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Transcription
00:00Mais tout d'abord, après le meurtre du fidèle musulman dans la mosquée de la Grande Comble,
00:04le suspect, un français d'origine bosnienne, a nié le motif raciste de son geste.
00:08C'est néanmoins une information judiciaire pour meurtre avec préméditation en raison de la religion qui a été ouverte.
00:13Le ministre de l'Intérieur, Jordan Bardella, a condamné vivement l'acte musulman sans reprendre le terme d'islamophobie.
00:20Et vous ?
00:21D'abord, ce qui s'est passé ce week-end dans le Gard, dans cette ville de 5000 habitants, est un drame absolu.
00:27C'est une horreur et je veux, avant toute chose et avant de rentrer dans le fond du sujet,
00:33avoir une pensée évidemment pour la famille de cet homme de 24 ans.
00:37Je crois que c'est le révélateur d'une France qui est aujourd'hui livrée à l'insécurité, à la violence, à l'ensauvagement.
00:45Et en définitive, les Français ont le sentiment que plus aucun territoire n'est à l'abri de cette ultra-violence
00:52et de ce déchaînement de violences qui pèsent aujourd'hui sur notre pays.
00:57Y compris un lieu de culte, y compris une mosquée.
00:59Y compris un lieu de culte, trois homicides par jour dans notre pays.
01:03C'est une augmentation de plus de 28% depuis dix ans.
01:06Mille agressions chaque jour dans notre pays.
01:09Et à partir du moment où l'État est faible, les barbares sont forts.
01:12Donc, cette situation, elle appelle à une réponse extrêmement ferme de la part de l'État.
01:17Elle appelle à une réponse très ferme de la part de l'autorité judiciaire.
01:21S'agissant du qualificatif, il y a une enquête qui est en cours.
01:27La visée religieuse, en tout cas, a été retenue dans les considérations judiciaires, par l'autorité judiciaire.
01:34Maintenant, moi, je ne reprends pas le terme d'islamophobie.
01:37Oui, parce que je crois que c'est un terme qui est utilisé en réalité par les islamistes dans notre société,
01:43et notamment par les frères musulmans, pour jeter des fatwas contre tous ceux qui émettent des critiques politiques,
01:49des critiques de fond, à l'égard de l'idéologie islamiste qui se diffuse dans notre société.
01:54Maintenant, ces actes anti-musulmans, ils existent, ils ont été recensés.
01:57Il y en a eu 154, me semble-t-il, en 2024.
02:01Il y a eu 700 actes qui ont visé des personnes ou des lieux de culte à raison de leur confession chrétienne.
02:06Et près de 1500 actes antisémites en 2024.
02:09Donc, le ministère de l'Intérieur recense cette violence.
02:12J'entends, mais est-ce que vous estimez malgré tout que ce racisme anti-musulman est sous-estimé en France ?
02:17Non, je pense que la gauche cherche en réalité à instrumentaliser ces drames, ces faits divers pour faire de la politique.
02:28J'ai vu les larmes de M. Mélenchon, j'ai vu l'indignation d'une grande partie de la gauche.
02:33Et on a le sentiment que ces gens-là découvrent le sujet de la violence, le sujet de l'insécurité,
02:37lorsque cette violence est dirigée contre ce qu'ils considèrent être comme une potentielle clientèle électorale.
02:44Et c'est ce que je trouve profondément immoral là-dedans.
02:47Est-ce que mentalisation, dites-vous, de ce drame ?
02:49J'ai le sentiment que la gauche, elle est l'arme à géométrie variée.

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