Jeudi 22 février 2024, SMART JOB reçoit Marie-Françoise Potereau (Vice-présidente Paris 2024 et mixité, CNOSF) , Frédéric Lavenir (Président, ADIE) et Antoine Canonne (partner, Cabinet Oresys)
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00:00 [Musique]
00:08 Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job.
00:10 Votre rendez-vous emploi RH et management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles.
00:15 Bien dans Smart Job aujourd'hui, on parle du feedback.
00:17 Mais vous allez découvrir, pas n'importe quel feedback.
00:20 On va en parler avec Antoine Canonne.
00:22 Il est partenaire dans la structure de conseil ORESIS et il est notre invité.
00:26 Le grand entretien, elle était venue il y a un an pour nous parler de la parité.
00:30 La parité notamment dans les fédérations sportives et dans les instances sportives.
00:35 Où en sommes-nous exactement ? On en parlera avec Marie-Françoise Potreau.
00:39 Elle est vice-présidente du CNOP, le Comité National Olympique Français,
00:43 en charge de Paris 2024 et en charge de la mixité.
00:47 Et pour terminer notre émission, fenêtre sur l'emploi,
00:49 on va parler de la déstigmatisation des travailleurs informels.
00:53 Ceux qui travaillent dans ces zones grises de l'emploi et qui deviennent entrepreneurs.
00:57 On va en parler avec Frédéric Lavenier. Il est président de L'ADI.
01:02 Voilà le programme. Tout de suite, c'est Bien dans Smart Job.
01:04 Bien dans Smart Job pour parler du feedback.
01:19 C'est un sujet très important dans l'entreprise, la manière dont un manager ou les collaborateurs
01:23 vont rendre compte et échanger parce que ça fait partie intégrante de la vie d'une entreprise.
01:28 On en parle avec Antoine Canonne. Bonjour Antoine.
01:31 Bonjour.
01:32 Vous êtes partenaire chez Auré6. D'abord un petit mot sur Auré6.
01:34 C'est un cabinet de conseil indépendant qui travaille sur les transfos.
01:37 Exactement. Notre positionnement, c'est qu'on accompagne nos clients sur leurs transformations.
01:41 Que ce soit les transformations organisationnelles, digitales et managériales.
01:45 Revenons à l'humain. On a choisi, parce que parmi tous les sujets de transfos, il y en a des dizaines.
01:50 On va faire un focus et mettre la lumière sur le feedback.
01:53 Pourquoi pour vous c'est important ce concept de feedback ?
01:56 Feedback, ce n'est pas un concept nouveau. Ça ne vient pas de sortir dans la Silicon Valley.
02:01 En même temps, quand on travaille dans le conseil et dans plein d'entreprises,
02:06 on peut voir qu'il n'est pas encore complètement adopté et bien compris de tout le monde.
02:11 Vous avez choisi de créer une boîte à outils du feedback, c'est-à-dire de créer une méthodologie du feedback.
02:18 C'est bien ça l'objectif ?
02:19 Tout à fait. Pourquoi ? Parce que le feedback, il y a plusieurs méthodes, on va en parler juste après.
02:25 Et à chaque besoin, sa méthode. Par exemple, si je veux réguler quelque chose qui ne se passe pas très bien avec un collaborateur,
02:34 il va falloir que j'utilise une méthode spécifique, ce que nous appelons la conversation courageuse,
02:39 pour aller traiter en bonne intelligence les faits et pouvoir activer les réponses à ce problème.
02:46 Arrêtons-nous un instant sur cette conversation courageuse.
02:49 Ça veut dire qu'il ne faut pas se contenter d'avoir un entretien, il faut le structurer et il faut faire passer les bons messages.
02:55 Exactement. Préparation, il y a une méthode qui aide justement à libérer la parole,
02:59 ce qui n'est pas toujours facile quand on va aller voir un supérieur ou un collaborateur qui travaille avec nous sur un projet
03:04 pour lui expliquer ce qui ne va pas. Ce n'est pas toujours facile et la méthode est là pour aider.
03:11 Un sujet sur l'ancrage positif, parce qu'on voit bien quand même que vous utilisez le feedback de manière générale
03:16 et que vous l'avez affiné, creusé. Il y a l'échange qui va mal se passer, je le prépare et j'ai des outils.
03:22 C'est quoi l'ancrage positif ?
03:24 L'ancrage positif, on a utilisé une autre méthode qui s'appelle la méthode STAR,
03:29 qui a pour but d'expliciter ce qui a été bien fait par un collaborateur.
03:34 Pour le valoriser ?
03:35 Pour le valoriser et surtout pour que le collaborateur l'intègre, pour qu'il puisse le refaire à nouveau.
03:40 Parce que déjà dans beaucoup de cas, on oublie de dire qu'on sait bien.
03:44 C'est vrai.
03:45 Donc déjà on pourrait dire bravo, merci, c'est un premier pas.
03:47 Mais si je vous dis merci ou bravo, vous n'allez pas savoir ce que vous avez fait de bien.
03:51 Donc avec cette méthodologie, qui est la méthodologie STAR, on va rappeler la situation S,
03:58 on va préciser l'action A et on va analyser ensemble les résultats obtenus.
04:04 Et l'idée c'est de finalement décortiquer l'algorithme pour intégrer ce que je peux rejouer la prochaine fois pour avoir le même résultat.
04:13 Tout ça quand même, qu'on soit clair, ce n'est pas une grille de lecture qu'on regarde en lisant sa feuille.
04:17 Tout ça doit se faire dans l'oralité, dans la fluidité, dans un échange, on est bien d'accord.
04:23 Exactement.
04:24 Donc pourquoi on a ces méthodes ?
04:27 C'est parce que ça va structurer et ça va être préparé en avance par le manager ou le collaborateur qui va préparer son feedback à qui de droit
04:36 et pouvoir être guidé pour pouvoir aller spécifiquement sur les points d'intérêt.
04:42 Antoine, le feedback ça se fait aussi à la machine à café.
04:44 On entend souvent que les feedbacks se font à la machine à café, on prolonge une réunion, on se dit des choses à la machine à café.
04:50 Je vous vois sourire, j'imagine que le cabinet de conseil que vous êtes vous dit "Attendez, nous on vous propose un feedback un peu plus structuré".
04:56 C'est à dire que c'est un moment de partage où on vient déposer, on vient échanger, c'est ça l'objectif ?
05:01 Effectivement, il y a bien une sujet de temporalité.
05:03 Quand on va faire une conversation courageuse et dire des choses qui gênent un peu pour traiter les irritants dans la relation,
05:12 le faire à la machine à café avec les collègues qui passent derrière, c'est peut-être pas la bonne situation.
05:16 Et donc là on va plutôt s'assurer que la personne à qui on va faire le feedback est disponible dans sa tête, disponible dans le temps,
05:23 choisir un moment pour le faire ni trop à chaud, ni trop à froid, parce que sinon c'est un peu oublié,
05:30 et prendre le temps, ça prend parfois cinq minutes, parfois un quart d'heure, un petit sas comme ça qu'on s'offre tous les deux pour échanger et partir sur une dynamique positive.
05:39 Enfin, et on voit l'intérêt évidemment, c'est de pouvoir engager, c'est de pouvoir améliorer, perfectionner et engager les équipes,
05:45 mais il y a un dernier concept que je trouve très intéressant, c'est le fameux débriefing de progrès.
05:50 Là aussi on est un peu dans l'ancrage positif mais ça va un petit peu plus loin. C'est quoi l'esprit du débriefing de progrès ?
05:57 Alors dans une société de conseil, on travaille beaucoup en équipe avec des seniors, des moins seniors,
06:03 et quand on travaille collectivement, l'idée c'est de ne pas attendre l'entretien de fin d'année pour se dire tout ce qu'on a bien fait durant l'année.
06:11 Et donc, rejouer toute une séquence, un dossier sur lequel on a travaillé ensemble, pour en tirer les enseignements.
06:19 Et grandir ensemble.
06:20 Et grandir ensemble, tout à fait.
06:22 Merci Antoine Canonne de nous avoir dévoilé, enfin ouvert, la boîte à outils du feedback.
06:26 Et ça c'est porté par Oresis, parce que le feedback ce n'est pas vous, vous l'avez dit qu'il l'avait créé, mais vous l'avez ergonomisé
06:32 et permettre aux entreprises et aux managers de pouvoir avancer dans les meilleures conditions.
06:37 Merci de nous avoir rendu visite, partenaire chez Oresis, c'est un vrai plaisir de vous accueillir Antoine.
06:42 On tourne une page, on parle du sport, vous allez me dire forcément, il y a les JO 2024,
06:47 oui on va parler de la place des femmes dans les instances sportives, qu'en est-il exactement ?
06:52 On fait le point tout de suite avec notre invité.
06:55 [Générique]
07:06 Le Cercle érache le débat, qui est un grand entretien aujourd'hui avec Marie-Françoise Potreau.
07:11 Bonjour Marie-Françoise.
07:12 Bonjour.
07:13 Vice-présidente du CUNOFS, le Comité National Olympique et Sportif Français.
07:18 Et vous êtes en charge de Paris 2024 et de la Mixité.
07:21 Il y a un an, pour ceux qui suivent notre émission et vous la suivez, vous étiez venue nous parler de ce club des 300,
07:26 300 femmes, avec cet engagement de les faire grandir et de leur faire prendre toute leur place.
07:32 D'abord un petit mot sur ce club des 300, parce que c'est intéressant de se revoir un an après.
07:36 Satisfaites du bilan, de cet accompagnement de toutes ces femmes ?
07:40 Oui, même plus que satisfaites, parce qu'on a vraiment aujourd'hui, on a été au-delà de nos espérances.
07:46 Le club, la première promo a très bien fonctionné, 96% de taux de satisfaction, donc pour nous c'est important.
07:55 On voit une photo d'ailleurs.
07:56 Aussi une présence à cette journée où on a mixé la première promo et la deuxième,
08:02 donc ça a été des moments d'échange importants et émotionnels.
08:05 Et puis vraiment une dynamique autour de ça qui se décline en région aujourd'hui.
08:11 Donc moi je suis ravie en tout cas de ce programme, prolongation sur cette deuxième promo.
08:16 Et puis déjà on travaille pour la suite après 2024.
08:19 Oui, parce qu'il y aura une vie après 2024, il y aura ces jeux et il se passera encore des choses.
08:23 Quand même quelques mots sur l'environnement, c'est-à-dire la place des femmes.
08:26 Vous menez des actions concrètes, vous vous battez, ces femmes grandissent.
08:31 C'est difficile d'être une femme dans les instances sportives, on regarde un tout petit peu chaque sport.
08:35 Moi je m'intéresse au tennis, je m'intéresse au football, j'aime le cyclisme.
08:39 Vous êtes ancienne cycliste professionnelle. On les cherche un peu les femmes quand même ?
08:44 Oui, on les cherche mais on les trouve aujourd'hui.
08:46 Et quand on les trouve, il faut leur donner leur place.
08:48 Et ça c'est un vrai sujet, c'est pour ça qu'on est là aussi avec ce programme.
08:52 C'est de les accompagner à avoir confiance en elles.
08:55 Et pour autant, il faut accompagner l'écosystème aussi, à savoir accueillir des femmes dans les instances dirigeantes.
09:01 Quand je dis accueillir, c'est-à-dire de transformer aussi son modèle de gouvernance dans les fonctionnalités.
09:07 C'est-à-dire aujourd'hui, il faut privilégier peut-être des moments de réunion en télétravail, etc.
09:13 Et puis ça sera aussi valable pour les jeunes hommes.
09:15 Vous voulez dire qu'on aménage le temps de réunion par rapport à la vie perso ?
09:20 Parce que c'est le débat qu'on a dans l'entreprise aussi.
09:22 Exactement. Si on veut que les femmes s'engagent aujourd'hui, et je vous dis ça peut être valable aussi sur les jeunes hommes,
09:27 c'est qu'il faut aménager le temps de gouvernance de la façon, de la vision, un peu moins de réunionnité aiguë comme je dis.
09:34 Et puis peut-être mieux partager les responsabilités.
09:37 C'est intéressant ce que vous dites parce que les sujets que vous portez,
09:40 c'est des sujets que l'on a quand des DRH viennent sur le plateau ou des experts qui nous disent trop de réunionnites.
09:45 Les femmes ont du mal à trouver leur place parce qu'on leur met parfois des réunions à 18h.
09:49 Vous êtes soumise, c'est une question naïve parce que je n'ai pas la réponse, vous êtes soumise aux règles de parité
09:55 comme on l'a vu dans les conseils d'administration ou dans les COMEX, ce sont des lois votées à l'Assemblée,
10:00 ou alors l'espace sportif est mis de côté ?
10:04 Alors non, bien sûr si on a mis en place ce programme, c'est parce qu'après les jeux au renouvellement des instances dirigeantes des fédérations françaises,
10:11 il y aura l'application de la parité, c'est la loi que la ministre a voulue et qui a été votée.
10:16 Donc parité à partir de 2024 dans les instances dirigeantes des fédérations.
10:21 On y est ou pas là ?
10:22 Non, on n'y est pas du tout.
10:23 On n'y est pas du tout.
10:24 Non.
10:25 C'est quoi ? Quel chemin on a à parcourir ?
10:27 Parce que vous êtes celle qui portez cette question de la mixité, vous avez tous les chiffres devant les yeux.
10:32 On en est où ?
10:34 Écoutez, on est parfois à 25% de femmes dans les instances dirigeantes, parfois à 40%, mais on est très peu à 50%.
10:41 Donc là cette volonté, après les jeux de Paris 2024, d'appliquer, parce que c'est une loi, donc il va falloir l'appliquer.
10:48 Encore une fois, c'est comme quand on veut perdre du poisson balance, ça ne fonctionne pas.
10:51 Il faut les chiffres pour que ça fonctionne.
10:53 Donc là on va l'appliquer au niveau des instances nationales et en 2028, ça sera une application obligatoire dans les régions.
11:00 D'où les enjeux d'ailleurs de ce troisième volet, pour évidemment le faire infuser dans nos régions.
11:06 Vous venez du cyclisme, commençons par votre fédération.
11:09 C'est pas la meilleure idée.
11:11 C'est pour ça que je vous pose la question.
11:12 On en est où là de la parité dans les instances de cyclisme ?
11:15 On en est encore loin.
11:16 Par contre on progresse énormément sur la pratique sportive féminine.
11:19 En cyclisme, on a mis en place, ça fait la deuxième Olympiade qu'on est sur un plan de féminisation qui donne des résultats.
11:25 On a plus de 4% de licences en plus chez les filles.
11:28 Un tour de France qui a été très médiatisé.
11:30 Un tour de France féminin aussi, qui donne, comme je dis toujours, il faut donner de la visibilité aux femmes.
11:35 Et on voit combien ça a de l'impact derrière.
11:37 Et dans les instances dirigeantes, on est à moins de 25%.
11:40 Qu'est-ce qui influe ? C'est le fait qu'il y ait des femmes dans les instances qui va donner une dynamique dans le sport ?
11:45 Ou c'est parce que le sport, je pense au rugby, je pense au football, est de plus en plus pratiqué par des jeunes filles et des femmes,
11:51 que tout d'un coup, il y a évidemment une émergence de talents qui vont intégrer les instances ?
11:56 Je pense que les deux, vous savez que c'est comme un vélo, il faut deux pédales.
11:59 Donc je pense qu'il faut avoir les deux, c'est-à-dire à la fois cette dynamique de développement de la pratique sportive en elle-même,
12:06 et vous l'avez cité, pour différentes disciplines.
12:10 Et puis, il faut montrer aussi dans les instances dirigeantes que les femmes sont là aussi pour diriger.
12:15 Vous avez été sportive de haut niveau et vous n'avez pas bénéficié à l'époque, j'imagine, de cet accompagnement,
12:20 parce que vous avez été un peu aussi comme beaucoup de sportives de haut niveau dans ces années-là, seules, à se battre avec un entraîneur, j'imagine.
12:28 Elles ont besoin de quoi, les femmes de 2024, pour grandir ? Qu'est-ce qu'elles cherchent ?
12:33 Elles cherchent d'abord de la confiance, de la crédibilité et de la confiance.
12:37 Et beaucoup de confiance parce que, si vous voulez, on n'a pas l'habitude de faire confiance aux femmes.
12:43 Je crois que c'est aussi dans le monde de l'entreprise, on l'a vu, etc.
12:46 Et puis qu'on leur ouvre aussi la porte, c'est-à-dire que les hommes les accueillent, je dirais, sur ces postes à responsabilité.
12:53 Moi, j'ai l'exemple à la Fédération de cyclisme, on est très très bien accueillis.
12:56 Et aujourd'hui, des jeunes femmes vont rentrer à nouveau et je pense que d'autres fédérations le font aussi.
13:02 Je crois qu'il y a vraiment cette notion de confiance et puis cette notion de vouloir changer le modèle.
13:08 Changer le modèle pour avoir une égalité, pour donner plus de place aux femmes dans l'activité sportive.
13:13 On parlait des sports les plus connus, mais je vois que là, les Françaises raflent tout en biathlon, par exemple.
13:19 Et ce sont des résultats incroyables, je suis plein du monde.
13:22 Pareil, là, c'est une fédération où les femmes commencent à prendre leur place.
13:24 Les femmes ont tout gagné, là, il y a une semaine. Les femmes sont présentes dans le biathlon ?
13:29 Dans les instances dirigeantes, pas beaucoup non plus.
13:33 Parce que je pense à une collègue, Mme Rossy-Pont, qui a suivi la formation et que je dois rencontrer à nouveau prochainement.
13:39 Mais je pense que l'exemple, justement, quand il vient du terrain, c'est-à-dire des filles qui performent,
13:43 j'ai envie de dire qu'il faut qu'on performe aussi dans les dirigeantes et je pense qu'on va y arriver.
13:47 Mais j'ai le sentiment, parce que je connais un tout petit peu ce monde du sport,
13:50 qu'il y a peut-être encore plus de patriarcat, de difficulté à donner la juste place aux femmes.
13:57 D'abord parce que souvent des clubs viennent du monde associatif, que tout ça s'est construit sur le bénévolat, la bonne action.
14:04 Est-ce que vous avez ce sentiment-là ?
14:06 Oui, et puis en plus, je pense que là, il faut partager le gâteau, en fait, quand on veut prendre des gouvernances.
14:12 Alors que sur le résultat sportif, il y a les résultats sportifs masculins, il y a le résultat sportif féminin.
14:18 Là, c'est de la politique dont vous parlez.
14:19 Voilà, mais là, sur la gouvernance, il va falloir partager le gâteau.
14:23 C'est-à-dire que les places qui étaient occupées par les hommes, ça va forcément éjecter certains hommes au profit de femmes.
14:28 Et là, c'est quand même pas la même chose.
14:30 Qu'on y voit bien clair, cette loi de parité des instances sportives, alors c'est vrai dans les entreprises,
14:34 ça a commencé par les conseils d'administration, puis aujourd'hui, les COMEX, c'est la loi RIC-Saint.
14:38 Le délai, ça s'arrête quand ? À quel moment vous devez être en règle ? Que les instances doivent être en règle ?
14:44 Fin de l'année 2024.
14:46 Il y a 9 mois.
14:47 Lors des fins des élections des fédérations, tout le monde doit avoir mis en place la parité.
14:53 C'est vraiment, franchement, c'est une grande transformation.
14:57 Mais je pense que toutes les fédérations sont conscientes aujourd'hui.
15:00 C'est pour ça qu'on a du succès dans le club des 300, parce que toutes les fédérations ont encouragé des femmes à se présenter pour aller gagner leur place.
15:08 Dans les années 90, un peu avant, on entendait des hommes politiques qui disaient
15:12 "Mais nous, on veut bien faire la parité en politique, mais on ne trouve pas les candidates."
15:15 Et ça, vous l'entendez aussi dans le sport. Et c'est la même chose. Vous l'entendez, ça ?
15:19 Mais bien sûr qu'on l'entend.
15:20 On n'a pas de candidate, voyez bien.
15:22 Mais là, on leur a dit "Venez puiser dans le vivier que nous avons là aujourd'hui."
15:28 Et je pense qu'il y a une grande prise de conscience de l'ensemble des fédérations, des présidents de fédérations,
15:32 qui sont d'abord ravis de l'accompagnement, ils nous le font savoir,
15:35 et qui vont sans doute, je dirais, contacter certaines femmes pour rentrer dans leurs instances.
15:41 Tiens d'ailleurs au CNOF, parce que vous avez, on l'a compris, beaucoup d'activités,
15:46 mais le CNOF, c'est le Comité National Olympique Sportif Français.
15:50 Oui, et française.
15:51 Et française.
15:52 On est en parité dans le Conseil d'administration et le Bureau exécutif du CNOSF.
15:57 Il faut évoquer les bons élèves, sinon ça ne fonctionnerait pas.
16:01 Donc il y a une parité au sein du CNOSF.
16:03 Oui, tout à fait.
16:04 La troisième année, parce que vous avez évoqué les régions,
16:06 j'aimerais que vous nous éclairiez sur cet enjeu,
16:08 parce qu'on voit bien que les instances sportives sont les fédérations,
16:11 des fédérations de tous les sports que l'on connaît et que l'on pratique.
16:14 C'est quoi les enjeux en région ?
16:16 Les enjeux sont les mêmes, puisque les comités, directeurs et les bureaux exécutifs
16:20 ne sont pas paritaires aujourd'hui, et qu'en 2028, la loi s'appliquera pour ces régions.
16:25 Donc moi je suis ravie que les régions, parce que ces femmes viennent des régions aussi,
16:29 elles motivent en tout cas les régions à travailler sur le sujet.
16:34 Et c'est une preuve, aujourd'hui on a Marie-Christine Plas,
16:37 qui vient d'être élue au comité régional olympique et sportif de la région Auvergne-Rhône-Alpes,
16:42 qui est une candidate de la première promotion,
16:46 qui vient de prendre la présidence après un décès de président,
16:50 et qui va travailler sur ce réseau en région pour préparer 2028.
16:54 Pour aller un peu plus loin, on a compris qu'il y avait des fédérations,
16:58 comme dans le football, mais il y a aussi des ligues, il y a aussi des comités,
17:01 et ces comités sont composés aussi de personnes engagées dans leur sport.
17:05 Est-ce qu'il faut aller jusqu'au bout et au plus près du terrain ?
17:08 Comité, ligue, je pense au tennis, est-ce que ces comités et ces ligues doivent être paritaires ?
17:12 Mais bien sûr, c'est ce qui va se passer pour 2028,
17:15 c'est-à-dire que les départements et les régions,
17:17 les comités régionaux, les comités départementaux,
17:19 devront répondre à cette loi de parité.
17:22 Un sujet sur l'inclusion, parce que j'y pense,
17:24 et c'est important de parler aussi de la place des personnes handicapées,
17:27 aujourd'hui les sportifs de haut niveau en situation de handicap sont médiatiques,
17:31 ils existent dans le paysage,
17:33 est-ce qu'il faudrait aller encore plus loin et obliger une inclusion de personnalités
17:39 ou de personnes en situation de handicap au sein de ces instances,
17:41 pour que leur voix soit représentée aussi ?
17:43 Probablement, je pense qu'il y aura aussi des actions à mener,
17:49 mais je vois que la façon dont on travaille sur les Jeux Olympiques cette année,
17:53 on sent combien on est côte à côte, et ça c'est très bien,
17:57 parce que je crois que...
17:58 - On dit sport et... - On dit sport et sport.
18:00 - Sport valide. - Valide, et je crois que ça va donner aussi
18:03 un bel éclairage sur ce travail, comme vous le dit le conjoint,
18:06 qui doit se mener.
18:07 Avant de nous quitter, Marie-Françoise Potreau,
18:10 c'est plus dur de travailler sur la mixité au sein du sport français
18:14 que de gagner une étape du tour ?
18:16 Ce ne sont pas les mêmes combats, mais ils sont rudes aussi, voilà.
18:21 Et puis, non, mais je pense que quand on gagne une étape,
18:26 il y a toute une équipe qui a travaillé pour vous,
18:30 et bien là aussi, je crois qu'il y a toute une équipe qui travaille
18:33 pour gagner cette égalité, vous en avez l'exemple.
18:36 Je trouve que la photo est très très belle, avant de nous quitter,
18:38 c'est intéressant qu'on termine sur cette photo.
18:40 Ce ne sont pas toutes des sportives de haut niveau,
18:42 ce sont des personnes passionnées, mais toutes ne sont pas des médaillées,
18:46 on est bien d'accord.
18:47 Heureusement, heureusement, et c'est là aussi...
18:49 Par contre, ça peut devenir des dirigeants de très haut niveau.
18:52 Donc, qu'on soit bien d'accord, on n'est pas obligé d'avoir une médaille en bilatlon
18:55 pour devenir membre d'un comité exécutif.
18:58 Toutes les femmes, et les portes sont grandes ouvertes,
19:00 juste avant, tiens, on s'inscrit comment ?
19:02 Si des femmes nous regardent, elles sont entrepreneurs,
19:05 elles ont quitté leur activité, elles voudraient s'engager,
19:07 elles font comment pour rejoindre le club des 300 ?
19:10 Elles contactent le comité national olympique et sportif,
19:13 et notamment une collaboratrice qui s'appelle Amélie,
19:15 qui est là et qui peut les recevoir, leur dire comment ça se passe, etc.
19:19 Et je pense que c'est même là où il faut ouvrir,
19:21 parce que vous savez, on fait de l'entre-soi dans le sport.
19:23 Et je pense qu'il y a des compétences professionnelles
19:25 qui peuvent être mises au service du sport,
19:27 on ne les utilise pas suffisamment aujourd'hui,
19:29 et c'est pour ça que je me suis rapprochée des réseaux
19:32 de femmes dirigeantes dans les entreprises
19:34 pour mener ce combat à un deuxième temps.
19:36 C'est formidable. Merci d'être venue nous rendre visite, Marie-Françoise.
19:39 Je vous en prie, merci à vous.
19:40 C'est un vrai plaisir, parce que vous le dites avec le sourire,
19:42 mais je sais que vous menez un sacré combat,
19:44 et que ce n'est quand même pas une petite bataille
19:46 que de faire avancer l'égalité femmes-hommes dans les instances, objectivement.
19:51 Écoutez, on a gagné une étape, j'aimerais bien qu'on gagne le tour.
19:54 J'étais sûr que vous alliez finir en filant la métaphore.
19:57 Merci Marie-Françoise Potreau.
19:58 Vous êtes vice-présidente du CONOFS,
20:02 le Comité National Olympique Sportif et Française,
20:06 en charge de Paris 2024, et vous l'aurez compris, en charge de la Mixité.
20:09 Si vous souhaitez en savoir plus, allez donc sur le site du CNOF
20:13 et peut-être ferez-vous partie de ce réseau.
20:16 Vous l'aurez entendu, il est bienvenu au sein du sport français.
20:20 Merci Marie-Françoise.
20:21 On tourne une page et on accueille notre invité dans Fenêtres sur l'emploi.
20:25 Fenêtres sur l'emploi, on parle d'un sujet qui est un peu l'angle mort
20:41 ou la zone grise de notre économie, les travailleurs informels,
20:45 ceux qui travaillent de la main à la main, ceux qui travaillent sans contrat,
20:48 mais qui travaillent, et on va en parler avec Frédéric Lavenier.
20:51 Bonjour Frédéric.
20:52 Bonjour.
20:53 Président de L'ADI.
20:54 L'ADI est une association reconnue d'utilité publique
20:58 où vous partez du principe que chacun, même sans capital,
21:02 même sans diplôme, peut devenir entrepreneur.
21:04 C'est une très belle promesse.
21:06 D'abord un mot sur la diversité de ceux qui sont ces fameux entrepreneurs de l'informel
21:14 qui travaillent au black, qui travaillent de la main à la main,
21:17 qui travaillent dans la débrouille, mais l'arc est gigantesque.
21:21 Oui, de manière générale d'ailleurs, l'entrepreneuriat individuel
21:25 est un lieu de créativité extraordinaire
21:27 où je pense que ni vous ni moi n'aurions la capacité d'inventer
21:32 les activités dans lesquelles se lancent ces entrepreneurs,
21:37 dans le service, dans l'artisanat, dans le commerce,
21:41 en imaginant des prestations de service, des services rendus
21:45 qu'on n'imaginerait pas sans eux.
21:47 Il y a un débat sur la création et l'esprit d'entreprise,
21:51 parce que là vous évoquez des situations où parfois les gens n'arrivent pas
21:54 à trouver un emploi et sont bien obligés de faire preuve d'inventivité
21:57 pour pouvoir créer leur propre business.
21:59 Est-ce que ça part de là ou il y a vraiment une créativité
22:02 à l'intérieur de l'entrepreneur qui le pousse à créer sa boîte ?
22:06 Les motivations sont très variables.
22:08 Effectivement, vous avez des gens qui ne trouvent pas de travail, salariés,
22:11 et qui sont amenés à créer leur activité parce que c'est finalement plus simple
22:15 parfois de trouver un client que de trouver un patron.
22:17 Mais vous avez aussi beaucoup de gens, et de plus en plus,
22:20 qui rêvent de créer leur activité, et qui quelquefois y rêvent toute leur vie,
22:24 quelquefois y rêvent très jeunes, et qui se lancent parce qu'ils ont envie
22:27 de faire ça, comme ça, et de ne pas se faire imposer leur activité
22:32 ou leur manière de travailler.
22:33 Juste, on est bien d'accord, les personnes que vous allez accueillir
22:36 et que vous allez accompagner vers l'entrepreneuriat, j'allais dire,
22:39 déclaré, encadré, sont des personnes qui dans un premier temps
22:43 ont créé leur entreprise comme ça, sans l'avoir vraiment créée,
22:46 on est bien d'accord ?
22:47 Tout à fait, oui, je ne sais pas, je vous raconte une histoire
22:49 et vous comprendrez tout de suite.
22:50 Un client de la D, qui bricolait sa voiture et qui personnalisait
22:54 ses jantes de voiture, dessinant, gravant, etc.
22:58 Il a commencé à faire ça pour quelques copains, et puis manifestement,
23:01 il était plutôt doué et ça marchait, donc il a fait le bouche à oreille
23:05 amenant des "clients", en faisant payer un petit billet pour le débriser.
23:13 Et puis petit à petit, ça se développe, et puis à un moment,
23:16 il a besoin de matériel, et à ce moment-là, il vient nous voir,
23:19 parce que la banque ne lui accorde pas de crédit, il a besoin d'investir
23:22 un petit peu.
23:23 Et là, on le prend en charge, on lui explique que d'abord,
23:27 se déclarer, c'est obligatoire, mais surtout que se déclarer,
23:31 ça apporte une capacité, un potentiel de développement
23:34 qu'il ne soupçonnait pas.
23:35 Et donc, on lui prête de l'argent et on l'amène vers la formalisation
23:40 et son activité se développe, et c'est une histoire vraie aujourd'hui,
23:42 ça l'occupe à plein temps et il gagne sa vie très correctement avec ça.
23:46 C'est très représentatif de la situation de gens qui, souvent,
23:50 ne savent pas qu'il faut se déclarer, parce qu'ils ont commencé à bricoler,
23:53 à se faire payer un petit service par-ci, par-là, qui parfois,
23:57 et c'est pas incompatible, savent qu'ils devraient plus ou moins,
24:00 mais ne savent pas comment, et qui souvent ont peur,
24:04 parce qu'ils sont persuadés qu'en se déclarant, ils vont rentrer
24:07 dans une machine qui va les broyer, ils vont être écrasés de charge,
24:11 ils ne vont pas savoir comment faire, et donc ce mélange d'ignorance,
24:15 de crainte, de complexité, fait qu'on reste au bord
24:18 et on ne se développe pas, et c'est ça que nous cherchons à corriger.
24:22 - Quelques chiffres et le programme, parce qu'il y a quand même
24:24 des programmes de formation, d'accompagnement très structurés,
24:27 ça c'est la mission de l'ADI. Combien d'entrepreneurs informels,
24:31 avec des milliers d'histoires, sont devenus des véritables entrepreneurs ?
24:35 - Alors, d'abord, l'ADI ne suit pas que des entrepreneurs informels.
24:39 L'année dernière, nous avons financé et accompagné 27 000 entrepreneurs,
24:43 et sur ces 27 000, environ 2 500 sont des entrepreneurs
24:49 qu'on a pris dans l'informel, qu'on a intégrés à peu près 10 %,
24:53 exactement, qu'on a intégrés dans des programmes d'entrée
24:58 dans le travail déclaré et formel.
25:01 - Tous vont au bout ? - Non, tous ne vont pas au bout,
25:05 mais le succès est très important. Au bout de 6 mois,
25:10 la moitié des entrepreneurs que nous accompagnons
25:13 venant de l'informel se sont déclarés, et puis ensuite, ça continue.
25:17 Donc le taux de succès est très élevé, mais parce que l'intérêt est très fort.
25:21 Parce que l'intérêt est très fort, et que convaincre, expliquer, inciter,
25:24 ça amène le plus souvent à la déclaration.
25:27 - Un mot, vous qui avez un regard sur les entrepreneurs et sur les motivations,
25:30 je reviens toujours à la même question, qu'ils soient d'ailleurs informels
25:33 ou entrepreneurs qui veulent se déclarer tout de suite et se développer,
25:36 et ils partagent leur activité avec un autre métier,
25:39 où ils décident d'être véritablement entrepreneurs à 100 %,
25:42 parce qu'il y a beaucoup de slasheurs qui font les deux.
25:45 - On a tous les cas de figure. La majorité sont des entrepreneurs à temps plein,
25:48 si j'ose dire, mais nous avons également aussi beaucoup d'entrepreneurs
25:51 qui ont souvent, vous avez un travail salarié à mi-temps,
25:54 donc qui occupent leur second mi-temps en créant leur activité,
25:57 et puis vous avez des gens qui commencent à temps partiel,
26:01 et dont l'activité indépendante prend peu à peu du volume,
26:04 et qui passent à temps plein, si j'ose dire, comme unique activité.
26:09 - Un ou deux chiffres quand même, 78 %, et vous l'évoquiez sur l'idée
26:12 que quand on basculait, c'était pas des nuages noirs qui tombaient,
26:16 mais plutôt du positif, il y a un 70 % qui déclarent que leur activité s'est développée
26:20 depuis qu'ils l'ont déclarée, et 65 % des travailleurs informels
26:24 accompagnés par l'ADI exercent une activité à domicile.
26:27 Ça c'est intéressant. Qui va de quoi ? De la collection de timbres,
26:30 la garde d'enfants, parce que la garde d'enfants fait partie des activités informelles ?
26:34 - Non, l'essentiel c'est beaucoup de restauration, beaucoup de commerce,
26:38 et puis quand on dit à domicile, ça veut dire sans bureau,
26:41 donc vous avez beaucoup de services à domicile, par exemple,
26:43 où les gens n'ont pas de bureau, de siège, si j'ose dire,
26:45 mais vont chez leurs clients pour travailler.
26:49 - Avant de nous quitter, vous voyez une recrudescence,
26:53 je dirais un engouement pour l'entrepreneuriat,
26:55 parce qu'on dit que la France est un pays d'entrepreneurs.
26:58 Est-ce que vous nous dites "oui, moi je le constate et ça progresse encore" ?
27:01 - C'est phénoménal, oui. Et ce que nous constatons aujourd'hui,
27:03 qu'on ne voyait pas il y a quelques années, c'est de plus en plus de gens
27:06 qui, venant du salariat, choisissent l'entrepreneuriat.
27:10 C'est la raison pour laquelle d'ailleurs les accompagner,
27:12 c'est aussi, je ne voudrais pas manquer de le dire,
27:15 non seulement leur donner l'opportunité de se développer
27:17 en accédant à du crédit, à de la possibilité d'investissement,
27:19 mais aussi d'accéder à leurs droits.
27:22 Parce qu'un entrepreneur non déclaré, c'est un entrepreneur qui ne cotise pas à la retraite,
27:26 c'est un entrepreneur qui ne s'ouvre pas les droits auxquels le travail déclaré permet d'accéder.
27:32 Et ça, c'est quand même un sujet absolument fondamental dans une société
27:35 où le travail indépendant prend de plus en plus de place dans l'activité économique.
27:39 - Avec un débat qui vous est posé, ce n'est pas l'adil de le résoudre,
27:43 mais qui est la question du statut des indépendants,
27:45 de leur accès à la cotisation retraite, au mutuel et à la santé,
27:48 qui est quand même l'autre volet...
27:50 - Grand sujet, celui de la convergence des droits,
27:52 dans un système qui a été construit en 1945 pour le travail salarié
27:56 et qui n'est pas aujourd'hui adapté à ce travail indépendant,
27:59 qui correspond de plus en plus aux aspirations des Français.
28:04 - Il faudrait que le droit rattrape la réalité, en tout cas s'adapte au monde du travail.
28:09 - Exactement.
28:10 - Merci Frédéric Lavenier d'être venu nous éclairer sur l'action que toutes vos équipes,
28:14 parce que c'est partout en France l'ADI, il faut le préciser,
28:16 187 bureaux, je ne dis pas de cise.
28:18 - Exactement, oui.
28:19 - Merci de nous avoir rendu visite à l'ADI, une association nationale reconnue d'utilité publique,
28:24 pour que vous puissiez prendre votre place.
28:25 Merci à vous.
28:26 - Merci.
28:27 - L'émission est terminée, merci de votre fidélité, merci pour vos messages,
28:29 merci à toute l'équipe, merci à Mani à la réalisation, merci à Saïd pour le son
28:33 et merci à l'équipe de programmation, Nicolas Juchat et Alexis Mathieu.
28:38 Merci à vous et je vous dis à très très bientôt, évidemment.
28:41 - Au revoir.
28:42 - Au revoir.
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