ça ce que je veux faire
40:28avec une parole libre
40:29pour les Républicains
40:29qui ne dépendent pas
40:31de la volonté
40:31de François Bayrou
40:32et mon objectif
40:33c'est qu'on réussisse
40:34ensemble, en équipe.
40:36La droite doit être rassemblée.
40:37C'est essentiel.
40:37Pour terminer,
40:38une petite image
40:38qui va s'afficher derrière moi.
40:40Vous êtes,
40:40on le disait,
40:40de la région Ronalp-Auvergne.
40:41Auvergne-Ronalp.
40:42Auvergne-Ronalp.
40:43Pour la mairie de Lyon.
40:44Monsieur le Lyonnais.
40:45Voilà, l'ancien président
40:46de l'Olympique lyonnais
40:47semble avoir des ambitions
40:48pour la mairie de Lyon.
40:49Est-ce que s'il se présente,
40:51vous soutiendrez
40:51Jean-Michel Aulas
40:52à la mairie de Lyon ?
40:55Plutôt Aulas
40:55ou plutôt Doucet ?
40:57Alors très clairement,
40:58pas Doucet.
40:58Il n'y a aucune ambiguïté
40:59de ma part en la matière.
41:01Je vois tous les ravages
41:02qu'a fait Grégory Doucet
41:03qui est une écologie
41:04d'extrême gauche
41:05avec malheureusement
41:06une ville de Lyon
41:06où il n'y a aucun travail
41:07sur la sécurité.
41:08Vous soutiendriez
41:09la candidature Jean-Michel Aulas ?
41:10À ce stade,
41:11il ne s'est pas décidé.
41:11C'est un ami.
41:12C'est quelqu'un
41:12que j'estime beaucoup.
41:13On a aussi des gros talents
41:15parmi nos équipes
41:17à nous,
41:17notamment le maire
41:18du 2e arrondissement.
41:19Et donc l'objectif là aussi,
41:20toujours la même logique,
41:21travail en équipe.
41:22Merci beaucoup Laurent Wauquiez
41:23d'avoir été notre invité.

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