Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot réagit à l'incarcération du Français Olivier Grondeau en Iran.
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00:00Oui, je veux saluer le courage d'Olivier Grondot, détenu depuis deux ans en Iran,
00:05condamné à cinq ans de prison et qui, comme Jacques Paris, Cécile Koller,
00:13sont aujourd'hui des otages d'État de l'Iran et qui sont détenus dans des conditions qui sont indignes
00:19et qui sont assimilables en droit international à de la torture.
00:23C'est pourquoi le président de la République s'est exprimé à ce sujet dans son discours il y a huit jours
00:28et c'est pourquoi j'ai appelé nos ressortissants qui sont de passage en Iran à rentrer en France
00:35et c'est pourquoi j'ai appelé les Françaises et les Français à ne plus se rendre en Iran.
00:38Une situation diplomatique concernant ce dossier qui stagne, avance,
00:43on en est où concrètement sur sa libération ?
00:45Est-ce que vous avez des contacts quand même constants avec les autorités iraniennes
00:49malgré ce climat détérioré ?
00:51Clairement, la situation est inadmissible.
00:53Nous avons à tous les niveaux adressé des messages aux autorités iraniennes,
00:59le président de la République avec son homologue, à mon niveau avec mon homologue
01:03et puis notre ambassadeur et son équipe sur place vis-à-vis des autorités au niveau local,
01:10forcés de constater que malgré nos efforts, malgré certains signes qui nous avaient été envoyés,
01:16aucune amélioration n'a été constatée.
01:18Au contraire, les conditions de détention se dégradent et elles sont inacceptables.
01:23Donc une vive inquiétude vis-à-vis de notre ressortissant sur son état de santé ?
01:27Une vive inquiétude et un appel très ferme à l'Iran à mettre fin à la détention de ses otages.