Pierre-Henri Bovis, avocat : «Les magistrats aujourd'hui ont le pouvoir de faiseurs de roi. Il y a une volonté d'écraser des personnalités politiques».
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00:00Depuis que les magistrats ont perçu ce pouvoir de faiseur de roi avec l'affaire Fillon notamment,
00:06il faut quand même se rappeler qu'en 2017, Emmanuel Macron accède à la présidence de la République
00:13parce que François Fillon est écarté avec une célérité de la justice inédite.
00:19Emmanuel Macron arrive du coup à devancer parce que François Fillon était donné gagnant en 2017.
00:24Donc les magistrats aujourd'hui ont ce pouvoir de faiseur de roi
00:28et s'arroge ce pouvoir démocratique à la place des électeurs pour dire
00:33« j'autoriserai ou non une candidate qui est en tête des sondages à concourir à l'élection présidentielle ».
00:40Donc effectivement, il y a un sujet là-dessus.
00:42Et sur cette volonté d'humilier, je rejoins totalement puisque j'ai assisté aux réquisitions du PNF,
00:48dans l'affaire Sarkozy-Kadhafi.
00:51Et effectivement, je rejoins les propos de mes confrères et je ne parle pas du fond du dossier encore une fois.
00:57Parlez de la forme, bien sûr, du climat.
00:59Il y a une volonté effectivement d'écraser des personnalités politiques
01:05qui à un moment ou à un autre ont été à la tête, évidemment pour Nicolas Sarkozy, de l'État,
01:10de Marine Le Pen à la tête d'un parti.
01:13Et il y a cette volonté-là de dire « vous vous êtes cru un moment puissant,
01:16sachez que nous le sommes plus que vous ».
01:18Et c'est effectivement sur la forme, je trouve qu'on a franchi une étape dans la gravité de la situation.