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00:00On essaie de vous expliquer tous les jours dans l'écho d'ici, voici là où on s'intéresse aujourd'hui au métier de l'industrie
00:05chez nous, avec pas mal de recrutements à venir dans le secteur.
00:08Oui, on est avec Sandrine Cointe, bonjour.
00:10Bonjour.
00:11Vous êtes la directrice emploi-recrutement à l'Union des industries et des métiers de la métallurgie au Pays Basque.
00:15Avant de parler du recrutement, votre union c'est plus de 600 entreprises, 22 000 salariés à peu près
00:21dans le département des Pyrénées-Atlantiques et dans le Sudland.
00:24Quelles grandes entreprises connues vous représentez ?
00:27Deux grandes entreprises connues, bien évidemment, telles que Dassault Aviation, Safran Helicopter Engines,
00:34mais pas uniquement, LAOAC également, qui est un groupe du secteur aéronautique,
00:39des entreprises des TPE-PME de plus petite taille, des entreprises dans la grande distribution,
00:45la Syrie, l'État-France.
00:47Et comment ça se passe pour elles en ce moment ?
00:50Aujourd'hui, on a la chance d'avoir une belle dynamique économique sur ce territoire.
00:57Dynamique dans le domaine du secteur aéro.
00:59Aujourd'hui, la métallurgie, en gros, 60%, on est sur du secteur aéronautique.
01:05Le contexte, effectivement, la situation économique, aéronautique civile, militaire.
01:10Mais on avait déjà une prospective, en l'occurrence, sur 10 années de marché.
01:16Parce qu'on rappelle juste que dans l'actualité en ce moment, il y a la menace russe.
01:19Emmanuel Macron qui a donné pour objectif de réarmer la France.
01:22Quel impact ça va avoir pour nous, pour nos industries ?
01:25Alors, bien évidemment, on a des entreprises sur ce territoire
01:28qui travaillent pour le secteur de la défense.
01:31Mais, d'ores et déjà, avant, nous avions déjà cette perspective.
01:3510 années d'activité à venir dans ces secteurs-là.
01:38Et donc, impact sur les métiers.
01:40Nous avons des études prospectives qui nous disent qu'aujourd'hui,
01:43nous avons 200 000 recrutements annuels à pourvoir dans le secteur de la métallurgie.
01:48La métallurgie ne représentant que 50% de l'industrie au sens large.
01:53Donc, on est déjà dans cette belle dynamique que l'on connaît aujourd'hui.
01:56Et avec la multitude de métiers que cela impacte.
01:59Et en particulier dans le secteur de la défense, bien sûr.
02:03Parce que sur notre radio, ici, Pays Basque, on a parlé de l'entreprise Dassault
02:06qui allait doubler sa production d'ici deux ans à Anglette.
02:09Est-ce qu'il y a d'autres exemples comme ça ?
02:11Bien évidemment. On a aujourd'hui tout un périmètre d'entreprise sous-traitante
02:15pour Dassault, que ce soit LAWA, que ce soit Technia Hero,
02:19que ce soit d'autres entreprises.
02:21Je ne vais pas toutes les citer.
02:23Mais sur une diversité, sur de l'électronique, sur des pièces de structure,
02:27cela impacte des métiers tels que chaudronnier, soudeur,
02:30ajusteur-monteur structure aéronef, des drapeurs composites.
02:34Et on a la chance d'avoir sur ce périmètre, également des centres de formation
02:39qui vont former dans ces métiers-là.
02:41Et alors concrètement, est-ce que vous êtes capable de dire
02:43aujourd'hui, ou dans un an, objectif recruter tant de personnes au Pays Basque
02:47autour de ces métiers-là ?
02:49Concrètement, aujourd'hui, on avait déjà cette visibilité-là.
02:54On aura un impact encore plus fort du fait des marchés défense
02:58si les marchés, si les commandes sont fermes.
03:02Parce qu'elles ne sont pas encore signées.
03:04On est en mesure industriellement, effectivement, de franchir le cap,
03:07de passer à 4 à Falmois, si cela est nécessaire.
03:10Le président l'a réaffirmé, le président de Dassault Aviation l'a réaffirmé.
03:13Maintenant, il nous faut des commandes.
03:15Donc, ce n'est pas encore signé. Dans l'actualité aussi,
03:17les Etats-Unis vont appliquer des droits de douane aux entreprises françaises.
03:20Est-ce que ça peut être un risque pour nous ?
03:22Alors évidemment, nos industriels s'interrogent.
03:24On ne mesure pas aujourd'hui encore les risques.
03:27Par contre, j'ai envie de dire, à l'instant T et en projection,
03:31pour être en mesure de répondre, il faut ouvrir le champ des possibles
03:35aux publics locaux, et en particulier aux jeunes femmes
03:39et aux femmes au sens large.
03:41On a une politique mixité forte.
03:43L'objectif, passer de 23% à 33% de public féminin dans nos métiers.
03:47Merci à vous Sandrine Cointe.
03:49Je rappelle que vous êtes directrice emploi, recrutement et l'union
03:51des industries et des métiers de la métallurgie.