Émission spéciale depuis le Salon de la Franchise Expo de Paris - Osez Entreprendre avec Thomas Binet
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00:00En direct du Salon Franchise Expo Paris, depuis le stand de la Fédération Française de la Franchise.
00:06Pour votre projet d'entreprise en franchise, vous vous adressez à qui ?
00:09A qui ?
00:10Ok ! Rendez-vous sur le stand P94-Q97.
00:14Guillauquet présente...
00:15Présente...
00:16Sud Radio...
00:17Oser entreprendre, Thomas Binet.
00:20Oser entreprendre en toute franchise, on est vraiment très heureux d'être avec vous sur Sud Radio.
00:24Émission spéciale, vous passez par la porte de Versailles à Paris.
00:27Le Salon Franchise Expo Paris, c'est la 43ème édition de cet événement exceptionnel.
00:33On y sera avec Thomas Binet. Bonjour à vous mon cher Thomas.
00:36Bonjour Jean-Marie.
00:37C'est un beau programme aujourd'hui, on attend plus de 30 000 visiteurs à Franchise Expo Paris.
00:42Absolument, c'est un rendez-vous qui a ouvert ses portes hier et qui dure jusqu'à demain soir, jusqu'à 18h à la porte de Versailles.
00:50La question à laquelle on va essayer de répondre Jean-Marie, avec nos invités pendant cette heure, c'est...
00:54Nos centres-villes sont en danger, comment se porte-t-il réellement quand on sait qu'il y a presque 35 000 communes en France ?
01:00Comment les commerces s'en sortent avec la concurrence présente à chaque coin de rue ?
01:04Mais pas seulement parce qu'elle est de plus en plus quand même à travers les téléphones portables et le e-commerce dans nos poches.
01:09Est-ce que la franchise peut être la solution pour redonner du tenus à nos coeurs de ville ?
01:14Et bien on va en parler avec des franchiseurs, des franchisés, mais pas seulement Jean-Marie.
01:18Oui, des franchiseurs, des franchisés et des invités qui ont beaucoup de tenus.
01:21On va parler d'immobilier notamment. On va aussi recevoir un présentant d'une association d'élus.
01:25On va l'interroger sur l'évolution des centres-villes. On va s'intéresser aussi au sujet qui fâche.
01:29On est sur Sud Radio, chers amis. Vous connaissez le slogan « Parlons vrai que ça fâche ou que ça plaise ».
01:35Et on est ensemble jusqu'à 13h à partir de midi. C'est Catherine Bulli qui prendra le relais.
01:39Bienvenue à tous dans cette émission spéciale sur Sud Radio.
01:43Sud Radio. Oser investir. Thomas Vinel.
01:47Avec vous Thomas, on accueille notre premier invité évidemment. C'est l'ironique discours Buota.
01:52Bienvenue sur Sud Radio et bienvenue aussi chez vous si j'ose dire en tant que tel.
01:57Puisque vous êtes la déléguée générale de la Fédération française de la franchise.
02:00Fédération créée en 1971. 2100 réseaux. 92 000 rendez-vous comptes.
02:0592 000 franchisés. Près de 90 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
02:10Vous êtes l'invité de Sud Radio et notamment de Thomas Vinel.
02:13Merci d'être avec nous sur ce salon.
02:15Merci à vous. Véronique, discours Buota. D'abord, pour commencer, on va parler du concept de la franchise.
02:23C'est quoi une franchise pour les gens qui nous écoutent sur Sud Radio ?
02:27Alors une franchise, c'est un contrat entre un franchiseur et un franchisé.
02:31Vous avez d'un côté un franchiseur qui élabore un concept, qui le teste.
02:35Lorsqu'il est viable, il va le mettre à disposition d'un autre entrepreneur indépendant qui lui est le franchisé.
02:42Et qui va reproduire en fait ce concept et reproduire son succès.
02:47Donc c'est une magnifique manière d'entreprendre puisque vous n'entreprenez pas seul.
02:51Vous entreprenez avec la marque et l'aide d'un franchiseur qui va vous apporter tout le savoir-faire, le concept, la formation et les services.
02:59Est-ce qu'il y a en 2025 des secteurs plus porteurs dans le domaine de la franchise que d'autres, selon votre analyse ?
03:06Alors, tous les secteurs peuvent être porteurs. Il y a des marques qui sont extrêmement dynamiques.
03:12Parmi les plus porteurs néanmoins sur l'année dernière, on note effectivement que la restauration rapide est un secteur qui a beaucoup évolué.
03:19Ce qu'il faut comprendre, c'est que l'agilité de la franchise permet de suivre les traînes de sociétaux.
03:25On sait très bien que la consommation a été un petit peu chamboulée depuis le Covid.
03:31Et tout ce qui est prêt à consommer a connu une forte expansion.
03:37Nos jeunes vont commander avant de rentrer chez eux plutôt que d'acheter et de cuisiner.
03:41C'est quelque chose qu'on voit au niveau de la société et ça bénéficie effectivement à ce secteur d'activité tout particulier.
03:47Vous avez dit nos jeunes d'ailleurs. C'est quoi l'âge moyen du franchisé ?
03:50Alors, c'est 46 ans. Mais maintenant, on a de plus en plus de jeunes qui s'intéressent à la franchise.
03:55Ça a d'ailleurs été un pari de la Fédération.
03:57Depuis 4 ans, nous essayons d'expliquer aux jeunes qui sortent notamment de filières entrepreneuriat
04:04que de démarrer en franchise, c'est une manière beaucoup plus sûre de démarrer leur carrière d'entrepreneur.
04:09Et ça paye puisqu'on a aujourd'hui 18% des franchisés qui sont des jeunes de moins de 34 ans.
04:16Oui, vous avez sorti d'ailleurs une étude d'OpinionWay avec leur concours en octobre-novembre dernier
04:21qui relatait ça puisqu'il y a quand même près d'un salarié sur deux qui envisage une reconversion professionnelle.
04:26Et sur le podium, effectivement, ce sont les moins de 35 ans qui prennent la place principale.
04:31Ça veut dire que c'est un nouvel attrait pour eux ? Ils ne cherchent pas forcément à être des indépendants ?
04:35Alors, ils sont indépendants.
04:37Non, mais indépendants de créer leur petite entreprise dans leur coin. Ce n'est pas forcément ça leur approche.
04:42Ils ne veulent pas être isolés. Et ils ont raison, dans un contexte économique encore plus difficile qu'auparavant,
04:49de préférer l'accompagnement. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que vous restez indépendants,
04:54vous êtes maître à bord dans votre magasin ou votre service, mais néanmoins, vous allez avoir l'appui du réseau.
05:01L'appui, non seulement de votre tête de réseau, donc du franchiseur qui va vous amener le savoir-faire,
05:07qui va vous suivre tout pendant la durée du contrat. Vous allez être suivi par un animateur de réseau
05:13qui va vous permettre de vous dire si vous êtes dans les clous, si votre évolution de chiffre d'affaires est normale,
05:18comment se comporte le reste du réseau. Et c'est des informations capitales quand vous vous lancez dans l'entrepreneuriat.
05:24Donc, ils ne veulent plus démarrer seuls. Et puis, ils veulent aller beaucoup plus vite.
05:28On est aussi aujourd'hui dans un monde où un entrepreneur a envie d'une réussite rapide.
05:33Et la réitération du succès d'un concept existant permet d'aller beaucoup plus vite.
05:37C'est comme si je commençais une recette de cuisine de Paul Bocuse, mais j'ai l'équipe de Paul Bocuse derrière moi
05:41qui vérifie que je la fais bien.
05:42Mais c'est exactement ça. Très belle image.
05:44Vous avez raison de parler nourriture, parce qu'on va parler alimentation et on va se tourner vers notre autre invité, Boriscal.
05:49Exactement. Bienvenue à vous, Boriscal, sur le studio Franchise Expo Live. Vous êtes sur Sud Radio,
05:54vous êtes le dirigeant des boulangeries Augustin. La première boutique, elle a vu le jour en 2007.
05:58Aujourd'hui, vous en avez 29 des implantations. Vous vous adressez à une clientèle plutôt urbaine à qui vous proposez
06:04une cinquantaine de variétés de pains. Vous nous avez mis en appétit sur Sud Radio.
06:08Oui, merci. Bonjour. En effet, nous sommes installés en centre-ville avec une scène qui s'appelle Augustin.
06:13Avant de s'intéresser à votre remarque, je voudrais m'intéresser à vous, parce que vous avez un parcours un petit peu original.
06:18Vous êtes dans Oser entreprendre. Généralement, on raconte tous les dimanches matin le parcours des dirigeants d'entreprise.
06:25Vous étiez cavalier professionnel jusqu'en 2005, où vous avez décidé de mettre fin à votre carrière.
06:30Et vous allez vous octroyer 18 mois de réflexion. Et vous vous lancez avec votre premier Augustin à Saison-Sévigny, en Bretagne.
06:36En sept ans, vous arriverez à cette boutique. Et c'est en 2015 que l'aventure de la franchise va réellement commencer.
06:41Moi, ce qui m'intéresse, c'est cette fracture, entre guillemets, de 18 mois de réflexion.
06:45Vous avez décidé de vous lancer. Et après de partir dans la franchise, expliquez-nous pourquoi.
06:51En effet, je souhaitais avoir une seconde vie après le sport. Et il m'a fallu du temps pour construire mon parcours et partir seul.
07:01Il faut du temps, il faut mûrir. Et puis, il faut trouver des gens qui vont vous accompagner. Et tout ça, ça mérite du temps.
07:0818 mois, je démarre seul. On apprend aussi. Pendant 12-18 mois, on travaille, on apprend, on fait des erreurs.
07:17Et puis, on construit son parcours. Et puis, en effet, au bout de sept ans, j'ai une dizaine de boutiques.
07:25Et puis, à partir de ce moment-là, je décide de changer de cap, de changer de process un petit peu, et là, de développer la franchise.
07:31Oui, mais il peut rester un réseau intégré. Là, vous partez dans une démarche très différente.
07:35Oui. Alors, je voulais mixer les deux, c'est-à-dire avoir des boutiques en propre et être encapacité de trouver des franchisés
07:44qui nous amènent aussi un regard différent, une vision différente, des gens qui viennent d'univers différents,
07:47qui font aussi mûrir les marques. Ça, c'est très, très important.
07:50Vous avez un exemple concret, par exemple, de ce qu'un de vos franchisés vous a apporté ?
07:53Comment il a fait évoluer un petit peu la vision que vous aviez des boulangeries Augustin ?
07:57Alors, de manière très claire, non, mais dans l'approche des choses, dans l'approche du commerce,
08:01on peut avoir des gens qui vont venir d'univers différents, qui vont nous apporter un regard différent,
08:04une approche commerciale différente, une approche produit différente, une approche de consommation différente,
08:09qui viennent de régions différentes. Et tout ça, c'est la différence qu'on doit être encapacité d'intégrer pour modéliser et nous adapter.
08:16En gros, c'est un travail d'équipe presque en famille, Véronique Discourbiaux.
08:19Alors, ce qui est très important, en fait, dans le concept de la franchise, c'est l'intelligence collective.
08:23Vous avez effectivement le franchiseur et le franchisé qui doivent communiquer.
08:27Et je citais tout à l'heure l'animateur de réseau. C'est quelqu'un qui va jouer, en fait, la courroie de transmission entre les deux
08:33et qui va être capable de remonter les ressentis du terrain pour faire évoluer le concept côté franchiseur.
08:39Et de l'autre côté, il va redescendre les décisions qui touchent au concept et en faire bénéficier les franchisés.
08:45Donc, c'est vraiment de l'intelligence collective.
08:48Juste une dernière question pour vous, Boris Call. La boulangerie, c'est vraiment le commerce de proximité.
08:53Comment vous avez vu dans ces années passées l'évolution, justement, du rapport au centre-ville, en quelques mots ?
08:59La ville a changé, déjà. La ville a changé. Elle est en mutation et toujours.
09:04Mode de transport, mode de vie, Covid est passé par là.
09:08On ne peut plus se garer devant vos boulangeries, Augustin. C'est terminé.
09:11On ne peut plus se garer en centre-ville. Les flux ont changé, les transports en commun, les modes de transport doux.
09:16Donc, on doit s'adapter. Mais nous restons un commerce de proximité.
09:20La boulangerie reste un commerce de proximité et on tisse des liens avec des nouveaux clients.
09:24En effet, des gens qui vont revenir chez nous le soir pour consommer rapidement,
09:28avant d'aller boire un verre, au retour d'avoir pris un verre avec des collègues ou des amis.
09:32Donc, voilà. Notre modèle change. On vendait beaucoup de pain il y a 10 ans.
09:36On vend moins de pain, on vend plus de snacking et de restauration.
09:41Malgré le passage du Covid, malgré le fait que vous soyez en ville et que beaucoup de cadres
09:45ont échangé de pratiques alimentaires au bureau pendant cette période.
09:48Totalement et toujours. Toujours. Le vendredi, c'est des très grosses journées.
09:51Ça reste la plus petite journée de la semaine. Les choses changent.
09:54Les horaires de consommation ont changé.
09:56Vous allez parler bien dans le micro, d'ailleurs, pour qu'on vous entende bien.
09:58Les habitudes de consommation ont vraiment changé et on doit s'adapter.
10:02Voilà, c'est notre...
10:04Et c'est pour ça que c'est une sacrée aventure. En tout cas, on sent que vous ne regrettez pas.
10:07Pas du tout. Je suis très épanoui de ce que je fais.
10:09Vous êtes toujours cavalier à vos heures perdues ?
10:12Écoutez, non. Parce que l'entreprise prend du temps, la franchise prend du temps,
10:16l'accompagnement des gens prend du temps. Et donc, je ne prends plus le temps de monter à cheval.
10:20Bon, écoutez. En tout cas, je pense que c'est de superbes souvenirs.
10:23On va continuer à parler de ces aventures, Thomas.
10:25Absolument. Deuxième partie d'Osé Entreprendre, spéciale seconde de la franchise.
10:28On va recevoir Stéphane Fritz, qui est le président du groupe immobilier Guillauquet.
10:31Sébastien de Freitas, qui est un multi-franchisé.
10:33On va confronter les points de vue d'un franchiseur à un franchisé.
10:36Ça, c'est à suivre.
10:37Et surtout, comment on rouvre nos centres-villes. Voilà ce qu'on veut.
10:40On en parle en direct de la Porte de Versailles, chers amis.
10:42Passez nous voir. On est pile au milieu.
10:44C'est le studio Franchise Expo Live. Vous ne pouvez pas nous rater, franchement.
10:50En direct du Salon Franchise Expo Paris.
10:52Depuis le stand de la Fédération Française de la Franchise.
10:55Pour votre projet d'entreprise en franchise, vous vous adressez à qui ?
10:59À Guy.
11:00OK. Rendez-vous sur le stand P94-Q97.
11:03Guillauquet présente...
11:05Sud Radio. Osé Entreprendre. Thomas Binet.
11:09On est bien sur Sud Radio, chers amis.
11:11Jusqu'à 13h, émission spéciale.
11:13On est à la Porte de Versailles, à Paris, au Salon Franchise Expo Paris.
11:17Alors, on est pile au milieu, si vous voulez passer nous voir.
11:19On vous donne même la parole, d'ailleurs.
11:21C'est le studio Franchise Expo Live, tout simplement.
11:23Avec Thomas Binet, on donne vie au centre-ville ?
11:25Absolument. Et on regarde comment ils se comportent, ces fameux centres-villes.
11:29Est-ce qu'ils se portent bien ? Est-ce qu'ils sont en difficulté ?
11:31Eh bien, on va y répondre avec nos nouveaux invités sur le plateau, justement.
11:34Nos deux invités qu'on accueille avec plaisir.
11:35Alors, ils ont donné vie à un certain nombre de centres-villes.
11:37Par exemple, si vous passez dans un centre-ville,
11:39même d'une petite ville, difficile de ne pas voir une enseigne guillauquée.
11:43On en parle avec le président de ce groupe, Stéphane Fritz.
11:45Bonjour.
11:46Bonjour, Jean-Marie.
11:47Sur Sud Radio et sur Franchise Expo Live.
11:49Alors, on le rappelle, le groupe Guillauquais, créé il y a 30 ans, qui comprend l'immobilier.
11:54Évidemment, 520 implantations, 3200 collaborateurs.
11:58OK Business aussi, dédié à la transaction des commerces de proximité.
12:02Vous nous intéressez à plus d'un titre dans cette émission, aujourd'hui.
12:05Et vous parlez aussi, vous vous occupez aussi de l'immobilier d'entreprise.
12:08Je vous propose de découvrir aussi un autre invité.
12:11Lui, c'est un serial franchisé.
12:13Bienvenue à vous, Sébastien Defretas.
12:15Enchanté. Bonjour.
12:16Et bravo pour ce que vous faites.
12:17Vous allez voir, vous êtes directeur général du groupe Cédadi,
12:20créé il y a 25 ans par votre père, multifranchisé, 17 enseignes,
12:23parmi lesquelles Fnac, Darty, Jeff Debrugge, Monoprix, Honor Fitness.
12:27Bon, au global, votre groupe est déployé sur le territoire national à travers 120 points de vente.
12:32Toujours au centre-ville, on est d'accord ?
12:34Trois quarts.
12:35Et bien voilà, vous êtes aussi aux trois quarts, entre les mains de Thomas Binet.
12:37Alors, on va commencer avec vous, justement, Sébastien Defretas.
12:39Est-ce que le centre-ville a de l'avenir pour vous ?
12:42Alors, on va être cash.
12:44La réponse est simple, oui.
12:45Oui ? Pourquoi ?
12:46Oui, il va falloir développer quand même votre réponse.
12:49Aujourd'hui, ça dépend des centres-villes.
12:51Après, il y a des centres-villes de moyennes villes et de petites villes et de grandes villes.
12:54Aujourd'hui, on va parler plutôt de moyennes villes et de petites villes.
12:56Sur des enseignes attractives, comme on a dans le groupe Cédadi,
13:00Fnac, du Darty, du Honor ou du Jeff Debrugge,
13:03emmener des enseignes dans des moyennes villes,
13:05en dessous de 70 000 habitants, 100 000 habitants,
13:07oui, ça refait vivre le centre-ville.
13:09Alors moi, ce qui m'intéresse de comprendre, et après on se tournera vers Stéphane Fritz pour ça,
13:13quelles sont les raisons qui vous poussent à choisir une ville plutôt qu'une autre ?
13:19C'est quoi les critères que vous retenez, vous ?
13:21La municipalité.
13:23Ah, la municipalité.
13:24L'équipe du maire.
13:25Le maire ?
13:26Oui, l'équipe du maire et l'emplacement.
13:27C'est-à-dire ?
13:28La dynamisme de la ville.
13:29Donc ça veut dire quoi ? Vous avez, en gros, un QCM, un classement,
13:32et vous mettez des notes à chacun des maires ?
13:34Non, du tout, c'est de la relation humaine.
13:36Il faut qu'il vous donne confiance.
13:38Si on a rendez-vous avec le maire, il accepte ou pas, déjà ça donne la tendance.
13:41Parlez bien dans le micro.
13:42Ça donne déjà la tendance, si on a rendez-vous avec le maire ou pas, avec son équipe.
13:45Après, plusieurs échanges avec ses équipes, et après, bien sûr, avec les agents immobiliers
13:50pour trouver le fameux emplacement numéro 1 du centre-ville.
13:53Alors justement, Stéphane Fritz, vous avez 520 ans d'implantation, on vient de le dire Jean-Marie.
13:57Vous partez sur les mêmes critères d'implantation pour vous franchiser ?
14:00Non, déjà, pour répondre à la question, est-ce que les centres-villes sont...
14:05Attractifs ?
14:07Oui, je rejoins Sébastien sur le sujet.
14:09Je voudrais juste dire, ce qui s'est passé ces 30 ou 40 dernières années,
14:13on a d'abord dépouillé un peu les centres-villes pour des carrefours.
14:17Aujourd'hui, on voit les carrefours arriver en centre-ville avec des petites boutiques.
14:21On a vu des grandes majors arriver avec des grandes structures.
14:25Puis revenir, une fois qu'ils ont récupéré le marché sur les centres-villes,
14:29la proximité, elle intéresse toujours les Français, et on le sent aujourd'hui.
14:33Dans OK Business, on en parle.
14:35S'agissant du choix des villes, à l'inverse de Sébastien qui a des grosses structures aujourd'hui,
14:40qui forcément intéressent la mairie, moi je m'intéresse plutôt aux gens.
14:44Donc aux villes, on ne choisit pas des villes, on peut très bien être dans des villes reculées.
14:47On ouvre un secteur au-delà d'entre 300 et 500 transactions.
14:52Alors, quand les franchisés, Stéphane Fritz, font acte de candidature dans votre réseau,
14:57sur quels critères vous retenez les franchisés ?
14:59C'est toujours assez difficile de donner les critères,
15:04parce que tous les développeurs de franchise le savent et me rejoindront sur le sujet.
15:10Parfois, il y a quelqu'un qui coche l'intégralité des cases.
15:14Vous avez quoi comme cases, par exemple ?
15:16Déjà les fonds, l'expérience managériale, l'expérience de vie avant, l'expérience professionnelle.
15:21Quelle expérience avant ?
15:22Alors, ce qu'on aime bien, nous, c'est souvent les gens de la grande distribu,
15:25ils savent faire de la gestion, mais on s'aperçoit de la gestion,
15:28et puis manager des équipes, il faut bien gérer l'entreprise et manager,
15:31avoir le sens commerçant plus que commercial dans l'absolu.
15:34Et ce qu'on voit en ce moment, c'est l'arrivée de beaucoup plus,
15:37mais Véronique l'a dit tout à l'heure, beaucoup plus de jeunes.
15:40Donc nous, on change notre marketing, notre communication,
15:43on s'adresse de plus en plus aux jeunes, parce qu'on voit qu'il y a de plus en plus de jeunes,
15:46je pense à Olympe Tépenier, Julien Manon, Wing, c'est des gens qui ont moins de 30 ans,
15:50et qui ont démarré à moins de 30 ans, à Lucie Trinco, 21 ans.
15:53Et ils cartonnent.
15:54Ils cartonnent en ce moment, on voit de plus en plus de femmes,
15:56on avait en 2015, 15% de femmes dans le réseau patronnes d'agence,
16:00aujourd'hui c'est 34%.
16:02Donc on voit que les choses changent un peu,
16:04donc on réadresse un peu notre communication, un peu différemment.
16:07Et on cherche des gens qui gèrent bien, qui managent bien.
16:11Et j'ai deux, trois expériences en tête,
16:14où des grands, grands patrons sont venus,
16:16ont mis un an et demi, ont mis la clé sous la porte,
16:18parce qu'ils faisaient des tableurs Excel, alors que c'est un métier où on sert des mains.
16:21Et de l'autre côté, un agriculteur qui faisait une faute par phrase,
16:24et qui lui, au bout de deux ans, faisait 800 000 euros de chiffre.
16:28Donc on sait pas trop dire, c'est vraiment une histoire de personnes,
16:31et c'est un long chemin entre le premier contact et l'ouverture d'une boutique chez nous.
16:36Sébastien de Freitas, est-ce que vous jugez qu'il y a une taille,
16:39alors par rapport aux enseignes que vous développez vous-même,
16:42évidemment c'est peut-être pas propre à n'importe quelle enseigne,
16:44est-ce qu'il y a une taille de ville qui correspond à votre business model, comme on dit vulgairement ?
16:49Non, ça va dépendre de l'enseigne.
16:51Il y en a plusieurs, on a 15 enseignes, 17 enseignes différentes,
16:54soit propres, soit en franchise, mais ça dépend vraiment de l'enseigne.
16:57Un exemple tiens, vous avez Fnac et Darty.
16:59Oui, Fnac et Darty, aujourd'hui c'est des Fnac,
17:01on a déménagé du Fnac, on a ouvert et agrandi sur Montluçon par exemple,
17:04qui a ouvert à 45 000 habitants plutôt en ce moment,
17:07et la Fnac elle fonctionne très bien.
17:09Ou Aurillac, on a ouvert à Aurillac, vous voyez où c'est, dans le Cantal.
17:12Vous savez, celui de Radio Voix où c'est Aurillac.
17:14Oui Aurillac, on a un Fnac et un Darty, la Fnac c'est notre plus gros Fnac.
17:20C'est votre plus gros, elle est à Aurillac, dans le Cantal.
17:22Vous vous y attendiez ou pas quand vous l'avez ouvert ?
17:26Vous pouvez faire toutes les études de marché que vous voulez.
17:28Comment vous l'expliquez alors ?
17:29On savait que ça allait être une bonne Fnac, mais pas à ce point-là.
17:32Alors qu'est-ce qui fait qu'elle a cartonné, au milieu du Cantal ?
17:34Le besoin de la clientèle du centre-ville, simplement.
17:37Vous avez moins de concurrents dans le Cantal qu'ailleurs.
17:39On en a, on a des gros, en agglomération, avec des grosses structures,
17:43des espaces culturels, des choses comme ça.
17:45Mais en centre-ville, aujourd'hui, tous les centres-villes
17:47où il y a la bonne municipalité, chaque belle enseigne a largement sa place,
17:51parce que c'est une attractivité.
17:53Vous avez créé OK Business il y a peu de temps.
17:56Vous avez une visibilité, maintenant, quand même,
17:58sur une démarche immobilier d'entreprise, et surtout,
18:00ce qui nous intéresse aujourd'hui, sur les commerces.
18:02Comment voyez-vous l'évolution de cette filière ?
18:05L'évolution par la franchise, on le voit aujourd'hui,
18:07puisqu'on est au salon de la franchise.
18:09Moi, je suis franchiseur à 100%, je n'ai aucune agence intégrée.
18:12Par la franchise, vous parlez à un banquier,
18:15il ne va pas financer une activité parce qu'il la sent un peu en danger ou en faiblesse.
18:20En revanche, il va la financer en franchise,
18:22parce qu'il sait qu'en franchise, il y aura moins de défaillances,
18:24plus d'accompagnement, un potentiel de développement beaucoup plus rapide.
18:27Donc, je pense que la franchise vient, en plus, marketer un peu mieux l'offre.
18:31Ça rend, pour le coup, les commerces un peu plus jolis,
18:35un peu plus structurés aussi.
18:37Donc, la franchise, je pense qu'elle peut apporter énormément.
18:40Et donc, nous, on fait beaucoup de liens avec des développeurs de franchise
18:43pour pouvoir les installer, puisqu'on est au contact, maintenant,
18:46de tous les locaux commerciaux ou les boutiques à reprendre.
18:50Sébastien Freitas, vous avez pris aussi une autre enseigne, c'est On Air Fitness.
18:54C'est là un marché très porteur, celui de ce type de service que vous proposez ?
19:00Ça va faire trois ans, au mois d'avril, qu'on a découvert On Air.
19:03On en a 10, on a un petit peu accéléré.
19:06J'en ai devenu master franchiseur, en plus.
19:08Oui, c'était un marché qui est très porteur, c'est pour ça qu'on y était.
19:11Moi, je viens du fitness, à la base, dans une autre vie.
19:13Je ne peux pas vous expliquer, mais je viens de là.
19:15Donc, je savais que le marché arrivait.
19:16Le concept répondait exactement à la nouvelle génération.
19:20Surtout, à la nouvelle génération qui se mettait au sport.
19:23Donc, oui, aujourd'hui, l'enseigne était là.
19:25Elle arrivait au bon moment, au bon endroit, avec les bonnes personnes.
19:28Et vous avez des critères quand vous choisissez une enseigne ?
19:31Je n'en sais rien, la solvabilité du franchiseur ?
19:34Vous regardez quoi, en particulier ?
19:35Ça va intéresser Stéphane Fritz ?
19:37Il y a trois critères.
19:38Je rejoins un peu Stéphane.
19:40La première chose, c'est l'équipe qui constitue la marque, l'histoire.
19:45Comment ils ont constitué la marque ?
19:46Comment ils sont venus arriver là ?
19:48Donc, voilà, vraiment les choses qu'on sent, le symbiose.
19:52La deuxième chose, bien sûr, c'est le business plan.
19:55Le business plan, c'est sûr.
19:57Et après, le marché.
19:58Voilà, c'est les trois choses.
19:59Et vous, Stéphane Fritz, vous avez observé que la formation faisait partie des éléments
20:02qui permettaient de préserver les collaborateurs au sein des franchisés aussi.
20:06Parce que vous avez mis beaucoup l'accent là-dessus.
20:08Tout à l'heure, Véronique le disait, la franchise, c'est quoi ?
20:12C'est un triptyque.
20:13C'est un savoir-faire formalisé.
20:15Et essentiellement, évidemment, une notoriété de marque et un accompagnement.
20:18Le savoir-faire formalisé, il définit dans l'absolu la franchise telle qu'elle est.
20:23Parce que c'est ce qui va apporter à quelqu'un qui ne connaît pas ce métier.
20:26Donc, la formation, elle est centrale.
20:28Moi, j'ai fait un constat il y a de ça 5-6 ans.
20:31On avait 25% des gens qui étaient formés.
20:33Un turnover catastrophique dans ce métier, en règle générale, et pas seulement chez Guillaumet.
20:38On a rendu, on a changé notre modèle économique.
20:40On a, avec courage et un peu de difficulté, doublé la redevance variable.
20:45Et on a intégré le service de formation.
20:47On a été quitté par des plus gros, bien évidemment.
20:49Donc, on avait fait ces calculs de risques.
20:52Aujourd'hui, c'est 47% de gens qui ont plus de 2 ans d'ancienneté dans l'entreprise.
20:55Donc, c'est gagnant.
20:56Évidemment que c'est gagnant.
20:57Et c'est 26% de chiffre d'affaires d'en plus pour des gens formés.
21:00Donc, la formation, elle est partie intégrante aujourd'hui.
21:02Et de façon extrêmement pragmatique.
21:04Et vous allez même plus loin, parce que vous avez au cours maintenant l'intelligence artificielle.
21:08Oui, alors l'intelligence artificielle, elle nous permet aujourd'hui de révolutionner la transmission de savoirs,
21:14plus que de l'information.
21:15La transmission de savoirs.
21:16C'est-à-dire que les gens aujourd'hui consomment de la formation et de l'information sur des reels d'Instagram,
21:21sur des tutos de YouTube.
21:22Rare est celui qui se cogne un livre pour apprendre un truc.
21:26Ça ne marche pas.
21:27Le descendant à 80% sur des formations ne fonctionne pas.
21:30Donc, les avatars et l'intelligence artificielle nous permettent non seulement de construire des modules,
21:35mais aussi de répondre aux questions.
21:37Et le téléphone devient un assistant en formation.
21:41Et ça, c'est pas mal quand même, Thierry.
21:42Un mot peut-être pour la fin, Sébastien de Freitas.
21:44Parce que dans un instant, on va parler des relations entre les franchiseurs, les franchisés et les élus.
21:48Vous avez dit que c'était ce qui comptait le plus au début.
21:50Qu'est-ce que vous attendez d'un maire ?
21:52Et qu'est-ce que vous n'attendez pas de lui ?
21:54Deux choses.
21:55Un, qu'il soit entrepreneur, qu'il croit à sa ville.
21:57Et deuxième chose, que ce ne soit pas qu'un gestionnaire.
22:00Voilà.
22:01On va passer le message dans quelques instants sur Sud Radio.
22:04Merci beaucoup, Thomas Vinet.
22:06Restez avec nous, Thomas.
22:07On est toujours là jusqu'à 13h au moins.
22:08Il y a Catherine Bulli qui va nous rejoindre dans une demi-heure.
22:10Les franchiseurs, les franchisés du 1er au 3e âge, ils sont toujours à votre service.
22:14Avant ça, merci à vous, Sébastien de Freitas.
22:16Je le rappelle, directeur général du groupe Cédadi.
22:19Tiens, j'en profite pour le dire.
22:20Si jamais vous voulez écouter Sud Radio dans la plus grande FNAC de France, donc à Aurillac, 101FM.
22:25Voilà, c'est dit.
22:26Merci à vous également, Stéphane Fritz, président du groupe RCOK.
22:29Merci.
22:30A tout de suite, Thomas.
22:31A tout de suite.
22:32Et on va écouter après Pierre Creuset qui représente une association d'élus.
22:35Et on va également recevoir un multifranchisé.
22:37Et on va leur demander s'ils ont fait le choix de la franchise plutôt que de s'être lancé dans l'entreprise individuelle.
22:43Pourquoi ?
22:44Et puis on va s'intéresser aussi aux élus.
22:46Comment fonctionnent-ils ?
22:47Exactement.
22:48A tout de suite.
22:49En direct du Salon Franchise Expo Paris, depuis le stand de la Fédération Française de la Franchise.
22:54Pour votre projet d'entreprise en franchise, vous vous adressez à qui ?
22:58À qui ?
22:59Retrouvez-vous sur le stand P94-Q97.
23:02Guy Auker présente.
23:08Il est 11h33 sur Sud Radio.
23:10Si vous passez par la capitale, porte de Versailles, le Salon Franchise Expo Paris.
23:14D'abord, c'est en plein dedans.
23:16Et en plus, nous, on est là jusqu'à 13h.
23:18Avec Thomas Binet, on parle des commerces de centre-ville en franchise.
23:22Absolument, Jean-Marie.
23:23Et puis on va s'intéresser justement au centre-ville.
23:26Comment se comporte-t-il ?
23:27Le rapport avec les élus.
23:28Et puis aussi, on va avoir un multifranchisé.
23:30Vous allez le présenter dans un instant.
23:31On va lui demander comment ça se passe pour lui.
23:33Exactement.
23:34Alors, nos deux invités qu'on accueille cette fois-ci.
23:36Pierre Creuset, bienvenue à vous sur Sud Radio.
23:38Vous êtes le fondateur et le directeur de Centre-Ville en Mouvement.
23:42C'est une association qui regroupe des élus.
23:44On en parlait à l'instant.
23:45Des parlementaires aussi qui travaillent sur le renouveau des corps de ville.
23:48Comment leur redonner vie, rouvrir des enseignes et repeupler, pourquoi pas, des logements.
23:53Tiens, aussi dans les centre-ville.
23:54On est aussi avec Alain Truc.
23:55Bonjour et bienvenue sur Sud Radio.
23:57Multifranchisé.
23:58Vous possédez trois carrefours, plusieurs restaurants.
24:01Léon, Hippopotamus, Volfonier aussi.
24:04Vous êtes les bienvenus sur Sud Radio l'un et l'autre.
24:06On attend plusieurs dizaines de milliers de personnes à Franchise Expo Paris.
24:09Je vous demanderai donc, parce que ça fait du bruit, ces milliers de personnes,
24:12de parler près du micro, qu'on vous entende bien.
24:14Vous êtes entre les mains de Thomas Binet.
24:16Pierre Creuset, on va commencer avec vous, si vous le permettez.
24:18Vous travaillez sur le renouveau des coeurs de ville.
24:21Est-ce que ça veut dire qu'ils vont si mal que ça qu'on doit travailler sur le renouveau ?
24:25Alors, tout d'abord, un grand merci de faire une émission sur le centre-ville,
24:31consacrée au centre-ville, au salon de la franchise.
24:34Oui, bien sûr que les coeurs de ville, aujourd'hui, sont en pleine mutation.
24:40Mais c'est tout à fait logique parce que...
24:44Parce que tout bouge.
24:46Oui, parce que ça a toujours bougé.
24:48Et là, c'est vrai qu'il y a eu un accélérateur avec le Covid.
24:52Mais vous avez un attachement hyper fort de la part de la population.
24:57Puisqu'on est à 64% très attaché à son centre-ville.
25:02Et les jeunes, encore plus, 75%.
25:05Soyons très concrets, ça veut dire que les gens ne vont plus en périphérie,
25:08ou beaucoup moins en périphérie qu'avant, depuis la Covid, pour faire leurs courses ?
25:11Ils descendent en bas de chez eux ? C'est ça que vous voulez nous dire ?
25:13C'est un peu ça.
25:15Ça veut dire que les gens vont beaucoup moins en périphérie.
25:18Ça, c'est sûr.
25:20Ils délaissent beaucoup la périphérie. Pourquoi ?
25:23Pour aller se balader dans le centre-ville.
25:25Mais le centre-ville, c'est aussi de la culture.
25:29On parlait de l'habitat tout à l'heure.
25:32C'est une tonne de choses qui permet également à faire vivre le commerce.
25:38Mais le commerce est en train d'évoluer.
25:41Vous n'avez qu'à voir sur le salon, vous avez de plus en plus de restaurateurs,
25:45des terrasses de café, les pubs et tout.
25:48Et donc, vous êtes sur un centre-ville plaisir.
25:51Un centre-ville où on trouve plein de choses.
25:55Où on consomme.
25:56Exactement. On consomme.
25:58Et on y va pas que pour consommer.
26:01Il faut aussi la culture.
26:05Vous avez vu les cinémas qu'ils installent en centre-ville.
26:08Il y a plein de choses.
26:10Et les élus, j'entendais tout à l'heure nos amis franchiseurs,
26:13font énormément d'efforts pour embellir leur centre-ville.
26:17Et c'est vrai qu'aujourd'hui, avec une véritable volonté politique,
26:21tout change.
26:23Tout peut changer en tout cas, mais encore faut-il le vouloir.
26:25On va justement voir ça avec vous Alain Truc.
26:28Vous êtes multifranchisé, Jean-Marie le disait.
26:31Vous avez basculé dans le monde de la franchise en 2018,
26:34sauf erreur de ma part.
26:36Vous étiez salarié de chez Carrefour, pour être très concret.
26:38Et vous décidez de prendre une ancienne Carrefour
26:40au moment où ils basculent eux-mêmes dans une démarche de franchise.
26:43C'est bien la démarche ?
26:44Oui, c'est ça en fait.
26:45Moi, j'étais directeur d'hypermarché en intégré.
26:48Et Carrefour décide de commencer à basculer des hypermarchés
26:52en franchise en 2018.
26:54Et donc il y a une opportunité qui se présente.
26:57Carrefour me la propose.
26:59Moi, j'étais aussi à une période de ma vie où j'avais...
27:03Vous posiez des questions sur comment ça allait évoluer.
27:05Voilà, sur l'avenir, comment ça allait évoluer.
27:06Est-ce que je continuais à m'épanouir
27:08et à long terme dans ce que je faisais ?
27:10Et là, ça va mieux ou pas ?
27:11Parce que c'est la question que tout le monde se pose.
27:13Ça va très bien.
27:14Ce qui est intéressant dans votre parcours,
27:16c'est que vous n'allez pas rester dans la grande distribution.
27:18Vous allez ouvrir aussi des enseignes avec le groupe Bertrand,
27:21de restauration,
27:22et vous faites le choix de diversifier votre portefeuille d'activités.
27:26Oui, en fait, quand on se projette dans l'entreprenariat,
27:29on est sur une vision à long terme.
27:31Mais à très long terme.
27:32Moi, j'ai des enfants.
27:33Il y a aussi la réflexion de la transmission.
27:36Est-ce que les enfants ont envie de faire ça ?
27:38Et dans quel marché on est ?
27:40Donc oui, il y a une volonté de se diversifier
27:42parce qu'il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier.
27:44Et on veut qu'à long terme, l'entreprise soit viable.
27:46Est-ce que c'est vraiment rentable d'ouvrir un restaurant encore aujourd'hui,
27:49vu les offres multiples et variées que nous avons en face de nous ?
27:54Tout est rentable,
27:57mais tout est une question d'opportunités, d'endroits.
28:01Moi, j'insiste un peu sur l'endroit,
28:03notamment l'emplacement.
28:06Parce qu'en fait, une des grosses conditions
28:09pour la réussite d'une entreprise,
28:10c'est son accessibilité.
28:12Sur les centres-villes,
28:14aujourd'hui, la tendance est à réduire la place de la voiture,
28:18et les centres-villes deviennent parfois très difficilement accessibles.
28:22Donc c'est contradictoire ?
28:23Oui, je pense que c'est un sujet.
28:26C'est aussi aux entrepreneurs de s'adapter,
28:28mais il y a un sujet sur l'accessibilité des centres-villes,
28:31et la façon dont je peux me garer,
28:33combien ça me coûte de me garer.
28:35Aujourd'hui, c'est un danger sur les entreprises de centres-villes.
28:38Et on le voit notamment, par exemple,
28:40moi je suis sur la région parisienne,
28:42sur Paris, un samedi soir,
28:44si vous voulez aller à un restaurant,
28:46est-ce que vous rentrez en transport en commun ?
28:48Ou est-ce que vous faites douze fois le tour du papier de maison ?
28:51Vous dites que c'est un sujet,
28:52mais le problème, c'est qu'on n'en prend pas la direction, l'équipe.
28:55Vous parlez de la capitale,
28:56pour le coup, l'équipe municipale a prévu de diviser par deux,
28:58c'était dans son programme,
28:59elle a été élue là-dessus,
29:00le nombre de places de parking dans la ville.
29:02Ça va pas s'arranger ?
29:03On ne nous a pas trop demandé notre avis non plus,
29:05mais je pense que c'est un vrai sujet,
29:07c'est un vrai sujet,
29:08l'accessibilité des centres-villes,
29:09notamment en soirée,
29:10pour les commerces type restauration.
29:12Mais j'ai envie de vous dire,
29:13même aujourd'hui,
29:14faire un caddie de course en transport en commun,
29:16c'est très compliqué.
29:17Alors oui, on va nous dire qu'il y a d'autres possibilités,
29:21notamment le drive, etc.
29:22Mais ça pose aussi d'autres sujets de coûts
29:24pour le consommateur,
29:26de rentabilité pour l'entrepreneur.
29:27Enfin oui, c'est des choses qui vont très très vite,
29:29en fait c'est une mutation des centres-villes,
29:31la mutation elle est hyper rapide,
29:32et nous on ne l'avait pas forcément anticipée,
29:34en même temps, encore une fois,
29:35on ne nous a pas trop informé,
29:37ni demandé notre avis.
29:38Pierre Crozet, je me tourne vers vous.
29:40On voit qu'il y a certaines enseignes,
29:41aujourd'hui,
29:42qui ont décidé de réinvestir, d'ailleurs,
29:44le centre-ville,
29:45je la citais en l'occurrence,
29:46c'est Foirefouille,
29:47qui avait des grandes unités en périphérie,
29:49et qui décident maintenant de rentrer dans la ville.
29:51Est-ce que vous pensez que c'est une tendance lourde,
29:53est-ce qu'on va le voir de plus en plus,
29:54ou c'est un cas isolé ?
29:56C'est énorme, c'est énorme.
29:57Vous avez même des gens
30:00qui ne vendaient que sur la toile,
30:02sur Internet,
30:03qui, aujourd'hui,
30:04veulent avoir une boutique physique
30:06en centre-ville.
30:08Là, vous parliez tout à l'heure de stationnement.
30:11C'est important,
30:12parce que le stationnement,
30:13c'est décidé par les élus, en général.
30:15Oui, c'est ça,
30:16mais on assume complètement les choses.
30:19Moi, je pense qu'aujourd'hui,
30:21vous avez quand même de plus en plus de familles
30:23qui ont envie de lâcher leurs enfants,
30:25qui ont envie de se balader
30:27dans des espaces piétons.
30:29Vous avez des restaurateurs
30:30qui ont des terrasses énormes
30:32vraiment dans le cœur de ville.
30:35Mais comment on y arrive
30:36si on vient de, par exemple, 2 kilomètres ?
30:38On ne va pas forcément les faire à pied.
30:40Ou si on vient de 5 ou 6 kilomètres ?
30:42Vous trouvez toujours de la place.
30:45C'est sûr que vous ne trouvez pas de la place
30:47devant votre commerce,
30:49mais vous trouvez toujours de la place
30:51vraiment pas très loin.
30:53Ce n'est pas toujours donné.
30:55Ça dépend des villes, bien sûr.
30:57On ne parle ni de Lyon,
30:59ni de Paris,
31:00ni de Marseille,
31:02mais dans les centres-villes moyens,
31:05vraiment, on trouve de la place.
31:08Après, la responsabilité des élus aussi,
31:12c'est de répondre à ces nouveaux consommateurs
31:15de centres-villes.
31:16Je vous disais que la jeunesse
31:18vient de plus en plus en cœur de ville.
31:21Il faut arriver à trouver.
31:23Mais c'est sûr qu'il faut écouter
31:26le monde commerçant
31:27parce que c'est important.
31:29Vous avez parlé de ce rapport aux centres-villes,
31:32mais est-ce que ce n'est pas aussi dû
31:34à un rejet des zones commerciales ?
31:36Tant d'ailleurs des élus
31:37qui trouvent ça disgracieux
31:38et qui essayent de revenir là-dessus.
31:40Ça a été quand même une grande mode
31:41il y a 20 ou 30 ans en arrière,
31:43que des consommateurs qui eux-mêmes
31:44cherchent à peut-être
31:45devenir plus proches de chez eux.
31:47Est-ce qu'il n'y a pas cette opposition
31:49qui s'installe ?
31:50Oui.
31:51Quand moi, j'ai créé
31:52un centre-ville en mouvement il y a 20 ans,
31:54on me disait que j'étais taré,
31:55que j'étais fou,
31:56et que le truc,
31:57c'était maintenant
31:58les centres commerciaux.
31:59Aujourd'hui,
32:00il y a vraiment un retour aux centres-villes.
32:02On le sent,
32:03on le voit,
32:04on le perçoit.
32:05Les habitants par exemple,
32:08est-ce qu'ils repeuplent aussi les centres-villes ?
32:09Parce que si vous prenez une petite ville,
32:10vous avez beaucoup de volets fermés,
32:12en général, les gens préféraient,
32:13et c'était normal,
32:14acheter un pavillon
32:15avec un petit jardin
32:16plutôt qu'une maison ancienne
32:17et mal isolée.
32:18Exactement.
32:19Et avec piscine,
32:20si c'était possible.
32:22Maintenant,
32:23il y a quand même
32:24un retour après le Covid.
32:26On voit que les petites villes,
32:28les villes moyennes,
32:29se repeuplent de plus en plus.
32:31Il n'y a vraiment,
32:33on n'a plus envie d'habiter Paris
32:35dans un 42 mètres carrés
32:36avec deux enfants.
32:37Ça tombe bien,
32:38on n'a plus les moyens.
32:39C'est impossible.
32:40Et puis,
32:41il y a le télétravail.
32:42Le monde est en train de bouger complètement.
32:45Et c'est vrai qu'on commande également
32:47nos produits sur Internet,
32:49nos produits secs,
32:50et on va acheter
32:51chez les commerçants.
32:54Alain Truc,
32:55une question rapide pour vous.
32:57La restauration,
32:58on l'a vu,
32:59ça s'était beaucoup implanté en périphérie.
33:00Ça serait implanté en centre-ville.
33:02Et vous,
33:03vous avez fait le choix,
33:04justement,
33:05d'avoir des franchiseurs de renom.
33:06Vous n'êtes pas allé sur des nouvelles solutions.
33:08Par exemple,
33:09la restauration,
33:10il y a beaucoup de solutions
33:11qui sont nouvellement proposées.
33:12Pourquoi ce choix
33:13de franchiser établi ?
33:15Quand on se lance dans la franchise,
33:18le point le plus important,
33:21c'est quel franchiseur.
33:24Le mode,
33:25justement,
33:26on le dit depuis quelques temps,
33:27le monde évolue beaucoup.
33:28Les centres-villes,
33:29notamment,
33:30évoluent beaucoup.
33:31Et aujourd'hui,
33:32c'est un franchiseur historique.
33:33C'est aussi un franchiseur qui est assis,
33:34un franchiseur qui a de l'expérience,
33:35un franchiseur qui a des équipes assez fournies
33:37pour vous accompagner,
33:38un franchiseur qui travaille aussi
33:40sur un produit
33:41qui n'est pas un phénomène de mode.
33:43Enfin,
33:44en restauration,
33:45on peut prendre des enseignes
33:46qui sont lancées il y a 4-5 ans
33:47et qui, aujourd'hui,
33:48sont en grande difficulté
33:49parce qu'on était sur un phénomène de mode
33:50qui est passé.
33:51Donc,
33:52c'est aussi avoir
33:53un franchiseur historique
33:54qui a plusieurs enseignes,
33:55enfin,
33:56qui est multi-enseigne.
33:57Et les reins financiers aussi.
33:58Voilà.
33:59Et c'est aussi des opportunités.
34:00Quand vous avez un franchiseur
34:01qui est multi-enseigne,
34:02moi,
34:03je peux en parler.
34:04En fait,
34:05vous vous lancez avec un restaurant
34:06et au bout de quelques temps,
34:07vous en avez trois
34:08qui sont côte à côte.
34:09C'est plus facile à travailler
34:10et il y a plus d'opportunités
34:11et c'est plus facile aussi de se projeter.
34:12Une autre question pour vous aussi.
34:13Est-ce que vous avez le sentiment
34:14que n'importe qui,
34:15dans le bon sens du terme,
34:16peut devenir franchisé ?
34:17Non,
34:18je pense que n'importe qui
34:19ne peut pas devenir entrepreneur
34:20après franchiser.
34:21C'est un autre sujet.
34:22En revanche,
34:23franchiser et entrepreneur,
34:24c'est pareil.
34:25Pour vous,
34:26vous ne faites pas de différence.
34:27Pour moi,
34:28c'est la même chose.
34:29Je dis souvent,
34:30il y a juste un sujet
34:31qui est très important,
34:32c'est la famille.
34:33Quand on se lance dans l'entreprenariat,
34:34il faut que la famille
34:35se lance dans l'entreprenariat.
34:36Il faut que le conjoint
34:37ou la conjointe
34:38soit bien conscient
34:39de ce que l'on fait,
34:40de l'investissement personnel
34:41que ça demande,
34:42du risque qu'on prend,
34:43etc.
34:44Au début,
34:45c'est très prenant.
34:46Si en plus,
34:47vous avez la famille,
34:48vous avez quelques complications,
34:49ça n'aide pas.
34:50Pierre Creuset,
34:51pour terminer avec vous,
34:52est-ce que vous avez
34:53un conseil à donner
34:54à ces enceintes
34:55qui s'installent
34:56par rapport
34:57à votre rapport aux élus
34:58quand ils vont voir un maire ?
34:59Quelle est la démarche
35:00qu'ils doivent avoir
35:01pour le convaincre ?
35:02Je pense que les maires,
35:03aujourd'hui,
35:04investissent beaucoup
35:05pour leur centrale
35:06et même pour leur commerce,
35:07tandis que ce n'était pas
35:08le cas du tout
35:09il y a 20 ans.
35:10Aujourd'hui,
35:11vous avez des managers
35:12de commerce,
35:13vous avez vraiment
35:14toute une équipe commerciale,
35:16donc il ne faut pas hésiter
35:18parce que le centre-ville,
35:19c'est l'avenir
35:20et le centre-ville,
35:21c'est joli,
35:22c'est beau
35:23et on aime s'y balader.
35:24Et puis,
35:25c'est le cœur de ville,
35:26tout simplement,
35:27c'est un point de repère.
35:28On y revient,
35:29on remet l'église
35:30au milieu du village,
35:31mais aussi,
35:32vous avez souvent la halle,
35:33vous avez le commerce,
35:34le restaurant,
35:35le bistrot,
35:36tous ces commerces
35:37qui font vivre,
35:38en franchise ou pas d'ailleurs,
35:39nos centres-villes.
35:40Merci à tous les deux
35:41d'être intervenus
35:42sur le plateau de Sud Radio
35:43en direct,
35:44je le rappelle,
35:45à Paris,
35:46vous passez par Paris,
35:47venez nous voir,
35:48Porte de Versailles,
35:49c'est facile à trouver.
35:50Merci Alain Truc,
35:51je le rappelle,
35:52multifranchisé,
35:53vous possédez trois carrefours,
35:54plusieurs restaurants,
35:55Léon,
35:56Hippopotamus
35:57et Volfonie.
35:58Merci également
35:59à notre autre invité
36:00qui était avec nous
36:01et qu'on remercie particulièrement.
36:02A suivre,
36:03mon cher Thomas.
36:04Oui, Jean-Marie,
36:05on va s'intéresser
36:06au sujet qui fâche maintenant.
36:07Oui, au sujet de l'argent,
36:08au sujet du droit,
36:09au sujet de l'immobilier.
36:10Vous voyez que ça fâchait pas déjà ?
36:11Si, ça fâche.
36:12Un autre sujet qui fâche.
36:15On va lui demander
36:16de nous éclairer
36:17ses obligations légales,
36:18d'ailleurs des franchiseurs
36:19et des franchisés.
36:20On va s'intéresser également
36:21à l'immobilier
36:22parce que c'est un poste
36:23non négligeable
36:24sur le coût d'un local
36:25et donc d'un business plan
36:26pour le franchiser
36:27et aussi accessoirement
36:28l'accompagnement
36:29que le franchiseur
36:30peut avoir sur le sujet.
36:31On va lui demander
36:32à Jean-Marie Soutelier
36:33qui est un spécialiste
36:34et un expert en immobilier
36:35ce à quoi il faut faire attention
36:36quand on loue
36:37un local commercial.
36:38Ce qu'il faut faire
36:39et ce qu'il ne faut pas faire.
36:40A tout de suite.
36:41En direct du Salon Franchise Expo Paris,
36:42depuis le stand
36:43de la Fédération française
36:44de la franchise.
36:45Pour votre projet
36:46d'entreprise en franchise,
36:47vous vous adressez à qui ?
36:48À Guy.
36:49Ok.
36:50Rendez-vous sur le stand
36:51P94Q97.
36:52Guy Auker présente.
36:53Sud Radio.
36:54Oser entreprendre.
36:55Thomas Binet.
36:56Toujours porte de Versailles,
36:57à Paris,
36:58sur le Salon Franchise Expo Paris.
36:59On y est,
37:00on y reste
37:01au moins jusqu'à 13h
37:02avec Thomas Binet déjà.
37:03On continue à parler
37:04de ses aventures.
37:05Oui,
37:06on va s'intéresser encore
37:07et encore
37:08parce que c'est un vrai sujet
37:09au cœur de ville.
37:10Et pour cela,
37:11on va regarder les sujets
37:12comme je le disais
37:13avant la coupure
37:14qui fâche un petit peu.
37:15L'argent,
37:16l'immobilier.
37:17Forcément,
37:18c'est des postes forts.
37:19Ce qu'on peut faire
37:20et ce qu'on ne peut pas faire,
37:21c'est ce qu'on va demander
37:22à nos deux invités
37:23qu'on accueille maintenant.
37:24François-Xavier Avatar,
37:25bienvenue.
37:26Bonjour.
37:27Avocat associé spécialisé
37:28en droit de la franchise
37:29au sein du cabinet
37:30CMS Francis Lefebvre.
37:31On a plein de questions
37:32pour vous.
37:33Elles sont très précises
37:34et surtout,
37:35elles sont vitales.
37:36On est aussi avec
37:37Jean-Marie Souclier.
37:38Bonjour.
37:39Bonjour.
37:40Bienvenue également,
37:41président de SOGENIAL.
37:42On connaît évidemment
37:43SOGENIAL Immobilier,
37:44société de gestion
37:45de sociétés civiles
37:46en placement immobilier
37:47dont une d'entre elles
37:48est dédiée
37:49aux commerces de proximité.
37:50Là, vous m'intéressez
37:51encore plus
37:52et aux enseignes
37:53de Centreville
37:54créées en 2012.
37:55Vous êtes entre les mains
37:56de Thomas Vinet.
37:57Oui, on va commencer
37:58avec vous Jean-Marie Souclier
37:59si vous en êtes d'accord.
38:00Effectivement,
38:01Jean-Marie vient de le dire,
38:02vous avez une société civile
38:03de placement immobilier
38:04appelée plus communément
38:05SCPI
38:06qui est dédiée
38:07au Centreville.
38:08Alors, justement,
38:09vous avez 26 actifs
38:10sauf erreur de ma part.
38:11Vous avez cela
38:12depuis pas mal d'années
38:13et la surface moyenne,
38:14je me suis amusé
38:15à la calculer,
38:16vous avez à peu près
38:17430 mètres carrés
38:18par unité.
38:19Ce qui veut dire
38:20vous avez a priori
38:21une bonne vision
38:22vous allez nous le dire
38:23du marché
38:24justement de l'immobilier.
38:25Comment voyez-vous
38:26ça évoluer
38:27en Centreville ?
38:28Alors, on a
38:29cet SCPI
38:30mais on a bien évidemment
38:31beaucoup d'autres fonds
38:32ce qui fait qu'on a
38:33des milliers et des milliers
38:34de mètres carrés
38:35et des centaines d'actifs
38:36dans leur vision.
38:37Ce qu'on voit,
38:38c'est que le commerce
38:39a beaucoup évolué
38:40en Centreville.
38:41On est passé,
38:42il y a quelques années,
38:43on était propriétaire
38:44d'immeubles entiers.
38:45Enfin, les propriétaires
38:46avaient des immeubles entiers
38:47dont les étages étaient
38:48parfois des réserves,
38:49parfois du commerce.
38:50Aujourd'hui, tout ça
38:51est relativement abandonné.
38:52Aujourd'hui, les enseignes,
38:53soit on est sur
38:54des gros modèles
38:55comme la FNAC
38:56ou des sujets comme ça
38:57qui ont besoin
38:58de beaucoup de mètres carrés
38:59soit sur le reste
39:00on est sur des modèles
39:01beaucoup plus petits
39:02aujourd'hui
39:03qui doivent pouvoir
39:04être opérés
39:06maximiser le nombre de clients
39:07et donc minimiser
39:08le nombre de mètres carrés.
39:09Est-ce que le taux de vacances
39:10augmente dans les centres-villes ?
39:11Le taux de vacances
39:12augmente à certains endroits,
39:13il baisse à d'autres.
39:14C'est toujours des cycles.
39:15Le commerce,
39:16c'est comme l'immobilier.
39:17Il y a des moments
39:18où vous avez des centres-villes
39:19plus dynamiques,
39:20des moments moins dynamiques.
39:21Vous avez des emplacements
39:22qui se vident,
39:23des emplacements
39:24qui se relouent.
39:25Ça dépend du travail
39:26qui va être fait par les villes
39:27et par les propriétaires.
39:28François-Xavier Awattar,
39:29le sujet du droit
39:30dans le domaine,
39:31d'une façon générale
39:33est un sujet important.
39:34Votre vision,
39:35parce qu'il y a quand même
39:36quelques années,
39:37vous êtes un expert
39:38dans ce domaine-là,
39:39comment vous voyez
39:40le rapport du franchisé
39:41au franchiseur ?
39:42Est-ce qu'il est
39:43dans un schéma
39:44de confiance,
39:45de défiance
39:46par rapport à son franchiseur ?
39:47Il doit être
39:48dans un schéma de confiance.
39:49Ça aide.
39:50Ça aide beaucoup,
39:51même, Thomas.
39:52Si on se rappelle
39:53de ce que c'est
39:54que la franchise,
39:55c'est le partenariat
39:56gagnant-gagnant.
39:57C'est vraiment
39:58la confiance réciproque
39:59entre deux entrepreneurs
40:00indépendants,
40:01où l'un
40:02va se mettre
40:03sous la coupe de l'autre
40:04parce qu'il a engagé
40:05un certain savoir-faire,
40:06qu'il a expérimenté,
40:07qu'il a réitéré.
40:08Et ce que veut faire
40:09le franchiseur,
40:10c'est le transmettre.
40:11Et le transmettre
40:12à quelqu'un
40:13qui va vouloir
40:14l'accepter,
40:15le s'engager dedans
40:16dans une entreprise
40:17vraiment entrepreneuriale,
40:18mais avec un petit peu d'aide.
40:19Un petit peu d'aide
40:20parce qu'en ayant
40:21ce savoir-faire
40:22qui a été réitéré,
40:23qui a été expérimenté
40:24pendant de nombreuses années,
40:25on va gagner
40:26beaucoup, beaucoup de temps.
40:27C'est un accélérateur
40:28de business, en fait,
40:29la franchise.
40:30Quelles sont les obligations ?
40:31Alors, on ne va pas
40:32toutes les énumérer,
40:33mais les principales
40:34que vous relevez
40:35quand vous êtes
40:36franchiseur vers le franchisé.
40:37Quelles sont ces obligations ?
40:38La première obligation,
40:39c'est de respecter
40:40l'indépendance
40:41de son franchisé.
40:42Première obligation.
40:43La franchise, c'est...
40:44Oui, parce que, pardon,
40:45je vous interromps
40:46parce qu'il ne faut jamais
40:47oublier que ce sont
40:48des entreprises indépendantes
40:49juridiquement et financièrement.
40:50Exactement.
40:51Juridiquement et financièrement.
40:52Tenez, rapprochez-vous
40:53bien du micro.
40:54Donc, c'est des entreprises
40:55juridiquement et financièrement
40:56indépendantes.
40:57Le but, ça va être quoi ?
40:58Ça va être de rassurer
40:59son franchisé.
41:00Le but, ça va être
41:01de le mettre dans ses petits chaussons
41:02pour qu'il puisse s'occuper
41:03vraiment de développer
41:04son commerce.
41:05Les obligations,
41:06elles sont simples.
41:07La première, c'est
41:08que je dois être très au clair
41:09sur les informations
41:11sur le réseau.
41:12Quel est mon réseau ?
41:13Quel est mon état de marché
41:14local et général ?
41:15Quelles sont les promesses
41:16que je fais ?
41:17Quels sont les investissements
41:18qu'il faudra faire ?
41:19Et derrière, juridiquement,
41:20pas mal d'obligations
41:21pour y revenir
41:22autant que vous voulez.
41:23On va revenir un instant,
41:24effectivement, mais je me tourne
41:25à Jean-Marie Soutelier.
41:26On a le problème
41:27d'ébaux en France.
41:28Un bail, c'est neuf ans.
41:29C'est quand même
41:30très contraignant
41:31pour quelqu'un qui se lance.
41:32Comment vous voyez
41:33la situation ?
41:34Parce qu'elle n'évolue pas
41:35sur ce sujet-là.
41:36On a entendu, il y a
41:37des années en arrière,
41:38on va revenir là-dessus,
41:39on va assouplir, etc.
41:40Et je ne vous ai pas
41:41encore parlé, justement,
41:42du fameux pas de porte,
41:43le droit d'entrée
41:44qui est demandé.
41:45Neuf ans,
41:46c'est trois, six, neuf.
41:47Il peut y avoir
41:48des clauses de sortie.
41:49Mais, évidemment,
41:50c'est aussi protecteur
41:51si on réfléchit.
41:52Si on réfléchit,
41:53c'était beaucoup d'investissement
41:54de la part du franchiseur
41:55mais de la part du franchisé
41:56surtout qu'il prend un local
41:57et qu'il l'aménage.
41:58Et finalement,
41:59ça lui permet de protéger
42:00son investissement
42:01en étant sûr de rester
42:02un certain temps.
42:03Et la contrepartie aussi
42:04de cette durée,
42:05c'est le droit au renouvellement.
42:06C'est-à-dire que le locataire
42:07a un droit au renouvellement
42:08de son bail et à son issue.
42:09Et donc, à proroger
42:10sa pérennité dans le local
42:11et à protéger la clientèle
42:12qu'il a créée.
42:13François-Xavier Aguattar,
42:14justement,
42:15j'ai parlé du fameux
42:16pas de porte à payer,
42:18le droit d'entrée.
42:19Ça, en commerce,
42:20on le connaît.
42:21Bien sûr,
42:22on le connaît.
42:23Ça doit rentrer
42:24dans la ligne d'investissement
42:25ou la ligne d'endettement
42:26bancaire qu'on devra faire.
42:27Et ça,
42:28c'est extrêmement important
42:29de le prendre en compte.
42:30Le franchiseur
42:31doit être très transparent
42:32sur les investissements
42:33qu'il devra faire
42:34son franchisé.
42:35Et ça, bien sûr,
42:36le pas de porte,
42:37ça rentre en ligne de compte.
42:38J'ai juste une ultime question.
42:39Bien sûr.
42:40Une obligation pour le franchisé
42:41parce qu'on s'est inquiété
42:42du franchiseur.
42:43Payer les redevances.
42:44Payer les redevances.
42:45Oui, vous voyez,
42:46je vous avais dit,
42:47Jean-Marie,
42:48on parle d'argent.
42:49Evidemment.
42:50Et on n'oublie pas
42:51le plus important à la fin,
42:52quand même.
42:53Payer les redevances.
42:54Faire du bénévolat,
42:55évidemment.
42:56Et respecter le savoir-faire.
42:57Toujours.
42:58Le concept.
42:59Toujours.
43:00Le concept.
43:01Ne pas le dénaturer,
43:02c'est la base, évidemment.
43:03Merci à tous les deux
43:04d'être venus sur le plateau
43:05de Sud Radio.
43:06Merci à vous également,
43:07Thomas Dinet.
43:08Merci, Jean-Marie.
43:09Je le rappelle,
43:10on reste ensemble
43:11jusqu'à 13h
43:12sur Sud Radio
43:13en direct de Franchise Expo Paris.
43:14On est en plein milieu
43:15du jour au jour.
43:16On vous donne même la parole.
43:17On va retrouver Catherine Bulli
43:18dans quelques minutes,
43:19juste après les infos.
43:20On va parler de ces services franchisés
43:22qui vous rendent service,
43:23en fait, que vous soyez
43:24dans le premier âge,
43:25plutôt votre enfant,
43:26ou alors dans le troisième âge.
43:27Vous verrez,
43:28les franchisés sont toujours là
43:29pour vous rendre service.
43:30Ce sera juste après les infos.
43:31A tout de suite.