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Sur CNEWS, mardi 15 avril, Karim Maloum revient sur la convergence d'intérêts entre les délinquants dans les quartiers : «Les délinquants ont pris le pouvoir depuis une trentaine d'années».

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Transcription
00:00En fait, quand on essaie de s'aimer à la terreur, on a un triple objectif à atteindre.
00:03Le premier, c'est d'intimider les policiers, eux-mêmes déjà, qui les arrêtent.
00:08Deux, intimider aussi les juges qui les condamnent et intimider aussi les agents qui les surveillent dans les prisons.
00:17C'est ce que j'appelle, moi, la terreur.
00:19On arrive à un stade où aujourd'hui, les délinquants ont pris le pouvoir dans ce pays depuis une trentaine d'années déjà.
00:24Ce n'est pas quelque chose de nouveau.
00:25Ça ne tombe pas du ciel.
00:26Le laxisme de l'État, qui date depuis plusieurs années, fait qu'aujourd'hui, ils sont très puissants.
00:31Mais je vais donner un point de vue à part.
00:34Je pense que dans tous ces quartiers, il y a des jonctions d'intérêts entre des groupes qui détestent la République.
00:40Ce n'est pas que les trafiquants de drogue.
00:43J'ouvre une parenthèse.
00:44On retrouve aussi dans ces trafics, j'en ai enquêté, on trouve aussi des islamistes.
00:49On trouve aussi des gens, des trafiquants même d'esclaves, de trafics d'organes.
00:55On trouve beaucoup. En fait, en France, je pense qu'on n'a pas une analyse bien détaillée de voir ces jonctions d'intérêts
01:01entre les trafiquants de drogue, oui, les petites frappes, les petits voyous dans les quartiers,
01:06l'islamisme aussi qui est utilisé parce qu'il tire de l'argent.
01:09C'est bon.

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