• il y a 10 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 Bonsoir à tous, Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction du Journal du Dimanche,
00:05 qui rappelait hier que lorsque vous étiez insulté au mois de juillet,
00:08 un reporter sans frontières ne vous avait pas vraiment aidé.
00:12 Vous savez que je l'avais eu au téléphone, moi, Christophe Deloire, à ce moment-là.
00:15 On s'était parlé, je lui avais dit "mais je ne comprends pas, vous n'êtes pas censé défendre les journalistes dans ce genre de contexte".
00:19 On s'était parlé pendant une heure et il n'était pas étouffé par la culpabilité à ce moment-là.
00:23 Gilles-William Gollnadel, bien sûr, Joseph Macé Scarron et Georges Fenech.
00:28 Nous allons évidemment revenir ce soir sur ce dossier qui est en cours.
00:33 Mais commençons peut-être cette émission par les mots de Jordane Bardella.
00:38 "Des journalistes du monde vont jusqu'à interroger le gardien de l'immeuble où vit ma mère,
00:43 débarquent sur le lieu de travail de gens qui ont partagé ma classe au lycée dans le cadre d'une prétendue enquête.
00:50 On est dans le journalisme ou dans le harcèlement.
00:53 Tout est permis."
00:54 Je crois qu'il a donné une interview au Journal du Dimanche.
00:57 Il est arrivé à ses dernières minutes et il a pu évoquer...
01:01 Je ne sais pas si vous voulez réagir là-dessus.
01:03 C'est toujours délicat d'ailleurs de parler de ce que font nos confrères.
01:07 - Vous avez fait de l'enquête ?
01:08 - Comment ?
01:09 - Je ne sais pas.
01:10 - Vous avez fait d'une enquête de personnalité ?
01:12 - Oui, non, mais non, ce n'est pas ça.
01:13 Lorsque j'ai été au milieu d'une tempête médiatique, je me souviens très bien, en 2011,
01:18 le journaliste du Nouvel Observateur qui aujourd'hui est illettéraliste,
01:21 maintenant Nouvel Observateur, je ne dirai même pas son nom,
01:24 s'en débrouillait pour appeler mon fils pour qu'évidemment il parle de leur père.
01:29 Voilà, c'est une conception du journalisme.
01:31 - Moi cet été, je peux vous en raconter une aussi, je pense qu'on en a tous,
01:34 mais cet été je déjeunais avec Mathieu Bocoté, Dimitri Pavlenko et Charlotte Dornelas
01:40 sur une terrasse pas très loin de Saint-Nuz.
01:42 Et il y a un journaliste du Parisien qui a tweeté le menu du déjeuner
01:46 en disant qu'on se retrouvait pour fêter ma nomination au JDD,
01:49 ce qui a été absolument faux, c'était un anniversaire prévu de longue date.
01:51 - Et qu'est-ce qu'ils avaient pris comme entrée ?
01:53 - Je ne sais plus, ils avaient dit qu'on avait pris des pizzas et du champagne,
01:55 et il n'y avait ni pizza ni champagne.
01:57 - Bon, Jordan Bardella, si ce contrôle renforcé est exercé sur CNews,
02:00 il a parlé évidemment de la décision du Conseil d'État hier,
02:03 il doit aussi l'être pour le service public,
02:05 on ne peut pas imposer un contrôle strict à une chaîne privée
02:07 et dans le même temps laisser le service public dans un entre-soi permanent
02:11 qu'aujourd'hui personne ne peut contester,
02:13 l'Arkom doit mettre fin à l'entre-soi du service public.
02:16 C'est vrai que cette décision du Conseil d'État a soulevé, ce qu'on a dit depuis hier,
02:20 le couvercle du service public a ouvert, on l'a dit, la boîte de Pandore.
02:24 Chaque jour, les antennes de l'audiovisuel public, télé et radio,
02:27 diffusent des programmes sans aucune forme de pluralisme,
02:31 et cela n'inquiète personne.
02:32 Pire, certaines émissions font du combat politique,
02:35 leur leitmotiv avec l'argent des contribuables,
02:37 et ce même en période d'élection, se jouant de toutes les règles électorales et déontologiques.
02:41 C'est très difficile, bien évidemment, à prouver tout cela,
02:47 ce n'est pas facile, c'est une part de subjectivité,
02:50 mais chacun le sait, chacun le voit, sur les antennes du service public.
02:54 Vous le faites tous les jours, parce que dès que vous montrez quelque chose,
02:56 on voit ce qu'il est en train de dire.
02:58 Oui.
02:59 Ce que dit Jordan Bardella.
03:01 Oui, moi je partage ce qu'il dit.
03:03 Vous le prouvez tous les jours, comme Nadel quand il raconte...
03:05 Moi, je partage.
03:06 Moi, c'est mon obsession insupplée, j'en fais presque un jeu,
03:10 presque journalier, de dire, tiens,
03:13 aujourd'hui, les trois invités de France Inter sont du monde de libération,
03:20 je l'ai dit hier, et de la revue Regarde.
03:22 Mais comment l'Arkom ?
03:23 Voilà, donc, maintenant que l'Arkom va être saisi de ce genre de choses,
03:28 je vous assure qu'on va bien rire.
03:30 Mais comment l'Arkom poursuit-il, va définir l'orientation politique des journalistes,
03:33 sur quels critères vont-ils ficher les journalistes,
03:35 et si sur le service public, il n'y a que des journalistes chroniqueurs et invités de gauche,
03:39 demanderont-ils un rééquilibrage avec des intervenants d'autres couleurs politiques ?
03:42 Bien sûr que non, c'est le sens de ma saisine.
03:44 Il faut que les règles soient les mêmes pour tout le monde.
03:47 Donc, que dit-il avec cette saisine, Geoffroy Lejeune ?
03:51 Ce que vous venez de dire, c'est le sens de l'interview,
03:53 mais c'est en fait ce qui est intéressant.
03:55 D'ailleurs, j'ai écouté l'heure des pros le soir de cette décision,
03:58 et Maître Gondeladel, ici présent, a été le premier à dire,
04:01 attention, ils ont ouvert une boîte de Pandore, si on va au bout de la logique...
04:04 Non, pardon, vous êtes peut-être...
04:07 Monsieur ment devant toute la clientèle.
04:12 La clientèle est témoin que j'étais le premier à le dire.
04:16 Merci de me rendre justice.
04:18 Je suis hyper désolé.
04:19 C'est incroyable.
04:20 Je ne voulais pas...
04:21 C'est la zizanie dans l'heure des pros, par ma faute.
04:23 En tout cas, dans cette émission, vous avez été les premiers à dire ça,
04:25 à un moment où tout le monde était encore sous le choc de la violence.
04:28 Mais, nous avons, dès le soir même, dit qu'ils ont ouvert la...
04:32 En fait, ils n'ont pas compris, je l'ai même dit avec Jean-Luc Mélenchon,
04:35 en sortant un tweet de Jean-Luc Mélenchon,
04:37 ils n'ont pas compris les conséquences pour les médias de service public.
04:40 C'est pour ça qu'aujourd'hui, tu vois, il y a une sorte de rétro-pédalage.
04:44 Libération est inquiète, bien sûr.
04:46 Non, bien sûr.
04:47 Il y a la chronique de médias de La Carrière sur France Inter hier,
04:55 je peux vous dire qu'elle était rien moins qu'enthousiaste.
04:58 Il était vraiment très coincé.
04:59 Je ne suis pas sûr que ça soit vraiment très intelligent.
05:02 Comment on va faire ?
05:04 Ils ont compris le piège.
05:05 Ils ont compris le piège, parce que le piège se referme,
05:07 non pas sur C News, mais sur d'autres médias.
05:09 Et Bardella s'engouffre dans cette brèche.
05:11 Exactement.
05:12 Allons au bout de la logique.
05:13 Alors, comme vous le savez, on a reçu hier M. Deloire.
05:17 Et il avait commandé un rapport sur C News à François Jost.
05:22 François Jost, c'est quelqu'un qui est spécialisé dans les médias
05:28 depuis de nombreuses années et qui intervient dans Le Monde
05:32 ou dans d'autres publications pour parler de la télévision.
05:34 C'est un homme qui a plus de 70 ans aujourd'hui et qui est un universitaire.
05:38 Alors, il était chez notre ami Valéry Expert, chez Sud Radio.
05:42 Et on va découvrir quand même que le rapport qui a servi
05:47 à prendre la décision par le Conseil d'État,
05:50 c'est un rapport qu'il y a deux ans qu'il a fait sur C News,
05:53 deux ans, et qui a duré 15 jours.
05:55 C'est-à-dire qu'il a écouté 15 jours C News, il y a deux ans.
05:58 Il a donné ça à RSF, qu'il a donné au Conseil d'État.
06:02 Et le Conseil d'État a pris cette décision sur un rapport
06:04 qu'il y a deux ans pendant 15 jours d'écoute de C News.
06:07 Et c'est lui qui le dit.
06:09 - Et on est d'accord, c'est ce rapport-là qui compare C News et BFM ?
06:11 - Bien sûr. C'est lui qui le dit avec une naïveté confondante.
06:14 D'ailleurs, il était ce matin chez Valéry Expert.
06:16 Il a dit des choses avec une naïveté confondante.
06:19 Je vous propose de l'écouter.
06:21 - Le rapport, on l'a réduit considérablement
06:25 parce que ça montrait une analyse des thèmes qui étaient abordés.
06:30 Et notamment, évidemment, la partie qui a été retenue par le Conseil d'État,
06:35 le pourcentage, le volume des invités, des tendances,
06:40 des courants d'opinion représentés à l'antenne.
06:43 - Mais par rapport à quoi ?
06:45 - J'ai travaillé sur 15 jours de démission.
06:48 Voilà, sur 15 jours, une tranche le matin, une tranche à midi, une tranche le soir.
06:53 - Non, vous avez analysé quoi ?
06:55 - C'était sur C News.
06:57 - Pourquoi se focaliser sur C News ?
06:59 - Bien sûr, c'est la bonne question.
07:03 Parce que Reporters Sans Frontières pensait que le pluralisme
07:07 n'était pas effectif sur ce C News.
07:10 Et donc, ils m'ont demandé de faire une analyse objective
07:13 de ce qui se passait, qui était invité, quel thème, etc.
07:17 pour présenter au Conseil d'État des arguments pour dire
07:20 "Vous voyez, la chaîne n'est pas pluraliste".
07:22 Il faut dire que cette étude a été menée il y a deux ans.
07:25 C'était il y a deux ans.
07:27 Alors maintenant, j'ai été convoqué comme...
07:30 - Oui, mais la chaîne a pu évoluer depuis deux ans.
07:32 Le Conseil d'État prend une décision sur une étude qui a été faite il y a deux ans.
07:36 - Oui, bien sûr.
07:38 Moi, je trouve que c'est dommage, effectivement.
07:41 - Vous vous rendez compte ?
07:43 - Je peux vous dire que j'ai fait une sorte de contrôle
07:46 de ce que j'avais dit sur la chaîne actuelle
07:48 et que ça ne bouleversait absolument pas les résultats.
07:51 - Je vous jure, c'est lunaire.
07:53 Mais toute l'interview de M. Jost ce matin sur Sud Radio
07:58 par notre excellente consœur Valérie Expert est lunaire.
08:02 Le deuxième passage, on entre donc à M. Jost,
08:04 mais comment va faire l'Arkom selon vous pour dire...
08:08 Alors vous, M. Goldenel, vous êtes à droite, vous êtes à gauche.
08:11 Alors M., évidemment, vous avez été député RPR,
08:14 donc ça sera peut-être plus facile, mais bon, c'était il y a 30 ans.
08:17 J'avais Bernard-Henri Lévy hier au téléphone qui m'a dit
08:19 "Un intellectuel, ils vont me classer à gauche",
08:21 mais moi, je ne suis pas à gauche, je ne peux pas être réduit à cela.
08:24 Donc écoutez la réponse de M. Jost qui, pareil, est lunaire.
08:28 - Je comptabilise à gauche ou à droite pour l'Arkom ?
08:33 Je vous comptabilise comment ?
08:35 - Comme un humaniste.
08:37 - Ah bah...
08:38 - C'est ma tendance, c'est mon grand pensée.
08:41 - Oui, mais l'Arkom va nous dire quoi ?
08:43 - Est-ce qu'on a fait un débat de gauche ou de droite ?
08:44 - L'Arkom va nous dire quoi, non ? Il faut choisir.
08:46 Vous avez reçu quelqu'un qui a...
08:48 - Mais attendez...
08:49 - Qu'est-ce que va faire l'Arkom ? Que peut faire l'Arkom ?
08:51 - Mais ils ont 6 mois pour le dire.
08:53 - Mais concrètement, il y a des pistes ?
08:55 - Il y a 3 pistes pour l'instant.
08:57 Il y a une piste qui dit "C'est déclaratif, on va demander aux gens où est-ce que vous vous situez".
09:05 - Mais c'est fasciste !
09:07 - Mais attendez, je vous l'ai dit.
09:09 - Mais c'est fasciste !
09:11 - Mais ce n'est pas fasciste, écoutez, quand même.
09:13 - Mais moi, je n'ai pas envie qu'on fasse la saison qui est encoûtée.
09:15 - Vous vous rappelez qu'on disait aux gens "mais d'où tu parles toi ?"
09:17 - Oui, mais...
09:19 - La deuxième, ça consiste à dire "on va regarder si la personne appartient à Think Tank,
09:25 si elle a été dans un meeting électoral avec machin ou machin".
09:31 - La troisième, c'est un peu semblable à la dernière, c'est de dire "je regarde comment cette personne dans la société se classe".
09:41 - Qui va regarder ?
09:43 - Attendez, laissez-moi finir. Valeurs actuelles, tout le monde dit que c'est quelque chose d'extrême droite.
09:46 - C'est dit tout le monde.
09:48 - Non, mais il y a un consensus là-dessus.
09:52 - Il y a un consensus sur l'humanité, sur des journaux qui ont des...
09:56 - Ils le revendiquent.
09:58 - Mais à la télévision, c'est différent. Vous avez des individus qui viennent débattre,
10:01 qui sont des intellectuels, des éditorialistes.
10:04 L'éditorialiste, il a, selon les sujets, une sensibilité qui peut varier d'un sujet à l'autre.
10:10 - Vous avez d'un côté des politiques, comme on en a croisé tout à l'heure dans ce studio,
10:14 et puis vous avez le vulgumpécus, des gens qui sont rien, etc.
10:19 Alors ceux-là, on ne doit pas prendre en compte.
10:23 Les agriculteurs, quand ils disent un certain nombre de choses, ce n'est pas une parole orientée ?
10:29 - Je vous assure, c'est lunaire et hors antenne.
10:33 Valéry a demandé, par exemple, Charlotte Dornelas, et il a répondu M. Jost,
10:39 sur Wikipédia, c'est marqué que Charlotte Dornelas est d'extrême droite.
10:44 Alors moi, sur ma fiche Wikipédia, c'est aussi marqué que je suis un journaliste d'extrême droite.
10:48 Parce que Wikipédia, on ne peut plus y toucher, puisque c'est phagocyté par des gens
10:53 qui sont très orientés à gauche et qui ont pris le pouvoir sur Wikipédia.
10:57 C'est sidérant, quoi.
10:59 - C'est pas simplement.
11:01 - C'est Orwell.
11:02 - C'est pas simplement lunaire. Moi, je trouve ça extrêmement intéressant.
11:06 C'est dans sa transparence de cristal, c'est-à-dire véritablement le poison intellectuel
11:12 qui règne dans une certaine forme de gauche, c'est-à-dire l'assignation à résidence.
11:17 Très rapidement, l'homme ne se définit pas par rapport à ce qu'il fait,
11:22 l'homme ne se définit pas par rapport à ce qu'il est.
11:24 Donc il y a une nécessité de mettre dans des boîtes.
11:26 Avant la boîte finale, qui sera le cercueil, il faut absolument qu'il mette dans les boîtes.
11:31 Et ce qui est très intéressant, c'est que lorsqu'il parle d'extrême droite,
11:34 il est gêné. Pourquoi il est gêné ?
11:36 Parce que ce type de pensée, qui est fondamentalement une pensée totalitaire,
11:40 le propre du totalitarisme nous dit Alain Rennes, c'est que plus on se rapproche et on croit,
11:45 et en fait, il y a une couche supérieure.
11:47 Donc on est toujours l'extrême droite de quelqu'un.
11:50 C'est extraordinaire.
11:51 - Georges Fedec.
11:52 - Je crois qu'on est le seul pays au monde à peu près à avoir cette règle.
11:56 - Oui, je crois que la Roumanie aussi.
11:58 - Peut-être la Roumanie, de Giorgesco, oui.
12:00 - Mais le pluralisme, le pluralisme, voyez-vous, de pluralisme,
12:04 il aurait fallu au contraire, à mon avis, supprimer cette règle de pluralisme,
12:09 la conserver uniquement pour la période électorale où il y a des temps de parole.
12:13 Mais pour le reste, une chaîne, elle est libre.
12:15 - C'est une loi de 1986, mais c'est en fait, c'est la France.
12:19 D'empiler comme ça des lois, des règlements.
12:21 Dernière chose, et après je vous donne la parole, c'est qu'on lui a demandé aussi,
12:25 mais sur quels critères, bien sûr, un peu comme cela,
12:29 il a dit précisément, est-ce que vous allez regarder des organes de presse
12:32 qui disent qui est de gauche ou qui est de droite ?
12:34 Et il dit, ben oui, je vais lire Le Monde.
12:36 Et c'est ça qui est formidable. Écoutez ce passage.
12:39 - Mon Dieu.
12:41 - Je prends l'avis du Monde, je prends l'avis de...
12:43 - Et Le Monde, lui, n'est pas qualifié d'extrême-gauche ou de gauche
12:46 par son orientation politique.
12:48 Je veux dire, le jugement du Monde ne fait pas, n'établit pas la loi
12:53 de qui est à gauche, qui est à droite.
12:56 - Non, je discute avec vous, parce que moi, j'aurais du mal à définir
13:01 certains de mes chroniqueurs qui viennent, certains débatteurs,
13:04 certains sont identifiés, sont des partis politiques,
13:06 et on n'est pas monolithique.
13:08 - Non, mais il y a deux choses différentes.
13:10 La difficulté que vous dites à classer quelqu'un, elle est réelle.
13:15 Le principe de la loi, c'est simplement, et le principe de ce que dit le Conseil d'État,
13:19 c'est qu'il faut veiller à ce que ces chaînes soient plus realistes.
13:23 Comment on va faire ? C'est à l'Arkom de le dire.
13:26 C'est ça le problème.
13:28 Je veux juste résumer très très simplement les choses.
13:32 Vous avez une loi qui est la loi de 1986 sur la liberté de communication.
13:35 Cette loi, elle dit le pluralisme est la base de la démocratie.
13:40 C'est la base de la démocratie.
13:42 Donc, il faut que les chaînes soient plus realistes.
13:44 On demande à l'Arkom de se débrouiller pour nous dire comment on fait.
13:48 - L'Arkom, ce sont des professionnels.
13:51 Là, le Conseil d'État a pris une décision sur deux personnes.
13:55 L'une que j'ai reçue hier, que nous avons reçue hier, qui s'appelle Deloar.
13:59 Et le deuxième, c'est Monsieur Jost que vous venez d'entendre.
14:02 Voilà les gens qui sont à l'origine de ce qui pourrait changer la loi en France sur la télévision.
14:09 Je vous jure, ça peut être un peu effrayant.
14:12 - On a tort de rire.
14:15 - Non, mais l'Arkom va, je l'espère, voter en touche.
14:18 Qu'est-ce que vous voulez faire ?
14:20 - On a tort de rire parce qu'on inaugure là le système des fiches.
14:25 Ni plus ni moins que le système de fichage.
14:28 Et moi, je dis, quand j'entends ce monsieur, je considère, moi, Golnadel, que ce type est d'extrême gauche.
14:34 Je considère aussi, moi, Golnadel, que le monde a aujourd'hui complètement été et est dans l'extrême gauche.
14:42 Mais je détesterais que mon jugement s'impose.
14:46 - C'est ça, en fait.
14:48 - Quand je l'entends dire, tout le monde dit que Valeurs Actuelles est d'extrême droite,
14:53 c'est un jugement d'extrême gauche qui, évidemment, a infusé dans une partie de l'opinion.
14:59 - Pas d'opinion.
15:00 - Dans une partie.
15:01 - Non, non.
15:02 Uniquement parmi le milieu culturel, intellectuel, journalistique, médiatique.
15:07 - Qui fait la loi au sens strict du terme de par cette décision horrible du Conseil.
15:15 - On aimerait bien avoir l'avis de la CNIL là-dessus.
15:17 Parce qu'il va y avoir un système de fichage.
15:19 - Alors, la tribune de monsieur Retailleau, aujourd'hui, cette décision ne doit visiblement rien au hasard.
15:25 D'abord parce qu'elle intervient auprès de l'ancienne ministre de la Culture,
15:29 a évoqué par deux fois la possibilité de ne pas renouveler la fréquence de ses news.
15:32 Ensuite parce qu'elle s'inscrit dans un mouvement plus large visant à engrillager les expressions.
15:36 Il faut être aveugle pour ne pas voir qu'aujourd'hui de nombreuses institutions donnent le sentiment aux Français d'agir, non pas avec eux, mais contre eux.
15:43 - On écoute monsieur Ben Soussan sur ces sujets-là qui étaient ce matin et qui est remarquable.
15:47 Toujours monsieur Ben Soussan, qui était ce matin avec Sonia Mabrouk.
15:51 - On met en avant ces news au nom de la pluralité d'expression.
15:55 Alors que dans les médias publics, la pluralité d'expression n'est pas la règle.
15:59 Je suis là pour en témoigner d'une part.
16:02 Et d'autre part, je crois que c'est surtout l'expression d'une panique en haut lieu.
16:06 C'est-à-dire qu'il semble que du côté de la DOXA, de la pensée conforme, de ce que Christophe Guy, lui, appellerait le monde des métropoles,
16:13 eh bien ça panique beaucoup parce qu'on sent que du côté des opinions hétérodoxes, de ce qui s'oppose à la DOXA,
16:20 du côté des classes populaires, des petites classes moyennes, etc., on commence à parler, on commence à faire entendre sa voix.
16:25 Et ça c'est quelque chose qui est très mal supporté par la bourgeoisie culturelle qui domine très largement les médias publics.
16:32 Je crois que c'est ça, c'en est le symptôme.
16:35 - Une véritable panique, dites-vous.
16:36 - Oui, une véritable panique. Parce qu'en haut lieu, on commence à comprendre que l'édifice est en train de bouger.
16:40 - C'est vrai que cette envie de tout contrôler existe depuis des années, nous dit notre ami Daniel Guichard.
16:46 Cet individu, voilà, qu'on a vu tout à l'heure, est la marionnette que l'on sort pour étayer la situation en trouvant un responsable.
16:52 Parlait-il de M. Jost, sans doute, et la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
16:56 C'est vrai qu'on est avant la liberté.
16:58 - Ben Soussan a tout dit, sauf que je remplacerai personnellement le mot panique par le mot rage.
17:03 - Alors Geoffroy de Laganerie, et on va terminer cette séquence par cela, la fameuse séquence quand il était venu sur France Inter.
17:09 - Ah il est merveilleux.
17:11 - On peut la passer tous les jours, il est venu sur France Inter, parce qu'on est au cœur, il y a tout dedans.
17:16 Et au fond, c'est ça que veulent nous imposer aujourd'hui, France Inter, Le Monde, Télérama, Libération.
17:23 M. de Laganerie, il le planque un peu aujourd'hui, parce qu'évidemment il est trop caricatural.
17:28 Non, ils ne l'ont pas réinvité, c'est un son qu'il avait fait.
17:30 - Non, ils l'ont réinvité depuis Laganerie à France Inter.
17:33 - Oui, c'est un son de 2020.
17:35 - Non, son morceau de bravoure c'est celui-là, ils l'ont réinvité en 1960.
17:40 - Et en fait, ce qu'il rêve, c'est cela.
17:43 Écoutez, tout est dit.
17:45 - C'est génial.
17:46 - Le but de la gauche, c'est de produire des fractures et des gens intolérables, et des débats intolérables dans le monde social.
17:51 Il faut savoir qu'il y a des paradigmes irréconciliables qui sont politiques.
17:54 Moi je suis contre le paradigme du débat, contre le paradigme de la discussion.
17:57 Je pense que nous perdons notre temps lorsque nous allons dans des chaînes d'info à débattre avec des gens qui sont de toute façon inconvaincables.
18:03 Et que nous ratifions la possibilité qu'ils fassent partie de l'espace du débat.
18:06 Je pense qu'effectivement la politique est de l'ordre de l'antagonisme et de la lutte.
18:09 Et j'assume totalement le fait qu'il faut reproduire un certain nombre de censures, en vérité, dans l'espace public.
18:15 Pour rétablir un espace où les opinions justes prennent le pouvoir sur les opinions injustes.
18:19 - Ça veut dire quoi rétablir une forme de censure dans l'espace public ?
18:23 - En fait, plus que la censure, parce que je ne suis pas favorable à la parole d'Etat,
18:26 mais plutôt favorable à une forme de mépris que la gauche doit avoir pour les opinions de droite.
18:30 C'est-à-dire qu'il faut arrêter d'essayer toujours de réagir.
18:32 Moi je suis très fervent de ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
18:34 Par exemple quand vous avez sur une chaîne d'info en continu des débats d'extrême droite ou semi-raciste,
18:38 avec des gens qui tiennent des propos racistes, etc.
18:40 Tout le monde sait que c'est fait pour ça.
18:41 Et tout le monde va se mettre à réagir à ça, à dire que c'est un scandale, etc.
18:44 Et qu'on se met à être contaminé dans nos espaces de gauche par ces espèces de prises de parole complètement délirantes.
18:48 Plutôt que de les laisser tranquilles dans leurs coins, faire le silence, les mépriser, les renvoyer à leur insignifiance.
18:53 - Ces gens sont invités sur le service public et sont interviewés quand même avec bienveillance.
19:00 C'est-à-dire que ça veut dire quoi ? Vous imaginez si c'était quelqu'un ?
19:04 - C'est un coupeur de tête.
19:06 - Ah non mais c'est... ça peut nous faire rire, mais ça peut être aussi évidemment...
19:11 - Non, non, parce que...
19:12 - Ça peut être drôle.
19:13 - Ça ne nous fait pas rire parce que son opinion a été prise en compte,
19:16 notamment en rencontre de Blois, que vous vous souvenez,
19:19 où il y a un certain nombre d'historiens qui ont été censurés.
19:23 Moi je pense, pour l'avoir interviewé plusieurs fois,
19:27 quelqu'un comme Jean Daniel aujourd'hui, il serait révolté par ce qui est en train de se passer.
19:34 Il n'y a pas que des personnes de droite qui sont révoltées.
19:37 - Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
19:38 - Il serait révolté.
19:39 - Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
19:41 On traverse une période absolument radicale.
19:44 Pourquoi ? Fondamentalement parce qu'effectivement, ces news, c'est une déflagration.
19:48 Ces news permettent d'entendre des voix qu'on n'entendait pas dans le PAF.
19:53 Ces news appliquent le pluralisme puisque toutes les voix s'entendent
19:56 et je passe mon temps à dire que c'est les gens que j'invite qui ne veulent pas venir.
19:59 Et ça les rends fous !
20:01 Le monopole des idées, c'était eux !
20:04 Les monopoles de la pensée, c'était eux !
20:06 Les monopoles des intervenants, c'était eux !
20:10 - Moi je pense que Lagastry doit être content ce soir.
20:13 - Il a un petit espoir.
20:15 - Oui, moi je suis d'accord avec vous.
20:17 Alors ça, c'était depuis 20 ans et paradoxalement, il y a eu quand même un espace dans les années 70
20:22 parce que quand je vois les émissions de Pivot notamment à l'époque,
20:25 tout le monde pouvait parler autour de la table,
20:27 des gens qui n'étaient pas forcément d'accord mais qui se réunissaient pour pouvoir parler.
20:31 Ça s'est tendu sans doute à partir des années 90 pour arriver jusqu'à aujourd'hui.
20:35 - Vous savez pourquoi ? Pourquoi ?
20:36 - Pourquoi ? Pourquoi ? Tout simplement parce que l'effondrement d'une idéologie,
20:42 il a tout de suite fallu trouver une figure de remplacement et ce remplacement, ça a été la censure.
20:47 - Bon, en tout cas on marque une...
20:49 - C'est aussi simple que ça.
20:51 - Le politiquement correct, vous parlez de censure, le politiquement correct,
20:53 mais bon, on peut en parler pendant des heures.
20:55 La pause, nous revenons parce qu'on va parler des trains, des agriculteurs.
20:58 - Vous grommelez ?
21:00 - Non, je...
21:01 - Mais la pause...
21:02 - Il paraît que je grommelle.
21:04 - On a pas le droit de grommeler pendant la pause.
21:06 - La pause, la pause, on revient.
21:08 - Je ne m'entends pas grommeler.
21:10 - On parlera évidemment des trains qui n'arrivent pas à l'heure,
21:17 mais Sandrine Rousseau quand même, elle a donné une interview à Elle,
21:22 et elle se dit trahie fondamentalement par Gérard Miller,
21:24 et puis elle a cette phrase que je vous propose peut-être de commenter.
21:28 À qui peut-on faire confiance en fait, si même les alliés s'avèrent
21:33 être des agresseurs ou des violeurs potentiels sur qui s'appuyer ?
21:36 Ça devient un problème humain, c'est un combat dans lequel on ne peut compter sur aucun homme.
21:41 - Un esprit chagrin y verrait une marque de sexisme.
21:44 - C'est misiandre, direz-vous.
21:47 - C'est formidable. Je suis assuré, chaque jour on commande des choses.
21:51 Moi, j'ai grandi dans les années 70.
21:55 - La chance.
21:56 - J'ai été adolescent dans les années 80.
21:58 Quand vous parliez de Jean Daniel tout à l'heure,
22:00 les gens qui sont dans l'espace public aujourd'hui, à 30 ans de distance,
22:05 vous vous rendez compte la folie dans laquelle nous sommes venus,
22:08 la radicalité et la bêtise, disons-le, de beaucoup de propos.
22:12 Comment peut-on dire que c'est un combat dans lequel on ne peut compter sur aucun homme ?
22:15 - Vous savez que ça doit passer sous le coup de la loi.
22:18 Ce propos-là, je prétends que si vous disiez la même chose sur une femme,
22:24 le lendemain matin à 9h, il y a une citation qui part pour sexisme.
22:29 - Pourquoi vous ne le faites pas ?
22:31 - Je m'occupe déjà de France Inter.
22:35 - À chaque émission, j'invite Sandrine Rousseau.
22:38 - Elle n'est jamais venue.
22:39 - J'allais l'inviter ce matin, j'ai demandé à Florian Tardif de l'appeler.
22:43 - Elle est toujours présente.
22:45 - J'ai déjà débattu avec Sandrine Rousseau.
22:47 Elle a fait une fois et elle n'a plus jamais voulu recommencer.
22:49 - Elle n'a jamais voulu recommencer avec vous ?
22:51 - Elle n'aime pas débattre.
22:52 - Ah, ça c'est ennuyeux. Vous voulez présenter M. Delaguerrie ?
22:56 - Oui, mais en fait, c'est parce que c'est un système.
22:58 Ils sont tous comme ça.
22:59 Je débattais avec Alice Coffin, qui était un jour absente.
23:01 Elle a été remplacée par Sandrine Rousseau.
23:03 - Alice Coffin, j'ai échangé avec elle.
23:05 - C'est possible de débattre avec elle.
23:07 - C'est pas évident, mais c'est possible.
23:09 Sandrine Rousseau l'a remplacée une fois, elle n'a plus jamais revenu.
23:11 - Oui, parce qu'en fait, la vérité, c'est qu'elle est très faible dans l'argumentation.
23:15 Très faible dans l'argumentation.
23:17 C'est pour ça qu'elle n'a pas intérêt à débattre.
23:19 Elle n'a pas intérêt en fait à venir, parce que ça s'effondre dans l'argumentation.
23:23 C'est toujours pareil.
23:24 - Et puis, attendez, elle ne sait parler que d'une chose aussi.
23:26 Il y a ça.
23:27 Si vous la prenez sur l'actualité, elle ne sait parler que de ça.
23:29 - Bah écoutez, en tout cas...
23:31 - Et puis débattre, c'est prendre le risque de changer d'opinion.
23:33 Et si elle change d'opinion, elle perd son pas de pouvoir électoral.
23:35 - Le risque est limité.
23:36 - Elle perd son pas de pouvoir électoral.
23:38 - En tout cas, moi je l'invite, si elle veut.
23:41 Et vraiment, au contraire, peut-être qu'on changera d'avis surtout.
23:44 Moi j'adore changer d'avis.
23:46 C'est bien de changer d'avis, de temps en temps.
23:48 - Attendez, il est certain que quand on connaît quelqu'un personnellement,
23:52 il n'a souvent rien à voir avec les idées qu'il professe.
23:55 Ah non, mais ça j'en ai fait l'expérience mille fois.
23:58 Il y a des gens dont je déteste les idées,
24:00 et je m'entends mieux avec eux qu'avec les gens dont je suis proche politiquement.
24:03 Il faut faire très attention...
24:05 Ah non, non, je suis...
24:07 J'en ai fait l'expérience toute ma vie.
24:09 - Bon. La SNCF, une grève pour les vacances,
24:12 un TGV sur deux, faut-il instaurer un service minimum ?
24:16 Ça n'a jamais été instauré, là encore.
24:18 Vous voyez, je me tourne à chaque fois vers vous
24:20 quand on veut constater que l'impédit est faible pendant 40 ans.
24:25 A chaque fois, je vais vers vous, puisque vous avez été aux commandes.
24:27 - J'étais même sous Sarkozy, on avait fait le service minimum,
24:31 mais on n'est pas allé assez loin.
24:33 - Mais les vacances scolaires, ça fait des années qu'il faut faire une loi,
24:36 c'est quand même pas très compliqué.
24:37 - L'Italie l'a fait.
24:38 - Voilà. Pas de grève pendant les vacances scolaires.
24:41 - L'Italie l'a fait.
24:42 - Voilà.
24:43 - Vous ne vous en rendez pas compte que nous avons une grande partie de notre peuple
24:47 qui, par l'habitude, a été décérébré,
24:50 qui se conduit maintenant à une sorte de mentalité d'esclave,
24:54 et qui même... Il y a un plaisir...
24:56 Non, mais pardon !
24:57 Ces syndicalistes privilégiés ont un plaisir pornographique,
25:01 jouissif, d'embêter les gens et leurs enfants pendant la période de vacances.
25:06 - Je n'irai pas jusque-là.
25:08 - Modérez-moi.
25:09 Vous m'avez modéré, l'arcomme en était moins, vous m'avez modéré.
25:12 - Pornographie, on peut retirer, oui.
25:13 - D'accord.
25:14 - Ils veulent plus d'argent, vous tous.
25:15 - Je dis que c'est de l'ordre du plaisir jouissif d'embêter le monde
25:19 et les enfants pendant les vacances.
25:21 Et ce sont en plus des privilégiés qui sont à la retraite de manière privilégiée.
25:26 Et je n'en veux moins à eux qu'à presque la moitié de la France
25:31 qui accepte par une sorte d'habitude cette situation qui est invraisemblable.
25:37 - Mais qu'est-ce que vous voulez faire ?
25:38 Les gens ne vont pas descendre dans la rue parce que les trains sont en grève ?
25:41 Qu'est-ce que vous voulez faire ?
25:43 - Moi, je rêverais d'une grande manifestation
25:46 pour protester contre les excès des grèves dans les services publics monopolistiques.
25:50 - Écoutez le vice-président de la Fédération des UJG et des Transports,
25:54 M. Michel Kidde.
25:56 - On n'est pas pour une interdiction, c'est un bien grand mot,
26:10 mais on est pour une régulation.
26:12 Et un peu, vous citiez, votre reportage citait à juste titre l'exemple italien tout à l'heure.
26:17 L'italien, moi, j'étais encore en Italie il n'y a pas longtemps.
26:19 Je suis tombé sur un jour de grève.
26:21 Je n'ai pas eu le train que je voulais prendre, mais j'en ai pris un.
26:24 Parce que tous les jours, ce n'est pas une période de vacances,
26:27 tous les jours, il y a un certain nombre de trains sur les horaires affichés
26:30 qui sont signalés par un astérisque qui dit que ce train-là roulera quoi qu'il arrive.
26:34 Et c'est ce qui se passe.
26:36 - Preuve quand même de fermeté.
26:38 Il a dit "les Français savent que la grève est un droit, mais elle est aussi travaillée, c'est un devoir".
26:42 C'est ce qu'il a dit hier. Il est revenu... Comment ?
26:45 - Je n'ai pas compris ce qu'il a voulu dire.
26:46 - Moi, j'ai très bien compris.
26:47 - Moi, je n'ai pas compris.
26:48 - Mais pourquoi ?
26:49 - Mais parce que ça ne remet pas en cause le droit de grève.
26:51 Le fait de dire que le travail qui est inscrit dans le préambule de la Constitution, c'est un devoir.
26:56 Ce n'est pas comme ça qu'on va régler le problème de la grève.
26:58 - Sauf que c'est de la com et de la politique qu'il fait.
27:01 - Oui, ça va.
27:02 - Et il comprend très très bien...
27:03 - Mais quelle est la conséquence de ce qu'il dit, là ?
27:04 - Il met le travail en avance et tout. C'est de la pole, de la politique.
27:07 - Mais il ne remet pas en cause le droit de grève absolu. C'est un droit de grève absolu.
27:10 - C'est un message qu'il lance, ce qui est quand même clair.
27:12 - Mais ce n'est pas d'un courage inouï.
27:13 - Mais je ne vous dis pas que c'est d'un courage inouï.
27:15 - Il faut repérer les trains, les messages. Il faut prendre des mesures.
27:18 - Je ne vous dis pas ça non plus. Je vous dis que j'ai compris ce qu'il a dit.
27:20 - Ah, vous me dites que vous n'avez pas compris.
27:22 - Non, parce que je ne vois pas les conséquences politiques.
27:24 - Ah, ça c'est autre chose. Écoutons-le. Il a pris la parole ce matin.
27:27 - On s'exprime, il y a toujours des réactions et on est dans une démocratie, un débat démocratique.
27:33 Moi, hier, j'ai rappelé la Constitution. J'ai dit que le droit de grève est dans la Constitution.
27:40 Dans la Constitution, il y a un préambule de la Constitution qui parle aussi du devoir de travailler.
27:44 C'est le préambule de 45, c'est le Conseil national de la résistance.
27:48 Je rappelle, il y a des socialistes, des communistes, des chrétiens démocrates qui s'accordent autour de ce texte
27:52 qui parle lui-même de devoir de travailler.
27:54 La réalité, c'est que vous avez certains responsables politiques qui semblent choqués dès qu'on parle de travail.
28:01 - Les salariés de la SNCF ont un pouvoir de nuisance parce que quand ils font grève,
28:07 effectivement, ça ennuie la France entière. Point. Ils l'utilisent jusqu'au bout.
28:11 - Ils choisissent le pire moment. Vous voulez m'entendre ça ?
28:13 - Mais c'est un scandale.
28:14 - Ah oui, la RATP bientôt.
28:16 - C'est un scandale et une honte. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
28:18 C'est un scandale et une honte pour les familles, pour ceux qui ont économisé, qui vont au sport d'hiver,
28:23 pour les ados qui ne peuvent pas retrouver leurs parents, etc.
28:26 C'est juste un scandale avec des gens qui sont des privilégiés sur le plan financier
28:29 par rapport à d'autres professions comme les agriculteurs.
28:31 On a vu pendant des jours les agriculteurs qui, j'allais dire, ne se plaignent pas,
28:35 mais en tout cas qui sont dans la misère.
28:37 Et vous avez des gens qui gagnent assez bien leur vie, disons-le,
28:41 et qui aujourd'hui sont en grève.
28:44 - Bravo.
28:45 - J'aurais apprécié que M. Attal, que vous appréciez sans doute à juste titre,
28:50 dise "Nous allons faire proposer une loi qui sera en rayon anticonstitutionnel,
28:56 qui va interdire l'exercice sacro-saint du droit de grève pendant les périodes de vacances".
29:03 C'est pas compliqué ça ?
29:04 - C'est plus efficace que le préambule de la Constitution.
29:06 - Ah bah oui.
29:07 - Oui enfin, pardon, mais il le dit quand même, il le dit d'une manière claire.
29:11 - Il le dit mais c'est coûteur clair.
29:13 - Oui mais ce que je ne comprends pas c'est qu'il y a tant de politiques
29:16 qui ne l'ont pas dit et qui ne l'expriment pas de cette manière-là,
29:19 parce qu'il y avait un danger.
29:21 - Voilà, c'est une manière quand même de dire les choses.
29:23 Écoutez les, comment dire, ceux qui sont dans la galère,
29:26 et donc les usagers, et notamment les jeunes,
29:28 parce que c'est une période de vacances, et qu'ils font des allers-retours, etc.
29:31 - Allez leur parler du préambule de la Constitution.
29:35 - Non mais c'est vrai.
29:37 - Non mais c'est vrai.
29:39 - Faites de la paix, mais Georges, vous avez raison.
29:43 - Non mais c'est imaginaison, Georges.
29:45 - Écoutez les usagers.
29:47 - Après tu répondras, Georges.
29:49 - J'avais un train prévu demain à 14h, sauf que hier j'ai reçu un message
29:53 qui disait qu'il était annulé, c'était pour Bayonne,
29:55 donc j'ai trouvé un trajet plus long, plus compliqué,
29:58 parce que je mets 7h30 au lieu de 4h normalement.
30:02 Il n'y avait pas de train ni demain, je voulais partir demain,
30:05 il n'y avait pas de train demain, ni samedi, ni dimanche,
30:08 et lundi apparemment c'était encore assez compliqué,
30:11 donc elle m'a dit qu'il n'y avait qu'un train,
30:13 c'est là, dans une heure et demie,
30:15 donc j'ai dû repartir chez la personne sur qui j'étais,
30:18 faire ma valise et partir, voilà, et là je viens d'arriver à Montparnasse.
30:23 - Mais les écologistes ils ne protestent pas.
30:25 Les gens vont être obligés de prendre des voitures.
30:27 - Bah oui.
30:28 - C'est mauvais pour le carbone ça.
30:32 Pourquoi les écologistes ne protestent pas ?
30:34 Vous avez pensé à ça ?
30:35 - Non.
30:36 - Ah bah voilà.
30:37 - On peut juste...
30:40 - Alors les trains qui ont été favorisés,
30:42 c'est les trains qui partent dans les Alpes,
30:44 c'est aussi, alors ça c'est, bon, pourquoi pas d'ailleurs,
30:47 mais c'est monsieur Fannichet qui a expliqué ça,
30:50 c'est le directeur de Voyages,
30:51 donc ceux qui partent dans les Alpes ils ont de la chance,
30:54 et puis ceux qui vont dans le sud-ouest...
30:56 - C'est fait pour être très riche et les pauvres...
30:58 - Voilà, voilà, c'est ça aussi.
31:00 Non mais c'est un monde, ce monde est fou.
31:03 - Ce qu'on n'a pas dit quand même,
31:05 c'est que si Gabriel Attal fait cette sortie,
31:07 c'est parce qu'il faut le remettre dans un contexte.
31:09 Parce que d'abord il a commencé par parler du travail,
31:12 et tout de suite il y a une partie de la LFI qui a dit
31:14 "le travail c'est une notion pétenniste",
31:16 et ils ont tous dit ça en boucle.
31:17 D'où la réponse qu'a fait Gabriel Attal,
31:19 qui me semble totalement appropriée.
31:21 - Ça j'avais dit.
31:22 - L'agriculture, bientôt le retour des blocages,
31:24 parce que ça aussi, on est à moins de 10 jours
31:27 du Salon de l'agriculture, et Gabriel Attal
31:29 était en visite aujourd'hui dans un élevage bovin
31:32 de Jeanvilliers.
31:33 Le Premier ministre en a profité pour faire un point
31:35 sur les mesures annoncées pour sortir de sa crise agricole,
31:37 et on va voir une séquence, moi, qui m'a beaucoup ému,
31:39 parce qu'elle est à l'image de ces agriculteurs,
31:44 en l'occurrence une agricultrice digne,
31:47 incroyablement digne, avec une force morale,
31:50 avec une intelligence de cœur,
31:52 avec une précision dans ce qu'ils demandent,
31:54 et puis une dignité vraiment très grande,
31:56 et qui dit "on n'en peut plus, aidez-nous".
31:58 Et eux, ils se mettent pas en grève.
32:00 - Moi, je me suis installé, ça fait 3 ans que je travaille avec elle,
32:03 et je me suis installé le 17 décembre 2023.
32:07 Voilà.
32:08 - C'est idiot.
32:09 Il faut nous écouter.
32:10 - Je sais, je suis là pour ça.
32:11 - C'est plus possible, on ne peut plus travailler comme ça.
32:15 On est la 4e génération.
32:17 Je vais reprendre à mon papa, m'arrêter là,
32:19 parce que c'était plus possible.
32:21 Donc j'ai commencé à me diversifier en achetant 7 vaches limousines.
32:27 Là, aujourd'hui, on arrive sur un cheptel avec 35 mères.
32:30 Aujourd'hui, vous avez 105 bêtes sous le hangar.
32:33 Et c'est très dur, c'est très compliqué.
32:36 Financièrement, on en est là.
32:38 Il faut trouver une solution.
32:41 Nous, les petites exploitations, on craque,
32:45 et on a besoin de vous, de ce que vous nous entendiez.
32:51 Et on a besoin d'aide.
32:53 - Je suis là pour ça.
32:54 D'abord, merci pour votre franchise.
32:56 C'est pas simple avec tout le monde autour.
32:58 Je sais que c'est dur.
32:59 Je sais aussi, sur le terrain, en étant en contact avec vous,
33:02 qu'on identifiera les bonnes solutions.
33:03 On a commencé à prendre des mesures.
33:04 Je vais y revenir tout à l'heure.
33:06 Mais on va y arriver.
33:08 - On espère.
33:11 Mais il faudra que ce soit très rapide.
33:13 - On a déjà annoncé certaines mesures.
33:15 - Je sais.
33:16 Je suis de très près.
33:18 On suit de très près tout ça.
33:20 Néanmoins, ce n'est pas dans 3 mois, ce n'est pas dans 4 mois.
33:24 Parce que dans 4 mois, ça fera déjà 5 mois qu'on aura plus de salaire.
33:28 - Ça peut repartir, évidemment.
33:37 Parce qu'ils ont le sentiment d'avoir été écoutés, bien sûr.
33:42 Mais maintenant, c'est ce que vous dites, pareil.
33:44 Il faut que ça...
33:45 - Je vous l'ai dit la dernière fois, c'est un truisme.
33:48 Je vous avais dit, les paroles, c'est beau, mais les actes...
33:51 - Non, ce que je veux...
33:52 En fait, oui.
33:53 J'entends bien, mais en fait, c'est le monde des petits hommes gris.
33:58 Et c'est ça qui a mis cette dame en difficulté.
34:05 C'est l'empilage des mesures.
34:08 C'est Bruxelles, c'est l'écologisme, c'est tout ça.
34:11 - On n'allait pas en 6 mois régler 40 ans de défaillance.
34:13 - Non.
34:14 - Le problème pour Gabriel Attal, c'est qu'au fond,
34:16 la promesse de sa nomination à Matignon,
34:18 ce n'est pas tellement la jeunesse, tout le monde s'en fiche,
34:21 c'est qu'il donnait l'impression qu'il pouvait changer les choses.
34:24 Parce que sur 2 ou 3 sujets, à l'éducation nationale, ça a été le cas.
34:27 Là, aujourd'hui, depuis qu'il est Premier ministre,
34:29 il se promène partout dans le pays pour aller constater,
34:31 d'étape en étape, le désastre.
34:33 Et à force de dire "j'entends, j'entends, j'entends",
34:35 on va finir, nous, par entendre qu'il n'a pas de solution.
34:37 - On va finir, oui. Mais c'est...
34:39 - Ce n'est pas un procès, parce que ça fait un peu de temps.
34:41 - Mais non, mais c'est ce qu'on dit.
34:43 En fait, c'est pour ça qu'il faut renverser l'attal.
34:45 Parce que tu n'y arrives pas, en fait.
34:47 - Comment vouloir renverser l'attal ?
34:49 - Ah ben...
34:51 - J'aimerais bien vous donner une solution.
34:53 - Ah ben, il y a beaucoup de solutions.
34:55 Il faut reprendre sa souveraineté, il faut faire des référendums,
34:58 il faut reprendre le pouvoir.
35:00 Alors pour le coup, c'est ce que dit très bien Laurent Wauquiez.
35:02 Il faut enlever tous les contre-pouvoirs.
35:04 - Voilà un repos d'homme pour les LR.
35:06 - Exactement, c'est ce qu'il dit très bien.
35:08 Conseil d'Etat, Conseil constitutionnel, Etat,
35:10 tous ces organismes qui sont mis en place.
35:12 - Il faut remettre la souveraineté populaire.
35:14 - Oui, bien sûr, bien sûr, bien sûr.
35:16 Mais c'est ce que dit M. Mensoussan.
35:18 Écoutez M. Attal avec les éleveurs.
35:20 - Moi, vous savez, tant que les choses avancent,
35:22 c'est ça qu'attendent nos agriculteurs et nos éleveurs.
35:24 Moi, je n'ai pas rencontré d'agriculteur ou d'éleveur
35:26 qui se complaient dans le fait d'avoir à manifester,
35:28 à revendiquer ou à bloquer.
35:30 Ils veulent juste travailler.
35:32 Donc la responsabilité, elle pèse sur nous
35:34 pour que les choses avancent.
35:36 C'est pour ça qu'on fait des points très réguliers.
35:38 Quand j'ai vu les syndicats agricoles en début de semaine,
35:40 ils m'ont dit qu'ils souhaitaient pouvoir me voir
35:42 tous les mois pour faire un point d'avancement
35:44 avec moi tous les mois.
35:46 Je leur ai dit qu'on se verrait tous les mois.
35:48 Voilà.
35:50 Mais on est aussi totalement conscient
35:52 qu'il y a des chantiers qui mettent forcément
35:54 un peu plus de temps.
35:56 Donc l'important, c'est que sur ces chantiers-là
35:58 qui mettent un peu plus de temps,
36:00 ils puissent mesurer et voir
36:02 qu'on avance et qu'on progresse.
36:04 Là, c'est la limite de l'exercice.
36:06 Parce qu'on voit une forme de...
36:08 C'est des paroles de compassion.
36:10 Il y a un côté infirmier en chef
36:12 ou infirmier national.
36:14 Mais là, pour le coup, je vous rejoins.
36:16 C'est-à-dire que les mots doivent soncher.
36:18 On sent qu'il y a de la volonté,
36:20 de la bonne volonté,
36:22 de la sincérité.
36:24 Mais est-ce qu'il y aura les moyens
36:26 de cette aide ?
36:28 - Si le Premier ministre pourrait y faire, il faut le dire.
36:30 - En fait, c'est formidable que le Premier ministre
36:32 fasse ce qu'il veut dire.
36:34 - Le Premier ministre qui est déjà corseté
36:36 par les règles européennes et corseté par le fait
36:38 qu'il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale,
36:40 c'est un exercice un peu difficile.
36:42 - Quand on est au pouvoir, on ne peut pas être
36:44 dans la dénonciation. Ça ne marche plus, en fait.
36:46 Ça marche très bien dans l'opposition.
36:48 C'est d'ailleurs le rôle de l'opposition.
36:50 Mais là, aujourd'hui, il ne fait que dénoncer
36:52 des absurdités qu'il découvre.
36:54 Encore une fois, ce n'est pas lui que j'en veux.
36:56 Tout ce que vous avez dit, il ne l'a pas fait, en réalité.
36:58 Tout en avouant qu'il ne peut pas changer les choses.
37:00 C'est une posture très compliquée à tenir.
37:02 - Oui, mais je suis sûr que...
37:04 Quand je parlais de l'absence de majorité,
37:06 c'est vrai, il avait tout à fait raison.
37:08 Je suis également persuadé que les députés LR
37:10 qui ont le souci de l'intérêt de la France
37:12 et que ça avance et qu'on n'y reste pas,
37:14 vont apporter leur pierre à l'édifice.
37:16 - C'est quoi ? C'est au second degré, ça ?
37:18 Non ?
37:20 Joseph, c'est du second degré, là.
37:22 - Ah bon ?
37:24 - Oui.
37:26 C'est une question.
37:28 Sur la loi immigration,
37:30 ils ont essayé de la porter, cette pierre à l'édifice.
37:32 Vous avez vu le résultat ?
37:34 Ils se sont fait en tournoupée d'une façon incroyable
37:36 par le Conseil constitutionnel.
37:38 - Je vous propose d'écouter peut-être Sandra Buisson
37:42 sur le salon de l'agriculture qui arrive,
37:44 parce que c'est dans 10 jours
37:46 et ça va être évidemment un marqueur.
37:48 - Ah oui.
37:50 - Les agriculteurs voient le salon de l'agriculture
37:52 comme une vitrine pour leur activité
37:54 et la plupart d'entre eux ne veulent pas le ternir
37:56 en y amenant la contestation.
37:58 Mais les responsables syndicaux
38:00 font quand même planer la menace d'action
38:02 pendant ces 15 jours,
38:04 faisant ainsi de ce rendez-vous ultra-médiatisé
38:06 un moyen de pression sur le gouvernement.
38:08 Le président de la FNSEA n'en a pas fait mystère.
38:10 Il a dit cette semaine
38:12 que ce salon est un moment important
38:14 d'échange avec les Français
38:16 pour qu'il se passe bien.
38:18 A-t-il dit qu'il faut que les réponses gouvernementales
38:20 soient au niveau ?
38:22 Selon nos informations,
38:24 le renseignement territorial
38:26 estime donc qu'il y a un risque de tension
38:28 pendant ce salon avec des actions coup de poing
38:30 au moment de grandes visibilités,
38:32 c'est-à-dire au moment des visites
38:34 des personnalités politiques.
38:36 Les agriculteurs cherchent des actions symboliques,
38:38 pourquoi pas refuser de serrer la main
38:40 du président s'il vient
38:42 ou refuser de l'accueillir sur un stand.
38:44 Ça fait partie de ce que certains ont en tête
38:46 mais rien n'a encore été validé
38:48 par les instances syndicales
38:50 selon nos informations.
38:52 Dans cette ligne, Arnaud Rousseau,
38:54 le chef de la FNSEA, a été clair.
38:56 Si on se moquait de nous,
38:58 évidemment que l'accueil du président
39:00 de la République le 1er samedi du salon
39:02 ne pourrait pas se passer
39:04 dans les conditions classiques.
39:06 Avec en toile de fond de possibles divergences
39:08 entre les différents syndicats
39:10 sur les modes d'action à privilégier
39:12 pendant cette quinzaine agricoles.
39:14 Évidemment, si les agriculteurs
39:16 ne serrent pas la main du président de la République,
39:18 ça va se voir.
39:20 - Qui a peur de quelque chose de grave ?
39:22 Personne en réalité.
39:24 Ça reste des gens bien élevés
39:26 qui sont rentrés chez eux dès qu'on leur a demandé
39:28 de rebrousser chemin
39:30 et dont on sait qu'ils ne sont capables
39:32 de rien de mal.
39:34 - Quand ils sont en colère,
39:36 ils sont capables de brûler un parlement en Bretagne.
39:38 Faut pas exagérer non plus.
39:40 Faut pas exagérer non plus.
39:42 - Vous voyez, une dernière séquence
39:44 un peu vive entre
39:46 Gabriel Attal
39:48 et je pense un éleveur.
39:50 - Je sais que vous vous attendez de voir
39:54 que ça arrive dans l'exploitation.
39:56 - 150 millions d'euros.
39:58 - C'est une mesure en % ?
40:00 - Oui, mais dit comme ça, ça fait énorme.
40:02 Les gens entendent 150 millions d'euros.
40:04 On est combien d'éleveurs, M. le ministre ?
40:06 - C'est l'argent des Français.
40:08 - Oui, d'accord.
40:10 - Après, je vais vous dire...
40:12 - Pardonnez-moi.
40:14 On paie tous des impôts en France ?
40:16 - Bien sûr.
40:18 - Pardonnez-moi, mais je suis obligé de le dire.
40:20 On n'a pas l'habitude peut-être ici.
40:22 Quand je vois le déploiement
40:24 de personnes pour un déplacement...
40:26 Je ne sais pas que...
40:28 Peu importe.
40:30 Quand je vois le déploiement
40:32 de forces de l'ordre, de privé,
40:34 et le budget que ça doit coûter,
40:36 là, vous me parlez des 150 millions
40:38 qu'on va donner aux agriculteurs.
40:40 - Vous dites que ça paraît énorme.
40:42 - Je fais une solennité.
40:44 Vous me dites que c'est les impôts des Français
40:46 qui vont payer ça. Je suis bien d'accord.
40:48 Mais c'est aussi les impôts des Français
40:50 qui sont en train de payer tout ce qu'on a
40:52 en train de faire ici.
40:54 - J'ai aussi annoncé des mesures
40:56 pour réduire le train de vie,
40:58 faire des économies sur l'État,
41:00 supprimer des comités qui ne servent à rien,
41:02 qui ne sont pas réunis depuis 12 mois.
41:04 Je le fais aussi.
41:06 Vous dites que ça paraît énorme.
41:08 - Je vous dis que c'est énorme.
41:10 Je vous dis que c'est énorme.
41:12 - Je vous dis que c'est énorme.
41:14 - Je vous dis que c'est énorme.
41:16 - Je vous dis que c'est énorme.
41:18 - Je vous dis que c'est énorme.
41:20 - Je vous dis que c'est énorme.
41:22 - Je vous dis que c'est énorme.
41:24 - Je vous dis que c'est énorme.
41:26 - Je vous dis que c'est énorme.
41:28 - Je vous dis que c'est énorme.
41:30 - Je vous dis que c'est énorme.
41:32 - Je vous dis que c'est énorme.
41:34 - Je vous dis que c'est énorme.
41:36 - Je vous dis que c'est énorme.
41:38 - Je vous dis que c'est énorme.
41:40 - Je vous dis que c'est énorme.
41:42 - Je vous dis que c'est énorme.
41:44 - Je vous dis que c'est énorme.
41:46 - Je vous dis que c'est énorme.
41:48 - Je vous dis que c'est énorme.
41:50 - Je vous dis que c'est énorme.
41:52 - Je vous dis que c'est énorme.
41:54 - Je vous dis que c'est énorme.
41:56 - Je vous dis que c'est énorme.
41:58 - Je vous dis que c'est énorme.
42:00 - Je vous dis que c'est énorme.
42:02 - Je vous dis que c'est énorme.
42:04 - Je vous dis que c'est énorme.
42:06 - Je vous dis que c'est énorme.
42:08 - Je vous dis que c'est énorme.
42:10 - Je vous dis que c'est énorme.
42:12 - Je vous dis que c'est énorme.
42:14 - Je vous dis que c'est énorme.
42:16 - Je vous dis que c'est énorme.
42:18 - Je vous dis que c'est énorme.
42:20 - Je vous dis que c'est énorme.
42:22 - Je vous dis que c'est énorme.
42:24 - Je vous dis que c'est énorme.
42:26 - Je vous dis que c'est énorme.
42:28 - Je vous dis que c'est énorme.
42:30 - Je vous dis que c'est énorme.
42:32 - Je vous dis que c'est énorme.
42:34 - Je vous dis que c'est énorme.
42:36 - Je vous dis que c'est énorme.
42:38 - Je vous dis que c'est énorme.
42:40 - Je vous dis que c'est énorme.
42:42 - Je vous dis que c'est énorme.
42:44 - Je vous dis que c'est énorme.
42:46 - Je vous dis que c'est énorme.
42:48 - Je vous dis que c'est énorme.
42:50 - Je vous dis que c'est énorme.
42:52 - Je vous dis que c'est énorme.
42:54 - Je vous dis que c'est énorme.
42:56 - Je vous dis que c'est énorme.
42:58 - Je vous dis que c'est énorme.
43:00 - Je vous dis que c'est énorme.
43:02 - Je vous dis que c'est énorme.
43:04 - Je vous dis que c'est énorme.
43:06 - Je vous dis que c'est énorme.
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43:10 - Je vous dis que c'est énorme.
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43:44 - Je vous dis que c'est énorme.
43:46 - Je vous dis que c'est énorme.
43:48 - Je vous dis que c'est énorme.
43:50 - Je vous dis que c'est énorme.
43:52 - Je vous dis que c'est énorme.
43:54 - Je vous dis que c'est énorme.
43:56 - Je vous dis que c'est énorme.
43:58 - Je vous dis que c'est énorme.
44:00 - Je vous dis que c'est énorme.
44:02 - Je vous dis que c'est énorme.
44:04 - Je vous dis que c'est énorme.
44:06 - Je vous dis que c'est énorme.
44:08 - Je vous dis que c'est énorme.
44:10 - Je vous dis que c'est énorme.
44:12 - Je vous dis que c'est énorme.
44:14 - Je vous dis que c'est énorme.
44:16 - Je vous dis que c'est énorme.
44:18 - Je vous dis que c'est énorme.
44:20 - Je vous dis que c'est énorme.
44:22 - Je vous dis que c'est énorme.
44:24 - On parle des résultats de son quinquennat.
44:26 - On parle des résultats de son quinquennat.
44:28 - Et personne ne souligne peut-être que si on en est là,
44:30 - Et personne ne souligne peut-être que si on en est là,
44:32 - Il a une part de responsabilité.
44:34 - On a le droit de lui poser des questions,
44:36 - On a le droit de lui poser des questions,
44:38 - En tout cas d'avoir un échange.
44:40 - En tout cas d'avoir un échange.
44:42 - En tout cas d'avoir un échange.
44:44 - J'atteste, puisque vous savez bien que je les écoute tous les matins,
44:46 - J'atteste, puisque vous savez bien que je les écoute tous les matins,
44:48 - A chaque fois qu'il est invité sur France Inter,
44:50 - A chaque fois qu'il est invité sur France Inter,
44:52 - Il y a un autre président de la République,
44:54 - Comme sans doute un autre invité.
44:56 - Il y a une forme de respect, je l'entends bien,
44:58 - Tout ça est tout à fait normal.
45:00 - Son quinquennat n'a pas été si négatif en totalité que ça.
45:02 - Il y a des choses positives.
45:04 - Il faut savoir le reconnaître.
45:06 - C'est l'autre Georges.
45:08 - L'opération Barkhane après les attentats de 2015.
45:10 - Sur le plan économique,
45:12 - Sur le plan économique,
45:14 - Le CICEUS a commencé à...
45:16 - Vous vous rendez compte, 30 ans d'RPR,
45:18 - Ne t'étonne pas que le RPR en soi,
45:20 - Ils ont trouvé Hollande très bien.
45:22 - Je dis que le bilan n'est pas totalement négatif.
45:24 - L'Arkhomme, pour analyser le temps de parole de Georges,
45:26 - Je vais devoir s'arracher les yeux.
45:28 - Il y a une moitié à droite, une moitié à gauche.
45:30 - Georges, Georges,
45:32 - Franchement, moi quand l'Arkhomme va me demander
45:34 - Quand l'Arkhomme va me demander où vous placez,
45:36 - Je vais dire d'abord...
45:38 - Vous serez en grande difficulté.
45:40 - Non, je vais dire lequel.
45:42 - Vous savez, il y en a plusieurs.
45:44 - Il y a 2 ou 3 Georges Fedek qui viennent régulièrement.
45:46 - C'est comme les miroirs.
45:48 - Je suis désolé, la politique étrangère de Hollande
45:50 - Vous êtes d'accord ?
45:52 - était moins calamiteuse que celle de M. Macron.
45:54 - Absolument.
45:56 - C'est tout.
45:58 - Il voulait par exemple,
46:00 - Intervenir en Syrie,
46:02 - C'est M. Obama
46:04 - qui avait des lignes rouges,
46:06 - qui lui a imposé, je suis désolé.
46:08 - Je ne parle pas de la politique étrangère,
46:10 - Ce n'est pas là-dessus qu'effectivement le juge...
46:12 - Ah bah oui, c'est pas un épisode très brillant.
46:14 - C'est vrai, j'ai vu cet épisode-là sur la Syrie hier.
46:16 - Il faut aller.
46:18 - Quand les journalistes, l'État et l'Homme,
46:20 - sont repartis avec les plans de l'intervention,
46:22 - J'ai raison.
46:24 - J'ai vu souligner, Pascal,
46:26 - qu'on vient de dire du bien de François Hollande sur CNews.
46:28 - Exactement.
46:30 - Ah oui, que ce soit clair.
46:32 - C'est important pour notre dossier.
46:34 - Vous pouvez relancer l'invitation.
46:36 - Même au Parti Socialiste, c'est important.
46:38 - Je risque d'être cassé parmi les Hollandais.
46:40 - C'est bon pour mon dossier.
46:42 - Je suis désolé.
46:44 - C'est pas si bon pour mon dossier.
46:46 - Oui mais un Hollandais violent.
46:48 - Je suis d'accord.
46:50 - Bon, une plainte classée sans suite.
46:52 - La plainte en diffamation de Karim Benzema
46:54 - contre le ministre de l'Intérieur a été classée sans suite
46:56 - mardi à Prenton aujourd'hui.
46:58 - En octobre dernier, Gérald Darmanin avait affirmé
47:00 - que le footballeur était en lien
47:02 - avec l'organisation islamique des Frères Musulmans.
47:04 - La plainte en diffamation de Karim Benzema
47:06 - contre le ministre de l'Intérieur a donc été placée
47:08 - sans suite.
47:10 - C'est la commission des requêtes de la Cour de justice de la République
47:12 - qui prétient que la plainte de monsieur Benzema
47:14 - reçue le 16 janvier est relative à des propos
47:16 - qui ne lui imputent aucun fait qui soit de nature
47:18 - à porter atteinte à son honneur ou à sa considération
47:20 - d'après le communiqué du procureur général
47:22 - près de la Cour de cassation.
47:24 - Cette décision de la commission des requêtes
47:26 - n'est susceptible d'aucun recours précise
47:28 - de communiquer de Rémi Haït.
47:30 - C'est la logique même. Moi je dis ce soir
47:32 - que les Insoumis ont des liens
47:34 - avec le FPLP terroriste.
47:36 - Je ne risque rien.
47:38 - Des liens, c'est des liens.
47:40 - C'est ce qu'il a dit monsieur Darmanin
47:42 - à propos des frères musulmans.
47:44 - C'est tout.
47:46 - Vous voulez encore me modérer là ?
47:48 - Je reviens dans l'autre case.
47:50 - Je vous ai vu dodeliner.
47:52 - Il est curieux ce soir.
47:54 - Vous ne trouvez pas qu'il est étrange ?
47:56 - Oui.
47:58 - On ne sait pas là. Il y a quelque chose.
48:00 - On sent qu'il peut se passer quelque chose.
48:02 - Oui mais je vous attends.
48:04 - Peut-être qu'il fait une retraite en bon ordre.
48:06 - Moi j'aurais voulu vous parler de cet article 4.
48:08 - C'est quoi l'article 4 ?
48:10 - On en a parlé ce matin.
48:12 - Oui mais je n'y étais pas ce matin.
48:14 - On n'a pas prévu d'en parler.
48:16 - Vous ne l'avez pas compris cet article 4.
48:18 - C'est quoi l'article 4 ?
48:20 - L'Assemblée nationale ne l'a pas compris.
48:22 - Il n'y a que vous qui l'avez compris.
48:24 - Il n'y a que moi qui l'ai compris.
48:26 - C'est quand même une manière de limiter la liberté.
48:28 - Absolument pas.
48:30 - C'est pour lutter contre les charlatans.
48:32 - Ah ça y est !
48:34 - Ces histoires de...
48:36 - Il y a eu un débat hystérique en disant
48:38 on va faire taire le débat scientifique.
48:40 - Mais franchement je vais vous dire...
48:42 - Mais vous ne savez pas...
48:44 - Vous êtes d'une naïveté.
48:46 - Mais oui, mais moi je pense aux dizaines de milliers de victimes
48:48 chaque année en France.
48:50 - Ne m'envoyez pas les dizaines de victimes parce que c'est autre chose.
48:52 - Je les connais.
48:54 - Tout le monde est d'accord pour lutter contre les dérives sectaires.
48:56 - On a un texte maintenant.
48:58 - Il n'y a même pas de discussion.
49:00 En revanche, dans cet article 4,
49:02 d'expliquer que les juges
49:04 devront se prononcer
49:06 en fonction de la connaissance médicale
49:08 à un instant T
49:10 pour savoir si tu valides
49:12 ou pas un médicament
49:14 ou un vaccin, ça me paraît étrange
49:16 pour tout vous dire.
49:18 Les connaissances médicales, ça veut dire
49:20 qu'avec votre système, Mme Frachon
49:22 du Médiator... - J'ai un avis.
49:24 - C'est là où vous vous trompez. - Non, je ne me trompe pas.
49:26 - Il faudra un débat un peu plus en profondeur.
49:28 - Surtout après le Covid, c'est quand même étonnant de miser à ce point-là sur la connaissance scientifique.
49:30 - Mais c'est un texte qui ne vise absolument pas
49:32 la connaissance.
49:34 - Mais pourquoi même les LR ne sont pas d'accord avec vous ?
49:36 - Mais ils n'ont pas compris le texte. - Il n'y a que vous qui avez compris.
49:38 - Il a été voté, je vous signale quand même.
49:40 Il y a 189 voix quand même.
49:42 Moi, c'est le combat de ma vie professionnelle.
49:44 - Mais ça n'a rien à voir.
49:46 - Comment ça ? Ça n'a rien à voir.
49:48 - Ne ramenez pas votre combat en fait.
49:50 - Il y aura toujours un débat scientifique.
49:52 Ce sera toujours possible et heureusement.
49:54 On lutte contre ceux qui coupent le soin
49:56 d'une personne qui a un cancer.
49:58 On vient lui dire "on va te soigner avec du jus de citron".
50:00 - C'est pas ça. Tout le monde est d'accord là.
50:02 - C'est ça que vise le texte. - Non, l'article que je viens de citer,
50:04 pardonnez-moi.
50:06 Et pourquoi les LR ont voté ?
50:08 - Ils l'ont mal lu.
50:10 - Vous qui l'avez bien lu ?
50:12 Et pourquoi les Rassemblements Nationaux ne l'ont pas voté ?
50:14 - Ils l'ont mal compris aussi. Je le regrette.
50:16 Mais enfin, le texte, il existe.
50:18 - J'espère que tout le monde comprend ce dont on parle,
50:20 parce que c'est un peu complexe. On en a parlé ce matin, on en a parlé hier.
50:22 Vous ne comprenez pas ?
50:24 - Désolé.
50:26 - On en avait parlé hier et ce matin.
50:28 - C'est pour lutter contre les gourous thérapeutiques.
50:30 - D'accord.
50:32 - Tout le monde est d'accord sur les gourous thérapeutiques.
50:34 C'est pas du tout...
50:36 C'est une loi anti-raout.
50:38 - C'est là où vous vous trompez.
50:40 - Un petit mot,
50:42 il reste 30 secondes.
50:44 Je voulais mettre un petit mot sur Mbappé.
50:46 - Vous l'aviez annoncé.
50:48 - Mbappé, bien sûr.
50:50 - Qu'est-ce qu'on peut dire sur ça ?
50:52 Il n'y a rien à dire.
50:54 - On peut dire que dans l'histoire du foot français,
50:56 pour gagner une Ligue des champions
50:58 ou pour gagner un Ballon d'or,
51:00 les Français ont dû quitter le championnat de France.
51:02 Raymond Coppa a quitté Reims pour être Ballon d'or.
51:04 Michel Patini a quitté Saint-Etienne pour être Ballon d'or et aller à la Juve.
51:06 Zidane a quitté Bordeaux pour être Ballon d'or et aller au Real Madrid.
51:08 - Mbappé a quitté Marseille pour perdre contre Marseille.
51:10 - Oui.
51:12 - Il n'a pas été Ballon d'or.
51:14 - Bien sûr.
51:16 - Bien sûr, il a été Ballon d'or.
51:18 - Vous voulez qu'on fasse un quiz ?
51:20 - Il est bon.
51:22 - Il est bon.
51:24 - Il est bon.
51:26 - Il est bon.
51:28 - Maintenant, c'est là.
51:30 - Il y a une justice.
51:32 - Zidane va à la Juve
51:34 quand il quitte Bordeaux pour avoir le Ballon d'or.
51:36 Vous voyez, je me mélange.
51:38 Et Jean-Pierre, excusez-moi, me pardonne.
51:40 - C'est l'âge.
51:42 On ne va pas vers le mieux.
51:44 - Zidane l'a eu au Real Madrid,
51:46 son Ballon d'or.
51:48 Ce que je disais, vous m'avez repris.
51:50 Il part à la Juve, mais c'est au Real Madrid qu'il a eu le Ballon d'or.
51:52 - Il l'a eu en 1998, il me semble.
51:54 - Après la volée extraordinaire qu'il met contre Lévi-Argouzen.
51:56 - Dites-moi, monsieur...
51:58 - Non, c'est faux.
52:00 - Il l'a eu en 1998, après la Coupe du monde.
52:02 Il était encore à la Juve, il me semble.
52:04 - A la Juve, c'est à la quelle heure ?
52:06 - Parce que c'est la fin de semaine, je suis désolé.
52:08 - Franchement, c'est Benjamin Ho qui me dit n'importe quoi.
52:10 C'est Benjamin Ho.
52:12 C'est de sa faute.
52:14 De toute façon, c'est jeudi, demain, on n'est plus là.
52:16 Et ça sera Éliott Deval. Comme ça, ça vous apprendra.
52:18 - On l'a eu.
52:20 - Oui, monsieur Pro.
52:22 - On est à 15 jours des Césars.
52:24 - Un peu moins, là, me semble.
52:26 Parce que c'est la veille du salon de l'agriculture.
52:28 Donc il me semble que c'est le 23, les Césars.
52:30 - C'est la semaine prochaine, les Césars ?
52:32 - Oui.
52:34 J'espère que vous êtes prêts.
52:36 - Absolument. 23 ou 24.
52:38 - Ah oui, c'est donc la semaine prochaine.
52:40 - Ça travaille, qu'est-ce que je veux dire.
52:42 - J'ai vraiment du mal à écrire des dates.
52:44 C'est jeudi, et tant que j'ai mes couches, je...
52:46 - C'est ça, quand on est gourou d'une petite secte,
52:48 matin et soir, évidemment.
52:50 - Tiens, tu vois, il n'y a pas pensé à ça.
52:52 - Bon, ce soir, on va parler d'agriculteurs.
52:54 Ce soir, on sera en direct avec des images de Montauban,
52:56 parce que la révolte part de Montauban.
52:58 Il y a des agriculteurs qui ont décidé
53:00 de passer la nuit devant la préfecture.
53:02 Ils ont rencontré le préfet.
53:04 Il y a eu beaucoup de choses.
53:06 On sera avec Patrick Legra,
53:08 qui porte part de la coordination rurale,
53:10 qui nous fera un point sur où on en est,
53:12 donc à quelques jours du salon de l'agriculture.
53:14 Et puis il y a Grégory Besson-Morot,
53:16 qui est un ancien député.
53:18 C'est surtout l'homme qui a écrit la loi Egalim.
53:20 C'est toujours intéressant de faire rencontrer
53:22 celui qui est à l'origine d'un texte
53:24 où tout le monde discute,
53:26 et puis des agriculteurs.
53:28 - Jean-Luc Lambert était à la réalisation.
53:30 - Évidemment, de la liberté.
53:32 - Jean-Luc Lambert était à la réalisation ce soir.
53:34 Dominique Rimond est à la vision.
53:36 Merci à Rodrigue Leprado.
53:38 Benjamin Naud, qui m'a induit un peu en erreur
53:40 sur Zinedine Zidane, était là aussi.
53:42 Je le remercie.
53:44 Demain matin, on sera là, évidemment,
53:46 mais demain soir, c'est Éliott Deval
53:48 qui prend le commandement de l'heure des pros
53:50 avec talent.
53:52 Le vendredi soir, le samedi matin,
53:54 le samedi soir, le dimanche matin
53:56 et le dimanche soir.
53:58 Bravo à lui. - Dimanche après-midi aussi.
54:00 - Dimanche après-midi avec Philippe Devilliers.
54:02 Merci, bonne soirée, à demain.
54:04 - Il est d'accord avec ça. - Ouais, il dit.

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