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Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-10-17##

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Transcription
00:00— Françoise de Gaulle, vous êtes là le jeudi matin pour votre chronique. Conseil de l'Europe aujourd'hui à Bruxelles, la réunion de tous les chefs d'État et de gouvernement de l'UE.
00:12Et nous verrons Emmanuel Macron aux côtés de Michel Barnier ou Michel Barnier aux côtés d'Emmanuel Macron. C'est comme on veut. — Incroyable. Oui, oui.
00:20— Le retour sur scène d'Emmanuel Macron, qui n'existe plus beaucoup. — Ah bah c'est ça. Alors écoutez, Jean-Jacques, je vous l'ai fait courte.
00:27Je vais vous donner des adjectifs qui fleurissent en ce moment dans la presse européenne. « Éteint », « Porté, disparu », ça, c'est la une du temps,
00:34le très bon journal suisse que vous connaissez. « Zappé », ça, c'est la Stampa qui dit ça. Ce sont les titres qui fleurissent dans cette presse
00:41où est passé le fringant Emmanuel Macron, celui que cette même presse, vous vous en souvenez, pendant des aînés couvrait de louanges en faisait
00:48le nouveau petit prince de l'Europe, voire du monde, d'ailleurs, avait dit, le time. Aujourd'hui, on n'en est évidemment plus là. La tonalité est différente
00:55tout simplement parce que la situation politique du chef de l'État est quasiment crépusculaire. Fini l'adrénaline, fini les journées de 20 heures.
01:04Macron, Emmanuel tourneraient en rond dans son bureau. On ne sait pas, en fait, Jean-Jacques, on n'y est pas. Mais on peut aussi interpréter
01:10ces propos de l'ONU et la création de l'État d'Israël comme une volonté de garder la main sur le seul domaine, en fait, où il a encore une prise,
01:18c'est-à-dire la diplomatie et l'international. Sur ce point, d'ailleurs, il a factuellement raison. Mais le sujet n'est pas là.
01:23Toucher à la création d'Israël par l'ONU, c'est valider le discours des nouveaux activistes pro-palestiniens très virilents, comme Rima Hassan,
01:30qui remettent en cause, justement, cette résolution. Tout le monde ou presque lui tombe dessus, y compris ses soutiens, qui ne comprennent plus
01:37ce qui arrive au chef de l'État. Eh bien, il arrive le blues, nous dit-on, la redescente, d'une certaine manière, après 7 ans à un train d'enfer
01:44et la contrainte de nommer les gens qu'il n'apprécie pas. Michel Barnier au premier chef, Bruno Retailleau également. Le chef de l'État,
01:51pourquoi je dis ça ? Parce qu'il prend soin de faire dire à tout son entourage que ça n'est pas son choix, essayer de se découpler autant que possible
01:58avec l'espoir secret de quoi ? Eh bien de manquer à l'opinion et de trouver les ressorts d'une forme de reconquête.
02:04— Ça va être difficile pour lui de se découpler des questions budgétaires. Nous y reviendrons, parce que Bruno Le Maire rappelle en privé
02:12que c'était le président de la République qui décidait et non pas lui. Son axe de défense est clair. — C'est évidemment.
02:19— Bon. Emmanuel Macron. — Ce qui peut rebondir. — Ce qui peut rebondir. Il lui reste 2 ans et demi.
02:26— 2 ans et demi. Il peut être encouragé par le dernier sondage IFOP pour Sud Radio, avant-hier, qui le crédite de 33%, mais surtout d'une petite hausse de 2 points.
02:33— Mais il a toujours un socle. — Incroyable. C'est-à-dire que ses adversaires... J'en parlais avec un député insoumis qui me disait
02:40qu'il est increvable, hier. Voilà. C'est ce qu'il disait malgré tout ce qui s'est passé après 7 ans. Voilà. Et dans les faits, on voit mal quand même
02:46le chemin avec un tel attelage au gouvernement. La réalité, vous avez raison mille fois, le budget a déjà du plan dans l'aile, parce que les déficits
02:54publics sont abyssaux. Et bien sûr, il en est évidemment le principal responsable. Moi, je veux bien qu'on convoque Gabriel Attal.
03:00Vous avez vu que Eric Coquerel veut le convoquer. Je veux bien qu'on tape à bras un coursier sur Bruno Le Maire. Mais le type qui décide
03:06dans son bureau s'appelle Emmanuel Macron. Ensuite, Jean-Jacques, vous connaissez ce vieil adage. Va évictice malheur au vaincu. La force va à la force.
03:13Et puis quand on est faible, eh bien tout le monde vous lâche. Quand vous entendez les députés macronistes... Alors vous rêvez. Gabriel Attal
03:18veut plus être qualifié de macroniste. Aurore Berger se lâche. Il ne peut plus se représenter. Il a été battu 2 fois cette année.
03:25Tenir 3 ans comme ça, ça paraît compliqué, sauf s'il joue la sortie par le haut et sa place dans les livres d'histoire. Vous savez, ça, c'est très important
03:32pour les présidents français. Qu'est-ce qu'on va dire de moi quand j'aurai quitté le pouvoir ? Alors juste, est-ce qu'on rentre dans l'histoire
03:38avec la réforme des retraites ? Je n'en suis pas certaine. Donc il attend. Je pense qu'Emmanuel Macron attend son heure. Il n'est ni Mélenchon
03:44ni Chirac. Il tape un peu. Il griffe un peu ce gouvernement. Mais je pense qu'il va ressortir de sa boîte parce qu'on n'imagine pas un tel tempérament
03:51accepter comme ça d'être zappé. — Il est 8h moins 10, Françoise de Gaulle, le matin, sur Sud Radio, le jeudi. Et nous vous retrouvons
03:59tout à l'heure, Françoise de Gaulle, avec Elisabeth Lévy.

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