• il y a 16 heures
Le Premier ministre, qui avait promis que les discussions sur la réforme des retraites n'auraient pas de "tabou", a fermé la porte à un retour aux 62 ans ce 16 mars. De quoi rompre l'accord de non-censure avec les socialistes qui pourraient décider de le censurer. Le conclave entre les partenaires sociaux pourrait, lui, imploser.

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Transcription
00:00Pour la CGT, le refus de revenir sur la retraite à 64 ans est une trahison du Premier ministre.
00:06« Je vous rappelle ses propos, on discute de tous les paramètres, y compris d'âge,
00:10sans totem ni tabou.
00:11Et d'un seul coup, il y a un interdit absolu, celui qui est le principal problème de cette réforme. »
00:15François Bayrou justifie l'impossibilité de revenir à 62 ans en invoquant le contexte
00:20international et l'effort de réarmement français, un argument que rejettent les syndicats.
00:25« Quand on change de monde, il faut avoir un minimum de consensus.
00:29Si on veut créer du consensus, ce n'est pas comme ça, il y a d'autres manières,
00:32y compris de financer.
00:33Il y a les 800 milliards européens, on peut réorienter une partie de l'épargne française. »
00:37Les propos du Premier ministre auraient-ils tué le conclave entre partenaires sociaux sur les retraites ?
00:41Le syndicat force ouvrière avait déjà claqué la porte dès le début.
00:45La CFTC estime que la Réunion peut encore être sauvée, si des garanties sont données.
00:50« Ce que la CFTC ne fera pas, c'est participer à un conclave qui en est plus un ou qui est un faux conclave.
00:55On est prêt à négocier à la condition qu'on nous dit, on vous laisse faire et on arrête les interférences. »
00:59La CFDT, de son côté, doit rencontrer François Bayrou demain et dit attendre une clarification.

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