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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-04-24##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:04Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:06Bonjour Valérie.
00:07Bonjour Vanessa Zocchetti, on est ravis de vous recevoir ce matin.
00:11Vous êtes rédactrice en chef de rubrique de Madame Figaro.
00:16Et Madame Figaro qui publie son nouveau numéro spécial d'écho,
00:19qui est en kiosque depuis le 11 avril.
00:21Magnifique numéro qui cartonne à chaque fois.
00:24Oui, on a de très très bons retours.
00:26On a de très bons retours, on est content.
00:29C'est de mieux en mieux, l'idée c'est toujours de s'améliorer.
00:33C'est vrai que ce numéro, il est en kiosque depuis finalement seulement 3 ans.
00:39D'habitude c'était un spécial déco qui était dans le pack du week-end.
00:43Et là, on avait de tels retours qu'on le propose en kiosque et il fonctionne très bien.
00:49Et est-ce que vous connaissez, alors il fonctionne bien,
00:51mais est-ce que vous connaissez l'impact de ce que vous publiez ?
00:54C'est-à-dire la petite lampe branchée qu'il faut avoir.
00:57Est-ce que vous savez quantifier si derrière vous vous poussez à des achats ou pas ?
01:02Alors, on n'a pas de chiffres parce que ça, ça viendrait.
01:06Oui, alors on en a quand c'est sur le digital.
01:08Mais c'est vrai qu'on n'a pas de chiffres.
01:09En revanche, le Madame Figaro est considéré comme l'un des derniers féminins prescripteurs.
01:17Donc on sait que quand on parle d'un produit, surtout d'un lieu aussi,
01:20parce qu'on s'adresse à un électorat qui a les moyens de consommer,
01:23qui est très attentif aux beaux endroits, aux belles choses,
01:27on sait que derrière, il y a un véritable impact sur les ventes.
01:30Après, les chiffrés, je n'ai pas les chiffres.
01:33Et chez vous, ça ressemble à quoi ?
01:35Vous êtes fan de déco ?
01:37Est-ce que c'est comme le corps de nid ?
01:40Non, alors je ne suis pas comme le corps de nid.
01:42Non, je suis évidemment passionnée de design et de déco.
01:49Donc je fais assez attention à mon intérieur.
01:51Mais quel objet tendance vous avez chez vous ?
01:53Tendance, je ne sais pas.
01:54Non, votre éditorial est très beau sur la transmission,
01:59sur ce que les meubles peuvent représenter.
02:02Vous parlez d'une maie, enfin une maie c'est un genre de pétrin en bois
02:06auquel que vous avez vu, qui a toujours été dans votre famille.
02:10Et on a tous, je crois, des meubles comme ça.
02:13Et parfois, c'est difficile parce que c'est des meubles
02:16qui ne vont plus dans nos appartements.
02:17Je pense qu'en fait, c'est ça qui m'intéresse dans le design
02:21et dans la décoration, c'est aussi ce qu'un meuble peut porter en soi,
02:26c'est-à-dire la mémoire d'une famille, d'une époque, d'un moment, un coup de cœur.
02:33Je crois que c'est très important de parler de ça quand on parle de design
02:36parce qu'on n'achète pas des meubles comme on pourrait acheter
02:40une petite babiole.
02:41En fait, même un très bel objet de design, ça a un coût, ça a une valeur
02:45et ça doit aussi se transmettre.
02:47Et c'est vrai que je souhaitais faire mon édito sur cette idée de transmission,
02:51comment aussi les meubles, les objets circulent dans les familles
02:55et portent une forme de mémoire.
02:57C'est pour ça que chez moi, c'est pas...
02:59Évidemment, il va y avoir des meubles qui sont dans l'air du temps
03:03parce que je les ai achetés à un moment donné.
03:04J'ai une méridienne Ames comme plein de gens et que voilà,
03:09mais ça dure dans le temps et j'espère que mes enfants la récupéreront
03:12quand je ne serai plus là et que ça fera comme le pétrin de ma grand-mère
03:15qui a très très bien trouvé sa place dans ma chambre.
03:18Mais avec Ikea, Zarao, mes autres enseignes,
03:22les choses ont peut-être changé aussi.
03:24On est peut-être plus dans de la fast...
03:26Il y a cet aspect fast déco, j'en perds ma boucle d'oreille.
03:30Il y a cet aspect fast déco, mais qui...
03:34Alors déjà, Zarao, je vais parler moins.
03:37Zarao m'a fait une grande montée en gamme en faisant travailler
03:40un designer qui s'appelle Vincent Van Duzen
03:42qui travaillait pour des maisons comme Molteni,
03:46qui est quelqu'un qui appartient à l'univers du luxe,
03:49qui maintenant fait des collections pour eux.
03:51Ça cartonne.
03:52Les prix ne sont pas les prix d'entrée.
03:54Donc je crois aussi qu'il y a quand même une volonté
03:57d'aller vers plus de qualité.
03:59Et puis même Ikea, finalement, la bibliothèque Billy,
04:02parfois on l'a eue dans son studio quand on était jeune.
04:05On l'a transportée dans sa chambre
04:07et puis finalement, les enfants la récupèrent quand ils déménagent.
04:10Donc il y a une forme de transmission aussi.
04:11On va reparler d'écho avec vous,
04:13des tendances de ces lieux magnifiques
04:15que vous nous faites visiter dans ce numéro
04:17qui nous font rêver.
04:18C'est la Finca à Minor,
04:21le voyage au Brésil.
04:23Mais tout de suite, c'est le zapping.
04:26Sud Radio Média, l'instant zapping.
04:29Valérie et Valérie, c'est l'image...
04:31Vanessa.
04:32C'est Vanessa, oui.
04:33Valérie et Vanessa, c'est l'image qui a fait le tour du monde,
04:37la dépouille exposée aux fidèles.
04:39Alors, si tout le monde se précipite pour voir le pape,
04:43c'est surtout pour faire des selfies.
04:45C'est la grande mode, c'est incroyable.
04:48Alors, les selfies sont interdits, normalement.
04:50Alors là, non.
04:50Vous allez voir, c'est vrai.
04:53Vous n'avez pas le droit de vous arrêter, en revanche.
04:55C'est une drôle d'époque, reportage.
04:57Aux abords de la basilique,
04:59une foule de plus en plus compacte.
05:01Des dizaines de milliers de personnes
05:03se pressent pour rendre un dernier hommage
05:05à leur pape défunt.
05:06Je pense qu'on sera là jusqu'à la tombée de la nuit.
05:09Si tout va bien, je le verrai avant minuit.
05:10Face à la pression des fidèles,
05:13les membres de la protection civile perdent patience.
05:16Je n'ai plus de place pour les gens.
05:17Où est-ce que je les mets ?
05:18À l'intérieur, dans un flux continu,
05:21les fidèles défilent, téléphonent en main
05:23pour saluer François.
05:25Interdit de s'arrêter.
05:26Seuls les employés du Vatican
05:28et les délégations officielles
05:30peuvent se recueillir à ses côtés.
05:31Comme Georgia Mellon.
05:33C'est au son des cloches de Saint-Pierre
05:35que sa dépouille, escortée par des dizaines de cardinaux,
05:39est entrée dans la basilique.
05:41Évidemment, on voit sur les images
05:44que tout le monde se prend en selfie.
05:46Parce qu'hier, j'entendais un reporter
05:47en disant que les gardes suisses
05:49interdisaient de faire des selfies.
05:50On pouvait prendre une photo du pape
05:52dans son cercueil,
05:53mais que les selfies étaient interdits.
05:54Je ne sais pas, peut-être que
05:55dans la journée, ça a évolué.
05:57En tout cas, ils n'ont pas fermé la basilique cette nuit
05:59et les fidèles ont pu continuer
06:01à venir rendre hommage au pape.
06:04Vous en parlez également dans votre débat.
06:06Le personnel pénitencier est actuellement attaqué
06:08depuis les semaines.
06:09Alors, soit dans l'enceinte des prisons,
06:11mais aussi à l'extérieur.
06:12On a entendu hier dans le zapping un témoignage.
06:15Alors, je ne savais pas, Valérie,
06:17ce sont le personnel pénitencier
06:19qui sont chargés d'installer, vous savez,
06:21les bracelets électroniques.
06:23C'est eux.
06:24Et le plus surprenant,
06:25c'est quand ils vont à la rencontre du condamné
06:28pour mettre le bracelet,
06:29et bien, ils sont tout seuls,
06:30ils ne seront pas accompagnés.
06:31C'est ce que racontait un témoin dans cet avoc.
06:35Alors, le bracelet électronique,
06:36c'est devenu compliqué.
06:37On envoie des agents seuls,
06:39des fois, lors d'un strat,
06:41le week-end ou la nuit,
06:41à plusieurs centaines de kilomètres
06:43de leur résidence administrative,
06:44poser un bracelet électronique
06:45sans quasiment aucune mesure de sécurité.
06:48On doit se battre pour que ce soit fait,
06:50des fois, dans des commissariats
06:51ou dans des gendarmeries
06:51qui nous accueillent bien volontiers,
06:53dans des, j'appellerais ça,
06:54des zones de non-droit,
06:55mais des zones où la police
06:56ou la gendarmerie rentrent
06:57avec beaucoup de difficultés.
06:58On envoie dans certains endroits du pays
07:00une compagnie républicaine de sécurité
07:01ou un escadon de gendarmerie mobile
07:03pour sécuriser la zone.
07:05Et nous, on envoie un agent pénitentiaire
07:07poser un bracelet seul.
07:08Et aujourd'hui, ça, c'est plus entendable.
07:10C'est incroyable comme histoire.
07:12Vous imaginez aller en bon lieu ou autre
07:14où la police ne va pas
07:16pour aller poser un bracelet.
07:18Incroyable témoignage.
07:20Valérie, Vanessa,
07:21j'ai une question indiscrète à vous poser.
07:23Est-ce que vous avez votre starter pack ?
07:25Non, vous n'avez pas fait votre starter pack
07:29comme vous avez vu.
07:30Ça fait fureur sur les réseaux sociaux.
07:36Analyse du phénomène
07:37et explication du phénomène
07:38par France Info TV
07:40du fameux starter pack.
07:42Imaginez votre vie ou votre idole
07:44résumée à un autoportrait.
07:47Il prend l'apparence
07:48d'une figurine virtuelle
07:49façon dessin animé
07:50ou au trait plus réaliste,
07:52accompagnée de petits accessoires
07:54qui vous définissent.
07:55De nombreuses personnalités
07:56se prennent au jeu.
07:58Stéphane Berne,
07:59la chanteuse Vita,
08:00le violoniste Renaud Capuçon.
08:02Il n'en fallait pas plus
08:03à certaines marques
08:04pour surfer sur cette tendance.
08:05C'est incontournable
08:06pour les marques
08:07d'emboîter le pas
08:08à ces tendances.
08:09Si la marque
08:10ne va pas tout de suite
08:11sur cette tendance-là,
08:13le problème,
08:13c'est que l'algorithme
08:14va probablement
08:15les exclure
08:16sur les réseaux
08:17où se trouve
08:18leurs consommateurs,
08:19en réalité.
08:19On voit même
08:20des marques
08:20qui sont très classiques
08:22et qui vont aller
08:23sur ces tendances-là
08:24parce que l'idée
08:26de rajeunir
08:26une image de marque
08:27est vraiment
08:28très importante.
08:30Alors bien évidemment,
08:31j'ai regardé
08:31pour vous Vanessa,
08:32il y a des Starter Pack
08:33déco.
08:34Donc vous avez
08:35un Starter Pack
08:38Rococo.
08:39Donc voilà,
08:40si c'est Rococo,
08:41vous avez un Starter Pack,
08:42un Starter Pack,
08:44j'ai du mal à le dire,
08:44Starter Pack.
08:46Ikea,
08:46vous en avez
08:47de beaucoup de marques
08:48concernant la déco,
08:50donc c'est peut-être
08:50un prochain article
08:51que vous pourrez faire.
08:53Je vais voir que je me plonge
08:53là-dedans.
08:55Absolument,
08:55mais c'est vrai
08:55que ça envahit le web.
08:57Oui,
08:58on est un peu lancé
08:59au début,
08:59c'était rigolo.
09:00Oui,
09:00maintenant vous en avez partout.
09:02Valérie,
09:03Vanessa,
09:04est-ce que vous avez fait
09:05des pages déco
09:05sur la décoration Disney ?
09:07Vous savez,
09:08il y a des fans de Disney.
09:09Alors non plus.
09:10Vous êtes sur les pages Disney.
09:11Vous venez ici,
09:12on fait une conférence
09:13de rédaction.
09:13Ceci dit,
09:14j'ai toujours été fascinée
09:16par les décorateurs
09:17qui travaillent
09:18dans les parcs Disney
09:19qui sont incroyablement inventifs,
09:23talentueux
09:24et j'ai souvenir
09:26de l'inauguration
09:27de la Tour de la Terreur
09:30où j'avais beaucoup
09:32interrogé les gens
09:33sur est-ce que
09:34les objets sont chinés,
09:35etc.
09:36Ils ont des équipes
09:36de décorateurs incroyables.
09:38Vous savez qu'il y a
09:38un shop Disney Déco
09:40qui s'est ouvert.
09:42Je ne sais pas
09:42si vous avez suivi
09:43où vous pouvez acheter
09:44les assiettes
09:45de cendrillon,
09:46de la vaisselle.
09:47Après,
09:47on est plus dans du...
09:49Excusez-moi
09:50de parler de votre thème.
09:52Excusez-moi,
09:52je fais un zapping
09:53pour vous.
09:54Voilà comment je suis remercié.
09:56Ça me fait plaisir.
09:57Donc,
09:57en tout cas,
09:58vous pourrez faire
09:58une déco Disney
10:00puisqu'il y a un Disney
10:01qui s'est ouvert.
10:02Mais par les temps
10:02qui courent,
10:03c'est vrai que c'est rassurant
10:04ces personnages
10:05qui deviennent
10:05de plus en plus à la mode.
10:07Alors,
10:07au-delà des parcs
10:08qui cartonnent,
10:09il y a aussi
10:10les croisières.
10:11Disney Cruise,
10:11je ne sais pas si vous avez vu
10:12ce phénomène aussi.
10:14Et ce jeudi,
10:15il y a un nouveau paquebot
10:16qui est sorti des chantiers.
10:18C'était une petite visite,
10:19c'était sur BFM.
10:20Disney dévoile
10:21un nouvel immense
10:22bateau de croisière.
10:23Le Disney Adventure,
10:25une capacité
10:25de 6700 passagers
10:27et 2500 membres d'équipage.
10:29Quatre fois et demi
10:30la capacité du Titanic.
10:31Dans le bateau,
10:32sept zones thématiques
10:33reprenant
10:34les plus grands succès
10:35de la compagnie.
10:35Un espace toboggan
10:36inspiré de Toy Story,
10:38un manège sur le pont,
10:39sorti du monde
10:40de Spider-Man.
10:41De nombreux restaurants
10:42haut de gamme
10:43seront à la disposition
10:44des passagers.
10:45Disney proposera
10:45des spectacles,
10:46des piscines
10:47ou encore la diffusion
10:48de films
10:48en avant-première,
10:50un espace spa
10:51et même une crèche.
10:53Dans les prochaines années,
10:53Disney prévoit
10:54cinq autres bateaux
10:55de croisière.
10:56Pour monter à bord du bateau
10:57qui n'effectuera
10:58que des boucles
10:58dans la mer de Chine,
10:59comptez 3370 euros
11:01pour quatre nuits
11:02pour deux adultes
11:03à partir de Singapour.
11:04Vous ne voulez pas
11:06qu'on fasse
11:06une délocalisation ?
11:07On ne peut pas
11:07qu'aller dans la Finca
11:08à Minorque
11:09ou dans une villa ?
11:13Une délocalisation
11:14au Président,
11:15c'est quand vous voulez.
11:16Je préfère
11:16l'hôtel de charme
11:17à Barracuda.
11:19Ça ne vous dit pas
11:19la croix à Disney Cruise.
11:21Cette info
11:22qui a été repérée,
11:23tiens,
11:23je lui fais un petit clin d'œil
11:24à Aurore du Web
11:25de Sud Radio,
11:26l'explosion
11:27du nombre
11:28de visionnages
11:28de conclaves
11:29depuis la mort du pape.
11:31Alors écoutez bien,
11:32les chiffres sont fous.
11:33Sur les plateformes,
11:35le film de 2024
11:36a connu une hausse
11:37de 283%
11:39dès lundi.
11:41Dès lundi,
11:41Conclave a été vue
11:42par 1,8 million
11:44de personnes
11:44et là,
11:45à ce jour,
11:46on en est à 6,9 millions.
11:48Tout le monde veut voir
11:48le film Conclave.
11:50Et donc,
11:51pour conclure...
11:52La musique ?
11:52Bah oui,
11:53la musique de Conclave.
12:01Et cette musique-là,
12:03c'est le deuxième jour
12:04où il y a les votes.
12:05Là-dessus,
12:06il y a cette musique.
12:06Vous l'avez vue, Vanessa ?
12:07Ah oui,
12:07j'avais adoré.
12:08Moi,
12:08je suis très cliente
12:09pour ce genre de film.
12:10C'est un peu très beau,
12:11très esthétisant.
12:12Il y a une tension.
12:14Je l'avais vue à sa sortie.
12:15Il y a une polémique sur la fin,
12:16mais on ne s'appellera pas
12:17à ceux qui n'ont pas vu.
12:18Mais c'est très beau,
12:19en tout cas,
12:19et ça rend,
12:20je pense,
12:20une autre chose.
12:20J'avais bien marché.
12:22Et évidemment,
12:23Conclave est disponible
12:24sur les plateformes
12:25et donc,
12:26ça cartonne.
12:28Absolument.
12:33On va parler de ce nouveau numéro
12:36spécial d'écho
12:37qui est en kiosque.
12:38A tout de suite.
12:41Le 10h midi,
12:42Sud Radio Média.
12:44Valérie Expert,
12:45Gilles Ganzmann.
12:47Sud Radio Média,
12:49l'invité du jour.
12:50L'invité du jour,
12:51c'est Vanessa Zocchetti,
12:53rédactrice en chef.
12:55Madame Figaro,
12:56vous êtes en charge
12:57de la rubrique
12:58Art de vivre
12:59et vous publiez.
13:01Madame Figaro a publié
13:02il y a un peu moins
13:03d'une semaine
13:04son nouveau numéro
13:05spécial déco
13:06en kiosque
13:07pendant un mois.
13:08Donc,
13:09rencontre avec
13:09les nouveaux designers,
13:12ceux qui sont en train
13:13de faire leur chemin,
13:16d'être les étoiles montantes
13:17et puis des visites,
13:18évidemment,
13:19de maisons
13:19qui nous font rêver.
13:21Le rêve,
13:22ça fait quand même partie
13:23de la déco
13:24et du design.
13:25Et puis,
13:26ce rêve,
13:26il inspire aussi,
13:27il donne envie
13:27peut-être de changer
13:29des petites choses,
13:31découvrir une forme,
13:32une matière.
13:34Et c'est vrai
13:34que dans ce numéro,
13:35il y a deux très beaux endroits
13:37un peu hors de France
13:39qui sont une maison
13:41à Minorque
13:43vraiment assez simple
13:45avec quelques touches
13:46originales,
13:48notamment des carreaux
13:48de faïence jaunes
13:50dans la cuisine.
13:51Et puis,
13:51il y a un très bel endroit
13:53à Itacaré
13:53au Brésil.
13:55Au Brésil.
13:56Mais est-ce que la mondialisation
13:57n'a pas tué
13:57la déco ?
13:59C'est-à-dire qu'avant,
14:00on visitait un pays,
14:01moi,
14:01je me souviens
14:02de l'Angleterre
14:03qui était plutôt vieillot
14:06avec des vieux canapés,
14:07des vieux meubles,
14:08etc.
14:09Dans les hôtels,
14:10c'était des hôtels
14:11où on avait l'impression
14:12d'être dans des vieilles maisons.
14:13à Los Angeles
14:15ou ailleurs,
14:15il y avait des choses typiques
14:17et aujourd'hui,
14:18vous allez dans un hôtel
14:19à Londres,
14:19ils se ressemblent tous
14:21et est-ce que finalement,
14:23les particularités
14:23par pays
14:24sur la déco,
14:26ça n'a pas été tué
14:27par la mondialisation ?
14:28Alors ça,
14:28je n'y crois pas beaucoup
14:29parce que vous voyez d'ailleurs,
14:30on est en train de préparer
14:31le prochain spécial déco,
14:32on aura une maison
14:33en Angleterre
14:33qui est très anglaise
14:34parce qu'il reste quand même
14:36des envies
14:37de consommation localisées,
14:39c'est-à-dire que les Anglais
14:40aiment la couleur,
14:42ce n'est pas pour rien
14:42que Faro & Ball
14:44et une maison
14:44de Little Green
14:46qui ont des grandes maisons
14:48de papier peint
14:49et de peinture
14:50axées sur la couleur,
14:52le motif,
14:53les maisons anglaises
14:54restent quand même
14:55très cosies,
14:56regardez sur Instagram,
14:57moi je fais une grosse
14:58veille déco sur Instagram
14:59et là,
15:00quand on va au Brésil,
15:02alors ce sont des villas
15:03en fait,
15:04nous on va rarement
15:05faire des sujets
15:05sur des hôtels,
15:06on essaye toujours
15:07d'aller dans des villas privées,
15:08donc ce domaine,
15:09le Barracuda,
15:10a un hôtel
15:10mais le shooting aussi
15:11s'est fait dans des villas
15:12et on est vraiment
15:14dans une atmosphère
15:15très brésilienne
15:16avec des designers brésiliens,
15:18des matériaux brésiliens
15:19comme ces bois
15:20très foncés
15:20et d'ailleurs,
15:22ce qui est intéressant
15:22au Barracuda,
15:23c'est que ce domaine
15:24appartient en partie
15:25à des Suédois,
15:26des Scandinaves
15:27et que vraiment,
15:28on se rend compte
15:29qu'il y a quelque chose
15:32de proche
15:32entre ce design scandinave
15:34assez radical,
15:35etc.
15:36et le modernisme,
15:38le brutalisme brésilien,
15:39que ça se rencontre
15:40et que ça se rencontre
15:41avec beaucoup d'harmonie.
15:42Et la mode,
15:43la déco,
15:44on a un talent,
15:46un don ou pas ?
15:48Comment on peut être nul en déco ?
15:51Ça s'apprend ou pas ?
15:52Je crois qu'on peut être nul
15:53dans plein de choses.
15:54Est-ce que ça s'apprend ?
15:58Et je crois qu'on s'éduque.
15:59Parce qu'en fait,
15:59c'est avoir du goût.
16:01Je pense qu'il y a une éducation.
16:02Après, tout est permis.
16:03Mais c'est vrai que moi,
16:05je me suis éduquée.
16:06Moi aussi, je travaille.
16:07Moi aussi, j'évolue
16:08dans le design.
16:10C'est comme en toute chose.
16:12Le design,
16:12il y a une histoire.
16:14Il y a des références,
16:15etc.
16:16Après, on se les approprie
16:17selon ses goûts.
16:19Je ne sais pas
16:20si on est nul,
16:21mais c'est vrai
16:21qu'on grandit
16:23dans sa connaissance
16:24du design et de la déco.
16:26En observant,
16:27en s'intéressant.
16:31Comment vous expliquez
16:32que les émissions de déco
16:33ont toutes disparu ?
16:34À un moment,
16:35c'était la grande mode
16:36à la télévision
16:37avec Valérie Damiro,
16:38Sandrine Dominguez
16:39sur le TVA Déco.
16:41Il y avait pas mal
16:42d'émissions d'éco.
16:43Elles ont toutes disparu.
16:45Il n'y a plus
16:45d'émissions d'éco.
16:46Comment vous expliquez
16:48qu'il y a eu
16:48un désintéressement
16:50de la télévision
16:51et est-ce que vous observez
16:52ce désintérêt
16:53dans votre magazine ?
16:55Nous, on n'a pas
16:56du tout de désintérêt.
16:57J'étais à Milan
16:57il y a 15 jours
16:58au salon du meuble
16:59de Milan.
16:59Je peux vous dire
17:00que c'était la folie.
17:01Le monde entier
17:01se retrouve là-bas,
17:02etc.
17:03Après, il y a peut-être,
17:04et on en parlait
17:05tout à l'heure,
17:06moins d'immédiateté
17:07dans le design
17:09et dans la déco.
17:10On est dans
17:10des temporalités
17:11plus longues.
17:12Acheter un canapé,
17:13ce n'est pas acheter
17:14un petit bijou
17:16à trois sous,
17:18un vêtement
17:19dans une grande...
17:20Voilà,
17:20c'est un investissement.
17:21Donc peut-être
17:22que la télé
17:22nous proposait
17:23des sujets
17:24à je te repeins
17:25ta chambre
17:25en trois minutes
17:26et je te déplace
17:27trois meubles
17:28et tout d'un coup
17:28ça fait de l'effet.
17:30Mais finalement,
17:31les marques de design
17:33n'ont pas envie
17:34d'être associées
17:35à ça.
17:36Elles ont envie
17:36aussi d'être associées
17:38à ce côté
17:38peut-être un peu plus
17:39glamour,
17:41luxe,
17:42patrimonial aussi
17:43et on n'est pas
17:44dans une consommation
17:46immédiate
17:46et gadget.
17:47Ce qui est intéressant
17:48aussi,
17:48c'est qu'on a en France
17:49des designers de talent
17:51et ça,
17:51on le découvre
17:51dans le magazine
17:52et que ce design
17:55est en train aussi
17:56de devenir de l'art.
17:57C'est-à-dire qu'il y a
17:59des galeries aujourd'hui
18:00qui mettent en avant
18:01ce travail
18:02de designers français
18:04et on est entre
18:05la déco
18:05et l'art.
18:07Alors,
18:08il y a toute cette problématique,
18:10c'est-à-dire que le designer,
18:11il faut qu'il produise
18:12en série pour vivre
18:13et évidemment,
18:14il peut aussi faire
18:15des séries limitées
18:16et ces pièces
18:17qu'on appelle
18:17des pièces de galerie
18:18qui sont en effet
18:20des œuvres d'art,
18:21qui sont des pièces
18:21quasiment uniques
18:23ou tirées à 4-5 exemplaires.
18:26Donc,
18:26c'est toute cette balance
18:27entre,
18:29cet équilibre
18:30entre la pièce unique
18:32et puis la pièce
18:33qui va être éditée
18:34de façon plus industrielle.
18:35Est-ce que vous avez vu
18:36cette vidéo
18:37de Stark
18:38qui a sorti
18:39une chaise
18:40faite par l'IA ?
18:41C'est-à-dire qu'il a...
18:42C'est quelque chose
18:44d'assez étonnant.
18:45Il le fait pour cartel,
18:46je crois.
18:46Oui,
18:47c'est génial ce qu'il a fait.
18:49Moi,
18:49je l'ai vu à Milan,
18:50c'est génial.
18:51C'est assez fou,
18:52c'est-à-dire qu'il a
18:52commencé à donner
18:54des ordres à l'IA,
18:55il n'était pas satisfait.
18:57Il a petit à petit
18:58donné d'autres instructions
19:00et au bout de 6 mois,
19:02une chaise
19:03est sortie pour cartel
19:05designée par Stark.
19:06Mais est-ce que c'est vraiment
19:07une chaise de Stark ?
19:09Moi,
19:09je crois que oui.
19:10L'intelligence artificielle
19:12dans la façon...
19:13Stark a toujours été
19:14quand même un pionnier
19:15dans l'usage.
19:16Il a très...
19:17Avant tout le monde
19:18parlé un petit peu
19:19du bio,
19:22du côté organique,
19:23etc.
19:24Il a toujours été
19:25très pionnier
19:26et la façon
19:26dont il l'utilise...
19:27Mais là,
19:28ce n'est pas lui
19:28qui a dessiné.
19:29C'est l'IA
19:29qui a dessiné.
19:30Il a orienté
19:32les indications.
19:33Non,
19:34moi,
19:34je...
19:34Vous en pensez quoi
19:35de la chaise ?
19:36Elle coûte 400 euros,
19:37je crois.
19:37Je l'ai vue...
19:39Elle est incroyable.
19:39Elle est incroyable.
19:40Je l'ai vue à Milan.
19:42D'ailleurs,
19:42on a beaucoup parlé
19:43de ça parce que,
19:44justement,
19:44on a beaucoup échangé.
19:46Il n'était pas là.
19:46Moi,
19:46je ne l'ai pas vu.
19:48Mais c'est vrai
19:48qu'on était plusieurs
19:49journalistes
19:50et on a beaucoup échangé
19:51sur le fait
19:52que Stark,
19:53il est toujours
19:54dans cette mouvance,
19:55il est toujours capable
19:56de s'approprier
19:57des outils nouveaux
19:59en les domptant
20:00parce que là,
20:01c'est exactement ça
20:02qu'il l'a fait.
20:03Il a réorienté
20:04et à mon avis,
20:05c'est aussi...
20:06On ne peut pas négliger
20:08l'intelligence artificielle
20:09aujourd'hui
20:10dans le design
20:11et j'en parle d'ailleurs
20:12assez souvent
20:12avec les designers
20:13sur la façon
20:14dont ils l'utilisent.
20:16Oui,
20:16mais si on dit
20:17à l'IA,
20:18dessine-moi
20:18une lampe
20:20en forme
20:21de coquilles
20:22d'escargots
20:23fluorescents
20:24et autres,
20:25vous n'êtes plus l'auteur
20:25parce qu'il allait piocher
20:27dans plein d'endroits.
20:28Oui,
20:28mais il a réorienté
20:30complètement
20:31la proposition
20:32de l'intelligence artificielle.
20:34Moi,
20:35je pense qu'il ne faut pas...
20:35Mais les meubles par l'IA,
20:36je trouve que c'est
20:37un sujet formidable.
20:38Ah oui,
20:38après,
20:39il y a beaucoup de designers
20:40qui disent
20:41qu'ils se tiennent
20:41à distance
20:42ou qu'ils l'utilisent
20:43plus comme un outil
20:44de recherche.
20:45Elle est super de la chose.
20:47Il faut aller voir.
20:48Elle est baptisée
20:49AI.
20:52Vous ne l'aviez pas vue ?
20:53Non,
20:53je ne l'avais pas vue.
20:54Et dans le magazine,
20:56il y a les avant-après.
20:57Alors ça,
20:58c'est toujours bluffant
20:59parce qu'on se rend compte
20:59qu'en fait,
21:01on peut transformer
21:03n'importe quelle pièce moche
21:04en pièce assez jolie.
21:07Ah oui,
21:07là,
21:07c'est assez...
21:08La cuisine banale.
21:09Et même cette chambre
21:10qui était en fait
21:12une espèce de remise
21:13où les gens avaient mis
21:15un lit initialement
21:16et qui a été transformé
21:17en une chambre
21:18absolument familiale,
21:20absolument géniale
21:20avec des petites mezzanines,
21:22des lits superposés,
21:23encastrés,
21:23enfin,
21:24tout ça dans une espèce
21:25de graphisme parfait.
21:27Non,
21:27l'avant-après,
21:27ça marche très bien.
21:29On en fait beaucoup
21:29sur le site
21:30du Madame Figaro.
21:32Après,
21:33on n'est pas capable...
21:34Enfin,
21:34là,
21:35en l'occurrence,
21:35il y a eu le travail
21:36d'architecte,
21:37etc.
21:37C'est quand même
21:39l'architecte apporte
21:40un œil technique
21:42qu'on n'a pas.
21:44Il y a une grande tendance
21:47dans la déco,
21:48c'est les néons
21:49et les LED.
21:50Alors,
21:50est-ce que...
21:51Est-ce que les néons
21:53et les LED,
21:53c'est ringard ou pas ?
21:55Alors,
21:56le néon,
21:56je n'ai pas tellement
21:57d'avis sur le néon.
21:59Je ne sais pas si...
22:00Vous savez,
22:00les néons,
22:01les néons,
22:02je t'aime,
22:03I love you,
22:05viva España.
22:06Je pense que ça,
22:07c'est un peu gadget.
22:09Après,
22:09le LED est au cœur
22:10de toute l'industrie
22:12du luminaire
22:12puisque c'est aujourd'hui
22:14tous les luminaires
22:16sont équipés
22:18de LED.
22:19Oui,
22:19mais mettre une bande LED
22:20derrière son mur
22:21pour éclairer son mur
22:22en bleu
22:23ou en différentes couleurs,
22:24c'est de la déco
22:25ou pas,
22:25ça ?
22:26C'est de la déco,
22:28mais est-ce qu'on va...
22:29Tout est déco,
22:30est-ce qu'on va...
22:31Est-ce qu'on va garder ça
22:33toute sa vie ?
22:34Est-ce qu'on va s'enlacer ?
22:36Oui,
22:37si vous avez un Dan Flavin
22:38dans votre salon,
22:41vous vous enlacerez pas.
22:41C'est un peu différent.
22:43Mais à l'aide,
22:43achetez sur Amazon.
22:44Je ne sais pas ce qu'est
22:44un Dan Flavin.
22:46C'est un artiste contemporain
22:47qui travaille avec les néons.
22:51Qui travaille avec les néons.
22:52Un magazine comme celui-là,
22:54un numéro comme celui-là,
22:55vous mettez du temps
22:56à le produire.
22:58On met beaucoup de temps.
22:59On met un an à le produire
23:01parce qu'on doit faire
23:03une sélection des intérieurs
23:05toute la partie
23:06un peu plus actue
23:07se fait dans le show
23:08à la dernière minute.
23:10Mais tous les reportages
23:11sont très pensés en amont
23:12parce que l'idée
23:13dans un magazine comme ça,
23:14c'est quand même
23:15d'avoir aussi plusieurs styles,
23:17plusieurs propositions.
23:19On ne se retrouve pas
23:20automatiquement
23:20dans un intérieur au Brésil.
23:23Tout est aussi négociation.
23:24Il faut être le premier,
23:26la première ou le premier
23:27sur le site,
23:28avoir des exclusivités,
23:29etc.
23:29Donc oui,
23:30c'est un magazine
23:31qui demande un an de travail.
23:32C'est fini les visites
23:33de maisons de stars ?
23:35Les stars n'ouvrent pas
23:36beaucoup leur intérieur.
23:38Nous, là,
23:40on a envie...
23:41Mais ça marche toujours,
23:42ça, auprès du public ?
23:45Je ne peux pas vous dire.
23:46Je crois qu'en ligne,
23:47ça ne marche pas mal.
23:47On en a quelques-unes
23:49de maisons de stars.
23:50Tout ça est très négocié
23:53avec des agents.
23:54En France,
23:54les stars sont assez discrètes.
23:57Et en fait,
23:57nous,
23:58on travaille pas mal
23:58sur les intérieurs
24:00de créatrices de mode.
24:02Là,
24:02on est chez Morgane Cézanne
24:04qui a un très,
24:07très bel appartement parisien,
24:09très chic,
24:10avec beaucoup d'éléments.
24:12Oui,
24:12c'est très beau.
24:13Elle donne des conseils,
24:13en plus.
24:14Parce qu'elle aime
24:15beaucoup chiner.
24:16Mais juste repréciser,
24:18puisqu'on est quand même
24:18émission média
24:19et pas déco,
24:21c'est que ça devient rare
24:23les magazines
24:23comme Madame Figaro
24:25qui font des productions,
24:27qui n'achètent pas les photos.
24:31C'est pour ça
24:31que je vous posais la question
24:32sur la fabrication
24:33parce que la presse
24:35souffre énormément.
24:36On a appris ce matin
24:36que le point allait licencier
24:38une cinquantaine de salariés.
24:40Donc,
24:41il faut dire
24:41qu'il y a une presse aujourd'hui
24:42qui continue de travailler,
24:45j'ai envie de dire,
24:46à l'ancienne.
24:47Oui,
24:47alors nous,
24:47on a beaucoup de chance
24:48puisqu'on produit
24:49tous nos sujets,
24:50tous nos reportages.
24:52On est partis au Brésil,
24:54produire le sujet au Brésil,
24:55à Minorque.
24:58On fait toutes nos photos
24:59de reportages.
25:00C'est nous.
25:01Le avant-après,
25:02il a été produit.
25:04Donc,
25:04vraiment,
25:04on a beaucoup de chance
25:06et c'est aussi...
25:07Alors,
25:08on a de la chance
25:09et en même temps,
25:10c'est ce qui garantit
25:12la qualité du magazine,
25:14des photos personnelles
25:15qui répondent
25:16à une ligne éditoriale,
25:18qui sont très travaillés.
25:19On est une équipe
25:20qui part.
25:20Ce n'est pas le photographe
25:21qui part tout seul.
25:22Il y a toute une équipe.
25:24On travaille sur vraiment
25:25une ligne éditoriale
25:26qui fait que ce magazine,
25:28il est unique.
25:29Ce ne sera pas
25:30les mêmes photos
25:31que chez un concurrent.
25:33Voilà.
25:33Et c'est pour ça
25:34que ça demande
25:34beaucoup de temps.
25:35On le trouve en kiosque
25:37encore pendant
25:38une quinzaine de jours.
25:39Donc,
25:39ce spécial déco,
25:41Madame Figaro,
25:42s'il fait gris.
25:43Vous en avez marre.
25:44Vous avez envie de rêver,
25:45de vous évader.
25:46Il y a les jardins aussi.
25:47Le jardin de Cordelia
25:49de Castellane
25:50qui est magnifique.
25:50Donc,
25:51c'est une petite bulle
25:52de plaisir,
25:54de bonheur,
25:54d'élégance.
25:55Merci d'avoir été avec nous,
25:56Vanessa Zucchetti.
25:58Et nous,
25:58on se retrouve dans un instant
25:59pour un doc
26:01sur la German Wings.
26:02A tout de suite.
26:05Le 10h midi,
26:06Sud Radio Média.
26:08Valérie Expert,
26:09Gilles Ganzmann.
26:11Sud Radio,
26:12le supplément média.
26:14Le supplément média
26:15avec Olivier Rosenzweig.
26:17Bonjour.
26:18Bonjour.
26:19Merci d'être avec nous.
26:20Vous êtes journaliste,
26:21réalisateur ce soir
26:22sur RMC Découverte.
26:24Un document incroyable,
26:26exceptionnel,
26:27crash de la German Wings,
26:28disant déjà
26:29le scénario du drame.
26:31Et on se disait avec Gilles
26:32juste avant l'émission,
26:33c'est un polar,
26:34en fait,
26:34que vous nous racontez,
26:35l'histoire de ce pilote
26:38qui a emmené à la mort
26:40ses passagers
26:41en fonçant dans une montagne.
26:43Et vous vous êtes,
26:44vous intéressez
26:45au parcours de ce pilote,
26:47de ce qu'il avait mené
26:48à ce drame.
26:52Oui,
26:52on ne comprend pas ce crash
26:53si on ne s'intéresse pas
26:53à la personnalité
26:54d'Andreas Lubitz.
26:56C'est extrêmement complexe
26:56et en même temps,
26:57c'est passionnant
26:58parce que ça relève finalement
27:00d'un caractère humain,
27:02d'un homme qui,
27:04au fil de sa vie,
27:04avec une seule envie,
27:06une seule passion
27:06qui a viré,
27:07on l'a appris par la suite
27:09à l'obsession,
27:10c'est celle d'être pilote,
27:11d'être pilote de ligne,
27:12de voler,
27:13d'être dans les airs.
27:14Il se sentait bien
27:15dans les airs
27:16et percevant que finalement,
27:18cette passion,
27:20ce métier
27:21qu'il avait finalement
27:22touché du doigt
27:22pendant une petite année
27:24allait lui être retiré.
27:25On allait l'empêcher
27:26à terme de piloter
27:28au regard notamment
27:29de sa pathologie,
27:30de sa dépression lancinante,
27:32de sa psychose
27:33qui le perturbait.
27:35Mais lui,
27:35il ne voulait sans doute
27:36pas le voir.
27:37Il n'a pas supporté
27:37et il a pris d'une certaine façon
27:39les devants,
27:40les devants
27:41et avec cette volonté
27:43forcenée
27:45au moment d'engager
27:45l'Airbus A320
27:47au départ de Barcelone
27:49vers Düsseldorf
27:50avec cette volonté
27:51de crasher l'avion
27:52dans un scénario
27:54très bien ficelé,
27:57particulièrement prémédité.
27:58C'est effectivement
27:59toute cette notion
28:00de préméditation
28:01qui, je suis d'accord,
28:02relève d'une forme de polar.
28:04On dépasse le crash aérien
28:06purement technique.
28:07Oui, parce qu'il y a
28:08une préparation,
28:08il y a une préméditation,
28:09c'est ça qui est fou.
28:10Oui, et puis là,
28:11il a voulu mourir
28:12dans sa passion.
28:13C'est-à-dire que
28:13depuis l'âge de 14-15 ans,
28:15il était passionné d'avion
28:17parce qu'à un moment,
28:18il envisage quand même
28:19de se suicider
28:19de façon normale.
28:20On le voit dans votre doc
28:21où il fait des recherches
28:23sur se faire écraser,
28:25sauter d'un pont.
28:27Mais il choisit ça
28:28parce qu'en fait,
28:29il veut mourir
28:29de sa passion.
28:31Il y a sans doute de ça.
28:32Alors, c'est toujours délicat.
28:34On est toujours effectivement
28:35dans une approche
28:36analytique,
28:38mais sans avoir
28:39le fin mot de l'histoire
28:40dans la mesure
28:40où Andréa Slobis
28:41n'a jamais laissé
28:41de lettres explicatives.
28:43Personne n'était au courant
28:44de sa détresse psychique,
28:48psychologique,
28:49sa compagne,
28:50ses parents.
28:51Personne ne savait.
28:52Il avait cadenassé
28:53finalement
28:54cette vie privée,
28:56ses rendez-vous
28:57médicaux successifs
28:58avec une quarantaine
28:58de médecins.
28:59il avait fait en sorte
29:00effectivement de garder
29:02tout ça secret.
29:04Mais il y avait en lui
29:04l'efferrement
29:05d'un mal-être
29:06très profond.
29:07Et vous le dites,
29:08ça a été relevé
29:09par la police allemande
29:09lors des perquisitions
29:11à Düsseldorf
29:11dans son appartement.
29:12Il avait une tablette
29:13et sur cette tablette,
29:14il avait fait des recherches
29:15sur des moyens
29:17relativement conventionnels
29:19de mettre fin
29:19à ses jours.
29:20Vous l'avez dit,
29:21ingérer des médicaments,
29:22se tirer une balle
29:23dans la tête
29:24ou se jeter sous un train.
29:25Et il y a eu
29:26à un moment donné
29:26une bascule.
29:28Il a reçu
29:28son plan de vol
29:30avec ses prochaines
29:31échéances professionnelles.
29:33Il était alors
29:34copilote pour la German Wings.
29:36Il savait
29:37qu'il allait voler
29:38en direction de Barcelone
29:40et revenir ensuite
29:41à Düsseldorf.
29:42Et il a sans doute eu
29:42à ce moment-là
29:43une sorte de déclic.
29:44Et vous le dites,
29:45il ne pouvait pas envisager
29:46d'arrêter de voler.
29:47Donc il s'est dit,
29:47c'est soit la mort
29:48ou le vol.
29:49Et il a d'une certaine façon
29:51choisi les deux.
29:51Il a décidé de mourir
29:52en volant.
29:53C'est ce qui est très fort
29:58effectivement.
29:59Mais c'est aussi,
30:00ça interroge
30:00sur la responsabilité
30:02des compagnies aériennes.
30:04Vous avez des témoignages
30:05de membres du BEA
30:07qui eux-mêmes
30:09s'interrogent
30:10en disant
30:11est-ce qu'on a
30:12un protocole aujourd'hui
30:13qui permettrait
30:13d'éviter ça ?
30:15C'est évidemment
30:17très intéressant.
30:18Alors moi,
30:18je m'en remets
30:19aux instructions
30:20au travail entrepris
30:21notamment par la justice française
30:23et allemande.
30:23Et la justice française
30:25a instruit pendant plusieurs années
30:27trois juges d'instruction
30:28étaient en temps
30:29qui étaient
30:30pour effectivement
30:30percevoir éventuellement
30:32des responsabilités.
30:33Il y avait une information
30:34pour homicide volontaire.
30:35Ils ont fini par aboutir
30:36à un non-lieu.
30:37Donc la compagnie aérienne,
30:39les instances régulatrices
30:40n'ont pas été
30:41mises en cause.
30:42mais évidemment,
30:43on se pose des questions
30:44sur la question
30:45du suivi médical
30:46des pilotes
30:47et les familles
30:48des victimes
30:49œuvrent aujourd'hui
30:50pour qu'on revoie
30:51la façon
30:52de suivre
30:53et de réguler
30:54finalement
30:54la prise en charge
30:56médicale des pilotes.
30:57C'est extrêmement sensible.
30:59Mais on se heurte
31:00à une notion importante
31:01et c'est la notion
31:02du secret médical.
31:03Et en Allemagne,
31:05le secret médical,
31:06c'est quelque chose
31:07qui est sanctuarisé.
31:08Les médecins allemands,
31:09s'ils enfreignent,
31:10ils s'exposent
31:11à des poursuites pénales.
31:12Le secret médical
31:13n'empêche pas
31:14s'il a un contrôle,
31:16c'est pour voir
31:16s'il est en état de voler.
31:18S'il n'est pas en état,
31:19si un pilote
31:19présente des troubles
31:20psychiatriques
31:21ou des troubles
31:22de la vision,
31:23c'est le rôle du médecin
31:24de dire qu'il n'est pas apte.
31:26Donc ce n'est pas
31:27le secret médical.
31:28C'est au-delà de ça.
31:31La difficulté,
31:32c'est que
31:32pour faire simple
31:35et pour faire court,
31:36les pilotes de ligne
31:37ont eu un rendez-vous médical
31:38avec un médecin agréé
31:39chaque année.
31:40Dans l'intervalle,
31:41il n'y a pas forcément
31:42de suivi.
31:44Et en l'occurrence,
31:44Andreas Lubitz,
31:46le rendez-vous médical,
31:47il datait
31:48de huit mois
31:49avant le drame.
31:51Et il y a eu
31:52effectivement
31:52une chute,
31:53une rechute dépressive
31:54parce qu'il avait déjà
31:55été sujet à une dépression
31:57lors de sa formation
31:57à l'école de la Lufthansa
31:59à Brem.
31:59mais il y a eu
32:00une rechute
32:01à la fin de l'année 2014.
32:02Et à ce moment-là,
32:03lui a été voir
32:04une multitude de médecins,
32:07que ce soit,
32:07effectivement,
32:08vous l'avez dit,
32:09un ophtalmo
32:09pour des problèmes de vue,
32:10un ORL,
32:11des psychiatres.
32:13Et à ce moment-là,
32:14ces médecins-là
32:15étaient tenus,
32:16eux,
32:16par le secret médical.
32:17Et il y a une question
32:18qui se pose,
32:18notamment,
32:19c'est de savoir
32:19si ces médecins
32:20étaient au courant
32:21de sa profession.
32:22Et le problème,
32:23c'est que lui,
32:24allait voir plusieurs médecins
32:25sans faire état
32:26des consultations
32:28d'autres médecins.
32:30Voilà,
32:30il a suffisamment
32:31bien manœuvré
32:32pour faire en sorte
32:33que l'information
32:33ne circule pas,
32:35ne remonte pas.
32:36Et en l'occurrence,
32:37le secret médical,
32:37il peut être,
32:39il peut être,
32:39effectivement,
32:39dépassé
32:40lorsqu'on a
32:40une suspicion sérieuse
32:42de,
32:42voilà,
32:43de crainte
32:45ou en tout cas
32:45de menace
32:46à l'égard
32:48de la sécurité publique.
32:50Et c'est difficile
32:50de l'estimer
32:51et de l'évaluer
32:52pour un médecin
32:53toujours est-il
32:53qu'il en a vu
32:54près d'une quarantaine
32:557 sur le mois précédent
32:58le drame
32:58et aucun,
32:59aucun,
33:00aucun n'a relevé.
33:0140 médecins au total.
33:03Et puis alors,
33:03ce qui est remarquable
33:04dans votre doc
33:04qu'on pourrait avoir
33:05ce soir sur RMC Découverte,
33:07c'est que,
33:08évidemment,
33:08vous avez été voir
33:09le BEA
33:10et les boîtes noires
33:11et on s'aperçoit,
33:12alors sur les boîtes noires,
33:13il y a 25 heures de vol
33:14qui sont enregistrées
33:15donc il y a les vols
33:16précédents
33:17et là,
33:18on s'aperçoit,
33:18alors ça aussi,
33:19ça fait froid dans le dos,
33:21que durant le vol
33:22qui va de Paris
33:23à Barcelone,
33:24eh bien,
33:24il va s'entraîner
33:25et en fait,
33:26il va s'entraîner
33:26à voir que
33:27tout ce qu'il a en tête
33:28peut fonctionner.
33:31Oui,
33:32c'est une forme
33:32de répétition,
33:33c'est l'enquêtrice
33:34du BEA
33:35qui le formule ainsi,
33:36il a répété ses gammes
33:37d'une certaine façon
33:38puisque la descente,
33:40elle a été entraînée
33:41par le maniement
33:42du pilote automatique.
33:44Il y a,
33:45dans les Airbus,
33:46une possibilité
33:47de régler l'altitude
33:49et donc,
33:50en l'occurrence,
33:50il a joué
33:51sur la molette
33:52d'altitude
33:52lors du vol allé
33:53sans que ça ait
33:54d'incidence directe
33:55sur la trajectoire
33:56de l'avion
33:56mais il s'est
33:57d'une certaine façon
33:58entraîné
33:59et déjà à ce moment-là,
34:00le pilote,
34:01le commandant de bord
34:02qui était à la manœuvre
34:05normalement
34:05et qui était officiellement
34:06le pilote en fonction,
34:08s'était absenté
34:08du cockpit
34:09une première fois.
34:10Donc,
34:10ça laisse aussi présager
34:12d'une volonté
34:13de la part
34:13d'Andreas Lubitz
34:14d'éloigner
34:15le commandant de bord.
34:16il y a eu
34:17effectivement
34:18un questionnement
34:20sur l'usage
34:21de juridique.
34:23Et on voit
34:24que dix ans après,
34:25évidemment,
34:26et on l'imagine bien,
34:27les familles
34:28des victimes
34:29sont dans
34:30un désarroi
34:31terrible.
34:33L'émotion
34:33est vraiment
34:34très forte
34:34dans ceux
34:36qui ont accepté
34:37de vous répondre.
34:38On rappelle
34:38qu'il y a quand même
34:39eu 149 victimes.
34:42C'est aujourd'hui
34:44pour eux
34:44qu'ils en sont
34:45où de leur quête
34:46et de leurs plaintes ?
34:49Alors,
34:49à ce stade,
34:50les plaintes
34:51ont été...
34:52Enfin,
34:52il n'y a pas eu
34:53de plaintes
34:53qui ont été...
34:55qui ont mené
34:57à des poursuites
34:58et qui ont abouti
34:59que ce soit
35:00en France
35:00ou en Allemagne.
35:02Le travail
35:03entrepris désormais
35:04par les familles
35:05de victimes,
35:06c'est plus un travail
35:06de lobbying
35:07auprès des autorités
35:09et des gouvernements
35:10pour faire en sorte
35:11que ce type
35:12de catastrophe
35:13ne se reproduise pas.
35:14Il y a notamment
35:14en Espagne
35:15un travail
35:16mené par l'association
35:17des familles
35:18de victimes
35:18qui ont oeuvré
35:19auprès du gouvernement
35:20central à Madrid
35:21pour que les arrêts
35:23médicaux,
35:24les arrêts maladies
35:24pardon,
35:26soient directement
35:27envoyés
35:30à l'employeur
35:32que ce soit
35:32pour les pilotes
35:33ou pour tout type
35:34de profession.
35:35Mais en l'occurrence,
35:36Andréa Slobitt
35:37était soumis
35:38normalement
35:39à un arrêt maladie
35:39au moment où
35:40il a pris
35:41les commandes
35:41de l'avion.
35:42Il y a cette possibilité
35:44de rendre automatique
35:45la transmission.
35:46Lui,
35:46il ne l'avait pas fait.
35:47La plupart
35:47de ces arrêts maladies
35:49ont été retrouvés
35:49dans une poubelle
35:50dans son appartement
35:52de Düsseldorf.
35:53À chaque fois,
35:54effectivement,
35:54il s'évertuait
35:55à les déchirer
35:56et ne pas les transmettre
35:57et ne pas les remettre
35:59à son employeur.
36:00Et désormais,
36:00on découvre
36:01à la fin
36:01de votre documentaire
36:03qu'il y a une règle
36:04qui a été mise en place
36:05par le BEA.
36:06Quand un pilote
36:06va aux toilettes
36:07sur les longs courriers
36:09ou les moyens courriers,
36:10il doit être remplacé
36:11par une hôtesse
36:11depuis cet accident.
36:14Depuis cet accident.
36:15C'est une règle
36:15qui a été préconisée
36:17par le BEA.
36:18La plupart des compagnies aériennes
36:19n'ont même pas attendu
36:20que le BEA
36:20le préconise
36:21pour la mettre en place.
36:22Au lendemain du drame,
36:24ça a été acté
36:25notamment par les grandes compagnies
36:26la Lufthansa,
36:27Air France.
36:27Ça pose aussi des soucis
36:29d'ordre opérationnel
36:30parce que la réalité,
36:33c'est que si effectivement
36:34un pilote ou un copilote
36:36s'absente,
36:36derrière c'est une hôtesse
36:37ou un steward
36:38qui entre dans le cockpit,
36:39ça n'empêche pas
36:40a priori un pilote
36:42particulièrement déterminé
36:44à mener à terme
36:45un processus criminel
36:48comme on a pu le connaître
36:49avec André Asloubis.
36:50Mais c'est une manière
36:51peut-être de l'endiguer
36:52ou en tout cas de le prévenir,
36:53mais il n'y a pas de solution.
36:55Le risque zéro
36:56en matière d'aviation
36:56n'existe pas,
36:58n'existera jamais.
36:59Et d'ailleurs,
36:59la plupart des interlocuteurs
37:00l'admettent
37:01et le reconnaissent aujourd'hui.
37:03Un drame comme celui
37:04de la Germanwings,
37:05malheureusement,
37:06pourrait se reproduire.
37:07Pourrait se reproduire.
37:09Les pilotes sont fragiles,
37:10sont vulnérables
37:11comme tout un chacun.
37:12Et la maladie mentale,
37:13malheureusement,
37:15quand on choisit
37:15de la dissimuler,
37:17elle est difficilement
37:18maîtrisable
37:20et on peut difficilement
37:21anticiper
37:22les accès
37:23de folie
37:24d'un homme déterminé
37:26à vouloir finir.
37:29Remarquable document
37:30ce soir
37:31sur RMC
37:31découverte
37:32à 21h10.
37:34Crash
37:34de la Germanwings
37:35dix ans déjà
37:36le scénario du drame.
37:38Produit par l'agence Capa,
37:39Valérie.
37:40Produit par l'agence Capa,
37:41c'est vraiment remarquable
37:43dans la façon
37:43dont vous avez traité
37:45ce document
37:46de façon très factuelle
37:48et avec des révélations.
37:51C'est incroyable.
37:52Franchement, merci.
37:54Oui ?
37:54On s'inscrit
37:56dans le cadre
37:57d'une série.
37:57C'est la série
37:58hors de contrôle.
37:59Voilà.
38:00Avec cette volonté
38:02de raconter
38:04une catastrophe
38:05et de lui apporter
38:07en même temps
38:08un récit haletant
38:10et en même temps
38:10des explications,
38:11une pédagogie
38:12sur des notions
38:13parfois un peu complexes
38:15d'ordre technique
38:15et scientifique.
38:16Mais là,
38:17c'est vrai qu'on s'attache
38:18beaucoup à la personnalité
38:19de cet homme
38:19et de ce personnage
38:21qui est en même temps
38:22fascinant
38:23et en même temps
38:24assez glaçant
38:25de par ce qu'il a entrepris.
38:28Et vous l'avez dit,
38:28c'est 149 personnes
38:29emportées avec lui
38:30dans un ravin.
38:31Merci.
38:32d'avoir été avec nous
38:33ce soir
38:33donc RMC Découverte
38:3421h10
38:35ce document
38:36sur le crash
38:37de la German Wings.
38:39Tout de suite
38:39les débats
38:40sur Sud Radio.
38:40Merci à vous.
38:41Sud Radio,
38:42c'est votre opinion
38:43qui compte.

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