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MEDI1TV Afrique : MEDI1 MORNING - 12/04/2025

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00:00Bonjour à tous, ravie de vous retrouver dans ce nouveau rendez-vous d'informations dont voici les titres.
00:22Musique
00:23Ouverture de la deuxième session de l'année législative 2024-2025 au Maroc.
00:31La séance d'ouverture à la Chambre des représentants hier a été marquée par le discours de Rachid Talbeh Al-Ami. Les détails dans ce journal.
00:38Musique
00:39La guerre commerciale entre Pékin et Washington se poursuit avec l'entrée en vigueur aujourd'hui des nouveaux droits de douane appliqués par Pékin sur les produits américains et qui atteignent désormais 125%.
00:54Musique
00:55Le Maroc invité d'honneur du Festival du Livre de Paris, un événement qui célèbre à la fois le livre et l'amitié franco-marocaine, marqué notamment par la visite du président Macron au pavillon marocain. Reportage à suivre.
01:12Musique
01:13Bonjour à tous. Nous entamons ce journal au Maroc avec le coup d'envoi de la deuxième session de l'année législative 2024-2025.
01:26La séance d'ouverture hier à la Chambre des représentants a été marquée par le discours de Rachid Talbeh Al-Ami,
01:34qui a souligné que le travail législatif s'est poursuivi pendant la période d'intervalle entre les sessions, surtout en ce qui concerne les politiques publiques qui ont un impact sur les conditions de vie des citoyens et le rôle des services publics.
01:53Il a insisté sur le fait que ces sujets doivent demeurer la principale préoccupation du travail législatif, en plus des intérêts géopolitiques et géostratégiques.
02:04Alors justement, parmi les dossiers sur la table des élus de la nation, lors de cette deuxième session parlementaire,
02:14la révision du code de procédure pénale et celui de la procédure civile.
02:19Plus de détails avec Adlatef Komat, analyste socio-économique et professeur universitaire.
02:26Effectivement, il s'agit de deux textes très importants attendus dans le cadre de la consolidation de l'état de droit,
02:33qui est le Maroc, et vous savez qu'il y a une évolution notable sur des lois qui sont des lois déterminantes et qui vont dans le sens justement de la consolidation des droits des citoyens en matière d'équité des procès.
02:46Et là, il y a une révolution qui se fait notamment sur deux lois très importantes, à savoir le code pénal et le code civil.
02:54En ce qui concerne le code pénal, il s'agit en fait d'aller de l'avant en matière de conformité du dispositif législatif marocain,
03:03notamment avec les conventions internationales, mais bien sûr avec le respect des dispositions de la Constitution marocaine.
03:11Vous savez que la Constitution marocaine de 2011 a beaucoup donné d'importance à la dimension de droit de l'homme,
03:16et c'est dans ce sens-là que justement ces lois avancent.
03:19Alors s'il s'agit d'évoquer des aspects opérationnels en termes d'évolution, je noterai notamment l'enregistrement des PV de la police.
03:27Dans le cadre de la transparence, c'est une évolution très notable.
03:32Il y a également la possibilité d'appel.
03:34En fait, l'appel aujourd'hui, il y a un dispositif qui permet ce droit d'appel plus fluide et, je dirais, plus rapide,
03:42et puis l'instauration de ce qu'on appelle le juge de liberté, qui est en mesure justement d'accélérer et de permettre une avancée en termes des droits du citoyen à une justice équitable.
03:55En ce qui concerne le volet civil, le code civil, là également, en fait, c'est une évolution qui va dans le sens, je dirais, surtout d'un environnement socio-économique qui évolue,
04:07et la loi est appelée justement à s'adapter justement à cette évolution.
04:14Et là, on peut citer notamment tout ce qui est modification par voie électronique.
04:18Vous savez qu'aujourd'hui, le numérique, le digital, pénètrent justement le dispositif de justice, notamment dans notre pays,
04:27et il a fallu qu'il y ait une évolution dans ce sens-là.
04:30C'est ce qui est prévu au niveau de ce projet de loi.
04:34Et puis, il y a également, en fait, la possibilité de traiter des conflits internationaux juridictionnels.
04:41Aujourd'hui, des conflits notamment au niveau du commerce, au niveau des affaires, entre des entreprises marocaines avec des entreprises internationales,
04:49aujourd'hui, il est possible de traiter ce genre de conflits.
04:53Et donc, je dirais que, globalement, ça va dans le sens tout d'abord de la consolidation de l'État de droit,
04:59mais également, en fait, la consolidation, je dirais, des droits humains,
05:04et puis d'aligner notre système juridictionnel avec ce qui se passe au niveau international,
05:11sur le plan de l'environnement numérique, mais également en termes de contexte socio-économique.
05:16Nous restons au Maroc et on revient sur cet accident d'avion survenu hier à l'aéroport de Fasseis,
05:25ayant entraîné la blessure de trois membres de l'équipage et d'une personne au sol.
05:30Le bureau d'enquête et d'analyse d'accidents d'aviation civile,
05:34qui relève du ministère du Transport, a dépêché une équipe d'enquêteurs techniques sur place
05:39afin de procéder aux investigations nécessaires et de déterminer les causes et les circonstances de cet accident.
05:47Le ministère de Tutelle a déjà précisé que l'avion en question,
05:51en provenance de Marrakech et à destination de l'aéroport Fasseis,
05:56a effectué une sortie de piste lors de son atterrissage,
05:59percutant le mur de l'enceinte de l'aéroport.
06:03L'impact a causé d'importants dégâts matériels à l'appareil.
06:09Place à l'actualité internationale avec l'entrée en vigueur ce samedi des nouveaux droits de douane
06:17appliqués par Pékin sur les produits américains.
06:21Une riposte à la guerre commerciale entamée par Donald Trump.
06:25La Chine a décidé d'appliquer à partir d'aujourd'hui des tarifs douaniers de 125%
06:31sur les produits en provenance des Etats-Unis.
06:35Les détails dans ce récit de Rachid Farhan.
06:37La guerre commerciale entre Washington et Pékin franchit un nouveau cap.
06:43La Chine annonce une hausse de ses droits de douane sur les produits américains,
06:47les portant à 125% dès le 12 avril.
06:51Une mesure qui s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes.
06:55L'administration Trump multiplie les hausses tarifaires,
06:59notamment contre la Chine, dans le cadre de sa politique dite de récéprocité.
07:03Washington applique aujourd'hui un taux moyen de 145% sur les importations chinoises.
07:10La pression et les menaces des Etats-Unis ne résoudront pas le différent.
07:17Les Etats-Unis devraient revenir à un dialogue équitable.
07:21La Chine a pris et continuera de prendre des contre-mesures fermes
07:25pour sauvegarder sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts en matière de développement.
07:30Les Etats-Unis et la Chine échangent des milliards de dollars de biens chaque année
07:38allant des produits technologiques aux matières premières.
07:41Washington importe massivement des équipements électroniques, textiles et métaux rares,
07:47tandis que Pékin reste un marché clé pour les produits agricoles,
07:50les véhicules et les semi-conducteurs américains.
07:53Nous envisageons une réduction de 80% si cet escalade tarifaire entre la Chine et les Etats-Unis se poursuit.
08:02Cela entraînera une réduction de 80% du commerce entre la Chine et les Etats-Unis.
08:09Et les répercussions que cela pourrait avoir à tous les niveaux peuvent être catastrophiques,
08:14car nous ne sommes plus dans un monde où le commerce est à sens unique.
08:17Dans ce contexte, le président chinois appelle l'Union européenne à faire franc commun
08:25face à cette pression unilatérale au nom de la stabilité commerciale mondiale.
08:31Donald Trump avait annoncé le 9 avril la suspension pour une durée de 90 jours
08:36les droits de douane réciproques, laissant malgré tout en place la taxe mondiale de 10%,
08:42à une exception près la Chine.
08:44L'actualité dans le continent est jour d'élections au Gabon.
08:51Les électeurs gabonais élisent aujourd'hui leur président après 19 mois de transition.
08:58Une élection présidentielle qui se joue entre 8 candidats,
09:02dont le général au pouvoir, Brice Oligin-Gema, qui fait figure de grand favori.
09:07Dinam Reni nous dresse le portrait de ces candidats.
09:10Ce samedi 18 avril, les Gabonais choisiront leur futur président.
09:18Depuis le 29 mars, la campagne bat son plan.
09:228 candidats cherchent à incarner l'alternance après 55 ans de Rennes-Bongo.
09:27Sur les 23 dossiers de candidature déposés,
09:30ceux 8 ont franchi l'étape de validation, dont 4 après réexamen.
09:35Une sélection rigoureuse, opérée par les autorités de transition,
09:40qui ont imposé des critères d'éligibilité inédits,
09:44tels que la naissance au Gabon d'au moins un parent gabonais,
09:47né lui-même sur le sol national,
09:49la résidence continue de 3 ans,
09:52la renonciation formelle à toute double nationalité depuis au moins 3 ans,
09:57ou encore la maîtrise du langue nationale.
09:59Derrière les discours de renouvellement,
10:02quelles figures émergent réellement comme alternative au système Bongo ?
10:06Brice Oligine Guéma, 50 ans, le favori candidat.
10:10Arrivé au pouvoir avec le coup d'état d'août 2023,
10:13qu'il décrit comme un acte de bravoure héroïque,
10:16ce militaire de carrière est l'ancien chef de la garde républicaine d'Ali Bongo
10:21et aide de camp de son père, Omar Bongo.
10:24Lors de son investiture comme président de la transition,
10:28il avait promis de rendre le pouvoir aux civils après 2 ans.
10:31Mais il s'est porté candidat après avoir porté une nouvelle constitution,
10:36autorisant les militaires à se présenter.
10:39L'essor vers la félicité, son slogan, tiré de l'hymne national,
10:43résume son programme de bâtisseur.
10:46Alain-Claude Billy Bainze, 57 ans, le principal challenger.
10:50Considéré comme l'adversaire le plus sérieux du général Oligi,
10:54ce politicien s'est placé dans l'opposition après le putsch d'août 2023,
10:59en dénonçant le risque de dictature
11:01et en reconnaissant publiquement les erreurs de gestion du régime déchu.
11:06Partisan d'une rupture totale,
11:08il accuse le général Oligi d'incarner la continuité du système Bongo
11:12et du parti démocratique gabonais au pouvoir pendant 55 ans.
11:16Son programme propose un virage libéral,
11:19une stratégie de reconquête de la souveraineté industrielle
11:22et promet un revenu minimum garanti pour les plus vulnérables,
11:26financé par les revenus pétroliers et miniers.
11:30Joseph Lapensé et signone 53 ans.
11:33Cet inspecteur des impôts plaide pour une société d'agriculture et d'élevage
11:37afin de réduire la dépendance aux importations.
11:41Il promet des aides pour encourager la natalité
11:44dans un pays à faible population.
11:46En campagne, il a promis de combattre le chômage des diplômés
11:50et d'énoncer, entre autres, la situation chaotique des hôpitaux publics.
11:55Stéphane Germain Iloco Boussenghi, 61 ans,
11:59médecin de formation,
12:00cet ancien porte-parole du parti démocratique gabonais,
12:04le parti de la dynastie Bongo,
12:06soutient une meilleure décentralisation
12:08pour développer l'intérieur du pays.
12:10Il dit vouloir guérir le Gabon de la corruption, du chômage et des inégalités.
12:15Il dénonce un système mafieux autour du pouvoir.
12:19Zenaba Gringa Chanin, 36 ans,
12:21première Gabonaise candidate à la présidence.
12:24Cet entrepreneur qui a vécu en France
12:26n'a jamais milité au sein d'un parti
12:28et s'est lancée en politique
12:30avec une déclaration de candidature sur Facebook.
12:34Elle milite pour le développement de l'emploi
12:36avec notamment des centres de formation gratuits pour les jeunes.
12:40Elle dit vouloir réduire les dépenses publiques
12:42en coupant le budget du Sénat
12:44ou en supprimant certains ministères.
12:47Alain Simplice, Bongo RS, 57 ans,
12:50totalement inconnu du grand public,
12:52ce fonctionnaire qui travaille comme secrétaire général
12:54au ministère de l'Industrie
12:56veut créer un fonds souverain du pardon national.
12:59Son but, apaiser les frustrations des Gabonais,
13:03indemniser les plus démunis
13:04ainsi que les descendants des martyrs,
13:07des exilés et prisonniers politiques
13:09injustement lésés
13:10dans le partage des revenus des ressources naturelles
13:13ces dernières décennies.
13:14Axel Stoffen Ibinga, 44 ans,
13:17avec son slogan « La République au travail »,
13:19celui qui se dépeint en « safe made man »
13:22avait déjà été candidat à la présidentielle de 2023.
13:25Il appelle à refuser l'héritage de décennies
13:28de mauvaise gestion
13:30et à moraliser la vie publique.
13:32Pour lui, l'antidote au problème du pays,
13:35à commencer par le chômage,
13:37passe par le soutien aux entreprises.
13:39Il souhaite créer autant d'entreprises
13:41qu'existent de partis et associations politiques.
13:45Et enfin, Thierry Yvonne-Michel N'Goma,
13:47l'anti-France Afrique.
13:49Déjà candidat à la présidentielle de 2023,
13:52il se pose comme un défenseur
13:54de la souveraineté du Gabon
13:55et milite pour la fin de la France-Afrique.
13:58Il propose notamment des accords
14:00entre le Gabon et la France.
14:04Direction la capitale française,
14:07le Maroc est l'invité d'honneur
14:09du Festival du Livre de Paris
14:11qui se poursuit jusqu'à demain.
14:13La journée d'hier a été marquée
14:15par la visite au pavillon Maroc
14:17du président français Emmanuel Macron
14:20et de la ministre de la Culture,
14:22Rachida Dati.
14:23Dina Mérini nous fait le point.
14:25Le Maroc, invité d'honneur
14:30de la première édition
14:32du Festival du Livre de Paris.
14:34Un moment fort et riche en émotions
14:36qui traduit la relation fraternelle profonde
14:38entre le Maroc et la France.
14:41C'est accompagné de l'ambassadrice
14:43du Maroc en France,
14:44Séméla Sitaël,
14:45de la ministre française de la Culture,
14:47Rachida Dati,
14:48et de son homologue marocain Mehdi Ibn Saïd,
14:51que le président français Emmanuel Macron
14:53a visité le pavillon du Royaume
14:56où les hymnes des deux nations
14:58ont tour à tour été interprétées
15:00par l'artiste marocain Nabila Ma'an.
15:02Sous-titrage Société Radio-Canada
16:07Sous-titrage Société Radio-Canada
16:12Générique
16:42Générique
17:12Au-delà de l'hommage rendu
17:31à la scène littéraire marocaine,
17:33cette visite présidentielle
17:34symbolise une volonté partagée
17:36de renforcer les relations diplomatiques
17:39au beau fixe entre Paris et Rabat.
17:41Outre ses échanges avec des éditeurs
17:43et des auteurs marocains,
17:45ce festival a aussi été l'occasion
17:47pour le chef de l'Elysée
17:49de se pencher sur de précieuses archives
17:51du Royaume et de son histoire.
17:53Le président français s'est également félicité
17:55d'une relation franco-marocaine
17:57sensible, profonde et amoureuse.
18:01Et comme nous venons de suivre
18:03dans ce reportage,
18:05après avoir salué les hymnes nationaux
18:08de la France et du Maroc,
18:10le président français a visité
18:12le pavillon marocain
18:14célébrant la richesse et la diversité
18:16des écrivains marocains
18:18avant de s'entretenir
18:20avec certains éditeurs
18:21et des auteurs marocains,
18:23Emmanuel Macron,
18:25que nous écoutons au micro
18:27de notre envoyé spécial,
18:28Ilham Barada.
18:29Notre grande fierté de vous avoir
18:31au Salon du Livre
18:32et d'avoir le Maroc comme invité d'honneur,
18:35c'était ce que nous avions voulu
18:35avec Sa Majesté le Roi.
18:37Et je veux vraiment remercier
18:39le ministre de la Culture,
18:40la commissaire,
18:41l'ensemble des services,
18:43l'ensemble des éditeurs et éditrices
18:45qui sont là,
18:46ainsi que tous les auteurs marocains
18:47qui sont présents sur ce salon
18:48et qui honorent ce dialogue permanent
18:51qu'il y a entre nos poètes,
18:53nos romanciers,
18:54nos intellectuels
18:55et qui montrent
18:57combien la relation
18:58est une relation sensible,
19:00profonde,
19:02amoureuse.
19:03Voilà.
19:03Et donc on est très heureux
19:04d'avoir le Maroc
19:05comme invité d'honneur
19:06dans ce salon
19:06et je remercie Sa Majesté le Roi
19:08d'en avoir donné l'impulsion.
19:10Sur cette déclaration d'amour,
19:12nous arrivons à la fin
19:13de cette édition.
19:14Merci de l'avoir suivi,
19:15la formation,
19:16c'est ton continue
19:17sur Média TV.
19:24Sous-titrage Société Radio-Canada