Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur les propos d'Agnès Pannier-Runacher qui a déclaré lors d’un débat sur les ZFE que les moins riches n’avaient pas de voiture, pour sans doute mieux justifier leur exclusion des métropoles.
Et puis, nous revenons sur les droits de douane de Donald Trump et l’agitation médiatique au cœur de cette tempête économique dont les vents sont pour le moins changeants.
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📌 Sommaire :
🎥 L'image de la semaine : Les ZFE, une exclusion programmée des classes populaires
📰 Le dossier du jour : La guerre commerciale de Trump : désordre ou fin du mondialisme ?
💡 Les pastilles de l'info :
+ Jean-Yves Le Gallou relaxé : une victoire contre la justice politique
+ Ouest-France TV en difficulté avant même son lancement
+ Incendie à Paris, fumées oranges : tout va très bien, circulez
+ Daniel Cohn-Bendit : la pédophilie et le silence complice des médias
+ France Télévisions et le matraquage climatique
+ L'orientation professionnelle dès la maternelle pour Elisabeth Borne
+ François Hollande et les Tuche : la politique-spectacle
+ Les bijoux de la Rachida Dati
📅 Conclusion
🎙️ Portrait piquant : François Ruffin
Et puis, nous revenons sur les droits de douane de Donald Trump et l’agitation médiatique au cœur de cette tempête économique dont les vents sont pour le moins changeants.
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🎥 L'image de la semaine : Les ZFE, une exclusion programmée des classes populaires
📰 Le dossier du jour : La guerre commerciale de Trump : désordre ou fin du mondialisme ?
💡 Les pastilles de l'info :
+ Jean-Yves Le Gallou relaxé : une victoire contre la justice politique
+ Ouest-France TV en difficulté avant même son lancement
+ Incendie à Paris, fumées oranges : tout va très bien, circulez
+ Daniel Cohn-Bendit : la pédophilie et le silence complice des médias
+ France Télévisions et le matraquage climatique
+ L'orientation professionnelle dès la maternelle pour Elisabeth Borne
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+ Les bijoux de la Rachida Dati
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🎙️ Portrait piquant : François Ruffin
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00:10Bonjour à tous, on se retrouve dans ce nouveau numéro d'Immédiat.
00:26Bonjour Jean-Yves. Bonjour Floriane.
00:28Alors Jean-Yves, le programme de cette semaine, le voici.
00:32On commencera par une image de la semaine et c'est le propos d'un ministre,
00:37la ministre de la Transition écologique, qui a déclaré ceci.
00:41Les pauvres n'ont pas de voiture.
00:44Et puis on enchaînera avec le dossier de cette semaine qui sera bien sûr consacré
00:48à la guerre commerciale menée par Donald Trump et la réponse médiatique en France qui lui est faite.
00:56On enchaînera avec les pastilles de l'information.
00:58Il y aura le portrait piquant de cette semaine qui sera consacré à François Ruffin.
01:03Et puis, je vous le rappelle, chaque semaine, n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air,
01:08chers téléspectateurs, ainsi que de nous laisser quelques commentaires juste en dessous de cette vidéo
01:12pour doper un peu le référencement et l'efficacité de YouTube.
01:19Si le programme vous plaît, et bien écoutez, et que vous avez accompli vos gestes,
01:25écoutez, on va pouvoir y aller.
01:26Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a déclaré ceci lors d'un débat
01:37concernant les ZFE, les zones à forte exclusion.
01:42Les moins riches n'ont pas de voiture.
01:45Les zones à forte exclusion, de quoi s'agit-il ?
01:48Ce sont des zones qui excluent les véhicules essence immatriculés avant 2006,
01:54ainsi que les diesels d'avant 2011.
01:57Jean-Yves, il y a actuellement 25 zones à forte exclusion qui ont été instaurées depuis le 1er janvier.
02:06Et il y a environ, on estime, 20 millions de véhicules qui sont concernés par cette mesure.
02:11Je vous propose maintenant d'écouter Agnès Pannier-Runacher.
02:14Ça concerne 650 000 véhicules, ça ne concerne pas les millions qui ont été envoyés comme ça à la face des Français.
02:22Et je comprends que ça les inquiète.
02:23Mais parce que vous considérez que les 600 000 véhicules, c'est les 600 000 véhicules des personnes qui habitent à Lyon ou à Paris.
02:29Vous ne prenez pas en considération les voitures des habitants des autres villes qui éventuellement pourraient venir à Paris ou à Lyon.
02:34Les plus précaires qui sont impactés, les premiers, c'est les plus vulnérables.
02:37C'est ceux qui habitent en proximité des axes routiers.
02:41Ce sont notamment les logements sociaux, les habitants des logements sociaux.
02:44Ce sont aussi les moins riches.
02:45Alors, d'abord, les moins riches, ils n'ont pas de voiture.
02:48Ce sont ceux qui sont le moins équipés en voiture.
02:51Et pour ceux qui sont équipés en voiture, vous avez raison de le souligner, il faut les accompagner.
02:57En fait, c'est faux puisque si on prend les ménages les moins aisés, il y en a quand même 54% qui ont des voitures.
03:05Et notamment, dans la France périphérique, ce qu'on appelait la province, les campagnes, eh bien, on ne peut pas se déplacer autrement qu'en voiture.
03:17Souvent, effectivement, avec des voitures plutôt anciennes.
03:22Et par conséquent, il y a une espèce d'exclusion des métropoles.
03:25Il y a les métropoles qui veulent faire sécession du territoire.
03:29– Oui, alors, l'exclusion des voitures, il y a environ 95% du parc automobile des ménages qui est avec des motorisations thermiques.
03:41Et vieilles voitures, d'ailleurs, parfois, ce ne sont pas des si vieilles voitures,
03:44ce sont juste des voitures qui se trouvent en dessous de la limite qui a été fixée par le gouvernement,
03:49qui est d'ailleurs actuellement étudiée à l'Assemblée nationale parce que c'est une absurdité folle.
03:54– Et la limite bouge tout le temps, puisqu'aujourd'hui, on interdit à partir du critère 3,
04:00mais après, on pourra interdire au critère 2, voire au critère 1 pour avoir uniquement des véhicules électriques.
04:06Tout ça est progressif.
04:08– Oui, bien sûr. J'ai l'impression qu'elle confond un peu Paris avec le reste de la France, Jean-Yves, cette ministre.
04:13– Bah oui, mais enfin, 34% des ménages ont une voiture, ça diminue.
04:18– C'est le problème des élites macronistes, complètement coupées du peuple.
04:21Alors, elle est quand même assez emblématique parce qu'elle est ministre, je crois, depuis 6 ans.
04:26Elle passe de poste en poste beaucoup dans la transition énergétique,
04:30c'est-à-dire la répression au nom de l'écologie, au nom du réchauffement climatique.
04:37Et puis alors, elle a quand même tendance à faire un certain nombre de bourdes.
04:41On a cité celle-là.
04:42– L'an dernier, elle avait dit à une dame au revenu modeste que si elle avait des soucis d'argent,
04:50elle n'avait qu'à changer son chauffage.
04:52Enfin, il y a un côté, s'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche, avec une différence.
04:59C'est que s'ils n'ont pas de pain qu'on a prêté, qu'ils mangent de la brioche qu'on a prêté à Marie-Antoine,
05:04c'était faux, alors que tout ce qu'on prête à madame Pannier-Runacher, c'est vrai.
05:09Et c'est un peu aussi inquiétant du point de vue des élites françaises,
05:13parce qu'elle a fait à la fois HEC, Sciences Po, l'ENA,
05:17et elle arrive à sortir des inepties.
05:19Elle montre à quel point elle est coupée de la réalité populaire.
05:23C'est étrange.
05:24– Alors, il y a un homme qui ne lâche rien face à ses ZFE.
05:27Il s'agit d'Alexandre Jardin, dont vous avez déjà entendu parler à TVL.
05:32Il organise des manifestations anti-ZFE, Jean-Yves.
05:37Son groupe s'appelle Les Gueux.
05:40Ce sont des manifestations qui rassemblent quand même un certain nombre de personnes.
05:45À ma connaissance, il y en avait une ce week-end.
05:49Personne n'en a parlé.
05:50– Non, alors ça c'est intéressant.
05:52C'est là qu'on revient dans notre domaine médiatique.
05:56Il y a eu des manifestations politiques pendant le week-end,
05:59dont les médias ont beaucoup parlé,
06:00alors qu'elles n'ont pas eu un grand succès populaire,
06:04que ce soit celle de LFI, du Rassemblement National ou même d'Atal.
06:08En revanche, cette manifestation populaire de terrain,
06:12notamment avec les motards,
06:15a été complètement occultée,
06:19parce que c'est en dehors du politiquement correct.
06:22Cela rappelle les gilets jaunes et donc ça fait très peur à l'oligarchie dirigeante.
06:31Ça a quand même un certain effet,
06:32puisque cette révolte contre les ZFE,
06:36elle est partie de ces manifestations populaires
06:38et elle a trouvé un relais à l'Assemblée
06:42à travers des députés, d'abord du Rassemblement National et de l'UDR de Ciotti,
06:51puis de LR.
06:53Et il est possible…
06:54– Et actuellement, c'est en débat.
06:55– C'est en débat.
06:56Alors il y a deux hypothèses.
06:58Il y a l'hypothèse où la loi est abrogée
07:02et puis il y a l'hypothèse où la loi n'est pas abrogée et différée,
07:07c'est-à-dire on amuse un peu la galerie,
07:09on s'aide un peu de terrain avant de le reprendre,
07:12on verra quelle sera la suite, voilà.
07:14– Et bien en attendant, Jean-Yves,
07:15je vous propose à nos téléspectateurs de passer au dossier de cette semaine.
07:19– Le dossier de cette semaine,
07:23il est bien sûr consacré aux droits de douane
07:26menée par Donald Trump
07:28et je vous propose de regarder d'ailleurs Donald Trump
07:32qui fait du Donald Trump, on l'écoute tout de suite.
07:47– Et vous savez ce que je fais aussi,
07:49c'est pourquoi vous votez pour moi.
07:50– Nous faisons une fortune avec les tarifs.
07:52– 2 millions de dollars par jour, vous croyez-vous ?
07:54– Alors Donald Trump, je reprends ses propos en vitesse
08:17pour les non-anglophones d'entre vous,
08:20qui dit qu'on est en train de lui lécher le cul
08:24pour faire un accord avec lui, s'il vous plaît,
08:27s'il vous plaît, faites un accord avec nous.
08:29Il dit, je sais ce que je fais, bien évidemment,
08:34c'est d'ailleurs pour ça que vous m'avez élue.
08:36Et il précise que ses droits de douane
08:39vont lui rapporter 2 milliards de dollars par jour,
08:45c'est du moins sa première projection.
08:47Il dit, je ne parle pas de 35 millions d'euros,
08:51ça c'est peanuts, c'est nul, je vous parle de 2 milliards,
08:55il n'y a que les ennemis qui peuvent dire du mal
08:58de ses droits de douane.
09:00Un commentaire Jean-Yves ?
09:02– Alors un double commentaire, il y a le style de Trump,
09:04c'est-à-dire le nœud papillon, le côté chic
09:06et puis un vocabulaire un peu moins choisi, on va dire,
09:10ça c'est quand même le style de Trump.
09:12La deuxième remarque, c'est qu'il fait ce qu'il avait dit.
09:17Et la troisième remarque, qu'on ne trouve à peu près nulle part
09:20dans les médias et qui est essentielle,
09:23il faut savoir que les États-Unis ont un déficit commercial
09:27de 1 800 milliards.
09:30Bon, c'est considérable.
09:31Et ça ne peut pas continuer à l'infini,
09:35les arbres ne montent jamais jusqu'au ciel.
09:37Et il a un déficit budgétaire de 900 milliards.
09:42Et alors là, c'est là que ce qu'il a dit prend tout son sens,
09:46car s'il récupère 2 milliards de droits de douane par jour,
09:50il tue son déficit budgétaire,
09:52il écrase en tout cas son déficit budgétaire.
09:55C'est un aspect à prendre en compte.
09:57Alors après, il y a les négociations, il y a le débat entre ceux qui,
10:04comme il le dit illégalement, lui lèchent le cul,
10:06et les Chinois avec lesquels il va s'affronter ou il s'affronte vialement.
10:10Les Européens d'ailleurs.
10:11Les Européens sont plutôt…
10:13Ils sont plutôt du côté des lécheurs.
10:15Voilà, exactement.
10:16On va rester poli.
10:17En tout cas, les articles dans la presse sont globalement plutôt unanimes.
10:23LCI, par exemple, se demande quels sont les produits qui vont flamber.
10:28Sur CNews, on a aussi la liste des marques dont les prix pourraient augmenter dès mercredi en France.
10:36Ils nous mettent une illustration d'ailleurs d'Apple.
10:39Apple qui a fait décoller, donc avant ce fameux mercredi, date butoir de mise en exercice des droits de douane,
10:46cinq avions remplis d'iPhone depuis l'Inde.
10:50Ça permet aussi de se rendre compte quelque part, toute cette aventure autour des droits de douane,
10:55de la quantité de produits qui sont délocalisés et produits à l'extérieur des frontières européennes ou américaines.
11:04Jean-Yves, vous avez un commentaire à faire déjà là-dessus ?
11:06– Alors, un double commentaire, les avions ont décollé depuis l'Inde vers les États-Unis
11:11et j'ai un commentaire à faire sur les médias français qui sont dans la peur, dans le registre de la peur,
11:18comme ils sont dans la peur sur le climat, comme ils sont dans la peur sur le Covid, ils sont dans le registre de la peur.
11:23S'agissant de la hausse des prix, les droits de douane, ils vont s'appliquer aux États-Unis,
11:29c'est-à-dire que Trump applique des droits de douane aux produits qui viennent de l'extérieur des États-Unis,
11:35qui arrivent aux États-Unis.
11:36Bon, mais les droits de douane pour Coca-Cola, même si la France augmente les droits de douane venant des États-Unis,
11:47Coca-Cola n'augmentera pas ses prix, puisque Coca-Cola est fabriqué,
11:51le Coca-Cola consommé en France est fabriqué en France.
11:55Ça n'aurait pas été une grande perte, peut-être, mais voilà.
12:00Quant à Apple, les produits arrivent depuis l'Inde, la Chine, mais ils dépendent de droits de douane français.
12:11Et donc les droits de douane de Trump ne nous concernent pas directement.
12:15Ils nous concerneraient si on se protégeait vis-à-vis de l'Asie et de l'Inde, de la Chine,
12:21ce qui serait peut-être une bonne idée, mais apparemment, ce n'est pas ce qu'on va faire.
12:25Donc quand on dit le prix du Coca va augmenter, le prix des téléphones d'Apple va augmenter,
12:31non, c'est pas aux États-Unis, peut-être, mais pas en France.
12:34Mais on fait peur aux Français.
12:35Alors, le monde parle d'un désordre créé par Donald Trump.
12:39Sur Challenge, il titre Trump antimondialiste à sens unique,
12:44alliance fragilisée, climat ignoré, commerce entravé.
12:47La politique isolationniste de Trump secoue la planète sans pour autant mettre fin à la mondialisation.
12:55Là, vous avez aussi un commentaire sur ce sous-texte.
13:00Oui, absolument.
13:01Parce qu'en fait, la politique de Trump, ça vise à relocaliser les produits aux États-Unis.
13:07Si ça déclenche un mouvement de réaction de la part des autres pays,
13:15de protectionnisme des autres pays, c'est donc un mouvement de relocalisation.
13:20Et donc, si on est préoccupé de la planète, comme apparemment il faut l'être,
13:28c'est plutôt positif.
13:29Parce que l'une des principales sources de pollution dans le monde,
13:37c'est le transport maritime.
13:41C'est le transport maritime qui produit un peu de CO2,
13:46mais surtout, beaucoup de produits souffrés,
13:51de l'ordre de 10% des émissions mondiales de produits souffrés,
13:55c'est le transport maritime.
13:56Et de l'ordre de 30% des produits qui vont dans l'atmosphère nitrée,
14:03c'est le transport maritime.
14:05Donc, beaucoup de particules de pollution...
14:07Sans compter les accidents, quand il y a des marées noires, etc.
14:10Voilà.
14:10Beaucoup de pollution de l'air provient du transport maritime.
14:14Beaucoup plus, peut-être, que des voitures.
14:18Et donc, les gens qui prétendent lutter contre la pollution de l'air
14:22devraient se réjouir de tout ce qui peut réduire le transport maritime.
14:27Tout le monde peut se réjouir, mais pas, évidemment, M. Saadé,
14:31qui est un grand armateur et qui possède un certain nombre de médias en France,
14:37comme BFM TV, comme les journaux économiques,
14:41comme La Tribune ou La Tribune Dimanche.
14:44Évidemment, lui, il n'a pas du tout intérêt
14:46à ce que le commerce international se réduise,
14:51puisque c'est la source de ses profits.
14:53Alors, arrêtons-nous encore sur une petite revue de presse
14:57pour appuyer sur votre propos, Jean-Yves.
15:00France Bleu, inquiétude.
15:03Sud-Ouest, comment appellent tant d'échapper aux droits de douane ?
15:07France Info, il faut s'attendre à une récession.
15:11Droits de douane, mais que cherche au juste Donald Trump ?
15:14On a quand même des mots qui ne sont pas choisis totalement au hasard, là, aussi.
15:20Non, c'est un vocabulaire anxiogène.
15:22Mais ça revient.
15:24C'est vraiment la stratégie de contrôle de l'opinion par la peur.
15:28Et tous les moyens de faire peur sont bons.
15:30Alors, c'est vrai que Trump, il part parfois un peu dans un sens,
15:34il revient dans l'autre.
15:35Ça contribue à faciliter le discours de peur, il faut le reconnaître.
15:41Mais les médias aiment bien faire peur.
15:42D'abord, pour deux raisons.
15:44La peur, ça permet de contrôler les populations,
15:46et ça permet de faire vendre.
15:49Et, si vous vous placez même du point de vue de l'industrie agroalimentaire,
15:53ça permet de faire vendre des produits gras et du sucre.
15:57Et donc, tout ça, c'est très bon.
15:58C'est très bon pour la publicité.
16:01C'est bon pour nous, Coco.
16:03Alors, je vous propose d'écouter quelques explications d'Hervé Juvin désormais.
16:07Il était reçu par Édouard Channot dans une émission TVL,
16:11Le Choc du Monde.
16:12Je me soucie de l'intérêt de la France et de l'Europe.
16:16Donc, je n'ai à être ni Trump-maniaque, ni Trump-phobiaque.
16:21Or, il me semble qu'aujourd'hui, c'est extrêmement difficile en France
16:23et dans l'Union Européenne de ne pas être Trump-phobiaque.
16:26Pour ma part, je pense que c'est le devoir de tout dirigeant politique,
16:30c'est le devoir de tout responsable, d'essayer tout simplement de comprendre.
16:34J'ai eu l'occasion et la chance de fréquenter beaucoup d'économistes.
16:38J'ai très vite découvert que très peu nombreux sont ceux
16:40qui tirent l'essentiel de leur revenu, simplement de leur fonction d'enseignement,
16:44de leur fonction de conférencier ou de leur fonction d'auteur.
16:49La majorité, la très large majorité des économistes
16:52qui opèrent en France et en Europe et d'ailleurs aussi aux États-Unis
16:54sont essentiellement payés par les sociétés de gestion financière,
17:01par les banques, par les sociétés d'assurance,
17:03par les banques d'investissement qui emploient leurs services.
17:07Or, personne n'a envie de mordre la main qui vous paie.
17:11Or, ces établissements financiers,
17:12ce que j'appellerais la planète financière dans son ensemble,
17:15attiraient des bénéfices incroyables de la globalisation naïve.
17:18Ce n'est pas vrai que le libre-échange a accompagné le développement des industries
17:22et l'industrialisation de nos pays partout dans le monde.
17:25Ce n'est pas vrai que le libre-échange ait la condition de la prospérité.
17:28Mais si je puis dire,
17:30Trump touche une vache sacrée des économistes et de la sphère financière.
17:34Et voilà pourquoi à peu près 90% des économistes en France, en Europe et dans le monde
17:38sont extrêmement opposés à la politique de Donald Trump.
17:41C'est lumineux.
17:43J'espère que vous avez tout bien écouté.
17:46C'est lumineux.
17:47Vous ne trouvez ces explications nulle part ailleurs que sur TV Liberté.
17:51Parce que, comme le dit très bien Hervé Juvin,
17:53tous les experts servent des intérêts.
17:58Et en l'occurrence, c'est ceux de la planète finance.
18:00C'est le moment de vous rappeler de vous abonner en cliquant sur la petite flèche.
18:03Et puis, vous pouvez aussi partager cette émission
18:05si vous avez besoin de donner cette information à quelqu'un
18:08qui ne comprendrait pas le monde tel qu'on vous l'explique.
18:11Place maintenant aux pastilles de l'information.
18:15Jean-Yves, la première pastille, elle vous concerne directement.
18:19Vous étiez en procès.
18:21On en parlait il y a quelques semaines dans les médias.
18:24Face à une juge, le juge Nicolèque,
18:28vous aviez à l'époque critiqué sa décision
18:31lors de la non-expulsion finalement de l'imam Iqouissem.
18:36Vous venez d'être relaxé.
18:38Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?
18:40Oui, eh bien, je m'en félicite évidemment.
18:44Mais je crois qu'au-delà de mon cas,
18:47c'est une décision très importante qu'a prise la 17ème chambre correctionnelle
18:52du tribunal judiciaire de Paris en meurlaxant.
18:55Je vous explique pourquoi.
18:56La question était de savoir si on avait le droit ou non
19:01de critiquer une décision de justice
19:03et de critiquer le juge qui l'avait prise.
19:07Et la 17ème chambre correctionnelle de Paris,
19:10qui est la principale chambre qui juge les délits d'opinion,
19:16c'est donc une chambre qui à la fois défend la liberté des réunions
19:20et la réprime.
19:21La 17ème chambre correctionnelle a donc dit
19:24« Oui, il est admissible de critiquer une décision de justice ».
19:30Ça, c'est important.
19:31Vous savez que certains ont dit au moment du procès de Marine Le Pen
19:34« Mais on n'a pas le droit de critiquer une décision de justice ».
19:37Si, la 17ème chambre correctionnelle de Paris dit
19:40« Oui, on a le droit, c'est admissible de critiquer une décision de justice ».
19:45Et ils disent aussi implicitement
19:47« Et on a le droit de critiquer le juge qui l'a prise,
19:52sous réserve de respecter l'article 29 et 31 de la loi sur la presse de 1881,
20:01c'est-à-dire de ne pas l'injurier ou de ne pas le diffamer ».
20:05Voilà.
20:05Mais ça, c'est assez normal.
20:08C'est la loi générale.
20:09Donc, on peut tout à fait critiquer les arrière-plans idéologiques d'un juge.
20:16On peut décrire son parcours de carrière.
20:20Bon, évidemment, on ne peut pas dire qu'il est pédophile s'il ne l'est pas
20:25et on ne peut pas le promettre à la guillotine
20:28parce que c'est une menace de mort.
20:30Mais, bien sûr, ça, c'est assez normal.
20:32Mais ce qui est important,
20:34et de ce point de vue-là,
20:35ce jugement est très important,
20:39il va faire jurisprudence s'il n'y a pas d'appel.
20:43Et s'il y a appel, mon avocat, maître Jérôme Triomphe,
20:48que je remercie infiniment de son concours,
20:51pense que nous gagnerons aussi en appel.
20:53Donc, c'est tout à fait important.
20:54Ça veut dire, il est possible de critiquer les juges,
20:57il est possible de critiquer les décisions de justice.
20:59C'est une bonne nouvelle.
21:01Parce que les juges ont un pouvoir considérable aujourd'hui.
21:06Il est donc normal de pouvoir les critiquer.
21:10Intéressons-nous maintenant à Ouest-France.
21:12Vous savez que Ouest-France a récupéré un canal de la TNT.
21:18Eh bien, figurez-vous qu'ils se trouvent actuellement en difficulté financière
21:22et qu'ils ont fait appel à François Pinault pour les sortir de leurs difficultés.
21:29Ils devaient donc être prêts à diffuser le 1er septembre prochain.
21:34On rappelle que C8 a quand même fermé le 28 février sur décision de l'ARCOM.
21:40Jean-Yves, c'est en partie pour que Ouest-France récupère cette fréquence.
21:43À la base, ils devaient embaucher 58 salariés.
21:46Actuellement, leurs difficultés financières ont diminué le nombre d'embauches.
21:53Il y en aurait seulement 35 à prévoir en ce moment.
21:57Je rappelle que C8, encore une fois, pour faire des comparaisons,
22:02a dû licencier 400 personnes qui travaillaient pour la chaîne.
22:07Donc, on a 35 salariés d'un côté qui vont être embauchés face à 400 licenciés.
22:11Jean-Yves, vous avez sans doute un commentaire à faire d'abord sur qui est François Pinault.
22:17François Pinault est un homme d'affaires assez richissime, beaucoup dans le luxe.
22:22Les croisières Ponant, Kering, Christie's, la maison des enchères,
22:30et qui possèdent un certain nombre de maisons d'édition,
22:33comme Talendier et de journaux comme Le Point.
22:37Alors, ce qui est intéressant quand même, c'est de savoir que cette décision consistant à éliminer C8,
22:44qui était la principale chaîne de la TNT pour la remplacer par une chaîne qui a du mal à démarrer,
22:49manifestement a été prise par l'ARCOM, l'ARCOM, l'agence de régulation de la communication,
22:55l'agence de censure de la communication.
22:58Alors, quand même, une précision, l'ARCOM vient de passer une annonce
23:02pour recruter des data scientists, c'est-à-dire des gens chargés d'utiliser l'intelligence artificielle
23:11pour traquer tout ce qui n'est pas politiquement correct,
23:14traquer les mots sur les chaînes de télévision et de radio.
23:21Et comptent-ils préciser dans cette annonce que pour être recruté,
23:26il fallait être engagé, je cite, en faveur de la diversité et de l'égalité,
23:30c'est-à-dire qu'ils publient une annonce, une offre d'emploi soumise à une condition politique,
23:38ce qui est un délit, ce qui est un délit de discrimination au regard des opinions politiques.
23:45Un dernier point quand même, le directeur général de l'ARCOM, M. Denervaux,
23:50est partisan apparemment de la diversité et de l'égalité.
23:57J'aimerais être tout à fait sûr qu'il pratique la diversité dans le choix du quartier de son logement
24:05et dans le choix de l'école de ses enfants,
24:07parce que c'est bien joli de vouloir imposer certaines choses aux autres,
24:11ce serait bien de les imposer à soi-même, j'aimerais en être sûr.
24:15Incendie à Paris, lundi, un bâtiment a été ravagé par les flammes,
24:23il s'agissait d'un centre de déchets dans le 17e arrondissement de Paris,
24:28juste à proximité du palais de justice.
24:30Alors il n'y a pas eu de victime, nous dit-on, je vous propose cette image qui est assez parlantée,
24:36amusante à la fois d'un tweetos, Eric Leroy, respirer, s'est filtrer.
24:42Voilà, avec les fumées oranges qui s'échappent du bâtiment en flamme.
24:47On a conseillé tout de même dans 20 minutes aux Franciliens de fermer leurs fenêtres
24:52en cas d'exposition à la fumée.
24:56Le feu a duré jusqu'au petit matin.
24:58La mairie du 17e avait conseillé bien sûr aux gens de rester chez eux,
25:03de ne pas faire d'activité physique.
25:06La préfecture de police, elle, demandait de contourner largement le secteur
25:10à la fois pour ne pas rentrer dans ces fumées,
25:12mais aussi pour permettre l'intervention des secours naturellement.
25:16Ce qui m'a amusée, c'est que Laurent Nunez a assuré directement
25:19qu'il n'y avait aucune toxicité dans l'air.
25:23BFM TV a repris doctement l'information.
25:26Le lendemain, ils ont republié un article en disant
25:30qu'il n'y avait ni blessé ni fumé toxique.
25:33Bon, tout va bien, madame la marquise, dans ce cas.
25:36Et pourtant, les fumées, elles ont inquiétées.
25:39Je rappelle, elles étaient oranges.
25:41Je rappelle également qu'à une certaine époque,
25:43on titrait dans la presse « Les balles allemandes ne tuent pas ».
25:47Donc la propagande, en revanche, si, ça peut.
25:50Et je vous sors aussi cette information de BFM TV.
25:55Et là encore, décidément, qui sont particulièrement dans mon viseur aujourd'hui,
25:59ils viennent de publier cet article,
26:01« Château Arnoux-Saint-Auban,
26:02un accident industriel a libéré 18 tonnes de gaz cancérigène en janvier 2024 ».
26:09Donc on l'apprend un an plus tard.
26:12Comme quoi, Jean-Yves, c'est bien la preuve que la vérité vient après la fumée.
26:15Souvent assez tard.
26:16Oui, il y a beaucoup d'enfumage dans l'information.
26:20En l'occurrence, des fumées oranges sont des fumées avec des produits chimiques.
26:27Sans doute avec du soufre, avec des colorants.
26:29Enfin voilà, ce n'est pas de la vapeur d'eau.
26:32On vient de parler des ZFE.
26:34Là, visiblement, ce n'est pas de la fumée critère 2.
26:36Non, sans doute pas.
26:37Donc critère 12.
26:38Critère 12, oui.
26:40Daniel Cohn-Bendit est actuellement en promotion pour son livre « Dans les médias ».
26:47Et il est notamment passé sur « Quelle époque ? » avec Léa Salamé.
26:52Moi, je vous ai fait un petit montage de son propos « Dans quelle époque ? ».
26:56Il revient sur ses écrits pédophiles en disant que ça restera sa tâche à tout jamais.
27:04Alors, les écrits pédophiles, je vous les lis tout de suite.
27:06« Certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller.
27:10Et s'ils insistaient, je les caressais. »
27:13Voilà ce qu'il a écrit.
27:15Je vous propose d'écouter à la fois ses explications sur « Quelle époque ? »
27:19mais aussi les propos qu'il tenait dans des émissions lors de sa folle jeunesse.
27:25Vous parlez de tout dans ce livre, de tout, même des polémiques, même de votre grand regret.
27:30C'était la déclaration, vous dites la provocation, votre provocation en 1975,
27:37quand dans un livre, vous vous racontiez, c'est la fameuse accusation de pédophilie,
27:41vous acceptez d'y revenir, vous racontiez vos expériences dans un jardin d'enfants
27:45où vous avez travaillé pendant deux ans avec des propos particulièrement provocateurs
27:48que vous aviez répétés ensuite chez Pivot sur Apostrophe.
27:52Vous parlez du regret, vous dites « C'est ma tâche »,
27:55comme dans le livre de Philippe Roth, « La tâche, c'est la tâche que je porte,
27:59j'aurais aimé ne pas la porter, j'ai déconné, j'ai été provocateur et j'ai été coup. »
28:03Oui, parce que le problème, c'est que ce n'est pas une réalité, j'utilise des images.
28:07Ce qui est intéressant, rien que pour l'explication, c'est que ça a été scandalisé 20 ans après.
28:11« Les petits gâteaux au hache, ah, fantastique. »
28:14D'ailleurs, j'en ai pris un ce soir.
28:16Là, je travaille avec des gosses.
28:17Entre 16 mois et 2 ans, je vais leur torcher le cul, je vais les chatouiller,
28:24ils me chatouillent, on se fait des papouilles.
28:26À condition qu'il n'y ait pas trop de papouilles.
28:27À condition qu'il n'y ait pas trop de papouilles, non, enfin, un peu le cul.
28:31Non, mais enfin, c'est ridicule.
28:33Mais non, cher ami, vous pouvez leur donner des idées, là, avec vos papous.
28:36Mais pourquoi ne pas leur donner des idées, d'ailleurs ?
28:38Mais d'abord, je ne leur donne pas des idées, c'est...
28:40Vous savez que la sexualité d'un gosse, c'est absolument fantastique.
28:45C'est quand même, il faut être honnête, sérieux, un petit gosse.
28:49Moi, j'ai travaillé avec des... avant, les tout-petits, là.
28:52Les tout-petits, c'est autre chose.
28:54Mais avec des gosses qui avaient tant de 4 et 6 ans.
28:56Vous savez, quand une petite fille de 5 ans, 5 ans et demi, commence à vous déshabiller.
29:01Oula !
29:02C'est fantastique.
29:03C'est fantastique, parce que c'est un jeu, c'est un jeu absolument érotico.
29:08Vous me trouvez !
29:09Oh, mais non, à peine, parce que vous y attendiez.
29:12Pas tant que ça.
29:13Pas tant que ça.
29:15– Un personnage médiatique qui est à sa place partout.
29:17– 60 ans d'omniprésence médiatique.
29:20Alors, c'est assez intéressant, la gestuelle, parce que quand Léa Salama parle,
29:25il est quand même un petit peu gêné, parce qu'il est comme ça.
29:29Il se cache le visage.
29:31On voit qu'il est un peu gêné.
29:33– Il prépare ce qu'il va devoir dire pour se couvrir lui-même, en fait.
29:37– Voilà, et le livre s'intitule « Souvenir d'un apatride ».
29:41Moi, j'ai publié des mémoires identitaires.
29:44Je serais moins invité que lui en promotion dans les médias.
29:47« Souvenir d'un apatride », c'est intéressant, parce que toute sa carrière, il l'a fait,
29:52comme député européen, un coup élu en France, un coup élu en Allemagne, un coup élu en France,
29:58un coup élu en Allemagne, jusqu'à ce que les Allemands, à un moment donné, disent « ça suffit »
30:02quand l'affaire de la pédophilie est ressortie, il y a une dizaine d'années de cela.
30:08Donc les Allemands ont dit « ça suffit », mais les Français continuent de l'inviter
30:12sur toutes les chaînes privées, publiques, c'est formidable.
30:17– Alors il faut noter quand même que Libération a repris complaisamment
30:21la défense de Daniel Cohn-Bendit d'année en année.
30:26Et d'ailleurs, ils ont toujours précisé que ni les enfants, ni les parents
30:30n'avaient jamais porté plainte contre lui.
30:32– Il faut noter quand même qu'à l'époque, ça ne se faisait pas trop de porter plainte.
30:37Et Libération titre ceci, pour parler du livre de Daniel Cohn-Bendit,
30:42« Daniel Cohn-Bendit, meilleur vieux, veut de bon anniversaire au provocateur de mai 68 ».
30:48Donc c'est un provocateur.
30:50– Mais Libération, vous savez, c'est rien d'autre que le journal pédophile subventionné.
30:55Voilà, il ne faut pas attacher beaucoup d'importance à Libération.
30:58C'est un journal pédophile subventionné, pro-pédophile subventionné.
31:04– De tradition, oui.
31:05– Oui, voilà.
31:05– Sur France Télévisions, il arrive assez régulièrement qu'on entende parler de changement climatique.
31:14Mais cette fois-ci, je crois que c'est vraiment un moment d'apothéose que je vous propose d'écouter.
31:18– Ils subissent des inondations à répétition à cause du changement climatique.
31:24Leur maison se fissure sous l'effet de la sécheresse à cause du changement climatique.
31:28L'eau ne coule plus à leur robinet à cause du changement climatique.
31:31Onze citoyens français ont décidé d'attaquer l'État pour son manque d'adaptation au changement climatique.
31:36– Alors cet extrait, je l'ai accompagné d'un tweet de Nicolas Dupont-Aignan qui est plutôt dans le juste.
31:42« Je pense qu'il existe une règle pour présenter le journal de France Télé prononcé cinq fois changement climatique par édition.
31:49Du coup, quand tu arrives en fin de journal et que tu ne l'as prononcé qu'une seule fois, ça donne ça. »
31:54Vous faites la même explication ?
31:56– Oui, oui, oui, ça fait partie, c'est à la fois du rituel et la stratégie de la peur et de l'explication unique.
32:10Évidemment qu'il y a des aléas météorologiques et tout aléa météorologique est présenté comme une conséquence du changement climatique.
32:20– On martèle.
32:21– On martèle, on martèle, on martèle et c'est efficace.
32:24Et c'est à cause de ça qu'on justifie une restriction totale des libertés,
32:29des libertés dans les logements qu'on ne peut plus vendre sans faire des travaux au préalable,
32:34de liberté de circulation avec les ZFE.
32:37C'est un matraquage efficace parce qu'il rend possible des choses,
32:42des atteintes aux libertés qui autrement seraient impossibles.
32:45Bravo aux médias.
32:46– Un article de Libération Mathsup, Elisabeth Borne déclare que les élèves doivent se préparer très jeunes
32:56pour leur orientation presque depuis la maternelle.
32:59Alors, Mathsup ou Maternelsup…
33:01– Moi, j'ai beaucoup utilisé quand j'avais des enfants en âge l'expression Mathsup quand ils rentraient en dernière année de maternelle.
33:09Donc, je pense que c'est à ça que Mme Borne a pensé, non ?
33:13– Alors, ce qui est intéressant, c'est qu'Elisabeth Borne, lorsqu'elle a tenu ce propos,
33:17elle était interrogée pour réagir aux propos de François Béroux sur Parcoursup.
33:22Ça devient compliqué parce qu'avant la naissance, il faut trouver une place en crèche.
33:27Une fois qu'ils sont nés, il faut lui trouver sa place en prépa.
33:30Ça se complique beaucoup décidément d'avoir des enfants dans la tête de nos supérieurs, en tout cas.
33:35Et ce qui est remarquable, je trouve, là, en plus, dans cette interview qui a été faite d'Elisabeth Borne,
33:41c'est qu'on essaye de dresser un peu les membres du gouvernement les uns contre les autres
33:45puisqu'on l'a fait vraiment réagir aux propos de François Béroux.
33:49Ils sont dans le même gouvernement, pourtant, me semble-t-il.
33:51Il se pourrait que François Béroux ne soit pas très serein.
33:55D'ailleurs, il a planté son arbre à Matignon, quatre mois après sa nomination en tant que Premier ministre.
34:01C'est une tradition, nous dit Gala.
34:05D'ailleurs, le Parisien, très intéressant, titre son article politique, comme un homme politique.
34:10Gala, c'est une news de star.
34:12Donc, François Béroux, une star.
34:14Voilà.
34:14J'enlève un commentaire, peut-être.
34:15C'est la star du Béarn.
34:18La star du Béarn, exactement.
34:19Voilà.
34:20Ah ben, si vous voulez, Béroux, il est contesté par les médias de gauche, voire par les médias d'extrême-centre,
34:31parce qu'il a une politique un peu équilibriste.
34:35Il s'est fait critiquer parce qu'il a émis des réserves sur le jugement condamnant Marine Le Pen.
34:40Là, il a posé des questions sur Parcoursup.
34:44Et là, bien sûr, il faut défendre le bilan absolument merveilleux de l'éducation nationale.
34:49Donc, les médias sont les gardes-chourmes du politiquement correct, y compris contre ce brave Béroux qui n'est quand même pas un paramourgon de l'extrême-droite.
35:00Une autre star, maintenant.
35:04Il s'agit de François Hollande, notre ancien président devenu député.
35:09Figurez-vous qu'il a été invité par Sciences Po pour parler du film Les Tuches 3.
35:14Et il a défendu cette invitation d'un quotidien en déclarant ceci.
35:20Ce qui est intéressant dans Les Tuches, c'est que la France réelle, celle qui se sent éloignée de tout, déconsidérée, parfois méprisée,
35:29peut aussi montrer qu'elle a le sens des responsabilités.
35:32Il se souvient ou pas de cet épisode descendant ?
35:36C'est pourtant une expression qui vient de lui.
35:39J'enlève à votre avis de la mémoire courte.
35:42Oui, de la mémoire courte.
35:43Bon, c'est vrai que, comme homme politique, il a malgré tout fréquenté tous les Français,
35:51y compris les Français les plus modestes, qu'il a appelés les cendances,
35:54qui n'étaient pas d'une très grande élégance.
35:57Alors, les stars de cinéma parlent de politique, les hommes politiques parlent des stars de cinéma.
36:02Voilà.
36:02C'est drôle de monde.
36:03C'est la confusion générale.
36:06Il y a les bijoux de la Castafior, mais il y a aussi les bijoux de Rachida Dati.
36:11– Alors, c'est intéressant.
36:13À l'âge de l'anecdote, Rachida Dati a énormément d'affaires qui la poursuivent,
36:20notamment des grosses affaires avec Carlos Ghosn, avec Renaud.
36:25Elle est là, elle est rattrapée par une autre affaire,
36:28à savoir 400 000 euros de bijoux non déclarés à la Haute Autorité de Transparence de la Vie Politique.
36:37Ce n'est quand même pas tout à fait négligeable.
36:39C'est pénalement condamnable.
36:44Jusqu'ici, elle est toujours passée au travers des gouttes,
36:47parce que c'est une icône de la diversité.
36:50Donc, une icône de la diversité, on n'y touche pas.
36:54Voilà.
36:54Là, il est possible qu'elle soit quand même rattrapée,
36:59à la fois par les juges et par les médias,
37:02notamment les médias de gauche, dans la mesure où elle a des ambitions à la mairie de Paris,
37:09peut-être même des ambitions pour l'élection présidentielle.
37:13Donc, il va y avoir un certain nombre de gens qui vont vouloir lui savonner la planche
37:17et elle va peut-être sortir de son statut d'icône et de Sainte-Nitouche
37:23pour être un peu plus chahutée.
37:28Quand on parle de Rachida Dati et de Bijoux,
37:30ça me rappelle toujours ce fabuleux lip-dub
37:33qui avait été réalisé par la droite.
37:36Et il y a ce moment dans la chanson
37:37quand la colère gronde.
37:39J'entends la révolte qui gronde.
37:44Voilà, je vous l'ai remis dans la tête.
37:45Ça me fait plaisir.
37:49Et voilà, on arrive à la fin de cette émission.
37:51Merci à tous de nous avoir suivis.
37:54Je vous rappelle, pendant que vous avez la chanson encore dans la tête,
37:57n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air.
38:00N'hésitez pas à nous laisser un commentaire.
38:01Ça se passe juste en dessous.
38:03Et puis, on ne se quitte pas, Jean-Yves, sans indiquer le portrait piquant
38:06à nos téléspectateurs sur François Ruffin.
38:10Qui est à la fois un cinéaste, un homme de médias
38:13et un homme politique.
38:15Et les filles, voilà.
38:18François Ruffin est indissociable de la ville d'Amiens.
38:23Qu'il a vu passer de vendeur de journaux à l'écrié à député.
38:27Camper dans sa circonscription de la Somme,
38:31cernée par les terres frontistes.
38:33Ruffin répercute dans les médias les doléances des ouvriers
38:36et des travailleurs précaires,
38:39tout en déployant avec brio les modalités de l'agite propre gauchiste.
38:44Comme une mouche facétieuse autour du boeuf,
38:48des étudiants en journalisme petit-bourgeois à Bernard Arnault,
38:52il se choisit les bons ennemis pour fédérer autour de lui
38:56le petit peuple déclassé et l'intelligentsia d'extrême-gauche.
39:01Le tout en conservant son autonomie financière
39:04assurée par le succès de ses documentaires.
39:08Le fondateur du journal Fakir,
39:10en plus d'être la némésis picarde d'Emmanuel Macron,
39:15devient le pendant de gauche d'Éric Zemmour,
39:18lui aussi ex-journaliste, séduit par la conquête du pouvoir.
39:22Né en 1975, dans la moyenne bourgeoisie d'Amiens,
39:26le jeune Ruffin est d'abord scolarisé à la Providence,
39:30établissement privé catholique fréquenté à un autre moment
39:34par Emmanuel Macron.
39:35Études de lettres modernes à Amiens,
39:38un an au Texas, à l'université d'Austin,
39:41puis il intègre le centre de formation des journalistes,
39:44le CFJ de Paris, en septembre 2000.
39:47Il avait créé en 1999 la revue Fakir,
39:50un journal local tiré au départ à 500 exemplaires.
39:55Début au Monde Diplomatique, puis à Crimède.
39:58En 2006, il intègre l'équipe de Daniel Mermet
40:01de là-bas si j'y suis.
40:03Trois ans plus tard, Fakir accède à une diffusion nationale.
40:08En 2016, il est l'instigateur de Nuit Debout,
40:11Place de la République à Paris.
40:13La même année, son documentaire,
40:15Merci Patron, un film satirique qui suit une famille
40:20qui a perdu son emploi dans une filiale de LVMH,
40:24est récompensé par le César du meilleur documentaire.
40:28Berard Arnault appréciera peu et le fera surveiller
40:31par les services officiels ou officieux.
40:34En 2017, il est élu député de la première circonscription de la Somme.
40:40Il est réélu en 2022 et cède alors la présidence de Fakir à un proche collaborateur.
40:46Plus tard, un peu plus tard, c'est en tant que non inscrit
40:49que François Ruffin est présent sur les bancs de la nouvelle Assemblée nationale.
40:55Concurrent un peu imprudent de Jean-Luc Mélenchon,
40:58il est poussé à la rupture par LFI.
41:02Et il doit se rallier aux écologistes, tout simplement, pour ne pas rester isolé.
41:06A la suite de la dissolution surprise de l'Assemblée en juillet 2024,
41:10il conserve son siège de justesse,
41:13grâce au retrait de la liste de la majorité présidentielle.
41:17Terminons par un extrait de son intervention à l'Assemblée le 7 février 2023.
41:22Je cite
41:23Fierté du travail, dignité du travail, on dirait du Péguy.
41:45On comprend son départ de LFI.