A l’issue de la première réunion du comité d’alerte sur les finances publiques ce 15 avril 2025, le Premier ministre a tiré le constat de la gravité de la situation budgétaire et économique de la France. Il lance une mobilisation avec les parlementaires, les partenaires sociaux ou encore les collectivités locales pour aboutir à de « grandes orientations » avant l’été.
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00:00Nous sommes le pays du monde qui dépense le plus d'argent public, 57% de notre produit intérieur contre 50% de recettes.
00:11Entre les deux, c'est le déficit. Et pourtant, la France est loin d'être au sommet du classement des pays de l'OCDE pour le niveau de vie.
00:20Nous ne sommes que 16e pour le PIB par tête en 2022. Pour le taux de chômage, nous sommes en 30e position.
00:30Pour les inégalités, nous sommes en 12e position.
00:35Or, une politique de rééquilibrage des dépenses publiques, politique à nos yeux nécessaire, est possible, comme le montrent les comparaisons internationales.
00:46Beaucoup de pays plus développés que nous, du point de vue de l'épanouissement de leurs citoyens, de l'éducation, de la santé, ont fortement réduit leurs dépenses publiques lorsqu'elles ont été menacées de déséquilibre.
00:59Le Canada, la Suède, les Pays-Bas, qui ne sont pas réputés pour être des pays où les citoyens sont abandonnés, ont réussi à les maîtriser alors qu'elles ne cessaient d'augmenter chez nous.
01:12Et ce qui est frappant, ce qui est terrible, c'est que les habitants de ces pays où les efforts de rééquilibrage ont été conduits sont précisément ceux qui se déclarent les plus heureux dans les comparaisons internationales.
01:26Alors que 64% des Français, dans un sondage récent, s'affirment pessimistes pour leur propre avenir et que 84% d'entre eux, même 87% dans certaines enquêtes, s'affirment pessimistes pour l'avenir du pays et notamment l'avenir économique du pays.
01:46Dépenses publiques maximales, morales, minimales.
01:52Ce constat a une signification précise. L'excès de dépenses publiques ne fait pas le bonheur des peuples.
02:02Nos dépenses sont les plus lourdes de tous les pays du monde, mais elles n'ont pas l'efficacité à laquelle nos concitoyens devraient avoir droit.
02:10Pour parler simplement, ils n'en ont pas pour leur argent. Alors comment rééquilibrer ? Deux solutions de facilité, à mon avis, doivent être écartées.
02:23Elles ne peuvent plus être choisies parce qu'elles sont intenables. La première solution serait de penser que si l'État n'a plus d'argent dans ses caisses, il suffit d'augmenter les prélèvements.
02:34C'est un raisonnement qui paraît simple, mais qui est intenable, car la France est déjà le pays qui détient le taux de prélèvement obligatoire d'impôts et de taxes de toute nature le plus élevé dans le monde.
02:49En 2024, le taux de prélèvement obligatoire s'établit à près de 43% du produit intérieur. Les prélèvements en Allemagne sont autour de 6 points de moins.
03:00Et si nous choisissions de continuer à augmenter ces prélèvements, c'est notre pays qui, au bout du compte, en souffrirait, parce que c'est devenu une loi presque universelle.
03:10Plus l'impôt est lourd, plus les contribuables se dérobent et moins les investisseurs s'engagent.
03:17La deuxième solution de facilité serait d'emprunter.
03:21Et c'est ce que nous faisons depuis des décennies.
03:27Nous nous trouvons aujourd'hui au bord d'une situation de surendettement.
03:34La comparaison avec notre voisin allemand est à cet égard très frappante.
03:39Vous avez la courbe sous les yeux.
03:40Elle part des années 2000 et l'endettement de la France et l'endettement de l'Allemagne sont au même niveau et même légèrement supérieur pour l'endettement de l'Allemagne qui a vécu dix ans avant sa réunification.
03:57Nous avions à cette époque une dette du même niveau de l'ordre de 60% du produit intérieur.
04:04Et puis les trajectoires ont gravement divergé il y a 25 ans, ce qui veut dire que toutes les majorités, sensibilité politique ou presque, en tout cas ayant exercé le gouvernement,
04:20ont leur part dans l'évolution de cette courbe qui est quasiment ininterrompue.
04:25Aujourd'hui, la dette de l'Allemagne se trouve toujours à ce niveau de 60% du produit intérieur brut, même si on peut penser qu'avec la formation du gouvernement et les annonces qui ont été faites,
04:38elle va largement augmenter, mais il se trouve toujours au niveau de 60% du PIB, alors qu'en France, elle a dépassé 110%, 3 300 milliards d'euros exactement.
04:53Alors qu'est-ce que c'est 3 300 milliards d'euros ? C'est plus d'une année de la totalité de ce que le pays a produit dans toutes ses activités agricoles, industrielles, intellectuelles, dans la santé, dans le soin.
05:06Et c'est une situation d'endettement telle que c'est comme si chaque Français, de celui qui vient de naître à celui qui est très avancé en âge,
05:18quel que soit son âge, devait à sa banque près de 50 000 euros, 200 000 euros pour une famille de 4 personnes.
05:26C'est ça, l'endettement que nous avons laissé s'accumuler au travers du temps. J'ai l'impression de revivre des combats anciens.
05:38Or, plus notre dette s'accroît dans un contexte où les taux d'intérêt progressent, plus le remboursement de cette dette pèse dans notre budget annuel.
05:47Notre dette pèse de plus en plus lourd dans le budget, ce qui fait que toutes nos marges de manœuvre, notre capacité d'action ne cesse de se réduire.
06:00La charge de la dette, c'est-à-dire l'ensemble des dépenses des administrations publiques consacrées au paiement des intérêts de cette dette,
06:09est cette année de 62 milliards, c'est-à-dire d'ores et déjà similaire au montant des crédits consacrés à notre défense,
06:20qui est de 62 milliards exactement, ou à l'éducation hors pension de retraite, qui est de 63 milliards.
06:28Et c'est la balance que vous avez sous les yeux, 63 milliards pour l'éducation, 62 milliards pour la charge de la dette.
06:36Or, ce budget, cette charge de la dette, est partie presque inexorablement pour atteindre 100 milliards d'euros en 2029, dans 3 ou 4 ans.
06:51Eh bien pour nous, cette fatalité du surendettement est inacceptable, non pas parce qu'elle ne serait pas agréable ou tolérable,
07:03mais au sens plein du mot, elle est inacceptable parce que nous ne pourrons pas en supporter durablement la charge.
07:13À l'heure où le contexte géopolitique devrait nous obliger à investir dans notre défense ou dans notre recherche,
07:21nous ne pouvons pas nous saigner aux quatre veines chaque année pour rembourser nos dettes passées plutôt que de préparer l'avenir.
07:28Une telle situation menace gravement notre indépendance.
07:33Il suffit de songer que tout abaissement de la notation de la dette de la France par les agences dont vous connaissez maintenant tous le nom,
07:45Standard & Poor's, Moody's, Fitch, tout abaissement de la note de la France entraînerait une augmentation des taux d'intérêt,
07:53et donc une augmentation plus forte encore de la charge de remboursement que cette dette impose au pays.
08:02C'est un cercle vicieux, c'est un piège dangereux, potentiellement irréversible,
08:11un piège dangereux, potentiellement irréversible,
08:16qu'il convient d'identifier et dont nous devons partager la connaissance avec les Français.
08:20Ce risque est politiquement insoutenable, mais plus profondément encore, à mes yeux, il est moralement inacceptable.
08:30Quand on parle de morale en politique, on juge souvent les conséquences présentes des actions menées par les responsables politiques,
08:37mais on devrait aussi juger les conséquences futures de leurs actions.
08:41Car la responsabilité de toute femme ou de tout homme politique s'étend aux générations à venir.
08:48La question devant nous est très simple, voulons-nous leur transmettre un héritage grevé de dette ?
08:55Il y a une grande différence dans le statut de l'héritage personnel et le statut de l'héritage d'une nation.
09:02Quand vous héritez à titre personnel d'un patrimoine trop endetté,
09:06vous avez toujours la possibilité d'y renoncer.
09:10C'est la loi qui régit les héritages familiaux.
09:14Mais l'héritage national, il n'est pas récusable.
09:19Les salariés d'aujourd'hui, qui sont en première ligne dans cette charge de la dette,
09:25pas plus que nos enfants ou nos petits-enfants,
09:29n'auront aucune possibilité de refuser la charge que la nation leur aura laissée.
09:34Et il est moralement insoutenable de faire supporter aux générations de travailleurs actuels et futurs
09:41nos dépenses de tous les jours.
09:44Je dis souvent que si cette réalité était dans la conscience de nos concitoyens,
09:53les plus jeunes des Français seraient dans la rue pour manifester contre les responsables
09:57qui leur laissent une charge aussi lourde et qui grèvera leur action dans les décennies qui viennent.
10:06Et pourtant, il y a une bonne dette à côté d'une mauvaise.
10:10La dette légitime et utile, c'est celle qui permet de financer des investissements porteurs d'avenir,
10:17des écoles, des universités, des voies de chemin de fer.
10:21Mais ce n'est pas cette dette que nous avons privilégiée.
10:24Nous aurions dû investir dans la recherche et dans l'innovation.
10:28Nous avons préféré la dette de facilité qui finance le train de vie quotidien,
10:34nos feuilles de maladie d'aujourd'hui, les déficits de fonctionnement et les dépenses courantes.
10:41Si nous avons les yeux ouverts, alors nous devons constater qu'en fait, nous n'avons pas le choix et que nous devons agir.
10:46Nous devons agir avec résolution, mais aussi dans le respect de ce que nous sommes, de notre modèle social et de notre République décentralisée.
10:58Nous devons agir pour garantir la survie de notre modèle social, modèle unique de solidarité qui se décline aussi bien dans le domaine de l'éducation, de la santé ou de l'emploi.
11:10Notre modèle social, c'est une part de notre identité française.
11:16Chaque Français sait, c'est un modèle unique au monde, qu'il peut compter sur ses concitoyens, sur ses voisins au sens large, pour faire face aux accidents de la vie.
11:26Enfants, adolescents, actifs, retraités, chômeurs, à tout âge de la vie, la solidarité nationale s'exerce.
11:36Et elle s'exprime dans tous les champs de la vie, dans la sphère familiale, aussi bien que dans la sphère professionnelle.
11:42C'est notre modèle de société, qui est inséparable de notre modèle national depuis le Conseil national de la résistance.
11:50Mais nous savons aussi que notre système doit connaître des évolutions, doit accepter des évolutions et même des révolutions,
12:01afin d'affronter le plus grave des défis à venir, le défi démographique.
12:06L'effondrement de la natalité, le vieillissement de notre population, nous obligeront à ajuster et même à réinventer notre système de protection collective,
12:19qui repose en fait sur une nécessité, une pyramide des âges équilibrés, afin de garantir la pérennité et la générosité de notre contrat social.
12:32Et nous devons également agir en restant fidèles à notre organisation décentralisée, en préservant l'autonomie des collectivités locales.
12:39Ce sont elles qui portent une grande part de l'investissement de notre pays, beaucoup plus que l'État.
12:4770% de l'investissement en France est porté par les collectivités locales, le bâtiment, les travaux publics, l'équipement de nos villes,
12:56l'implantation d'entreprises, le soutien aux associations.
13:00Sans la présence active des collectivités, tous ces secteurs d'activité, tous ces secteurs essentiels de notre tissu social et économique ne pourraient résister.
13:13Et elles se révèlent, ces collectivités, d'autant plus indispensables aujourd'hui que de très nombreux enjeux sont territoriaux.
13:18Je pense à la santé notamment, à la question urgente des déserts médicaux sur lesquels le gouvernement travaille pour apporter, avant la fin avril, des réponses efficaces, immédiates et concrètes.
13:35Je pourrais aussi citer, bien sûr, le logement ou les transports.
13:42Et tous ces secteurs d'activité sont en réalité les lignes de bataille de la défense du premier terme de notre devise nationale, l'égalité, mais aussi du troisième, la fraternité, car c'est la cohésion nationale qui est en jeu.
13:57C'est dans ce cadre, en prenant appui sur la prise de conscience des citoyens de la réalité de la situation du pays, que le gouvernement choisit les quatre orientations de son action,
14:13qui seront, pour reprendre l'image de l'Himalaya, quatre voies d'ascension.
14:19Premièrement, notre indépendance en matière de sécurité et de défense.
14:25Nous ne pouvons pas être pris en défaut du point de vue de notre sécurité, devant le gigantesque effort d'armement de la Russie,
14:34le gigantesque effort d'armement de la Chine, le pas de côté des États-Unis, doté de la première armée au monde,
14:42mais ne considérant plus que l'Europe soit pour l'avenir leur priorité de défense, l'Union européenne a le devoir impérieux de construire une défense autonome.
14:54Cette défense autonome doit être le résultat d'un immense effort partagé, nécessaire de la part des autres pays européens,
15:02qui étaient sans doute moins habitués que nous ne le sommes,
15:05et d'abord de nos partenaires allemands qui se sont engagés résolument dans cette voie avec la formation de leur nouveau gouvernement,
15:14mais aussi d'un effort français renforcé.
15:17Le gouvernement affirme donc ses choix pour répondre à l'effort nécessaire.
15:23Respecter les engagements pris dans le cadre de la loi de programmation, 50,4 milliards cette année.
15:30Prendre notre part de la remise à niveau en tenant compte des efforts que la France a déjà consentis, par exemple pour notre force de dissuasion,
15:39ce qui signifiera sans doute un effort de quelques 3 milliards supplémentaires l'année prochaine.
15:45Être présent au rendez-vous de la garantie de sécurité de nos alliés ukrainiens si un accord équilibré venait à être signé,
15:54ce qui, je vous l'accorde, est loin d'être garanti.
15:57Cette question de la sécurité collective est un défi.
16:02Notre continent tout entier, à la seule exception de la France, s'en était remis pour sa sécurité aux États-Unis, les yeux fermés.
16:10Nous savons aujourd'hui ce qu'il en est et combien les avertissements du général de Gaulle sur le « tout peut arriver » étaient fondés.
16:19Il est de notre responsabilité de faire face.
16:24Comme dans l'histoire, la France, hélas, n'a pas su le faire à temps dans les années 30.
16:30Et comme au contraire, elle l'assuma dans les années 60.
16:33A chaque génération, son rendez-vous d'indépendance et de sécurité pour notre pays, mais cette fois, l'échelle est celle de l'Union européenne tout entière.
16:44Deuxième choix, le refus du surendettement.
16:47La trajectoire budgétaire définie pour 2025 et 2026, un peu théoriquement, doit être maintenue en gardant l'objectif d'un retour aux 3% de déficit en 2029.
17:01Contrairement à ce que l'on a beaucoup entendu dire, ce chiffre des 3% n'est pas un chiffre au doigt mouillé.
17:093% de déficit, c'est le seuil en deçà duquel la dette n'augmente plus.
17:17J'avoue qu'on pourrait trouver des centièmes ou des dixièmes de différence entre 3 et 2,6 ou 2,7.
17:26Mais 3%, c'est un seuil d'indépendance.
17:30Or, nous avons déjà réussi à baisser nos déficits dans des domaines cruciaux.
17:36Le tableau que vous avez sous les yeux, c'est la baisse des dépenses sociales dans les années de 2017 à 2019.
17:47Et si vous regardez bien, nous étions remontés des profondeurs pour repasser la barre des 3% de déficit et se rapprocher de l'équilibre.
18:00Vous avez cela, c'est le bâton le plus court avant la plongée du Covid.
18:04Et la succession des crises, celles que nous évoquons, la crise sociale des Gilets jaunes, la crise sanitaire du Covid, la crise géopolitique liée à la guerre d'Ukraine
18:16et la crise de confiance stratégique, industrielle et commerciale dans laquelle nous sommes plongés aujourd'hui, tout cela nous a fait perdre pied et nous devons nous rétablir.
18:28Troisième choix, la refondation de l'action publique.
18:31Nous ne pouvons pas accepter que la France soit le pays où l'on dépense le plus d'argent public, où l'on prélève le plus d'impôts et de taxes diverses et de cotisations,
18:42et que pourtant les Français s'accordent unanimement à constater que l'action publique ne marche pas.
18:48Pour beaucoup d'entre eux, la frontière entre action et inaction publique est devenue trouble.
18:57Le gouvernement a donc engagé une véritable remise à plat des missions et des budgets de nos administrations.
19:03Le 21 février dernier, j'ai réuni tous les ministres, tous les directeurs d'administration centrale, des représentants des préfets, de régions et de départements,
19:14et nous avons lancé la première étape de cette refondation de l'action publique,
19:19demander à chaque administration une formulation claire des missions dont elle a la charge,
19:25afin que puisse être vérifiée la pertinence de ces missions et identifier les doublons et les redondances.
19:33L'étape suivante sera celle de l'évaluation, de l'exécution de ces missions,
19:39et c'est pourquoi j'ai décidé de transmettre ce document, des missions de l'État définies par l'État,
19:47de transmettre ce document pour appréciation aux commissions parlementaires.
19:52Enfin, quatrième choix, les trois premiers ne seront pas suivis des faits si nous ne garantissons pas la vitalité économique de notre pays.
20:01La bonne santé de notre société passe par des choix politiques qui encouragent et aident l'activité économique,
20:09pour que la France soit une terre attractive d'investissements, d'emplois, tournés vers l'innovation et la production.
20:17Depuis 2017, notre pays a réussi à retrouver un élan.
20:20Nous avions perdu en 20 ans 900 000 emplois industriels, 130 000 ont été recréés les dernières années.
20:29Notre industrie a su se renouveler et s'emparer des sujets d'avenir en prenant en compte les défis écologiques.
20:35Cela passe par l'innovation, et nous avons vérifié la semaine dernière
20:40que dans le cadre du programme d'investissement France 2030,
20:4515 milliards allaient pouvoir financer les projets innovants.
20:49Merci d'avoir regardé cette vidéo !