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00:00L'heure des pros, pas ce qu'un pro.
00:03Bonjour à tous et bienvenue pour cette semaine particulière, c'est la semaine sainte avec Pâques, dimanche prochain,
00:11mais on est sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNew jusqu'à 10h30.
00:1640 milliards d'économies en 2026, a annoncé hier le ministre de l'économie, Eric Lambard.
00:2240 milliards sans hausse d'impôt.
00:2540 milliards sans réforme des retraites.
00:2840 milliards sans toucher à l'assurance chômage.
00:3340 milliards d'économies sans rien changer, puisque si vous attaquez l'argent des collectivités locales,
00:38il est possible que vous ayez du monde dans la rue.
00:4140 milliards sans majorité à l'Assemblée nationale.
00:44Bref, 40 milliards d'économies sans économies.
00:48Eric Lambard tient un concept formidable.
00:51Faire des économies sans baisser aucune dépense et sans aucune hausse de recettes.
00:56C'est génial, il fallait y penser et seul un homme de Bercy, homme gris en chef des petits hommes gris,
01:02pouvait imaginer pareil tour de passe-passe.
01:05Pour être tout à fait honnête, M. Lambard mise sur la croissance.
01:09Le dimanche, on nous dit qu'il y aura croissance,
01:12quand toute la semaine, on nous a expliqué que l'économie mondiale était en faillite,
01:16que Donald Trump était un dangereux pyromane,
01:19que les conséquences des décisions trumpiennes seraient une catastrophe pour l'Europe, etc.
01:23Et dimanche, le Majax de Bercy sort de sa boîte magique.
01:28Et les gars, croissance max en 2026.
01:32C'est vrai que j'ai la plus grande défiance aujourd'hui pour la parole politique,
01:36qui est bien souvent du blablabla.
01:38La sortie de M. Lombard n'a pas modifié mes réticences vis-à-vis de discours
01:43auxquels je ne crois pas beaucoup.
01:45Augustin Donadieu, il est 9h.
01:489h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
02:00Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:02Mesure inédite depuis 1962,
02:04l'Algérie annonce l'expulsion de 12 agents de l'ambassade de France.
02:07Ils ont 48 heures pour quitter le pays.
02:10Une décision prise suite à l'arrestation de trois ressortis sans Algérien en France.
02:14Le chef de la diplomatie française demande à l'Algérie de renoncer à ces mesures d'expulsion
02:18qui n'a pas de lien avec la procédure judiciaire en cours.
02:21La France s'est dit prête à des représailles.
02:23Easy, immediate, si Alger mettait à exécution cette expulsion.
02:28Lutter contre la surpopulation carcérale grâce à des prisons préfabriquées,
02:33c'est un projet du ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
02:36Un premier établissement modulaire sortira de terre à l'automne 2026, dans l'aube.
02:40Les détenus en fin de peine ou condamnés pour de courtes durées pourraient y être incarcérés.
02:46Et le prix Nobel de littérature est immense.
02:49Écrivain sud-américain Mario Vargas Llosa est mort à 89 ans.
02:55L'hispano-péruvien avait reçu le prix Nobel de littérature en 2010
02:58et avait été élu à l'Académie française en 2021.
03:02Il est décédé hier à Lima, au Pérou.
03:04Il vivait depuis quelques mois en retrait de la vie publique.
03:06Ces derniers mois, les rumeurs sur la détérioration de l'état de santé de l'écrivain s'étaient multipliées.
03:11Pascal, c'est à vous.
03:12Beaucoup Augustin.
03:14Et si nous entrons dans la semaine sainte,
03:16dimanche des rameaux, coïncidait avec le premier jour de Pessar,
03:20la Pâque juive.
03:21Je salue également tous nos amis de Confessions juives
03:24qui sont devant le poste de télévision
03:26ou qui sont en train d'écouter Europe.
03:29Sarah Salman est avec nous,
03:30Vincent Hervouet, Georges Fenech.
03:32Georges Fenech qui a récupéré peut-être de ce vendredi.
03:35Vous n'étiez pas en grande forme vendredi, mais bon.
03:37J'étais sorti de la veille.
03:38Oui, là, vous êtes rentré ce matin.
03:40Thomas Bonnet est avec nous et Olivier de Lagarde.
03:44Bonjour.
03:45Bonjour.
03:45Mario Vargas Lyoza.
03:47C'était le premier récrivain à entrer à l'Académie française
03:52sans avoir écrit une ligne en français.
03:54Je voulais simplement vous faire écouter
03:55ce qu'il disait sur la littérature
03:57et combien la littérature peut sauver le monde.
03:59Je crois que la littérature est une compensation.
04:04Je crois qu'à travers la littérature,
04:07nous avons quand même la possibilité d'avoir
04:10les vies que nous n'avons pas dans la réalité.
04:16À travers la littérature, à travers les romans,
04:19nous sommes capables de parcourir, n'est-ce pas,
04:22toute l'histoire, toutes les expériences,
04:27de reculer dans le temps,
04:30d'avancer dans le futur,
04:33de nous multiplier dans toutes sortes d'expériences,
04:38même les plus terribles, les plus épouvantables.
04:40Et alors, comme êtres humains,
04:46nous sommes dotés, n'est-ce pas,
04:49de cette monstrueuse capacité
04:53qui est celle d'imaginer des choses
04:56que nous n'avons pas.
04:57Et ça croit en nous des désirs.
05:00Et ça remplit notre vie d'une vie énorme.
05:04Voilà, ça date de 1989.
05:06C'est toujours la même question.
05:07Pourquoi lit-on ?
05:08Certains disent pour vivre des aventures,
05:09par procuration,
05:11d'autres pour se retrouver,
05:12pour mieux se connaître,
05:14pas pour l'évasion.
05:15Il y a mille manières de lire des romans,
05:18des essais, des récits, que sais-je.
05:20Et vous avez bien connu.
05:21Vous l'avez rencontré.
05:23J'ai bien vu le voir.
05:23Alors, il y a un livre formidable
05:24qui s'appelle La fête au bouc,
05:25qui vous intéresse forcément,
05:27puisqu'il parle de la chute.
05:28Celui bouquin, c'est un formidable conteur.
05:30Oui.
05:31Et c'est un type,
05:32on le voit dans l'interview,
05:32si c'est quelqu'un d'assez solaire,
05:34extrêmement sympathique.
05:35Puis surtout,
05:37moi, je l'ai vu deux fois.
05:37Vincent Arbouette.
05:38Avant qu'il soit candidat
05:39à la présidence du Pérou,
05:41parce qu'il avait été faire
05:42une accursion en politique
05:43dont il est sorti totalement dégoûté.
05:45Il avait été éduqué,
05:47il avait eu une jeunesse marxiste.
05:48Après, il était devenu
05:49le suppôt du libéralisme
05:51en Amérique latine.
05:52C'est le prix Nobel
05:53de littérature latino,
05:54quand même,
05:55qui vient de mourir.
05:56Et l'homme qui avait décroché,
05:58puis en plus,
05:58il y a un caractère.
05:59Il avait décroché une droite
06:01à Garcia Marquez,
06:02un jour,
06:03devant tout le monde.
06:05Vraiment,
06:05un vrai direct
06:06à la mâchoire
06:09à Barcelone.
06:11C'était la foi.
06:11Donc, une nature,
06:13un homme qui était revenu
06:15de beaucoup de choses,
06:16qui restait pourtant
06:17très positif.
06:18Et surtout,
06:19moi, ce qui m'a frappé,
06:20c'était l'exigence
06:21de sincérité
06:22qu'il y avait en lui.
06:23Pour un homme
06:24qui avait autant d'imagination
06:25et qui était un aussi
06:26bon compteur,
06:27il était dans une véritable
06:28souci de vérité.
06:29C'est dire s'il avait été déçu
06:30par le monde politique.
06:31Il avait trouvé
06:33qu'il y avait en politique
06:35le pire de l'âme humaine.
06:37Mais il avait fait
06:38des livres politiques.
06:39C'est-à-dire que
06:39La Fête au Bouc,
06:41c'est un livre politique.
06:42C'est l'histoire
06:43de ce dictateur
06:45de la République dominicaine.
06:46Et donc,
06:47on est à la fois
06:48un mélange entre
06:48le roman,
06:49le livre politique.
06:51On voit comment
06:51une dictature
06:53peut fonctionner.
06:54puis alors,
06:55c'est drôle
06:55ce que vous racontiez
06:56sur son altercation
06:59avec García Márquez
06:59parce qu'évidemment,
07:00c'est les deux
07:01grands écrivains
07:02sud-américains
07:03qui s'entendent
07:04sur les plus
07:04de l'autre côté.
07:05En tout cas,
07:06la sincérité
07:06dont vous parlez,
07:07peut-être est-ce plus facile,
07:09sans doute est-ce plus facile
07:10d'être sincère
07:11quand on est journaliste,
07:13d'être sincère...
07:13Alors là,
07:14je ne suis pas d'accord
07:14du tout avec vous.
07:15Je n'ai pas terminé ma phrase.
07:16Plus facile.
07:17d'être sincère
07:18quand on est artiste
07:19que d'être sincère
07:20quand on est âme politique
07:21parce qu'on veut
07:22se faire élire.
07:23Et pour se faire élire,
07:24hélas,
07:25et en démocratie...
07:26Ce n'est pas vrai,
07:27les artistes sont
07:27de moins en moins engagés
07:29parce qu'ils ne veulent pas
07:30décevoir leur public.
07:31Bon.
07:32Donc peut-être,
07:33il y a une pureté,
07:34une virginité
07:35qu'on peut avoir
07:36quand on est un artiste.
07:38Il a été détesté
07:38par les intellos de gauche
07:40français notamment.
07:41Oui, parce qu'il avait
07:41du talent.
07:42Il a été vomi jusqu'à...
07:43Oui, mais est-ce qu'il avait
07:44du talent ?
07:45Qu'est-ce que vous voulez
07:47pareil ?
07:49Et souvent,
07:50le problème de tous ces gens,
07:52on le dit tellement de fois,
07:53tous ceux qui attaquent,
07:54ils n'ont pas
07:54beaucoup de talent.
07:56C'est ça,
07:57leur difficulté.
07:58Donc, il faut bien
07:58trouver un sens
07:59à leur vie.
08:00France-Algérie,
08:01trois hommes ont été
08:01mis en examen ce vendredi
08:0211 avril à Paris,
08:03soupçonnés d'être impliqués
08:04dans l'enlèvement
08:05fin avril 2024
08:06de l'influenceur
08:07dit Hamid,
08:08Amir Dezède,
08:11figure de l'opposition
08:12du régime algérien
08:12sur les régions sociaux.
08:14Alors, vous allez décrypter
08:15ce qui se passe
08:15parce qu'il y a
08:1612 collaborateurs
08:17qui sont sommés
08:18de quitter l'Algérie.
08:20Donc, je voudrais
08:20qu'on voit le sujet
08:21de Marine Sabourin.
08:22On a le sentiment
08:23qu'on nous piétine
08:24pour le faire court.
08:25Voilà,
08:25qu'on nous marche dessus
08:26et qu'on ne répond pas
08:27pour faire court.
08:28Marine Sabourin.
08:30Il dispose de 48 heures
08:32pour quitter
08:32le territoire algérien.
08:3412 agents
08:34de l'ambassade de France
08:36viennent d'être expulsés
08:37par les autorités algériennes.
08:39Une mesure inédite
08:41depuis 1962.
08:43Pour Paris,
08:44cette décision
08:45a évidemment
08:45un lien
08:46avec l'arrestation
08:47d'un membre
08:47du consulat d'Algérie
08:48en France
08:49survenu vendredi dernier.
08:52Cet homme,
08:52accompagné
08:53d'autres individus,
08:54est soupçonné
08:55d'être impliqué
08:55dans la séquestration
08:56d'un opposant
08:57au pouvoir algérien
08:58en 2024
08:59selon le parquet national
09:00antiterroriste français.
09:02Le ministre
09:03des Affaires étrangères
09:04réagit à cette annonce.
09:06L'expulsion
09:07de 12 agents
09:08en réponse
09:08serait injustifiée
09:09au fond
09:10et sans aucun rapport
09:11avec les faits
09:12dont sont soupçonnés
09:13les trois personnes arrêtées.
09:14Pourtant,
09:15la France et l'Algérie
09:16semblaient voir
09:17leurs tensions s'apaiser.
09:18Jean-Noël Barraud
09:19demande aux autorités
09:20algériennes
09:21de renoncer
09:22à ces mesures d'expulsion.
09:23Si la décision
09:24de renvoyer nos agents
09:25était maintenue,
09:26nous n'aurons d'autre choix
09:27que d'y répondre immédiatement.
09:29La venue
09:29de Gérald Darmanin
09:31annoncée
09:31pour les prochaines semaines
09:32semble aujourd'hui
09:33très compromise
09:34car cette annonce
09:35des autorités algériennes
09:36semble porter
09:37comme un coup fatal
09:38à la réconciliation
09:40entamée
09:40par les deux pays.
09:42Si la décision
09:43d'expulser
09:45nos ressortissants français
09:47est prise,
09:47nous y répondrons.
09:49Je vous assure,
09:50parfois tu souris.
09:51Il aurait pu dire
09:52notre bras ne tremblera pas.
09:53Vous savez la phrase.
09:54Nous serons inflexibles.
09:55Nous serons flagables.
09:56La réciprocité,
09:57c'est la norme.
09:59Donc il y aura
09:59évidemment
10:0012 Algériens
10:02qui vont être expulsés de France.
10:03Mais si vous voulez,
10:04ce qui est extraordinaire
10:05dans cette histoire,
10:06c'est que l'Algérie
10:06est incapable
10:07d'imaginer
10:08que le parquet national
10:10antiterroriste
10:11enquêtant sur une affaire
10:12qui est une affaire
10:13de droit commun,
10:14qui est une barbouserie,
10:16c'est une barbouserie
10:17et c'est des pieds
10:17nickelés à la fois,
10:19donc l'enlèvement
10:20d'un gars
10:20il y a plus d'un an
10:21par des faux policiers,
10:24le parquet,
10:25les enquêteurs
10:26ont remonté
10:27la piste,
10:28ont découvert
10:29chemin faisant
10:29un espion
10:30au ministère
10:31de l'économie
10:32et des finances
10:32franco-algériens
10:33qui travaillaient
10:34pour l'Algérie,
10:35plus une complice
10:37qui travaillait
10:38à l'office
10:39de l'immigration,
10:40donc deux personnes
10:41sous les barreaux déjà,
10:42et puis en remontant,
10:43en remontant,
10:43ils sont tombés
10:43sur un agent
10:44du consulat d'Algérie.
10:45Donc,
10:46trois mises en examen,
10:47vendredi,
10:48connus.
10:49Et là,
10:49l'Algérie,
10:50parce qu'elles sont
10:52des manigances
10:53de Retailleau,
10:53que ce n'est pas du tout
10:54une affaire de police
10:55et de justice indépendante.
10:56Sauf que le parquet
10:57national antiterroriste
10:58ne dépend ni de Retailleau,
11:00ni même de Darmanin.
11:01Exactement.
11:01Il est indépendant,
11:02vous le savez.
11:03Vous le savez,
11:04mais l'Algérie ne le sait pas.
11:05Ils n'imaginent absolument pas
11:06qu'un magistrat
11:07puisse être indépendant.
11:08On dit long
11:09sur la justice algérienne,
11:10d'ailleurs.
11:10Donc,
11:11au bout du compte,
11:12ils expulsent,
11:12ils voici faire,
11:14ils s'indignent,
11:15ils sont colère et fureur.
11:17Et du coup,
11:17ils expulsent 12 Français.
11:19Ce qui,
11:20évidemment,
11:21alors que depuis trois jours,
11:23on s'étonnait
11:23du silence du Quai d'Orsay,
11:24du silence de Matignon,
11:25du silence de l'Élysée,
11:27pour une affaire
11:27qui est quand même
11:28une affaire d'État
11:29avec ingérence d'un pays
11:30qui vient régler ses comptes
11:31ici, chez nous.
11:32C'est un agent consulaire.
11:33Ça rappelle une affaire.
11:34L'affaire Ben Barka.
11:35Ça rappelle exactement,
11:36quoi exactement,
11:37ça rappelle l'affaire Ben Barka.
11:39C'est marrant.
11:40Il y a des grandes différences.
11:41La première différence,
11:42c'est que Ben Barka
11:43était une figure considérable.
11:46C'était l'opposant numéro un.
11:47C'est pour ça que j'ai dit
11:48ça rappelle,
11:48vous avez raison.
11:49Et puis,
11:49il y a une différence,
11:50c'est qu'il est mort.
11:51Oui.
11:51Alors que l'affaire
11:52a été libéré au bout de 24 ans.
11:54On rappelle ce qui s'est passé.
11:55Ben Barka,
11:55c'était, je crois,
11:56boulevard Saint-Germain
11:56en sortant de Chilip.
11:58C'est ça, exactement.
11:59Voilà,
11:59ou Lippe, oui.
12:00Juste devant le cinéma.
12:02Exactement.
12:02Et le docteur
12:03qui avait été enlevé ?
12:04Avec la compétitivité
12:05d'un agent français,
12:07c'est ça le problème.
12:07D'accord.
12:08C'est qu'il y avait les flics
12:08qui ont été mouillés,
12:09il y avait des ripoux.
12:10Ça a provoqué
12:11l'affaire Ben Barka
12:12qui continue d'un scandale.
12:14D'ailleurs,
12:14ce qu'on n'a jamais réussi
12:15à savoir le fin mot,
12:16ça a provoqué
12:17une crise politique
12:18considérable
12:20entre la France et le Maroc.
12:21Ça a provoqué
12:21une purge dans les services
12:23parce que De Gaulle
12:23était fou, furieux.
12:25Et ça a provoqué...
12:25Il y a eu des procès d'assises
12:27à la clé.
12:28Écoutons Bruno Retailleux
12:29qui a pris la parole hier
12:30et était chez nos amis
12:31d'LCI.
12:32On ne résout pas de crise
12:34quand on est trop gentil.
12:36Il faut assumer
12:36ce que j'ai assumé,
12:38c'est-à-dire
12:38un rapport de force.
12:40Parce que d'ailleurs,
12:41c'est aujourd'hui
12:41le rapport de force,
12:43malheureusement,
12:43mais le langage international
12:45entre les pays.
12:46Il faut donc assumer
12:47de poser un rapport de force
12:49et ensuite,
12:50il faut la diplomatie.
12:51Où les résultats sont positifs.
12:52Boilem sans salle
12:53est libéré.
12:54Et il y a la réadmission
12:55de ces Algériens dangereux
12:57sur le sol algérien.
12:58Je le dirai.
12:59Je m'en féliciterai
13:00en revanche,
13:01s'il n'y a pas
13:02de résultats,
13:04je le dirai.
13:05Bruno Retailleux,
13:06M. Coquerel
13:07a pris la parole également.
13:08Je vous propose
13:08de l'écouter
13:08de la France insoumise.
13:11Il est évident
13:11qu'à partir du moment
13:12où on arrêtait
13:12trois personnes,
13:13trois membres
13:14de l'ambassade d'Algérie,
13:16il y aurait des représailles.
13:18Vous comprenez
13:18la réaction algérienne ?
13:20Ce n'est pas que je la comprends,
13:20c'est qu'elle est automatique.
13:22Je ne rentre pas
13:23dans le fait
13:23de la comprendre ou pas.
13:24C'est qu'on sait
13:25qu'Alger
13:26ne se laisse pas faire.
13:27Et que dans ce genre
13:27de confrontation,
13:28il le hausse le ton
13:29à chaque fois qu'on hausse le ton.
13:31Donc, si on veut repartir
13:32dans la confrontation
13:33que le président de la République
13:33avait heureusement arrêtée,
13:35déclenchée par Bruno Retailleux
13:37pour je ne sais
13:37quel projet présidentiel
13:39parce qu'il a dû penser
13:40que ça faisait bien
13:41d'attaquer l'Algérie,
13:42on continue comme ça.
13:43Donc, moi,
13:44ce que j'appelle,
13:44c'est que les deux présidents
13:45se reparlent tout de suite.
13:46Voilà.
13:47Et qu'on ne laisse pas faire
13:47Bruno Retailleux.
13:50C'est extravagant.
13:51Pourquoi c'est extravagant ?
13:52Parce qu'il prend
13:52le narratif algérien, là.
13:54Parfaitement.
13:55C'est ça qui est
13:55absolument insupportable.
13:57Il prend le narratif algérien
13:59que Retailleux
14:00serait sans doute responsable
14:01des arrestations
14:03de l'agent du consulat d'Algérie.
14:06Donc, c'est insupportable
14:07parce qu'il joue
14:07contre son camp.
14:08Quand je dis
14:09« joue contre son camp »,
14:09c'est-à-dire
14:09« il joue contre son pays ».
14:11Pour un représentant
14:12de la nation,
14:13c'est quand même gênant.
14:14Et j'ajoute juste
14:14de précision,
14:15les douze agents
14:16en voie d'expulsion
14:17du territoire algérien
14:19sont tous sous l'autorité
14:20du ministre de l'Intérieur.
14:21Ça donne quand même
14:22une indication
14:22de la couleur politique
14:23de la décision.
14:24Et j'ajoute aussi
14:25en précision
14:25qu'actuellement,
14:26Bruno Retailleux
14:27est au Maroc
14:27pour justement acter
14:28le rapprochement
14:29et la réconciliation
14:29entre...
14:30Bruno Retailleux
14:31boit du petit lait
14:32en ce moment-là.
14:33Parce qu'en fait,
14:34il a été sorti
14:37des négociations
14:37avec l'Algérie.
14:38On disait
14:38« oui, vous êtes trop rigide,
14:40etc. »
14:40Et là,
14:41il boit du petit lait.
14:42C'est la stratégie
14:43qu'il n'y a eu.
14:44Ils ne comprennent
14:44que la force.
14:46Trois hommes,
14:47je le rappelle,
14:47ont été mis en examen
14:48ce vendredi 11 avril.
14:49Ces trois hommes,
14:50vous connaissez le profil
14:51de ces trois hommes ?
14:52Non, on sait qu'un des trois
14:53dont un passeport de service
14:55serait donc un fonctionnaire
14:56mais sans l'immunité diplomatique...
14:59Donc un fonctionnaire algérien,
15:00je rappelle,
15:01qui aurait enlevé
15:02cet influenceur
15:03qui aurait attaqué
15:05le régime algérien
15:06régulièrement.
15:07C'est un opposant.
15:09C'est un opposant.
15:10Mais on va en parler
15:10dans une seconde.
15:12Mais terminons
15:12sur ces trois personnes.
15:14Oui.
15:14Donc il y a...
15:15Ce sont trois Algériens.
15:16On sait que l'un d'entre eux
15:17travaillait pour un des consulats
15:18d'Algérie en France.
15:20On ne sait même pas lequel.
15:21Vous savez que l'Algérie
15:22est le pays qui a,
15:23et de loin,
15:24le plus de consulats en France.
15:26Ils en ont 18.
15:2718 consulats d'Algérie en France.
15:29Et le ministre Darmanin
15:31leur en a offert
15:32deux de plus.
15:33Il y en a 20.
15:34C'est-à-dire que plus on est...
15:3620.
15:37Qui servent à quoi ?
15:38Vous avez à l'intérieur du consulat,
15:39vous avez trois sortes de personnel.
15:40Vous avez les enfants
15:41de la nomenclatura
15:42qui viennent profiter
15:43du climat.
15:44Vous avez des fonctionnaires
15:48qui, en cadre,
15:49aident la diaspora algérienne.
15:52Il y a 900 000 algériens.
15:53Normal.
15:54Et puis vous avez
15:55une troisième catégorie
15:56qui sont des agents
15:56qui, eux, surveillent
15:57évidemment les opposants.
15:59Parce que c'est sport et musique.
16:01C'est les services algériens.
16:02C'est-à-dire que c'est quelque chose
16:02qui est puissant dans l'État.
16:03Et ces 20 consulats
16:04sont répartis dans toute la France ?
16:06Ah oui, bien sûr.
16:07Là où vous avez
16:08une partie de l'immigration,
16:09vous avez 18 consulats.
16:11Vous en avez à Nantes,
16:11vous en avez à Évry,
16:12vous en avez un peu partout,
16:13à Mantes.
16:14Et deux de plus, là.
16:15Deux de plus, cadeau.
16:17Vous avez en Algérie,
16:18en revanche,
16:19vous avez Oran,
16:20Anaba,
16:21Alger,
16:22vous avez trois consulats de France.
16:24Amir Boukhor.
16:25Ce qu'il faut voir,
16:25c'est le communiqué
16:27du ministère
16:28des Affaires étrangères algérien.
16:30C'est un modèle du genre
16:31où il traite
16:32les arguments
16:33de notre justice,
16:34finalement,
16:35de vermoulus
16:36et de farfelus.
16:37Et des enquêtes
16:38du ministère d'Intérieur.
16:39Donc,
16:39on a là vraiment
16:40un mépris total
16:42pour nos institutions
16:43par un gouvernement.
16:44C'est de l'ingérence
16:45absolument insupportable.
16:46Alors,
16:46qui est Amir Boukhor ?
16:48Dit Amir Desaides.
16:50L'homme
16:51qui avait été
16:51donc enlevé,
16:52séquestré,
16:52ça avait duré 24 heures,
16:53simplement.
16:55Un peu plus.
16:56Donc,
16:56il est connu
16:57sur les réseaux sociaux
16:58sous ce pseudonyme
16:59d'Amir Desaides.
17:00Alors,
17:00je voulais vous passer
17:01ce qu'il peut dire
17:03sur les réseaux sociaux,
17:04mais
17:04c'est vrai
17:05qu'il parle,
17:06voilà,
17:06il parle,
17:07on a une image,
17:08mais il parle algérien,
17:10il parle en arabe.
17:11Donc,
17:12je n'ai pas pu vous traduire
17:13ces mots.
17:14Il a 41 ans,
17:15il se présente
17:15comme journaliste
17:16d'investigation.
17:17Vous voyez ?
17:19Donc,
17:19c'est cet homme,
17:20plus d'un million
17:21d'abonnés.
17:21Il est journaliste
17:22comme lui,
17:22même.
17:23Comment ?
17:24Il n'est pas
17:24tellement journaliste,
17:26c'est un opposant.
17:27Et moi,
17:27je veux dire,
17:27il y a une chose
17:27qui est quand même
17:28assez surprenante.
17:29Il est opposant.
17:30Il passe son temps
17:30à dénoncer le régime,
17:31la corruption,
17:32les mensonges,
17:33etc.
17:34Quand bien il lui fasse,
17:35il a même plus d'un million
17:35de gens qui le suivent
17:36sur TikTok.
17:37Mais,
17:38c'est quand même
17:39assez extravagant.
17:40Non seulement
17:40que l'Algérie
17:41règle ses comptes
17:41en France,
17:43mais que les réfugiés
17:44politiques,
17:44puisqu'il a le statut
17:45de réfugié politique,
17:47continuent
17:47à faire de la politique
17:48contre le régime,
17:50contre leur pays natal.
17:52C'est quand même
17:52très choquant,
17:53pardonnez-moi.
17:54Non,
17:55c'est pas leur droit.
17:56Normalement,
17:56quand vous avez des réfugiés,
17:57vous vous abstenez
17:58de faire de la politique
17:59dans le pays
17:59qui vous a donné l'asile.
18:01Et quelle règle dit ça ?
18:02Ça a toujours été le cas.
18:04Ça a toujours été le cas.
18:05Un réfugié politique,
18:05dans les pays
18:06avec le génie,
18:06nous avons une bonne relation,
18:07c'est le cas.
18:08Vous n'avez pas...
18:08Vous n'avez pas...
18:10Solzhenitsyn,
18:12excusez-moi,
18:13lorsqu'il a quitté la régie...
18:15Je rappelle
18:15qu'il avait été échangé,
18:17qu'il a été libéré
18:18dans le cadre
18:19d'une tractation
18:22entre États.
18:22Il avait un droit différent.
18:24C'est la guerre froide.
18:25Il a continué
18:26là où il était
18:26de critiquer
18:27le régime de Moscou.
18:28Vous ne pouvez pas enlever
18:30le problème.
18:31Je compare Solzhenitsyn
18:33et...
18:33C'est que ces réfugiés politiques
18:34ne rendent pas service
18:35aux pays qui les accueillent.
18:36Mais ça, vous avez raison.
18:38Oui, mais c'est trop intéressant.
18:39Alors,
18:40il avait fait l'objet,
18:41cet homme,
18:41de deux demandes
18:42d'extradition
18:42en avril 2021
18:43pour adhésion
18:44et affiliation
18:45à un groupe terroriste
18:46dans le but
18:46de répandre la terreur
18:47parmi la population,
18:48adhésion à un groupe
18:49terroriste subversif
18:50et organisation
18:51visant à nuire
18:52aux intérêts de l'Algérie.
18:53La Cour d'appel de Paris
18:54s'était cependant opposée
18:55à toute demande d'extradition,
18:58préservée dans son pays des origines.
19:00C'est une décision de 2023.
19:02La Cour avait émis
19:03un avis défavorable
19:04à sept demandes d'extradition
19:06fondées sur sept mandats
19:08d'arrêt délivrés
19:09entre 2015 et 2019.
19:12Et d'après les révélations
19:13de journalistes,
19:15Amir Boukhor
19:15aurait été forcé
19:16le 29 avril 2024
19:18à entrer dans une voiture
19:19munie d'un gyrofard
19:20par quatre hommes
19:21alors qu'il s'apprêtait
19:22à regagner son domicile
19:23dans le Val-de-Marne
19:24transporté vers l'est du pays
19:26selon les panneaux
19:27qu'il a pu apercevoir
19:28sur l'autoroute
19:29avant que ses ravisseurs
19:29ne lui indiquent
19:30qu'il allait être conduit
19:31à Amsterdam.
19:32La voiture se serait ensuite
19:33arrêtée dans une zone d'activité
19:34et la séquestration
19:36aurait duré près de 27 heures
19:39au total.
19:41Et alors,
19:41il a été relâché, pourquoi ?
19:43Même si c'est une affaire
19:43de pied-niquelé,
19:44on n'y comprend rien.
19:45Ce n'est pas tragique.
19:46Ça s'est heureusement bien terminé.
19:48Il a été plusieurs fois
19:49la cible d'agression.
19:49Il y a trois mandats de dépôt, Vincent.
19:51Mais on ne sait pas
19:51pourquoi il est l'offre
19:52de 27 heures.
19:53Non, ce n'est pas une affaire
19:54de pied-niquelé.
19:55Ça s'est arrêté, on ne sait pas.
19:56Ce n'est pas une affaire
19:56de pied-niquelé
19:57puisque je répète
19:58qu'au fil de l'enquête,
20:00la police est tombée
20:02sur un réseau d'espionnage
20:03au profit de l'Algérie
20:05à l'intérieur
20:05de l'administration française
20:07qui pose quand même
20:07ce qui intrigue,
20:10ce qui intéresse.
20:12Et ensuite,
20:13ils ont serré à ce point
20:14la petite équipe
20:16qui n'est pas allée
20:18jusqu'au bout
20:18de son enlèvement.
20:19Ce n'est pas sa forme
20:20d'intimidation
20:21parce qu'il avait été
20:21plusieurs fois agressé déjà.
20:22Il avait été agressé en 2002.
20:24Bruno Retailleau au Maroc.
20:26À suivre.
20:26Boilem Sansal ?
20:27Alors ça, c'est un problème.
20:28Boilem Sansal est toujours...
20:29Il serait retourné
20:31dans sa cellule.
20:33Il ne serait plus
20:34à l'hôpital.
20:36Pas de nouvelles.
20:37Moi, j'étais sidéré
20:38d'entendre le président
20:39de la République
20:40vendredi matin
20:41visitant le salon du livre
20:42et à qui on posait la question
20:44expliquer qu'il avait
20:45bon espoir,
20:47que Boilem Sansal
20:48retrouve une forme
20:50de liberté.
20:51une forme de liberté
20:53ou une liberté partielle
20:55qui lui permette
20:56de se soigner
20:56et d'écrire.
20:59Ce n'est pas
21:00un retour en France.
21:02Ce n'est pas
21:03une liberté
21:04pleine et entière.
21:05On demande
21:06l'indulgence,
21:07la grâce
21:08au nom
21:08de raisons humanitaires
21:10pour un homme
21:11qui est malade
21:11et qui est âgé.
21:13On ne réclame pas
21:14la vérité
21:14de la liberté
21:15pour un innocent
21:16qui a été injustement...
21:18déplacement de Bruno Retailleau
21:19au Maroc,
21:20vous le disiez,
21:20Thomas,
21:219h01.
21:24Le carillon.
21:25Le célèbre carillon d'Europe.
21:26Un repas qui célèbre
21:27ses 60 ?
21:29Pourquoi vous dites ça ?
21:309h01.
21:319h01.
21:339h21, j'ai dit...
21:33Non, vous avez dit 9h01.
21:34Parce que je me suis trompé.
21:36Ben voilà.
21:36C'est la première fois
21:37que ça arrive.
21:37Vous êtes comme le monde.
21:38Le monde,
21:39dans le monde,
21:40tout est faux,
21:40même le jour.
21:41Même la date.
21:43Georges,
21:43il faut vous réveiller.
21:45Ne revenez pas
21:46sur cette affaire,
21:47franchement,
21:47où vous avez dormi
21:48pendant une émission
21:49tout le week-end,
21:50on m'en a parlé
21:51entre 9h et 10h30.
21:53Franchement,
21:54pas vous,
21:54pas ça.
21:55Pas après tout ce que vous avez fait.
21:57Les téléspectateurs
21:57jugent de ce que vous dites.
21:59Ils l'ont vu,
22:00les téléspectateurs.
22:01Ils ont vu que vous dormez.
22:02Ah ben,
22:03ils dormaient.
22:03C'est un drame absolu.
22:05Vous pensez
22:06de vous dormir
22:07sur ces...
22:08Ah, vous faisiez bien...
22:09Je peux vous dire quelque chose ?
22:10Vous faisiez bien votre âge
22:11vendredi dernier.
22:13Cher Georges.
22:15C'est une blague.
22:16Oui, c'est une blague, oui.
22:18Vous savez pourquoi
22:19c'est une blague ?
22:20Parce que tout à l'heure,
22:21on écoutera Laurent Baffi
22:22qui s'excuse
22:22des blagues qu'il a faites.
22:23Et je trouve
22:24que c'est un sujet
22:25formidable.
22:26Vous devriez vous en inspirer.
22:27Mais oui,
22:27mais parce que c'est de l'autre...
22:28Non, parce qu'elle ne fait pas
22:29des blagues.
22:29C'est du second degré.
22:31Bien sûr.
22:32Bien sûr.
22:32Et qui n'est qu'il est pris
22:33au pied de l'autre.
22:33Vous regardez comme...
22:33Franchement, vous êtes jeune et beau
22:35et tout le monde le sait.
22:36Vous avez un succès
22:37grâce à nous d'ailleurs
22:39depuis que vous passez
22:40à la télévision.
22:41Cher Thomas Hill.
22:43Bonjour Pascal.
22:45Vous avez passé un beau week-end ?
22:46Excellent.
22:47Cinéma, littérature, musée...
22:48Jardinage.
22:50Enfant ?
22:51Jardinage, bricolage.
22:52Non, je n'ai plus d'enfant là.
22:54Ça y est.
22:55Ah, ça y est,
22:55vous êtes célibataire
22:57cette semaine.
22:57C'est reparti.
22:59Ah, mais en fait,
23:00donc vous allez perdre 3 kilos.
23:02Eh oui,
23:03on est reparti
23:03pour une belle semaine.
23:04Bon, mais vous rejoignez
23:06la famille la semaine prochaine ?
23:07Je les rejoins ce week-end,
23:08bien sûr.
23:09Bon, c'est bien.
23:10Et quel est le programme ?
23:13Et alors ce matin,
23:13Garou.
23:15Garou, Garou ?
23:16Garou.
23:17Celui qui n'a jamais
23:19été seul.
23:20Non, non, non, non.
23:21C'est ça.
23:23Il est difficile à faire.
23:24Il est avec vous ?
23:24Il arrive,
23:25il arrive tout à l'heure.
23:26Et Jacques Le Gros aussi
23:27que vous connaissez,
23:28Jacques Le Gros,
23:28vous avez dû le...
23:29C'est un amour,
23:30Jacques Le Gros.
23:31Voilà, voilà.
23:31C'est vrai.
23:32Franchement,
23:32c'est un amour.
23:33Et il arrête, c'est ça ?
23:35Il arrête.
23:36Après 27 ans,
23:3727 ans de joker,
23:39du trésor de TF1,
23:40il arrête.
23:41Bon, écoutez,
23:42on vous écoutera avec plaisir.
23:43Il est 9h23.
23:44À tout à l'heure.
23:45Sous-titrage Société Radio-Canada,
23:46c'est un amour.
23:46Sous-titrage Société Radio-Canada,
23:47c'est un amour.
23:47Sous-titrage Société Radio-Canada,