800 milliards pour réarmer l'Europe face à une menace russe... Le plan de la Commission européenne est-il sur de bons rails ? Eric Doutrebente, président du Comité de surveillance de la Financière Tiepolo, évoque les conséquences de cette levée en masse pour la France et l'Europe au vue de l'instabilité géopolitique, l'endettement et les divergences de vues entre les 27.
Outre-Atlantique, le "Trump trade" retombe. Comment le découplage des actions US par rapport aux actions européenne peut-il évoluer ?
En Chine, face à l'émergence de DeepSeek, comment va réagir l'écosystème des sociétés technologiques occidentales ?
Comment expliquer les valorisations de certains segments de marché qui laissent entrevoir un retour des OPA ?
Plus globalement, quels sont les résultats 2024 des sociétés à l'échelle mondiale, où en sont les dividendes ?
Un point également sur les prix de l'immobilier, la loi de finances 2025 déficitaire à hauteur de 5,4% du PIB, et sur l'or dont l'once vient de dépasser les 3 000 $ : une relique barbare comme disait Keynes.
Eric Doutrebente répond à toutes les questions de l'actualité économique et financière pour un "Politique & Eco" de haute volée !*
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Un gouvernement de mythos : mensonges et fiascos en série".
Outre-Atlantique, le "Trump trade" retombe. Comment le découplage des actions US par rapport aux actions européenne peut-il évoluer ?
En Chine, face à l'émergence de DeepSeek, comment va réagir l'écosystème des sociétés technologiques occidentales ?
Comment expliquer les valorisations de certains segments de marché qui laissent entrevoir un retour des OPA ?
Plus globalement, quels sont les résultats 2024 des sociétés à l'échelle mondiale, où en sont les dividendes ?
Un point également sur les prix de l'immobilier, la loi de finances 2025 déficitaire à hauteur de 5,4% du PIB, et sur l'or dont l'once vient de dépasser les 3 000 $ : une relique barbare comme disait Keynes.
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00:00:00♫ Générique de fin ♫
00:00:17Bonjour à tous. Ravis de vous retrouver pour Politique Éco avec cette semaine notre invité Éric Doutrebente,
00:00:25président du comité de surveillance de la financière Tiepolo, société de gestion de portefeuille qu'il a fondée en 2008
00:00:35et qu'il a fusionné avec Demandols gestion en 2021. Éric Doutrebente, bonjour monsieur.
00:00:42Bonjour.
00:00:43Alors Éric Doutrebente, dans un premier temps, est-ce que vous pouvez nous faire un portrait de cette financière Tiepolo ?
00:00:51Quelle est sa spécificité ?
00:00:53Alors on est une société de gestion de portefeuille indépendante. Vous avez à peu près 700 sociétés de gestion en France
00:00:59mais elles sont pour beaucoup détenues par les banques. Par exemple si vous êtes client de la BNP, vous avez une structure
00:01:05qui est une société de gestion qui appartient à 100% à la BNP et qui est régulée et réglementée par l'AMF, l'autorité des marchés financiers.
00:01:16Et donc on est confrères par exemple de la gestion de BNP. Mais nous nous sommes indépendants, nous sommes évidemment
00:01:23nettement plus petits que la BNP et nous ne faisons qu'un seul métier qui est de la gestion de portefeuille avec pas mal de conseils
00:01:33pour des clients privés, des personnes morales, des holdings familiales, des fondations, des fonds de dotation,
00:01:41ce qu'on appelle les OSBL, les organismes sans but lucratif. Et nous sommes 35 au service de nos chers clients et que l'on conseille,
00:01:52on leur fait faire ce que l'on ferait pour nous. Et il y a une relation directe entre le client et le gérant.
00:01:59Tant qu'il n'y a pas, comme dans beaucoup d'institutions, le client, un commercial, un alloculatif. Donc c'est vraiment une relation directe.
00:02:07Évidemment, on travaille en équipe. Donc autour, il y a les assistantes de gestion qui sont importantes pour la relation avec les clients
00:02:13et qui font les espèces de virements, les nouveaux contrats d'assurance vie. Donc toute la partie back-office est traitée par une équipe
00:02:20d'assistantes très compétentes et très proches du client. Et puis après, vous avez le gérant qui travaille en direct avec le client.
00:02:27Mais il y a aussi un binôme puis un ingénieur patrimonial qui est très important parce que dans ce bazar patrimonial, fiscal,
00:02:36donc si vous n'êtes pas une personne à 100 % de son temps qui fait cela, eh bien, c'est énormément plus difficile.
00:02:43Sachant que quand on voit un prospect, on commence par savoir qui il est, ce qu'il veut, quelles sont ses appétences.
00:02:51Et évidemment, on fait une synthèse patrimoniale, ce qui est essentiel pour bien connaître le client avant de le gérer.
00:02:57Donc c'est une vision longue et en partenariat avec les conseils du client, que ce soit son notaire qu'on fait bouger, son avocat fiscaliste
00:03:04quand il y a un problème. Donc voilà, on est au service du client et avec une relation directe et personnalisée,
00:03:09sachant qu'on est indépendant, ce qui est vraiment la chose importante. Et vous avez vu que vous avez indiqué que j'avais fusionné
00:03:15les deux structures en 2021. Évidemment, j'aurais pu vendre une banque privée, mais j'aurais perdu mon âme.
00:03:23Et je pense que nos clients, qu'on fait notre richesse, il faut avoir la fidélité de transmettre ce qu'on a reçu aux uns et aux autres.
00:03:29– Alors, est-ce que le client de cette financière Tiepolo doit forcément avoir 100 000 euros, 500 000 euros,
00:03:381 million sur son compte pour se dire j'ai besoin de placer ce capital ? Est-ce que je peux m'adresser à vous ?
00:03:45– Non, non. Il n'y a pas de minimum. Voilà. Pas de minimum et pas de maximum non plus.
00:03:50Donc c'est important. On s'occupe de la personne et on est très poussé vers l'accompagnement de la patte humaine ou de l'aide des familles.
00:03:58Donc on a des familles, on a le grand-père, le père et le petit-fils.
00:04:03Et donc voilà, on est très heureux d'avoir une relation personnelle avec les gens qui nous font confiance.
00:04:09– Alors, on parlera évidemment des résultats de la financière Tiepolo un peu plus tard, lors de notre entretien.
00:04:17J'aimerais d'abord qu'on commence par ce qu'a annoncé Bruxelles, Mme Ursula von der Leyen.
00:04:22Et c'est 800 milliards d'euros qu'elle veut soulever pour réarmer l'Europe, dit-elle, alors qu'on l'observe,
00:04:31depuis des années, les États membres sont sur-endettés.
00:04:35Que pense Éric d'Outrebente, président de la financière Tiepolo, de cette nouvelle affaire ?
00:04:43– Écoutez, c'est quand même très étonnant de voir quelqu'un qui a prôné la règle,
00:04:49qui était pire que les… pas pire, qui était plus gravé dans le marbre ou dans la pierre
00:04:54que les dix commandements de Moïse.
00:04:56– Le pacte budgétaire.
00:04:57– L'histoire des 3%.
00:04:58– Oui.
00:04:59– Donc je rappelle qu'on est quand même plutôt à 5-4 en objectif pour la France.
00:05:03Et on est monté jusqu'à 600.
00:05:04On se demande par quelle opération on est monté aussi haut sans avoir été,
00:05:08on le saura jamais, sans qu'il y ait une réalité des chiffres.
00:05:12– Oui, M. Le Maire a montré la face blanche.
00:05:15– Là on a un déficit de 5-4 pour 2025 et vous le dites, oui,
00:05:19600 l'année dernière de déficit public.
00:05:21– Qui était complètement délirant.
00:05:23Donc là, il y a une action concertée, mais vraiment organisée par notre chère présidente.
00:05:33Bon, c'est un peu délirant, mais aujourd'hui, c'est essentiellement porté sur la défense.
00:05:40Donc ce qui est très compliqué à comprendre,
00:05:43c'est pourquoi on n'a pas mis les moyens au début de la guerre.
00:05:48Première idée.
00:05:50Deuxième idée, pourquoi on la met en réaction,
00:05:54puisque c'est en réaction par rapport à la résolution du conflit entre…
00:06:00– Oui, et puis c'est aussi l'arrivée de Donald Trump qui dit aux Européens
00:06:03vous allez devoir assumer vos responsabilités, vous êtes grands.
00:06:07Mais ça, on le savait depuis des années qu'il y avait des aspects politiques, géopolitiques
00:06:11entre les États-Unis, la partie russe et puis aussi les Chinois.
00:06:17Donc c'est très étonnant, mais ce n'est pas grave, tout le monde a l'air d'applaudir.
00:06:21Alors on ne sait pas très bien si ça va être mis en place comme ça.
00:06:24Et je pense que ce qu'il faut regarder, c'est regarder sur longue période,
00:06:27parce que c'est l'histoire qui fait…
00:06:29Quand vous regardez sur longue période les dépenses militaires en Europe,
00:06:32depuis 60 ans, vous voyez à peu près ce qui s'est passé par rapport aux PIB.
00:06:36Donc on a une moyenne, attention aux moyennes, mais bon,
00:06:39on a tiré une moyenne à 3%, on est tombé à un 7% du PIB.
00:06:43Et donc là, on veut absolument faire remonter ça de manière violente.
00:06:47Après, vous avez ça sur une période aussi…
00:06:51Donc les dépenses militaires en Europe, après vous avez ça dans le monde.
00:06:55Donc là dans le monde, c'est un petit peu supérieur, mais ça vous donne des idées.
00:06:58Donc vous voyez qu'on est quand même très bas sur les dépenses militaires.
00:07:01Et c'est quand même plutôt une bonne chose qu'on soit bas sur les dépenses militaires.
00:07:05Je pense qu'on devrait se réjouir de la paix et non réarmer les différents continents.
00:07:11– Pour préparer la paix, préparer la guerre.
00:07:14– Oui mais bon, écoutez, moi je suis assez content de voir
00:07:17que quand les dépenses militaires dans le PIB s'en baissent,
00:07:20c'est quand même plutôt vertueux.
00:07:22– Peut-être aussi parce que le PIB descend.
00:07:24– Il ne faut peut-être pas non plus être idéaliste
00:07:26et je pense qu'il faut aussi être raisonnable par rapport à cela.
00:07:30Donc on a des dépenses militaires dans le monde qui sont ce qu'elles sont.
00:07:34Donc c'est 2,3% du PIB.
00:07:36Et puis après, je pense que, venons-en à notre chère France.
00:07:40Sur ce slide, c'est important,
00:07:42on voit la France qui est le deuxième exportateur dans le domaine de la défense.
00:07:46Vous avez deux périodes très simples.
00:07:48Encore plus clair, vous avez la période 2014-2018.
00:07:52Donc là, on n'est plus sur 60 ans, mais on est sur 10 ans.
00:07:54Et vous avez aux États-Unis, vous voyez très bien qu'il y a un effort qui a été fait
00:07:58puisqu'on est passé de 34% à 42%.
00:08:00En France, on est passé de 7,2% à 11%.
00:08:03Je rappelle que le trait plus sombre, c'est sur la période 2019-2023.
00:08:08On voit que ça monte.
00:08:09Et puis comme par hasard en Russie, ça baisse d'une manière non négligeable,
00:08:14ce seraient quand même des chiffres à vérifier, ainsi que la Chine.
00:08:18Et puis vous voyez qu'en Allemagne, l'effort de guerre est quand même d'être moins…
00:08:21du moins, pardon, l'exportation dans le domaine de la défense est moins importante.
00:08:26Attention à ces chiffres.
00:08:27Ce qu'il faut, c'est voir qu'il s'est passé quelque chose et après, qui financera.
00:08:32Alors, ce plan d'Ursula von der Leyen, c'est donc 800 milliards d'euros sur 4 ans, il me semble.
00:08:39Cela permet aux 27 États membres de s'endetter à hauteur de 650 milliards.
00:08:48S'ils sont d'accord.
00:08:49Exactement.
00:08:50Ce n'est qu'un plan pour l'instant, un plan sur la comète.
00:08:53Quelles vont être les conséquences de ce nouvel endettement pour la France et l'Europe ?
00:09:01Si on y va.
00:09:03D'abord, on a déjà les Pays-Bas qui ont mis quelques réserves hier.
00:09:08Il faut voir que les Pays-Bas sont, par exemple,
00:09:12ceux qui, en Europe, utilisent le plus d'armes qui viennent des États-Unis.
00:09:19On sait très bien qu'il n'y a pas d'harmonie depuis longtemps, malheureusement,
00:09:24sur les aspects européens par rapport aux armes,
00:09:28puisque vous avez eu plein de pays qui ont choisi,
00:09:30ou de choisir par exemple le Rafale ou l'Eurofighter, aller chercher des…
00:09:35L-16, L-35 américains.
00:09:38C'est très bien si on arrive à refaire une concentration importante sur la partie européenne.
00:09:46Très bien, mais je pense qu'il faut aussi…
00:09:49Comment ça va être financé ?
00:09:51Et là, il y a plein de choses ouvertes, rien n'est décidé.
00:09:54Je pense qu'il faut surtout être prudent.
00:09:57Et ce n'est pas obligatoire que les 800 milliards vont être débloqués.
00:10:03Donc, soyons prudents sur le sujet.
00:10:07Je pense qu'il faut attendre.
00:10:09D'accord.
00:10:10Alors, ce nouveau paradigme, avec probablement l'idée d'un emprunt forcé,
00:10:15est-ce qu'il peut, à terme, être mis au profit de l'épargnant ?
00:10:22En rappelant que c'est probablement…
00:10:25On ne va pas forcément demander aux Français
00:10:27« Est-ce que vous voulez bien qu'on pioche dans votre épargne
00:10:30pour financer le réarmement européen ? »
00:10:33Alors, d'abord, les conséquences de ce plan,
00:10:36c'est un sujet sur les valeurs liées à la défense.
00:10:40On a des aspects de valorisation, de croissance des bénéfices et des flux
00:10:45futurs sur l'ensemble de l'armement européen.
00:10:48Donc, ça, il faut en tenir compte.
00:10:50Par exemple, si les cadences d'assaut aviation,
00:10:53qui sont aujourd'hui de 3 rafales par mois, passent à 4,
00:10:57on ne va pas faire ça du jour au lendemain.
00:11:00A priori, en plus, d'assaut aviation a eu historiquement
00:11:04des problèmes d'approvisionnement.
00:11:07Donc, ce n'est pas aussi simple que ça.
00:11:10A priori, pour faire un rafale de plus par mois,
00:11:13il faudra peut-être mettre 1 ou 2 ans, ou 3 ans même.
00:11:16On en parle de 2 ou 3 ans pour mettre un rafale en plus.
00:11:19Donc, tout ça va être fait avec le temps.
00:11:22Je vous donne cet exemple-là pour vous dire que ce n'est pas…
00:11:25Vous avez dit que c'était les 800 milliards.
00:11:27Vous avez compris que ce n'était toujours pas encore décidé.
00:11:30C'est peut-être décidé à très court terme.
00:11:33Mais après, il faudra le mettre en œuvre.
00:11:36Je crois que ce mouvement-là,
00:11:38et je vais revenir sur les aspects de ponction obligatoire ou pas,
00:11:42mais c'est lié à l'instabilité géopolitique.
00:11:46Et là, si vous arrivez à mettre en scène, comme ils le font,
00:11:50une instabilité géopolitique qui ne date pas d'hier,
00:11:53qui a toujours existé, mais là, ça fait quand même
00:11:56depuis le sujet ukrainien que c'est un peu prégnant.
00:12:01Mais pendant ce temps-là, vous avez…
00:12:03Et on passe d'un théâtre d'opération,
00:12:05depuis que je suis sur les marchés,
00:12:07j'ai connu 11 crises successives où il y avait une baisse.
00:12:10Il y a eu le Koweït en 1990, les gens ont oublié,
00:12:13mais le marché a baissé de 25%.
00:12:15Il y a eu une histoire russe, à un moment donné,
00:12:19où le marché, c'était un 15 août, a baissé de 10%.
00:12:22Le lendemain, il a remonté.
00:12:23Donc, on a une instabilité politique, mais on voit aussi…
00:12:26Il faut regarder toujours ça sur longue période.
00:12:28Regardez sur l'indice d'instabilité géopolitique.
00:12:31Là, je vous ai mis un graphe depuis 1900.
00:12:34Donc, vous voyez qu'il faut regarder ça sur longue période.
00:12:37Et bien, c'est les périodes essentiellement de guerre.
00:12:40Donc, on a ça en 1914, 1940, en 2000, avec les soucis qu'il y a eu.
00:12:46Et puis, on a ça depuis 1985.
00:12:48Et là, on voit quand même que cet indice…
00:12:50Alors, c'est un indice d'instabilité politique,
00:12:52donc c'est un indice aussi de volatilité.
00:12:55Bon, voilà, ça, c'est la situation actuelle.
00:12:58Après, le financement, puisque c'est ça, votre…
00:13:02Le financement, il y a plusieurs sujets.
00:13:04Est-ce qu'aujourd'hui, on ne vous parle que d'emprunts
00:13:07qui seraient faits d'une manière volontaire ?
00:13:10On n'en est pas encore à la ponction que certains redoutent.
00:13:14Oui.
00:13:15Que Mme Lagarde avait annoncé, sauf erreur de ma part, en 2008,
00:13:20en disant que si le soldat Europe a des soucis,
00:13:23on ponctionnera 10% des actifs liquides, et le tour est joué.
00:13:27Mais évidemment, la dette depuis 2008 a augmenté,
00:13:31puisqu'il y a eu le quoi que l'on le coûte.
00:13:33Il y a eu toutes les dettes provoquées par le Covid.
00:13:36Donc, mais bon, ça peut se faire.
00:13:39Moi, je ne pense pas.
00:13:41Ça se fera plutôt de manière volontaire dans un premier temps
00:13:43où il y aura une augmentation.
00:13:45N'oubliez pas, par exemple, la CRG, CRDS,
00:13:47qui était à 0,5% en 1995.
00:13:50Aujourd'hui, c'est à 17,2%.
00:13:52Donc, on vous dit qu'on baisse ces impôts,
00:13:53mais après, on remonte autre chose.
00:13:54Donc, il peut y avoir une organisation
00:13:57qui fait qu'il y a une ponction, une hausse de la fiscalité
00:14:00pour payer cette histoire des 800 milliards annoncés par Ursula.
00:14:06Aujourd'hui, il semble que, sur l'épargnant,
00:14:10je pense que les gens qui s'affolent sur leur épargne,
00:14:12ils ont tort.
00:14:13Il faut prendre son temps.
00:14:15Et puis, à la limite, s'il y a 10% de ponction
00:14:19sur l'épargne de tous les Français, tous les Européens,
00:14:22parce qu'on n'est plus en France, en Européens,
00:14:24si c'est pour le bien commun de manière extraordinaire,
00:14:29sans manipulation, sans zone d'ombre.
00:14:32– Oui, enfin, on est un peu habitué à se faire…
00:14:34– Pourquoi pas ? Voilà, c'est ça le problème.
00:14:36Donc là, j'ai mon petit côté idéaliste sur le sujet.
00:14:39Mais je pense que…
00:14:40Après, il y a aussi un autre sujet,
00:14:42c'est l'histoire de prendre des actifs russes.
00:14:46Et là, ça serait quand même très embêtant
00:14:49au niveau de la stabilité internationale.
00:14:51– Oui, c'est ce dont Emmanuel Macron parlait avec Donald Trump,
00:14:54se rembourser ce qu'il a mis en Ukraine
00:14:57avec les intérêts de ces avoirs russes gelés,
00:15:01c'est quand même une…
00:15:03– Non, mais par rapport à tous les…
00:15:05– Un problème sur les règles de base du capitalisme.
00:15:08– Les règles de base des relations…
00:15:10– Qui va vouloir investir après en France,
00:15:12si il y a un problème géopolitique ?
00:15:15On vous gèle vos avoirs et puis après on prend les intérêts.
00:15:18– Je pense que, j'espère que ça ne sera pas mis en œuvre,
00:15:22parce que là, c'est vraiment une déstabilisation
00:15:24des rapports de confiance
00:15:26et aussi des rapports de souveraineté.
00:15:28Même si les aspects de souveraineté,
00:15:30vu les derniers éléments qu'il y a eu en Roumanie,
00:15:32sont toujours complexes.
00:15:33Mais moi, je ne fais pas de politique,
00:15:34je m'occupe simplement des aspects financiers.
00:15:36– Donc selon vous, l'épargne en France,
00:15:40par rapport à ce plan, n'a pas de soucis à se faire ?
00:15:44– Non, je pense qu'il faut, c'est pas avoir de l'argent liquide,
00:15:46cash sur un portefeuille, sur un compte.
00:15:49Donc ça, il faut essayer d'avoir, entre les livres réels et LDD,
00:15:53les six caves monétaires que les gens ont complètement oubliées.
00:15:56Les six caves monétaires, vous achetez une six cave un jour,
00:15:59vous la revendez le lendemain,
00:16:00vous n'êtes pas embêté par l'histoire de quinzaine,
00:16:02vous n'êtes pas obligé de la garder six mois.
00:16:04Et c'est de l'argent liquide qui aujourd'hui rapporte plus de 3%.
00:16:07Et vous n'avez pas de contraintes.
00:16:09Donc malheureusement, les banquiers ne le conseillent pas beaucoup,
00:16:13parce que c'est un peu plus dur à gérer.
00:16:16Et puis dans leurs aspects de fonds propres et réglementaires,
00:16:20ça ne rentre pas dans les mêmes cases.
00:16:21– Ce que vous évoquiez avec livrets A, LDD, PEL,
00:16:24c'est des plans que les Français connaissent ?
00:16:27– Ce qu'on appelle l'épargne réglementée.
00:16:29Donc les Français reconnaissent assez bien cela.
00:16:32Mais il y a aussi les six caves monétaires qui a été très à la mode
00:16:36et qui a disparu des radars et qu'il faut surtout utiliser.
00:16:39– Donc pas de danger sur ces livrets ?
00:16:42– Non, je pense qu'il n'y a pas de danger sur ces aspects financiers.
00:16:47Après, si c'est le grand soir, c'est le grand soir.
00:16:50C'est une ponction de 10% sur tous les actifs liquides
00:16:53et puis après, ils peuvent faire ce qu'ils veulent.
00:16:55– Qu'est-ce que vous feriez, vous, à la financière Thiepolo,
00:16:57si cette ponction sur l'épargne des Français arrivait ?
00:17:01Est-ce que vous… ?
00:17:03– Écoutez, le plus important, c'est d'être en bonne santé,
00:17:06d'être bien portant, de ne pas être seul dans la vie.
00:17:08Et après, je pense que c'est nettement plus simple de gérer ça
00:17:12que d'être en 1917 dans les tranchées à Verdun.
00:17:16– Oui, mais là, vous prenez un cas extrême.
00:17:18– Là, vous m'apportez un cas…
00:17:20– S'il y en a un peu de capital, on n'a peut-être pas forcément…
00:17:22– Vous en aurez un peu moins.
00:17:24Vous en aurez un peu moins et si vous rémunérez correctement…
00:17:28– Il y a des gens qui crèvent la dalle aussi en France.
00:17:31– Ça, c'est différent, mais à priori.
00:17:34Écoutez, moi, je pense que ça ne sert à rien d'être anxiogène.
00:17:37Soyons dans le présent, réalistes, attendons que les choses soient annoncées.
00:17:42Je ne crois pas à une ponction à court terme sur ces éléments-là.
00:17:48– La politique économique de Donald Trump face à l'arrivée…
00:17:54– Je voudrais quand même revenir un petit peu sur les pays européens
00:17:57et sur les dépendances avec les États-Unis sur la défense.
00:18:00Puisqu'on voit que vous avez…
00:18:04J'ai parlé d'instabilité, j'ai parlé aussi de…
00:18:08Sur ce slide, vous avez la dépendance des États-Unis et de l'Europe
00:18:14par rapport à la défense.
00:18:15Ça dépend des pays, évidemment.
00:18:17Et on voit qu'entre 2015 et 2019, on était dépendant à 52%.
00:18:24On est passé à 114%.
00:18:26Donc, c'est important d'avoir ça en tête.
00:18:30Je vous ai mis aussi un autre…
00:18:33parce qu'il ne faut pas faire de raccourcis,
00:18:34c'est-à-dire qu'on est quand même assez dépendant des Américains.
00:18:37– Je crois que c'est à peu près 63%.
00:18:40Les pays de l'Union européenne achètent américains à 63%.
00:18:44– Voilà.
00:18:45Et je pense que ce chiffre est un peu sous-estimé
00:18:47puisqu'il y a beaucoup de sociétés dans le domaine de la défense
00:18:51ou de l'aéronautique ou même dans le Laval
00:18:53qui ont des sous-traitants qui ont été rachetés aussi par des groupes
00:18:57ou des fonds d'investissement américains.
00:18:59Je ne suis pas très sûr que le 63 ou 64% soit tout à fait le bon chiffre.
00:19:04Et puis, vous avez aussi cet autre slide intéressant.
00:19:08Vous avez certains pays européens qui s'approvisionnent
00:19:12presque exclusivement aux États-Unis.
00:19:15Vous avez la Hollande, vous voyez très bien, qui sont très hauts.
00:19:20L'Italie, c'est la part des importations américaines
00:19:25dans la défense de certains pays de l'Union européenne.
00:19:28Et puis évidemment, la France,
00:19:30qui est le deuxième exportateur mondial au niveau des armes.
00:19:33Il est dans le bas de ce slide.
00:19:35Mais c'est encore un slide intéressant.
00:19:38Et puis, avant de venir à Trump,
00:19:42je pense qu'il est toujours important de parler des valeurs cotées.
00:19:45On a la chance d'avoir évidemment des leaders en France.
00:19:49Dans un premier temps, je ne parlerai pas des valeurs autres,
00:19:52les valeurs européennes.
00:19:53Mais regardez sur ce slide,
00:19:55vous avez la performance de titre depuis 20 ans.
00:20:01C'est intéressant de voir.
00:20:03Alors Safran, c'est une société où il y a des moteurs d'avion
00:20:08qui sont aussi en relation avec Jee.
00:20:10Il ne faut pas l'oublier.
00:20:11Ceux qui ont acheté Zodiac,
00:20:12vous voyez que la performance sur longue période
00:20:14est une très belle performance.
00:20:16Airbus, qui est plus diversifié,
00:20:18qui a à peu près 20% de chiffre d'affaires,
00:20:20comme Safran, qui est lié aux aspects de défense
00:20:23et puis Dassault Aviation, qui est en train de monter.
00:20:25Donc ça, c'est la partie longue.
00:20:27Et moi, j'aime bien toujours le long terme,
00:20:28mais aussi le court terme, parce qu'il faut regarder les deux.
00:20:31Et donc là, vous avez des variations.
00:20:33Depuis 2022, donc depuis l'invasion de l'Ukraine,
00:20:37vous voyez que les titres comme Safran,
00:20:40ils ont quasiment doublé depuis le début de la guerre.
00:20:44Ce n'est pas à cause de la guerre.
00:20:46C'est lié d'abord à la gestion du groupe Safran.
00:20:49Donc il faut faire attention de ne pas faire des raccourcis
00:20:51trop rapides.
00:20:52Et vous voyez la montée en flèche de Dassault Aviation récemment
00:20:56à cause de cette annonce entre les 800 millions
00:21:00et puis le plan allemand.
00:21:02Tout ça, ça a joué en faveur de la...
00:21:04Et vous voyez très bien aussi l'eurostock 600,
00:21:08qui est nettement plus large.
00:21:10Donc voilà, on a des aspects macroéconomiques,
00:21:15des aspects géopolitiques, des craintes pour des investisseurs
00:21:18ou pour des Français sur leur épargne.
00:21:20Mais on a aussi des choses, des valeurs
00:21:24qui, sur longue période, fonctionnent bien.
00:21:27Et c'est essentiellement parce qu'elles sont bien gérées.
00:21:30Ça serait bien que les États soient bien gérés,
00:21:32comme certaines sociétés sont bien gérées.
00:21:35Donc c'est ça.
00:21:36Face à la politique économique de Donald Trump,
00:21:40les mouvements du marché, le Trump trade retombe.
00:21:44Et on observe un découplage des actions américaines
00:21:48par rapport aux actions sur notre continent.
00:21:51Comment tout cela peut évoluer ?
00:21:53Comment vous voyez les choses ?
00:21:55– Alors là encore, je vous ai sorti un autre graphe qui évoque cela.
00:21:59Donc c'est septembre, c'est juste avant la victoire de Trump.
00:22:03On voit que le marché américain a pas mal monté
00:22:08après la victoire de Trump.
00:22:10Et puis il y a une cassure, ce qu'on appelle l'effet deep-seek.
00:22:14– Mi-février.
00:22:15– Voilà, deep-seek, c'est vraiment intéressant,
00:22:17on le révoquera tout à l'heure.
00:22:19– Donc c'est l'entreprise chinoise d'intelligence artificielle
00:22:22qui a développé un agent conversationnel comme Chaijipiti.
00:22:26– Voilà, on va en parler en détail.
00:22:28Mais au niveau plus général, vous avez l'élection de Donald Trump,
00:22:33il y a l'évolution sur les taux d'intérêt.
00:22:35Les taux d'intérêt ont commencé par faiblir
00:22:38et puis ils sont en train de se redresser à l'heure actuelle.
00:22:41Le secteur tech, de la technologie aux Etats-Unis
00:22:45et aussi en Europe et aux Etats-Unis,
00:22:48le secteur a commencé par monter.
00:22:50Et là, vu les aspects géopolitiques,
00:22:54les aspects aussi de barrières douanières
00:22:57qui sont en train de être mis en place dans certains secteurs,
00:23:01la correction, le marché américain a grosso modo baissé 10-15% sur le plus haut.
00:23:06Ça dépend des valeurs, ça dépend des secteurs.
00:23:09Évidemment des valeurs américaines qui sont très domestiques,
00:23:13qui sont liées à la consommation américaine
00:23:16ou des sociétés dans l'industrie américaine qui sont très domestiques
00:23:20et qui produisent sur place, ont plutôt été favorisées.
00:23:23Après, il ne faut jamais regarder de manière globale,
00:23:28il faut vraiment faire ce qu'on appelle du stock picking
00:23:31et donc choisir des titres et après,
00:23:34on a obligatoirement des valeurs qui vont s'en sortir
00:23:38et d'autres qui vont être matraquées.
00:23:41– Donc vous avez aussi le déficit commercial,
00:23:47puisque c'est vraiment la balance commerciale…
00:23:49– Oui, qui se détériore entre 2000 et 2025.
00:23:51– Alors je vous ai mis la balance commerciale,
00:23:53ça c'était quand même important puisqu'on a vu que le déficit est en train de…
00:23:58évidemment avec les dernières mesures qui ont été prises, augmente.
00:24:03Évidemment…
00:24:05– Les dernières mesures, c'est-à-dire vous parlez des droits de douane ?
00:24:07– Voilà, donc les projets de droits de douane, les annonces de droits de douane,
00:24:10même s'ils ont été mis effectivement en exergue aussi bien sur l'acier que sur l'aluminium,
00:24:17donc ça par rapport à la France et à l'Europe,
00:24:20mais il y a d'autres projets qui peuvent être mis en place.
00:24:24Donc ça, c'est pour ça que je vous ai montré,
00:24:26vous voyez très bien que ce déficit de balance commerciale se détériore.
00:24:29Et alors, je vous ai mis un autre élément sur les pays
00:24:34qui sont évidemment avec un déficit commercial.
00:24:37Le premier c'est la Chine, le deuxième c'est le Mexique,
00:24:41mais alors attention parce qu'au Mexique,
00:24:43il y a quand même pas mal de sociétés américaines qui ont fait des usines au Mexique.
00:24:47Donc il peut y avoir des effets pervers, c'est pas du tout évident.
00:24:53Je vous ai mis aussi le Canada pour vous l'entourer
00:24:56et pour vous donner les principaux pays
00:25:00qui devraient être attaqués par rapport à ces aspects-là.
00:25:06Alors sur le fameux découplage des actions américaines
00:25:09par rapport aux actions européennes, vous avez là aussi un slide préparé.
00:25:12Oui, alors là, sur longue période, les valeurs américaines,
00:25:16au moins depuis cinq ans, ont surperformé fortement les valeurs européennes,
00:25:20essentiellement poussées par la technologie, donc les valeurs de la technologie.
00:25:24En 2024, les performances de valeurs américaines
00:25:28ont continué de surperformer d'une manière très importante.
00:25:32Ça se calme depuis le début de l'année,
00:25:34mais c'est lié aussi aux prévisions de bénéfices des valeurs américaines.
00:25:39Donc je vous ai mis aussi sur ce slide la valorisation des valeurs américaines et européennes.
00:25:45Vous voyez que la croissance attendue sur le marché américain est de 7%
00:25:52et sur le marché européen de 8%.
00:25:55Donc on met une valorisation qui est nettement plus faible
00:25:58sur les valeurs européennes que sur les valeurs américaines.
00:26:02La tech, évidemment, s'est calmée, les valeurs bancaires aussi se sont calmées.
00:26:07Ce qui est important, c'est de regarder dans un portefeuille,
00:26:11c'est d'avoir une répartition qui soit équilibrée.
00:26:15Et c'est sûr que la diversification depuis plusieurs années a été plutôt bénéfique
00:26:20que quand on est resté sur une seule zone d'investissement.
00:26:24Et là, depuis le début de l'année, on a aussi des flux
00:26:27qu'on n'avait pas connus depuis assez longtemps sur les valeurs européennes.
00:26:33Est-ce que c'est lié à la montée après l'élection de Trump ?
00:26:40Et là, les gens se sont dit, on va voir ce qui se passe,
00:26:43on arbitre contre la partie européenne.
00:26:45Alors évidemment, le seul moyen de s'en sortir, c'est lié à cause des valorisations européennes
00:26:51qui, en général, sont moins élevées que sur le marché américain.
00:26:55Et donc, ces flux, vous le voyez, je vous présente,
00:26:58les flux soutiennent les marchés européens.
00:27:00Ça se passe essentiellement aussi, donc vous voyez la partie equity,
00:27:04donc c'est les titres.
00:27:05Après, les fixed income, ce sont les obligations.
00:27:09Ce sont les deux grosses parties.
00:27:11Et donc là, on a vraiment des mouvements qui passent souvent via des ETF.
00:27:19Donc les ETF, c'est des produits structurés.
00:27:21Aujourd'hui, les gens, quand vous êtes gérant à New York ou à Londres,
00:27:24vous achetez un ETF, par exemple, sur la France,
00:27:29évidemment qui va être essentiellement composé des valeurs du CAC 40.
00:27:33Vous achetez un ETF sur les valeurs de l'armement.
00:27:36L'ETF des valeurs de l'armement, ce qui est un peu curieux,
00:27:39c'est qu'il était composé à plus de 60% par des valeurs américaines
00:27:42jusqu'à une période récente.
00:27:44Mais là, ils ont lancé un nouveau ETF depuis quelques jours
00:27:48sur les valeurs européennes.
00:27:51Donc c'est une espèce de panier de valeurs.
00:27:54Et puis les gens achètent ça et puis ils le revendent.
00:27:57On n'est plus dans la gestion de stock picking,
00:27:59ce qu'on appelle la gestion active,
00:28:01où on essaie de trouver la valeur qui va surperformer sur longue période.
00:28:05Mais ce qu'on appelle la gestion passive, vous achetez un panier,
00:28:08puis après, voilà.
00:28:10Donc ça, c'est une évolution dans la gestion qui est loin d'être négligeable.
00:28:16Alors, on a aussi la partie sur l'intelligence artificielle,
00:28:21avec ce qui se passe en Chine, avec DeepSeek justement.
00:28:25Cette entreprise qui est en train de mettre des bâtons dans les roues
00:28:30justement de la tech américaine.
00:28:32Comment l'écosystème des sociétés technologiques occidentales
00:28:38va-t-il évoluer au regard de ce qui se passe en Chine ?
00:28:41Alors DeepSeek, c'est quand même très intéressant
00:28:43parce que je pense que peu de gens connaissaient DeepSeek il y a plus de 3 mois.
00:28:47Exact.
00:28:48Le marché américain, donc Trump est élu,
00:28:51le marché américain a fait un coup de chapeau non négligeable,
00:28:54alors que tout le monde avait prévu que ça se cassait la figure.
00:28:56On nous avait déjà fait cette répétition-là à la dernière élection de Trump
00:29:00en disant si Trump est élu, les marchés vont s'effondrer.
00:29:03Ils ont monté pendant la dernière élection, le dernier mandat de Trump.
00:29:07La même chose à court terme, ça a monté.
00:29:10Et puis la cassure sur le marché américain,
00:29:14c'est quand DeepSeek a annoncé,
00:29:17en disant qu'ils avaient la possibilité de traiter l'IA
00:29:22avec des coûts 20 fois inférieurs aux autres acteurs,
00:29:28c'est là où on a le début de la baisse des valeurs technologiques
00:29:32et des valeurs liées à l'IA.
00:29:34On le reverra tout à l'heure.
00:29:35Alors l'IA, le DeepSeek, c'est très intéressant de voir que les Chinois,
00:29:41et on le voit sur ce slide,
00:29:43on a les premières raisons des performances des modèles IA.
00:29:46Celui qui est enfoncé, c'est DeepSeek,
00:29:50puis après vous avez d'autres langages, d'autres acteurs comme GPT
00:29:54que tout le monde connaît, ou Cloud.
00:29:56Donc vous voyez, c'est la performance sur différentes catégories,
00:30:02c'est la performance des différentes catégories sur l'IA.
00:30:09Alors l'IA, pour résumer, vous savez très bien que le premier paquet,
00:30:15c'est la compréhension du langage.
00:30:17Donc vous voyez, ils sont assez forts.
00:30:19Le deuxième paquet, c'est sur la pertinence des réponses
00:30:22sur des aspects physiques ou chimiques ou biologiques.
00:30:25Le troisième paquet, c'est par rapport au raisonnement mathématique
00:30:29comme par le quatrième.
00:30:31Le cinquième, c'est le codage.
00:30:33Et le sixième, c'est la résolution de problèmes liés au codage.
00:30:37Ce qui est incroyable sur la partie IA, même si on en parle beaucoup,
00:30:42ce matin, il a été annoncé par Adobe,
00:30:46le lancement d'une société américaine de croissance.
00:30:50Ils ont dit, par exemple, sur l'IA, ils sont assez portés sur l'aspect marketing.
00:30:56Le marketing chez Adobe va être fortement poussé.
00:31:00Ça permet à, par exemple, vous avez un site Internet dans du marketing,
00:31:05d'avoir une vision globale des éléments marketing dans l'Internet,
00:31:11de modifier ça rapidement via des questions et des réponses
00:31:16par rapport à votre agent, qui est le système d'information.
00:31:21Et puis ça va se mettre directement en route.
00:31:24Et la modification de votre site Internet va se faire automatiquement.
00:31:28C'est vrai que c'est une révolution, l'IA,
00:31:31mais ce n'est pas plus une révolution que l'informatique ou le chemin de fer.
00:31:35Après, attention, l'IA, ça va mettre du temps,
00:31:40mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de secteurs d'activité.
00:31:44Je donne toujours cet exemple-là.
00:31:46Dans l'IA, ceux qui vont être le plus confrontés à l'IA
00:31:49et qui vont avoir des soucis, c'est des experts comptables ou des comptables,
00:31:53parce que là, c'est une agrégation de chiffres,
00:31:55mais ils vont monter en qualité par rapport à leur qualité
00:32:00et leur devoir de conseil.
00:32:03Et puis ceux qui vont rester, c'est toute la partie assistance.
00:32:07Par exemple, une femme de ménage ou un technicien de service,
00:32:11ce n'est pas l'IA qui va changer.
00:32:13Donc je fais exprès de prendre deux exemples.
00:32:16Mais c'est très important de voir que…
00:32:18On constate quand même une baisse du cours très importante fin janvier
00:32:23de toutes les grandes sociétés impliquées dans l'IA,
00:32:27comme Marvel ou Nvidia.
00:32:29Alors est-ce que c'est quelque chose qui peut durer longtemps
00:32:32ou est-ce que c'est l'apparition de DeepSea qui déséquilibre tout
00:32:35et qui va se réguler après ?
00:32:38Donc là, le graphe que je vous ai présenté,
00:32:41c'est la baisse des cours le jour de l'annonce de DeepSea.
00:32:44Donc vous voyez, c'est quand même sérieux.
00:32:46Mais quand vous regardez aujourd'hui,
00:32:48tous ces cours-là, toutes ces sociétés-là,
00:32:50sont encore à peu près en moyenne en baisse de 10 %.
00:32:52Donc ça perturbe, évidemment.
00:32:54Le leader face à DeepSea qui en profite
00:32:57et qui est un peu sous pression, c'est Nvidia,
00:32:59qui a fait un soleil, qui a fait une énorme performance
00:33:02depuis pas mal de temps.
00:33:05Bon, je crois qu'il faut aussi garder raison et ne pas s'inquiéter.
00:33:10Ce qui est vraiment essentiel, c'est de dire que l'IA
00:33:13va quand même pas mal révolutionner beaucoup d'activités.
00:33:20Dans le bon et dans le mauvais sens.
00:33:22Oui, mais je pense que c'est plutôt un plus.
00:33:25Il y a des secteurs qui vont être restructurés.
00:33:28Donc des gens qui vont être foutus à la porte.
00:33:31La fameuse destruction créatrice.
00:33:33Oui, mais si vous êtes sur le modèle,
00:33:38que ce soit le modèle mythique ou tout,
00:33:40c'est l'intelligence artificielle,
00:33:42il y a des sociétés qui se créent, des sociétés qui évoluent.
00:33:45Il ne faut pas oublier que le français Mistral avance quand même,
00:33:48malgré tout, dans un marché assez concurrentiel.
00:33:51Et l'idée, c'est que c'est un marché mondial.
00:33:54Mais les Américains ont dit qu'on a tout.
00:33:57Ils ont été un peu surpris de voir ce qui se passe sur DeepSea.
00:34:00Vous ne vous trouvez pas trop optimiste ?
00:34:03Moi, je pense que quand il y a des nouvelles technologies comme ça,
00:34:06il y a des fortes hausses des cours.
00:34:08Et après, on va rentrer dans une période de consolidation.
00:34:11Et puis après, il y aura les meilleurs qui s'y mettront.
00:34:14Mais ça, ça touchera énormément de sociétés.
00:34:16Mais c'est plutôt un élément qui est favorable
00:34:19avec des investissements qui sont colossaux.
00:34:21Quand vous prenez TCMC, qui est un fondeur taïwanais,
00:34:24ils ont annoncé qu'ils allaient faire des investissements colossaux aux Etats-Unis.
00:34:28Mais on ne parle pas de 10 millions, on parle de milliards.
00:34:32Donc, il faut avoir une vision longue.
00:34:35Tout ça, ça ne peut accélérer que la technologie.
00:34:40C'est pour ça que je vous ai mis un autre slide.
00:34:43Alors, on est sur 4 ans.
00:34:46Et regardez, la partie noire, c'est les smartphones.
00:34:50Donc, ça, c'est le nombre d'utilisateurs mensuels aux Etats-Unis.
00:34:56Donc, vous voyez très bien qu'on est passé de 16 millions à 62 millions
00:35:02sur la partie smartphone.
00:35:03Sur les tablettes, on est passé de 13 millions à 124 millions.
00:35:07Et l'IA, on est passé de 8 millions à 116 millions.
00:35:11Il faut vous dire que l'IA, ça permet aussi de « booster »
00:35:16l'ensemble du secteur de la technologie.
00:35:18Il ne faut pas être obsédé par les semi-conducteurs,
00:35:20il ne faut pas être obsédé par les sociétés qui font du graphique.
00:35:24Il faut regarder le secteur dans son ensemble.
00:35:27Et c'est vraiment ça qui est important.
00:35:29Alors, un retour éventuellement des OPA, les offres publiques d'achat.
00:35:35C'est ce sur quoi vous avez travaillé chez la financière Thierpolo.
00:35:40Comment est-ce que vous expliquez ce retour ?
00:35:43Alors, le marché mondial, ce qu'on appelle du M&A,
00:35:46donc c'est les fusions acquisitions,
00:35:48ce marché, il est très dépendant des capacités qu'ont les sociétés
00:35:54de faire de la conscience externe et de faire des fusions.
00:35:57Donc, on a eu en 2020, et on le voit sur ce graphe,
00:36:03on a eu des nombres de transactions qui étaient assez bas.
00:36:08Après, on a remonté en 2021, puisque c'était après le Covid.
00:36:12Et depuis, on est plutôt en train de stabiliser.
00:36:15C'est aussi lié à l'évolution des taux d'intérêt.
00:36:18Quand vous avez des taux d'intérêt qui sont bas,
00:36:20c'est plus facile d'emprunter pour faire ce qu'on appelle du build-up.
00:36:24Du build-up, c'est-à-dire que vous rachetez une autre société
00:36:27pour croître dans le même secteur ou dans un autre secteur,
00:36:30pour faire monter et croître la société.
00:36:33Donc, ça s'appelle la croissance externe.
00:36:36Au lieu de faire de la croissance interne,
00:36:38ce sont les équipes qui font du développement,
00:36:40c'est de la croissance liée à l'interne de la boutique.
00:36:42Vous achetez une société et vous faites ce qu'on appelle du build-up et du M&A.
00:36:46Donc là, le M&A en 2024, c'est un peu redressé.
00:36:51Donc ça, je reparle ça, c'est en global.
00:36:56Et évidemment, au niveau français,
00:37:01puisqu'on est quand même dans un beau pays,
00:37:05là, le nombre d'opérations, on le voit sur ce slide-là,
00:37:09le plus haut, ça a été en 2021, après le Covid.
00:37:14Là, on remonte un peu en 2024.
00:37:16Mais malheureusement, les montants sur lesquels ça a été fait sont très faibles.
00:37:21Donc, pourquoi les sociétés et les opérations sur des OPA ?
00:37:24Vous avez, par exemple, une boîte familiale.
00:37:26Je prends l'exemple de Tarket, une boîte qui fait des remorquements de sol.
00:37:30Je connais très bien cette marque.
00:37:31Ah ben voilà, l'ancienne sommaire Alibert pour les vieux boursiers
00:37:35ou les vieux quincaillers ou les vieux détaillants.
00:37:38Eh bien, Tarket, qui était sous pression,
00:37:42en plus valeur moyenne depuis quelque temps,
00:37:45eh bien, la famille, accompagnée des fonds, ont décidé de racheter les titres.
00:37:50Normalement, ça ne se fait pas sur des prix délirants,
00:37:53mais ça se fait quand même.
00:37:54Donc, les nombres d'OPA.
00:37:55Et en 2024, on a eu la chance d'avoir dans les portefeuilles,
00:37:59donc chez Tiepolo, pas mal d'opérations.
00:38:01On a eu Clasquin, qui est une société avec des primes non négligeables.
00:38:05On a eu les Holdings de Bolloré.
00:38:07On a eu Neon.
00:38:08Donc, les OPA, il y en a.
00:38:11Et donc, ça va continuer.
00:38:13Ce qu'on appelle aussi les opérations de rachat.
00:38:14Après, il faut être courageux.
00:38:16Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à contester les opérations
00:38:19quand on peut, et c'est ce qu'on fait régulièrement
00:38:22quand les prix nous semblent trop faibles.
00:38:23Donc, plus d'opérations.
00:38:25Mais comme vous voyez sur le slide suivant,
00:38:28avec un montant évidemment très faible,
00:38:30puisque ce n'est pas élevé,
00:38:32et puis les primes ont un petit peu baissé.
00:38:34Évidemment, quand le marché est sous pression,
00:38:36les gens en profitent pour faire des opérations,
00:38:39je dirais un petit peu au rabais,
00:38:40ce qui n'est pas toujours très honnête.
00:38:42Donc, ce qu'il faut, c'est que les banquiers et conseils fassent leur job
00:38:45et que les autorités de tutelle comme l'AMF fassent leur job aussi
00:38:48pour respecter l'égalité de traitement entre les actionnaires.
00:38:52Est-ce qu'on peut faire un point sur les résultats des sociétés l'an dernier, en 2024 ?
00:38:57Alors, en 2024, les sociétés ont globalement plutôt été très favorables,
00:39:04que ce soit en Europe ou dans le reste du monde.
00:39:06Un des moyens de regarder ça, c'est lié aux dividendes.
00:39:09Donc là, je vous ai mis un graphe sur les dividendes versés dans le monde.
00:39:14Ce qui est intéressant, c'est que 2009, on était à 726 milliards.
00:39:20Eh bien, là, les sociétés, c'est 1747 milliards.
00:39:24Donc ça, c'est les dividendes versés.
00:39:25C'est évidemment le reflet des résultats.
00:39:28N'oubliez pas que les dividendes, il y a un an d'écart
00:39:30puisque c'est aux assemblées de 2025 qu'on va y décider les dividendes liés à 24.
00:39:38Donc là, c'est les résultats, c'est 24 sur 23.
00:39:41Mais les dividendes, vous avez vraiment une relation avec les résultats.
00:39:44C'est pour ça que je vous ai mis un autre slide sur l'évolution des résultats.
00:39:47Vous voyez très bien, ça, c'est la recette du CAC 40 en milliards.
00:39:52Et donc, vous avez un gros effet de levier.
00:39:58Après, en 2024, Total a eu un résultat qui a pas mal baissé
00:40:03puisque le prix du pétrole a aussi baissé.
00:40:06LVMH a aussi baissé, si on parle des poids lourds.
00:40:09Ça joue.
00:40:10Par contre, dans l'autre sens, les valeurs liées,
00:40:12les valeurs bancaires, par exemple, BNP Grégole,
00:40:15ont contribué de manière plus importante que les autres années.
00:40:17On a constaté quand même des défaillances d'entreprises,
00:40:20en tout cas en France, par dizaines de milliers.
00:40:22Ça n'a pas influé sur ces résultats ?
00:40:24Non.
00:40:25Alors, ce qu'il faut voir, c'est que malheureusement,
00:40:27beaucoup de ces dizaines de milliers de faillites...
00:40:3066 000 l'an dernier.
00:40:31Oui, mais on était au plus bas de mémoire dans les zones des 20 000, 25 000.
00:40:36Il y a beaucoup de sociétés où il y a une personne.
00:40:39Donc, il y a des entreprises individuelles qui sont comptées dedans.
00:40:41Vous avez des petites entreprises qui sont comptées.
00:40:44Mais c'est vrai qu'il y a des secteurs qui sont sinistrés,
00:40:47aujourd'hui, liés à des problèmes de qualification des embauches,
00:40:51problèmes liés à tous les aspects fiscaux, salariaux, URSAF,
00:40:56liés à des aspects de compétences, et puis liés à des aspects de marché.
00:40:59Aujourd'hui, faire un nouveau restaurant, c'est quand même pas simple.
00:41:04Être dans l'automobile sous traitant, c'est pas simple,
00:41:06puisque le secteur est dégradé.
00:41:08Donc, il faut aussi regarder par rapport aux différents secteurs
00:41:13et différents secteurs d'activité, et puis taille d'entreprise.
00:41:20On peut évoquer également ensemble l'or,
00:41:23dont la part des 3 000 dollars l'once a été battue, a été dépassée.
00:41:30Comment on peut expliquer ce nouvel engouement ?
00:41:34Avec beaucoup d'humilité, je vous dis que je me suis vraiment trompé
00:41:38sur l'estimation de l'évolution de l'or.
00:41:41Vous n'êtes pas le seul.
00:41:42J'ai toujours dit que c'était une relique barbare,
00:41:45comme l'aurait dit Olivier Pichon.
00:41:47Il aimait bien, oui.
00:41:48Il aimait bien l'or.
00:41:49Si c'est, oui.
00:41:50Alors, vous avez sur ce graphe, vous avez l'évolution.
00:41:52C'était Keynes qui parlait de relique barbare.
00:41:53Voilà, tout à fait.
00:41:54Donc, vous voyez sur ce graphe l'évolution de l'or en dollars.
00:41:58Là, évidemment, à cause des aspects géopolitiques,
00:42:01depuis 2022, il y a une forte hausse.
00:42:04Donc, c'est lié aux aspects géopolitiques,
00:42:07lié aussi aux aspects liés à l'endettement des États.
00:42:12Et aussi, quand on vous dit la communauté européenne va en plus,
00:42:15parce que vous parlez de 800 milliards,
00:42:16mais il y a une autre tranche, à 150 milliards.
00:42:19Oui, c'est des emprunts que la Commission accordera aux États membres.
00:42:22Ça rajoute quand même tout ça.
00:42:24Je pense que les gens sérieux,
00:42:27je suis entendu récemment le patron du Medef qui dit
00:42:30arrêtons de faire de la dette,
00:42:32à force de vouloir diminuer le temps de travail,
00:42:37augmenter les dettes,
00:42:39augmenter les ressources de gens qui sont inactifs,
00:42:45accueillir tout le monde avec la bonne humeur,
00:42:47même les gens qui remettent en cause la sécurité de vos plus proches.
00:42:52Il faut quand même s'arrêter, il faut quand même trouver une solution.
00:42:55Alors l'or, aujourd'hui, moi j'ai toujours dit
00:42:57il faut mieux acheter des bijoux à sa femme que d'acheter de l'or
00:42:59parce qu'on peut se faire voler son or.
00:43:02Il y a un engouement.
00:43:03Si les aspects géopolitiques se calment,
00:43:06l'or devrait aussi se calmer,
00:43:08même si on a eu des achats des banques centrales,
00:43:10n'en est-ce que j'ai,
00:43:11puisqu'il y a eu à peu près 1000 tonnes d'or
00:43:14qui ont été achetées récemment,
00:43:15de moins dans les derniers trimestres,
00:43:17par certaines banques centrales.
00:43:19Acheter de l'or à sa femme, c'est un très mauvais investissement.
00:43:21On perd beaucoup de valeur.
00:43:23L'or, c'est le travail de l'orfèvre.
00:43:26Si vous l'achetez correctement,
00:43:27puis au moins vous le faites plaisir,
00:43:29et au moins ça ne reste pas dans un endroit caché sur longue période.
00:43:32Mais c'est vrai que l'or,
00:43:35d'avoir 3 à 5 % dans son patrimoine d'or
00:43:38pour être calme, pour dormir,
00:43:41c'est une bonne idée.
00:43:43Après, je reste persuadé que ça n'est pas productif.
00:43:46Vous n'avez même pas de dividende.
00:43:48En plus, vous pouvez vous le faire voler
00:43:49et vous pouvez vous le faire confisquer
00:43:50parce que, déjà, j'ai oublié que,
00:43:52pendant la crise américaine des années 1930,
00:43:55après la crise de 1929,
00:43:56si vous aviez de l'or,
00:43:57vous étiez coincé avec votre or dans votre coffre
00:44:00et vous aviez des problèmes pour les vendre.
00:44:02Plus la fiscalité qui est un peu confiscatoire.
00:44:05L'indice des prix de l'immobilier,
00:44:07est-ce que l'immobilier est encore un bon placement aujourd'hui ?
00:44:11Alors, je ne réponds jamais à cette question.
00:44:13Si on parle de quoi ?
00:44:14Si on parle d'une résidence principale
00:44:16et que vous êtes jeune et dynamique,
00:44:17il faut essayer d'emprunter au maximum
00:44:20et d'acheter sa résidence principale.
00:44:22C'est aussi de la prévoyance.
00:44:23Si vous avez des enfants, c'est quand même très utile.
00:44:26Après, ce que c'est les moyens d'acheter une résidence anglais d'air,
00:44:28c'est une bonne idée.
00:44:29Mais, financièrement, c'est toujours une mauvaise idée.
00:44:32Je parle par rapport…
00:44:33Vous n'avez pas de flux.
00:44:36Alors, on va me dire, oui, mais si on avait acheté
00:44:39un appartement à Val d'Isère, il y a 20 ans,
00:44:43oui, parce qu'on est sur un micro-marché.
00:44:46Mais là, je vous ai montré un indice, un tableau
00:44:49avec des slides sur l'évolution.
00:44:51Sur 10 ans à Paris, vous voyez qu'on est à 18,7.
00:44:54Donc, on n'est pas à doubler, comme certains le disent.
00:44:57Sur les grandes villes, on est à 36 % sur 10 ans.
00:45:00Je vous parle du long terme.
00:45:01Sur les top 50 des 50 villes en France, on est à 31 %.
00:45:05Les zones rurales, on est à plus 30.
00:45:07Alors, ça, c'est la bonne nouvelle liée au Covid.
00:45:09Mais malheureusement, quand vous êtes en voiture
00:45:11et vous traversez pas mal de villes en France,
00:45:13vous avez des zones aussi sinistrées.
00:45:15Il y a des maisons qui se vendent de moins en moins.
00:45:17Donc, c'est pas du tout uniforme sur les zones rurales.
00:45:20Et en moyenne, la France, c'est 24 %.
00:45:23Donc, c'est l'immobilier.
00:45:24Avant de s'embarquer dans l'aspect immobilier,
00:45:27il faut toujours savoir ce que l'on veut,
00:45:30savoir ce que l'on va hériter,
00:45:33l'inclure dans votre patrimoine.
00:45:35Il ne faut surtout pas faire mourir
00:45:36les générations précédentes réellement,
00:45:39mais c'est bien de l'anticiper au niveau patrimonial,
00:45:41ce que les gens ne font pas.
00:45:43Donc, nous, quand on fait une synthèse patrimoniale
00:45:45chez Tepolo, on tient compte des actifs actuels,
00:45:47on tient compte des actifs potentiels le plus tard possible.
00:45:51Mais il faut l'inclure.
00:45:52Et c'est comme ça qu'on arrive à bien gérer
00:45:54sa transmission de patrimoine
00:45:56et diminuer ses droits d'éducation.
00:45:58Les gens, souvent, ne font pas l'exercice.
00:46:00Quelle est ma situation ?
00:46:02Et quelle est la transmission ?
00:46:04Et quel est le montant des droits ?
00:46:05– Donc, se lancer dans un emprunt auprès d'une banque
00:46:08pour acheter sa résidence principale…
00:46:10– C'est toujours une bonne idée.
00:46:12– Quel que soit le taux.
00:46:13Aujourd'hui, on me dit que 3,50 c'est trop,
00:46:15parce que les gens ont pu emprunter à 0,9,
00:46:18mais il y en a qui ont emprunté à 17% dans les années 75,
00:46:22alors que l'inflation…
00:46:23Donc, en plus, il y a les taux réels.
00:46:25Il ne faut pas mélanger les taux réels et les taux faciales.
00:46:28Donc, surtout, ce qui est important, c'est un projet
00:46:30et ne pas se regarder le court terme.
00:46:32Sans ça, on ne fait rien.
00:46:33Et donc, là, vous avez aussi l'évolution.
00:46:35Je vais vous mettre des petits slides.
00:46:37Un slide sur les prix des grandes villes en France.
00:46:40Vous voyez Paris, Nice, Bordeaux, Lyon.
00:46:43Évidemment, il y a des évolutions au court terme.
00:46:46Mais ça veut dire que le plus important, c'est,
00:46:49un, résidence principale.
00:46:51Deux, vous pouvez aussi faire des achats immobiliers,
00:46:55soit dans le neuf, pour le louer.
00:46:57Mais malheureusement, depuis M. Macron,
00:47:00la fiscalité ne fait qu'augmenter sur la partie foncière,
00:47:03plus les aspects de squat, de rénovation.
00:47:07Donc voilà, c'est un véritable sujet,
00:47:08mais je crois que ce qu'il faut,
00:47:09c'est le faire de manière équilibrée
00:47:11dans le cadre d'un patrimoine.
00:47:13Et pas avoir des idées préconçues.
00:47:15Et surtout, bien situé, bien cité, bien citier.
00:47:19Et quand vous faites du foncier que vous allez louer,
00:47:23essayez de faire ça près de chez vous.
00:47:26Parce que la personne qui a acheté un appartement en masse,
00:47:29alors qu'elle habite Paris,
00:47:31bien même avec de la défiscalisation,
00:47:34et si elle ne peut pas le contrôler,
00:47:36et tous les aspects liés aux aspects
00:47:38de transmission et de succession.
00:47:40La transmission sur de l'immobilier
00:47:43est nettement plus taxée que si vous avez des liquidités,
00:47:46que vous avez mis dans un contrat d'assurance-vie,
00:47:48vous avez des avantages,
00:47:49ou même sur un compte-titres ou un PEA,
00:47:51même si ça rentre dans l'actif successoral.
00:47:54Mais on a une liberté dans les actifs financiers
00:47:57qui sont plus difficiles sur la partie de l'immobilier.
00:48:00Mais ça dépend aussi de son tempérament,
00:48:03de son histoire, de ses objectifs,
00:48:07de son appétence au risque,
00:48:09donc il n'y a pas de règles.
00:48:11– Un mot sur la loi de finances,
00:48:13votée le 14 février dernier,
00:48:16139 milliards d'euros de déficit,
00:48:20soit 5,4% du PIB, on le disait tout à l'heure.
00:48:23Est-ce que ça apporte du nouveau tout ça ?
00:48:26– Alors, on a vu que la loi de finances
00:48:28était compliquée à voter.
00:48:30On a, comme événement, mais c'est toujours un peu comme ça,
00:48:35on a une révalorisation du barème par rapport à l'inflation,
00:48:40donc une révalorisation qui a été de 1,8% du barème
00:48:43par rapport aux différentes tranches,
00:48:45c'est le premier point.
00:48:46Le deuxième, il y a un nouvel abattement de 100 000 euros
00:48:50de dons familiaux de somme d'argent
00:48:53qui sont sous certaines conditions,
00:48:55c'est-à-dire que si vous avez votre enfant
00:48:57qui fait une réalisation pour des travaux
00:48:59de rénovation énergétique, il y a le droit,
00:49:02dans sa résidence principale,
00:49:04s'il achète un bien neuf ou en VFA,
00:49:07en résidence principale, il peut le faire,
00:49:09s'il acquiert un bien neuf en VFA,
00:49:13en vue de le louer à un locataire
00:49:15qui en fera sa résidence principale,
00:49:17il peut y avoir un abattement, mais honnêtement,
00:49:20c'est un nouvel abattement pour les gens
00:49:22qui ont un peu de moyens.
00:49:24Bon, c'est le premier point.
00:49:26Le deuxième point, c'est la création
00:49:28de la contribution sur les hauts revenus.
00:49:30Donc là, on a une imposition minimale de 20%.
00:49:34C'est facile d'aller chercher vers les hauts revenus,
00:49:37même si on a des revenus qui…
00:49:39on parle de revenus de 250 000 euros
00:49:41voire 500 000 euros sur les coupes mariées ou paxées.
00:49:46Bon, c'est taxé et on sait très bien que…
00:49:49Alors, cette taxation-là, il y a ce biais technique,
00:49:51mais il faudra quand même que les gens
00:49:53qui ont ces moyens-là fassent une déclaration
00:49:55entre le 1er et le 15 décembre cette année
00:49:58pour dire qu'à priori, cette nouvelle taxe
00:50:00devrait coûter tant et donc ils vont se faire taxer.
00:50:04Donc ça, c'est le deuxième élément.
00:50:06Et puis après, il y a une mauvaise nouvelle
00:50:09sur le LMNP, la location meublée non professionnelle,
00:50:15sur l'histoire d'amortissement.
00:50:17Donc ça, ça remet en cause pas mal d'investissements
00:50:19qui ont été faits pour le LNMP.
00:50:22Et puis dernièrement, et puis dernière chose,
00:50:25il y a la réforme sur l'imposition des gains de titres
00:50:32qui ont été mis dans le cadre de packages.
00:50:35Et donc là, ça va une fois de plus pénaliser
00:50:38les gens qui ont des titres de leur société.
00:50:41Il ne faut pas oublier qu'il y a beaucoup
00:50:43de très belles sociétés en France
00:50:45qui sont détenues par des familles
00:50:47mais qui sont détenues aussi par des salariés
00:50:51puisque par exemple les salariés
00:50:53à l'Associé Général sont importants,
00:50:55la BNP c'est important,
00:50:56chez LVMH c'est aussi important,
00:50:59chez SEB aussi.
00:51:00Donc il y a beaucoup de salariés
00:51:02qui ont la joie de participer aux variations de titres
00:51:07mais beaucoup, c'est comme ça qu'ils s'enrichissent,
00:51:09les gens qui sont chez Total.
00:51:11Donc c'est un peu dommage d'une fois de plus
00:51:15taper sur l'imposition.
00:51:17Mais comme il y a de l'argent, ils y vont.
00:51:20Premier axe, ça a été de taper sur le foncier,
00:51:25c'est pour ça que l'IFI est resté immobilier,
00:51:29on continue sur l'épargne
00:51:31mais il faut dire qu'il n'y aura pas d'imposition.
00:51:33Ce serait quand même bien qu'il y ait…
00:51:35– Donc pour 2025,
00:51:36qu'est-ce que vous prévoyez pour l'épargne globale ?
00:51:39– Alors 2025, je vous ai donné les mesures
00:51:42qui vont rentrer mais le problème qu'il y a
00:51:46c'est comment on fait pour diminuer les dépenses de l'État.
00:51:51Ce serait bien qu'un gouvernement courageux,
00:51:54puisque certains ont commencé à être courageux,
00:51:56ont toujours été liquidés, c'est quand même dommage.
00:52:00Et donc là il faut baisser les dépenses publiques
00:52:04et puis il faut surtout que les particuliers
00:52:07gèrent au mieux leur épargne en étant bien conseillés
00:52:10et surtout avec une vision longue.
00:52:12Et de ne pas s'occuper du court terme,
00:52:14de ne pas s'occuper des 800 milliards d'Ursula,
00:52:18des 500 milliards de l'Allemagne pour faire un grand plan,
00:52:22ce n'est pas ça qui va changer la phase de votre gestion personnelle.
00:52:27En plus, entre ce qu'on vous annonce
00:52:29et ce qui est réalisé sur longue période,
00:52:31on sait toujours qu'il y a des bémols.
00:52:33Et là, ce qui est important,
00:52:35c'est que s'il y a un foyer de guerre en Ukraine
00:52:39qui disparaît, quelles que soient les conditions dans lesquelles se fait,
00:52:44s'il y a au moins d'innocents qui sont morts des deux côtés,
00:52:47que ce soit des morts russes ou des morts ukrainiens,
00:52:51je pense que ce serait quand même une bonne chose pour le salut du monde.
00:52:54Un peu d'optimisme avec vous, Éric Doutrebanque.
00:52:57Merci à vous d'avoir accepté notre invitation.
00:53:00Tout de suite, vous pouvez retrouver la chronique éco et financière
00:53:05de notre ami Philippe Béchade.
00:53:07Quant à nous, on se retrouve la semaine prochaine.
00:53:09A bientôt et salut.
00:53:32Bonjour et bienvenue pour ce rendez-vous hebdomadaire
00:53:36de décryptage de l'actualité économique et géopolitique.
00:53:40En mode affranchi, je salue tous les abonnés de TV Liberté
00:53:45pour cet épisode que je vais intituler
00:53:49« La France de mythos en fiasco ».
00:53:54Alors commencer par le mytho,
00:53:57le mytho de la guerre à nos portes.
00:54:01Alors je dois avouer que Emmanuel Macron
00:54:04n'est pas le seul à le porter désormais.
00:54:07Il y a encore plus enragé, plus excessif que lui, outre-Rhin.
00:54:13En effet, le nouveau chancelier Friedrich Merz
00:54:18est en train de nous vendre une guerre
00:54:20qui a déjà commencé avec la Russie.
00:54:23Oui, on est déjà en guerre.
00:54:26Ah, qu'est-ce qu'Emmanuel Macron aimerait pouvoir le dire au 20h ?
00:54:31Bon, le chancelier allemand, lui, évoque les cyberattaques.
00:54:36Bien sûr, elles viennent toutes de la Russie,
00:54:39jamais de la Corée du Nord, jamais de Chine
00:54:42et voire jamais des États-Unis,
00:54:45nos chers alliés, naturellement.
00:54:48La guerre, c'est peut-être aussi une façon
00:54:52de détourner notre attention d'un péril
00:54:56qui me paraît beaucoup plus grand aujourd'hui,
00:54:59qui est le péril de la dette avec la France,
00:55:03qui porte 3 400 milliards de dettes,
00:55:07environ 50 000 euros par Français.
00:55:12Donc on va dire que ce fardeau
00:55:15écrase déjà la génération Z
00:55:19et probablement leurs enfants,
00:55:22autrement dit nos petits-enfants.
00:55:25Et nous vendre la guerre,
00:55:28c'est une façon de dire qu'il faut absolument
00:55:31mettre de l'argent tout de suite sur la table
00:55:34pour empêcher Poutine de défiler
00:55:37sous la porte de Brambourg à Berlin dans 3 ans
00:55:40et sur les Champs-Élysées dans 3 ans et demi.
00:55:44Quoique je ne crois pas du tout à cette hypothèse
00:55:47puisque à Paris, nous avons la ZFE
00:55:50et que les chars russes manifestement
00:55:53ne sont ni critère A ni critère B.
00:55:56Donc la guerre, c'est le prétexte
00:55:59pour venir nous faire les poches
00:56:02avant que les agences de notation
00:56:06ne nous dégradent.
00:56:08Et oui, la principale attaque contre la France,
00:56:12ça ne sera pas une attaque russe,
00:56:14naturellement, ce sera une attaque
00:56:16des marchés financiers contre notre dette
00:56:19si nous ne trouvons pas les moyens de la colmater.
00:56:23Or, vous le savez, ce n'est pas par les économies
00:56:27que le gouvernant va le colmater,
00:56:29et non, évidemment, il va continuer
00:56:32de dépenser 60 milliards d'argent public
00:56:35dans 1 200 agences d'État plus des ONG
00:56:40dont on ne sait absolument pas ce qu'elles font.
00:56:43En revanche, on sait ce qu'elles nous coûtent.
00:56:45Donc il n'y a jamais d'économies en France,
00:56:48il y a toujours de la ponction.
00:56:51Comme au niveau impôts, taxes,
00:56:54on est allé au maximum de ce que l'on pouvait faire,
00:56:57ça y est, on nous invente maintenant
00:57:00le grand emprunt patriotique.
00:57:02Ça a été dévoilé le jeudi 20 mars.
00:57:06En quoi cela consiste-t-il ?
00:57:08On va lever 500 millions d'euros,
00:57:11et je pense que ce n'est qu'un début,
00:57:13sous forme d'un emprunt.
00:57:17Alors, tenez-vous bien,
00:57:19la rémunération sera variable.
00:57:23Espérons qu'elle soit assise sur l'inflation,
00:57:25mais ça pourrait très bien ne pas être le cas.
00:57:28Mais la vraie douille,
00:57:30c'est que cette souscription
00:57:33bloquera votre argent durant 5 ans.
00:57:35Imaginez que d'ici 5 ans,
00:57:37l'inflation soit à 5 ou 6 %,
00:57:39vous aurez pratiquement perdu
00:57:4130 % de votre mise,
00:57:43et vous ne pouvez pas récupérer l'argent.
00:57:45Donc, vous voyez,
00:57:47c'est une souscription volontaire,
00:57:49et derrière, immédiatement,
00:57:51vous avez une confiscation.
00:57:53Vous voyez bien que notre gouvernement
00:57:56est complètement aux abois.
00:57:58Alors, en Allemagne,
00:58:00donc, Merz vend la guerre.
00:58:02Pourquoi ? Parce qu'il faut justifier
00:58:04un plan de réinvestissement
00:58:07de 500 milliards d'euros
00:58:09qui enterre les principes
00:58:12de bonne gestion allemande,
00:58:14de l'après-chute du mur de Berlin.
00:58:17Donc, fini l'écart maximum
00:58:22de 0,35 % de déficit.
00:58:26On va aller aujourd'hui, on ne sait pas,
00:58:28à 2 ou 3 %.
00:58:30Après tout, la France est bien assise.
00:58:32L'Allemagne a de la marge.
00:58:35Alors donc, je vous parlais
00:58:37dans le titre de mytho,
00:58:39je vous parlais de fiasco.
00:58:41On peut imaginer qu'un emprunt
00:58:43volontaire, mais où l'argent est bloqué,
00:58:46ça ne va pas rencontrer
00:58:48un succès populaire colossal.
00:58:50Et l'autre fiasco,
00:58:52c'est celui de la grande conférence,
00:58:56une sorte d'état généraux
00:58:59des retraites,
00:59:01que voulait Bayrou,
00:59:03en expliquant qu'on réétablissait
00:59:05le débat démocratique,
00:59:08qu'on allait peut-être rediscuter
00:59:10de mesures qui ont été prises
00:59:12il y a deux ans à coup de 49-3
00:59:14et qui ne sont toujours pas passées
00:59:16dans l'opinion.
00:59:18Allait-on introduire plus de souplesse
00:59:20dans l'application de la retraite
00:59:22à 64 ans ?
00:59:24Eh bien, non.
00:59:26Bayrou a dit qu'on discutera
00:59:28de tout ce qu'on veut,
00:59:30mais pas d'une remise en cause
00:59:32de la retraite à 64 ans.
00:59:34Et puis, il faut croire que l'IFRAP
00:59:36a ses entrées à Bercy et à Matignon,
00:59:38puisqu'en réalité, l'IFRAP propose,
00:59:40elle, d'allonger
00:59:42la durée de la carrière
00:59:44de 64 à 65,
00:59:46voire 66 ans.
00:59:48Allez, on attend
00:59:50que M. Édouard Philippe,
00:59:52qui s'est déclaré comme
00:59:54candidat à la présidence
00:59:56de 2027, lui,
00:59:58vienne nous promettre la retraite
01:00:00à 67 ans.
01:00:02Donc,
01:00:04ce grand débat sur les retraites
01:00:06est un énorme fiasco.
01:00:08Tout le monde a claqué
01:00:10la porte. Et d'ailleurs, vous verrez que
01:00:12sur les médias, on n'en parlait
01:00:14déjà plus jeudi et vendredi
01:00:16dernier. C'était, comme on
01:00:18dit déjà, mort et enterré.
01:00:20La crise des subprimes
01:00:22de 2008 nous a coûté cher.
01:00:24La crise du Covid de 2020
01:00:26a déclenché la plus grosse
01:00:28vague d'inflation depuis les années
01:00:3070. Et maintenant ?
01:00:32L'Europe vient d'annoncer
01:00:34un plan de réarmement massif
01:00:36de 800 milliards d'euros
01:00:38intégralement financés
01:00:40par la dette. Un nouveau
01:00:42all-in monétaire qui pourrait
01:00:44impacter vos économies,
01:00:46votre épargne et votre
01:00:48pouvoir d'achat. Si vous ne comprenez
01:00:50pas ce qui se joue,
01:00:52vous risquez d'en payer le prix.
01:00:54Pour vous préparer,
01:00:56participez à notre sommet
01:00:58inédit intitulé
01:01:00« Au-delà de la dette ». Nous avons
01:01:02réuni Marc Twetty,
01:01:04Bruno Le Noy, Étienne Henry et moi-même
01:01:06pour un sommet
01:01:08exceptionnel au-delà
01:01:10de la dette. Quatre conférences
01:01:12gratuites pour décrypter
01:01:14ce qui arrive et surtout
01:01:16comment s'y préparer. En prime,
01:01:18un Napoléon,
01:01:20une pièce de 20 francs or, sera
01:01:22offerte à l'un des participants.
01:01:24Les inscriptions ferment bientôt.
01:01:26Ne ratez pas le sommet.
01:01:28Cliquez sur le lien
01:01:30et réservez votre place
01:01:32dès maintenant.