Avec Damien Oursel , cofondateur de Wadi et Pascal Thomas CEO de Futura Gaïa
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NewsTranscription
00:00Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métier et de l'artisanat vous accompagnent.
00:05La CMA, artisan de la nouvelle économie, présente
00:08Sud Radio C'est ça la France, Nathalie Schrengerma.
00:13Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans C'est ça la France,
00:15l'émission de Sud Radio dédiée au savoir-faire français, à l'innovation.
00:18Et aujourd'hui, on vous présente deux entreprises françaises innovantes, justement.
00:23Tout d'abord, Wadi, une start-up d'Aix-en-Provence,
00:25qui a conçu un système permettant de recycler les eaux grises, des douches, des lavabos.
00:30Ce dispositif offre jusqu'à 40% d'économie d'eau en les réutilisant pour les chasses d'eau, le lave-linge ou l'arrosage.
00:36Ensuite, nous irons dans le Gard où Futura Gaia développe des fermes verticales en environnement contrôlé sur sol vivant.
00:44Cette technologie optimise la culture de plantes destinées au secteur cosmétique, pharmaceutique, nutraceutique et de la parfumerie,
00:52tout en respectant l'environnement.
00:54Ça, ça sera en deuxième partie d'émission.
00:57Mais tout de suite, direction Aix-en-Provence.
00:59Sud Radio, c'est ça la France.
01:02Et au micro de Sud Radio, Damien Oursel, fondateur de Wadi.
01:06Bonjour Damien.
01:07Bonjour.
01:08Il était temps d'arrêter de gaspiller inutilement une ressource aussi rare et vitale que l'eau potable.
01:14C'est quand même incroyable de se dire que c'est de l'eau potable qu'on utilise pour nos toilettes.
01:16Oui, c'est incroyable qu'on ait vécu aussi longtemps sans se poser la question de savoir de quelle qualité d'eau on avait besoin pour quel usage.
01:28Effectivement, on se rend compte que dès qu'on commence à réfléchir à ça, on pourrait diminuer de 40% la consommation d'eau de l'habitation.
01:36Et ça représente à l'échelle de la France quasiment 10% de réduction de la consommation d'eau potable.
01:41Surtout qu'on ne cesse de nous rappeler à quel point l'eau est précieuse, qu'elle couvre que 71% de la surface terrestre.
01:48Et pourtant, il n'y a que, je crois, 1% d'eau douce qui est accessible pour la consommation humaine.
01:54On comprend à quel point elle est rare et précieuse.
01:57Et pourtant, effectivement, on l'utilise pour nettoyer, faire des choses qui n'ont pas du tout besoin d'eau potable.
02:07D'où cette envie pour vous de repenser tout ça ?
02:11Qu'est-ce qui a été le déclic chez vous ?
02:16Le déclic pour moi, en fait, c'est la prise de conscience que même en France,
02:23alors qu'on pensait qu'on était à l'abri de ces pénuries et des sécheresses,
02:26même en France, pendant l'été 2022-2023, il y a eu des coupures d'eau au robinet pour des villages.
02:33Moi, je vois chez moi, le village dans lequel j'habite, c'est un village qui veut dire eau en Provençal.
02:38Les fontaines, toutes les sources naturelles, elles étaient coupées.
02:42Et en fait, on se rend compte que l'habitat, il n'est possible que là où il y a de l'eau.
02:46Oui, c'est vrai.
02:47Et donc, partant de ce déclic-là, je me suis dit qu'il fallait absolument que partir sur une aventure entrepreneurielle,
02:58cherche à résoudre ce problème et à faire en sorte que l'habitat soit résilient
03:02par rapport aux pénuries d'eau qui vont aller qu'augmentant malheureusement.
03:07Quels sont tous ces types d'eau usée domestique qui sont considérées comme eau grise
03:10et que vous traitez avec votre entreprise Wadi ?
03:13Alors, aujourd'hui, dans une maison, on rejette plusieurs types d'eau.
03:21Donc, il y a les eaux noires qui sont les eaux vannes et ensuite, il y a les eaux grises.
03:24Les eaux grises, elles sont de différentes qualités.
03:27Ce qui sort des machines à laver, le linge ou la vaisselle, c'est des eaux qui sont difficiles à traiter.
03:31Elles sont pleines de particules, il y a de la pollution chimique, etc.
03:34Les eaux de cuisine, elles sont très grasses, elles sont difficiles à traiter.
03:37Par contre, les eaux des salles de bain, si vous pensez à l'eau que vous faites couler de votre douche
03:42en attendant que l'eau chauffe, ça, c'est des eaux qui sont hyper faciles à retraiter
03:46pour les rendre propres à une consommation, on va dire, non humaine,
03:51c'est-à-dire les chasses d'eau, l'arrosage ou le lave-lingue, par exemple.
03:55Oui, et c'est un dispositif qui va s'intégrer facilement dans une habitation existante
03:58en termes d'installation, d'entretien. Comment ça se passe, concrètement ?
04:02Donc ça s'installe dans pas mal de configurations possibles,
04:07il suffit juste qu'on ait accès aux évacuations des eaux des salles de bain.
04:10Donc à partir du moment où il y a une cave, un vide sanitaire
04:12ou parfois il y a des évacuations qui sont accessibles depuis le garage,
04:15c'est assez facile à mettre en place.
04:18Concrètement, on se branche sur les évacuations des eaux grises des salles de bain.
04:22Ensuite, on récupère ces eaux-là, on les pressurise pour les traiter.
04:26À l'issue de ce traitement, en fait, on les a rendues...
04:30Elles sont parfaitement désinfectées et parfaitement claires.
04:33Et ensuite, après, on les stocke avant de les renvoyer dans les chasses d'eau ou l'arrosage.
04:40Mais du coup, elles sont stockées de quelle façon ?
04:43Elles sont stockées dans une cuve.
04:44Dans une cuve qui doit être installée sous la maison ou dans le terrain.
04:49Et ensuite, il faut repenser le conduit pour pouvoir les utiliser pour les toilettes, notamment.
04:56Donc typiquement, par exemple, pour les toilettes,
04:59nous, on vient se brancher sur le tuyau qui, de toute façon, allait déjà aux toilettes.
05:04Parfois, il y a une méconception sur les eaux grises qu'il faut un double réseau.
05:08En fait, il n'y a pas besoin d'un double réseau.
05:10Il y a besoin que les toilettes soient alimentées de façon distincte,
05:14ce qui est quand même déjà très souvent le cas.
05:15Et nous, on vient se brancher au tout début de ce tuyau-là.
05:17Donc en termes de coût, ça reste tout à fait raisonnable ?
05:21L'enjeu, c'est que l'eau, aujourd'hui, ce n'est pas très cher.
05:25Et donc, si on veut une solution qui se déploie,
05:29il faut une solution qui soit financièrement raisonnable.
05:32Et donc, tout le travail qu'on a fait, c'était de faire en sorte que le retour sur investissement
05:38pour installer notre solution, il soit inférieur à 10 ans,
05:41ce qui est le cas dans 90% des cas.
05:43Quels ont été les défis techniques, sanitaires, les plus compliqués, justement,
05:47quand vous avez mis au point votre système qui est breveté ?
05:51Alors, le traitement de l'eau, c'est très connu et largement maîtrisé partout.
05:58Il y a des villes ailleurs dans le monde, quand ils ont des vraies pénuries d'eau,
06:01ils arrivent à recycler intégralement toutes les eaux, même les eaux noires.
06:04La difficulté qu'on a eue et à laquelle on a été confrontés,
06:09c'était de faire en sorte que toutes ces technologies-là qui existent,
06:14on arrive à les adapter d'un point de vue économique, d'un point de vue espace, etc.,
06:19qu'on arrive à les rendre possibles à l'échelle d'une maison individuelle.
06:24Et donc, faire en sorte de tout miniaturiser, industrialiser,
06:26de telle façon à ce que ce soit rentable, c'était ça la plus grosse difficulté.
06:29Il a fallu combien d'années, justement, de développement pour mettre ce système au point ?
06:34Eh bien, ça s'est fait en deux temps.
06:36Mon associé Mathilde, elle travaille sur le sujet des eaux noires depuis une dizaine d'années,
06:40sachant que son père travaillait sur le sujet depuis une demi-douzaine d'années.
06:44Et ensuite, après, on s'est mis pendant deux ans,
06:47donc je dirais que c'est un cumul d'une grosse quinzaine d'années d'expérience
06:51qui permettent de faire en sorte qu'on ait un système qui soit conforme au nouveau décret
06:56et qui permette, du coup, de réduire la consommation d'eau de 40%.
06:59À Opaïd, de nouveaux décrets, il y a des réglementations en vigueur en France
07:03concernant la réutilisation des eaux grises ?
07:06Oui, justement, suite aux deux grosses sécheresses qu'il y a eu en 2022 et 2023,
07:12le gouvernement a dit qu'il fallait qu'on passe de 0% de réutilisation à 10%
07:17et a libéré des usages dans l'habitat, l'industrie et l'agriculture.
07:20Pour l'habitat, en fait, avant, dans la maison, on n'avait le droit d'utiliser que de l'eau potable,
07:27quels que soient les usages.
07:29Depuis septembre 2024 seulement, il y a un nouveau type d'eau qui est défini par la réglementation
07:38qui fait qu'on a le droit de réutiliser les eaux de pluie, les eaux de forage et les eaux grises
07:42pour chasse d'eau, arrosage et entretien extérieur et l'avenage.
07:48Donc aujourd'hui, votre travail principal, j'imagine, il y a un travail de pédagogie, là encore,
07:55auprès des consommateurs pour qu'ils prennent conscience que c'est tout à fait possible
07:59d'intégrer ces nouvelles demandes sans que ce soit trop compliqué.
08:02Il y a des solutions qui existent.
08:04Oui, aujourd'hui, notre gros travail, c'est un travail d'évangélisation.
08:08On se rend compte, quand on discute avec les gens, qu'il y a plein de gens qui, moralement,
08:17sont choqués tous les jours d'évacuer leurs besoins avec de l'eau potable.
08:21Mais ils ne sont pas forcément au courant que c'est possible de faire différemment
08:25et que c'est possible de le faire dans un cadre qui ne change absolument rien au confort
08:31et qui ne coûte pas des dizaines de milliers d'euros.
08:34Wadi, il t'écrit il y a combien d'années ?
08:36Nous, on a un an.
08:37Il y a un an, vous êtes une entreprise toute récente.
08:40Alors, quel bilan vous faites au bout d'un an d'évangélisation ?
08:44Notre constat, c'est que l'eau, en particulier dans l'habitat,
08:48c'est vraiment le par-emport de la transition écologique.
08:52On n'arrive pas forcément à très bien comprendre pourquoi,
08:55mais quand on parle d'habitat écologique, de résilience de l'habitat face à la transition,
09:02face au réchauffement climatique, on parle tout le temps d'énergie.
09:05Ça, c'est hyper encadré, subventionné, c'est encouragé et on ne tient pas compte de l'eau.
09:13L'eau, ça n'existe pas dans la vision d'un bâtiment écologique pour l'instant.
09:17Et vraiment, on ne comprend pas cette absurdité parce que si on regarde bien les villages fantômes en France,
09:23quand ce n'est pas pour des questions de désastre ou d'économie,
09:27en fait, c'est juste parce qu'il n'y avait plus d'eau dans le village.
09:29On pourrait équiper toutes nos campagnes de maisons passives qui produiront de l'électricité.
09:34S'il n'y a plus d'eau, il n'y a plus de maisons.
09:37Et du coup, c'est quoi le prochain grand défi pour Wadi ?
09:40C'est continuer justement à convaincre ?
09:45C'est se développer peut-être aussi à l'international ?
09:48Vous en êtes où ?
09:48Nous, il faut qu'on se déploie en France.
09:51Donc, on se déploie en France et on avance en installant des Wadi dans des maisons,
09:57dans des campings, l'hôtellerie plénaire, etc.
10:01À moyen terme, notre ambition, la première ambition,
10:05c'est vraiment de montrer l'impact que cela peut avoir en Wadi
10:08quand on commence à les généraliser.
10:10Les économies que l'on peut faire au niveau d'un foyer, d'une maison ?
10:15Alors, au niveau d'un foyer, on en est sûr.
10:18Et maintenant, ce qu'on veut prouver,
10:20c'est de prouver l'utilité du déploiement de systèmes comme ça
10:24à l'échelle d'un bassin versant ou d'une commune.
10:26Il y a des contraintes pour qu'ensuite, après,
10:29ça puisse intégrer les plans d'urbanisme ou les plans de subventionnement
10:32pour accompagner justement ces agglomérations
10:35dans la gestion de la ressource en eau.
10:39Aujourd'hui, il faut avoir en tête qu'il y ait des communes
10:40qui ne savent pas comment elles vont faire dans 10 ou dans 20 ans
10:43si elles n'ont pas déjà des problèmes.
10:45Merci beaucoup d'avoir pris le temps de nous expliquer un petit peu tout ça.
10:50On l'a bien compris, juste un an.
10:52Et pourtant, vous l'avez dit,
10:54quand on pense à la problématique de l'eau,
10:55on sait à quel point elle est importante.
10:58Et j'avoue que j'étais assez épatée de me dire
11:00qu'effectivement, comment on a fait pour vivre aussi longtemps
11:04avec de l'eau potable qu'on utilise comme ça
11:06et qu'on gâche, tout simplement ?
11:08Merci pour le temps.
11:11Et puis, voilà, je reprends notre point.
11:14Nous, maintenant, ce qu'on veut, c'est vous permettre de donner une deuxième vie à votre eau
11:18parce qu'on l'a trop rarement fait jusqu'à maintenant.
11:21Merci beaucoup, Damien, d'avoir pris le temps de nous exposer tout ça.
11:24Et longue vie à Wadi.
11:26Merci.
11:28Merci beaucoup, au revoir.
11:30Au revoir.
11:30Allez, il est temps de se quitter un court instant
11:32puis on se retrouve juste après avec une autre entreprise
11:35qui, elle aussi, est autour de cette problématique de l'eau
11:37mais cette fois-ci pour l'agriculture verticale.
11:41A tout de suite.
11:42Artisans, porteurs de projets, apprentis,
11:44les chambres de métier et de l'artisanat vous accompagnent.
11:46La CMA, artisans de la nouvelle économie, présente
11:49Sud Radio C, Sala France, Nathalie Schrengerma.
11:54Nous voilà de retour dans C, Sala France.
11:56Pour mettre en avant justement ces entrepreneurs
11:58qui innovent dans leur secteur.
12:00Direction maintenant le Gard.
12:02On va vous faire découvrir Futura Gaïa,
12:03une start-up française de l'Agritech
12:05qui a conçu un système de production verticale
12:08basé sur la géoponie rotative.
12:12C'est parti.
12:13Sud Radio, c'est Sala France.
12:15Bonjour Pascal Thomas.
12:17Oui, bonjour.
12:18Merci d'être au micro de Sud Radio.
12:21Alors, on évoquera avec vous la géoponie rotative.
12:24Vous allez nous expliquer ce que c'est.
12:27Et justement, oui, ce concept-là.
12:29Parce que quand on voit les photos de vos fermes verticales,
12:33je dois le dire à nos auditeurs,
12:35c'est quand même très spectaculaire.
12:36Alors, c'est vrai qu'on a un peu cette remarque-là.
12:40Les gens, quand ils viennent nous visiter,
12:41on a eu beaucoup de visites samedi dernier
12:44à l'occasion des journées portes ouvertes de l'industrie.
12:48Et justement, c'est vrai que c'est très grand.
12:50C'est assez impressionnant.
12:51Et ce que vous ne voyez pas sur les photos,
12:52c'est que c'est très odorant.
12:53Quand on a une salle de basilic,
12:55c'est très puissant en termes d'odeur.
12:57Pour les auditeurs, expliquez à quoi ça ressemble justement
12:59ce qu'on voit.
13:00Parce que c'est assez spectaculaire et ce n'est pas commun.
13:02Alors, la première chose, c'est qu'on est parti dans un principe
13:06qu'on va faire pousser du végétal à l'intérieur de bâtiments.
13:10Donc, on va recycler des bâtiments industriels.
13:13Dans notre cas, actuellement, on était dans un bâtiment
13:16qui servait à produire du polystyrène pour McDonald's
13:18il y a bien longtemps.
13:20Et donc, on a équipé ce bâtiment avec des grandes roues.
13:24Alors, ça ressemble à des cylindres d'un mètre 60 de diamètre
13:27qui sont posés les uns sur les autres, sur trois hauteurs.
13:30Donc, ça va jusqu'à 7 mètres de haut.
13:32Et dans chaque cylindre, on va retrouver à l'intérieur des plantes
13:35qui vont pouvoir pousser autour d'une lumière centrale.
13:39Mais on peut tout faire pousser de cette façon-là ?
13:41De façon verticale ?
13:43Alors, non.
13:45Il y a un certain nombre de choses qui vont être des limites.
13:47Typiquement, des arbres fruitiers qui ont besoin de racines
13:49qui vont rester très longtemps.
13:51On ne va pas pouvoir le faire.
13:52On ne peut pas faire de vignes.
13:53On ne peut pas faire ce genre de choses.
13:54Quand on a besoin du terroir, ce n'est pas possible.
13:57Et puis les arbres, c'est plus compliqué.
13:58Alors, je ne suis pas d'accord avec vous.
13:59Parce que justement, on va recréer des terroirs.
14:02Mais non, c'est quand on a besoin d'avoir des plantes multiannuelles
14:04qui vont avoir des racines qui vont s'étendre sur des mètres et des mètres en sous-sol.
14:10Là, on va rester avec...
14:11Et il faut qu'on reste à l'extérieur.
14:13Il n'y a pas de solution universelle.
14:15Vous savez, on cherche toujours à avoir la solution
14:16qui répond à toutes les questions.
14:18C'est excessivement rare, on ne voit jamais.
14:21Donc nous, on va vraiment s'intéresser à des plantes qui ont des cycles plus courts,
14:24qui ont besoin d'avoir moins d'espace en souterrain.
14:27Par contre, on utilise de la terre.
14:28Ce qui fait qu'on est capable de recréer des terroirs.
14:30D'accord.
14:32Un terroir, c'est un sol avec une certaine consistance.
14:35C'est avec une certaine acidité, des nutriments présents, des champignons ou des bactéries.
14:41Et on est capable de recréer des terroirs pour pouvoir justement s'adapter
14:44à ce que la plante à l'extérieur est habituée d'avoir.
14:47Alors du coup, comment on la nourrit cette plante ?
14:49Comment ça se passe ?
14:51Alors ce qu'on va faire, c'est que déjà, on va mettre, nous, on va recréer un terroir.
14:55Alors je vais parler d'une plante qui est assez connue qui s'appelle l'arnica.
14:58Oui.
14:58L'arnica, on a à peu près tout le monde utilisé des pommades à base d'arnica.
15:02Ça s'appelle de l'arnica montana.
15:04C'est une fleur qui pousse en moyenne montagne et qui a besoin d'un sol très particulier.
15:09Elle a besoin d'avoir un sol relativement pauvre, qui va être relativement acide.
15:14Et puis, on va nous réinjecter tout un tas d'éléments nutritifs
15:19qu'on va pouvoir laisser tomber avec quelques gouttes
15:22que l'on va mettre dans les racines des plantes.
15:25Et on va nourrir la plante comme ça, par l'arrière.
15:27Quand le cylindre va tourner, il va présenter l'arrière des racines des plantes.
15:33On va pouvoir lui laisser tomber quelques gouttes de liquide nutritif.
15:36liquide nutritif qui aura été préparé parce qu'on veut nourrir une plante donnée.
15:42Donc l'avantage, enfin parmi les avantages, c'est cette meilleure gestion de l'eau
15:46et apporter au goutte à goutte les nutriments essentiels à la plante
15:51pour qu'elle se développe bien ?
15:53Absolument.
15:53On est dans de l'ultra précision à la fois sur la quantité d'eau, la qualité de l'eau.
15:57Comme on met très peu d'eau, on va pouvoir filtrer cette eau,
16:00on va pouvoir éliminer tout ce qui va être dérangeant dans l'eau.
16:03Vous savez, vous avez, même sur des eaux potables,
16:05on ne peut pas rendre potable, on met des chlores,
16:08même si c'est très faible en quantité.
16:10On va éliminer tout ça et on va rajouter avec un micro-dosage
16:14des quelques gouttes d'engrais qui correspondent aux engrais dont la plante a besoin.
16:20Et donc on va pouvoir réduire d'à peu près 20 fois la quantité d'eau nécessaire
16:24pour faire pousser une pente.
16:26On est vraiment très loin des méthodes agricoles traditionnelles.
16:30Alors oui et non, c'est parce qu'on va respecter complètement les cycles de la plante
16:34à la fois en jour, en nuit.
16:36Donc le travail agronomique que l'on fait au départ,
16:38ce sont des ingénieurs agronomes qui viennent du monde classique.
16:42Simplement, on va adapter la procédure culturelle pour faire,
16:45on est plus précis parce qu'on peut se le permettre.
16:48On va avoir la possibilité de jouer sur la bonne température.
16:52Donc c'est vrai qu'on contrôle beaucoup plus de choses,
16:53mais fondamentalement, on continue à faire de l'agronomie.
16:56Alors comment vous faites pour recréer les conditions climatiques idéales ?
17:01Alors recréer ces conditions climatiques, ça va être d'une part de comprendre
17:04quels sont les cycles de lumière.
17:06Est-ce qu'on a besoin d'avoir 12 heures de jour et 12 heures de nuit ?
17:10Ah oui, donc c'est les lampes en fait que vous utilisez.
17:13Voilà, donc il faut voir le soleil.
17:15Alors je suis désolé, je vais casser un mythe, mais le soleil, c'est un ensemble de longueurs d'ondes.
17:19C'est de la physique.
17:21Donc à partir du moment où vous êtes capable de reproduire les longueurs d'ondes de la lumière solaire,
17:26vous pourrez redonner ce que la plante va rechercher.
17:28Simplement dans la nature, elle va plus le subir.
17:31Elle va avoir du soleil, mais peut-être en surabondance à certains moments de sa vie.
17:36Donc on va pouvoir nous adapter la quantité de lumière nécessaire en fonction de la taille de la plante, par exemple.
17:41On est capable de faire plusieurs jours et plusieurs nuits dans une même journée.
17:45Mais la lumière du soleil, elle est gratuite ?
17:48Là, il y a une consommation.
17:49Alors là, la lumière du soleil est totalement gratuite.
17:52Moi, il suffit d'agriculteur parmi les choses gratuites.
17:55Vous avez aussi la grêle, le gel.
17:57Oui.
17:57Ils sont aussi des éléments totalement gratuits.
18:00C'est vrai.
18:01Voilà, donc c'est vrai que la lumière du soleil est gratuite.
18:04Simplement, un, c'est évidemment variable.
18:07Vous pouvez avoir des périodes où il y en a, il n'y en a pas.
18:08Vous ne le maîtrisez pas.
18:09Donc c'est vrai que pour un agriculteur, c'est un élément excessivement compliqué que de regarder ce qui est en train de se passer à l'extérieur.
18:18Il n'y a aucune maîtrise de ça.
18:20Par contre, on va mettre 20 fois moins d'eau.
18:22Donc c'est vrai qu'on va compenser le fait d'avoir de l'énergie à mettre pour aller, pour pouvoir remplacer le soleil.
18:29Par contre, on n'a pas besoin d'eau.
18:31Et donc dans des périodes où des endroits où l'eau est extrêmement compliquée à obtenir, on va avoir un gain extrêmement important.
18:37Donc c'est un ensemble.
18:38Il n'y a pas de miracle.
18:39Mais vraiment, c'est notre capacité à pouvoir adapter.
18:44Après, on peut produire de l'énergie.
18:45Donc nous, on travaille énormément sur tout ce qui est système de production d'énergie.
18:48Par exemple, avec du photovoltaïque.
18:50D'avoir des batteries pour faire du stockage.
18:53Donc ça, ce sont des éléments pour essayer de minimiser l'impact que l'on a sur la partie énergétique.
18:58Mais le point fort, on l'a compris, c'est la maîtrise.
19:00C'est-à-dire que vraiment essayer d'éviter d'avoir ces aléas auxquels sont confrontés les agriculteurs.
19:07Vous l'avez dit, la grêle, le gel, les gelées tardives.
19:11Là, il y a une maîtrise totale de A à Z.
19:14Et surtout, on va essayer de mettre la plante dans les meilleures conditions pour qu'elle fasse ce que l'on attend d'elle.
19:20Qu'elle ne soit pas stressée, qu'elle soit effectivement...
19:23Ne pas la stresser, ça serait une erreur.
19:25Justement, si vous mettez le club méditerranéen pour les plantes...
19:28Excusez-moi de...
19:29J'aime bien votre façon de...
19:32Non, mais de vulgariser les choses.
19:34Du coup, on comprend très bien.
19:35En fait, une plante, elle a besoin d'avoir des conditions qui vont la mettre dans des conditions de...
19:41Alors, soit de stress, mais surtout de stimulation.
19:43Je pense que le mot est plus adapté en disant qu'elle doit être stimulée.
19:47Avoir manqué d'eau à un moment, c'est probablement pour...
19:50Ça va lui permettre de déclencher en mécanisme de décence un certain nombre de molécules.
19:54Donc, la mettre dans des conditions trop parfaites, c'est pas forcément ça.
19:57Donc, on va essayer, nous, de recréer des conditions qui fassent que sa génétique
20:02soit au plus intéressant par rapport à un objectif.
20:06Ça peut être d'avoir des plantes qui s'en servent beaucoup plus.
20:09Nous, aujourd'hui, on a fait des tests sur de la salade.
20:11On pouvait les garder entre 4 et 5 semaines au frigo.
20:15Mais ça peut être pour d'autres molécules.
20:17Vous avez besoin d'avoir des molécules que l'on utilise en pharmacie.
20:21Pour générer cette molécule, probablement qu'il faudra mettre des moments
20:25où vous allez mettre un peu moins d'eau.
20:26Donc, ça va être une stimulation parce que la plante se dit j'ai moins d'eau.
20:31Donc, elle va chercher à se défendre et elle va faire la molécule qui nous intéresse.
20:35C'est beaucoup plus fin que ça.
20:37Oui.
20:37Vous travaillez avec quoi ?
20:38Des coopératives agricoles, des industries ?
20:40Alors, j'ai cru lire industrie pharmaceutique et cosmétique.
20:44Vos clients, c'est justement...
20:46C'est assez large, hein ?
20:48En termes de...
20:49C'est extrêmement large parce que nous, notre métier, c'est de faire du végétal
20:52et donc d'être capable de pouvoir avoir un catalogue de plantes le plus large possible.
20:57On a fait un peu plus de 1 000 expérimentations en 6 ans.
21:02Et donc, derrière, ça va être d'adapter ça et d'adapter ces expérimentations à un client donné.
21:07Alors, on peut travailler avec des grands de la cosmétique.
21:09On a fait des annonces avec Cichéido, par exemple,
21:12qui est une marque de cosmétique extrêmement célèbre dans le monde,
21:15avec qui on va travailler sur différentes plantes
21:18qui vont permettre à Cichéido d'avoir des préparations
21:21à base de plantes naturelles, sans aucun pesticide.
21:24C'est un autre élément.
21:26À l'extérieur, c'est très difficile de lutter
21:28si vous ne mettez pas de produits phytosanitaires.
21:31Nous, comme on est à l'intérieur, on se protège de ça.
21:34Donc, on met zéro élément chimique.
21:37Ce qui fait qu'on a des plantes qui vont générer des molécules
21:40extrêmement intéressantes pour des industriels, cosmétiques ou pharma.
21:43Oui, c'est que vous pouvez personnaliser en fonction, effectivement,
21:45des demandes des uns et des autres.
21:46En fonction de ce que va rechercher la pharmacie,
21:50les industries pharmaceutiques, la cosmétique
21:52ou bien une toute simple coopérative agricole.
21:55Tout à fait.
21:56Par exemple, si je reviens sur le cas de l'armica,
21:58l'armica, c'est une plante qui n'est pas cultivée.
22:00Il n'y a pas d'agriculteur aujourd'hui qui produit de l'armica montana.
22:03C'est une plante qui est ramassée dans la nature.
22:04Avec le changement climatique,
22:06cette plante est en train de disparaître,
22:08en tout cas d'avoir de gros problèmes dans les montagnes,
22:13en particulier dans les Vosges.
22:14Ça fait deux ou trois ans que la cueillette est interdite.
22:18Et donc, pour protéger l'écosystème,
22:21pouvoir la produire dans nos systèmes,
22:23ça nous permet de protéger la biodiversité à l'extérieur.
22:26Comment vous voyez l'évolution de l'agriculture verticale dans les prochaines années ?
22:29Je pense qu'il va y avoir des choix à faire pour le monde agricole.
22:34De toute façon, avec le changement climatique,
22:35il y a des plantes qui vont pouvoir continuer à pousser
22:37parce que les conditions continuent à être suffisamment intéressantes
22:41ou en tout cas correspondent à ce que la plante a besoin d'avoir.
22:45Et puis, il y a tout un tas de productions qui,
22:46si on veut les conserver,
22:47il va falloir les faire de façon différente.
22:49Et là, on sera un acteur pour pouvoir faire ça.
22:51Un élément qu'on a cherché à faire depuis le tout début,
22:54c'est d'avoir la capacité à produire des grands volumes.
22:57Si on nous demande des tonnes, des dizaines de tonnes, des centaines de tonnes,
23:00nos systèmes sont conçus pour pouvoir répondre à ça.
23:03Et donc, être un complément.
23:05Donc, nous, on voit vraiment la complémentarité avec les autres modes de culture,
23:09que ce soit les serres, le monde extérieur va avoir besoin de continuer.
23:15On en a besoin.
23:15Et donc, nous, on va être le complément
23:18qui permettra d'aller faire des choses plus compliquées
23:20ou des plantes qui viennent de très loin.
23:22Donc, on va essayer surtout de travailler en complémentarité avec eux.
23:26Écoutez, c'est passionnant de voir un peu tout ce que l'agriculture verticale peut apporter.
23:31Et finalement, elle est très complémentaire de l'agriculture traditionnelle.
23:34Elle est totalement complémentaire.
23:35C'est vraiment ça qu'il faut retenir.
23:37Et elle va apporter son lot de côtés très positifs.
23:40Et puis, avec des éléments, on travaille toute l'année typiquement.
23:44Donc, vous n'avez pas de problème de saisonnalité pour la main-d'oeuvre.
23:47Oui, c'est vrai.
23:48On va bientôt rentrer dans les phases de récolte pour les agriculteurs.
23:52Quand vous arrivez dans ce moment-là, trouvez de la main-d'oeuvre saisonnière.
23:55C'est bien compliqué.
23:56Voilà.
23:57Avec nous, on travaille toute l'année.
23:59Merci encore, Pascal Thomas, pour cet éclairage.
24:01Merci.
24:02Je rappelle que vous êtes le président, le CEO de Futura Gaia.
24:05Merci d'avoir pris le temps de nous présenter cette entreprise.
24:08J'ai presque envie de dire futuriste, finalement, dans le secteur de l'agriculture.
24:12Et le futur, c'est maintenant.
24:14Vous avez raison.
24:15N'hésitez pas.
24:16Merci beaucoup.
24:17Merci beaucoup.
24:17Belle journée à vous.
24:18Au revoir.
24:18Belle journée.
24:19Au revoir.
24:20Il est temps d'aller se balader avec Thibaut, notre French Trotter.
24:22C'est parti.
24:23Sud Radio, c'est ça la France.
24:25Avec Thibaut, le French Trotter.
24:27Qui s'est rendu pour nous au Salon Mondial du Tourisme organisé récemment à Paris.
24:31Il nous a déniché quelques idées de destinations en France pour les vacances.
24:35Et oui, Nathalie, j'arpente pour vous les allées du Salon du Tourisme.
24:39Et en cette année de commémoration des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale,
24:43il y a un stand qui est incontournable.
24:45C'est celui du ministère des Armées qui propose de se plonger dans l'histoire à travers le tourisme de mémoire.
24:52On écoute Alexandra qui nous en dit plus sur le rôle du ministère dans la valorisation du patrimoine historique et mémoriel français.
24:59Alors le ministère des Armées est présent depuis 2013 au Salon Mondial du Tourisme sous la thématique tourisme de mémoire.
25:06Donc c'est l'occasion pour nous de présenter le patrimoine mémoriel et historique du ministère des Armées.
25:11Puisqu'il faut savoir que le ministère est le deuxième acteur culturel de l'État après le ministère de la Culture.
25:15Quel type de site chapote le ministère des Armées ?
25:18Alors le ministère des Armées entretient un important patrimoine mémoriel
25:22qui peut être des nécropoles nationales, des cimetières militaires français à l'étranger,
25:28des carrés militaires dans les cimetières communaux et aussi ce qu'on appelle les violets de la mémoire nationale.
25:33Ces sites se visitent bien sûr.
25:35Donnez-nous envie un petit peu de découvrir, ben voilà, c'est pas très une manière de découvrir la France aussi à travers ces lits de mémoire ?
25:40Quelques sites par exemple ?
25:41Alors il y a beaucoup de sites que je pourrais évoquer.
25:44Donc ce sont des sites qui sont en lien avec les conflits contemporains.
25:47Donc quand on parle de conflits contemporains, on parle de la guerre de 1170 jusqu'à nos jours.
25:51Donc par exemple, si je parle de la guerre de 1170, vous avez un site important dans l'est de la France à Gravelotte.
25:58Vous avez à la fois la nécropole franco-allemande de Gravelotte et juste en face, vous avez le musée de la guerre de 1170 et de l'annexion
26:06qui racontent toute cette histoire.
26:08Pour la première guerre mondiale, vous avez bien sûr la nécropole de Douaumont du côté de Verdun.
26:13Vous avez aussi à Notre-Dame-de-Lorette dans les Hauts-de-France, la plus grande nécropole nationale
26:18avec plus de 40 000 soldats qui sont inhumés dans cette nécropole.
26:23Pour la seconde guerre mondiale, vous avez un certain nombre de sites.
26:26En Ile-de-France, il y a le mémorial du Mont-Valérien.
26:30Vous avez aussi le mémorial des martyrs de la déportation qui se situe derrière Notre-Dame-de-Paris sur l'île de la Cité.
26:36En région, il y a aussi l'ancien camp de concentration du Strouthof en Asas qui est situé à une heure de Strasbourg.
26:44Dans le sud, nous avons à Lyon la prison de Montluc où a été interné Jean Moulin.
26:50Et plus aussi, dans le Var, vous avez deux sites mémoriels.
26:56Le mémorial du débarquement de Provence à Toulon sur les hauteurs du Mont-Faron
26:59et puis le mémorial des guerres en Indochine à Fréjus.
27:03Voilà pour vous en citer quelques-uns.
27:05Quel est le profil des visiteurs ? J'imagine qu'il y a beaucoup de scolaires, beaucoup de familles ?
27:09Oui, effectivement le visiteurat scolaire est une part importante de la fréquentation.
27:13Il faut savoir que les lieux mémoires du ministère des Armées sont fréquentés par plus de 1 million de visiteurs chaque année.
27:18Donc ce sont à la fois du grand public, des visiteurs étrangers, des familles, des visiteurs qui sont passionnés d'histoire.
27:24Voilà, on a une typologie de visiteurs qui est assez variée.
27:27C'est varié, voilà.
27:27Donc une manière de découvrir la France, son histoire, à travers ces lieux de mémoire, ces sites mémoriels.
27:33Merci beaucoup Alexandre.
27:34Je vous en prie, avec plaisir.
27:36Toujours ici, porte de Versailles, au salon du tourisme et je passe devant le stand du Puy de Dôme et je suis avec Romane.
27:42Pourquoi êtes-vous là, Romane ? Qu'est-ce que vous faites ?
27:44Alors moi du coup, je travaille pour le panoramique des Dômes.
27:45C'est le train crémaire qui permet de monter au sommet du Puy de Dôme et on est là en fait en force pour promouvoir la destination Puy de Dôme.
27:52Et du coup, voilà, on est là pour inciter les visiteurs à découvrir la France et venir chez nous.
27:56Parlez-moi de ce petit train.
27:57Et bien alors ce train, donc il se prend au pied du Puy de Dôme.
28:00C'est un train à crémaire électrique qui est accessible à tous et qui est écologique et qui permet en 15 minutes de monter au sommet du Puy de Dôme.
28:06Donc c'est le symbole de notre département.
28:08Il porte le même nom.
28:09On le reconnaît de loin généralement grâce à son antenne quand on passe pour descendre dans le sud de la France.
28:13Mais voilà, il faut s'y arrêter.
28:14Et en fait, la particularité de ce train, c'est qu'il monte en serpentin autour du Puy de Dôme.
28:18Et vous avez cette vue à 360 degrés sur toute la chaîne des Puy qui est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2018.
28:23Je demande souvent à mes interlocuteurs de partager des pépites, des trésors cachés.
28:27Alors dites-nous par exemple, une pépite.
28:28Une pépite, ce que je peux vous dire, c'est qu'au sommet du Puy de Dôme, il y a les ruines du Temple de Mercure.
28:33On ne s'y attend pas comme ça, mais c'est assez insolite.
28:35C'est un célèbre temple gallo-romain qui a été restauré partiellement il y a un ou deux ans.
28:40Et voilà, vous avez la possibilité de le visiter.
28:42Donc il y a plein, plein, plein de richesses sur notre territoire.
28:44Tout un programme. Écoutez, merci, merci beaucoup Romane.
28:46On viendra visiter le Puy de Dôme cet été. Merci beaucoup.
28:49Merci à vous.
28:50Sud Radio, c'est ça la France, avec Thibaut le French Trotter.
28:54Merci Thibaut, merci à vous chers auditeurs.
28:56On se retrouve la semaine prochaine, même jour, même heure et même radio.
28:59Et surtout d'ici là, portez-vous bien.
29:00Sud Radio, c'est ça la France, Nathalie Schrengerma.
29:03Avec le réseau des chambres de métier et de l'artisanat, artisans de la nouvelle économie.
29:08Sous-titrage Société Radio-Canada