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00:00Il s'agit de sensibiliser, de mieux faire connaître cette maladie qui frappe exclusivement les femmes.
00:06On marque ce vendredi la journée mondiale de l'endométriose.
00:09Oui, c'est la première cause d'infertilité en France.
00:12Elle touche au moins une femme sur 17.
00:14Cette maladie gynécologique entraîne de fortes douleurs et de la fatigue chronique.
00:18Depuis 2022, elle est devenue cause nationale.
00:21La ministre de la Santé Catherine Vautrin sera cet après-midi en Nouvelle-Aquitaine pour évoquer cette maladie.
00:27Yasmine Akatou, vous êtes la spécialiste santé d'Europe 1.
00:30Quelles sont les nouvelles mesures que devrait annoncer la ministre ?
00:34Le ministère de la Santé souhaite parler d'endométriose dès le plus jeune âge, alors au collège et au lycée.
00:39Des médecins ou responsables d'associations spécialisées donneront des cours pour sensibiliser les filles,
00:45les alerter sur les symptômes, mais aussi les garçons qui voient parfois leurs camarades de classe souffrir.
00:50Autre mesure, rendre plus accessibles les tests salivaires pour dépister l'endométriose
00:55lorsque les examens type échographie et IRM ne permettent pas d'établir un diagnostic.
01:01Aujourd'hui, 80 centres proposent à ces femmes d'accéder à cette nouvelle technologie.
01:05Dès le mois prochain, il y en aura 20 de plus.
01:08Enfin, le ministère de la Santé souhaite former les professionnels de santé de ville.
01:13Médecins généralistes, sages-femmes, ce sont eux les soignants de première ligne qui reçoivent les patientes parfois désemparées.
01:20Il faut aujourd'hui en moyenne 7 ans pour savoir que l'on souffre d'endométriose.
01:24La formation doit donc permettre à terme de réduire l'errance médicale
01:28avec des médecins capables de reconnaître rapidement les différents signes de la maladie.