Les Vraies Voix - Émission du 24 avril - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Rebecca Haiun psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée enfance et adolescence, et Loïk Le Floch Prigent, industriel, dirigeant d’entreprises.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LES_VRAIES_VOIX-2025-04-24##

Transcript

00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Christine Bouillaud.

00:00:06Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, bonsoir Philippe David.

00:00:08Bonsoir Christine Bouillaud.

00:00:09C'est notre dernière de la semaine.

00:00:11Mais alors, ça a été à une vitesse, Vouchet Toulousaine s'est allé à la vitesse du Concorde lorsqu'il volait.

00:00:18Ou le Capitole.

00:00:19Oui, le Capitole. Alors là par contre, la ligne Polt, ça roule moins bien.

00:00:22Ça roule beaucoup moins bien. En tout cas, je suis ravie ce soir.

00:00:24On salue les Toulousains d'ailleurs.

00:00:25On salue nos amis Toulousains. Ce soir, pour les Vraies Voix, avec cette émission au sommaire, tout à l'heure,

00:00:31on va évidemment revenir sur l'affaire de Nantes pendant cette émission.

00:00:36Vous l'avez entendu dans l'info de Sud Radio.

00:00:37Mais notre grand débat ce soir à partir de 17h30, on va revenir sur le phénomène TikTok.

00:00:43Puisqu'en Australie, c'était il y a quelques semaines, les mineurs de moins de 16 ans n'ont plus accès à des plateformes comme TikTok.

00:00:48C'est une décision du Premier ministre australien qui ne veut plus voir les jeunes passer leur temps sur des applications

00:00:53qui, selon lui, fragilisent la pression sociale, l'anxiété, les escrocs et les prédateurs en ligne.

00:00:58Et il y a une commission d'enquête parlementaire actuellement qui est menée à l'Assemblée nationale

00:01:01avec un appel d'ailleurs aux Français sur cette commission pour leur demander s'ils craignent,

00:01:06comment ils fonctionnent avec TikTok, parce que véritablement, c'est une mesure

00:01:10et c'est un phénomène de société dont on va parler.

00:01:12Alors parlons vrai, est-ce que l'application d'une telle mesure en France serait applicable ?

00:01:16Et à la question, faut-il interdire TikTok aux moins de 16 ans, vous dites oui à 82%.

00:01:21Vous voulez réagir, Aude, et aucun appel n'est interdit.

00:01:24Vous attend au 0826 300 300.

00:01:27Et notre invitée tout à l'heure pour en parler, Rebecca Ayoun, psychologue clinicienne,

00:01:31psychothérapeute spécialiste de l'enfance et de l'adolescence.

00:01:34Elle va venir avec nous tout à l'heure pour en parler évidemment sur le phénomène TikTok

00:01:39et l'incidence des réseaux sociaux sur les jeunes de moins de 16 ans.

00:01:42Et puis le coup de projecteur, tout à l'heure à 18h40, dans la deuxième heure.

00:01:45Ce coup de massue pour les salariés d'ArcelorMittal, l'entreprise de sidérurgie,

00:01:49entend donc supprimer plus de 600 postes sur ces 7 sites du nord de la France,

00:01:53particulièrement touchés le site de Dunkerque.

00:01:56Certains seront délocalisés en Inde ou en Pologne.

00:01:59Alors parlons vrai, est-ce que si Arcelor, avant qu'il s'appelle ArcelorMittal,

00:02:03était resté dans des mains françaises, on aurait pu sauver ses emplois ?

00:02:07Et à la question ArcelorMittal, la réindustrialisation est-elle un leurre ?

00:02:12Vous dites oui avec un score brejnevien de 97%, vous voulez réagir ?

00:02:16Le 0826 300 300.

00:02:18Notre invité sur cette question, ce sera une vraie voix d'ailleurs,

00:02:21c'est Loïc Lefloc Prigent, on lui passera un coup de fil.

00:02:23Il est industriel évidemment, dirigeant d'entreprise.

00:02:26Loïc Lefloc Prigent tout à l'heure à partir de 18h40.

00:02:29Vous nous appelez ?

00:02:30Les vraies voix Sud Radio.

00:02:32Je voulais juste dire le 0826 300 300.

00:02:34Oui, on peut le répéter.

00:02:35Et c'est Tristan qui vous attend et qui est au bout du téléphone avec Aude

00:02:40et qui vous attend au 0826 300 300.

00:02:44Notre vraie voix, nos vraies voix, ce soir que je salue.

00:02:47Philippe Bilger, bonsoir Philippe.

00:02:49Bonsoir.

00:02:50Mais oui, président de l'Institut de la Parole,

00:02:53auteur de Me Too Much aux éditions Liopal.

00:02:55Vous êtes sur TikTok je crois, non ?

00:02:56Oui, alors justement, j'expliquerai comment j'y suis.

00:03:02Et donc j'ignore tous les méfaits par ailleurs.

00:03:04Vous êtes Tok Tok aussi également, il paraît.

00:03:07Attention, si vous attaquez comme ça, Philippe.

00:03:09Arrêtez, sinon je parle de vos avant-bras poilus.

00:03:13Allez avec nous aussi ce soir, Sébastien Ménard.

00:03:16Bonsoir Sébastien.

00:03:17Bonsoir.

00:03:17Entrepreneur dans la foodtech.

00:03:18Patron de Presse Libre.

00:03:21Et Bérangère Dubu, chef d'entreprise

00:03:23et dirigeante de l'UIC,

00:03:26syndicat des courtiers en crédit.

00:03:27Vous allez bien tous les deux ?

00:03:29On va très bien.

00:03:30Enfin, pardon, je vais très bien.

00:03:31Et j'espère que vous aussi.

00:03:32Et vous Sébastien, ça va ?

00:03:33Je vais beaucoup mieux quand je suis avec vous.

00:03:35Oh, c'est beau ça.

00:03:36Non mais là, il flatte pour le qui c'est qui qu'il a dit.

00:03:39Oui, il est seul en général.

00:03:41Là, il achète ce public, il achète le jury.

00:03:43C'est pas possible.

00:03:44Moi, je ne me bats plus contre lui.

00:03:45J'ai embêté Philippe David tout à l'heure

00:03:47en pleine préparation du C'est qui qu'il a dit

00:03:49et il ne m'a rien lâché.

00:03:52Surtout que c'est moi qui vais donner les questions dans le désordre.

00:03:54On mettait le montant pour avoir les réponses.

00:03:56D'accord, c'est très bien.

00:03:57Allez, on a du côté de Courbevoie,

00:04:00notre auditrice aujourd'hui, c'est Sophie.

00:04:03Bonsoir Sophie.

00:04:04Bonsoir Sophie.

00:04:04Bonsoir à toute l'équipe.

00:04:06Comment ça va Sophie ?

00:04:07Ça va super bien.

00:04:08C'est vrai ?

00:04:09Qu'est-ce que vous faites à Courbevoie ?

00:04:11Là tout de suite ?

00:04:12Je vais rentrer chez moi.

00:04:13Mais dans la vraie vie, comme on dit.

00:04:15Je suis commerciale.

00:04:16Très bien.

00:04:17Magnifique.

00:04:17Très bien.

00:04:18Vous êtes notre auditrice ce soir

00:04:19et vous aviez un coup de gueule à passer.

00:04:21Oui, je suis écoeurée de la manière dont les politiques

00:04:26utilisent l'argent public n'importe comment,

00:04:32sans avoir jamais de compte à rendre à personne,

00:04:35qui peuvent dégrader les comptes de la nation

00:04:36et s'en aller comme une fleur.

00:04:39Et après, on demande à la classe moyenne

00:04:41d'éponger toutes leurs bêtises.

00:04:44Si vous et moi on faisait ça dans la vie quotidienne,

00:04:46il y a belle durée de qu'on aurait les huissiers à notre porte.

00:04:49Mais eux, l'argent public.

00:04:50Il n'y a pas de limite.

00:04:54La Cour de compte n'a qu'un avis consultatif.

00:04:57On n'a qu'à regarder et payer à la fin leurs bêtises.

00:05:00Ça ne s'appelle pas forcément de la gestion de mon père de famille.

00:05:03Je trouve que Sophie est un peu rude,

00:05:06mais je crois qu'elle exprime un point de vue

00:05:08très largement majoritaire.

00:05:10Oui, c'est souvent ce qui ressort

00:05:12quand tu arrives en plus au moment de la déclaration d'impôt.

00:05:14Et c'est ce qu'on ressent.

00:05:17Vous êtes d'accord ?

00:05:17Je pense que Sophie résume très bien.

00:05:20Vous savez, c'est gratuit parce que c'est Nicolas Kippé.

00:05:22Je ne sais pas si vous connaissez ce nouveau personnage fictif

00:05:24qui est Nicolas Kippé sur Twitter.

00:05:26Je vous invite à le suivre.

00:05:28Nicolas, en fait, c'est celui qui finance tout ça.

00:05:30C'est-à-dire que c'est celui qui, par ses impôts,

00:05:32va financer l'ADEME qui dit qu'on doit garder son slip une semaine.

00:05:35C'est celui qui va financer le chèque gratuité,

00:05:38l'argent magique, le chèque lire, le chèque centre aéré,

00:05:42le chanc de vacances.

00:05:42C'est Nicolas.

00:05:44Nicolas qui paye.

00:05:44Et là, Nicolas, il est un peu tendu.

00:05:46Parce que c'est la période de déclaration d'impôt, voilà.

00:05:48Et moi, je suis en train de faire mon bilan.

00:05:50Je suis chef d'entreprise, ça fait 20 ans.

00:05:52Et si moi, je présentais à mon comptable, chaque année,

00:05:54un bilan en déficit.

00:05:56Mais qu'en plus, il était en déficit

00:05:57parce que je veux au resto ou que je prends l'avion.

00:06:00Vous savez tous que je serai au tribunal avec des menottes, en fait.

00:06:03Donc, on va quand même avoir un problème juridique.

00:06:05C'est comment, aujourd'hui, on peut avoir des politiques

00:06:07qui ne sont jamais responsables

00:06:09alors que n'importe quel petit micro-entrepreneur, lui, il est.

00:06:11Donc, merci, Sophie, de lancer ça.

00:06:13Et je vous invite à suivre Nicolas Kippé.

00:06:15Aujourd'hui, il n'y a quand même un mouvement de fond

00:06:16de gens qui en ont ras-le-bol.

00:06:18Après Nicolas Kippé, Sébastien qui parle.

00:06:21Excellent, excellent.

00:06:23Non, mais c'est bien amené parce que c'est très vrai.

00:06:26On se pose rarement les mêmes questions

00:06:29que nous autres entrepreneurs, nous nous posons chaque jour,

00:06:33chaque fin de semaine, chaque fin de mois.

00:06:35C'est-à-dire qu'on a, évidemment, un mur de charge à affronter,

00:06:40un certain nombre d'obligations réglementaires.

00:06:42En tout cas, dans mon métier, il y en a beaucoup.

00:06:44Et puis, à la fin de la fin,

00:06:46il faut faire en sorte que l'équation financière,

00:06:49que l'hypothèse de travail qui nous pousse

00:06:51à nous lever chaque matin soit rentable.

00:06:53Voilà, et pas nécessairement pour s'en foutre plein les poches.

00:06:56D'abord, pour honorer les engagements qu'on a

00:06:58vis-à-vis de nos salariés, de nos clients, etc.

00:07:01Et c'est vrai qu'on a parfois le sentiment,

00:07:03parfois le sentiment, que celles et ceux

00:07:05qui administrent notre pays.

00:07:08Je ne veux pas parler de notre collectivité

00:07:10parce qu'on n'a pas le droit de voter des budgets

00:07:11en déficit dans les collectivités.

00:07:13Mais ceux, en tout cas, qui administrent au plus haut sommet de l'État

00:07:15un certain nombre de grands pans de l'économie,

00:07:18devraient de temps en temps redescendre dans nos entreprises.

00:07:20Peut-être que nous pourrions les accueillir en stage.

00:07:22Mais il y avait quelqu'un, je me souviens,

00:07:23qui avait proposé de venir une semaine en stage

00:07:25dans les entreprises avant de prendre un ministère

00:07:27qui touche au compte.

00:07:28Oui, ça serait pas mal.

00:07:30La mode serait, paraît-il,

00:07:32on voudrait à la tête de l'État

00:07:34un chef d'entreprise.

00:07:35On a vu ce que ça donne.

00:07:37Non, mais c'est même pas ça.

00:07:38Moi, je dis juste que 17% des chefs d'entreprise

00:07:40qui liquident pensent au suicide.

00:07:42Moi, en 2019,

00:07:43j'ai pleuré tous les matins

00:07:45avant d'arriver au bureau dans le parking

00:07:46parce que c'était très dur,

00:07:47qu'on a une crise très dure, les courtiers,

00:07:48parce que je ne savais pas payer les salaires.

00:07:50Je crois qu'il n'y a aucun homme politique

00:07:51aujourd'hui qui est en déficit,

00:07:53qui pleure tous les matins dans sa voiture,

00:07:54dans son parking.

00:07:55Je pense qu'il n'y a aucun homme politique

00:07:56qui pense à se suicider

00:07:57quand son budget n'est pas à l'équilibre.

00:08:00Ça, c'est la différence.

00:08:00Heureusement, ça fait 51 ans

00:08:02qu'on n'a pas un budget en équilibre.

00:08:03Sinon, là, il y aurait des vagues de suicides.

00:08:06Et ne mettons pas les hommes et les femmes politiques

00:08:08tous dans le même panier.

00:08:09Et ne sanctifions pas les chefs d'entreprise de grâce.

00:08:12C'est vrai.

00:08:14Surtout qu'on va parler tout à l'heure

00:08:15d'argent public qui a servi un grand groupe.

00:08:18Donc, on va voir ça.

00:08:19Allez, c'est déjà parti sur...

00:08:20Merci, Sophie.

00:08:21On est parti sur des charbons ardents.

00:08:23Merci, Sophie.

00:08:23Et vous restez avec nous.

00:08:24Vous êtes notre auditrice du jour.

00:08:26Et on vous retrouve tout à l'heure

00:08:27pour le « C'est qui qui l'a dit ? »

00:08:29Et c'est vous qui allez lancer le jingle.

00:08:30Donc, faites comme moi.

00:08:31Vous vous entraînez toute l'après-midi

00:08:32pour arriver à le dire correctement.

00:08:34Allez, dans un instant,

00:08:36on va retrouver Félix Mathieu

00:08:37avec les trois mots de l'actu

00:08:38et aussi le réquisitoire de M. le procureur.

00:08:41A tout de suite.

00:08:42Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.

00:08:46Philippe David, Christine Bouillaud.

00:08:47Et en compagnie de nos Vraies Voix,

00:08:49ce soir, Philippe Bilger,

00:08:51le président de l'Institut de la Parole

00:08:53est auteur aux éditions Heliopold

00:08:55de ce livre « Me Too Much ».

00:08:57Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech,

00:08:59patron de Presse Libre.

00:09:01Bérangère Dubu,

00:09:01chef d'entreprise dirigeante

00:09:03de l'UIC,

00:09:04syndicat des courtiers.

00:09:06En crédit,

00:09:07nos Vraies Voix, ce soir,

00:09:08et dans un instant,

00:09:09on va retrouver

00:09:09les trois mots de l'actu

00:09:11de Félix Mathieu

00:09:11qui sont ce soir...

00:09:12qui sont couteau, bombardement

00:09:14et retrait.

00:09:15On va parler évidemment

00:09:16de cette lycéenne

00:09:17tuée à Nantes.

00:09:17Trois élèves blessés,

00:09:18un élève en a poignardé d'autres.

00:09:20On va parler aussi

00:09:21de cette frappe russe

00:09:21sur la capitale ukrainienne

00:09:23qui a fait, selon le dernier bilan,

00:09:24au moins 12 morts

00:09:25et 90 blessés.

00:09:26Et puis d'Emmanuel Macron

00:09:27qui refuse de retirer

00:09:29sa légion d'honneur

00:09:30à Nicolas Sarkozy,

00:09:31il vient de le dire à Madagascar.

00:09:32C'est presque léger

00:09:33comme information

00:09:33par rapport à tout le reste.

00:09:34Allez, tout de suite,

00:09:35c'est le réquisitoire du procureur.

00:09:37Les Vraies Voix Sud Radio,

00:09:39le réquisitoire du procureur,

00:09:42Philippe Bilger.

00:09:43Et c'est sur Donald Trump

00:09:44que voulait requérir

00:09:45monsieur le procureur

00:09:46qui fait quelque part

00:09:47un accord de paix avec Poutine

00:09:48dans le dos de Zelensky.

00:09:50Oui, alors,

00:09:51tout de même,

00:09:52Donald Trump

00:09:53commence un petit peu

00:09:54à faire plus que m'inquiéter.

00:09:57Voilà un homme

00:09:58qui dit qu'il est parvenu

00:09:59à un accord

00:10:00avec le président,

00:10:01avec le dictateur Poutine

00:10:04sur la Crimée.

00:10:06Et bien sûr,

00:10:07Poutine approuve

00:10:08la position américaine.

00:10:10Zelensky,

00:10:11à juste titre,

00:10:13proteste contre

00:10:14ce qui vient d'être dit

00:10:15et paraît-il acquis.

00:10:17Et pendant ce temps-là,

00:10:19le dictateur Poutine

00:10:20continue à tuer

00:10:23tranquillement en Ukraine.

00:10:25Alors, je me dis

00:10:26qu'il y a une erreur

00:10:27quelque part.

00:10:28Évidemment,

00:10:29l'erreur,

00:10:30elle est dans la stratégie

00:10:31absolument incompréhensible

00:10:34d'un Donald Trump

00:10:36qui est de plus en plus

00:10:37contesté

00:10:38au sein des États-Unis

00:10:39et qui est en train

00:10:40de ruiner

00:10:41toute une diplomatie

00:10:43qui avait fait ses preuves.

00:10:45C'est une honte

00:10:46sur le plan moral,

00:10:47je dirais,

00:10:48et sur le plan diplomatique.

00:10:50Sébastien Minard.

00:10:51On est malheureusement

00:10:52parfaitement

00:10:53dans le déroulement

00:10:55je dirais

00:10:56du plan Poutine.

00:10:58Voilà,

00:10:58Poutine,

00:10:58il n'est pas intervenu,

00:10:59il n'a pas annexé

00:11:00la Crimée

00:11:01sans avoir prévenu.

00:11:03Je dirais,

00:11:04à la fois les Ukrainiens

00:11:05et à la fois,

00:11:07je dirais,

00:11:07la communauté internationale,

00:11:08il l'a fait.

00:11:09Ça a évidemment débordé.

00:11:10C'est-à-dire que partout

00:11:11où les communautés

00:11:12russophones

00:11:13étaient majoritaires

00:11:15et étaient,

00:11:16selon ses dires,

00:11:16alors c'est vrai

00:11:17ou partiellement vrai,

00:11:18mais ce n'est pas

00:11:19complètement vrai,

00:11:19menacé par,

00:11:21je dirais,

00:11:22le pouvoir central ukrainien.

00:11:24Aujourd'hui,

00:11:24ce que cherche à faire Poutine,

00:11:25c'est évidemment

00:11:26arrêter la guerre.

00:11:27Il n'a aucun intérêt

00:11:28à poursuivre cette guerre

00:11:29parce que c'est quand même

00:11:30un demi-million de morts

00:11:31de chaque côté.

00:11:33Rappelons-le.

00:11:34Contrairement à ce que nous raconte

00:11:35la propagande russe,

00:11:36c'est-à-dire

00:11:37quand les autorités russes

00:11:39rapatrient un soldat russe,

00:11:41les Ukrainiens

00:11:42en voient rapatrier 20.

00:11:44Enfin voilà,

00:11:44mais tout ça est complètement

00:11:46faux et fantasque.

00:11:46La réalité,

00:11:47c'est que Poutine

00:11:47doit arrêter cette guerre.

00:11:48Mais il doit arrêter cette guerre

00:11:50en gagnant cette guerre.

00:11:51Et pour gagner cette guerre,

00:11:52il a juste besoin

00:11:52de faire enteriner

00:11:53quelque part

00:11:54ce pourquoi

00:11:55il a engagé cette guerre,

00:11:56c'est-à-dire

00:11:56le Donbass,

00:11:57la Crimée

00:11:57qui deviennent russes.

00:11:59Père Angère Dubu ?

00:12:00Je regrette juste

00:12:01que la France

00:12:03et l'Europe

00:12:03n'aient pas une voie

00:12:05plus importante

00:12:05puisque finalement,

00:12:06regardez,

00:12:06on dit que c'est bien Trump

00:12:07qui fait la pluie et le beau temps.

00:12:09Il est dommage

00:12:10qu'on n'ait plus la force

00:12:11de se faire entendre

00:12:12mais quand un pays

00:12:13et c'est le nôtre

00:12:13est en faillite,

00:12:14forcément,

00:12:14il ne pèse plus très lourd

00:12:15sur la scène internationale.

00:12:17Donc on doit s'en remettre

00:12:18à de nouveaux pouvoirs

00:12:19qui sont finalement

00:12:20plus audibles que nous.

00:12:21Grâce au président Macron,

00:12:23il faut lui reconnaître

00:12:24ce mérite.

00:12:25L'Europe parle.

00:12:26Il est le seul

00:12:28qui a dénoncé

00:12:28les mensonges de Poutine

00:12:30pendant qu'il continue

00:12:32à bombarder

00:12:33et à tuer.

00:12:34Il faut,

00:12:35sur ce plan,

00:12:35je mets ça

00:12:36n'infirme pas

00:12:37votre nom,

00:12:38votre point de vue.

00:12:39Il est irréprochable.

00:12:40Et là,

00:12:42je ne suis pas

00:12:42de votre avis,

00:12:43Sébastien.

00:12:44Veut-il Poutine,

00:12:45veut-il terminer la guerre ?

00:12:48On peut en douter.

00:12:48Mais il veut simplement,

00:12:49là pour le coup,

00:12:50moi je m'inscris en faux

00:12:51par rapport,

00:12:51et une foi n'est pas coutume

00:12:52par rapport à ce qu'a dit

00:12:53le président Macron,

00:12:54je ne suis pas d'accord

00:12:54avec lui.

00:12:56Poutine,

00:12:57je ne suis pas pro-Poutine

00:12:58mais il ne défend personne.

00:12:59Poutine veut aujourd'hui

00:13:00la paix

00:13:00mais il veut une paix,

00:13:01je dirais,

00:13:02après une guerre

00:13:02qu'il a gagnée.

00:13:03C'est-à-dire

00:13:04après avoir annexé...

00:13:04Mais si il veut la paix,

00:13:05pourquoi il bombarde Kiev

00:13:10le président Zelensky

00:13:12et les Russes

00:13:14les mettent à genoux

00:13:15parce que c'est ce

00:13:15qu'ils essayent de faire ?

00:13:16Parce qu'aujourd'hui,

00:13:17le seul moyen,

00:13:17parce qu'on voit que Trump,

00:13:19Trump a essayé de peser

00:13:20mais Trump ne pèse

00:13:21de rien du tout

00:13:22dans cette histoire.

00:13:23Il a simplement essayé

00:13:24de profiter d'une occasion

00:13:25pour aller dépecer,

00:13:27lui,

00:13:27après d'autres,

00:13:28dépecer ce qui reste en Ukraine.

00:13:29Mais surtout récupérer

00:13:30les terres rares et les métaux.

00:13:31Votre point de vue

00:13:31est surprenant, Sébastien.

00:13:33On n'a pas le temps.

00:13:34On n'a pas le temps,

00:13:35mais ça aurait été intéressant

00:13:36mais on va y revenir

00:13:37parce que là,

00:13:37on va en parler factuellement

00:13:39aussi de ce qui s'est passé.

00:13:40C'est avec les trois mots

00:13:41dans l'actu de Félix Mathieu.

00:13:45Trois mots dans l'actu,

00:13:46Félix,

00:13:46qui sont couteau,

00:13:47bombardement et retrait.

00:13:48L'horreur dans un collège

00:13:49lycée à Nantes ce midi.

00:13:50Une élève tuée,

00:13:51trois autres lycéens blessés.

00:13:53Un élève armé d'un couteau

00:13:54est entré dans les classes

00:13:54pour en poignarder d'autres.

00:13:56Vladimir arrête !

00:13:57Exclamation en majuscule

00:13:59de Donald Trump

00:14:00sur les réseaux sociaux

00:14:01après ce bombardement russe

00:14:02de la nuit dernière

00:14:03sur Kiev.

00:14:04Au moins 12 morts

00:14:05et 90 blessés.

00:14:06Volodymyr Zelensky

00:14:07écourte sa visite

00:14:08en Afrique du Sud.

00:14:10Et puis Emmanuel Macron

00:14:10ne retirera pas

00:14:12la Légion d'honneur

00:14:12à Nicolas Sarkozy.

00:14:13Il l'a dit à Madagascar.

00:14:15Le chef de l'État

00:14:15déplore aussi

00:14:16le manque de sérieux

00:14:17de l'agence Bloomberg

00:14:17après l'info démentie

00:14:19sur son envie

00:14:20de redissoudre

00:14:20l'Assemblée nationale.

00:14:24Les ministres de l'Intérieur

00:14:26et de l'Éducation,

00:14:27Bruno Retailleau

00:14:28et Elisabeth Borne

00:14:29se rendent à Nantes

00:14:29ce soir

00:14:30après cette scène

00:14:31d'ultra-violence.

00:14:33Un élève de 16 ans

00:14:34cagoulé armé

00:14:34de deux couteaux

00:14:35est entré dans deux classes

00:14:36avant de poignarder

00:14:37quatre lycéens.

00:14:39L'une d'entre elles

00:14:39a succombé.

00:14:40Les trois autres

00:14:41sont blessés.

00:14:42L'auteur de l'attaque

00:14:42a été maîtrisé

00:14:43par des enseignants.

00:14:44Selon les premiers

00:14:45témoignages d'élèves,

00:14:46il leur est envoyé

00:14:47un mail

00:14:47avec 13 pages

00:14:48de revendications.

00:14:49Certains évoquent

00:14:50un élève

00:14:51du nom de Justin

00:14:52connu pour être dépressif

00:14:53et je cite

00:14:54fan de Hitler.

00:14:56En tout cas,

00:14:56Ludivine,

00:14:57une mère d'élève

00:14:57est arrivée en panique

00:14:58aux abords

00:14:59de l'établissement privé

00:14:59tout à l'heure.

00:15:00Quand on apprend

00:15:01que votre fille

00:15:01elle est dans la classe

00:15:02ou ça s'est passé

00:15:02et qu'on n'en sait pas plus

00:15:03on sait juste

00:15:04qu'il y a eu un décès

00:15:05et qu'il y a un autre

00:15:06qui n'est pas très emploi

00:15:07quand on n'a pas

00:15:08une seule nouvelle

00:15:09d'acquisition

00:15:09parce que c'est pas la nôtre

00:15:11alors qu'elle travaille bien

00:15:12elle est sérieuse

00:15:12elle est gentille

00:15:13mais ça t'arrive

00:15:13à l'identifier

00:15:14qu'il n'y a pas d'âge

00:15:15il n'y a pas de tête

00:15:15il n'y a rien

00:15:15maintenant je lui dis

00:15:17pour un oui

00:15:17pour un non

00:15:17on sort un couteau

00:15:19et on plante les gens

00:15:19les gamins

00:15:20les jeunes

00:15:21les parents

00:15:22de bonne famille

00:15:30pour rappel

00:15:30les ministres

00:15:31de l'éducation

00:15:32et de l'intérieur

00:15:32avaient appelé

00:15:33le mois dernier

00:15:33à me déder

00:15:34contrôle aléatoire

00:15:35aux abords

00:15:35des établissements scolaires

00:15:36ils arrivent donc

00:15:37à Nantes en ce moment même

00:15:38on va se demander

00:15:40si on va pas

00:15:41y a un souci

00:15:42il y a quelque chose

00:15:43de l'horrible influence

00:15:44américaine

00:15:45ça devient très préoccupant

00:15:47en France

00:15:48c'est par des couteaux

00:15:49aux Etats-Unis

00:15:49c'est par des armes à feu

00:15:50voire des armes automatiques

00:15:51mais la manière

00:15:52dont il a procédé

00:15:54ça ressemble un petit peu

00:15:56c'est de la folie pure

00:15:58va-t-on arriver

00:15:59est-ce qu'on évoque

00:16:00régulièrement

00:16:01cette installation

00:16:02je sais pas

00:16:03de portique

00:16:04de sécurité

00:16:04la question c'est pas

00:16:05les couteaux

00:16:06j'ai toujours eu

00:16:06des couteaux suisses

00:16:07des opinels

00:16:07je suis du sud

00:16:08mes enfants ont tous

00:16:08des couteaux

00:16:09j'offre le premier couteau

00:16:10à mes enfants

00:16:10et mes neveux

00:16:11dès en général

00:16:116 ans

00:16:12la première communion

00:16:12je suis très émue

00:16:13je me dis juste

00:16:14que soeur

00:16:14il y a une jeune fille

00:16:15qui a l'âge de la mienne

00:16:16et qui se mariera jamais

00:16:18qui n'aura jamais d'enfant

00:16:19qui n'aura jamais son bac

00:16:20et qu'il y a une mère

00:16:20ce matin

00:16:21qui l'a embrassée

00:16:21comme moi

00:16:22je vais embrasser

00:16:22chacun de mes enfants

00:16:23avant de prendre le train

00:16:23pour aller à Paris

00:16:24et qui ne reverra pas sa fille

00:16:26et ce drame est catastrophique

00:16:27et on devrait se demander

00:16:28comment on fait

00:16:29et je n'excuse jamais

00:16:30les auteurs

00:16:30jamais

00:16:31mais pourtant aujourd'hui

00:16:32je me dis

00:16:32comment un gamin de 15 ans

00:16:34on est arrivé à faire ça

00:16:35comment on a échoué

00:16:36comment on ne leur donne

00:16:37plus d'espoir

00:16:37il y a quelque chose

00:16:38qui devrait tous

00:16:39nous interroger

00:16:40je crois en tant que société

00:16:41comment un enfant

00:16:43peut être meurtrier

00:16:43comment un autre enfant

00:16:44a pu mourir

00:16:45et à part apporter le soutien

00:16:47l'affection

00:16:48et éviter de politiser ça

00:16:49je pense pour les parents

00:16:50il n'y a pas grand chose

00:16:51Sébastien Ménard

00:16:52c'est vrai qu'on est dans une époque

00:16:53où les coups de couteau

00:16:54ça tombe régulièrement

00:16:55dans les écoles

00:16:56dans la rue

00:16:56un peu partout

00:16:57ça tombe un peu partout

00:16:58et puis moi je retiens surtout

00:16:59ce que nous dit Félix

00:17:01c'est qu'un signalement

00:17:02de 13 pages

00:17:03a été fait

00:17:04alors est-ce que ce signalement

00:17:05a été fait deux heures avant

00:17:06auquel cas on ne peut pas faire grand chose

00:17:07c'est très incohérent

00:17:08très confus

00:17:09donc on ne va pas faire

00:17:09des conclusions actives

00:17:10mais si il y a effectivement

00:17:12des signaux

00:17:14qui quelque part

00:17:16caractérisent le mal-être

00:17:17de celui qui est passé à l'acte

00:17:19et qui a enlevé la vie

00:17:20évidemment d'une jeune fille

00:17:21et qui a blessé très gravement

00:17:23trois autres jeunes

00:17:24c'est effectivement

00:17:26voilà c'est encore une fois

00:17:27c'est comment la société

00:17:28peut fabriquer ça

00:17:29comment la société

00:17:29peut laisser

00:17:30un certain nombre de signaux

00:17:32quelque part sans réponse

00:17:33et ça aboutit

00:17:34à des drames humains

00:17:35indescriptibles

00:17:36Certaines sources aussi évoquent

00:17:37qu'ils connaissaient

00:17:39la jeune fille

00:17:39avec qui il aurait eu

00:17:40une relation

00:17:41on va dire

00:17:42amicale

00:17:43un peu plus amoureuse

00:17:43voilà donc on va

00:17:44les conclusions sont quand même

00:17:46très compliquées

00:17:47le procureur devait faire

00:17:48une conférence de presse

00:17:48si je m'abuse Félix ce soir

00:17:50mais ça a été

00:17:50à 19h

00:17:51ça a été reporté

00:17:53donc je pense que

00:17:54pour l'instant

00:17:54on est dans l'émotion

00:17:55et permettez-moi de dire

00:17:57que tous ceux

00:17:57qui en font leur beurre

00:17:58en ce moment

00:17:58sur les réseaux sociaux

00:17:59je trouve ça absolument déplorable

00:18:01on est bien d'accord

00:18:01le deuxième mot

00:18:02bombardement

00:18:03avec ces nouvelles frappes russes

00:18:04sur la capitale ukrainienne

00:18:05le bilan monte

00:18:11à au moins 12 morts

00:18:12et 90 blessés

00:18:13donc après ces bombardements

00:18:15de la nuit dernière

00:18:15à Kiev

00:18:16ces frappes russes

00:18:17Anna une habitante

00:18:18raconte avoir frôlé la mort

00:18:19au cours de ces instants

00:18:20de cauchemars

00:18:21chaque fois qu'il y a une alerte

00:18:23nous descendons dans l'abri

00:18:24j'ai eu la chance

00:18:25d'habiter tout près

00:18:26si j'avais habité

00:18:27un peu plus loin

00:18:27je n'aurais pas pu m'en sortir

00:18:29avec mes deux enfants

00:18:30l'un de 5 ans

00:18:31et l'autre de 14

00:18:32les réveiller au milieu de la nuit

00:18:33et courir vers le bunker

00:18:35c'est un véritable miracle

00:18:36que nous ayons été sauvés

00:18:38grâce à l'alerte

00:18:38et que nous soyons descendus

00:18:40immédiatement

00:18:40c'était effrayant

00:18:42très effrayant

00:18:43surtout lorsque nous avons couru

00:18:44il y a eu une explosion

00:18:45puis une autre

00:18:46ça s'est propagé

00:18:47comme une vague

00:18:48les gens couraient

00:18:49couverts de sang

00:18:50ils criaient

00:18:50il y avait des enfants

00:18:51c'était vraiment terrible

00:18:52je sais pas

00:18:53je ne comprends pas

00:18:54comment ça peut se produire

00:18:55dans le monde moderne

00:18:56Anna une habitante

00:18:57de Kiev au micro AFP

00:18:58de Sergi Volskry

00:18:59avec la traduction

00:19:00d'Amélie Beguin

00:19:00pour Sud Radio

00:19:01Volodymyr Zelensky

00:19:02a écourté sa visite

00:19:03en Afrique du Sud

00:19:04après ça

00:19:04même Donald Trump

00:19:05s'est ému de ce bombardement russe

00:19:06sur son réseau social

00:19:07Vladimir arrête

00:19:09écrit le président des Etats-Unis

00:19:10en majuscule

00:19:11lui qui hier encore

00:19:12renvoyait dos à dos

00:19:13Kiev et Moscou

00:19:13en voulant pousser l'Ukraine

00:19:14à céder sur la question

00:19:16de la Crimée

00:19:16côté français

00:19:17en tout cas

00:19:17le président Macron

00:19:18appelle Vladimir Poutine

00:19:19à arrêter de mentir

00:19:20en prétendant vouloir la paix

00:19:21tout en bombardant l'Ukraine

00:19:22c'est ce que dit Emmanuel Macron

00:19:23allez presque plus léger

00:19:25pour ce troisième mot

00:19:25c'est retrait

00:19:26puisqu'Emmanuel Macron

00:19:27encore lui

00:19:27mais refuse de retirer

00:19:28la légion d'honneur

00:19:29à Nicolas Sarkozy

00:19:30l'ancien président

00:19:31définitivement condamné

00:19:32désormais dans l'affaire

00:19:32des écoutes

00:19:33il purge sa peine

00:19:34sous bracelet électronique

00:19:35en attendant de connaître

00:19:36la décision du tribunal

00:19:37dans une autre affaire

00:19:37celle du financement

00:19:38supposément libyen

00:19:39de la campagne présidentielle

00:19:40de 2007

00:19:41pour certains

00:19:42sa condamnation en appel

00:19:43confirmée en cassation

00:19:44devrait remettre en cause

00:19:45sa légion d'honneur

00:19:46mais en tout cas

00:19:47c'est pas l'actuel

00:19:47grand maître de l'ordre

00:19:48qui va lui retirer

00:19:49Emmanuel Macron

00:19:53n'a pas à les commenter

00:19:56parce que je suis

00:19:57à la fois le garant

00:19:58de nos institutions

00:19:58et aussi

00:20:00d'une autorité judiciaire

00:20:01qui doit pouvoir agir

00:20:02de manière sereine

00:20:03moi je pense

00:20:04que c'est très important

00:20:06que les présidents

00:20:07évidemment

00:20:08et les anciens présidents

00:20:09soient respectés

00:20:10et donc que le président

00:20:11de la république

00:20:12que je suis en tant que grand maître

00:20:13ne prendra aucune décision

00:20:14de ce type

00:20:14Emmanuel Macron

00:20:15qui au passage

00:20:16le réaffirme

00:20:17si jamais vous doutiez

00:20:18du tweet de l'Elysée hier

00:20:19qui démentait une info

00:20:20d'une agence de presse américaine

00:20:21non redit-il

00:20:23cette fois de vive voix

00:20:24il n'a pas de plan

00:20:25de dissolution

00:20:25de l'Assemblée Nationale

00:20:26pour l'automne prochain

00:20:27j'ai vu qu'un de vos confrères

00:20:29avait écrit n'importe quoi

00:20:31c'est pas sérieux

00:20:31de la part de Blumberg

00:20:32d'avoir écrit ça

00:20:33en répétant ce que des gens

00:20:34qui je sais pas

00:20:35vous avez eu cette information

00:20:36ont dit

00:20:37j'ai jamais dit une telle chose

00:20:38ni envisagé une telle chose

00:20:39j'ai fait des choses

00:20:40qui parfois n'étaient pas comprises

00:20:41c'est sans doute le cas

00:20:42de la dissolution

00:20:42je pensais qu'elle était nécessaire

00:20:44parce que je voyais les gens

00:20:44se diviser la colère monter

00:20:45ça n'a pas été compris

00:20:46mais j'espère réussir

00:20:48à la réunifier

00:20:53le président à Madagascar

00:20:55pour la fin de sa tournée

00:20:55dans l'océan Indien

00:20:56merci Félix

00:20:57allez on enchaîne

00:20:58dans un instant

00:20:58l'Australie a décidé d'interdire

00:21:00c'était il y a quelques semaines

00:21:01TikTok au moins de 16 ans

00:21:02une commission d'enquête parlementaire

00:21:03fait des appels à témoins

00:21:04pour savoir comment on utilise TikTok

00:21:06alors l'objectif

00:21:08c'est de protéger les jeunes

00:21:08de la pression sociale

00:21:09et des dangers en ligne

00:21:10notamment du réseau social chinois

00:21:12alors parlons vrai

00:21:13est-ce que l'application

00:21:14d'une telle mesure en France

00:21:15serait faisable

00:21:16et à cette question

00:21:17faut-il interdire TikTok

00:21:19au moins de 16 ans

00:21:19vous dites oui à 82%

00:21:21vous voulez réagir

00:21:22au délai vraie voix

00:21:23attendre vos appels

00:21:24au 0826 300 300

00:21:26et pour nous éclairer

00:21:26notre invitée

00:21:27Rebecca Ayoun

00:21:28bonsoir

00:21:29bonsoir

00:21:29psychologue clinicienne

00:21:30psychothérapeute spécialisée

00:21:32dans l'enfance et l'adolescence

00:21:33et vous exercez

00:21:34au centre médico-psycho-pédagogique

00:21:36petite question simple

00:21:37à partir de combien de temps par jour

00:21:39vous considérez

00:21:39l'utilisation de l'écran

00:21:40pour un jeune

00:21:41comme une addiction

00:21:42et bien ça ne se mesure pas

00:21:44en nombre d'heures

00:21:45mais plutôt en impact

00:21:47sur la vie quotidienne

00:21:49et en sentiment

00:21:50de perte de contrôle surtout

00:21:52et bien on va en parler avec vous

00:21:53dans un instant

00:21:53sur Sud Radio

00:21:54c'est les vraies voix

00:21:55ce soir

00:21:55vous ne bougez pas

00:21:57on revient juste après ça

00:21:58les vraies voix

00:22:00Sud Radio

00:22:0017h19

00:22:01Philippe David

00:22:03Christine Bouillaud

00:22:04et avec nos vraies voix

00:22:05ce soir

00:22:05Philippe Bilger

00:22:06Sébastien Ménard

00:22:07Bérangère Dubu

00:22:08on va revenir avec vous trois

00:22:10dans un instant

00:22:11sur les grands débats

00:22:13qui nous agitent

00:22:14mais on est déjà bien en forme

00:22:15Philippe Bilger

00:22:16il faut

00:22:17et vous avez très bien choisi

00:22:19les sujets

00:22:20eux-mêmes

00:22:20ils sont tragiques

00:22:21parfois

00:22:21oui c'est tragique ce soir

00:22:22mais en même temps

00:22:23ils sont passionnants

00:22:24allez dans un instant

00:22:26c'est le premier grand débat

00:22:28qui s'offre à nous

00:22:29sur Sud Radio

00:22:30les vraies voix Sud Radio

00:22:33le grand débat du jour

00:22:34alors on a choisi

00:22:35de parler de TikTok

00:22:36ce soir

00:22:37petit rappel

00:22:37il y a quelques semaines

00:22:38c'est l'Australie

00:22:39qui décide d'interdire

00:22:40au moins de 16 ans

00:22:41l'accès aux plateformes

00:22:42comme celle de TikTok

00:22:43pour ce que le premier ministre australien

00:22:45considère

00:22:46que les jeunes

00:22:47passent trop de temps

00:22:48sur ces applications

00:22:48qui selon lui

00:22:49favorisent la pression sociale

00:22:51l'anxiété

00:22:52les escrocs

00:22:53et les prédateurs en ligne

00:22:54et chez nous en France

00:22:55qu'est-ce qui se passe ?

00:22:55il y a une commission d'enquête parlementaire

00:22:57qui a démarré

00:22:58il y a quelques semaines

00:22:58ses travaux

00:22:59et hier cette commission

00:23:00a lancé un appel

00:23:01vous pouvez aller

00:23:02sur le site de l'Assemblée nationale

00:23:03et vous répondez

00:23:04sur votre utilisation

00:23:05des réseaux sociaux

00:23:06et notamment

00:23:07sur tout ce que vous pensez

00:23:08de TikTok

00:23:08parce qu'il y a une réflexion

00:23:10qui est faite

00:23:10autour du réseau social chinois

00:23:13qui est une vraie question

00:23:14aujourd'hui

00:23:14presque de santé publique

00:23:16absolument Christine

00:23:16et parlons vrai

00:23:17n'est-ce pas plutôt

00:23:19aux parents

00:23:19qu'à des lois

00:23:20de gérer

00:23:21le temps d'écran

00:23:22de leurs enfants

00:23:23et à cette question

00:23:24faut-il interdire TikTok

00:23:25au moins de 16 ans ?

00:23:26vous dites oui

00:23:27à 82%

00:23:28vous êtes parent

00:23:29tiens

00:23:29vous avez des enfants

00:23:30qui sont accros aux écrans

00:23:31et vous n'arrivez pas

00:23:32à les en décrocher

00:23:33venez témoigner

00:23:34au 0826 300 300

00:23:37et on est avec notre invité

00:23:39qui est la Rebecca Younes

00:23:40je rappelle que vous êtes

00:23:41psychologue

00:23:41clinicienne

00:23:42et psychothérapeute

00:23:43spécialisée dans l'enfance

00:23:44et l'adolescence

00:23:44alors avant la pause

00:23:46vous nous disiez

00:23:46que cette question

00:23:48de TikTok

00:23:49cette dépendance aux écrans

00:23:52ce n'était pas

00:23:52en nombre d'heures

00:23:53mais ce que ça a engendré

00:23:54c'est un peu ça l'idée

00:23:56est-ce que vous êtes accro

00:23:58aux écrans

00:23:58et aux réseaux sociaux

00:23:59Philippe Bilger

00:24:00j'espère que non

00:24:01mais

00:24:02montrez-moi votre téléphone

00:24:04et votre temps d'écran

00:24:04s'il vous plaît

00:24:05non moi je

00:24:06d'abord

00:24:07j'étais

00:24:08je continue à soutenir

00:24:10les réseaux sociaux

00:24:11dans la mesure où

00:24:13ils peuvent présenter

00:24:14le meilleur d'eux-mêmes

00:24:16pour la communication

00:24:17avec autrui

00:24:18et l'affirmation des idées

00:24:19mais quand j'entends parler

00:24:21depuis des mois

00:24:22des dysfonctionnements

00:24:24des réseaux sociaux

00:24:26et je les constate

00:24:27sur X

00:24:27par exemple

00:24:28et bien je suis amené

00:24:30moi-même

00:24:30à m'interroger

00:24:31sur l'utilisation

00:24:33que je fais de TikTok

00:24:34TikTok je n'envoie pas

00:24:36les méfaits

00:24:37puisque je me contente

00:24:38avec un total narcissisme

00:24:40d'adresser des messages

00:24:42sur des sujets divers

00:24:44admiration littéraire

00:24:46politique

00:24:46contestation

00:24:48mais je ne sais pas

00:24:49ce qui se passe ailleurs

00:24:50sur TikTok

00:24:51et je suis obligé

00:24:53de constater

00:24:54qu'il y a des méfaits

00:24:56considérables

00:24:57qu'il faut corriger

00:24:59d'une manière

00:24:59ou d'une autre

00:25:00et les deux autres

00:25:01vrais voix ont des enfants

00:25:02qui sont en âge

00:25:02d'aller sur TikTok

00:25:03tiens Sébastien Ménard

00:25:04mes enfants font partie

00:25:05des 70%

00:25:07d'utilisateurs de TikTok

00:25:08qui ont moins de 24 ans

00:25:09je viens de vérifier

00:25:10la réalité c'est que

00:25:11sur TikTok

00:25:11à part Philippe Bilger

00:25:13et quelques exceptions

00:25:14je ne sais pas

00:25:15où vont mes enfants

00:25:16ça vole

00:25:17et je ne vais pas me faire

00:25:18que des copains

00:25:19j'ai même d'anciens collègues

00:25:20qui y bossent

00:25:21mais honnêtement

00:25:22ça ne vole pas bien haut

00:25:23franchement

00:25:23sur la forme

00:25:24et sur le fond

00:25:25quand on va sur TikTok

00:25:26il n'y a pas grand

00:25:27grand chose

00:25:28à y apprendre

00:25:29et encore une fois

00:25:30ce que je dis

00:25:31pour protéger

00:25:32mes vrais voix préférées

00:25:33n'engagent que moi

00:25:34enfin bref

00:25:34oui il y a un intérêt

00:25:36en tout cas

00:25:36pour le législateur

00:25:37de regarder

00:25:38ce qui s'y passe

00:25:39d'un peu plus près

00:25:39c'est ce qu'ils sont

00:25:40en train de faire

00:25:41ils lancent en plus

00:25:42pour le coup

00:25:43une fois n'est pas coutume

00:25:44une consultation citoyenne

00:25:45donc ce n'est pas

00:25:45une commission d'enquête

00:25:46avec quelques

00:25:48descendantes en fait

00:25:49quelques non spécialistes

00:25:51parce que je ne suis pas certain

00:25:51que la plupart des parlementaires

00:25:53à part si effectivement

00:25:54ils ont quelques enfants

00:25:55et certains en ont

00:25:56susceptibles

00:25:57d'être des utilisateurs

00:25:58et des utilisateurs

00:26:00de TikTok

00:26:01donc c'est plutôt bien

00:26:02ce qui est en train d'être fait

00:26:03mais la réalité

00:26:04sur laquelle on va

00:26:05on va tomber

00:26:06à mon avis

00:26:07elle n'est pas bien glorieuse

00:26:08parce qu'encore une fois

00:26:09sur le fond

00:26:10et sur la forme

00:26:10à part Philippe Bilger

00:26:11ça ne vole pas bien

00:26:12le TikTok

00:26:12il fait bien

00:26:14Bérangère Nubu

00:26:15la question des réseaux

00:26:16elle est très complexe

00:26:17parce que nos enfants

00:26:18ont des smartphones

00:26:18j'en ai 4 moi aussi

00:26:19parce que ça me rassure

00:26:20je peux les localiser

00:26:21je peux les appeler

00:26:21vous avez 4 enfants

00:26:22pas 4 smartphones

00:26:234 enfants

00:26:23et donc je ne suis même pas

00:26:24obligé de smartphone

00:26:25donc tous ces enfants

00:26:26ce qu'ils perdent

00:26:26mais ils doivent aller

00:26:27sur l'école directe

00:26:28l'école nous demande

00:26:29qu'ils aient des smartphones

00:26:29qu'ils aient des ordinateurs

00:26:31ils ont des tablettes

00:26:32donc on est quand même envahi

00:26:33donc effectivement

00:26:34l'interdiction

00:26:34j'y crois peu

00:26:35j'ai essayé 50 contrôles parentales

00:26:37j'ai essayé les punitions

00:26:37j'ai essayé le panier dans l'entrée

00:26:39effectivement c'est très complexe

00:26:41parce qu'à part la pédagogie

00:26:43et être là en permanence

00:26:44on ne peut pas déléguer ça

00:26:45que ce soit je crois

00:26:46hélas à une loi

00:26:47ou à un contrôle parental

00:26:48on est obligé d'être derrière

00:26:49et surtout le plus important

00:26:51quand je m'étais inquiétée

00:26:52pour mon aîné à l'époque

00:26:52j'avais vu une psychologue

00:26:54pour m'aider à comprendre

00:26:55les réseaux

00:26:55parce qu'au début

00:26:56on veut bien faire

00:26:57les derniers on s'en fout

00:26:57mais les aînés on fait bien

00:26:58et sur l'aîné

00:26:59elle m'avait dit

00:27:00tant qu'ils vous parlent

00:27:01de ce qu'ils voient

00:27:01tout va bien

00:27:02donc moi mes enfants

00:27:04je leur demande

00:27:04tu regardes qui comme youtubeur

00:27:06tu regardes qui

00:27:06et tant que nos enfants

00:27:07nous racontent

00:27:08qu'ils nous voient

00:27:08qu'ils me montrent leurs vidéos

00:27:10que je les regarde

00:27:10ça fait

00:27:11et juste pour finir

00:27:12quand je leur dis

00:27:12qui font trop d'écrans

00:27:13ils me répondent

00:27:14pas pire que leur grand-mère

00:27:14sur Candy Crush

00:27:15et ils n'ont pas non plus

00:27:17très tort

00:27:18et pas pire que moi

00:27:19qui suis sur LinkedIn

00:27:20toute la journée

00:27:20qui fait un post par jour

00:27:21donc on a tous

00:27:22des addictions

00:27:23un petit peu

00:27:23aux réseaux différentes

00:27:24et c'est très compliqué

00:27:25et si je peux me permettre

00:27:26on ne se suicide pas

00:27:27quand on joue à Candy Crush

00:27:28pardon

00:27:28ça c'est vrai

00:27:29alors on va essayer

00:27:30d'y voir clair

00:27:32et comment

00:27:32déjà en tant que

00:27:34voilà psychologue

00:27:35vous êtes au contact

00:27:36d'adolescents

00:27:37d'enfants

00:27:38l'addiction aux écrans

00:27:39les effets néfastes

00:27:40des réseaux sociaux

00:27:41vous le constatez

00:27:42j'imagine à peu près

00:27:43tous les jours

00:27:43oui malheureusement

00:27:44tous les jours

00:27:44mais je crois que

00:27:45ce qui est fondamental

00:27:47dans l'utilisation

00:27:48des réseaux

00:27:48c'est vraiment l'âge

00:27:50auquel le réseau

00:27:51va être utilisé

00:27:52alors vous disiez

00:27:54que vous n'aviez rien

00:27:55contre

00:27:55le grand âge

00:27:56oui

00:27:57Philippe Dégère Adolescence

00:27:59c'est pas très crédible

00:28:00dit en passant

00:28:01disons qu'en tout cas

00:28:02à l'adolescence

00:28:03ça présente un vrai risque

00:28:05l'adolescence

00:28:06c'est une vraie période

00:28:07de grande vulnérabilité

00:28:09et notamment

00:28:10ou en termes

00:28:11de narcissisme

00:28:12et d'assises narcissiques

00:28:13et c'est là où

00:28:14toutes les cartes

00:28:15vont se rejouer

00:28:16tous les conflits

00:28:16intra-psychiques

00:28:17vont être réactualisés

00:28:19d'ailleurs

00:28:19on lit un adolescent

00:28:21au regard de son enfance

00:28:23de ce qu'il a vécu

00:28:23en termes de sexualité infantile

00:28:25en termes de rapport

00:28:27à ses relations primaires

00:28:28d'objet

00:28:29donc si vous voulez

00:28:30l'adolescent

00:28:32peut se comprendre

00:28:34et s'expliquer

00:28:35en fonction

00:28:35de ce qu'il a été

00:28:36en étant petit

00:28:38en tant qu'enfant

00:28:39que tout petit

00:28:40et c'est vrai

00:28:41qu'à cet âge-là

00:28:42il y a une grande

00:28:43réactualisation

00:28:44on parle de mutation

00:28:46on parle de remaniement

00:28:47psychique

00:28:48on parle de période

00:28:49de hauts risques

00:28:51de haute vulnérabilité

00:28:52et c'est vrai

00:28:52que du coup

00:28:53tout ce qui est en lien

00:28:54avec le narcissisme

00:28:55et qui va venir

00:28:55un petit yé

00:28:56jouer sur le narcissisme

00:28:58ça peut être

00:28:59des grands risques

00:29:00à l'adolescence

00:29:00et c'est en ça

00:29:01qu'il faut faire attention

00:29:02c'est pas forcément

00:29:03le nombre d'heures

00:29:04c'est pas forcément

00:29:05la relation

00:29:06à papa-maman

00:29:07mais c'est plutôt

00:29:08l'âge auquel

00:29:09l'enfant

00:29:10l'adolescent

00:29:11va être confronté

00:29:12au réseau

00:29:12vous avez des enfants

00:29:13confrontés

00:29:14enfin pas vos enfants

00:29:15mais des enfants

00:29:15qui consultent

00:29:16qui sont autour des écrans

00:29:17à quel âge ?

00:29:18à 6 ans ?

00:29:187 ans ?

00:29:19on m'a dit que certains

00:29:19gamins de 3 ans

00:29:20avaient déjà des tablettes

00:29:21alors moi malheureusement

00:29:23c'est vrai que je suis

00:29:24confrontée de plus en plus

00:29:26à des enfants

00:29:27tout petits

00:29:28très jeunes

00:29:283 ans en effet

00:29:29qui ont été en fait

00:29:31complètement

00:29:32c'est bébé

00:29:34d'ailleurs

00:29:36c'est marrant

00:29:37il y a un nouveau terme aussi

00:29:38on appelle ça

00:29:39la nomophobie

00:29:41la nomobile phobie

00:29:43c'est un nouveau terme

00:29:43très récent

00:29:44qui vient de sortir

00:29:45où on décrit

00:29:46des enfants

00:29:47qui sont en phobie

00:29:48en état vraiment

00:29:49de phobie

00:29:50de panique intense

00:29:51lorsqu'ils n'ont pas

00:29:52leur mobile avec eux

00:29:53leur téléphone avec eux

00:29:54et ça apparaît

00:29:56dès tout petit

00:29:57et c'est vrai que moi

00:29:58j'ai reçu

00:29:58assez récemment

00:30:00un enfant

00:30:01de 3 ans

00:30:01qui a été décrit

00:30:03par la maman

00:30:04comme évoluant bien

00:30:05commençant à balbutier

00:30:07développant

00:30:08ce qu'il faut développer

00:30:10aux âges

00:30:11où il faut le développer

00:30:11et puis d'un coup

00:30:12il y a eu une chute

00:30:13comme ça

00:30:14assez vive

00:30:15assez intense

00:30:16parce que

00:30:17justement

00:30:18il y a eu

00:30:18une telle

00:30:19confrontation

00:30:20à l'image

00:30:20à l'écran

00:30:21une telle addiction

00:30:22qui s'est créée

00:30:23que du coup

00:30:24l'enfant a perdu

00:30:25toute capacité sociale

00:30:26toute capacité

00:30:27à entrer

00:30:27en contact

00:30:28avec l'autre

00:30:29vous avez des enfants

00:30:29qui ont des problèmes

00:30:30de nomophobie

00:30:31venez témoigner

00:30:32au 0826 300 300

00:30:34à votre avis

00:30:35à votre avis

00:30:36quelles seraient

00:30:37les conditions

00:30:38qui permettraient

00:30:39à des enfants

00:30:40et à partir

00:30:41de quel âge

00:30:42peut-être

00:30:42de tirer le meilleur

00:30:44de ces réseaux sociaux

00:30:46parce que

00:30:47après tout

00:30:47ils ont parfois

00:30:48du bon

00:30:49et oui

00:30:50en fait

00:30:50il y a aussi du bon

00:30:51dans les réseaux sociaux

00:30:52on ne peut pas dire

00:30:53que c'est tout blanc

00:30:54ou tout noir

00:30:54il y a vraiment

00:30:55deux pôles

00:30:56un pôle

00:30:58très très très noir

00:30:59et un pôle

00:31:00très très clair

00:31:01je crois

00:31:02c'est vrai que

00:31:03les réseaux sociaux

00:31:04ça permet de découvrir

00:31:05de s'enrichir

00:31:06de se découvrir

00:31:07des passions cuisine

00:31:08des passions

00:31:09liées à l'art

00:31:11à la culture

00:31:12on apprend beaucoup

00:31:13avec les réseaux

00:31:13et ça permet aussi

00:31:15d'être en connexion

00:31:16avec l'autre

00:31:17lorsqu'on a parfois

00:31:18un peu de mal

00:31:18à trouver des points communs

00:31:19avec les autres

00:31:20ça permet vraiment

00:31:21une connexion facile

00:31:23ça permet des gratifications

00:31:24il y a des likes

00:31:25des commentaires

00:31:26des publications

00:31:26on est très vite gratifiés

00:31:28on est très vite valorisés

00:31:29on a l'avatar idéal

00:31:31qui vient vraiment compenser

00:31:33l'angoisse identitaire

00:31:34et narcissique

00:31:35on a tout de suite

00:31:37des partages qui se font

00:31:39on se trouve

00:31:40en relation

00:31:41avec des gens

00:31:42avec qui on n'aurait jamais

00:31:43cru être en relation

00:31:44donc il y a un vrai côté

00:31:45très positif

00:31:46très gratifiant

00:31:47et à côté de ça

00:31:48il y a tout l'envers

00:31:50de la médaille

00:31:51et c'est en ça

00:31:51qu'il faut faire très attention

00:31:53je ne me souviens plus

00:31:54de la question de base

00:31:55c'est-à-dire les conditions

00:31:57qui précisément

00:31:58permettent de tirer

00:32:00le meilleur

00:32:01des réseaux sociaux

00:32:02moi je crois que

00:32:03il n'y a pas de recette

00:32:04il n'y a pas de recette

00:32:04mais le plus tard

00:32:06on propose le réseau social

00:32:07le mieux c'est

00:32:09le mieux c'est

00:32:09Sébastien Mélard

00:32:10et ensuite on parle

00:32:110826 300 300

00:32:13et parce que là

00:32:13vous nous expliquez

00:32:14ce qui ne va pas

00:32:15ce qui va

00:32:16et quand ça va trop

00:32:18en fait

00:32:19quand on estime

00:32:20que vos petits patients

00:32:22sont trop connectés

00:32:23sont trop je dirais

00:32:25dans cette virtualité

00:32:26plutôt que dans la réalité

00:32:27comment on répare ça

00:32:29quels sont

00:32:30quels sont

00:32:30qu'est-ce que vous

00:32:31vous proposez

00:32:32alors c'est là

00:32:33que le rôle des parents

00:32:34va être fondamental

00:32:35on balance le téléphone

00:32:36contre un mur

00:32:36je l'ai déjà fait

00:32:37il n'y a plus de téléphone

00:32:38vous avez fait ça

00:32:40ah ouais ouais

00:32:41comme ça plus de téléphone

00:32:42quand on aura de l'argent

00:32:43ça règle le problème

00:32:44maintenant ils savent tous

00:32:45que quand on pose le téléphone

00:32:46on pose le téléphone

00:32:47en fait

00:32:47c'est vrai que

00:32:49bon ça peut être une solution

00:32:50mais si vous voulez

00:32:52la meilleure solution

00:32:53c'est le modèle

00:32:55qu'on apporte à nos enfants

00:32:57nous on est leur modèle

00:32:58et en général

00:32:59quand on a des enfants

00:33:00qui sont comme ça

00:33:00très addicts à l'écran

00:33:03et qui peuvent y passer

00:33:04des heures

00:33:05on se rend compte

00:33:06que les parents

00:33:07souvent

00:33:07ils ont cette tendance aussi

00:33:09à être un peu addicts

00:33:10à leur téléphone

00:33:10et addicts aux écrans

00:33:12et finalement

00:33:13lorsqu'on change le modèle

00:33:15et lorsqu'on agit

00:33:16sur le modèle

00:33:16qu'ils sont pour leurs enfants

00:33:18et bien

00:33:19l'enfant peut changer

00:33:20et lorsqu'on essaye

00:33:21de mettre en place

00:33:22des petits contrats

00:33:22parents-enfants

00:33:24d'ailleurs

00:33:24souvent je travaille

00:33:25plus avec les parents

00:33:27qu'avec l'enfant

00:33:27quand il s'agit

00:33:28de l'addiction à l'écran

00:33:29parce que je demande

00:33:30aux parents

00:33:31de faire un effort

00:33:32de lâcher le téléphone

00:33:33de le mettre de côté

00:33:34de ne pas le regarder

00:33:36et de se créer

00:33:37des moments de partage

00:33:38et de plaisir

00:33:39avec leur enfant

00:33:40de discuter même

00:33:41de ce qu'ils ont vu

00:33:42en effet sur les réseaux

00:33:43de la cuisine

00:33:44peu importe

00:33:44mais de le discuter

00:33:45en réel

00:33:46ensemble

00:33:47et de pouvoir avoir

00:33:48développé un esprit critique

00:33:49qu'est-ce que ça t'apporte ?

00:33:51On part au 0826 300 300

00:33:53parce que ça passionne

00:33:54nos auditeurs

00:33:54on est avec Julien

00:33:55depuis Juvisy sur Orge

00:33:56bonsoir Julien

00:33:58bonsoir

00:33:58alors interdiction

00:34:00des réseaux sociaux

00:34:01aux mineurs

00:34:01vous êtes pour ?

00:34:03alors moi je suis favorable

00:34:03aux mineurs

00:34:04plutôt à moins de 16 ans

00:34:06en tout cas

00:34:06mais moi ce que je relève

00:34:08surtout comme problématique

00:34:09c'est que vous parliez

00:34:10des parents

00:34:10effectivement je pense

00:34:11que malheureusement

00:34:12aujourd'hui

00:34:13du fait de l'organisation

00:34:15sociétale

00:34:16les parents ont un peu

00:34:17trop souvent fait utiliser

00:34:18les écrans comme nounous substitution

00:34:20et laisser leur enfant

00:34:22devant les écrans

00:34:23parce qu'il faut s'occuper

00:34:24de la maison

00:34:25il faut aller faire les courses

00:34:25il faut s'occuper

00:34:27d'organiser la maison

00:34:29tout autour

00:34:30et du coup

00:34:31malheureusement

00:34:31ça laisse pas assez de temps

00:34:33aux parents

00:34:33de s'occuper correctement

00:34:34aux enfants

00:34:34je vois l'écart

00:34:36que moi j'ai

00:34:36puisque j'ai fait le choix

00:34:38quand mes filles sont nées

00:34:39j'ai une fille de 2 ans et demi

00:34:40une fille de 9 mois

00:34:40quand ma première fille est née

00:34:42de mettre mon travail de côté

00:34:43et vraiment

00:34:44de me focaliser

00:34:45sur l'éducation

00:34:46et l'accompagnement

00:34:47de mes enfants

00:34:47je vois la différence

00:34:50entre moi

00:34:50et mes amis autour de moi

00:34:51qui ont à peu près

00:34:52la même tranche d'âge

00:34:52et qui ont besoin

00:34:53de la même tranche d'âge

00:34:53que moi

00:34:54leurs enfants

00:34:55parlent beaucoup moins bien

00:34:57passent leur vie devant l'écran

00:34:59enfin leur vie

00:34:59j'exagère

00:34:59mais passent énormément de temps

00:35:00devant les enfants

00:35:01parce que dès qu'ils rentrent

00:35:02c'est Guli

00:35:02le matin c'est

00:35:04Youtube je sais plus quoi

00:35:05la guide

00:35:06je sais plus quoi

00:35:07et voilà

00:35:08parce que

00:35:08les parents

00:35:09ils n'ont pas le temps

00:35:10de se préparer

00:35:10de se préparer leurs enfants

00:35:11et d'aller se préparer

00:35:12pour aller au travail

00:35:13je pense qu'il y a vraiment

00:35:14un problème de société

00:35:16je pense que le problème

00:35:17il n'est pas que les réseaux sociaux

00:35:18il y a aussi une problématique

00:35:21des réseaux sociaux

00:35:21c'est qu'ils déforment

00:35:22complètement le prisme

00:35:23de la réalité

00:35:23c'est que

00:35:24quand on commence

00:35:24à avoir des opinions politiques

00:35:25et qu'on commence

00:35:26à creuser la politique

00:35:27pour les réseaux sociaux

00:35:28on a l'impression

00:35:28que tout le monde

00:35:29est d'accord avec nous

00:35:30et on se prend

00:35:31une claque du réel

00:35:31quand on sort dehors

00:35:32et qu'on croit ça

00:35:33c'est sûr

00:35:33parce que l'algorithme

00:35:34va nous focaliser

00:35:35dans un chumainement

00:35:36en nous donnant purement

00:35:38l'impression

00:35:38que tout le monde

00:35:39est d'accord avec nous

00:35:40alors qu'en fait

00:35:40c'est pas du coup

00:35:41donc en fait

00:35:41il y a une prisme

00:35:42complètement déformant

00:35:43et je pense que

00:35:44l'associé est malade

00:35:45et que le prisme déformant

00:35:46des réseaux sociaux

00:35:47rend la maladie

00:35:48encore plus grosse

00:35:49qu'elle ne l'est réellement

00:35:50voilà

00:35:50ça sort

00:35:51on est déconnecté du réel

00:35:52vous bougez pas Julien

00:35:53on va du côté de la Drôme

00:35:54à Livron sur Drôme

00:35:55c'est Jean-Michel

00:35:56qui nous appelle également

00:35:56au 0826 300 300

00:35:58bonsoir Jean-Michel

00:35:59bonsoir Jean-Michel

00:36:00on verra rapidement

00:36:01parce qu'on a plus beaucoup de temps

00:36:02bonsoir

00:36:03j'ai écouté l'intervenant

00:36:05là deux minutes avant

00:36:06je ne pense pas

00:36:07que ce soit les parents

00:36:08qui sont responsables

00:36:09c'est tout le monde

00:36:09les parents et l'État

00:36:11moi je vis en Chine

00:36:126 mois par an

00:36:14je peux vous dire

00:36:15que TikTok en Chine

00:36:16n'a rien à voir

00:36:17avec le TikTok en Europe

00:36:18c'est-à-dire ?

00:36:20le TikTok est éducatif

00:36:21il y a des problèmes

00:36:22de maths, de sciences

00:36:23il y a des profs qui parlent

00:36:24ils donnent des cours

00:36:24ça n'arrête pas

00:36:25les téléphones portables

00:36:27sont interdits

00:36:28dans les écoles en Chine

00:36:29ils n'ont pas le droit

00:36:31d'utiliser les portables

00:36:33c'est fini

00:36:33les pauses

00:36:34et en Chine

00:36:35j'entends là

00:36:36qu'en Europe

00:36:36en France en particulier

00:36:38que tous les gamins

00:36:39sont inondés

00:36:40de films X

00:36:41qui regardent ça

00:36:43avec plaisir et tout

00:36:44il n'y a pas en Chine

00:36:46ça n'existe pas

00:36:47donc le gouvernement

00:36:48a pris la décision

00:36:50de corriger ça

00:36:50alors maintenant

00:36:51c'est un problème

00:36:52de gouvernement aussi

00:36:53de famille

00:36:54c'est une chose

00:36:55et de gouvernement aussi

00:36:56la dictature

00:36:57ou le porteur

00:36:57il n'y a pas de démocratie

00:36:59non plus

00:36:59donc au moins

00:37:00ça marche bien

00:37:01c'est vrai

00:37:01on va continuer

00:37:02merci beaucoup Jean-Michel

00:37:03pour cette précision

00:37:04qui est importante

00:37:04Sophie

00:37:05notre auditrice

00:37:06alors interdiction

00:37:08de TikTok

00:37:08au moins de 16 ans

00:37:09oui ou non pour vous

00:37:10alors ce serait bien

00:37:11si c'était réalisable

00:37:12je ne vois pas pratiquement

00:37:13comment ça peut être mis en place

00:37:15et justement

00:37:15j'étais contente

00:37:16d'entendre l'auditeur précédent

00:37:18parce que ça faisait partie

00:37:19des questions

00:37:19que je me posais

00:37:20effectivement

00:37:21puis au niveau sociétal

00:37:22on ne se rend pas compte

00:37:23que la guerre

00:37:24elle est hybride

00:37:24qu'on s'en prend

00:37:26au cerveau de nos jeunes

00:37:27à qui on fait croire

00:37:28que tout est noir

00:37:29ou blanc

00:37:30il n'y a plus rien au milieu

00:37:31on n'a rien compris

00:37:33en termes de société

00:37:34on ne s'est toujours pas compris

00:37:35le niveau auquel

00:37:36ça se passe

00:37:37aujourd'hui

00:37:38de destruction

00:37:39du cerveau

00:37:39des gens

00:37:40voilà

00:37:41et vous trouvez

00:37:42que je suis peut-être extrême

00:37:43les gens de la Silicon Valley

00:37:47mettent leurs gamins

00:37:47à l'école Steiner

00:37:48et il n'y a pas un seul écran

00:37:50même dans la famille

00:37:51de Bill Gates

00:37:52jusqu'à 15 ans

00:37:53voilà

00:37:53donc c'est vrai

00:37:54que c'est quand même

00:37:55l'exemple à suivre

00:37:55effectivement

00:37:56et c'est un mode

00:37:57de consommation

00:37:58en tous les cas

00:37:58merci à nos auditeurs

00:38:00Julien et Jean-Michel

00:38:01d'avoir témoigné

00:38:02appelé au 0800 26 300 300

00:38:03Rebecca

00:38:04merci beaucoup

00:38:04on retiendra

00:38:06moi je retiendrai

00:38:06donc les réseaux sociaux

00:38:07vous dites

00:38:08le plus tard possible

00:38:09Rebecca

00:38:10vous aimez les jeux

00:38:10vous voulez faire

00:38:13le qui c'est qui

00:38:13qu'il a dit

00:38:14le quiz de l'actu

00:38:14avec nous

00:38:15allons-y

00:38:16allez Sophie

00:38:16notre auditrice du jour

00:38:18vous lancez

00:38:18dans un instant

00:38:19le jingle

00:38:20vous vous préparez

00:38:20dans un instant

00:38:21le qui c'est qui

00:38:22qu'il a dit

00:38:23nos vraies voix

00:38:23ce soir sur Sud Radio

00:38:24à tout de suite

00:38:25les vraies voix

00:38:26Sud Radio

00:38:2717h19h

00:38:28Philippe David

00:38:29Christine Bouillaud

00:38:30et en compagnie

00:38:31des vraies voix du soir

00:38:32Philippe Bilger

00:38:33Sébastien Ménard

00:38:34Bérangère Dubu

00:38:35et Rebecca Ayoun

00:38:36qui restait avec nous

00:38:37ce soir

00:38:37notre invitée

00:38:38parce que ça va être

00:38:39l'heure du jeu

00:38:41interplanétaire sidéral

00:38:42le qui c'est qui

00:38:43qu'il a dit

00:38:44alors c'est à vous

00:38:45de lancer le jingle

00:38:46Sophie

00:38:46vous avez quartier libre

00:38:48le c'est qui

00:38:49qu'il a dit

00:38:50allez c'est parti

00:38:56première question

00:38:57la France

00:38:58qui a dit ça

00:38:58qui c'est qui

00:38:59qu'il a dit

00:38:59la France doit être

00:39:01capable de nationaliser

00:39:02pour préserver

00:39:03son outil industriel

00:39:04c'était ce matin

00:39:05sur Sud Radio

00:39:05Sophie

00:39:06monsieur Roussel

00:39:07bravo

00:39:07bonne réponse

00:39:09c'était ce matin

00:39:10sur Sud Radio

00:39:11absolument

00:39:12qui c'est qui

00:39:12qu'il a dit

00:39:13Sophie

00:39:13sur Bétaram

00:39:14François Bayrou

00:39:16et sa fille

00:39:16ne sont pas au centre

00:39:17de tout

00:39:18madame Panou

00:39:20non

00:39:21c'est une femme

00:39:23une femme

00:39:24une femme

00:39:26qui a le même prénom

00:39:28prima

00:39:28bonne réponse

00:39:29de Philippe Bilger

00:39:31prima

00:39:31donna

00:39:32qui c'est qui

00:39:35qui l'a dit

00:39:36ce qui se joue

00:39:37c'est la république

00:39:38ce qui se joue

00:39:39c'est tous les français

00:39:40voient que la drogue

00:39:42est partout

00:39:43monsieur Retailleau

00:39:45non

00:39:45ça pourrait être

00:39:46Darmanin

00:39:47bonne réponse

00:39:48elle a un poil

00:39:50plus rapide que vous

00:39:51largement

00:39:51c'est la fin

00:39:53vous allez gagner

00:39:54mais laissez-moi

00:39:55quelques miettes

00:39:56la prochaine

00:39:58vous me la donnez

00:39:59qui c'est qui

00:40:00qui l'a dit

00:40:01Sophie

00:40:02sur les prisons attaquées

00:40:04Bruno Retailleau

00:40:05pédale dans la semoule

00:40:06quelqu'un d'élégant

00:40:09Sophie

00:40:11j'hésite

00:40:15il y a du monde

00:40:16allez-y

00:40:17ça va bipé

00:40:18non

00:40:19allez on passe son tour

00:40:19Sébastien

00:40:20c'est

00:40:21c'est Sébastien Chenu

00:40:23bonne réponse

00:40:25de Sébastien Ménard

00:40:27c'est drôle

00:40:27il fait semblant

00:40:28de réfléchir

00:40:29qu'est-ce que vous sous-entendez

00:40:33vous réfléchissez

00:40:34je cherchais quelqu'un

00:40:36quelqu'un au FN

00:40:37qui a dit ça

00:40:37c'était à ça que je pensais

00:40:39vous m'aviez

00:40:40vous luiz donné

00:40:41l'illusion

00:40:41de ne pas le savoir

00:40:42une coda vénénome

00:40:46avec Billy Ger

00:40:46qui c'est qui

00:40:48qui l'a dit

00:40:48sur le pape

00:40:49il n'aimait pas

00:40:50être enfermé

00:40:51dans des codes

00:40:52Sophie

00:40:53bonnes réponses

00:41:02de Sébastien Ménard

00:41:03qui en marquant

00:41:04ses trois points

00:41:05rejoint Philippe Bilger

00:41:06à six points

00:41:06ça va être terrible

00:41:07qui c'est qui

00:41:08qui l'a dit Sophie

00:41:11sur la grève

00:41:12à la SNCF

00:41:12pour le pont du 8 mai

00:41:13je veux dire merci

00:41:14aux cheminots

00:41:15parce qu'ils se battent

00:41:16pour le service public

00:41:17mais aussi contre

00:41:18la fermeture

00:41:18des petites gares

00:41:19contre le prix

00:41:20des billets

00:41:21qui ne cesse d'exploser

00:41:22c'est pas un copain

00:41:23Sophie

00:41:23le patron de la CFDT

00:41:26comment on le fait

00:41:26non non

00:41:27c'est une femme

00:41:28non non

00:41:29c'est pas non

00:41:30non non

00:41:31non

00:41:32il l'a dit avant

00:41:33il l'a dit panneau

00:41:33et puis on vous a pas entendu

00:41:35mon cher

00:41:35qui c'est qui

00:41:41qui l'a dit

00:41:42sur l'affaire

00:41:43Bétarame

00:41:43le temps est venu

00:41:45de briser le silence

00:41:46le premier ministre

00:41:46est du côté

00:41:47des parents de victimes

00:41:48l'essentiel

00:41:49est de briser

00:41:50c'est à vous

00:41:50alors c'est une ancienne ministre

00:41:52qui aujourd'hui

00:41:52a un haut poste

00:41:54dans la république

00:41:54Sophie

00:41:56c'est dur

00:41:59une ancienne ministre

00:42:00et elle a comme prénom

00:42:01Sarah Elahiri

00:42:03bonne réponse

00:42:05bravo

00:42:06elle a révisé

00:42:07qui c'est qui

00:42:10qui l'a dit

00:42:10Sophie

00:42:11sur les propos

00:42:12de Bernard Arnault

00:42:13et Patrick Pouyanné

00:42:14les patrons de LVMH

00:42:16et de Total

00:42:16il faut savoir

00:42:18à quel camp

00:42:19on appartient

00:42:19on croit dans un western

00:42:21Sophie

00:42:21je suis perdue là

00:42:24on répète la question

00:42:26il faut savoir

00:42:26à quel camp

00:42:28on appartient

00:42:29mais en parlant

00:42:30de Pouyanné

00:42:31et de Bernard Arnault

00:42:33c'est la ministre

00:42:34Pannier-Runacher

00:42:35bonne réponse

00:42:37de Sébastien Minard

00:42:39c'est dingue

00:42:40et là

00:42:41on le frôle

00:42:42vous le frôlez

00:42:43il vient de vous battre

00:42:44sur la dernière réponse

00:42:45c'est terminé

00:42:47vous avez remarqué

00:42:48la sérénité

00:42:49du

00:42:49qui a gagné

00:42:50Sébastien Minard

00:42:5112 points

00:42:52Philippe Bilger

00:42:539 points

00:42:53Sophie 3 points

00:42:55Bérangère Dubu

00:42:56qui est une habituée

00:42:57Fanny

00:42:58Rebecca

00:42:59vous découvriez

00:43:00on a fait les arbitres

00:43:01voilà

00:43:01nous on a déconnecté

00:43:03je sens qu'il y avait

00:43:05un duel

00:43:06Sébastien Minard

00:43:07Philippe Bilger

00:43:07autour de cette table

00:43:08Sophie on vous remercie

00:43:10on vous embrasse

00:43:11très très fort

00:43:12très bonne soirée

00:43:13bravo

00:43:13merci d'avoir participé

00:43:15avec nous

00:43:150826 300 300

00:43:17si vous voulez participer

00:43:18tous les soirs

00:43:19être l'auditeur

00:43:20qui joue

00:43:21et qui lance

00:43:21le célèbre jingle

00:43:22qui c'est qui

00:43:23qui l'a dit

00:43:23vous nous appelez

00:43:24en 826 300 300

00:43:25on enregistre votre numéro

00:43:27et bien évidemment

00:43:28vous pourrez venir jouer

00:43:29avec nous

00:43:30vous n'hésitez pas

00:43:30dans un instant

00:43:31ce sera l'heure de l'info

00:43:33qui est un petit peu lourde

00:43:34ce soir

00:43:34et on verra

00:43:35les dernières informations

00:43:36concernant

00:43:37cette attaque au couteau

00:43:38dans un lycée

00:43:38du côté de Nantes

00:43:39et puis on retrouvera

00:43:40Rémi et André

00:43:40pour la météo

00:43:41et on reviendra

00:43:42avec nos trois

00:43:42vrais voix ce soir

00:43:44Philippe Bilger

00:43:44Sébastien Ménard

00:43:45Bérangère Dubus

00:43:46et on vous remercie

00:43:47beaucoup

00:43:47merci beaucoup

00:43:48Rebecca

00:43:48pour être venue nous voir

00:43:50et bonnes vacances

00:43:50merci

00:43:51à tout de suite

00:43:54sur Sud Radio

00:43:55les vrais voix Sud Radio

00:43:5617h19

00:43:58Philippe David

00:43:59Christine Bouillaud

00:44:00retour des vrais voix

00:44:01avec Christine Bouillaud

00:44:02pour cette dernière ligne droite

00:44:03de ces trois jours

00:44:04passés ensemble

00:44:05vous avez passé de bons moments

00:44:06très bon

00:44:06excellent

00:44:07demain alors

00:44:08non pas demain

00:44:09et vous avez remarqué

00:44:11je ne sais pas

00:44:11c'est votre présence

00:44:12Philippe Bilger

00:44:12a été moins éruptif

00:44:14pendant le qui sait qui

00:44:14qu'il a dit ce soir

00:44:15parce que j'ai frôlé

00:44:17la victoire

00:44:18et donc j'étais concentré

00:44:20sur la possible victoire

00:44:23qui aurait été un miracle

00:44:24c'est Sébastien Ménard

00:44:26au qui sait qui

00:44:27qu'il a dit

00:44:27c'est les spring box

00:44:28ou les all blacks

00:44:28au rugby

00:44:29c'est du rabat

00:44:29voilà vous l'avez entendu

00:44:30donc le Antoine Dupont

00:44:32de ces vrais voix

00:44:33c'est Philippe Bilger

00:44:34président de l'Institut de la Parole

00:44:35auteur de Me Too Much

00:44:36aux éditions

00:44:36Héliopold

00:44:37ce soir

00:44:38Sébastien Ménard

00:44:39donc qui a battu

00:44:40à plate couture

00:44:41Philippe Bilger

00:44:41tout à l'heure

00:44:42le jeune lion

00:44:45a détrôné le vieux lion

00:44:47ce soir

00:44:48entrepreneur

00:44:49dans la foot

00:44:50patron de presse

00:44:51Libérangère Dubu

00:44:52chef d'entreprise

00:44:53dirigeante de l'UICI

00:44:54le syndicat

00:44:56des courtiers en crédit

00:44:57avec son fils

00:44:57qui lui a envoyé

00:44:58un message tout à l'heure

00:44:59en disant

00:44:59non maman

00:45:00tu n'as pas envoyé

00:45:01mon téléphone contre le mur

00:45:02c'était la Nintendo DS

00:45:04pardon j'ai confondu

00:45:05mais c'est pareil

00:45:05c'est un écran

00:45:06voilà

00:45:06absolument

00:45:07ils vous surveillent

00:45:09vos enfants

00:45:10allez dans un instant

00:45:11on va se retrouver

00:45:11pour le coup de gueule

00:45:13de Philippe David

00:45:14mais tout de suite

00:45:14c'est le répondeur

00:45:16avec un message

00:45:17d'un certain

00:45:17Patrick de Toulouse

00:45:19qui nous a dit ça

00:45:20oui bonjour

00:45:21Patrick à Toulouse

00:45:23donc je suis en train

00:45:24d'écouter votre émission

00:45:25ce que j'entends

00:45:26ça m'a fait tomber

00:45:27dans la chaise

00:45:27c'est pas possible

00:45:28d'entendre de tels trucs

00:45:29donc les gens

00:45:30qui veulent travailler

00:45:31le 1er mai

00:45:32du moment qu'ils veulent

00:45:32foutent leur la paix

00:45:33laisser les travailler

00:45:34les cheminots

00:45:35ils commençaient à y avoir

00:45:36le bol des cheminots

00:45:37moi j'ai été pompier

00:45:38toute ma vie

00:45:39j'ai travaillé les samadis

00:45:40les dimanches

00:45:40les nuits

00:45:41etc etc

00:45:42et j'ai pas fini

00:45:43avec la paix des cheminots

00:45:44et j'avais un an de travail

00:45:45autrement plus compliqué

00:45:46que celui d'un conducteur de TGV

00:45:48où j'ai eu la chance

00:45:48ce mois

00:45:49de faire un voyage

00:45:50de Toulouse-Paris

00:45:50dans la cabine

00:45:51je vous garantis

00:45:52que ça sent pas la transpiration

00:45:53donc ce que j'entends

00:45:54moi ça me démonte

00:45:56ça me démonte

00:45:56je sais pas où on va

00:45:57mais on y va

00:45:57merci

00:45:58bonne journée

00:45:59au revoir

00:45:59voilà et vous continuez

00:46:01comme Patrick

00:46:01à laisser vos messages

00:46:03vos coups de coeur

00:46:03vos coups de gueule aussi

00:46:04réactions

00:46:05il y a des gens

00:46:05et peut-être que j'en suis

00:46:07dans d'autres domaines

00:46:09qui ont connu un passé

00:46:11et qui sont désorientés

00:46:13par rapport à tout

00:46:15ce qui se passe aujourd'hui

00:46:16notamment l'assouplissement

00:46:18de notre rapport au travail

00:46:19c'est clair

00:46:20d'accord avec Patrick

00:46:22Sébastien Ménard

00:46:23je suis toujours un peu partagé

00:46:25parce qu'en fait

00:46:25le monde bouge

00:46:27les mentalités évoluent

00:46:29et voilà

00:46:31moi aussi je suis un peu

00:46:32comme Philippe Bilger

00:46:33je suis quelqu'un

00:46:33qui travaille beaucoup

00:46:35parce que même si

00:46:35Philippe a un peu plus

00:46:37travaillé que nous

00:46:38parce qu'il a un âge

00:46:39sensiblement supérieur

00:46:40au nôtre

00:46:41mais c'est sûr

00:46:43que quand on est habitué

00:46:44à énormément oeuvrer

00:46:45à énormément s'investir

00:46:47voir cette espèce

00:46:48d'oisiveté

00:46:50que je ne critique pas

00:46:50qui est une oisiveté

00:46:52générationnelle

00:46:53qui me semble

00:46:54un peu irréversible

00:46:55dans nos sociétés modernes

00:46:56un peu envahir

00:46:57notre quotidienneté

00:46:58c'est vrai que je suis

00:46:58parfois un peu déstabilisé

00:47:00même dans mes propres entreprises

00:47:01Bérangère

00:47:03ça vous laisse dubitatif

00:47:04ça me laisse dubitatif

00:47:05parce que

00:47:06effectivement

00:47:06moi je suis pour

00:47:07le droit à la paresse

00:47:08l'oisiveté

00:47:09et je pense que c'est génial

00:47:10mais en revanche

00:47:11mon petit chéri

00:47:11il ne faut pas que tu réclames

00:47:12des sous

00:47:13parce que du coup

00:47:13tu vas être décroissant

00:47:14par la force des choses

00:47:15je suis pour la liberté individuelle

00:47:18on veut travailler

00:47:19on travaille

00:47:19c'est très bien

00:47:20tu veux ton droit à la paresse

00:47:21c'est cool

00:47:22mais moi je ne le finance pas

00:47:23mais le 1er mai

00:47:23c'est un jour un peu à part

00:47:25on parlait des cheminots

00:47:28juste avant

00:47:28qui trouvent qu'ils travaillent trop

00:47:29donc tout ça

00:47:30rejoint un peu

00:47:30sur le 1er mai

00:47:32effectivement

00:47:33il y a des métiers

00:47:34qui sont essentiels

00:47:35les médecins

00:47:36les affaires qui travaillent

00:47:37peut-être qu'il faut arriver

00:47:39à une réglementation

00:47:39qui est plus simple

00:47:40je ne vois pas pourquoi

00:47:41en effet un boulanger

00:47:42ne peut pas ouvrir

00:47:43si les salariés

00:47:44le souhaitent

00:47:45après toujours

00:47:46je pense avec une gratification

00:47:48mais on a tous

00:47:49aujourd'hui des jeunes salariés

00:47:50vous le savez

00:47:50on a des jeunes salariés

00:47:51qui se moquent des jours fériés

00:47:52qui se moquent dimanche

00:47:52ils sont jeunes

00:47:53ils n'ont pas d'enfants

00:47:53ils veulent des sous

00:47:54et c'est tant mieux

00:47:54quand on est plus vieux

00:47:56on veut nos week-ends

00:47:56on veut nos jours fériés

00:47:57non mais je pense

00:47:58que c'est un espèce d'équilibre

00:47:59qu'il y a toujours eu

00:48:00dans les sociétés

00:48:01laissons bosser

00:48:02ceux qui ont envie

00:48:02en les payant double

00:48:03c'est très bien

00:48:04et en France

00:48:05tout devient un psychodrême

00:48:06en fait

00:48:06allez vous ne bougez pas

00:48:07on continue

00:48:08et dans un instant

00:48:09on va retrouver

00:48:09le coup de gueule

00:48:10de Philippe David

00:48:10vous vous générez sur quoi

00:48:11ce soir ?

00:48:12je vais faire une entrave

00:48:13à la laïcité

00:48:13je pense qu'il faut remplacer

00:48:14au fronton des mairies

00:48:15liberté, égalité, fraternité

00:48:17par l'acte de contrition

00:48:19ah d'accord

00:48:19et bien on va vous écouter

00:48:20dans un instant

00:48:21à tout de suite

00:48:21Les Vraies Voix Sud Radio

00:48:2417h-19h

00:48:25Philippe David

00:48:26Christine Bouillaud

00:48:27et avec nos Vraies Voix

00:48:28ce soir et dans un instant

00:48:30on aura l'info en plus

00:48:31avec Félix Mathieu

00:48:33mais tout de suite

00:48:33c'est le coup de gueule

00:48:34de Philippe David

00:48:34Les Vraies Voix Sud Radio

00:48:37comme d'habitude

00:48:37je vais remettre

00:48:38le clocher au milieu

00:48:39du village

00:48:39un grand village

00:48:40lointain

00:48:41qui s'appelle

00:48:42Tananarive

00:48:42pourquoi Tananarive ?

00:48:44parce que c'est dans cette ville

00:48:45qu'Emmanuel Macron

00:48:46en visite d'état

00:48:47donc à Madagascar

00:48:48a déclaré ce matin

00:48:49vouloir créer

00:48:50les conditions du pardon

00:48:51de la colonisation de l'île

00:48:53lors d'une séquence mémorielle

00:48:54au parlais du Rova

00:48:55et je n'en peux plus

00:48:57de ces repentances

00:48:58semaine après semaine

00:48:59que le président de la République

00:49:00fait au fur et à mesure

00:49:01de ses voyages

00:49:02ou de ses prises de parole

00:49:04la semaine dernière

00:49:05c'était la repentance

00:49:05sur la dette d'Haïti

00:49:06cette semaine

00:49:07c'est sur la colonisation

00:49:08de Madagascar

00:49:09comme on est passé

00:49:10de l'océan Atlantique

00:49:11à l'océan Indien

00:49:12on peut présager

00:49:13une repentance

00:49:14dans le Pacifique

00:49:15la semaine prochaine

00:49:15peut-être en Polynésie

00:49:17ou en Nouvelle-Calédonie

00:49:18mais quitte à faire

00:49:19des repentances

00:49:20qu'il en fasse partout

00:49:21car il n'y a pas

00:49:22que dans les Outre-mer

00:49:22que la France a commis des crimes

00:49:24dans nombre de régions françaises

00:49:26des dragonnades

00:49:27qui massacraient

00:49:27les protestants

00:49:28qui refusaient

00:49:29de se convertir

00:49:29ont eu lieu

00:49:30à quand un tour de France

00:49:31pour des repentances

00:49:32dans le Poitou

00:49:33les Cévennes et ailleurs

00:49:34pendant les guerres de Vendée

00:49:36au nom de la République

00:49:36les colonnes infernales

00:49:38ont massacré

00:49:38des villages entiers

00:49:39à quand une repentance

00:49:41présidentielle en Vendée

00:49:42pendant la terreur

00:49:43toujours au nom de la République

00:49:44on a noyé

00:49:45des milliers de personnes

00:49:46en particulier à Nantes

00:49:47à quand une repentance là-bas

00:49:48allez sortons de France

00:49:50pendant la guerre de 30 ans

00:49:51des villages entiers

00:49:52en Alsace

00:49:53ont été massacrés

00:49:54par les troupes suédoises

00:49:55Emmanuel Macron

00:49:56va-t-il demander

00:49:56une repentance

00:49:57au gouvernement suédois

00:49:58et aux Arabes

00:49:59pour avoir envahi

00:50:00toute la France

00:50:01jusqu'à Poitiers

00:50:01au 8ème siècle

00:50:02et aux Romains

00:50:03pour nous avoir colonisés

00:50:04et fait de nous

00:50:05des galos Romains

00:50:06après la défaite

00:50:06de Vercingétorix

00:50:07et pour conclure

00:50:08avec la dette

00:50:09que la France aura envers Haïti

00:50:10va-t-il demander

00:50:11à l'Allemagne

00:50:12de régler le solde

00:50:12des réparations de guerre

00:50:13du traité de Versailles

00:50:14puisqu'elle n'a payé

00:50:15que 20 milliards

00:50:16sur les 132 milliards

00:50:17de marcors

00:50:18qu'elle nous devait

00:50:18bref si on regarde

00:50:202000 ans d'histoire

00:50:20on n'en a pas fini

00:50:21avec les excuses

00:50:22et les demandes d'excuses

00:50:23mais on a une certitude

00:50:25à deux jours

00:50:25des obsèques du pape

00:50:26où va se rendre

00:50:27Emmanuel Macron samedi

00:50:28s'il y a bien une prière

00:50:30qu'il n'aura pas à réviser

00:50:31puisqu'il la répète

00:50:31comme un mantra

00:50:32c'est l'acte de contrition

00:50:33C'est excellent Philippe

00:50:37et votre seconde partie

00:50:40est faite d'un humour ravageur

00:50:42c'est très vrai

00:50:43au fond

00:50:44un jour peut-être

00:50:45pourra-t-on atteindre

00:50:47ce sommet du ridicule

00:50:49qu'il s'excuse

00:50:50au nom de la France

00:50:52pour des horaires

00:50:53commises par des français

00:50:54mais ça n'arrivera pas

00:50:56je l'espère

00:50:56mais sur le premier point

00:50:58qui est plus sérieux

00:51:00à partir du moment

00:51:01où le président

00:51:02s'est engagé

00:51:03dans la voie

00:51:04de la contrition internationale

00:51:07et je le dis

00:51:07sans ironie

00:51:08pratiquement

00:51:09il ne peut plus s'arrêter

00:51:11dès lors qu'il l'a fait

00:51:13pour un certain nombre

00:51:14de pays

00:51:14pourquoi s'arrêterait-il

00:51:16à Madagascar ?

00:51:18Pour le coup

00:51:20mon cher Philippe David

00:51:21je ne suis pas du tout

00:51:22du tout

00:51:23du tout

00:51:23d'accord avec vous

00:51:25pourquoi ?

00:51:26parce que

00:51:26je ne suis pas

00:51:27pour une réécriture

00:51:28de l'histoire

00:51:30de ce qui fait

00:51:31la grande histoire de France

00:51:32mais il n'en demeure pas moins

00:51:33comme l'avait fait

00:51:34en son temps

00:51:35le président Chirac

00:51:35il faut reconnaître

00:51:36il faut reconnaître

00:51:38ce que la France

00:51:39a pu faire de bien

00:51:41et ce que la France

00:51:42a contribué

00:51:43à faire de moins bien

00:51:44voilà

00:51:44et que

00:51:45quand on visite

00:51:46quand on voyage

00:51:47notamment

00:51:48ce qui est mon cas

00:51:49quand on voit

00:51:50l'état d'Haïti

00:51:51où

00:51:52pardonner

00:51:53et je ne vais pas me faire

00:51:53que des copains

00:51:54du côté de Madagascar

00:51:55j'ai un copain

00:51:57actuellement ministre

00:51:58là-bas

00:51:58mais c'est quand même

00:51:59un pays

00:52:00où ça coûte

00:52:01moins cher

00:52:02de porter

00:52:03des marchandises

00:52:04à dos d'hommes

00:52:05qu'à dos de mulets

00:52:06voilà

00:52:07et qu'à un moment donné

00:52:09se dire que

00:52:10la France a

00:52:11comme d'autres

00:52:12grandes puissances

00:52:13coloniales

00:52:13avant la France

00:52:14ou en même temps

00:52:15que la France

00:52:15a pu profiter

00:52:17de toutes ces

00:52:18magnifiques

00:52:19contrées

00:52:20qu'on a

00:52:21vous allez me dire

00:52:21qu'on les a évangélisées

00:52:22qu'on les a éduquées

00:52:23etc etc

00:52:24peut-être

00:52:25peut-être sûrement

00:52:26mais qu'à un moment donné

00:52:28ça ne coûte pas grand-chose

00:52:29à la France

00:52:30que de dire

00:52:31qu'il y a une histoire

00:52:32de France

00:52:32un petit peu moins glorieuse

00:52:34qui

00:52:35quelque part

00:52:36a pu prospérer

00:52:37sur la misère

00:52:39de pays

00:52:39ou de territoires colonisés

00:52:41voilà

00:52:41moi ça ne me choque pas

00:52:42et je suis très étonné

00:52:43de votre parti pris

00:52:45assez violent

00:52:46je dirais

00:52:47c'est historiquement incontestable

00:52:49mais que ça soit

00:52:50incontestable

00:52:52c'est une chose

00:52:53mais qu'aujourd'hui

00:52:54je dirais

00:52:55qu'en 2025

00:52:56vous ayez

00:52:57un Emmanuel Macron

00:52:59ou quelqu'un d'autre

00:53:00qu'Emmanuel Macron

00:53:00parce qu'on se focalise

00:53:01toujours sur Emmanuel Macron

00:53:02qui est juste susceptible

00:53:04de dire que la France

00:53:05a probablement

00:53:06fait des choses magnifiques

00:53:07mais qu'elle a été aussi

00:53:08responsable

00:53:09d'un certain nombre

00:53:10de malheurs

00:53:11et de mal-être

00:53:11je ne vois pas

00:53:13ce qu'on peut enlever

00:53:13je dirais

00:53:14à Emmanuel Macron

00:53:15de ce point de vue là

00:53:16allez on continue

00:53:17et tout de suite

00:53:18c'est l'info

00:53:18en plus avec Félix Mathieu

00:53:19les vrais voix

00:53:21Sud Radio

00:53:22on va parler

00:53:23des téléphones portables

00:53:23Félix

00:53:24mais qui sont confisqués

00:53:25pour les consommateurs

00:53:26de drogue

00:53:26c'est une décision

00:53:27du ministre de la Justice

00:53:29qui va généraliser

00:53:30cette mesure

00:53:30Oui jusqu'ici

00:53:31c'est le procureur

00:53:32de Bayonne

00:53:32qui avait expérimenté

00:53:33cette confiscation

00:53:34des téléphones

00:53:34pour ceux qui sont pris

00:53:35la main dans le sac

00:53:36à consommer de la drogue

00:53:37l'idée c'est

00:53:38puisque l'État

00:53:39n'a pas accès

00:53:39au décryptage

00:53:40des messageries

00:53:41pour déjouer les trafics

00:53:42au moins les enquêteurs

00:53:43pourront regarder

00:53:44dans le téléphone

00:53:44si on établit

00:53:45qu'il a servi

00:53:46à acheter de la drogue

00:53:46Gérald Darmanin

00:53:48annonce donc

00:53:48diffuser une circulaire

00:53:49pour inciter

00:53:50tous les procureurs

00:53:51à faire comme celui

00:53:52de Bayonne

00:53:52pour en parler

00:53:53nous sommes avec

00:53:54Michel Coriot

00:53:55délégué national

00:53:56du syndicat de police

00:53:57Allianz

00:53:57bonsoir Michel Coriot

00:53:58bonsoir

00:53:59merci d'être avec nous

00:54:02dans les vraies voix

00:54:02sur Sud Radio

00:54:03est-ce que ça peut être

00:54:04une vraie aide

00:54:04pour la police

00:54:05pour les enquêteurs

00:54:06cette confiscation

00:54:07des téléphones

00:54:08pour finalement

00:54:08j'imagine

00:54:09remonter la provenance

00:54:10du produit

00:54:11en lisant les messages

00:54:12écoutez

00:54:13en ce qui nous concerne

00:54:14en tout cas

00:54:14pour Allianz Police Nationale

00:54:16ça en est une mesure

00:54:17qui va évidemment

00:54:18tout révolutionner

00:54:19on estime que c'est

00:54:19en tout cas une mesure

00:54:20qui va dans le bon sens

00:54:22de manière générale

00:54:23c'est vrai qu'on accueille

00:54:24plutôt favorablement

00:54:25toute mesure

00:54:26qui a vocation

00:54:27à affaiblir le trafic

00:54:28de stupéfiants

00:54:28quand on parle

00:54:30de confiscation

00:54:31des téléphones portables

00:54:32à des consommateurs

00:54:33on a le mérite

00:54:34d'envoyer un signal clair

00:54:35le consommateur

00:54:36c'est pas un simple client

00:54:38mais c'est bien

00:54:38un acteur

00:54:39à part entière

00:54:40du système

00:54:40un maillon

00:54:41de la chaîne

00:54:42du trafic de stupéfiants

00:54:43et je crois

00:54:44que c'est plutôt

00:54:45une bonne chose

00:54:45vous savez

00:54:46on lutte pas

00:54:47contre la drogue à moitié

00:54:48il faut taper

00:54:49là où ça fait mal

00:54:50et dans le trafic

00:54:50les moyens de communication

00:54:51d'organisation

00:54:52de paiement

00:54:53c'est ça qui fait tourner

00:54:55leur business

00:54:55c'est confisquer

00:54:56les téléphones

00:54:57c'est aussi

00:54:57viser le coeur du réseau

00:54:58c'est les mettre en difficulté

00:55:00et aujourd'hui

00:55:01clairement

00:55:01le téléphone

00:55:02est devenu

00:55:02l'arme du deal moderne

00:55:03et il faut donc

00:55:04s'économiser

00:55:05aucun moyen

00:55:06pour lutter

00:55:06contre ce fléau

00:55:07On a un premier

00:55:10retour d'expérience

00:55:10dans le Pays Basque ?

00:55:13Oui tout à fait

00:55:13des retours d'expérience

00:55:14plutôt favorables

00:55:17alors évidemment

00:55:18nous on soutient

00:55:19la logique

00:55:20de cette mesure

00:55:21mais derrière

00:55:21les faits d'annonce

00:55:22on attend de voir

00:55:23la doctrine finale

00:55:24les moyens

00:55:25et surtout

00:55:26la réponse pénale

00:55:27qui va accompagner

00:55:28ce dispositif

00:55:29parce que

00:55:30c'est finalement là

00:55:31que tout se joue

00:55:32parce que sur le terrain

00:55:33les policiers

00:55:34savent parfaitement

00:55:34que si vous retirez

00:55:36un téléphone

00:55:36à un consommateur

00:55:37et qu'il le récupère

00:55:3848 heures plus tard

00:55:39sans la moindre poursuite

00:55:41ça n'a évidemment

00:55:42strictement aucun impact

00:55:43pire même

00:55:44ça délégitime

00:55:44complètement l'action policière

00:55:46donc en clair

00:55:47soutien de principe

00:55:48pour nous

00:55:48Agence Police Nationale

00:55:50mais on attend aussi

00:55:50de voir comment ça va

00:55:52se décliner concrètement

00:55:53sur le terrain

00:55:53Mais comment vous déterminez

00:55:54qu'un téléphone portable

00:55:55a servi finalement

00:55:56à se fournir de la drogue

00:55:59à l'instant T

00:56:00de l'interpellation ?

00:56:01Tout simplement

00:56:02en vérifiant

00:56:02dans le téléphone portable

00:56:04pas à travers

00:56:05l'officier de police judiciaire

00:56:06il faut comprendre une chose

00:56:07aujourd'hui

00:56:08les consommateurs

00:56:08ce ne sont plus

00:56:09de simples usagers

00:56:10beaucoup utilisent

00:56:11leur téléphone

00:56:12pour commander

00:56:13pour géocaliser

00:56:14des vendeurs

00:56:15faire des virements

00:56:16communiqués

00:56:17par des messageries

00:56:19pardon

00:56:19cryptées

00:56:20parfois même

00:56:21organiser des petits points

00:56:22de deal en réseau

00:56:23un téléphone

00:56:24c'est évidemment

00:56:25un carnet d'adresse

00:56:26une base logistique

00:56:27et donc évidemment

00:56:28une preuve potentielle

00:56:29pour les enquêteurs

00:56:30et c'est tout à fait légitime

00:56:32que nos collègues

00:56:32officiers de police judiciaire

00:56:33puissent avoir

00:56:34assez ce courant

00:56:35pour faire ces vérifications

00:56:36on peut approuver

00:56:38comme monsieur Coriose

00:56:40absolument tout ce qui permet

00:56:42de lutter

00:56:43contre le trafic de drogue

00:56:44alors on peut souhaiter

00:56:46des solutions

00:56:47encore plus extrêmes

00:56:48mais il faut féliciter

00:56:49le garde des sceaux

00:56:50pour tout ce qu'il tente

00:56:52de faire pragmatiquement

00:56:53il a raison

00:56:54vous êtes plutôt pour cette

00:56:57oui moi je suis pareil

00:56:58je ne suis pas quelqu'un

00:57:00qui est pour le coercitif

00:57:02tout le temps

00:57:03en tout lieu

00:57:05mais là pour le coup

00:57:06il faut effectivement

00:57:06face aux fléaux

00:57:08qui gangrènent

00:57:09la France

00:57:10la France entière

00:57:11on parle du Pays Basque

00:57:12j'en suis

00:57:13on est aussi nous

00:57:15quelque part confrontés

00:57:16et pas que l'été

00:57:17pas qu'à travers uniquement

00:57:18des festivaliers

00:57:19à ces fléaux

00:57:21et que effectivement

00:57:22si toutes les mesures

00:57:23qui sont susceptibles

00:57:24de mettre un coup

00:57:26de stopper

00:57:27quelque part

00:57:28cette gangrène

00:57:30qui se répand

00:57:31dans nos villes

00:57:32dans nos villages

00:57:33et parmi nos plus jeunes

00:57:34je pense qu'il faut le faire

00:57:35oui tout à fait

00:57:36merci beaucoup

00:57:38Michel Coriot

00:57:39d'avoir été avec nous

00:57:40délégué national

00:57:40du syndicat de police

00:57:42merci infiniment

00:57:43d'être passé nous voir

00:57:43dans les vrais voix

00:57:44pour parler donc

00:57:45de cette généralisation

00:57:47annoncée aujourd'hui

00:57:48par le ministre de la justice

00:57:49à savoir

00:57:50confisquer les téléphones portables

00:57:51pour les consommateurs de drogue

00:57:53c'est expérimenté

00:57:54par le parquet de Bayonne

00:57:55et donc

00:57:56maintenant

00:57:57ça devrait effectivement

00:57:58être généralisé

00:57:59un peu partout

00:58:01dans un instant

00:58:02sur Sud Radio

00:58:03on va retrouver nos vrais voix

00:58:04avec le tour de table

00:58:05de l'actualité

00:58:06à tout de suite

00:58:07les vrais voix

00:58:08Sud Radio

00:58:0917h-19h

00:58:10Philippe David

00:58:11Christine Bouillaud

00:58:12et avec nos vrais voix

00:58:13ce soir

00:58:13Philippe Bilger

00:58:14Sébastien Ménard

00:58:15Bérangère Dubu

00:58:16et c'est l'heure

00:58:17du tour de table

00:58:18de nos VV

00:58:18bienvenue dans votre cours d'anglais

00:58:21de la collection

00:58:21Objectif Langue

00:58:22aux éditions Assimil

00:58:23Philippe Bilger

00:58:24Do you speak Trump ?

00:58:25Yes, I try

00:58:27C'est la dictée en anglais

00:58:28de Philippe Bilger

00:58:28Great

00:58:29Best

00:58:30Great

00:58:31It is ridiculous

00:58:32Everything before

00:58:33C'est du russe non ?

00:58:35Mon accent est parfait

00:58:37J'adore

00:58:38Ah bon ?

00:58:39Le tour de table

00:58:39De l'actualité

00:58:40This is Oxford English

00:58:42C'est le meilleur jingle

00:58:43de la Terre

00:58:43I speak French

00:58:44Yes

00:58:44Alors it's to you

00:58:45to speak now

00:58:47Tout à l'heure

00:58:49j'ai dit tout le bien

00:58:50que je pensais

00:58:51d'Emmanuel Macron

00:58:53dans la parole forte

00:58:55qu'il a eue sur l'Ukraine

00:58:56En revanche

00:58:58je ne suis pas du tout

00:58:59d'accord avec lui

00:59:00et il s'en fiche

00:59:02en tant de nous

00:59:03sur le fait

00:59:05qu'il a décidé

00:59:06de ne pas retirer

00:59:07la Légion d'honneur

00:59:08à Nicolas Sarkozy

00:59:10pour une double raison

00:59:12D'abord

00:59:13sacré

00:59:14il ne respecte pas

00:59:16l'équité de la justice

00:59:18et de ses conséquences

00:59:19puisqu'après

00:59:20une condamnation

00:59:21fut celle

00:59:22d'un ancien président

00:59:24on doit retirer

00:59:26la Légion d'honneur

00:59:27C'est le premier point

00:59:28et je ne voyais pas

00:59:29de raison

00:59:30de faire un sort

00:59:31particulier

00:59:32à Nicolas Sarkozy

00:59:33même si

00:59:34en définitive

00:59:35le président Macron

00:59:37avère totalement

00:59:38au point de vue

00:59:39qu'il a développé

00:59:40en défense

00:59:40mais mon second argument

00:59:42il est presque

00:59:44plus fort

00:59:45me semble-t-il

00:59:46voilà

00:59:46un ancien président

00:59:48qui a été condamné

00:59:49je sais bien

00:59:50qu'en permanence

00:59:51on dit

00:59:52qu'il est condamné

00:59:53à tort

00:59:53mais acceptons

00:59:55le fait

00:59:55qu'il a été condamné

00:59:57justement

00:59:57est-ce que

00:59:58le fait

00:59:59de le faire bénéficier

01:00:01d'un statut

01:00:02favorable

01:00:03n'est pas

01:00:04en quelque sorte

01:00:06enterriné

01:00:07le fait

01:00:07que

01:00:08alors que

01:00:09ayant de hautes

01:00:10responsabilités

01:00:11on doit être

01:00:12d'autant plus

01:00:13exemplaires

01:00:13que

01:00:14après même

01:00:15il continue

01:00:16à jouir

01:00:17le privilège

01:00:18moi ça me choque

01:00:20Sébastien Minard

01:00:21Légion d'honneur

01:00:23hors notre Légion d'honneur

01:00:24pour rester en anglais

01:00:24comme Philippe Bilger

01:00:25moi je suis partagé

01:00:26parce que Nicolas Sarkozy

01:00:27c'est pas Maurice Papon

01:00:28à qui

01:00:29parce que c'est quand même

01:00:30de cet accabie là

01:00:31quand on retire

01:00:31la Légion d'honneur

01:00:32on fait souvent référence

01:00:37à Papon

01:00:38qui d'ailleurs

01:00:39avait voulu

01:00:40pendant sa mise en bière

01:00:43Papon n'a pas été

01:00:44président de la République

01:00:45non mais justement

01:00:46il n'a pas été

01:00:47président de la République

01:00:48et il a été

01:00:49accessoirement

01:00:50condamné

01:00:50et reconnu coupable

01:00:52de crime contre l'humanité

01:00:53donc je ne suis pas

01:00:54l'avocat de Nicolas Sarkozy

01:00:56mais de quoi parle-t-on ?

01:00:57voilà

01:00:57on parle

01:00:58d'un ancien président

01:00:59qui pour le moment

01:01:00d'accord

01:01:01a été condamné

01:01:03dans le cadre

01:01:04d'une violation

01:01:06du secret

01:01:07entre guillemets

01:01:08entre l'avocat

01:01:09qui le défendait

01:01:10et lui-même

01:01:12voilà

01:01:13on parle quand même

01:01:14de cette affaire-là

01:01:14donc après

01:01:15il y a d'autres affaires

01:01:15je suis d'accord

01:01:16il y a beaucoup de choses

01:01:18et là-dessus

01:01:19voilà

01:01:20mes critères de probité

01:01:22de moralité

01:01:22ne sont pas

01:01:23géométrie variable

01:01:24mais je dis

01:01:25qu'en l'espèce

01:01:26par rapport à ce que

01:01:27nous reprochons

01:01:28aujourd'hui

01:01:29et ce que la justice

01:01:30a reproché

01:01:31peut-être à juste titre

01:01:32d'ailleurs

01:01:32et a condamné Nicolas Sarkozy

01:01:34je suis un peu aligné

01:01:36même beaucoup aligné

01:01:37pour le coup

01:01:38avec Emmanuel Macron

01:01:38sur le fait que

01:01:39à ce stade

01:01:40je ne lui retirerai pas

01:01:41si j'étais président de la République

01:01:42mais je ne suis rien du tout

01:01:43je ne lui retirerai pas

01:01:44la Légion d'honneur

01:01:45à ce stade

01:01:46et Bérangère Dubu

01:01:47je suis d'accord

01:01:48avec ce qui vient d'être dit

01:01:49et j'ajouterai que moi

01:01:50la question c'est plutôt

01:01:51à qui on remet la Légion d'honneur

01:01:52parce que j'ai parfois

01:01:53certaines promotions

01:01:53l'impression qu'on la remet

01:01:54à tout le monde

01:01:55et n'importe qui

01:01:55et d'ailleurs je ne l'ai pas encore

01:01:57mais j'ai quand même un truc

01:01:58que je me souviens toute seule

01:01:59pour faire pareil

01:01:59une petite broche

01:02:00c'est ça

01:02:01mais la question c'est

01:02:02réfléchissons peut-être

01:02:03à qui on la donne

01:02:03comme ça ça évitera de réfléchir

01:02:04à qui on l'enlève

01:02:05vrai sujet

01:02:06je suis sur le site

01:02:07de servicespublic.fr

01:02:09donc de l'état

01:02:09comment peut-on retirer la Légion

01:02:11dans les cas suivants

01:02:12condamnation pénale

01:02:13avoir commis des actes

01:02:13contraires à l'honneur

01:02:14ou de nature à nuire

01:02:15aux intérêts de la France

01:02:16c'est les trois cas

01:02:17pour lesquels on doit retirer

01:02:18la Légion d'honneur

01:02:19voilà

01:02:19contraire à l'honneur

01:02:20ça ne veut pas dire grand chose

01:02:21à l'honneur

01:02:22c'est un sujet très

01:02:24oui

01:02:24bon

01:02:25le tour de table

01:02:27DVV

01:02:28Sébastien Ménard

01:02:29vous vouliez revenir

01:02:29en tous les cas

01:02:30le drame de Nantes

01:02:32vous interpelle

01:02:34oui le drame de Nantes

01:02:35m'interpelle

01:02:36évidemment

01:02:37on ne sait pas

01:02:39encore complètement

01:02:40pourquoi

01:02:40comment

01:02:41qui

01:02:41a été

01:02:43je dirais

01:02:44le chef d'orchestre

01:02:47de l'ignominique

01:02:48qui a touché

01:02:48de jeunes lycéens

01:02:52tout à l'heure à Nantes

01:02:53mais je m'interroge

01:02:55en fait

01:02:55sur la banalisation

01:02:57du passage à l'acte

01:02:58d'une jeune génération

01:03:00pas d'ailleurs qu'en France

01:03:01on a ça

01:03:02on a ça

01:03:03dans différents pays européens

01:03:04on a évidemment ça

01:03:05aux Etats-Unis

01:03:05où ça se banalise

01:03:06à coup d'armes de guerre

01:03:08mais je me dis

01:03:10qu'on parlait tout à l'heure

01:03:11des réseaux sociaux

01:03:13on parlait

01:03:14du pouvoir

01:03:15des écrans

01:03:16moi j'ai envie

01:03:17de parler

01:03:17d'emprise

01:03:18d'emprise

01:03:19de ces nouvelles technologies

01:03:21sur la banalisation

01:03:23du crime

01:03:23du mal

01:03:24de l'insignifiance

01:03:27que représente

01:03:28la vie humaine

01:03:29c'est à dire que

01:03:29moi je le vois

01:03:30de temps en temps

01:03:31je vois mon fils

01:03:31etc

01:03:32à 17 ans

01:03:32avec ses copains

01:03:33il regarde des vidéos

01:03:34un peu trash

01:03:35de jeunes

01:03:36qui font

01:03:37des sports extrêmes

01:03:38puis de temps en temps

01:03:39il y en a un

01:03:40quand on regarde

01:03:41un petit peu derrière

01:03:41derrière le sport extrême

01:03:43et derrière l'activité extrême

01:03:44il y a un mort

01:03:45et puis finalement

01:03:46on passe à autre chose

01:03:47c'est tellement banalisé

01:03:48etc

01:03:48si on ajoute à ça

01:03:49évidemment

01:03:50ce qu'on appelle

01:03:51l'explosion

01:03:53pour celles et ceux

01:03:54qui connaissent

01:03:55l'industrie du jeu vidéo

01:03:56de ce qu'on appelle

01:03:56les shoot them up

01:03:57c'est à dire

01:03:58on tire sur tout le monde

01:04:00sur n'importe qui

01:04:01il y a ça

01:04:03il y a évidemment d'autres

01:04:04on se dit

01:04:05qu'il y a quand même

01:04:06un moment donné

01:04:07peut-être

01:04:09en tout cas

01:04:09une responsabilité

01:04:10les parents

01:04:10on en a parlé tout à l'heure

01:04:11la société

01:04:12mais peut-être aussi

01:04:13celles et ceux

01:04:14qui sont les propriétaires

01:04:15de ces plateformes

01:04:16ou les grands éditeurs

01:04:17quelque part

01:04:18de ces outils de divertissement

01:04:19alors est-ce que

01:04:20tuer des gens

01:04:22c'est un outil de divertissement

01:04:23enfin voilà

01:04:23ça vaudra peut-être

01:04:24le coup d'une prochaine

01:04:25sébastien

01:04:26vous avez raison

01:04:27on peut aborder

01:04:29cette piste

01:04:31de la banalisation

01:04:32de la mort

01:04:33pour certaines jeunes générations

01:04:35mais moi

01:04:35ce qui me frappe

01:04:37c'est le fait

01:04:38voilà un jeune homme

01:04:39qui a toujours

01:04:42paru bizarre

01:04:44qui n'a jamais eu

01:04:46le moindre incident

01:04:47auparavant

01:04:48tout de même

01:04:49qui est créé

01:04:50et tout à coup

01:04:51il y a le surgissement

01:04:53le discernement

01:04:54sans qu'on sache pourquoi

01:04:55le problème du discernement

01:04:56de quelque chose

01:04:57d'horrible

01:04:58c'est

01:04:59qu'est-ce qui se passe

01:05:00à ce moment-là

01:05:01dans sa tête

01:05:02sur la question

01:05:03des jeux vidéo

01:05:04je suis

01:05:04j'ai 40 et quelques années

01:05:06déjà

01:05:07on jouait à Hitman

01:05:09on est un tueur à gage

01:05:10quand j'avais 15 ans

01:05:10on jouait à Wolfenstein

01:05:11et puis je rappelle

01:05:12nous on louait des cassettes

01:05:13vidéos hyper violentes

01:05:14Massacre à la tronçonneuse

01:05:15les FPS

01:05:16où on est soi-même

01:05:17un pistolet

01:05:17on tire sur les gens

01:05:18donc déjà on en parlait

01:05:19il y a 30 ans

01:05:20je ne suis pas sûre

01:05:20que ce soit ça

01:05:21je me dis

01:05:21quel est le degré

01:05:22de désespérance

01:05:24pour que d'un coup

01:05:26des jeunes n'arrivent plus

01:05:26à croire en la vie

01:05:27en la leur déjà

01:05:28suicide

01:05:29et en celle des autres

01:05:30et on parlait

01:05:31des idées

01:05:32malgré tout

01:05:33il y a une idéologie

01:05:34ça peut être l'idéologie

01:05:34de la haine de l'autre

01:05:35ça peut être l'idéologie

01:05:36de la misogynie

01:05:38s'il a tué sa petite amie

01:05:39ça peut être plein d'idéologies

01:05:40différentes

01:05:41quelles qu'elles soient

01:05:41j'en incrimine aucune

01:05:42mais qu'est-ce qui fait

01:05:43que des jeunes aujourd'hui

01:05:44soient tellement seuls

01:05:45tellement désespérés

01:05:46de l'avenir

01:05:46on leur a tellement rien donné

01:05:48qu'ils en arrivent à faire ça

01:05:49je crois que notre responsabilité

01:05:51comment on a des jeunes

01:05:52à qui on n'arrive pas à dire

01:05:54mais ta vie va être magnifique

01:05:55ton avenir sera beau

01:05:56tu seras aimé

01:05:58tu auras une famille

01:05:58si tu as envie

01:05:59votre avenir est là

01:06:00et bien ces jeunes

01:06:01aujourd'hui

01:06:02on a une génération

01:06:03qui est dépressive

01:06:04la moitié des jeunes

01:06:05sont dépressifs quand même

01:06:06et tout ça explose

01:06:07donc comment on leur redonne

01:06:08espoir et foi

01:06:09vous avez peut-être

01:06:10Christine évoqué

01:06:11une piste tout à l'heure

01:06:12en évoquant

01:06:14un petit problème personnel

01:06:16qui peut se mêler

01:06:17à une forme de pessimisme

01:06:19sur

01:06:19de toute façon

01:06:20je pense que

01:06:21en tous les cas

01:06:22ça va être le début

01:06:23de l'enquête

01:06:23on peut pas

01:06:24on n'a pas la réponse

01:06:25malheureusement

01:06:26malheureusement

01:06:26ma chère camarade

01:06:28on n'a pas que

01:06:29des jeunes désespérés

01:06:30ou que des jeunes

01:06:31en perdition psychologique

01:06:32qui passent à l'acte

01:06:33et c'est ce qui pose

01:06:33vraiment problème

01:06:34c'est clair

01:06:35allez le tour de table

01:06:36de l'actualité

01:06:36on continue

01:06:37et l'enquête se poursuit

01:06:38il doit y avoir

01:06:39une conférence de presse

01:06:40peut-être dans la soirée

01:06:41mais en tous les cas

01:06:42le psychodrame

01:06:44enfin le drame

01:06:46et tout ce qui va avec

01:06:48on le suivra

01:06:49dans l'info sud radio

01:06:49toutes les questions

01:06:50qui se posent

01:06:51autour de ce drame de Nantes

01:06:52mais dans le tour de table

01:06:53des VV

01:06:53Bérangère

01:06:54vous vous intéressez

01:06:55aux vacances

01:06:56de nos chers élus

01:06:56qui vont où ?

01:06:57tout à fait

01:06:58je voulais parler

01:06:58des vacances

01:06:59de nos chers élus

01:07:00donc un sujet un peu léger

01:07:01on n'avait pas encore

01:07:01l'actualité de Nantes

01:07:02et tout a commencé

01:07:03il y a 15 jours

01:07:04un mois à Montpellier

01:07:04je suis en même temps

01:07:05que la zone C

01:07:06Paris

01:07:06donc d'un coup

01:07:07je vois François Ruffin

01:07:08qui le vendredi à 17h

01:07:10dit je pars en Guadeloupe

01:07:11voir que la vie est chère

01:07:12sans blague

01:07:13comme si on ne le savait pas

01:07:14et comme si on n'avait pas

01:07:14de députés en Guadeloupe

01:07:16Guadeloupéens qu'ils savent

01:07:17là je me dis

01:07:18c'est bizarre

01:07:18donc je commence à prendre

01:07:19mon téléphone

01:07:19mon petit scooter

01:07:20et là je vois que Alma Dufour

01:07:21députée LFI de Seine-et-Marne

01:07:24Seine-Maritime

01:07:25Seine-Maritime pardon

01:07:26est-elle en Équateur

01:07:27pour vérifier

01:07:28les élections

01:07:30et là je me dis

01:07:30waouh

01:07:31vu qu'elle a dit

01:07:31il y a deux ans

01:07:32qu'elle a arrêté

01:07:33de prendre l'avion

01:07:33elle est allée en bateau

01:07:35il faut entre 4 et 8 semaines

01:07:36elle allait en voilier

01:07:37et pareil au retour

01:07:38selon les Alizés

01:07:39donc elle va mettre

01:07:4016 semaines

01:07:41c'est très courageux

01:07:42surtout le vélo

01:07:43pour aller au Havre

01:07:44etc

01:07:44bravo Alma Dufour

01:07:45elle explique

01:07:46qu'elle y est allée

01:07:47c'est normal

01:07:48car elle a de lointaines

01:07:49origines argentines

01:07:50c'est aussi pertinent

01:07:51que si j'expliquais

01:07:53que j'allais en Grèce

01:07:54sur ma société

01:07:55parce que j'étais née

01:07:56à Béziers

01:07:56mais c'est pas grave

01:07:57là-dessus

01:07:58je continue à regarder Twitter

01:07:59et je me rends compte

01:08:00qu'Aurélien Taché

01:08:01France Insoumise

01:08:02est au Québec

01:08:02pour parler de la francophonie

01:08:04c'est con

01:08:04qu'il soit pas allé en Belgique

01:08:05au moins il aurait pas pris l'avion

01:08:06mais comme Mélenchon

01:08:08est au Québec

01:08:08pour lancer un message

01:08:09non au Canada pardon

01:08:10pour lancer un message

01:08:12d'alerte à Trump

01:08:13pour lui dire

01:08:14qu'il s'opposera à lui

01:08:15je me dis

01:08:16ouais bon on les arrête plus

01:08:17du coup

01:08:17Agnès Pannier-Runacher

01:08:19qui me dit

01:08:19que chaque fois

01:08:20que je prends mon vieux monospace

01:08:21pour aller voir ma grand-mère

01:08:22je tue des bébés phoques

01:08:24et j'égorge des enfants

01:08:25parce que je suis

01:08:26une horrible climaticide

01:08:27est allée à la Réunion

01:08:29pour nous dire

01:08:29qu'il y avait des ravines

01:08:30sans blague

01:08:31on savait pas non plus

01:08:32qu'on avait des ravines

01:08:32à la Réunion

01:08:33et ça a continué

01:08:34jusqu'à Montpellier

01:08:35où notre maire

01:08:36Mickaël Delafosse

01:08:37est parti au Maroc

01:08:38alors je suis d'accord avec lui

01:08:40il était un peu pâleau

01:08:41quelques vacances après

01:08:43que son adjointe

01:08:44à la mobilité

01:08:44Julie Frèche

01:08:45qui nous explique

01:08:46qu'il faut faire

01:08:47240 km en vélo

01:08:49pour le week-end de Pâques

01:08:50pour aller voir

01:08:50nos grands-parents à côté

01:08:52elle était partie en Chine

01:08:53alors j'ai regardé tout ça

01:08:55en vélo

01:08:56et je me suis dit

01:08:56mais qu'en fait

01:08:57nous étions nous

01:08:58nous les petits prolos

01:08:59les anti-ZFE

01:09:00les provinciaux etc

01:09:01on n'avait pas d'ambition

01:09:03parce que moi à Pâques

01:09:04je suis partie à Saint-Chignon

01:09:05petit village familial

01:09:06à 80 km

01:09:07Laurent Jaoul

01:09:09maire de Saint-Brest

01:09:10qui est la tête de lance

01:09:11de la manif

01:09:11contre les ZFE

01:09:12est partie dans les Cévennes

01:09:13et je me dis que vraiment

01:09:15nous n'avons pas assez d'ambition

01:09:16donc je prends l'exemple

01:09:17sur ces gens-là

01:09:18et j'ai un avion

01:09:19qui m'attend

01:09:20puisqu'il paraît

01:09:21qu'il y a beaucoup d'immeubles

01:09:21à Dubaï

01:09:22et je vais regarder

01:09:23comment se passe

01:09:23le crédit immobilier

01:09:24j'espère que l'URSSAF

01:09:26ne m'en voudra pas

01:09:27on va y aller

01:09:28bravo

01:09:29voilà le coup de gueule

01:09:30des vacances

01:09:31des élus

01:09:32alors après

01:09:32ils y vont

01:09:33avec

01:09:34notre argent

01:09:35avec Nicolas

01:09:36on retourne à Nicolas

01:09:37qui paye

01:09:37voilà

01:09:37Nicolas qui paye

01:09:39c'était votre coup de gueule

01:09:40coup de coeur

01:09:41coup de coeur

01:09:43coup de gueule

01:09:44tout

01:09:44bonnes vacances

01:09:45alors à Dubaï

01:09:46merci

01:09:46dans un instant

01:09:48on va parler

01:09:49avec notre invité

01:09:51dans un instant

01:09:51on va parler vrai

01:09:52concernant

01:09:54la question du jour

01:09:55ArcelorMittal

01:09:56mon cher Philippe

01:09:57oui alors parlons vrai

01:09:58est-ce que si Arcelor

01:09:59était resté dans des mains françaises

01:10:01on aurait pu sauver ses emplois

01:10:02puisqu'Arcelor était français

01:10:03il n'y a pas si longtemps que ça

01:10:05et à la question

01:10:06la réindustrialisation

01:10:07est-elle un leurre

01:10:08vous dites oui

01:10:08à 96%

01:10:09vous voulez réagir

01:10:10le 0826 300 300

01:10:12Loïc Lefloc Prigent

01:10:13bonsoir

01:10:14bonsoir

01:10:15bonsoir

01:10:15vrai voix

01:10:16mais industriel

01:10:17dirigeant d'entreprise

01:10:18question

01:10:19est-ce qu'il faut

01:10:20comme l'a dit ce matin

01:10:21Fabien Roussel

01:10:22sur Sud Radio

01:10:23avec Jean-Jacques Bourdin

01:10:24nationalisé

01:10:25ArcelorMittal

01:10:26pour éviter

01:10:27cette casse sociale

01:10:28non c'est trop tard

01:10:30je crois qu'il ne faut pas

01:10:32prendre des solutions

01:10:33d'entendre

01:10:34dans des situations

01:10:35pareilles

01:10:36aussi bien

01:10:37sur

01:10:38VanCorex

01:10:39la société

01:10:41qui a été tendue

01:10:42aux chinois

01:10:43il était encore

01:10:44elle était encore

01:10:46vivante

01:10:46autant

01:10:48là c'est foutu

01:10:49foutu

01:10:50là

01:10:50c'est foutu

01:10:52c'est tout late

01:10:53on ne peut pas

01:10:53remettre

01:10:54remettre

01:10:55en selle

01:10:56toute la sidéologie

01:10:58on l'a perdu

01:10:59à un moment

01:11:00elle est partie

01:11:00chez Mittal

01:11:01on a eu des français

01:11:02qui ont continué

01:11:03à travailler

01:11:04sur la sidéologie

01:11:05mais

01:11:06vous avez

01:11:07un problème

01:11:08fondamental

01:11:09c'est que

01:11:10vous n'avez pas fait

01:11:11la politique

01:11:11de l'énergie

01:11:12du palais

01:11:12on va en parler

01:11:14dans une poignée

01:11:15de secondes

01:11:16avec vous

01:11:16Loïc Lefloc Prigent

01:11:17et nos vrais voix

01:11:18ce soir sur Sud Radio

01:11:19juste après ça

01:11:20les vrais voix Sud Radio

01:11:2217h-19h

01:11:23Philippe David

01:11:24Christine Bouillaud

01:11:25et nos vrais voix ce soir

01:11:26Philippe Bilger

01:11:27Sébastien Ménard

01:11:28Bérangère Dubu

01:11:29et on revient sur ce coup

01:11:30de projecteur des vrais voix

01:11:31cette annonce

01:11:32coup de massue

01:11:33pour les salariés

01:11:33d'Harcelor Mittal

01:11:34l'entreprise

01:11:35qui entend supprimer

01:11:36plus de 600 postes

01:11:37sur 7 de ces sites

01:11:38du nord de la France

01:11:38le principal toucher

01:11:39ce sera Dunkerque

01:11:40certains postes

01:11:41seront délocalisés

01:11:42en Inde ou en Pologne

01:11:43alors parlons vrai

01:11:44avec une production automobile

01:11:45en chute libre

01:11:46depuis des années

01:11:47la sidérurgie

01:11:47a-t-elle encore

01:11:48un avenir en France

01:11:49et à cette question

01:11:50Arcelor Mittal

01:11:50la réindustrialisation

01:11:51est-elle un leurre ?

01:11:52Vous dites où

01:11:53à 96%

01:11:54vous prononcez

01:11:56le 0826 300 300

01:11:58Parlons vrai

01:11:59avec notre invité

01:12:01ex-vraie voix

01:12:02ou vraie voix

01:12:03de temps en temps

01:12:03vraie voix oui

01:12:04oui oui

01:12:04Loïc

01:12:05vous vraie voix

01:12:06oui oui

01:12:09vous êtes une vraie voix

01:12:10Loïc Lefloc Prigent

01:12:11cette histoire

01:12:12Arcelor Mittal

01:12:13certains parlent

01:12:14d'un scandale aussi

01:12:14concernant les aides

01:12:15dont a profité

01:12:16Arcelor Mittal

01:12:17je rappelle en 2023

01:12:19Arcelor Mittal

01:12:20a reçu 298 millions

01:12:22d'euros d'aides

01:12:23de la part de l'État

01:12:24pour différentes choses

01:12:25est-ce que

01:12:27cet argent public

01:12:30alors qu'on va délocaliser

01:12:32quelque part

01:12:32c'est pas une forme

01:12:33de gabegie

01:12:34tout simplement ?

01:12:35oui mais parce qu'on a mal

01:12:36réfléchi au sujet

01:12:37on est toujours

01:12:39dans l'émotion

01:12:40alors l'émotion

01:12:42arrive à un moment

01:12:44et l'intention

01:12:45il va se faire quelque chose

01:12:46là

01:12:47il faut donner de l'argent

01:12:48il faut donner de l'argent

01:12:49il faut donner de l'argent

01:12:49non

01:12:50quelle est la stratégie

01:12:52derrière tout ça

01:12:52et la stratégie

01:12:54c'est d'avoir

01:12:55une sidérurgie

01:12:57en France

01:12:58avec un prix

01:12:59d'énergie bas

01:13:00parce qu'on avait

01:13:01les centrales nucléaires

01:13:02c'était ça la stratégie

01:13:04on a oublié

01:13:05cette stratégie

01:13:06et maintenant

01:13:07on a un prix

01:13:08de l'électricité

01:13:09supérieur à nos voisins

01:13:10par conséquent

01:13:11on ne peut pas

01:13:12à la fois

01:13:13avoir un prix

01:13:14de l'électricité

01:13:15supérieur à nos voisins

01:13:16pour cette activité

01:13:17sidérurgique

01:13:18et en plus

01:13:20dire aux gens

01:13:22c'est pas grave

01:13:22si vous respectez

01:13:24les normes écologiques

01:13:26et que vous sauvez

01:13:28la planète

01:13:28comme ça

01:13:31vous gagnez

01:13:32moins d'argent

01:13:32c'est tout

01:13:33on n'en gagne pas

01:13:34moins

01:13:34on n'en gagne pas

01:13:35du tout

01:13:35le sujet

01:13:38c'est de ne n'avoir

01:13:39jamais

01:13:40aucun recul

01:13:41sur les choses

01:13:42d'accord

01:13:42il y a

01:13:45Philippe Bilger

01:13:46face à une telle

01:13:48catastrophe sociale

01:13:49je pense

01:13:50aux 600 personnes

01:13:51qui vont devoir

01:13:52perdre leur emploi

01:13:54est-ce que

01:13:55comment dirais-je

01:13:56d'abord

01:13:56la réindustrialisation

01:13:58apparemment

01:13:59promise

01:14:00n'est pas faite

01:14:01ne se fait pas

01:14:01ensuite

01:14:02quelle serait

01:14:03la première mesure

01:14:04si

01:14:05on peut encore

01:14:07en prendre une

01:14:08d'abord

01:14:09l'industrie

01:14:10se fait avec

01:14:10l'industriel

01:14:11elle se fait pas

01:14:12avec l'état

01:14:12c'est-à-dire

01:14:14qu'il faut

01:14:14même si

01:14:15de temps en temps

01:14:16l'état

01:14:16vers de l'avant

01:14:17en fin de compte

01:14:18il y a un industriel

01:14:19qui prend des risques

01:14:20qui est industriel

01:14:21voilà

01:14:22et c'est

01:14:22donc le problème

01:14:24n'est pas de savoir

01:14:24si on fait

01:14:26si on fait pas

01:14:26qui est l'industriel

01:14:29qui n'a envie

01:14:29de reprendre

01:14:30personne

01:14:31pour l'instant

01:14:31par conséquent

01:14:32le problème

01:14:33le problème

01:14:34est terminé

01:14:35bon

01:14:35ensuite

01:14:36il est clair

01:14:38que si jamais

01:14:39on est sans arrêt

01:14:42en train de tendre

01:14:43la séville

01:14:44à l'état

01:14:45c'est

01:14:47contre-productif

01:14:49pour l'ensemble

01:14:49des salariés

01:14:50d'après tout

01:14:51l'industrie

01:14:52c'est

01:14:53un chef

01:14:54qui est nommé

01:14:54par un groupe

01:14:55et puis

01:14:56il arrive

01:14:57et puis

01:14:57quand il n'y a pas

01:14:58assez d'argent

01:14:59il tend à ses villes

01:14:59non

01:15:00il faut que ce soit

01:15:02une offre collective

01:15:03où le chef d'entreprise

01:15:05explique

01:15:05aux salariés

01:15:08voilà

01:15:09ce qui risque

01:15:11de se passer

01:15:11et par conséquent

01:15:12voilà le travail

01:15:13qu'il faut

01:15:14pour nous

01:15:14organiser

01:15:15de telle et telle façon

01:15:17c'est

01:15:18l'industrie

01:15:20ce n'est pas

01:15:21un an

01:15:21deux ans

01:15:22trois ans

01:15:22ce n'est pas

01:15:23sept ans

01:15:23ce n'est pas

01:15:24cinq ans

01:15:24c'est une longue continuité

01:15:26c'est des plans stratégiques

01:15:30il faut avoir

01:15:31de la suite

01:15:32dans les idées

01:15:33comme on dit

01:15:35dans le passé

01:15:36et

01:15:37savoir où on va

01:15:39c'est à se demander

01:15:44si celles et ceux

01:15:45qui ont

01:15:46précédé

01:15:47les politiques

01:15:48d'aujourd'hui

01:15:49avaient de la suite

01:15:50dans les idées

01:15:51quand ils ont

01:15:52quelque part

01:15:52partagé

01:15:54cette espèce

01:15:55de rêve

01:15:56un peu chimérique

01:15:56qui consistait

01:15:57à donner

01:15:57ou à faire fusionner

01:15:59l'une de nos pépites

01:16:03à un géant indien

01:16:06rappelez-vous

01:16:06le faste du mariage

01:16:07des enfants mitals

01:16:08à Versailles

01:16:09etc

01:16:09donc moi je peux

01:16:10comprendre

01:16:11je peux comprendre

01:16:12je dirais

01:16:12le choc des images

01:16:13parce que

01:16:14quelque part

01:16:15derrière

01:16:16cette espèce

01:16:17de grand rêve

01:16:18industriel

01:16:19chimérique

01:16:19qui n'a probablement

01:16:20pas complètement

01:16:21que profité

01:16:22à la France

01:16:22on va désormais

01:16:23en payer

01:16:24et je dis ça

01:16:25sans aucun populisme

01:16:26aucun

01:16:26mais je peux

01:16:27effectivement imaginer

01:16:28que face à la

01:16:29belle carte postale

01:16:30passée

01:16:31on soit aujourd'hui

01:16:32face à une opposition

01:16:35brutale

01:16:36sociale

01:16:36dramatique

01:16:38Bérangère

01:16:38il y a déjà 25 ans

01:16:40les Fatal Picard

01:16:41avaient un titre

01:16:41dans leur album

01:16:42qui parlait

01:16:43d'une usine

01:16:43qui était délocalisée

01:16:44j'y pensais

01:16:44en écoutant ça

01:16:45pareil

01:16:46ça fait 30 ans

01:16:47qu'on parle de délocalisation

01:16:48et quand vous parlez

01:16:49de subvention

01:16:49tout simplement

01:16:51c'est le cercle vicieux

01:16:51de la France

01:16:52on a saboté

01:16:53notre énergie

01:16:54qui devient trop chère

01:16:54du coup

01:16:55les entreprises

01:16:55ne sont pas compétitives

01:16:56mais comme on les taxe trop

01:16:58elles veulent partir

01:16:58du coup on leur donne

01:16:59de l'argent public

01:17:00du coup après

01:17:01on leur reproche

01:17:01d'avoir de l'argent public

01:17:02en fait je suis pour

01:17:03en tant que chef d'entreprise

01:17:04qu'on enlève

01:17:05toutes les aides

01:17:05aux entreprises

01:17:06qu'on nous enlève

01:17:06tout l'argent public

01:17:07ce ne sont que des usines à gaz

01:17:09et qu'on laisse travailler

01:17:10de manière très claire

01:17:11et c'est tout ce cercle vicieux

01:17:12ou parce que le système

01:17:13ne marche plus

01:17:14on donne de l'argent

01:17:15après on reproche

01:17:16qu'ils aient pris cet argent

01:17:17et dans tous les cas

01:17:18ça ne marche pas

01:17:19on ne peut pas nationaliser

01:17:21mais pas dans le sens politique

01:17:22on ne peut pas aujourd'hui

01:17:23faire vivre d'agents publics

01:17:24des sociétés

01:17:24il faut revenir

01:17:26à une vraie politique

01:17:27et la France n'est pas prête

01:17:28à faire ça aujourd'hui

01:17:29je crois

01:17:29mais vos impôts ne vont pas baisser

01:17:30pour autant

01:17:30tout à fait

01:17:31voilà ça

01:17:34Merci à vous Loïc

01:17:36d'être venu nous voir ce soir

01:17:37dans cette émission

01:17:38que vous connaissez plus que bien

01:17:39Les Vrais Voix

01:17:40Philippe Bilger

01:17:41merci beaucoup

01:17:41Sébastien Ménard

01:17:42merci

01:17:43bonne soirée

01:17:43Bérangère Dubu

01:17:44merci

01:17:44bon retour

01:17:45mon cher Philippe

01:17:46c'était un plaisir

01:17:47mais oui

01:17:48pareilment

01:17:48lundi vous retrouvez

01:17:49ces sites de minibus

01:17:50qui va revenir

01:17:51bon retour à Toulouse

01:17:52et là c'est Les Vrais Voix

01:17:54qui font rouler la France

01:17:55alors on va parler

01:17:55des nouveaux carburants

01:17:56de l'éthanol

01:17:57et de l'hydrogène

01:17:59ça fait 50 ans aujourd'hui

01:18:00la dernière DS

01:18:02sortait de chaîne

01:18:03on aura Henri-Jacques Citroën

01:18:04avec nous

01:18:04pour nous parler

01:18:05de ce véhicule mythique

01:18:06et on parlera

01:18:06du salon national

01:18:08de l'automobile électrique

01:18:09dont Sud Radio est partenaire

01:18:10et tout de suite

01:18:11c'est l'heure des incontournables

01:18:12de la gestion du patrimoine

01:18:13de l'automobile électrique

01:18:15de l'automobile électrique

01:18:16de l'automobile électrique

Les Vraies Voix - Émission du 24 avril

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