Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur la redistribution des cartes dans la presse écrite, dans les radios et sur les réseaux sociaux. Un bouleversement médiatiques qui a lieu en France et en Europe à l’instar des Etats-Unis.
L’image de la semaine c’est le gouvernement de Trump ou plus précisément la présentation des candidats à chaque poste faites à grands coups de matraquage politico-médiatique.
On n’oubliera pas les pastilles de l'information et pour conclure, le portrait piquant du jour de Claude Chollet en partenariat avec l’OJIM consacré à Pierre Brochand, ancien diplomate puis directeur de la DGSE.
Sommaire
Météo de l’info
Le dossier de la semaine : ça déménage dans les médias
Image : Qui a peur du gouvernement Trump ?
Les pastilles de l’info :
1) Jean-Marie Le Pen : des médias trop prompts à le mettre dans la tombe
2) Crépol, un an après : les journalistes toujours en pleine dissonance cognitive
3) Le financement des médias… et de leurs propriétaires !
Conclusion
Portrait piquant : Pierre Brochand, l'influent ex-directeur de la DGSE
Liens utiles : OJIM : www.ojim.fr
Polémia : AIDES À LA PRESSE, OU COMMENT ON SUBVENTIONNE LES MILLIARDAIRES ET LE POLITIQUEMENT CORRECT https://www.youtube.com/watch?v=ugPu55ejR4Q
L’image de la semaine c’est le gouvernement de Trump ou plus précisément la présentation des candidats à chaque poste faites à grands coups de matraquage politico-médiatique.
On n’oubliera pas les pastilles de l'information et pour conclure, le portrait piquant du jour de Claude Chollet en partenariat avec l’OJIM consacré à Pierre Brochand, ancien diplomate puis directeur de la DGSE.
Sommaire
Météo de l’info
Le dossier de la semaine : ça déménage dans les médias
Image : Qui a peur du gouvernement Trump ?
Les pastilles de l’info :
1) Jean-Marie Le Pen : des médias trop prompts à le mettre dans la tombe
2) Crépol, un an après : les journalistes toujours en pleine dissonance cognitive
3) Le financement des médias… et de leurs propriétaires !
Conclusion
Portrait piquant : Pierre Brochand, l'influent ex-directeur de la DGSE
Liens utiles : OJIM : www.ojim.fr
Polémia : AIDES À LA PRESSE, OU COMMENT ON SUBVENTIONNE LES MILLIARDAIRES ET LE POLITIQUEMENT CORRECT https://www.youtube.com/watch?v=ugPu55ejR4Q
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NewsTranscription
00:00En France, TVL a démontré que l'on pouvait contourner les médias officiels
00:04de la propagande et du mensonge engraissés avec l'argent de vos impôts.
00:08En 2025, TVL va innover, s'adresser à de nouveaux publics.
00:12On se prépare à surprendre, à renouveler, à avoir de l'ambition,
00:16à faire toujours preuve d'audace.
00:18TVL prépare la chute de l'ancien monde médiatique.
00:21Alors aidez-nous à le faire vite et fort.
00:24Rejoignez par un simple don la communauté des amis de TVL,
00:27les amis de la liberté à tout prix.
00:57Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver
01:27pour ce nouvel immédiat.
01:29Bonjour Jean-Yves.
01:30Bonjour Floriane.
01:31Jean-Yves, on a du pain sur la planche aujourd'hui,
01:33on a deux gros dossiers.
01:34On va s'attaquer à la redistribution des cartes dans la presse écrite,
01:39mais également dans la radio et puis sur les réseaux sociaux aussi
01:42puisqu'on parlera de Twitter qui est dans le feu de l'actualité actuellement.
01:46Et puis on s'intéressera pour l'image de la semaine
01:48à ceux qui ont peur du gouvernement Trump,
01:51ces nouveaux ministres qui ont été victimes d'un matraquage
01:55médiatique et politique particulièrement intense,
01:58vous allez le voir.
02:00On conclura ces deux parties d'Immédiat par Le Portrait piquant,
02:03comme vous en avez l'habitude,
02:05en partenariat avec Logim et Claude Chollet.
02:08Ce sera cette fois-ci un numéro consacré à Pierre Brochand.
02:11Il est ancien diplomate et ex-directeur de la DGSE.
02:15Immédiat numéro 515, c'est parti.
02:18Ça dégringole dans les médias, je vous le disais.
02:25On commence avec quelques chiffres concernant la radio.
02:29On constate actuellement un effondrement de RTL
02:32qui perd sa place dans le classement des radios.
02:35Ils ont perdu 307 000 auditeurs.
02:38On a Europe 1 qui, contrairement à RTL, explose
02:42avec plus de 347 000 nouveaux auditeurs quotidiens.
02:47Et France Inter également qui gagne un peu d'espace médiatique
02:51avec 250 000 nouveaux auditeurs.
02:54On a cet article de Télérama qui parle du sacre du service public
03:00mais également du à-droite-tout qui réussit à Europe 1.
03:05Il faut noter que Cyril Hanouna qui a été propulsé par ce média
03:11sur la tranche horaire de 16h à 18h avec l'émission
03:14« On marche sur la tête » a tout de même doublé les scores
03:17de cette tranche horaire, ce qui n'est pas rien.
03:19Et puis dans Télérama, on a également un petit aperçu
03:25d'une radio qui revient dans le classement des radios,
03:29c'est Radio Nova.
03:31Comment est-ce qu'ils ont réussi cet exploit ?
03:33C'est en récupérant Guillaume Meurisse, vous vous souvenez,
03:36qui avait été exclu de France Inter, Jean-Yves.
03:39On a également une information sur Nostalgie
03:42qui continue de gagner des auditeurs.
03:45Il semblerait que parfois la musique rassemble plus que la politique.
03:49Jean-Yves, vous avez un commentaire sans doute.
03:51Oui, alors effectivement, en dehors peut-être de Nostalgie,
03:54je pense que ce que ces chiffres montrent,
03:56c'est que ceux qui marchent, c'est ceux qui clivent.
04:00Le service public clive à gauche et il y a des clients.
04:05Il n'y a qu'à voir LFI, le service public clive à gauche,
04:09donc il a des clients.
04:10Meurisse, il a été très clivant puisqu'il a été exclu du service public
04:15sur une blague de mauvais goût sur Netanyahou,
04:18mais ça fait de l'audience.
04:20Et puis de l'autre côté,
04:24ceux qui clivent, c'est ceux qui clivent plutôt à droite,
04:27c'est Europe 1, c'est Hanouna,
04:30et c'est quand même la montée la plus spectaculaire
04:34parce que vous avez cité la progression de France Inter,
04:37plus de 150 000, en prenant un petit peu d'ailleurs sur France Info,
04:42donc ça reste quand même dans le même périmètre,
04:44mais Europe 1, c'est de plus 350 000,
04:47donc c'est là que ça progresse le plus.
04:49Mais les victimes dans tout ça, c'est RTL, c'est l'extrême-centre, voilà.
04:55Un petit tour du côté de la presse écrite maintenant,
04:58si vous le voulez bien.
04:59C'est le groupe Les Echos qui est en crise.
05:02Les ventes du Parisien, par exemple, s'effondrent.
05:05Ils ont perdu 9,5% de parts de marché en un an.
05:10Il va y avoir une cure d'austérité.
05:11Là, Jean-Yves, dans le groupe,
05:13les équipes avaient été même convoquées par le PDG
05:16pour discuter de ces statistiques compliquées.
05:19– Un petit commentaire peut-être ?
05:20– Un petit commentaire sur le Parisien, oui, bien sûr,
05:22on ne va pas les louper quand même.
05:23– Bon, Sadia, je pense que le modèle est doublement périmé,
05:26c'est le modèle de la presse écrite qui est quand même un peu dépassé,
05:31et puis c'est quand même très conformiste.
05:35Là aussi, c'est l'extrême-centre,
05:37et donc c'est en décalage par rapport à ce que peut attendre l'opinion.
05:44Voilà, donc je pense que, en fait, qu'est-ce qui est en crise ?
05:48Ce sont les médias d'extrême-centre, voilà.
05:50– Exactement, on en parlait d'ailleurs la semaine dernière,
05:52on disait que Le Parisien, notamment, c'était la voix de l'Amérique de Paris,
05:56donc c'était un peu embêtant.
05:58Ils consacrent plusieurs de leurs unes à la politique de l'Amérique de Paris.
06:03On va en Angleterre maintenant.
06:05La semaine dernière, on vous parlait de la crise de CNN et de MSNBC aux États-Unis.
06:12Maintenant, en Angleterre, on a un phénomène intéressant aussi,
06:16à l'instar de Fox News, c'est GB News, la chaîne de Nigel Farage,
06:21qui a connu un pic d'audience la semaine dernière, un mercredi soir,
06:27et ils ont dépassé la BBC et Sky News.
06:30C'est un score qui a même été commenté par Elon Musk,
06:34qui a tweeté « Waouh ! » en reprenant cette information de GB News.
06:39C'est intéressant aussi, Jean-Yves, ces petits médias qui montent, qui montent, qui montent.
06:44– Oui, alors c'est intéressant de voir que ce média alternatif avec Farage
06:50a dépassé les grands médias dominants, l'espace d'une émission,
06:56puis l'espace d'une journée, puisqu'il a été boosté,
07:00le terme est approprié, « boosté » par Musk, spécialiste de fusées,
07:04on est en Angleterre, on est dans le monde anglo-saxon,
07:07« boosté » par Musk, qui a mis, ce qu'il fait, la méthode de Musk
07:12pour faire pousser des informations, c'est de mettre « Waouh ! ».
07:17Évidemment, il a 200 millions d'abonnés, donc ça marche.
07:24– Exactement. Alors, puisqu'on parlait d'Elon Musk,
07:26Jean-Yves, je vous propose qu'on enchaîne sur Twitter,
07:29Twitter qui est particulièrement dans l'œilleton médiatique actuellement.
07:33Je vous propose une illustration de ce que je viens de vous dire
07:36avec par exemple un tweet de Pierre Moscovici.
07:39« Faut-il rester sur X ? L'extrême droite, la plus dure, il est chez elle.
07:44La vulgarité, l'agressivité, la haine parfois, ne se contiennent plus.
07:48Mais ce réseau reste une source d'informations et un émetteur de messages. »
07:51Bon, quand même. « Pour le moment, je tiens. »
07:54On verra si les dernières digues sautent.
07:57Vous avez envie de lui dire quelque chose à l'instar de Pierre Moscovici ?
07:59– D'abord, j'ai envie de vous dire quelque chose.
08:01Vous n'avez pas prononcé comme il fallait le tweet de Moscovici.
08:04– L'extrême droite. – Il faut dire l'extrême droite la plus dure.
08:07L'extrême droite la plus dure, voilà.
08:09Alors, c'est assez drôle, mais ce qui est choquant d'ailleurs
08:14dans les tweets de Moscovici, c'est que ce monsieur
08:17qui a été un militant socialiste, qui est toujours un militant socialiste,
08:20il est président de la Cour des comptes,
08:22donc il devrait se tenir à une certaine réserve, à une certaine distance.
08:28Et là, il tient sur Twitter, pas seulement là,
08:33il tient des propos qui sont du niveau chef de section du Parti socialiste.
08:38Il est quand même président de la Cour des comptes.
08:41– Vous allez voir, Jean-Yves, c'est quand même la question à la mode
08:45chez les journalistes en ce moment, rester ou ne pas rester sur X.
08:49Et je vous propose d'écouter une vidéo.
08:51– Marine Tendelier, est-ce que vous pourriez quitter le réseau social Twitter ?
08:55– Ce réseau social est une souffrance en tant que politique, en tant que femme,
09:00parce que c'est très violent tout le temps,
09:02que j'ai l'impression que c'est devenu un catalyseur de haine.
09:05Le souci, c'est qu'aujourd'hui, tout le système politico-médiatique
09:08est organisé autour de Twitter.
09:09Si aujourd'hui, je veux faire… – Donc vous décidez de sortir ?
09:10– Non mais regardez les articles dans vos différents médias, je ne sais pas…
09:13– Donc pour l'instant, vous ne coupez pas Twitter ?
09:14– Donc si on veut réagir à quelque chose, vous dites,
09:15Marine Tendelier a dit ça sur X,
09:17si on envoie les communiqués de presse à la tienne, ça ne marchera pas.
09:19– Donc vous ne coupez pas X ?
09:20– Mais Twitter, il faut le réguler ou interdire en fait,
09:22sinon c'est trop facile, c'est ceux qui y restent, qui en bénéficient, qui…
09:25– Clément Méric, pour la dernière minute.
09:28– Il faut soit le réguler, soit le fermer.
09:29– Soit réguler, soit censurer, Jean-Yves, vous pensez comme Marine Tendelier ?
09:34– Pas vraiment, non, mais j'adore Marine Tendelier,
09:36parce qu'elle est sans frein, elle est le camp du bien,
09:41et tout ce qui n'est pas le camp du bien, ce n'est pas bien.
09:44Alors, deux choses intéressantes quand même au-delà de ça,
09:47un, c'est la question, la question du journaliste,
09:49est-ce qu'il faut sortir de Twitter ?
09:52Donc ça, c'est la question du journaliste.
09:54– Est-ce que vous, vous allez sortir même ?
09:56– Voilà, est-ce que vous, vous allez sortir ?
09:58Absolument, et puis la réponse qui est quand même assez drôle,
10:02parce que qu'est-ce qui se passait avant,
10:04quand vous étiez un homme politique,
10:06et que vous vouliez faire connaître un point de vue ?
10:10Vous essayiez de passer un communiqué à l'AFP,
10:14et donc, même si vous étiez bien vu de l'AFP,
10:17il fallait joindre votre correspondant à l'AFP,
10:20que le correspondant à l'AFP en fasse une dépêche,
10:23que la dépêche soit validée,
10:25ben ce n'était pas rapide, c'était compliqué.
10:27Là, vous pouvez tout de suite vous exprimer.
10:30Et donc, c'est pour ça qu'elle dit,
10:33ben oui, je voudrais bien sortir de Twitter,
10:35mais parce que si tu sors de Twitter ma cocotte,
10:38comment tu vas t'exprimer ? Très intéressant.
10:40– C'est la vraie question que tout le monde se pose.
10:42D'ailleurs, des journalistes l'ont posée également,
10:45Jean-Luc Mélenchon, je vous propose d'écouter également.
10:48– Est-ce que vous envisageriez de quitter,
10:50dans votre communication, votre stratégie du parti, du mouvement,
10:55de quitter Twitter, de quitter X ?
10:57– On n'en a pas parlé, on verra, mais…
10:58– Moi, je suis très proche de Donald Trump.
11:00– Moi, je suis sur la ligne, on va partout,
11:02parce qu'il n'y en a pas un meilleur que l'autre.
11:04– Même si c'est un site marqué par de la désinformation,
11:09on est proche de Donald Trump.
11:10– Si on doit surfermer les sites marqués par de la désinformation,
11:14on peut supprimer la moitié de la télé publique
11:16et les trois quarts des télés privées.
11:17– Bon, la réponse est amusante.
11:20– La réponse est amusante, honnêtement, il est excellent.
11:23On voit quand même qu'il est d'un meilleur niveau politique
11:26que Marine Tondelier, c'est quand même pas le même calibre.
11:29– Ils prennent un peu, encore une fois, j'allais dire,
11:32leur désir pour des réalités, ces journalistes,
11:35à demander, c'est presque à imposer aux politiques de sortir de X.
11:39– Si vous voulez, le problème pour les journalistes,
11:41indépendamment du patron de Twitter qui est Musk,
11:45c'est que ça supprime les intermédiaires, voilà.
11:49C'est ce que j'expliquais pour l'FP, mais ça peut être,
11:52avant j'appelais un tel que je connaissais dans une rédaction,
11:55est-ce que tu ne pourrais pas…
11:57C'est une fluidité, et donc, s'en priver, ce n'est pas évident.
12:02– C'est vrai que ça joue sur la chute finalement du parti des médias,
12:06toute cette histoire.
12:07On a notamment un média qui a décidé, Jean-Yves, de partir de Twitter,
12:12il s'agit de Ouest France, qui a publié un communiqué
12:16et qui a d'ailleurs, sur son compte X, tweeté ceci,
12:20notre dernier tweet jusqu'à nouvel ordre, c'est amusant de le signaler.
12:25Et le patron de Ouest France, pour justifier ce départ de X,
12:30a déclaré que sur X, il y avait une vision radicale
12:36de la liberté d'expression.
12:38Ça a été souligné par Géraldine Wohner, il faut redonner à César
12:43ce qui appartient à César, elle est rédactrice en chef au Point,
12:47et ça n'a pas beaucoup plu d'ailleurs sur Twitter qu'elle cite
12:51cette vision radicale de la liberté.
12:54Parce que la liberté peut être radicale.
12:57En matière de liberté d'expression, il y a deux visions possibles.
13:02Il y a la vision radicale, on respecte la liberté d'expression,
13:05et il y a la censure, voilà.
13:07Et donc la bataille, c'est entre les partisans d'une liberté d'expression,
13:12radicale par définition, puisque la liberté d'expression,
13:15ça consiste à laisser s'exprimer les gens qui ne pensent pas comme vous
13:18et qui peuvent dire des choses choquantes pour vous.
13:20Ou la censure, voilà.
13:22Et il est évident qu'aujourd'hui, il y a un parti de la censure,
13:25qui correspond d'ailleurs aux partis des médias,
13:27et qui correspond aux partis de l'extrême centre,
13:29qui voudrait imposer ces règles.
13:34– À nouveau peut-être, oui, même.
13:36Alors ce qui est amusant pour Ouest-de-France quand même,
13:38et il faut le souligner Jean-Yves, c'est que c'est une future chaîne,
13:43a priori, qui est censée remplacer C8 sur la TNT,
13:48suite à une décision de l'ARCOM de supprimer C8.
13:53Et donc ce serait une chaîne qui s'appellerait OFTV,
13:57et qui apparaîtrait normalement dans le paysage audiovisuel français
14:01à partir de mars prochain.
14:03Est-ce qu'il n'y a pas une conjonction des défaits,
14:08partir de X, obtenir une place sur la TNT ?
14:12– Ça veut dire que c'est sur l'échelle du conformisme,
14:18je pense que Ouest-de-France est très bien placée,
14:22ils sont d'ailleurs aussi très subventionnés,
14:24plus de 2 millions de subventions publiques.
14:27– Ils sont quasiment à 7 millions pour 2023,
14:30toutes subventions confondues.
14:32– Toutes subventions confondues.
14:34Ils bénéficient de beaucoup de budgets de communication
14:39des collectivités territoriales bretonnes et tout.
14:42C'est un peu le cœur du système immigrationniste
14:47extrême-centriste, Ouest-France.
14:49Et donc c'est assez cohérent,
14:51ce n'est pas pour rien qu'ils ont été choisis par l'ARCOM,
14:55donc je rappelle que c'est l'action de renforcement de la censure.
15:03– C'est par rapport à l'acronyme,
15:06naturellement pour ceux qui n'auraient pas suivi.
15:08L'Humanité s'est posé la question de partir également de X,
15:12ils ont publié un sondage sur leur compte Twitter,
15:16le média Ouest-France a quitté X,
15:18chez nous on s'interroge,
15:20devrient-nous prendre la même décision ?
15:22Vos arguments en commentaire.
15:24Pour l'instant c'est le oui, il faut partir qui l'emporte.
15:27Bon, va-t-on assister à un chamboulement du paysage médiatique ?
15:31Jean-Efsi Numa part de X.
15:33– L'Uma c'est formidable parce que
15:35ce sont les plus subventionnés au numéro,
15:38alors là c'est absolument fou, fou, fou.
15:43Y compris d'ailleurs, non seulement subventionnés,
15:45mais il y a quelques grands patrons qui pour faire jouer les progressistes
15:49leur donnent aussi de l'argent.
15:51Alors je pense que c'est intéressant quand même cette affaire de Twitter
15:54parce qu'ils ne supportent pas, tous ces gens-là,
15:57les gens de LCI qui posent la question
15:59est-ce qu'il faut rester sur Twitter,
16:01les gens de l'Humanité, les gens de Ouest-France,
16:03ils ne supportent pas qu'il puisse y avoir
16:05des idées différentes des autres qui s'expriment.
16:08Et je crains que d'un certain point de vue,
16:10ils craignent d'être contaminés, si vous voulez.
16:13Parce que Twitter, vous pouvez avoir des informations qui viennent de partout.
16:19– Bien sûr.
16:20– Moi personnellement je suis abonné à des tas de comptes
16:23qui viennent d'horizons politiques ou idéologiques très différents des miens,
16:27mais parce que ça fait partie de l'information.
16:29– Quand il y a un attentat, on a des informations plus rapidement sur X
16:32que sur BFM.
16:33– Par exemple.
16:34– Par exemple.
16:35– Mais le type de gauche ou d'extrême centre,
16:38il est très malheureux à l'idée de pouvoir être contaminé
16:43par des opinions différentes.
16:45– Peut-être qu'il n'apprécie pas trop la concurrence aussi
16:47de tout ce qui est alternatif justement.
16:50On continue sur la plus vieille école du journalisme,
16:54l'ESJ de Paris qui vient d'être racheté par plusieurs investisseurs
16:59qu'on connaît bien dans les médias puisqu'on en parle souvent,
17:01sont essentiellement des grands patrons de presse.
17:04Il y a Bernard Arnault dans les acheteurs, Rodolphe Saadé,
17:08Vincent Bolloré et également la famille Dassault.
17:11Il n'aura pas fallu beaucoup de temps pour que l'humanité se précipite
17:15et titre l'école des milliardaires.
17:18On a également Libération qui a fait un article assez rigolo
17:22qui parle de guerre culturelle avec ce sous-titre-là.
17:27Il faut craindre qu'elle ne se transforme en pépinière pour médias bollorisés.
17:32– Alors d'abord, sur ces quatre milliardaires,
17:36effectivement on en parle assez souvent,
17:39il y a Bolloré qui est clairement du côté des libertés et du pluralisme,
17:45il y a la famille Dassault qui l'est un petit peu aussi,
17:48donc on peut dire que c'est des milliardaires plutôt à droite, oui.
17:52Ce n'est pas le cas de Saadé qui est un milliardaire extrême-centriste,
17:56libre-échangiste, proche de Macron,
17:59ce n'est pas le cas non plus de Bernard Arnault
18:02qui est aussi proche de Macron, milliardaire du luxe.
18:06Simplement, c'est effectivement assez intéressant quand même qu'ils se groupent
18:10parce que je pense qu'ils ont tous le problème de voir que les garçons et les filles
18:15qui sortent des écoles de journalisme sont tous formatés,
18:19viennent du même milieu, ils ont reçu le même bain idéologique,
18:23ils ont les mêmes références, c'est vraiment un petit entre-soi
18:28et donc c'est un handicap.
18:31Vous comprenez peut-être que si Bernard Arnault qui est propriétaire du Parisien
18:37voit les ventes du Parisien s'effondrer,
18:39c'est peut-être parce qu'il a recruté trop de petits pois
18:43issus des écoles de journalistes.
18:45Et donc l'idée de mettre peut-être un peu de pluralisme
18:49dans l'information des journalistes, pourquoi pas ?
18:52Alors évidemment, ça inquiète l'étonnant du système.
18:56Je recommande d'ailleurs sur les écoles de journalisme
18:59la petite brochure publiée à la Nouvelle Librairie dans la collection de l'OGIM
19:06qui permet de voir à quel point il y a du travail à faire.
19:11Pour être tout au fait complet, je signale qu'il y a aussi une formation
19:16au journalisme assez courte à l'IFB, l'Institut de formation politique,
19:21qu'on ne peut que recommander aux jeunes filles
19:26qui voudraient se former de manière tout à fait libre.
19:30– Naturellement.
19:31Et pour conclure sur ce dossier de la semaine,
19:34il y a également de nombreux articles de l'OGIM,
19:37qui est notre partenaire dans les médias,
19:39consacrés à toutes les écoles de journalisme.
19:42Il y en a un certain nombre avec des articles très détaillés,
19:45très bien faits comme tous que vous pouvez retrouver sur l'OGIM.
19:48On place maintenant à l'image de la semaine
19:51avant que ma voix ne finisse de transitionner.
19:57Je vous propose, Jean-Yves, pour commencer cette image de la semaine,
20:01nos téléspectateurs s'en souviennent,
20:03on va parler de Trump et de son gouvernement,
20:05de regarder une vidéo qui a été faite à destination des enfants par Arte.
20:09On regarde ça tout de suite.
20:11– Trump a maintenant donné les premiers noms
20:13qui inquiètent beaucoup de gens partout dans le monde.
20:15On vous dit pourquoi.
20:18– Trump et son gouvernement font peur à tous les défenseurs des droits de l'homme
20:21car ses futurs ministres sont des extrémistes de droite.
20:24Exemple, cet homme, Matt Gaetz, il est pour les armes,
20:28contre la défense de l'environnement, anti-avortement.
20:30Il a été désigné ministre de la Justice.
20:33Sa mission, détruire le système judiciaire actuel
20:36pour le remplacer par une justice aux ordres de Donald Trump
20:39car vous le savez, Trump a souvent été condamné.
20:41Pour l'instant, tous les chouchous de Trump doivent attendre
20:44avant de prendre leur fonction.
20:45En effet, le Sénat doit donner son accord.
20:47En 2025, la bande à Trump sera aux commandes de l'Amérique
20:50pour le meilleur et pour le pire.
20:52– Peur, extrême, on coche tous les mots-clés là.
20:56C'est fabuleux.
20:57– Ça fait peur, ça fait peur.
20:59– C'est bien fait.
21:00Non mais c'est affolant de publier ça pour des enfants.
21:03Où est là, justement, le journalisme objectif ?
21:09– Ça correspond assez bien.
21:11Les enfants, assez naturellement, ont tendance à penser
21:14qu'il y a les gentils et les méchants.
21:16Et donc là, on leur dit clairement que Trump,
21:19c'est vraiment un méchant de chez méchant.
21:22– Oui, c'est sûr.
21:23– Ah, c'est de la pensée réfléchie, nuancée.
21:26– C'est fin et nuancé, oui.
21:28On a un tweet de Régis de Castelnau
21:31qui nous alerte sur un billet de Thomas Legrand.
21:34Thomas Legrand produit un billet quotidien dans Libération
21:38et il pense que Donald Trump tue l'État et la politique.
21:42C'est tout en nuance, encore une fois, et en finesse,
21:44comme on en a l'habitude.
21:45– Je crois que Trump réhabilite tout à fait la politique.
21:49Puisque, après avoir gagné une élection sur des thèmes politiques,
21:53il entend mettre en œuvre…
21:55Ce qui est très choquant sur Trump,
21:57c'est non seulement qu'il a gagné l'élection,
22:00mais il a l'air de vouloir mettre en œuvre ses promesses électorales.
22:03Alors là, où va-t-on ?
22:05– Les journalistes ne sont pas habitués, c'est pour ça qu'ils sont surpris.
22:07– Là, il réhabilite, il réhabilite la politique.
22:10Alors peut-être qu'il va bouleverser un peu l'État américain,
22:13et notamment l'État fédéral, ça certainement, oui.
22:15Mais c'est aussi de la politique.
22:17– Exactement.
22:18Ce sera en 2025 et on suivra ça, bien sûr, sur Immedia.
22:22Je vous propose de passer en revue un peu un panel choisi
22:26de justement ces hommes nommés au gouvernement.
22:28On va commencer, évidemment, peut-être avec le plus trublion d'entre eux.
22:32Il s'agit d'Elon Musk, décrit dans cet article du Monde.
22:37Elon Musk, il va se retrouver à la tête du département
22:40de l'efficacité gouvernementale.
22:42Et il a une proposition, notamment,
22:44ce sera un classement des dépenses les plus terriblement stupides.
22:48Et Musk, qui s'amuse quand même de beaucoup de choses,
22:52dit que ce sera à la fois extrêmement tragique et extrêmement divertissant.
22:57Et l'article du Monde conclut par une vraie question, malgré tout, Jean-Yves,
23:01c'est comment est-ce que deux personnalités notoirement égocentriques,
23:05telles que Elon Musk et Donald Trump, vont faire pour s'entendre à long terme ?
23:10– Alors, la question du Monde est assez intéressante.
23:13Il y a une autre question qui est dite assez souvent,
23:16c'est que lors de son premier mandat,
23:18Trump a changé régulièrement les membres de son entourage et de son gouvernement.
23:25Et il dit, après tout, là il va nommer du Monde et puis ça va balser.
23:31C'est possible, c'est possible.
23:33Mais il y a une différence, tout de même, à mon avis, très importante,
23:37c'est qu'en 2016, Trump s'est appuyé, au fond, sur les gens de l'établissement.
23:41Et donc les gens de l'établissement, les gens de l'oligarchie,
23:44n'ont pas fait la politique qu'il attendait.
23:46Et donc il a eu tendance à les remplacer, voilà.
23:48Là, il veut s'appuyer sur des gens en rupture avec l'établissement
23:55et en accord plutôt avec lui.
23:57C'est le cas d'Elon Musk.
23:59Elon Musk, je dois dire que ces deux personnalités,
24:03ces deux puissantes personnalités,
24:05l'un est devenu président des États-Unis,
24:07l'autre est le patron de plusieurs grandes entreprises,
24:12il veut aller sur Mars, il est le patron de tout ça,
24:15c'est un grand patron médiatique.
24:17Il y a un certain équilibre des forces.
24:19– Le pouvoir politique, le pouvoir médiatique.
24:21– Il y a un certain équilibre des forces.
24:23Et honnêtement, quand on voit Musk,
24:25et puis on va parler maintenant de Kennedy Junior,
24:30Trump a choisi des gens, pour le moment,
24:33qui sont à la fois dotés d'une grande intelligence
24:38et d'un grand courage.
24:41– Et il a des fidèles aussi dans les nominations.
24:44Effectivement, on va continuer avec Kennedy Junior
24:47qui se retrouve à la Santé.
24:49Je vous propose cet article de L'Express qui est pas mal.
24:52Le titre est intéressant, du catastrophique, du très inquiétant
24:55et quelques idées intéressantes malgré tout.
24:58Dans l'article, ils sont objectifs à ce qu'ils parlent
25:01notamment de la moitié du budget qui serait consacré
25:05à la recherche à une médecine préventive, alternative et holistique.
25:09Robert Kennedy qui a été présenté comme un anti-vax terrible,
25:15d'ailleurs a rappelé, il s'est rappelé dans l'article,
25:19qu'il ne retirerait pas les vaccins.
25:22Et puis on précise aussi qu'il jouera un grand rôle
25:26pour assurer que les gens soient protégés des produits chimiques.
25:30C'est vraiment le make America healthy again,
25:34en meilleure santé à nouveau.
25:36– Alors honnêtement, Kennedy, effectivement,
25:38est une personnalité qui est très dissidente
25:42sur beaucoup de sujets.
25:46Mais il part, je veux bien qu'on s'inquiète de sa nomination
25:49à la tête du ministère de la Santé où il va remplacer
25:53un secrétaire d'État qui était transgenre,
25:57donc M. et Mme Lévine, bon voilà.
26:01– Qui était amiral Jean-Luc.
26:04– Qui était amiral, amiralette, amiralette, amiral.
26:07Bon, passons.
26:08Mais si vous voulez, il faut savoir deux choses sur les États-Unis.
26:1220% du produit intérieur brut est consacré aux dépenses de santé.
26:16Et en même temps, c'est un échec complet
26:21puisque l'espérance de vie diminue.
26:23Donc il y a un vrai sujet aux États-Unis.
26:27Bon, pourquoi l'espérance de vie diminue ?
26:29À cause de l'obésité, à cause de la crise des opioïdes,
26:33pour beaucoup de causes.
26:34Mais donc Kennedy, il peut apporter du plus.
26:41La situation actuelle est très mauvaise.
26:43Donc il ne peut guère que l'améliorer.
26:45– De toute façon, on ne peut pas faire de bilan avant le bilan.
26:47C'est ce que nos journalistes essayent de faire.
26:49On a notamment une autre personnalité qui avait été citée d'ailleurs
26:54dans le reportage d'Arte pour les enfants.
26:56C'est Matt Gaetz qui sera à la justice,
26:59qui est à priori un républicain contesté si on écoute nos…
27:04– Controversé.
27:05– Controversé même si on écoute nos médias.
27:08Pourquoi est-ce qu'il est controversé d'ailleurs ?
27:10C'est parce que, par exemple, il est contre l'avortement,
27:12il est climato-sceptique, il a voté contre la suspension
27:15des relations commerciales avec la Russie.
27:18Et puis aussi, il va mettre en œuvre le programme anti-immigration
27:25de Donald Trump.
27:26Évidemment, le journal de l'Opinion appelle ça
27:28le programme de déportation de masse des migrants.
27:31C'est toujours deux poids deux mesures dans la formule.
27:34Bon, on verra s'il est confirmé puisqu'il faut l'aval du Sénat
27:38de toute façon pour nominer toutes ces personnalités.
27:41Je vous propose d'enchaîner avec, à la défense, Pete Hexgate.
27:45C'est un ancien majeur de l'armée américaine, lui,
27:48et il était présentateur sur Fox News, notamment commentateur même,
27:52peut-être dirons-nous, des actualités liées à l'armée,
27:56puisque c'était son ancienne fonction, c'est un ancien combattant.
28:00Il a quitté l'armée en 2021 parce qu'il se retrouvait
28:04à un poste pour Biden, et ses supérieurs l'ont dénoncé
28:10en disant que c'était un extrémiste.
28:12Pourquoi ? Pourquoi est-ce que c'est un extrémiste ?
28:15C'est parce que Pete Hexgate, il a des tatouages.
28:18Mesdames, je vous propose de regarder les tatouages de plus près.
28:21Vous avez un magnifique aperçu du biceps de Pete Hexgate
28:24avec Deus Vult écrit en tatouage.
28:28Deus Vult, selon nos médias, c'est quelque chose
28:32qui notifie son appartenance à l'extrême droite.
28:36Bon, si jamais on traduit, pour ceux qui ne pratiquent pas le latin,
28:39ça veut dire Dieu le veut.
28:41Et puis si jamais on s'attache à quelques références historiques,
28:44c'était surtout le cri de ralliement des croisés.
28:47Qu'est-ce qui pose problème également, mesdames ?
28:49Deuxième image de Pete Hexgate.
28:51Eh bien, c'est sa croix de Jérusalem sur le pectoraux.
28:56Et cette croix, pareil, n'a pas lui atterré les foudres des journalistes,
29:04même si elle a également, là encore, cette croix
29:07avec une longue histoire dans le christianisme.
29:10Mais a priori, comme ça a été repris par certaines personnalités d'extrême droite,
29:14ça suffit pour rendre Pete Hexgate infréquentable.
29:20Jean-Yves, petit commentaire peut-être sur les tatouages ?
29:23Petit commentaire sur les tatouages.
29:25C'est devenu très banal, les tatouages.
29:28Il est tatoué.
29:29C'est le participe du corps, d'ailleurs, on le voit.
29:31Ça correspond, il a 40 ans.
29:33C'est assez classique, je pense, dans sa génération.
29:36Donc, il n'y a pas de problème.
29:37Alors, il est présenté, là aussi, de manière très caricaturale par les médias.
29:43Bon, d'abord, c'est quelqu'un qui a un passé militaire opérationnel,
29:47qui a été présent en Afghanistan.
29:49Donc, il a une petite idée de la guerre un peu plus précise
29:51que ceux qui ne la voient que depuis les salons de télévision et les états-majors,
29:56pour le premier élément.
29:58Deuxièmement, on le présente comme présentateur de Fuck News.
30:04Oui, il a aussi écrit des livres, enfin, voilà.
30:07Alors, c'est vrai qu'il ne va pas être très politiquement correct.
30:11Il est notamment contre la féminisation, la transgenreisation de l'armée.
30:17Oui, c'est normal.
30:19Il est contre le fait que des femmes se retrouvent sur les théâtres de guerre.
30:21Voilà, ben oui, mais c'est un point de vue...
30:23Il ne faut pas montrer les femmes dans l'armée.
30:25C'est un point de vue qui correspond, en tout cas, à la campagne que Trump a menée.
30:29Donc, ce n'est pas anormal qu'il corresponde à ce que Trump veut.
30:35Voilà, on va voir, on va suivre.
30:37D'ailleurs, les femmes, lorsqu'elles meurent sur le terrain en opérationnel,
30:41ça provoque beaucoup de remous.
30:43On se rappelle de cet soldat qui était décédé, notamment,
30:47lors de l'évacuation de l'Afghanistan.
30:49Ça avait provoqué un sacré tollé médiatique.
30:53Voilà, donc, c'est un vrai sujet, malgré tout.
30:57On a également, dans ces nominations, Tulsi Gabbard,
31:01qui est un transfuge démocrate, Jean-Yves,
31:03qui a été récupéré par Donald Trump.
31:05Alors, pareil, elle inquiète les médias.
31:07Il y a même un titre dans Vanity Fair
31:09qui s'est intéressé à cette personnalité féminine
31:11qui est, selon Vanity Fair, la coqueluche du Kremlin.
31:15Effectivement, elle a des positions assez tranchées
31:17sur la Russie, sur la Syrie, etc.
31:19Je vous propose de continuer encore sur une femme à nouveau,
31:23Linda McMahon, qui se retrouve, elle, à l'éducation.
31:27Et alors là, tous les médias l'ont présentée comme la catcheuse.
31:31Bon, c'est pas totalement inintéressant.
31:35D'abord, on regarde peut-être quelques images de Linda McMahon.
31:39Linda McMahon.
31:45Jean-Yves, si ça se passe comme ça,
31:47en tout cas pour les professeurs qui sont ennuyés,
31:49ça va vite régler le problème.
31:51C'est une bonne manière de traiter les pédagomanes.
31:53Non, alors, plaisanterie mise à part,
31:55elle est présentée, effectivement, comme une catcheuse.
31:57Mais non, c'est pas une catcheuse.
31:59Elle a été à la tête d'un certain nombre d'entreprises,
32:01dont une entreprise de catch.
32:03Par ailleurs, elle est diplômée de grandes universités,
32:07diplômée en français,
32:09et elle connaît très bien les questions d'éducation.
32:13Alors, évidemment, elle va mettre en œuvre
32:17une politique qui va déplaire aux pédagomanes,
32:21puisqu'elle a un double objectif,
32:25qui est de retirer une partie du pouvoir de l'État fédéral
32:29sur l'éducation pour le rendre aux États fédérés.
32:33C'est un débat très fort aux États-Unis,
32:35de savoir qui est responsable de tel ou tel sujet.
32:39Donc, elle veut rendre aux États fédérés,
32:41et puis elle veut rendre aux citoyens.
32:43Voilà, une certaine liberté.
32:45On en aurait bien besoin en France, je vais vous dire.
32:47– D'ailleurs, en France, on ne s'est pas épargné Amélie Houdé à Castera,
32:53qui était pourtant une spécialiste du tennis.
32:55Elle serait quand même un peu moins sexy.
32:57– Oui, c'est vrai.
32:59– Et qui s'est retrouvée à l'éducation nationale.
33:01– Absolument.
33:03– C'est une étape d'éclaration un peu questionnable.
33:05On continue, Jean-Yves, si vous le voulez bien,
33:08avec Tom Homan, qui se retrouve au contrôle de l'immigration.
33:12Alors, le monde reprend cette expression du tsar des frontières,
33:16qui est celle de Donald Trump, je précise, mais qui a été beaucoup reprise,
33:20qui, lui, doit organiser la plus grande opération d'expulsion
33:23de migrants illégaux de l'histoire des États-Unis.
33:25Donc, l'opinion aurait dit, souvenez-vous,
33:27la déportation massive des migrants, bien sûr.
33:31C'est le shérif de Trump, selon le JDD.
33:34Donc, le tsar des frontières s'est repris également par les autres médias.
33:38On continue avec Stephen Miller également, ça m'a amusé.
33:42On nous précise que c'est l'un des membres les plus extrémistes
33:46de l'entourage de Trump.
33:48– Ils sont tous plus extrémistes, oui, oui.
33:50Encore plus extrémistes, c'est terrible.
33:52– C'est compliqué.
33:53Alors, on nous dit que, notamment, c'est un idéologue
33:55partisan de la théorie raciste du grand remplacement.
33:58– Aïe, aïe, aïe.
34:00– Là, il a coché une mauvaise case pour nos médias français.
34:05Et pour finir, j'ai une petite revue de presse sur Stephen Miller
34:10qui serait l'homme qui murmure à l'oreille droite de Donald Trump.
34:14Jean-Yves, peut-être, on conclut avec Brandon Carr
34:19qui a été nommé par Donald Trump à la tête de la régulation
34:23des médias, des télécoms.
34:25Et donc, lui, il veut démanteler le cartel de la censure
34:30imposé par Facebook, Google, Apple et Microsoft,
34:32donc les GAFA-ME, du coup.
34:35C'est intéressant, c'est…
34:37– Ah, c'est très intéressant.
34:38Nous, on a un cartel de…
34:39– C'est le gardien de la liberté d'expression, Donald Trump.
34:41– Le gardien guerrier de la liberté d'expression, oui.
34:43Ça, c'est une personnalité, évidemment, aux antipodes
34:48de ce que peuvent être, par exemple, les gens de l'ARCOM,
34:51qui sont les guerriers de la censure, voilà.
34:54Lui, c'est le guerrier de la liberté d'expression
34:56et il y a un vaste programme qui est, effectivement,
34:58de démanteler le cartel de la censure.
35:00Facebook, Google, Apple, YouTube, tout ça, c'est un beau programme.
35:05– Il y a de quoi faire, oui.
35:06– Il y a de quoi faire.
35:07– On se retrouve juste après pour la conclusion.
35:09– La semaine dernière, on vous en parlait,
35:13c'était le forum de la dissidence de Polémia.
35:16Les premières vidéos ont commencé à paraître.
35:19Ça y est, vous pouvez les retrouver sur le YouTube de Polémia.
35:22Le lien est juste en dessous, dans le descriptif de la vidéo,
35:25comme vous en avez l'habitude.
35:27Et notamment, vous pourrez retrouver Lucas Chancerelle,
35:30je vous l'avais dit, on continuera de travailler main dans la main.
35:33Donc, je lui fais un petit coup de pub avant de conclure
35:36et de rendre cette antenne.
35:38Jean-Yves, on se retrouve la semaine prochaine
35:40mais on ne laisse pas nos téléspectateurs tout seuls.
35:42Il ne faut pas qu'ils oublient de regarder
35:44le portrait piquant consacré à Pierre Brochand.
35:49Sortons partiellement du journalisme stricto sensu
35:54et abordons un homme qui fut diplomate,
35:57directeur de la DGSE
36:00et est maintenant considéré comme un influenceur de qualité.
36:04Pierre Brochand, le toxin du renseignement.
36:07Diplomate de haut rang et ancien directeur de la DGSE,
36:11les cadres feutrés dans lesquels Pierre Brochand
36:14a évolué tout au long de sa carrière
36:17ne l'empêchent pas de voir ce qu'il voit.
36:20Même s'il n'est pas journaliste.
36:22Depuis qu'une de ses interventions sur le thème de l'immigration
36:25a été relayée par le Figaro en mars 2022,
36:29l'homme fait autorité sur ce sujet
36:32et son discours offensif dénote au sein de la classe politique.
36:36Fin 2023, il s'oppose fermement
36:39au rideau de fumée de la Xème loi
36:43sur l'immigration de Gérald Darmanin.
36:46Ni voyant au fond qu'un nouvel appel d'air a plus de déferlement.
36:50Pierre Brochand est né en 1941 à Cannes
36:53d'un père expert comptable.
36:55Il est le frère de Bernard Brochand,
36:57publicitaire et ancien député maire de Cannes.
37:00Scolarité secondaire à Cannes,
37:02il est ensuite diplômé d'HEC et intègre l'ENA en 1968.
37:06Il détient également une maîtrise d'économie.
37:08Il commence sa carrière diplomatique
37:10à l'ambassade de France de Saigon,
37:12puis à Bangkok,
37:14au moment même où le Cambodge tombe aux mains des Khmer Rouges.
37:18Ensuite, consul de France à San Francisco,
37:21il revient à Paris au Quai d'Orsay,
37:23puis devient le représentant permanent de la France à l'ONU pendant 4 ans.
37:27Seulement un mois après la chute du mur,
37:29il est nommé ambassadeur en Hongrie.
37:32Toujours au cœur de l'action internationale,
37:34il est de nouveau nommé en Israël,
37:3615 jours après la signature des accords d'Oslo.
37:39Retour au Quai, avant de repartir au Portugal
37:43une carrière bien nourrie.
37:44Nommé à la DGSE en 2002 par Jacques Chirac,
37:47il a pour mission d'opérer la fusion
37:49d'un côté entre les renseignements généraux,
37:52les RG, dont l'une des prérogatives
37:54était la lutte contre le terrorisme interne ou externe,
37:58et la DST, Direction de surveillance du territoire,
38:02chargée du contre-espionnage.
38:04C'est à cette même période qu'a lieu la libération d'otages français
38:08en Afghanistan et en Irak,
38:10comme la journaliste Florence Aubenas,
38:12à laquelle il prend une part active.
38:14Il est démis de ses fonctions en 2008
38:16et prend sa retraite dans la foulée.
38:19Proche du LR maire de Cannes, David Lissnar,
38:23il faisait partie en 2003 de ceux
38:25qui ont informé très tôt, très tôt,
38:27le Premier ministre de Villepin
38:29que l'Irak ne possédait pas d'armes biologiques et chimiques.
38:33Terminons par une citation extraite de son discours
38:36à l'amical gaulliste du Sénat
38:38et publiée par le Figaro du 6 décembre 2022.
38:41Je cite
38:42« L'immigration exerce sur l'ensemble de notre vie collective
38:46un impact transversal que je tiens pour globalement négatif.
38:51Un aspect qui se traduit concrètement
38:54par une tiers-mondisation rampante de la société française
38:59et sa régression continue dans des domaines clés
39:03tels que l'éducation, la productivité,
39:07les services publics, la sécurité, la civilité, etc.
39:12En d'autres termes,
39:13si tout ce qui va mal en France
39:15n'est pas seulement la faute de l'immigration,
39:17loin s'en faut,
39:19elle y participe dans une mesure, à mon avis,
39:22très sous-estimée. »
39:24Fin de citation.
39:25Une analyse qui, deux ans plus tard,
39:28n'a rien perdu de sa pertinence.
39:33Sous-titrage Société Radio-Canada