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00:00Est-ce que vous estimez malgré tout que ce racisme anti-musulman est sous-estimé en France ?
00:04Non, je pense que la gauche cherche en réalité à instrumentaliser ces drames, ces faits divers pour faire de la politique.
00:16J'ai vu les larmes de M. Mélenchon, j'ai vu l'indignation d'une grande partie de la gauche,
00:20et on a le sentiment que ces gens-là découvrent le sujet de la violence, le sujet de l'insécurité,
00:24lorsque cette violence est dirigée contre ce qu'ils considèrent être comme une potentielle clientèle électorale.
00:31Et c'est ce que je trouve profondément immoral là-dedans.
00:34Est-ce que mentalisation, dites-vous, de ce drame ?
00:36J'ai le sentiment que la gauche, elle est l'arme à géométrie variable.
00:40Et cette gauche qui est extrêmement ferme, extrêmement dure pour condamner ce qui s'est passé ce week-end,
00:44je l'ai été, je le suis, et je le suis sans la moindre ambiguïté,
00:47est bien plus silencieuse lorsqu'il s'agit de condamner des actes qui ont pu viser Philippine,
00:54qui ont pu viser Thomas, Crépole, qui ont pu viser Lola,
00:58lorsqu'il s'est agi par exemple de condamner le 7 octobre.
01:00Et je n'aime pas cette indignation à géométrie variable,
01:04et cette condamnation de la violence à géométrie variable.