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La maire UDI de Saint-Cyr-l'École, invitée de CNEWS ce mardi 12 septembre, note un sentiment d'«impunité des délinquants» et demande au ministre de l'Intérieur de prendre des mesures fortes contre l'insécurité.

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Transcription
00:00 de votre invitation, c'est un peu plus vieux que ça.
00:05 Nous avons subi, comme beaucoup de villes françaises,
00:08 des émeutes importantes fin juin.
00:10 Évidemment, le commissariat de circonscription
00:18 n'a pas pu intervenir parce qu'il était occupé sur d'autres lieux.
00:21 Donc on a vécu deux nuits d'émeutes,
00:24 avec une première nuit avec beaucoup de mobilier,
00:28 d'urbains, de collectifs détruits.
00:33 La deuxième nuit, ça a été des commerces,
00:35 avec la mise en danger de familles qui habitaient au-dessus de leur commerce.
00:42 Il a été inclus, bien sûr, notre commissariat de police municipale.
00:48 Et puis, les mêmes individus qui avaient pourtant été identifiés,
00:52 qui avaient pourtant été bien montrés à la fois
00:56 sur le réseau de caméras de protection sur la ville,
01:01 et tous les éléments avaient été communiqués,
01:03 les mêmes perturbateurs ont continué tout l'été
01:08 à faire du rodéo urbain, du barbecue sauvage,
01:13 qui avait disparu de nos villes depuis dix ans,
01:15 mais qui est revenu cet été.
01:17 Et j'en passe des bonnes et des moins bonnes.
01:22 -Qu'est-ce que vous attendez du ministre ?
01:24 Parce que vous avez eu cette initiative d'écrire au ministre de l'Intérieur.
01:30 Vous dites, j'ai lu que vous attendiez une réponse nationale.
01:32 Ça veut dire quoi ?
01:34 -Bien sûr. Je vais jusqu'au bout.
01:36 Je mets en place ma police municipale de 16h à 3h du matin,
01:40 parce qu'on m'explique que les forces de l'ordre
01:42 ne sont pas suffisamment nombreuses.
01:46 Et donc, ça, du 1er août jusqu'au 1er septembre.
01:52 Et donc, je décide d'écrire au ministre de l'Intérieur le 29 août,
01:55 donc pas suite à la risque dont on parle,
02:00 mais deux semaines avant,
02:02 parce que tout simplement, le constat,
02:04 c'est que, que ce soient les forces de police municipale,
02:06 que ce soient les forces de police nationale,
02:11 on est en difficulté.
02:13 C'est-à-dire qu'en fait, on arrive sur des situations
02:16 où, finalement, notre police municipale
02:18 arrête la circulation des braves gens
02:22 pour laisser nos gentils usagers faire du motocross et autres.
02:28 Et ce courrier, il va auprès du ministre de l'Intérieur.
02:33 Et ce que je lui demande, c'est trois choses.
02:35 La première, c'est des effectifs, et des effectifs en nombre,
02:38 pour pouvoir intervenir lorsqu'ils sont 30.
02:41 Et c'est toujours entre 15 et 30 personnes
02:44 qu'on peut avoir sur un lieu de litige.
02:49 Et la deuxième, c'est qu'il y ait une réponse pénale et qu'elle soit rapide.
02:54 Et la troisième, c'est vraiment que nos forces de l'ordre,
02:57 quand elles interviennent, elles ne prennent pas le risque,
03:01 parce qu'elles font respecter la loi,
03:02 parce qu'elles font le métier pour lequel elles ont signé un contrat,
03:07 se retrouvent en garde à vue ou encore en préventive.
03:12 (Générique)
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