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  • il y a 6 jours
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot et Isabelle Choquet du 24 avril 2025.

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Transcription
00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL, avec Vincent Parizeau et Isabelle Choquet.
00:08Vous avez la parole pour une heure, je sais que dans une dizaine, un gros quart d'heure,
00:13on va parler du drapeau français en berne pour les obsèques de François.
00:18Est-ce que ça vous dérange ou pas ?
00:20On va évoquer également la saisie, la confiscation des téléphones portables des consommateurs de drogue.
00:27Est-ce que ce sera dissuasif ?
00:29Mais dans un premier temps, on va parler du maillage des transports, des secteurs ruraux,
00:35totalement à l'écart des réseaux de transport.
00:38Avant de résumer l'actualité, je salue Stéphane. Bonjour Stéphane.
00:44Bonjour Isabelle.
00:45Bienvenue. Dites-nous quelle est votre situation ? Vous vous sentez isolé ?
00:51Un peu, je suis obligé de faire 7 km le matin pour prendre un bus.
00:547 km pour aller prendre le bus. Effectivement, ce n'est pas simple.
00:59Vous allez nous dire comment vous les faites et si vous espérez que ça puisse s'arranger pour vous.
01:05En attendant, Isabelle, l'essentiel de l'actualité.
01:08D'abord ce coup de filet antidrogue ce matin à l'Aube à Marseille.
01:1021 personnes ont été interpellées.
01:12Des trafiquants qui appartiennent au haut du spectre du narco-banditisme.
01:16C'est ce que dit Bruno Rotaillot, qui était en déplacement précisément à Marseille.
01:19Gérald Darmanin, lui, veut généraliser, vous le disiez, la confiscation des téléphones portables des consommateurs de drogue.
01:26Une nuit de bombardement intensif en Ukraine.
01:2870 missiles, 140 syndromes, 10 morts au moins à Kiev.
01:31Volodymyr Zelensky réclame un arrêt immédiat de ses frappes alors qu'on parle de trêve depuis un mois et demi.
01:37Donald Trump assure qu'il est proche d'un accord avec la Russie.
01:39Mais une Russie qui veut imposer le gel de la ligne de front et le maintien des territoires occupés en l'état.
01:44Et puis le tennis, Carlos Alcaraz est forfait pour le Masters 1000 de Madrid à la veille de son premier match.
01:50Le numéro 3 mondial est blessé à la cuisse et il veut se préserver pour la suite.
01:55On rappelle que Roland-Garros, ça commence dans un mois et l'an dernier, c'est lui qui l'avait emporté.
01:59Bah oui, ça serait bien qu'il soit en forme quand même.
02:01On peut peut-être prendre des nouvelles du ciel ?
02:02On va prendre des nouvelles du ciel immédiatement avec vous, Claire Delors.
02:05Mais en plus, vous avez plutôt des bonnes nouvelles.
02:07Mais oui, avec joie.
02:08Alors, c'est vrai, il fera encore un petit peu gris cet après-midi.
02:10Mais on va vers l'amélioration, à vrai dire, une fin de semaine assez sympathique.
02:15Donc là, encore un peu de patience des nuages sur les trois quarts du pays.
02:18Avec la plupart des ondées et des averses qui vont progressivement se décaler à l'est.
02:22On va surtout retrouver quelques petites averses un tout petit peu plus copieuses vers les Vosges ou encore vers le nord de l'Alsace.
02:28Partout ailleurs, ça sera surtout beaucoup de nuages.
02:31Plus on va vers le sud, en revanche, plus ça sera ensoleillé.
02:33Mais au prix du Mistral et de la Tramontagne, ça peut encore souffler fort jusqu'à 80 km heure par endroit.
02:38Donc, autant vous dire que le ressenti pourrait être désagréable malgré ce temps ensoleillé.
02:43Quant aux températures, à cause des nuages, elles sont légèrement en dessous des normales.
02:48Là, encore une fois, ça se traduit par 13 degrés à Langres, 18 degrés à Grenoble.
02:52Tout comme à Toulouse, 23 degrés la maximale pour Perpignan et encore pour Montpellier.
02:56Il fera 13 degrés à Cherbourg.
02:58Merci Claire Delorme.
02:59Et on retrouve donc au 3210 notre ami Stéphane qui nous disait
03:10« J'ai 7 kilomètres pour attraper un bus ».
03:14Rebonjour Stéphane.
03:16Bonjour.
03:17On vous entend mieux.
03:18Oui.
03:18Vous êtes dans quelle région, dans quel secteur ?
03:22Alors, j'habite au nord de la Charence-Maritime, tout au nord, limite Vendée.
03:29Et je suis obligé de prendre ma vieille voiture pour aller...
03:33Avant, je prenais la voiture pour aller au travail, mais dans un souci d'écologie,
03:37j'ai dit « Tiens, je vais prendre... »
03:39Je vais prendre un bus, je vais prendre les transports en commun.
03:40Ben oui, voilà.
03:41Parce qu'on nous dit au quotidien « Prenez les transports en commun »
03:44ou « Utilisez le vélo » ou « La marche à pied ».
03:46Bon, pour aller bosser, j'ai 25 kilomètres.
03:50Donc, je suis obligé de prendre ma vieille voiture pour aller prendre le bus.
03:54Dans une autre agglomération, c'est le problème, c'est que je suis limite deux agglomérations.
04:00Donc...
04:00Je comprends.
04:01Ça veut dire Stéphane, vous, vous avez la chance d'avoir le permis et d'avoir encore une vieille voiture.
04:06Oui.
04:06Mais quelqu'un dans votre commune qui n'a pas le permis, qu'est-ce qu'il doit faire ?
04:12Faire les 7 kilomètres à vélo ?
04:14Eh ben, soit les 7 kilomètres à vélo, ou bien dans le groupe d'entraide du village,
04:19de dire « C'est qui qui peut m'emmener à la grande pour aller prendre le bus ? »
04:25Alors, dans l'agglomération de la Rochelle, où est située cette ligne,
04:29c'est hyper bien desservi, les bus, dans cet agglomération.
04:31Mais moi, je suis à 7 kilomètres de cet agglomération, et quand j'écris à la communauté d'agglomération de la mienne,
04:37le Nice-Atlantique, il me dit « On est en train de voir, peut-être, en train de discuter avec l'agglomération voisine. »
04:46Pour prolonger 7 kilomètres, mais ça fait un an qu'ils discutent.
04:49C'est ubuesque, effectivement, parce que le covoiturage, c'est bien,
04:54c'est d'ailleurs ce que nous disait Frédéric Cuillerier tout à l'heure,
04:58qui met en place, dans son secteur, dans le Loiret, un service de covoiturage.
05:02Mais on sait bien que ce n'est pas aussi souple, pratique, qu'une ligne de bus, ou encore mieux, qu'une ligne de train.
05:13Et donc là, surtout, vous nous soulignez, Stéphane, qu'il y a un côté administratif, là, qui joue,
05:20parce que c'est deux agglomérations qui n'arrivent pas à se mettre d'accord.
05:24Tout à fait, et je vais nuancer les propos de votre grand-prémoin,
05:28parce que les maires discutent, mais c'est les maires qui sont dans ces agglomérations.
05:35Donc, nous, on dépend de la région Nouvelle-Aquitaine, qui gère les transports dans les départements de la région.
05:41Donc, chacun se renvoie la balle.
05:43Oui, vous avez l'impression un peu que chacun joue son propre jeu,
05:47et sans vraiment se préoccuper des autres, en vérité.
05:50Tout à fait.
05:50Chacun pour soi.
05:52Et quand, moi, je dis, j'ai interpellé tout le monde,
05:55j'interpelle la présidente du département,
05:58en me disant, oui, mais ce n'est pas le département qui s'occupe de ça, c'est la région.
06:01La région, oui, mais c'est l'agglomérations.
06:03Voilà, tout le monde se renvoie la balle.
06:04Tout le monde se renvoie la balle, c'est toujours la même histoire.
06:07Ça fait un an qu'ils discutent pour dire, il faut prolonger de sept kilomètres la ligne E12.
06:12Il y a quand même un parking pour que vous puissiez vous garer, là, près de votre arrêt de bus ?
06:16Heureusement, oui, parce que c'est le début de la ligne,
06:19c'est à côté de la salle des fêtes des Landes.
06:21Oui, il y a de la place.
06:23Mais moi, je suis obligé de prendre sept kilomètres, donc quatorze allers-retours.
06:27Au quotidien, prenez les transports en commun.
06:29Vous n'êtes pas tenté, quand même, à un moment, de vous dire,
06:32tant pis, je prends ma voiture et je fais les 25 kilomètres jusqu'à mon travail en voiture ?
06:36Si, des fois, parce que je suis obligé.
06:38Alors, ce n'est pas le temps de la durée du transport.
06:39Je mets une heure en transport contre 20, 25 minutes en voiture.
06:43Oui, mais c'est parce que vous avez aussi une conscience écologique, Stéphane,
06:46qui vous fait dire, voilà, je dois, si je peux, prendre les transports en commun.
06:50Vous pouvez rester avec nous, Stéphane,
06:53mais votre situation illustre bien la situation générale.
06:58Votre situation locale illustre bien la situation générale.
07:02On est avec Benoît. Bonjour, Benoît.
07:04Oui, bonjour, Vincent. Vous allez bien ?
07:05Ça va très bien et vous-même ?
07:07Oui, ça va, nickel.
07:08On parlait tout à l'heure de ce sondage qu'on révélait ce matin sur RTL.
07:11Près d'un Français sur trois dit qu'il lui est arrivé de ne pas postuler un emploi
07:15parce qu'il était dans l'impossibilité de facilement se déplacer sur ce lieu de travail.
07:21Moi, je suis de Saint-Fédé.
07:22J'ai refusé des offres d'emploi parce que moi, j'habite à Chivreval,
07:26dans un petit village de 500 habitants.
07:28C'est où, ça, Chivreval ?
07:30À côté de Soissons, à 9 km de Soissons, dans l'Aisne, en Picarnie.
07:34Voilà, les horaires de bus.
07:36Nous, le premier, il part de mon village.
07:38Il est 7h15.
07:39Oui.
07:40Le dernier qui revient de mon lieu de travail que j'ai refusé,
07:44il part à 18h.
07:46En sachant qu'on va dire, je n'irai pas dans ce magasin,
07:49ferme à 20h30.
07:50Ah oui, d'accord.
07:52Ce qui veut dire que je ne peux pas m'imposer à l'employeur,
07:55dire, moi, je veux travailler entre telle heure et telle heure,
07:57je vais arriver entre telle heure et...
07:58Donc, j'ai été obligé de refuser le poste de travail.
08:01Et vous êtes très, très loin de ces Soissons, c'est ça, j'imagine ?
08:04Oui, 10 km.
08:06Pour seulement 10 km, vous avez dû en refuser
08:09parce que l'amplitude du passage des cars, c'est ça ?
08:14C'était des cars ?
08:15Oui, les bus de ville qu'ils font, voilà.
08:18On est bloqués.
08:20À Paris, le premier train, on a travaillé à Paris,
08:23il part à 6h moins 10.
08:26Et moi, mon bus pour m'emmener à la gare, il est à 7h.
08:29Donc, je ne peux pas me dire que je vais aller travailler à Paris
08:31parce que ça correspond pas.
08:32Ah ben non, c'est sûr, 7h, c'est un peu tard, effectivement.
08:34Ça vous amène à la gare, j'imagine, à 7h30 à peu près ?
08:38Voilà. Je suis tout à fait d'accord avec l'auditeur d'avant
08:41parce que moi, j'ai fait appel aussi aux agglomérations pour leur dire
08:46« Adapter les horaires par rapport au transport, on va dire SNCS
08:50ou essayer de transporter au niveau des horaires des usines. »
08:53Mais ils vous disent « On n'a pas les finances. »
08:57Mais c'est toujours une question d'argent à la fin.
08:59Voilà, parce qu'au bout du compte, ils disent « Il faut qu'on rajoute des bus,
09:02donc ça va nous coûter plus cher à rajouter des bus. »
09:05Et voilà, moi, je me retrouve à ne pas travailler
09:09parce que les horaires ne correspondent pas
09:11et je ne peux pas imposer, moi, les horaires à mon employeur
09:13en disant « J'arrive à 8h, je repars à quelle heure ? »
09:17C'est impossible.
09:19Et après, il y a peut-être une question aussi de rentabilité.
09:21C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de monde qui prend cette ligne de bus,
09:23par exemple, dans votre village ?
09:26Eux, ils se basent par rapport à la période scolaire
09:28parce qu'il y a beaucoup d'étudiants.
09:29Mais ils ne se basent pas au niveau emploi.
09:32On ne met pas un bus de 56 personnes
09:34en sachant qu'il n'y en aura peut-être que 15.
09:38On a quand même des minibus et ça n'a plus de tournées.
09:41Oui, et puis surtout que ça parte plus tôt
09:42parce qu'effectivement, s'ils se basent sur les lycéens,
09:45l'idée, c'est de les faire arriver à 8h au lycée.
09:48Et donc, le car, il part à 7h.
09:51Mais sauf que tout le monde n'est pas lancé.
09:52Pour les employeurs, ce n'est pas possible.
09:54Moi, je sais que le premier,
09:55il passe en bas de chez moi à 7h10.
09:58Il me fait arriver dans le magasin où je vais travailler.
10:01Quand il me dit « Il faut commencer à 6h »,
10:03je ne peux pas.
10:04Je n'ai pas de bus.
10:07Effectivement, c'est un témoignage
10:09comme celui de Stéphane
10:10qui illustre parfaitement cet isolement.
10:12Et pourtant, vous êtes à 10 km de Soissons.
10:15Vous n'êtes pas, comme on dit, au trou du...
10:18Restez avec nous, Benoît.
10:21Je pense que le monsieur qui est responsable,
10:25je pense qu'il devrait faire un audit
10:26franchement sur le moyen de transport
10:30pour satisfaire aussi bien...
10:31De toute façon, l'audit, d'ailleurs,
10:34il a été fait.
10:34Il y a des zones blanches totalement isolées.
10:38Restez avec nous, Benoît.
10:39Oui, il n'y a pas de souci.
10:39On va retrouver Claudine
10:43du côté de La Palisse dans l'Allier.
10:45Alors, si c'est à La Palisse,
10:47ça sera la vérité.
10:48Bonjour, Claudine.
10:49Bonjour, Vincent.
10:50Bonjour, Isabelle.
10:51Bonjour.
10:52Bienvenue.
10:52Dites-nous quelle est votre situation ?
10:54Ah ben, nous, c'est pareil.
10:56Avant, il y avait des lignes de bus
10:58qui emmenaient les gens
10:59qui travaillent sur Clermont-Ferrand,
11:01au Moulin, à la gare de Vichy.
11:03Et ils ont estimé que ces lignes
11:05n'étaient pas assez rentables.
11:06Ils les ont supprimées.
11:07Il n'y a plus qu'un bus le matin
11:09qui passe à 7h moins 5,
11:10qui emmène les gens à la gare de Vichy.
11:12Et le soir à 17h,
11:14et encore, il faut le réserver.
11:16Si vous ne le réservez pas,
11:17vous ne le remontez pas.
11:18Il y a un bus qui part à 7h le matin,
11:19à 7h moins 5,
11:20et un autre qui revient le soir.
11:21Et c'est terminé.
11:22Et c'est terminé.
11:23Il n'y en a pas d'autres dans la journée.
11:25Donc, il faut forcément avoir une voiture.
11:27Les autres, c'est les transports scolaires.
11:29Oui, c'est ça.
11:29Ça, c'est autre chose.
11:31Ça veut dire que sans voiture, en gros,
11:33c'est Clermont, la ville la plus proche ?
11:36Non, c'est Vichy, la ville la plus proche.
11:39Il y a beaucoup de gens
11:40qui travaillent sur Clermont,
11:41donc qui prennent leur voiture le matin
11:44pour aller jusqu'à la gare de Vichy,
11:45pour prendre le train,
11:46pour aller à Clermont.
11:48Comment vous vous débrouillez, vous, Claudine ?
11:51Écoutez, moi, je suis à la retraite.
11:53Donc, je peux naviguer comme je veux.
11:55J'ai encore la possibilité de conduire.
11:57Mais il y a des gens d'un certain âge
12:00qui ne peuvent plus conduire.
12:02Donc, elles sont bloquées un petit peu.
12:04C'est du covoiturage.
12:06C'est l'entraide entre voisins
12:07pour faire des courses,
12:08pour aller au rendez-vous médicaux.
12:10C'est le système D ?
12:11C'est le système D.
12:14Mais voilà, ça vaut ce que ça vaut,
12:16le système D.
12:17Mais de temps en temps,
12:18effectivement, on est confronté,
12:20et là, on l'a entendu
12:21avec les deux auditeurs précédents,
12:23à des difficultés,
12:24ne serait-ce que pour aller travailler.
12:27Oui, c'est ça.
12:27Alors, c'est la première des libertés
12:28de pouvoir aller travailler.
12:30Mais nous, enfin,
12:31on a encore la chance
12:32d'avoir une assez grosse entreprise
12:35qui emploie pas mal de personnes
12:37sur de la palice, sur place.
12:40Mais ceux qui travaillent sur Clermont
12:42ou alors qui sont en horaire décalé,
12:44c'est pas possible.
12:45Ils sont obligés de refuser des emplois.
12:47Donc, il faut...
12:50Et quand vous allez voir le...
12:51Alors, je sais pas si vous allez voir
12:52le maire de la palice,
12:54mais qu'est-ce qu'ils vous disent
12:55dans votre commune ?
12:56Ben, le problème, malheureusement,
12:58c'est que c'est pas lui
12:58qui est à l'origine
12:59de la suppression
13:00de ces lignes régulières.
13:02C'est ça, en général,
13:03c'est des décisions
13:04qui sont prises au niveau
13:04départemental, voire régional.
13:06Voilà, en général...
13:07Bon, excusez-moi,
13:09je vais peut-être pas être très gentille,
13:11mais c'est des gens
13:12qui sont derrière leur bureau,
13:13qui n'ont pas le souci
13:16de prendre les transports en commun.
13:17Ben, voilà, c'est ça.
13:19Et qu'ils ne peuvent pas vraiment savoir
13:21tout ce que ça induit
13:22lorsqu'on est confronté
13:24à ce manque de transport,
13:27de cars et de trains, évidemment.
13:30Parce qu'avant,
13:31les lignes régulières
13:32emmenaient les gens
13:33à la gare de Saint-Germain-des-Fossés,
13:36à la gare de Varennes-sur-Allier.
13:38Donc, c'était quand même assez pratique
13:39pour se rendre sur Moulin,
13:41sur Clermont.
13:42Mais maintenant, c'est terminé.
13:44Merci beaucoup.
13:45Eh bien, merci Claudine
13:46pour ce témoignage
13:47qui illustre parfaitement
13:49ce manque de transport
13:50dont on parle
13:51depuis le début de cette édition.
13:54On va continuer ?
13:55Oui, on va appeler Jean-Michel
13:57dans un instant.
13:57Enfin, c'est lui
13:58qui nous a appelés.
13:59Donc, on sera en ligne avec lui.
14:00Et puis, dans quelques minutes,
14:01on va changer de sujet
14:02et on va se demander
14:04si c'est bien logique
14:06ou pas,
14:07en tout cas cohérent,
14:08que la France-République laïque
14:11mette les drapeaux en berne
14:12pour les obsèques de François.
14:14A tout de suite.
14:16Envoyez-nous vos messages
14:17sur l'application RTL
14:19ou appelez-nous au 3210.
14:2150 centimes la mi.
14:23Midi, 14h.
14:25Les auditeurs ont la parole
14:27avec Vincent Parizeau
14:28et Isabelle Choquet.
14:29Bonjour, Sébastien du Nord Pas-de-Calais.
14:33C'était pour réagir au problème
14:34de fermeture de lignes SNCF.
14:37Quand on pense qu'au Japon,
14:38ils ont gardé une ligne ouverte
14:39pour une étudiante
14:41pendant 4 ans
14:42et qu'en France,
14:43on ferme des lignes
14:43qui ont 500 usagers,
14:44écoutez, la différence
14:46entre une entreprise privée
14:47qui fait du service public
14:48et une entreprise publique
14:49qui fait du sévice.
14:51Voilà, il est énervé, cette auditeur.
14:53Le message de Sébastien,
14:54qui est bien énervé,
14:55qui nous parle de ces problèmes
14:57de transport,
14:58ces petites lignes qui disparaissent,
15:00ces cars qui font défaut,
15:02c'est un souci pour vous tous.
15:04On le disait avec cette étude
15:05dont on parlait depuis ce matin.
15:07Un tiers des Français
15:08ont déjà refusé un emploi,
15:09précisément parce qu'ils n'avaient
15:10pas de transport
15:11pour pouvoir rejoindre
15:13leur lieu de travail.
15:14Mais au-delà de ces salariés
15:15qui ne peuvent pas forcément
15:16aller sur leur lieu de travail.
15:16Et c'est un problème général.
15:17C'est un problème général,
15:18y compris par exemple
15:19pour les retraités.
15:20Comme Jean-Michel, par exemple.
15:22Jean-Michel nous a appelés
15:22au 3210.
15:23Bonjour.
15:24Bonjour Isabelle.
15:25Bonjour Vincent.
15:26Bonjour Jean-Michel.
15:27Vous nous appelez de Présac ?
15:29Je vous appelle de Présac.
15:30Présac est un petit village
15:32de 500 habitants
15:33qui se trouve à 60 km de Poitiers,
15:3570 km de Limoges,
15:3770 km d'Angoulême
15:39et 80 km de New York.
15:41C'est les quatre préfectures.
15:43Oui, oui.
15:44Au milieu de partout,
15:45au milieu de nulle part,
15:46selon l'humeur du jour.
15:47Vous êtes dans le triangle
15:48des Bermudes,
15:48si on comprend bien.
15:49Oh non,
15:50parce qu'on survit quand même.
15:51Le triangle des Bermudes,
15:52il était mortel
15:53pour autant que j'en sache.
15:54Et puis surtout,
15:55le cadre est magnifique.
15:57Voilà.
15:57Le cadre de vie est magnifique,
15:59sauf que,
16:00si j'ai bien compris,
16:01le réseau de transport
16:02est très mal fait.
16:04Alors,
16:04je trouve qu'on ne prend pas
16:06le problème par le bon sens.
16:09Plutôt que de favoriser
16:11le transport de gens
16:12vers des lieux de travail
16:14qui sont loin de chez eux,
16:16il faut rapprocher le travail
16:18des lieux où il y a des habitations.
16:21Il faut,
16:22et c'est là que c'est important,
16:24c'est nos enfants
16:25qui sont la solution au problème,
16:27il faut que dans les endroits
16:28où l'on vit,
16:29qui sont loin de tout,
16:31il faut qu'on puisse travailler
16:32sans avoir à prendre
16:33les transports en commun.
16:34Je vous arrête,
16:35Jean-Michel,
16:35parce que là,
16:36ce que vous nous décrivez,
16:37c'est la France d'avant.
16:39Parce que depuis,
16:40il y a eu la désindustrialisation.
16:42Non,
16:42mais attendez.
16:43Attendez.
16:44Oui.
16:44Dans mon village
16:45de 500 habitants
16:46où il y a 6 bistrots,
16:48ce n'est pas
16:48la victivité principale.
16:50il y a quand même
16:51deux entreprises
16:52qui se sont installées
16:53qui ont été créées
16:54par des gens du local.
16:56Ces gens,
16:56ils auraient pu aller
16:57à New York,
16:57à Poitiers,
16:58à Angoulême,
16:59je ne sais pas,
16:59à Châtellerault,
17:00enfin,
17:01ils sont venus
17:02à Pressac.
17:03Alors,
17:03pourquoi ils sont venus
17:04à Pressac ?
17:05Eh bien,
17:05parce qu'ils étaient nés
17:06à Pressac
17:06et finalement,
17:08ils se sont dit,
17:08on va créer quelque chose
17:10dans notre village.
17:11Dans ces deux entreprises,
17:13il y a celle de mon fils
17:14qui a travaillé à Paris
17:15pour l'entreprise
17:16d'Air Liquide.
17:17Quand il a décidé
17:18de créer quelque chose,
17:20il n'a pas été à Poitiers.
17:22Il est venu
17:22à Pressac.
17:24D'abord,
17:24parce qu'il y avait
17:25de la place
17:25et ensuite,
17:26ça a permis aussi
17:27de faire venir
17:28des ressources humaines
17:29puisque dans ces salariés,
17:32il y a potentiellement
17:32des pères
17:33et des mères de famille
17:34qui auront potentiellement
17:36des enfants
17:37et en fixant
17:38de la population
17:39dans les villages,
17:40on résout le problème
17:41de l'école,
17:42de l'épicerie,
17:43du bureau de tabac,
17:45des bistrots.
17:46on résout
17:48une multitude
17:48de problèmes
17:49en fixant
17:50des populations
17:50dans nos villages.
17:51On comprend,
17:52Jean-Michel,
17:52et il y a une cohérence
17:53globale,
17:54effectivement,
17:55à, j'allais dire,
17:56relocaliser
17:57ces entreprises.
18:00Mais le réseau
18:01de transport,
18:02il est quand même
18:02handicapant également
18:04pour les entreprises
18:05qui ont besoin
18:06de routes,
18:08qui ont besoin
18:08d'accès assez facile.
18:09La dernière fois
18:11où j'ai pris le bus
18:12pour revenir
18:13de Poitiers
18:14après SAC,
18:15il y a 60 kilomètres,
18:16le bus,
18:17il a mis 2h30
18:18parce que le bus,
18:19il part de Poitiers,
18:20il s'arrête
18:21au Roche-Pré-Marie,
18:22il s'arrête
18:22à la ville,
18:23il fait un détour
18:24pour passer
18:24à Jancet,
18:25à Brion.
18:27Résultat,
18:27le trajet
18:28qu'on fait
18:28en 3 quarts d'heure
18:29en voiture,
18:30il faut 2h30
18:31par le bus.
18:32Donc,
18:32étant donné
18:33que tous nos villages
18:34veulent avoir
18:35une desserte,
18:37on multiplie
18:37le nombre de bus
18:38ou on multiplie
18:39le nombre d'arrêts
18:40et on perd
18:40un temps pas possible.
18:42C'est pour ça
18:42que la revitalisation
18:44du monde rural,
18:46c'est une donnée
18:47écologique
18:48dans la mesure
18:49où quand on travaille
18:50pas trop loin
18:50de chez soi,
18:51on crame
18:52moins de carburant.
18:53C'est très juste.
18:54C'est très juste.
18:54C'est juste
18:55ce que vous dites,
18:56Jean-Michel,
18:56mais en même temps,
18:57la liberté d'entreprendre,
18:58elle est là.
18:59Donc,
18:59les entrepreneurs
19:00s'installent bien
19:01là où ils le veulent
19:01et il faut aussi
19:02d'ailleurs
19:02qu'ils trouvent
19:03la main-d'oeuvre adaptée.
19:05Il y a quelquefois
19:05des entreprises
19:06un peu spécialisées
19:08m'ont trouvé la bonne
19:09main-d'oeuvre
19:09là où vous êtes.
19:11Isabelle,
19:12mon fils,
19:13il emploie 35 personnes
19:15et la plupart
19:16sont des ingénieurs.
19:17C'est de la recherche
19:18et développement.
19:20Il a été confronté
19:21à des gens
19:22qui venaient
19:23à la présac,
19:24qui venaient de villes
19:26et qui n'avaient pas
19:27leur permis
19:27parce qu'il est vrai
19:28que ces jeunes,
19:29quand ils habitent en ville,
19:31ils ont les transports
19:31en commun
19:32et puis quand ils veulent
19:33aller dans une autre ville,
19:34ils prennent le train
19:35parce qu'il y a encore
19:36des trains quand même
19:37qui vont de ville en ville
19:38mais c'est vrai
19:39qu'ils ne sont pas
19:40confrontés au même problème
19:41que nous
19:42qui avons quand même
19:43besoin d'une voiture
19:44parce que
19:45quand même
19:48dans le village d'à côté,
19:49il y a des choses
19:49qui ne sont pas
19:50dans notre village.
19:51bien sûr.
19:52Mais ça se passe
19:53le permis de conduire,
19:54il ne faut quand même
19:55pas exagérer.
19:57Parce que ce n'est pas grand
19:58présac, je regarde,
19:59500 et quelques habitants.
20:01Oui, 550 habitants,
20:034500 hectares.
20:04Et votre fils,
20:06il a réussi à trouver
20:07tous ses salariés
20:07dans le secteur ?
20:08Non, il en a fait venir.
20:10Il y en a qui sont venus
20:10de Brest,
20:11il y en a un qui est
20:11en partie en télétravail
20:13de Saint-Malo.
20:14Il y en a, non, non,
20:15mais il y en a qui sont venus
20:16de loin,
20:17un des créateurs,
20:18pardon, de loin,
20:19de Lyon.
20:20Un des créateurs
20:21de l'entre-déco,
20:21créateur,
20:22des cofondateurs
20:23et de Lyon.
20:24Et il est venu,
20:24il a acheté une maison
20:25et puis c'est des gens
20:28qui arrivent à se fixer
20:29parce que d'abord,
20:31il y a en plus
20:32une espèce de,
20:33comment on appelle ça,
20:34un cluster qui se fait.
20:35Oui, bien sûr.
20:36Parce qu'aussi,
20:37quand même,
20:37il y a quand même
20:38aussi des activités.
20:39Il y a un club de foot,
20:41il y a un club de badminton
20:42qui fonctionne très bien.
20:44Non, non,
20:44mais c'est important
20:45parce qu'à côté du travail,
20:48il y a la vie, voilà.
20:49Et donc,
20:50je crains, moi,
20:51qu'en multipliant les bus,
20:53ce soit des gouffres
20:54en consommation d'énergie
20:56et que ce soit aussi
20:58des déperditions
21:01d'enfants
21:03et d'activités
21:03qui sont à côté du travail.
21:05Encore une fois,
21:06la poste,
21:07l'école,
21:07le machin,
21:07le truc,
21:08enfin,
21:08qui sont grands permis
21:10à tout le monde.
21:11En tout cas,
21:12voilà,
21:12ce que vous nous dites,
21:12Jean-Michel,
21:13c'est attention,
21:14est-ce que la bonne idée,
21:15ça ne serait pas plutôt
21:16de redynamiser
21:17l'économie locale,
21:19de créer des entreprises
21:21sur place,
21:21comme ça,
21:22forcément,
21:23on n'a pas besoin
21:24de prendre le bus
21:25pour aller ailleurs.
21:26Je serais heureux
21:28que votre invité
21:28d'avant midi,
21:30d'avant une heure,
21:30il réfléchisse un peu.
21:32C'est un message envoyé
21:35donc au responsable
21:36des transports
21:37de l'association
21:38des maires de France
21:38qui était avec nous.
21:39Et on va redire aussi
21:40que tout ça ne concerne pas
21:41effectivement
21:42que les travailleurs,
21:43que les salariés.
21:45Le problème
21:45de manque de transport,
21:47ça concerne absolument
21:48tout le monde,
21:49notamment les gens
21:50un peu âgés.
21:50C'est de ça que veut
21:51nous parler Vivian,
21:52je crois.
21:53Bonjour Vivian.
21:54Oui, bonjour.
21:54Bonjour Isabelle,
21:55bonjour Vincent.
21:56Bonjour Vivian.
21:58Vous nous appelez
21:58du Nord, Vivian.
21:59C'est ça,
22:00de Saint-Amand-les-Eaux.
22:01Mais vos parents,
22:02retraités,
22:03eux,
22:03ils sont dans le sud.
22:05C'est ça,
22:05dans un petit village
22:06qui s'appelle Moussoulins,
22:08à côté de Carcassonne.
22:09Ça doit être magnifique.
22:11Superbe.
22:12Vous êtes au milieu
22:12des vignes,
22:13vous êtes dans un endroit
22:14fantastique,
22:15la proximité
22:16de beaucoup de choses.
22:17Mais,
22:17il y a un mais sans doute.
22:18Mais malheureusement,
22:19toutes ces belles choses
22:20sont un peu loin
22:21de là où ils vivent.
22:22Alors,
22:23je voulais attirer l'attention
22:25aussi à ce sujet
22:26puisque ce sont des gens
22:28maintenant qui sont
22:28en retrait depuis
22:29une quinzaine d'années,
22:30j'ai envie de vous dire
22:31presque 20,
22:32qui ont acheté la maison
22:33et qui vivent
22:34un petit rêve éveillé
22:35tout simplement.
22:37À l'heure d'aujourd'hui,
22:39la santé commence
22:40à se faire sentir
22:41puisqu'ils arrivent
22:42à 70 ans
22:43et commencent
22:44à se dire,
22:45attention,
22:46nous on ne va plus
22:46pouvoir conduire
22:47dans peu de temps.
22:48ou enfin...
22:49Ouais,
22:50dans quelques années.
22:51Voilà,
22:51dans quelques années.
22:53Comment on va faire ?
22:54Donc,
22:55en termes de solutions,
22:57tout simplement,
22:58il n'y en a aucune
22:59à faire.
23:00Non,
23:01aucun bus,
23:02aucun...
23:02La première grande surfer
23:03c'est à 10 kilomètres.
23:03Parce que les équipements
23:04les plus proches,
23:05ils sont où ?
23:06Les magasins,
23:06les commerces,
23:07les médecins ?
23:0710 kilomètres.
23:0810 kilomètres.
23:0910 kilomètres.
23:10Alors,
23:11bien entendu,
23:11comme dans tous les villages,
23:13vous avez la petite épicerie
23:14du village,
23:15mais vous comprenez bien
23:16qu'il n'est pas suffisant
23:17pour subvenir
23:18à tous les besoins,
23:19remplir un frigo,
23:20rentrer entre la boucherie,
23:21etc., etc.
23:22Ils ont cette chance
23:23de pouvoir encore conduire
23:24un peu de temps,
23:25mais la question leur taraude
23:27et nous taraude aussi
23:27en tant qu'enfants,
23:31comment on va faire
23:32le jour où ils ne pourront
23:33plus conduire ?
23:33Bien sûr.
23:35Bien sûr.
23:35Parce que s'il y avait
23:37un système,
23:38peut-être même
23:38de mini-cars,
23:39de mini-bus
23:40qui leur permettrait
23:42d'aller au moins
23:44à la grande surface
23:45et pourquoi pas
23:46jusqu'à Carcassonne,
23:47ça changerait bien
23:50la donne.
23:50Vous êtes adécé
23:52au maire ?
23:55Alors,
23:55personnellement,
23:56non.
23:57J'ai eu une petite expérience
23:58puisque j'y ai vécu
24:0011 mois
24:01dans ce petit village
24:02où j'ai proposé
24:03mes services
24:03gratuitement
24:04et ça a été
24:06un carton.
24:06Ah ben voilà.
24:08Le coup voiture.
24:09Il faut peut-être
24:09proposer quelqu'un
24:10qui fasse un peu
24:11le taxi
24:11pour tout le monde
24:12et pourquoi pas.
24:13Le problème,
24:14c'est que c'est difficile
24:15de trouver quelqu'un
24:15qui a le temps
24:16de le faire
24:17et en contrepartie,
24:19je n'ai pas envie
24:19de vous dire gratuitement,
24:21mais à titre
24:21de service
24:23du village.
24:24Bien sûr.
24:25Ça puisse être
24:26d'une certaine manière,
24:27je ne sais pas,
24:28sponsorisé d'une manière
24:29ou d'une autre.
24:30Subventionné peut-être.
24:31Subventionné,
24:32pourquoi pas.
24:32Merci Vivian.
24:33On a eu
24:34plusieurs auditeurs
24:35et auditrices
24:35qui nous ont
24:36pris une photo
24:38de cette France
24:39isolée,
24:41abandonnée
24:42des services publics
24:43du transport.
24:44On aura sans doute
24:45l'occasion d'y revenir
24:45sur RTL au 3210.
24:47On va poursuivre
24:48cette émission
24:48après la pause
24:49jusqu'à 14h
24:50et à 14h,
24:51ce sera l'heure du crime
24:52avec vous,
24:53Jean-Alphonse Richard.
24:53Bonjour.
24:54Bonjour à tous les deux.
24:55Aujourd'hui,
24:55dans l'heure du crime,
24:56on va aller aux Etats-Unis
24:57avec l'affaire
24:58Gabby Petito.
24:59C'est une affaire
25:00qui a défrayé
25:01la chronique aux Etats-Unis
25:02à l'été 2021.
25:03Gabby Petito
25:04et son petit ami
25:05Brian Laurie,
25:07ils font un road trip
25:08à travers les Etats-Unis.
25:09Vous avez sans doute
25:09entendu parler de cette histoire.
25:11Gabby,
25:11c'est une youtubeuse,
25:13elle a beaucoup de succès,
25:14elle a énormément d'abonnés
25:15qui suivent l'aventure
25:17parce que tous les jours,
25:18elle fait des posts,
25:19elle envoie des photos,
25:20elle envoie des récits
25:21de voyage.
25:22Ils sont jeunes,
25:23beaux et bronzés
25:24puis soudain,
25:25tout va s'arrêter.
25:26Plus d'images,
25:27plus de récits de voyage,
25:28Gabby Petito
25:29est porté disparu.
25:31C'est le début
25:31d'un roman noir
25:32entre la Floride
25:33et les grands espaces
25:34de l'Ouest américain.
25:35Que s'est-il passé ?
25:37La réponse
25:38est tout à fait glaçante
25:40et je vous la donne
25:40évidemment dans
25:41l'heure du crime
25:42à 14h.
25:43Merci !
25:44On sera évidemment
25:45à l'écoute
25:4614h,
25:47l'heure du crime.
25:47Une courte pause
25:48et dans un instant,
25:50une question.
25:51Est-ce que la République
25:52française laïque
25:53doit mettre
25:53les drapeaux
25:54en berne
25:56pour les obsèques
25:57de François ?
25:59A chaque coup,
26:00à chaque fois,
26:01ce genre d'affaires
26:02crée une grosse polémique ?
26:05Écoutez,
26:05on va voir ce que ça donne
26:06au 30 de 10.
26:07Allons-y,
26:07à tout de suite !
26:09midi 14h
26:10Les auditeurs ont la parole
26:12avec Vincent Parizeau
26:14et Isabelle Choquet
26:15Midi 14h
26:18Les auditeurs ont la parole
26:20avec Vincent Parizeau
26:22et Isabelle Choquet
26:23On va parler
26:24des obsèques de François.
26:26D'ailleurs,
26:26j'en profite
26:27pour vous signaler
26:28que RTL sera
26:29en édition spéciale
26:30à partir de...
26:30Avec vous,
26:31Vincent !
26:32Voilà,
26:32j'aurai l'honneur
26:32de vous présenter
26:33cette édition spéciale
26:35avec énormément d'invités,
26:36d'envoyés spéciaux
26:38et de spécialistes
26:40à mes côtés
26:41à partir de 10h
26:43sur RTL
26:44et ensuite,
26:44il y aura également
26:45un journal inattendu
26:46avec Antoine Cavalierrou
26:47consacré
26:48à ces obsèques.
26:50Obsèques pour lesquels
26:51la France,
26:52la République française
26:53a décidé
26:54de mettre
26:54les drapeaux
26:55en berne.
26:57Tout comme elle l'avait fait
26:58pour Pisset,
27:01pour Jean-23,
27:02pour Jean-Paul Ier,
27:03pour Jean-Paul II.
27:06Donc voilà,
27:06c'est pas une première.
27:07C'est pas du tout
27:08une première.
27:09Cela dit,
27:09on a entendu
27:10et vu des élus de gauche
27:11dénoncer cette décision,
27:13notamment Alexis Corbière,
27:14l'ancien LFI,
27:15qui parle de laïcité
27:16à géométrie variable
27:17ou encore au PS
27:18de Jérôme Gage
27:18qui dit que c'est une faute
27:20notamment pour les enseignants
27:22qui devront ensuite
27:23ramer pour expliquer
27:25à leurs élèves
27:25la neutralité de l'État
27:26qui est inhérente
27:27à cette laïcité.
27:29C'est un débat
27:30qui revient régulièrement,
27:33tempête dans un verre d'eau,
27:35ai-je envie de dire,
27:36mais bon,
27:36on en parle visiblement
27:38et ça vous mobilise.
27:39N'est-ce pas Jean-Luc ?
27:41Oui,
27:41bonjour à tous.
27:43Bienvenue,
27:43vous nous appelez
27:43d'Angoulême.
27:45C'est ça.
27:45Alors,
27:46d'accord ou pas d'accord
27:47tout d'abord
27:48avec la mise en berne
27:49des drapeaux ?
27:51Bien sûr,
27:51je suis rarement d'accord
27:52avec nos dirigeants
27:54actuelles,
27:54mais là,
27:55je suis tout à fait d'accord
27:56avec eux.
27:56Je ne vois pas
27:57ce que vient de faire
27:57la laïcité,
27:59les enseignants,
28:00c'est complètement débile.
28:01on a une culture,
28:03on a des racines,
28:04moi je ne suis pas pratiquant,
28:06je ne suis pas croyant,
28:07je veux dire,
28:08mais je respecte nos cultures,
28:10je respecte nos racines,
28:12maintenant,
28:12il faut,
28:13voilà,
28:13et puis c'est toujours
28:14les mêmes qui râlent,
28:15toujours les mêmes,
28:16c'est pas le peuple français
28:18qui râle,
28:19je veux dire,
28:19c'est toujours une partie
28:20de la gauche
28:21qui va nous servir
28:25tout le temps.
28:26Non mais en plus,
28:27on la voyait bien venir,
28:29cette polémique.
28:31Vous avez vu,
28:32alors,
28:33puisque vous parlez de la gauche,
28:34il y a le patron du PC,
28:35Fabien Roussel,
28:36je trouve ça quand même
28:36assez intéressant,
28:37parce qu'il dit,
28:38je comprends que ça fasse débat,
28:40parce que voilà,
28:40parce qu'on est en France
28:41et qu'on aime bien
28:42les débats un peu intellectuels,
28:45vous voyez ce que je veux dire,
28:46qui ne mènent pas à grand chose,
28:48mais qui font parler.
28:48Et il dit,
28:49mais franchement,
28:50il y a d'autres sujets
28:51sur lesquels
28:52on doit s'échapper aujourd'hui,
28:54c'est que franchement,
28:55ça n'en vaut pas
28:56la peine.
28:56C'est aussi ce que vous voulez,
28:58ce que vous pensez Jean-Luc ?
28:59Bien sûr,
29:00il y a d'autres sujets
29:01plus importants
29:01et encore,
29:02ça ce n'est même pas un sujet,
29:03je veux dire,
29:04c'est du respect,
29:05je veux dire,
29:06je trouve ça très bien.
29:08C'est du respect
29:08parce que c'est
29:09les racines chrétiennes,
29:11parce que c'est notre histoire,
29:12et pas parce que aussi
29:13le pape,
29:14la mort du pape
29:14a suscité énormément
29:15d'émotions.
29:16Ça,
29:16on ne peut pas...
29:17Bien sûr,
29:18après,
29:18qu'on soit,
29:19je vous dis,
29:20croyant ou pas croyant,
29:21c'est quand même,
29:21puis c'est un chef d'État,
29:22on va dire,
29:23c'est une grosse fois.
29:24Donc,
29:25on lui donne respect,
29:26puis on a nos racines,
29:28donc il n'y a pas de débat
29:30à avoir là-dessus,
29:33il y a d'autres sujets
29:33beaucoup plus importants,
29:35et je pense que nos élus
29:36de gauche
29:37devraient quand même,
29:39voilà,
29:40revenir sur terre
29:41et se battre
29:42pour d'autres sujets
29:43que ça,
29:44au lieu de faire,
29:47de balancer des sujets
29:48comme ça,
29:48uniquement pour leur petite carrière,
29:49parce qu'on sait
29:50que les élections arrivent
29:51et qu'il faut...
29:53Voilà.
29:53Mais il n'y a pas de sujet.
29:57Alors,
29:57il n'y a pas de sujet.
29:59Ça se discute.
30:00C'est votre avis, Jean-Luc.
30:00Évidemment,
30:01tout le monde n'est pas d'accord
30:02avec vous, Jean-Luc.
30:03Nous sommes notamment en ligne
30:03avec Alain,
30:06qui, lui,
30:06est quand même un petit peu
30:07gêné aux entournures
30:08par ses drapeaux en berne.
30:09Bonjour, Alain.
30:10Oui,
30:11bonjour.
30:11Bonjour à tous les auditeurs.
30:13Moi,
30:13je suis profondément athée,
30:15c'est-à-dire non-croyant.
30:17Oui.
30:17Donc,
30:18chacun est libre
30:19de faire ce qu'il veut,
30:19de croire.
30:20Moi, je ne crois pas.
30:21D'accord.
30:22Je suis républicain,
30:23je suis laïque.
30:26La République est laïque.
30:27Ah, c'est même inscrit
30:28dans la Constitution.
30:29Voilà.
30:30Donc,
30:31en quoi devons-nous
30:32mettre les drapeaux en berne
30:33pour un chef religieux ?
30:36Mais un chef d'État aussi.
30:38Attendez,
30:38je continue.
30:39Deuxième question.
30:40Chef d'État.
30:40D'accord ?
30:41Le Vatican est un État énorme,
30:43c'est vrai.
30:43Mais,
30:44à côté de ça,
30:45est-ce qu'on va le mettre
30:46en berne
30:46pour tous les chefs d'État ?
30:49Pour le chef d'État
30:51du Kazakhstan ?
30:52Pour le chef d'État
30:53du Belouchiste oriental ?
30:55Pour le chef d'État
30:56du Lesotho ?
30:57Pour le chef d'État
30:58du Costa Rica ?
31:00C'est à la mesure
31:01de l'émotion
31:01que ça suscite aussi, Alain.
31:04Oui,
31:04alors,
31:05l'émotion que ça suscite,
31:06je suis d'accord.
31:07L'émotion des athées,
31:08est-ce que vous y avez pensé ?
31:09Est-ce que quelqu'un y pense ?
31:11On parle surtout
31:11de ne pas offenser
31:13la religion catholique,
31:15la religion musulmane,
31:16la religion protestante,
31:17la religion juive,
31:18etc.
31:20Mais les athées,
31:22personne n'en parle jamais.
31:22Moi, j'ai juste une question
31:23et puis on...
31:24Et personne ne prend conscience
31:25que ça nous choque
31:26quand on fait
31:27quelque chose de religieux.
31:29Oui, oui,
31:29mais je comprends très bien.
31:30Moi, j'ai d'abord
31:30une question, Alain,
31:31en tant qu'athée.
31:34Quelle a été
31:34votre réaction
31:35lundi matin
31:37lorsque vous avez appris
31:38que le pape était mort ?
31:39Est-ce que pour vous,
31:40c'était
31:40une non-information ?
31:42C'est une information
31:44au sens où ça va affecter
31:47des millions
31:48et des milliards de personnes,
31:49un milliard de personnes.
31:51Bon, après,
31:51ça discute la quantité.
31:53Mais à côté de ça,
31:54ça n'a pas de valeur autre
31:56que le décès
31:57d'un chef d'État.
31:59Pour ce qui concerne
32:00les drapeaux en berne,
32:01je suis d'accord
32:02de mettre les drapeaux en berne,
32:04par exemple,
32:04pour le président
32:05de la République française.
32:07Oui, bah oui.
32:08La question,
32:09la question,
32:09elle ne se pose pas.
32:10Quand Valérie Giscard
32:11est mort,
32:11quand Jacques Chirac est mort,
32:13que l'on mette
32:13les drapeaux en berne,
32:14ça ne me choque absolument pas.
32:16Ce sont des chefs d'État
32:17français
32:18qui décèdent.
32:20On leur rend hommage.
32:21Parfait.
32:22Aller rendre hommage
32:23à un chef d'État étranger,
32:24déjà,
32:24ça me paraît bizarre.
32:26On aurait peut-être
32:27pu le faire
32:28pour Eisenhower,
32:29qui a quand même
32:30participé légèrement
32:32à la libération.
32:32Pour Elisabeth II,
32:33par exemple,
32:34je ne sais plus
32:34si on l'a fait,
32:35je ne crois pas,
32:35mais ça vous aurait choqué ?
32:37On l'a fait,
32:37je pense,
32:37pour Elisabeth II.
32:38Je crois que oui.
32:39Je pense qu'on l'a fait.
32:42Est-ce qu'Alain...
32:43Pour son père,
32:43oui,
32:44qui a participé
32:44à la libération de la France,
32:46on parlait et tout,
32:47pour elle,
32:49c'est un petit peu délicat,
32:50sachant que,
32:51bon,
32:51elle a quand même été
32:52aussi ambulancière,
32:54enfin,
32:54conducteur de camions,
32:55etc.
32:55Alors,
32:55ce sont quoi vos critères,
32:56en fait ?
32:57Donc,
32:57elle a participé à la libération
32:57de la France
32:58d'une manière ou d'une autre.
32:59Mais,
32:59ça pouvait éventuellement
33:00se discuter.
33:01Mais,
33:02je n'irai pas à dire
33:03que chaque chef d'État
33:04qui meurt en Europe
33:05doit avoir les drapeaux en berne
33:06en France.
33:07Alors,
33:07Alain,
33:07vous restez avec nous
33:08parce qu'on a Régine.
33:09Elle est athée comme vous.
33:11Elle nous appelle d'Angoulême,
33:12d'abord.
33:12On va la saluer.
33:13Bonjour,
33:14Régine.
33:14Oui,
33:15bonjour.
33:16Vous êtes athée comme Alain,
33:18mais vous n'avez pas
33:19le même point de vue,
33:21j'ai l'impression.
33:22Non,
33:22je n'ai pas le même point de vue.
33:23En fait,
33:24si vous voulez,
33:24en France,
33:25on est très content
33:27d'avoir tous les jours fériés
33:28liés aux fêtes catholiques.
33:30Noël,
33:31Pâques,
33:31Jeudi de l'Ascension,
33:33Lundi de Pâques,
33:33enfin,
33:33j'en passe le 15 août,
33:35etc.
33:36Donc,
33:36pour moi,
33:37ça ne me paraît pas illogique
33:39que les drapeaux soient en berne
33:40pour le décès du pape.
33:43Parce que la France
33:45s'est construite sur des,
33:46vous allez dire,
33:48sur des racines.
33:50On reprend souvent cette expression
33:51sur des racines chrétiennes.
33:53Mais oui,
33:53sinon,
33:54soyons logiques jusqu'au bout.
33:55Ne mettons pas le drapeau en berne
33:56pour la mort du pape,
33:57je suis d'accord,
33:58mais à ce moment-là,
33:59supprimons tous les jours fériés
34:01liés aux fêtes catholiques
34:03qui est chrétiennes.
34:05Soyons laïcs jusqu'au bout.
34:07Alain,
34:08est-ce que vous travaillez
34:08le 25 décembre ?
34:11Je suis à la règle maintenant.
34:13Pardon,
34:13mais effectivement,
34:14j'ai travaillé,
34:15il m'est arrivé de travailler
34:15puisque j'étais infirmière
34:17et donc je travaillais
34:18au 25 décembre
34:19ou le jour de l'an,
34:20une année sur deux
34:21et je travaillais
34:21les week-ends
34:22et les jours fériés.
34:23Bien entendu.
34:23J'ai une question pour Alain.
34:25Est-ce que votre raisonnement
34:26qu'on comprend totalement
34:27et qu'on n'est pas loin de partager
34:28en tout cas à certains d'entre nous,
34:30j'imagine,
34:31n'est pas un peu trop intellectualisé
34:32et que finalement,
34:34à un moment,
34:35il ne faut pas laisser parler
34:35tout simplement l'émotion
34:37que la disparition d'un pape,
34:40en tout cas celui-ci,
34:41parce que je signale
34:43que Benoît XVI,
34:44pour Benoît XVI,
34:44on n'a pas mis les drapeaux en berne,
34:46celui-ci a provoqué ?
34:49C'est toujours pareil.
34:51C'est de savoir
34:51quel est l'impact
34:53que ça peut avoir.
34:54Je pense,
34:55à titre personnel,
34:56qu'en France,
34:57l'impact de la mort du pape
34:58est moindre,
35:00je dirais
35:00que si demain,
35:02on a un de nos grands hommes,
35:05alors,
35:06il n'y en a plus,
35:06moins en moins,
35:07puisqu'ils meurent tous,
35:08qui disparaît.
35:10Quand on regarde
35:11ce qui a été fait
35:12pour Victor Hugo
35:13à son époque,
35:14qui était quand même
35:15quelqu'un
35:16qui n'était pas
35:17un politique
35:18au pouvoir,
35:20mais qui a été
35:20dans l'opposition,
35:21qui était un écrivain,
35:22qui était un poète,
35:23qui était un intellectuel.
35:24Mais les rues
35:25étaient noires de monde.
35:26Les rues étaient noires de monde,
35:28les rues de Paris.
35:29Je pense,
35:30par exemple,
35:32la mort de Robert Badinter
35:34pouvait justifier
35:35la mise en berne
35:36des drapeaux
35:36parce que c'était
35:37un grand homme
35:38qui s'est battu
35:38contre la peine de mort.
35:40Donc,
35:40c'est des choses comme ça,
35:41des gens comme ça.
35:43Le pape,
35:43on va en avoir un nouveau.
35:45Ah bah ça,
35:45normalement,
35:46on ne sait pas quoi.
35:48Et on va remettre en berne
35:50quand il mourra
35:51dans X années.
35:52D'ailleurs,
35:53je tiens à dire
35:53que pour Benoît XVI,
35:55la question ne se posait pas
35:56puisqu'il n'était plus pape
35:57lorsqu'il est mort.
35:59Merci à Régine,
36:00merci à Alain,
36:01mais le débat n'est pas terminé.
36:02Il n'est pas clos.
36:03D'ailleurs,
36:03vous pouvez rester en ligne
36:04et vous pourrez réagir
36:06à ce que vont nous dire
36:07dans un instant
36:08André et Julien
36:09qui ont également fait
36:10le 30 de 10
36:11sur cette polémique
36:13qui,
36:14visiblement,
36:15vous interroge,
36:16vous interpelle,
36:17vous concerne.
36:18Vous avez fait le 30 de 10,
36:19vous êtes nombreux.
36:20A tout de suite.
36:21Contactez-nous gratuitement
36:22via l'appli RTL.
36:23ou au 30 de 10.
36:2550 centimes la minute.
36:26Jusqu'à 14h,
36:27les auditeurs ont la parole
36:29sur RTL.
36:30Avec Vincent Parizeau
36:31et Isabelle Chocu.
36:33Et on continue
36:34à parler
36:34de cette polémique
36:35à l'occasion
36:36des obsèques
36:37du pape François.
36:39Samedi,
36:40faut-il ou non
36:41mettre les drapeaux en berne ?
36:42C'est ce qu'a décidé
36:43l'État français.
36:45Certains élus à gauche
36:46dénoncent effectivement
36:47une atteinte à la laïcité,
36:49une espèce de laïcité
36:50à deux vitesses
36:51puisqu'on ne l'a pas fait
36:52systématiquement
36:53pour tous les papes décédés
36:55alors qu'ils étaient encore
36:56en fonction,
36:57si on peut dire.
36:58Et donc,
36:59ça vous fait réagir forcément
37:00au 30 de 10.
37:00Ça fait réagir par exemple
37:01Julien.
37:02Bonjour Julien.
37:03Bonjour.
37:04Bienvenue.
37:05Vous, ça vous hérisse
37:06visiblement.
37:08C'est un bien grand mot
37:09parce que ça ne va pas
37:10changer le quotidien
37:11des Français.
37:11Oui, c'est ça.
37:13C'est les polémiques
37:14qu'on aime bien en France
37:15mais qui finalement
37:16n'aiment pas bien loin.
37:18On adore ça.
37:19C'est sûr,
37:19on est les champions du monde
37:20pour ça.
37:21Alors moi,
37:22j'ai bien aimé
37:22l'intervention d'Alain.
37:23Je la trouve pertinente
37:24aux souhaits.
37:24Oui, c'est vrai.
37:26Et par contre,
37:27moi je vous le dis,
37:27sincèrement,
37:28moi je suis le croyant.
37:30Alain, on rappelle,
37:31c'est l'auditeur de tout à l'heure
37:32qui est athée
37:33et qui nous expliquait
37:35avec des arguments
37:36d'ailleurs
37:36bien sentis
37:39pourquoi il était contre.
37:41Exactement.
37:42Moi, je n'aimais pas trop ce pape,
37:44je vous le dis sincèrement,
37:44pour des prises de position
37:45qu'il a eues
37:46qui ne m'ont pas forcément plu.
37:47Oui.
37:48Et notamment,
37:49pendant le Covid
37:49où il avait dit
37:50que la vaccination
37:50était un geste d'amour.
37:52Enfin voilà,
37:53je ne pensais pas
37:54que c'était son rôle
37:54de dire ça.
37:55Oui.
37:56Voilà, personnellement.
37:57Oui, bien sûr,
37:58chacun a son point de vue.
38:00Ce n'était pas votre pape
38:02idéal, on va dire.
38:04Exactement.
38:05Et par contre,
38:05ce qui m'étonne,
38:06c'est qu'on met
38:07les drapeaux en berne
38:07mais par contre,
38:08pour les sapins de Noël
38:09ou les crèches
38:09au moment de Noël,
38:11là, on nous fait
38:11une pente aux mines
38:12tous les ans.
38:13C'est le même genre
38:14de polémique, Julien.
38:17Tout à fait
38:17et c'est pour ça
38:18qu'il n'y a aucune logique
38:19en fait là-dedans
38:20et c'est ça qui me déplaît
38:21en fait,
38:21c'est le manque de logique
38:23qu'il y a là-dedans.
38:24Je trouve que
38:25c'est complètement illogique.
38:26Oui, mais la mise
38:27des drapeaux en berne,
38:28c'est une décision
38:29qui a été prise
38:29au sommet de l'État
38:30alors qu'après,
38:31les crèches, etc.,
38:32soit les sapins de Noël,
38:33ce sont des décisions,
38:34ce sont des actions locales
38:36généralement.
38:37Certes,
38:37mais justement,
38:38ça devrait être uniformisé
38:39pour que ça ait un sens
38:40parce que là,
38:40en fait, finalement,
38:41il n'y a aucun sens là-dedans.
38:43Je trouve personnellement...
38:44Ensuite, pour moi,
38:45la mise en berne d'un drapeau,
38:47c'est pour une personne
38:47qui a réalisé des choses
38:49pour le pays,
38:49pour la France.
38:51C'est la façon
38:52dont je le vois moi
38:52personnellement
38:53ou alors effectivement...
38:54Oui, alors je ne sais pas,
38:55par exemple,
38:56on avait mis les drapeaux
38:57en berne pour la mort
38:58de Nelson Mandela.
38:59Est-ce qu'il avait fait
39:00des choses particulièrement
39:02pour la France ?
39:03Je ne sais pas.
39:04À l'époque,
39:05ça n'avait pas suscité
39:06de polémiques.
39:07Non, c'est certain,
39:08mais il avait fait de la raison,
39:09il avait fait beaucoup
39:09pour l'apartheid
39:10de la bonne en son pays.
39:11C'est sûr.
39:11Il avait fait des choses
39:12énormes.
39:13Qu'est-ce qu'il a fait,
39:14ce pape, sincèrement ?
39:15À part le rôle du pape,
39:17c'est-à-dire
39:17de beaucoup de représentations,
39:18des choses comme ça.
39:20Et il n'a rien fait
39:24Oui, alors c'est-à-dire
39:25que vous, c'est juste
39:27parce que finalement,
39:28vous trouvez
39:28qu'il ne le mérite pas, quoi.
39:29Voilà, que lui-même,
39:31François, en tant que pape,
39:32il n'a pas fait
39:32du très bon boulot.
39:34Et voilà, c'est...
39:35Non, puis je vous dis,
39:36pour moi, ça n'a aucune logique.
39:38Soit on uniformise la pensée,
39:39c'est-à-dire on dit,
39:40voilà, il n'y a plus de crèche,
39:41il n'y a plus de sa part de Noël,
39:42il n'y a pas de mise
39:42en berne du drapeau,
39:44soit on fait tout.
39:45Parce que la laïcité,
39:46finalement, c'est tout ou rien.
39:47C'est-à-dire,
39:47soit on accepte tout,
39:49soit on n'accepte rien.
39:49On rappelle par exemple
39:50qu'après la mort d'Elisabeth II,
39:54les drapeaux avaient été mis en berne,
39:56décision prise, évidemment,
39:58comme toujours,
39:58au plus haut sommet de l'État,
39:59mais que des maires républicains,
40:02voilà,
40:03et sérieusement républicains,
40:05avaient fait de la résistance.
40:07Et pour certains,
40:08avaient refusé
40:09de mettre les drapeaux en berne.
40:11Alors, vous nous parlez
40:11de la laïcité, Julien,
40:12on va prendre André,
40:14qui est en ligne avec nous,
40:15qui nous appelle,
40:16Vous nous appelez d'où André ?
40:18Je vous appelle de Saint-Gervais,
40:19en Blain, dans la Sarthe.
40:21Dans la Sarthe.
40:22Et alors, vous, justement,
40:23sur la laïcité,
40:24vous êtes un défenseur de la laïcité,
40:26si je comprends bien.
40:27Oui.
40:27Mais vous trouvez que là,
40:29ce n'est pas tout à fait le débat.
40:31Ce n'est pas tout à fait le débat,
40:32dans le sens où il faut se rappeler
40:35que la France est un pays judéo-chrétien,
40:38quand même,
40:38dans son idée profonde.
40:41Et la représentation du pape,
40:43aujourd'hui,
40:43représente une certaine quantité
40:46de milliers de personnes en France.
40:49Et à partir de là,
40:50à partir de là,
40:52de millions,
40:52oui,
40:53les quantités sont assez...
40:55Et de là,
40:56il faut se représenter
40:58sa personnalité.
41:00Il faut...
41:01Le drapeau en berne,
41:02pour moi,
41:02est logique,
41:03est tout à fait logique,
41:05en tant que représentant d'un pays.
41:07C'est un président,
41:08il représente un pays,
41:10c'est un homme de nation,
41:11ce n'est pas ce qu'il représente,
41:13pas pour ce qu'il représente.
41:15Non,
41:15parce que c'est quelques kilomètres carrés,
41:17quand même.
41:17Bien sûr,
41:18mais je parle de l'idée.
41:20Je dis que pour l'homme,
41:21dans ce qu'il est,
41:23il est un homme de nation,
41:26il représente une nation,
41:27c'est un pays,
41:28qui importe sa grandeur,
41:29mais non pour ce qu'il représente.
41:31Oui,
41:32pas en tant que chef religieux,
41:34c'est ça que vous voulez dire.
41:35Absolument,
41:35absolument.
41:37C'est intéressant,
41:38ce que vous nous dites,
41:39mais j'aimerais bien
41:40que le discours,
41:41que le dialogue se fasse,
41:43avec Benoît et Gérard,
41:47qui ont fait le 30 de 10 également.
41:49Chef d'État,
41:50nous dit André,
41:52et c'est important,
41:53parce que,
41:53voilà,
41:54je veux dire,
41:55à partir du moment
41:56où le Vatican a annoncé,
41:58lundi,
41:58à 9h47,
42:00je crois,
42:01la mort du pape,
42:02l'info a été relayée
42:04dans le monde entier,
42:06en quelques secondes,
42:07et a suscité dans le monde entier,
42:09des réactions.
42:10Qu'en dites-vous ?
42:11Benoît,
42:12du côté de Seth,
42:13je crois.
42:14Bonjour Benoît.
42:15Bonjour Isabelle,
42:16bonjour Vincent,
42:16merci de m'avoir sélectionné.
42:18Pour moi,
42:18le pape,
42:18d'abord,
42:19c'est une entité morale,
42:20c'est effectivement un chef d'État,
42:21mais c'est aussi une entité morale.
42:23Et lorsque j'entends,
42:24effectivement,
42:25des élus de la France,
42:27enfin,
42:28ex-France insoumise,
42:29plus exactement,
42:30M. Corbière,
42:30ou même des élus du PS s'insurgeaient
42:33parce qu'on met des drapeaux en berne,
42:35c'est aussi pour moi
42:36la reconnaissance
42:38de la moralité
42:39de cette personne,
42:41s'il représentait quelque chose.
42:44Beaucoup de gens ont vu,
42:45effectivement,
42:46ce qui se passait dimanche
42:47quand on l'a vu sur la place Saint-Pierre,
42:48à la télé,
42:49tout ça.
42:49C'est vrai qu'on peut être ému
42:50de la,
42:52comment dire,
42:52comme toute personne
42:54qui est souffrante,
42:55qui est malade,
42:55et tout ça.
42:55On a bien vu qu'il était affaibli,
42:57mais personne ne s'attendait,
42:58effectivement,
42:58à ce qu'il décède dès le lendemain.
43:00Donc ça a suscité,
43:01effectivement,
43:01un émoi dans le monde entier,
43:02vous l'avez bien dit.
43:03Mais lorsqu'on parle de laïcité,
43:04puisqu'on en est là,
43:05à un moment donné,
43:06il faut quand même savoir
43:07ce que les églises,
43:08c'est que les entretiens,
43:09c'est contribuer à l'église.
43:10Donc dans ce cas-là,
43:11si on est effectivement
43:11sur la séparation
43:12de l'église et de l'État,
43:14dans ce cas-là,
43:14on fait voler,
43:15effectivement,
43:15la loi de 1910.
43:16Et on dit,
43:17ce n'est plus
43:18sur collectivité territoriale
43:19d'assumer,
43:20effectivement,
43:20l'entretien des églises.
43:22C'est intéressant
43:23de vous avoir aussi,
43:24Benoît,
43:24parce que vous êtes enseignant.
43:25Et tout à l'heure,
43:26Jérôme Gued,
43:27je disais,
43:27moi je me mets à la place
43:28des enseignants
43:28qui vont devoir après
43:29expliquer à leurs élèves
43:30le principe de la laïcité
43:32alors qu'on a mis
43:33les drapeaux en berne
43:34pour les obsèques du pape.
43:36Ça va vous poser
43:37un problème, vous ?
43:38Je n'ai absolument aucun
43:39problème maintenant.
43:40Comme je vous l'ai dit,
43:40c'est une entité morale.
43:42On va en parler.
43:43On va en parler.
43:44On va en parler.
43:44On va en parler dans un instant
43:45parce que là,
43:46on a une petite musique
43:47qui nous dit,
43:48faites une pause.
43:49Donc on va faire la pause
43:50mais surtout,
43:50vous restez avec nous,
43:51Benoît, enseignant.
43:52On est toujours avec André.
43:53Gérard va intervenir
43:54dans la discussion.
43:55A tout de suite.
43:57Jusqu'à 14h.
43:59Vincent Parizeau
44:00et Isabelle Choquet
44:01vous donnent la parole
44:02sur RTL.
44:03Midi, 14h.
44:06Les auditeurs ont la parole
44:07avec Vincent Parizeau
44:08et Isabelle Choquet.
44:10Ça me scandalise
44:12et pourtant,
44:12je suis catholique.
44:14Certainement pratiquante
44:15mais je suis catholique.
44:16J'estime que ce n'est pas du tout
44:18le rôle de l'État
44:20de faire ça.
44:21L'État est laïque.
44:23C'est scandaleux.
44:24Pourtant, je dis
44:24que je suis catholique
44:25mais moi,
44:26franchement,
44:28ça me choque.
44:29Et vous n'êtes pas
44:30la seule Françoise catholique
44:32ou le seul catholique
44:33à nous dire
44:34qu'il est choqué
44:35par cette décision
44:36de la République française laïque
44:38de mettre les drapeaux
44:39en berne samedi
44:40pour les obsèques
44:41de François.
44:42Et Benoît,
44:43vous nous disiez
44:44enseignant
44:45et que ça ne vous dérangeait pas.
44:48Vous avez entendu
44:49Jérôme Gage
44:49qui dit
44:50ça va être compliqué
44:51pour les profs
44:51ensuite
44:52face à leurs élèves
44:53de parler
44:54de la neutralité
44:54de l'État.
44:56Non ?
44:56Vous ne pensez pas ?
44:57Non, pas du tout.
44:58Ce matin,
44:59j'étais en cours.
44:59Moi, je ne suis pas enseignant
45:00en primaire
45:01mais en secondaire.
45:02Je suis enseignant
45:02en université.
45:04Justement,
45:04vous avez des élèves
45:06qui peuvent avoir
45:08des opinions
45:09assez tranchées
45:10sur la question.
45:11Oui,
45:11j'ai eu effectivement
45:12un débat ce matin
45:13parce qu'effectivement
45:14je reprenais mes cours
45:14et j'étais quand même surpris.
45:15J'avais quand même
45:16sur 26 élèves,
45:17j'en avais 4
45:17qui ne savaient pas
45:18que le pape était mort.
45:19Vous voyez,
45:20je me pose quand même
45:20des questions.
45:22J'ai ouvert un débat
45:23où à un moment donné
45:24j'ai prononcé
45:24le mot Nelson Mandela.
45:25Ils ne savaient pas
45:26qui c'était.
45:26Ils ne font pas de différence
45:27entre Gandhi
45:28Martin Luther King.
45:29Vous me faites peur
45:30là, Benoît.
45:31Non mais je peux vous assurer
45:32que c'est des élèves
45:34de quel niveau,
45:34en quelle branche ?
45:36Master Management,
45:39Master Finance.
45:40Donc effectivement,
45:40ça fait peur
45:41d'entendre ça.
45:42Oui,
45:42effectivement.
45:43Donc dans ces conditions,
45:44avoir un débat
45:45sur la laïcité,
45:46ce n'est pas de la tarte.
45:48Si,
45:48on y arrive.
45:49Moi,
45:49j'ai expliqué
45:50parce qu'il y en a un
45:50qui m'a dit,
45:51j'aurais expliqué,
45:52j'ai dit les drapeaux
45:52vont être mis en berne
45:53et ils m'ont dit
45:54vous trouvez ça logique ?
45:55J'ai dit écoutez,
45:56il faut prendre le pape
45:57comme identité morale,
45:58c'est d'abord un chef d'État,
45:59certes le chef d'État
46:00du plus petit État du monde,
46:02vous l'avez dit,
46:02quelques kilomètres carrés,
46:04mais en même temps,
46:04je vais vous expliquer
46:05comment on en est arrivé
46:08à la loi de 1905,
46:09laïcité,
46:10séparation de l'État
46:11et de l'Église,
46:13le fameux pouvoir
46:14des calotins,
46:15à un moment donné,
46:15parce qu'il faut appeler
46:16un chat un chat.
46:17Et donc,
46:17ils ont compris.
46:18Mais ils n'étaient pas
46:19du tout choqués,
46:20ils me disaient,
46:21ben oui,
46:21c'est normal,
46:21effectivement,
46:22on reconnaît un grand homme.
46:25Et même si l'audite
46:27précédente trouvait
46:28que ce tape-là
46:29n'avait pas fait grand-chose,
46:30si,
46:30il a fait quand même
46:31pas mal de choses,
46:32c'est quand même
46:32le tape des pauvres,
46:33il a beaucoup lutté
46:34contre les...
46:37beaucoup lutté
46:38pour les immigrants
46:40et tout ça,
46:41la façon dont ils étaient
46:41traités à l'embré.
46:43Et puis,
46:43il n'est pas mort
46:44dans l'indifférence générale,
46:45vous avez vu,
46:46l'émotion immédiate.
46:47Il n'est pas mort
46:48dans l'indifférence,
46:51effectivement,
46:52tout le monde
46:52a été ému
46:53de voir que quelqu'un
46:54qui était présent,
46:54effectivement,
46:55le dimanche après-midi
46:56sur la place Saint-Pierre,
46:57le lendemain,
46:58était parti.
46:59Donc,
46:59effectivement,
47:00ça fait un petit sentiment
47:02quand même
47:03de pitié et tout ça.
47:06Benoît,
47:06je vous interromps
47:07parce qu'il nous reste une...
47:08C'est facile à expliquer
47:09aux étudiants,
47:10ils comprennent.
47:11En tout cas,
47:12vous faites un beau métier,
47:13Benoît.
47:14Parce que c'est pas simple.
47:16Vu le tableau
47:17que vous avez dressé
47:19de vos élèves,
47:20il y en avait quatre
47:21qui ne savaient même pas
47:21que le pape était mort,
47:22dis donc.
47:23On dit Gérard.
47:24Bonjour Gérard.
47:25Oui, bonjour.
47:27C'est Olivier ?
47:27Non, c'est Vincent.
47:29Mais c'est pas très grave.
47:30On va aller vite
47:30parce qu'il vous reste
47:31moins d'une minute.
47:31Oui, en fait,
47:33je vais écourter,
47:35je veux dire simplement
47:36qu'au niveau des scolaires,
47:39il y a une manière
47:40très simple
47:41qui est de dire
47:42que la laïcité
47:43ne veut en rien dire
47:44la négation
47:45des religions.
47:47Tout à fait.
47:48Elles doivent être pratiquées
47:49dans le cercle privé,
47:51mais ça n'est en rien
47:52une négation.
47:53Et ceux qui disent
47:54que c'est violer la laïcité
47:57que de rendre hommage au pape,
47:58la détournent la laïcité.
47:59Et ce sont les mêmes personnes
48:01qui crient aux orfraies
48:04que l'on rend hommage au pape
48:06en violant la laïcité,
48:07mais qui ne disent jamais rien
48:09quand elle est réellement violée
48:11par le voile,
48:13par le burkini,
48:14par l'abaya,
48:15par l'antrisme
48:18que font les frères musulmans.
48:21Eh bien, c'est dit.
48:22Et vous avez bien fait de le dire
48:23parce qu'effectivement,
48:25ça, ça pose un autre débat.
48:27Et d'une certaine manière,
48:28là aussi,
48:28on peut renvoyer la balle.
48:30C'est une défense de la laïcité
48:32à géométrie variable,
48:34en l'occurrence,
48:35pour certains.
48:37Merci beaucoup, Gérard,
48:38de l'avoir dit.
48:39Merci à vous tous
48:39d'avoir suivi ce débat.
48:41Merci Isabelle.
48:41On se retrouve demain midi.
48:42Avec plaisir.
48:43Même au même endroit.
48:44Au même endroit.

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