Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • il y a 4 jours
Échaudé par la levée de boucliers suite à la décision d'implanter une usine près de Rennes, le directeur général de Safran Olivier Andriès prévient: à l'avenir, il écartera toute ville à majorité écologiste dans ses choix d'implantation.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Le patron de Safran est ferme, il ne s'orientera plus vers les villes tenues par les écologistes.
00:05J'ai très très clair avec vous, pour moi il n'est plus question aujourd'hui d'investir dans une ville qui est détenue par une majorité écologiste.
00:15C'est plus possible, je ne le ferai pas.
00:17Si c'est pour se faire accueillir par des tomates, ce n'est pas la peine.
00:21A partir du moment où on oublie l'intérêt national, à un moment donné très bien, soit.
00:26Un sentiment partagé par d'autres dirigeants de sociétés, la couleur politique compterait dans l'implantation d'une entreprise.
00:33L'exemple de Safran n'est pas un exemple qui est isolé, puisque des entrepreneurs de taille beaucoup plus modeste aujourd'hui
00:39font le choix de s'installer sur des territoires qui leur sont encore une fois beaucoup plus favorables.
00:45Création d'emplois ou non, comme à Rennes où 500 postes étaient promis,
00:48les écologistes estiment que l'aviation et l'armement ne sont pas une priorité, ni une industrie d'avenir.
00:54500 emplois pour quoi faire ? La réalité du secteur de l'aviation, c'est qu'elle doit prendre en compte le tournant du réchauffement climatique
01:00et envisager son avenir, non pas à l'aune d'une innovation technologique qui va sauver l'aviation,
01:06mais à l'aune d'un changement de pratique de l'usage des avions.
01:10Ces dernières années, de nombreux projets industriels ont été suspendus ou annulés suite à des oppositions d'élus écologistes,
01:17comme une usine de viennoiserie en Bretagne, une raffinerie de cobalt en Gironde,
01:21ou encore l'usine Kodak en Seine-Maritime.

Recommandations