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Sabrina Medjebeur revient sur le drame de Nantes : «Le caractère inédit de cette tragédie (...) c'est que la mère était consciente des symptômes dépressifs de son enfant».

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Transcription
00:00On tente de poser un cataplasme sur une jambe de bois, en réalité le problème est bien plus profond
00:07et je crois que ces solutions de portique et de surveillance accrue posent déjà un problème aux forces de l'ordre.
00:15C'est Jean-Christophe Couvy qui parlait de l'importance de la fluidité de la circulation pour empêcher toute forme d'agression ultérieure.
00:22Ça c'est la première des choses. La seconde des choses c'est qu'évidemment c'est une histoire sans fin.
00:28La réalité c'est le malaise existentiel des jeunes qui est le soubassement du passage à l'acte violent.
00:35Nous avons 900 médecins pour 12 millions d'élèves donc peut-être que la priorité serait justement d'accroître
00:42ou de créer en tout cas un système de prévention plus performant dans les collèges et les lycées
00:47afin de prendre en charge les élèves qui sont signalés comme étant ou présentant des symptômes dépressifs
00:55qui pourraient conduire au passage à l'acte criminel.
00:58Quant au reste, il n'y a pas de solution.
01:03Vous voyez, le caractère inédit de cette tragédie, c'est que nous avons l'habitude de commenter les parents démissionnaires, abandonnistes.
01:12Or là, la mère était consciente des symptômes dépressifs de son enfant.
01:18Il est allé six fois rencontrer un médecin.
01:21Tout a été outillé pour aider ce tueur et malheureusement, ça ne l'a pas empêché de commettre l'atrocité, l'abomination commise.

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