Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois
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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-04-08##
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00:00— Françoise de Gaulle. — Ouais, ouais. — Bon. Bon. Alors évidemment, on vient d'en parler avec Éric Ayel. La France est impactée par les décisions Trump.
00:08— Oui, elle est impactée. Mais oui et non, parce qu'Éric Ayel a très bien dit... Il y a eu un mot magique hier soir dans la conférence de presse de Donald Trump.
00:15C'est « négociation ». Et c'est ce qui explique d'ailleurs ce matin que les bourses asiatiques remontent un peu et que le Dow Jones hier soir ne s'est pas effondré
00:22en clôture de Walt Reese. Tout ça reste très fragile. Éric Ayel a dit qu'il y a deux adversaires pour Donald Trump. La Chine.
00:29À ce matin, on en est à 104% de taxation. Chacun monte à l'échelle itérokaine. — Les Chinois ne reculent pas.
00:36— Ils ne reculent pas. Et évidemment, l'Europe, parce que hier, Donald Trump l'a dit. L'ennemi, c'est l'Europe. Eh bien l'Europe, il y a un déficit
00:43de 350 milliards. En gros, on vous vend plus de 350 milliards. Eh bien qu'est-ce que vous allez faire, les Européens ? Eh bien vous allez nous acheter...
00:50— Je l'ai payé. — 350... Non, vous allez nous acheter 350 milliards d'énergie. C'est assez simple. La question, c'est comment on négocie avec un dérégulateur
00:59en chef qui casse tous les codes du commerce mondial depuis quelques jours ? Est-ce qu'on agit frontalement comme la Chine, qui surtaxe la surtaxe ?
01:07Ou sortons-nous, nous, l'arme nucléaire ? Hier soir, les Européens en parlent. L'interdiction pour les entreprises américaines de concourir
01:14sur les marchés publics européens. Ça, c'est l'arme nucléaire. Ou bien est-ce qu'on taxe les GAFAM ? Pouvons-nous trouver un accord, notamment sur
01:22les produits industriels ? C'est ce que viennent de faire cette nuit les Japonais. Pourquoi ? Parce qu'ils tentent de vendre leur voiture,
01:29notamment leur Toyota. La Toyota qui est au Japon, ce que Volkswagen est en Allemagne. — Bien. Mais tout cela va impacter la France.
01:35— Oui. Alors il y a plusieurs... — Politiquement, aussi. — Alors il y a plusieurs thèses sur la façon d'impacter. Il y a celle d'Éric Ayer.
01:42Il y a certaines personnes qui nous parlent d'une inflation de 4,5%. Parce que même si on n'est pas concerné par les produits industriels,
01:49on a quand même l'immense agroalimentaire. Vous savez, c'est le deuxième pôle industriel de France. 500 000 emplois non délocalisables.
01:57Eh bien l'agroalimentaire, c'est quoi ? C'est bien sûr les vins, le cognac. On parle de 4,5%, d'une récession. Et François Bayrou,
02:04et on en vient à la politique, avertit qu'on peut perdre 0,5% de PIB. Et là, on voit quoi, Jean-Jacques ? Depuis quelques jours,
02:11on voit la pression politique qui se met en œuvre lentement mais sûrement. La pression sur le budget 2026. La droite, dès hier,
02:18commence déjà à demander un allègement de la fiscalité des entreprises pour atténuer, absorber le choc des droits de douane.
02:25La gauche, elle, depuis hier, elle demande des mesures de soutien aux salariés d'ores et déjà pour soutenir quoi ? Le pouvoir d'achat.
02:32Éric Ayer en parlait tout à l'heure. Et puis la question de l'énergie revient également, celle qui plombe les entreprises.
02:38Jean-Jacques, c'est très important parce qu'on va commencer à avoir une réponse le 15 avril lors de la conférence pour les comptes publics.
02:43Pourquoi ? Parce qu'Emmanuel Macron et François Bayrou semblent bien décider à revisser encore plus, durcir l'assurance-chômage.
02:51Une information qui est sortie dans l'opinion jeudi et qui est passée totalement inaperçue. Est-ce qu'on peut visser l'assurance-chômage
02:58dans un tel climat d'incertitude ? Est-ce nécessaire ? Nous ne le savons pas. En gros, la folie des régulatrices de Trump, elle arrange François Bayrou.
03:07François Bayrou, il pense qu'il va sauver son fauteuil de matignon à travers cette crise. D'ailleurs, il prévient, et Emmanuel Macron aussi en offre,
03:16attention à la stabilité politique dans un tel moment. Vous ne pouvez pas faire une seule chose, appuyer sur le bouton censure.
03:22Et pourtant, dans le même temps, il y a une crise politique. Quand vous discutez avec tout l'entourage de Marine Le Pen, eh bien, ils vous disent,
03:28depuis ce week-end, nous censurons à tout moment, à tout instant. C'est un vrai sujet, cocktail explosif.
03:34Oui, Marine Le Pen, qui pense que l'effondrement des marchés montre que ce n'est pas la faute de Trump. Pas du tout, dit-elle.
03:40C'est l'impréparation d'une mondialisation naïve. Et David Lyssenaar, lui, répond le contraire. Il dit qu'il faut absolument libérer les échanges.
03:50Mais attention, vous allez voir ce qui peut se passer. Crise politique, censure tout à fait possible du gouvernement Bayrou, malgré le contexte anxiogène.
03:58Eh bien, nous verrons. Nous verrons. Il est 7h54. Vous êtes sur antenne de Sud Radio.