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##VRAIES_VOIX_FOOT-2025-02-26##
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##VRAIES_VOIX_FOOT-2025-02-26##
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00Les vraies voies du foot, 20h21, Tonton Mauricio.
00:07Bonsoir, vous êtes sur les vraies voies du foot avec Tonton Mauricio.
00:10Selon vous, le championnat est-il arbitré de la même manière pour chaque club ?
00:14Vous pouvez voter sur l'application Sud Radio sur X.
00:18Et la deuxième question, vous pouvez aussi participer, nous donner votre avis.
00:22C'est pour vous la colère de Pablo Longoria à hausser.
00:25Est-ce compréhensible, contestable ou ridicule ?
00:28N'hésitez pas à nous donner votre avis.
00:31Je suis avec mon équipe, monsieur Eric Blondel.
00:34Bonjour mes amis, salut, comment ça va ?
00:36Tout va bien ?
00:37Tout va bien.
00:38Impeccable.
00:39Et Pierrot, mon petit Pierrot, comment ça va ?
00:42Enchanté.
00:43Bonsoir tout le monde, ça va très bien, très content d'être là avec vous ce soir encore une fois.
00:46Je suis un petit peu perturbé parce que normalement on devrait avoir Guy Roux au téléphone pour un long entretien.
00:51Et on a du mal à le joindre et à défaut on va avoir...
00:55On l'aura tout à l'heure, y'a pas de soucis.
00:57On va l'avoir dans quelques instants.
00:59Voilà, parce que je voulais revenir sur une grosse page football.
01:01On parle beaucoup de l'affaire Longoria, on va faire un long sujet dessus.
01:04Bien sûr, on va débattre.
01:06Mais je voulais revenir au football avec Guy Roux parce que finalement la victoire d'Auxerre est pratiquement masquée par cette histoire.
01:13On essaiera de vous donner l'info, le résultat de la commission par rapport à Pablo Longoria.
01:18Ils ont dit qu'ils allaient nous le donner.
01:20Et voilà, donc restez bien avec nous, on revient tout de suite après ça.
01:24L'info du jour avec ButeFootballClub.fr
01:28Alors on a Bastien Aubert qui est là, oui.
01:31Bonjour Bastien.
01:33Salut à toute l'équipe, je suis là.
01:35Salut Bastien.
01:36Alors on va commencer le sujet Marseille-Longoria.
01:41Sujet chaud.
01:42Donne-nous tout de suite ton avis de Marseille.
01:44Bastien Aubert de ButeFootballClub.fr
01:47Ecoutez les amis, je vais peut-être être assez cash pour le coup.
01:54Mais je pense que cette colère de Longoria est totalement ridicule.
01:57Même en tant que marseillais, je pense qu'il faut quand même dire ce qu'il est.
02:01Honnêtement, les mots ont été beaucoup trop forts.
02:05Les mots « championnat de merde », « corruption ».
02:08Les mots, les gestes, tout, nul.
02:10Les gestes, exactement.
02:11C'est ridicule, c'est priérique.
02:13On n'a pas compris ici à Marseille, honnêtement.
02:15Apparemment, il ne savait pas ce que ça voulait dire « corruption » d'après ce que j'ai lu.
02:18Ah, ça va alors.
02:19Peut-être une erreur de traduction.
02:21Il y a une petite fois-ci qu'il existe entre le mot espagnol et le mot français.
02:25Mais bon, de là à jouer là-dessus, c'est quand même assez grotesque.
02:28Honnêtement, on adore Longoria ici à Marseille, je ne vous cache pas.
02:31Mais sur ce coup-là, elle est fanable.
02:33Non, c'est nul, c'est nul.
02:34Et même sur les gestes, ce n'est pas bien.
02:36Il n'y a rien qui va.
02:38D'accord.
02:39Moi, je vais jouer le rôle de l'avocat aujourd'hui.
02:42Parce qu'on n'est que tous les trois.
02:45Tout le monde est à charge sur Longoria.
02:47Moi, j'ai vu les images, Bastien.
02:50Il m'a fait mal au cœur.
02:51J'ai vu un homme dépassé.
02:53J'ai vu un homme...
02:54Marseille, je sais que c'est un peu comme le Napoli.
02:56Il y a un enthousiasme débordant.
02:58Attention, ça n'excuse pas tout.
02:59Ça y est, j'ai compris.
03:00Comme le Napoli.
03:01Les mêmes couleurs, exactement la même chose.
03:03Ça n'excuse pas tout.
03:06Mais je pense que ses propos ont dépassé sa pensée.
03:10Non, non, attends.
03:12Je termine, Eric.
03:14Je me fais l'avocat du diable.
03:17Mais il n'a pas à dire ça.
03:19Parce que sinon, il faut aller au bout.
03:21Si tu avances des choses, il faut aller au bout.
03:23Il s'est repris.
03:25Il s'est excusé à moitié.
03:26Il s'est excusé.
03:28Mais il dit quand même que bien souvent, ils sont volés.
03:31Un président de club.
03:32Quand tu travailles dans le club de foot, tu dois être un éducateur.
03:34Quand tu es un éducateur, tu dois être d'exemplaire.
03:36Ça veut dire quoi ?
03:37Ça veut dire qu'il arrive un moment,
03:38tu as le football amateur qui te regarde aussi.
03:40Et si le football professionnel commence à faire ce genre de cinéma,
03:43comment on va faire ?
03:44C'est très, très compliqué.
03:45C'est pour ça qu'il ne faut pas laisser passer ça.
03:47C'est pas mon propos.
03:48Je dis juste que moi, j'ai lu entre les lignes.
03:50J'ai lu entre les lignes.
03:51J'ai vu un homme dépassé.
03:53Est-ce que la mission n'est pas trop importante pour lui ?
03:55Est-ce qu'il n'est pas sous pression ?
03:56Est-ce qu'il n'est pas...
03:57À un moment, on peut aussi...
03:58Il y a eu la gestuelle en tribune aussi.
04:00Il y a eu la gestuelle en tribune.
04:01Il y a ce qu'il a dit après le match.
04:04Justement, c'est tout un ensemble.
04:06Ce n'est pas Pablo Longoria.
04:07Ce n'est pas un président de club qu'on a vu.
04:09C'est un homme en colère.
04:10La colère, c'est la frustration.
04:11La frustration, c'est peut-être d'être loin du Paris Saint-Germain.
04:15Je te dis, je me fais l'avocat dans le jamais.
04:17Excuse-moi, je te fais juste une parenthèse.
04:19On peut avoir un petit peu de...
04:22On peut se dire, voilà, bon, allez, j'ai perdu 1-0, 2-1.
04:24Bon, j'ai été volé ou peu importe.
04:26Il en a pris trois.
04:27Ils n'ont pas touché une cacahuète du match.
04:30Les gars, il faut un petit peu être réaliste.
04:33Le match, tu parles du match en vert.
04:35Oui, parce qu'ils en ont pris trois.
04:37Il m'a coupé l'air sous le pied.
04:38Ils prennent 3-1 à l'aller au Vélodrome.
04:403-0, retour à la Baie-des-Champs.
04:42Je vois bien que Pablo Longoria soit un passionné qui vit les matchs.
04:48Visiblement, en tout cas, ce qu'on a vu à la Baie-des-Champs.
04:50Mais il n'y a quand même pas que l'arbitrage qui peut expliquer ça.
04:52C'est quand même assez ridicule.
04:53Là, pour le coup, on va être unanimes.
04:55Et la réaction qu'il a suscité, mais on ne voit ça nulle part.
04:58Je rappelle que Pablo Longoria, il a été recruteur à Newcastle.
05:01Il a été à l'Atalanta-Bergamme, à Valence, à la Juventus.
05:05Est-ce qu'il ferait ça dans un stade ?
05:07A la Juventus de Turin, à Valence, à Mestallia.
05:09Est-ce qu'il ferait ça ? Il n'y a que chez nous.
05:11On ne peut pas cautionner ça.
05:13C'est impossible de cautionner.
05:14Mais on peut essayer de comprendre.
05:15Je ne vais pas faire de la psychologie de prise unique.
05:18Mais essayer de piger qu'à un moment le gars, pour moi, il n'est plus à sa place.
05:22Il est dépassé.
05:23Il a la poste, il ne peut pas se permettre.
05:25C'est ce que Bastien nous dit.
05:29De toute façon, il nous suit.
05:30C'est bien la première fois qu'il nous suit quand même, Bastien.
05:34Il a essayé de revenir.
05:35C'est trop gros, là.
05:36C'est trop gros.
05:37Mais encore une fois, je précise que Longoria est un excellent président de l'OM.
05:41Par ailleurs, c'est ça qui est terrible.
05:42Là, il s'est tiré une balle dans le pied.
05:44Effectivement, je rejoins le timing.
05:46Il était catastrophique.
05:47Ce n'est pas au cercle qu'on doit péter un boulon comme ça.
05:52J'ai l'impression que c'est vraiment...
05:53Pardon, je te coupe.
05:54Mais on aimerait aussi avoir ton avis, Bastien.
05:56On a l'impression que c'est vraiment né depuis le match contre Lille.
05:59Parce que sous Tudor, ça jouait bien.
06:01Il n'y avait pas ce genre de choses.
06:02Pourtant, les erreurs d'arbitrage, je pense qu'il y en a à chaque saison.
06:04Sous Tudor, sous Sampaoli.
06:06Pourquoi, tout d'un coup, se réveiller ?
06:07Là, maintenant, c'est vraiment chaque match.
06:08Et Valdemar Quitta l'a souligné.
06:10Il est inquiet pour le prochain Nantes-Marseille.
06:12Après, je ne pense pas que l'arbitrage sera totalement influencé par ce qui se passe.
06:16Ils ont mis une femme pour s'ennuyer un peu.
06:18Tout à fait.
06:19Ils ont mis Stéphanie Frappard.
06:20Comme ça, ça va retomber sur les veilles.
06:26Tu as 10 points du PSG maintenant à 13.
06:28Mais ils font une bonne saison.
06:29Pourquoi tout faire ?
06:30Comment c'est vu à Marseille, Bastien ?
06:33C'est pour ça que je suis content de t'avoir.
06:35En fait, pour être tout à fait honnête avec toi,
06:37il y a deux écueils à Marseille.
06:39C'est-à-dire qu'en fait, il y a deux choses bien existantes.
06:41C'est-à-dire qu'il y a quatre cartons rouges qui ont été sortis en début de saison
06:43et qui ne sont pas trop digérés.
06:45Ici, sur place, alors je ne sais plus, c'était Balerdi, Cornelius, Mopé, le 4e échappe.
06:49Et Harit, forcément, contre le PSG.
06:52Donc, ce dossier n'est pas encore totalement consommé.
06:55Évidemment, tu as rappelé cette fameuse altercation
06:58entre Benatia et Olivier Letang,
07:01contre Lille, un coup de France-Angerlique,
07:03qui a rajouté un petit peu sur la couche initiale.
07:06Ce sont vraiment deux catégories vraiment distinctes.
07:09Et là, ça a été un petit peu la coco de nuit.
07:11C'est là où j'ai l'impression, effectivement,
07:12que c'est des estimations qui ont couru.
07:13Oui, mais je suis désolé.
07:14Cornelius, il prend un deuxième jaune.
07:16Et pour moi, il y a faute.
07:19Pour moi, il y a faute.
07:21Oui, mais complètement.
07:23Ce n'est pas un scandale.
07:24Le deuxième jaune, il est tout à fait justifié.
07:26Le penalty sur Merlin, il n'est pas du tout, selon moi.
07:29Il n'y a rien à dire sur ce match.
07:30Pour le coup, M. St-Naz, il a fait un bon match.
07:32Moi, attention.
07:33Oui, mais c'est ça qui est impressionnant.
07:35En fait, le discours qu'il a eu,
07:37il n'est pas approprié.
07:38Il n'est pas en adéquation avec ce match-là.
07:41En fait, c'est le résultat de plusieurs décisions
07:44qui contestent, à juste titre ou pas.
07:46On peut en débattre.
07:47Mais je pense que Longoria, il arrive au cerf.
07:49Il est déjà remonté.
07:50Il ne s'est pas remonté en deux secondes.
07:51Et ce n'est pas sur ce match-là.
07:52Parce que moi, j'ai vu la faute.
07:53Le Marseillais, il mérite de prendre,
07:55même pas un deuxième jaune.
07:56Il mérite de prendre rouge.
07:57Moi, c'est mon avis.
07:58Je suis arbitre officiel.
07:59Mais je pense qu'il est déjà à cran.
08:02Et voilà.
08:03Je ne cautionne pas.
08:04Attention.
08:05Non, non.
08:06On l'a compris.
08:07Les conséquences.
08:08Il y en a qui se sont déplacés chez l'arbitre
08:10pour crever les pneus de sa voiture.
08:12Oui, la meilleure marche sur la tête.
08:13Il y a un moment où il n'y a plus d'arbitre.
08:15Les conséquences d'une attitude comme ça,
08:17d'un président de club ou d'un entraîneur
08:20ou d'un préparateur physique ou d'un dirigeant,
08:23ça doit être exemplaire.
08:25C'est inadmissible.
08:27Il y a des jeunes qui regardent.
08:28Il y a le football amateur, comme je l'ai dit tout à l'heure.
08:30Il y a les jeunes au centre.
08:32Il y a les joueurs.
08:33Mais si tu n'es pas exemplaire,
08:35qu'est-ce qui va se passer demain ?
08:37Moi, je suis inquiet pour le foot.
08:38Quand je vois ce genre d'attitude par des dirigeants,
08:40je suis inquiet.
08:41Est-ce qu'il est soutenu à Marseille,
08:43sur le Vieux-Port ?
08:45Est-ce qu'il est soutenu par les Marseillais
08:47ou est-ce que les Marseillais aussi,
08:49comme toi, ont un discours,
08:51un raisonnement objectif
08:53et ils en veulent à Longoria
08:54de les mettre dans cette situation ?
08:56Il y a deux camps.
08:58Ça prendra un petit peu.
08:59C'est-à-dire que le Marseillais aimerait
09:00beaucoup soutenir son président, forcément,
09:02parce qu'on est quand même très au soutien de tout ça.
09:05Mais quand on est un petit peu lucide,
09:07on doit reconnaître qu'il a pété un boulon.
09:09On est tous des êtres humains.
09:10Il n'y a pas de souci là-dessus.
09:11Donc, il est capable de péter un boulon.
09:12Donc, il s'est excusé.
09:13Donc, c'est très bien.
09:14C'est la moyenne des choses.
09:15Mais globalement,
09:17on voit que c'est un petit peu dépassé de tout le monde.
09:19On est un petit peu en colère.
09:21Et puis surtout, ce qui nous rend un petit peu fou ici,
09:23c'est de voir un petit peu cette note
09:25qui d'un coup est pro-arbitre.
09:26Pro-arbitre, c'est-à-dire qu'on a vu du Val-de-Marquita,
09:28du Anton Comboré.
09:29Tout d'un coup, c'est des gens qui soutiennent les arbitres
09:31alors qu'ils ont un petit peu éclaté ces dernières semaines.
09:33Non, ne tombe pas là-dedans.
09:34Il y a un match qui arrive.
09:35Ne tombe pas là-dedans.
09:36Il y a un Nantes-Marseille qui arrive.
09:38Ça, c'est de la comm'.
09:40— Oui, oui, mais ça a soulevé...
09:42Ça, il a raison parce que ça a soulevé le problème.
09:44C'est que les mecs, maintenant,
09:45est-ce qu'ils vont être impartials ?
09:47Est-ce qu'ils vont pas avoir la crotte au cul
09:48d'aller arbitrer l'OM ?
09:50Voilà. Moi, je lui souhaite bon courage à Frappard.
09:53Mais bon...
09:54— Il faut y aller, hein. De toute façon, il faut y aller.
09:56— Non, mais de toute façon, voilà, c'est obligé.
09:58On va pas... Ils vont pas...
09:59— Pour le coup, si on note un petit peu,
10:01ça peut se dire sous le choix de Stéphanie Frappard,
10:03je trouve justement que c'est un très bon choix.
10:05D'une part parce qu'elle a déjà arbitré l'OM à 12 reprises.
10:10Elle a tous les résultats entre guillemets positifs pour l'OM.
10:13Donc du coup, ça risque de calmer un petit peu les tensions.
10:15C'est un bon arbitre.
10:16Elle a déjà arbitré l'OM des gros matchs aussi.
10:18C'est un arbitre vraiment reconnu au niveau international.
10:20Et puis surtout, c'est une femme.
10:21Peut-être que je vais pas passer pour le côté des deux unités.
10:24Mais je pense que justement, avoir une femme,
10:26ça risque potentiellement de mettre un petit peu moins d'étincelle,
10:28tout du moins, je l'espère.
10:29— Oui, oui, il faut croiser les doigts.
10:31Alors je vous fais un coup.
10:32Je vous parle du sondage.
10:34Vous avez répondu, selon vous, à la question
10:36« Selon vous, le championnat est-il arbitré de la même manière
10:38pour chaque club ? » parce qu'on est en plein dedans.
10:40Vous dites non à 82%.
10:42Donc j'espère qu'on s'est bien compris.
10:44— Selon les auditeurs, il y a un arbitrage parisien,
10:48un arbitrage lillois, un arbitrage du LEC.
10:50— Il vise pas Paris.
10:51Il vise pas Paris.
10:52Mais ça a l'air de défendre quand même un peu Marseille.
10:54Toi qui as été, Éric, au bord du terrain,
10:56toi qui as une carrière de préparateur physique,
10:58je souligne parce que t'es un vrai, vrai, vrai personnage.
11:02Et t'as une super carrière au Paris Saint-Germain.
11:05Donc bien sûr que t'as peut-être un petit parti pris contre l'OM.
11:08Mais je crois pas. Je crois que t'as un mec objectif.
11:10— Non, non, même pas.
11:11— Mais t'as été au bord du terrain.
11:12— Ils font une bonne saison.
11:13Mais on peut pas dire qu'il y a au niveau arbitrage...
11:15Les gars, il y a 13 points d'écart.
11:16Un gol à Vérage plus un, en plus.
11:18Je sais pas.
11:19Mais Marseille, ils sont loin.
11:20Ils sont très loin du Paris Saint-Germain, aujourd'hui.
11:22C'est pas du tout...
11:23On n'est pas du tout dans le même...
11:24— Donc ton jugement n'est pas par rapport à ta carrière
11:26que t'as eu au PSG ?
11:27— Non, non.
11:28Ça touche pas du tout les joueurs.
11:29Ça touche pas du tout le staff.
11:31C'est l'attitude du président.
11:33Voilà.
11:34Un président, c'est pas ça.
11:35De toute façon, les présidents supporters, je vais hors de ça.
11:37Quand je vois un président, déjà, qui est sur un banc de touche,
11:39ça m'horripile.
11:40Voilà.
11:41Je vais hors de ça.
11:42— Quand t'étais au PSG, il y avait pas de...
11:43— Non, non, parce qu'au Paris Saint-Germain,
11:45moi, j'ai eu M. Michel Donizot,
11:47parce que pour moi, c'est sûrement le plus grand président
11:49que j'ai eu dans le football.
11:51D'ailleurs, c'est lui qui est venu me chercher au départ.
11:53Et il prenait beaucoup de recul.
11:55Et il faisait confiance,
11:56parce qu'il avait mis sur tous les postes stratégiques
11:58des gens qui avaient un certain niveau.
12:00Donc, lui, il faisait confiance.
12:02Il y avait Jean-Michel Moutier.
12:03Il y avait Louise Fernandez.
12:04Chacun avait ses rôles particuliers.
12:06Et lui, bon, il faisait confiance.
12:08Il voulait des résultats.
12:09Des résultats qu'il a eus, d'ailleurs.
12:10— Mais vous pouviez travailler.
12:11— Non, je pouvais travailler.
12:13Mais jamais, j'aurais vu Michel, moi,
12:15faire des bons de cabri dans les tribunes,
12:17en train d'attraper l'arbitre en bas
12:20et puis de le menacer,
12:21ou alors avoir une attitude déplorable.
12:23Parce qu'il faut se rendre compte
12:25que derrière, dans le football,
12:27il n'y a pas que les pros.
12:29Voilà.
12:30Et je pense que la semaine dernière,
12:32on a eu une émission aussi sur le football amateur
12:34qui partait un petit peu en limonade.
12:36Il faut faire attention à ça, quoi.
12:37Il faut faire très attention.
12:38— Je vous fais encore un point sur le sondage,
12:40parce que c'est impressionnant.
12:41Vous dites à 52% que c'est compréhensible.
12:44Pour vous, la colère de Pablo Longoria à Hausser
12:47est compréhensible à 52%.
12:49— Il faut mieux supporter un moment.
12:51— C'est parti. Ils votent, là, non ?
12:53— Je sais pas, mais je voulais les givre en direct.
12:56— Pour continuer la comparaison avec le PSG,
12:59est-ce que Pablo Longoria ne mérite pas
13:01la même sanction qu'avait reçue Leonardo
13:03quand il avait agressé un arbitre dans les vestiaires ?
13:06Est-ce que ça ne doit pas faire jurisprudence ?
13:08— Je vais vous faire vite.
13:09Une année, je suis au Paris Saint-Germain avec Louis.
13:12On s'accroche avec vestiaire, nous.
13:14Louis, il a pris 6 mois, les gars.
13:16C'était chaud, c'est vrai,
13:18mais Louis, il a pris 6 mois.
13:20Donc arrivé un moment...
13:22— À l'époque, on pensait qu'il y avait 2 boîtes de mesures,
13:24que c'était sévère.
13:25— Exactement. Nous, on avait eu vestiaire.
13:27Le pauvre était de Nice.
13:29Il arbitrait le Paris Saint-Germain à Monaco.
13:32Daniel Bravo avait pris un rouge.
13:34On avait senti pendant un moment qu'il nous avait dans le nez.
13:38Mais je pense que c'était mal venu.
13:40Je pense qu'on n'en est pas là.
13:42Il faut faire très attention à ça.
13:44Aujourd'hui, c'est plus du tout la même époque.
13:47— À part cette histoire-là,
13:49t'as connu d'autres fois où t'as failli faire un craquage ?
13:52— Oui, à Saint-Etienne.
13:54— On n'a pas assez d'une heure pour faire l'émission de tous tes craquages.
13:57— Non, mais c'est important.
13:59À Saint-Etienne, oui, une fois.
14:01— Profite-en, il n'est pas là. Tu peux te le dire.
14:03— Non, je peux envoyer.
14:05— On lui fait coucou, il est balade.
14:07Le pauvre Gilles Favard est balade.
14:09Il sera avec nous bientôt.
14:11— Quand j'étais à Saint-Etienne, il y a eu 2-3 trucs aussi.
14:14On est pris dans le feu du match.
14:16On veut que l'équipe gagne.
14:18On veut que les joueurs ne soient pas malheureux.
14:20On veut passer une bonne semaine.
14:22Des fois, ça ne se passe pas comme on veut.
14:24Des fois, malheureusement,
14:26il y a une équipe en face qui joue,
14:28qui nous bat, qui est meilleure.
14:30On disjoncte un peu.
14:32Mais un président de club,
14:34ce n'est pas pareil, quand même.
14:36Je trouve que là,
14:38on arrive à quelque chose, pour moi,
14:40de pas bien.
14:42— Après, les amis, si je peux apporter...
14:44— Oui, vas-y, Bastien.
14:46— Je suis désolé de couper.
14:48On s'interroge beaucoup sur les conséquences
14:50de l'affaire Langoyer.
14:52Il a pété un boulon, c'est clair et net.
14:54Par contre, on ne se focalise pas assez,
14:56à mon sens, sur les causes de tout ça.
14:58Notamment la nomination de Jérémy Stinath.
15:00Il a fait un bon match,
15:02mais déjà, on s'est dit que ça pouvait tourner au vinaigre.
15:04— Les causes, ce n'est pas le sujet, mon ami.
15:06Je suis désolé.
15:08Ce n'est pas le sujet du tout, les causes.
15:10Entre guillemets, chaque match,
15:12où il y a eu un problème.
15:14Tu n'as pas, à chaque fois, un président qui saute en l'air
15:16et qui fait des bons cabris dans une tribune.
15:18— Bien sûr.
15:20Si, déjà, on avait fait preuve d'un petit peu plus d'intelligence,
15:22je pense que, déjà, ça aurait été un petit peu plus accepté.
15:24Je pense. Je peux me tromper.
15:26La conséquence, il n'y a pas de souci.
15:28Il y a une pétasse de plans.
15:30On ne peut pas revenir là-dessus, c'est sûr.
15:32Mais je pense qu'à la base, il aurait fallu
15:34que beaucoup plus d'intelligence.
15:36On savait que ça pouvait tourner au vinaigre.
15:38Il fallait donner un autre arbitre.
15:40— Je ne suis pas d'accord.
15:42Il reste une dizaine, douzaine de matchs avant la fin du championnat.
15:44Ça veut dire que, parce qu'il a été quatrième arbitre,
15:46il n'était même pas arbitre central,
15:48parce qu'il était quatrième arbitre de l'île Marseille,
15:50il n'a plus le droit
15:52d'arbitrer l'OM
15:54jusqu'à la fin de saison.
15:56Je trouve que ça aurait été trop radical
15:58et ça aurait été un message un peu ambiguë à envoyer.
16:00— Totalement.
16:02Après, c'est eux qui décident.
16:04Tu décides de l'arbitre qui va t'arbitrer, maintenant.
16:06On est un peu dans une dérive, là.
16:08Qui, à un moment, va prendre les décisions ?
16:10Comment ça va être jugé, tout ça ?
16:12Il est en commission, là,
16:14à l'heure qu'il est.
16:16— On attend d'un instant à l'autre
16:18la décision.
16:20Sébastien, tu voulais ajouter un truc ?
16:22— Oui. Moi, je pense qu'il faudrait
16:24au bout d'un moment...
16:26Les arbitres, on n'a rien contre les arbitres,
16:28mais je pense qu'il y a un manque de pédagogie.
16:30Il y a trop d'opacité. On a l'impression que c'est des gens.
16:32Ils font leur boulot. Ils rentrent chez eux.
16:34Je pense qu'un petit peu plus de dialogue
16:36entre tous les acteurs
16:38amènerait moins de confusions,
16:40moins d'étincelles. Je pense que ça part de là.
16:42— Est-ce que c'est pas nous, les gens du milieu,
16:44d'essayer plutôt de gagner les arbitres ?
16:46Est-ce que c'est pas plutôt l'inverse ?
16:48Est-ce que c'est pas plutôt à nous
16:50prendre la tête, la mettre sur les épaules
16:52de l'arbitre et essayer de les gagner ?
16:54Pour essayer, au contraire, de fédérer et de faire de sorte
16:56qu'en fin de compte, ça soit la famille du foot
16:58et chacun y trouve ses intérêts ?
17:00Est-ce que nous, dans le football professionnel,
17:02des fois, on n'a pas un peu le caberlon ?
17:04— Peut-être.
17:06— Peut-être.
17:08— C'est le silence
17:10dans l'arbitrage français qui est gênant aussi.
17:12Quand une décision n'est pas expliquée,
17:14quand il n'y a aucune pédagogie
17:16envers les joueurs, mais aussi envers le public,
17:18c'est compliqué aussi de se mettre
17:20à la place de l'arbitre qui vit son match
17:22et qui a un contexte particulier
17:24à chaque match, effectivement.
17:26Mais s'il y a un dialogue, s'il s'est expliqué,
17:28si on voit plus d'arbitres dans les médias,
17:30si on leur donne plus la parole,
17:32il y aura moins de tensions, forcément.
17:34— Peut-être que ça va rouvrir...
17:36— C'est une idée, c'est pas mal.
17:38— Voilà, de la com' avec les arbitres.
17:40— Comment c'est votre nom, monsieur ?
17:42— Maxime.
17:44— J'ai oublié de vous dire que j'avais besoin.
17:46— Il y avait eu des explications de François Letexier
17:48après le rouge d'Harit contre le Paris Saint-Germain
17:50et les gens lui étaient tombés dessus aussi.
17:52Moi, j'ai l'impression que, quoi qu'ils disent,
17:54je suis tout à fait d'accord qu'il y aura peut-être des moyens
17:56d'équiper les arbitres en micro.
17:58— Ils essayent.
18:00— Pour être un terrain d'expérimentation
18:02avec la Nationale 3, peut-être, pour faire ça.
18:04Ils essayent un petit peu.
18:06Mais là où je voulais aussi revenir,
18:08c'est qu'à la limite, s'il avait tapé que sur les arbitres
18:10pour soi-disant expliquer ce mauvais résultat,
18:12mais là, il a chié sur le championnat de France.
18:14Je sais pas si j'ai le droit de dire ça.
18:16— Il a écrit « pardon » en vrai.
18:18— Il a chié sur le championnat de France,
18:20parce que ça s'est pas arrêté là,
18:22en plus de son théâtre absurde en cherchant la caméra du stade
18:24en disant « si, si, corruption, je veux qu'on me voit »,
18:26la Ligue l'appelait, il partait en Super League.
18:28Mais c'est quoi cette déclaration ?
18:30Déjà en Super League, il va se manger des 6-0,
18:32il va se manger des roustes par le Barça
18:34et Manchester City
18:36tous les week-ends.
18:38Et surtout, c'est quoi cette manière de dire ?
18:40Parce qu'il sera pas champion, ils vont finir une saison.
18:42— C'est le porte-parole de tout le monde.
18:44De tous les Marseillais, de tous les supporters,
18:46de tout le club, c'est le porte-parole.
18:48C'est là qu'il y a de la prétention, quand même.
18:50— Ouais, on est dans une dérive.
18:52Après, c'est sûr, lui, il est en colère,
18:54mais c'est quoi ?
18:56On essaie de décortiquer tout ça,
18:58mais c'est pas facile, parce qu'en fait,
19:00il y a plusieurs choses à traiter.
19:02L'arbitrage, vous avez soulevé la communication.
19:04Est-ce que les arbitres communiquent assez ?
19:06Et puis, est-ce qu'ils communiquent bien ?
19:08— Oui, à chaud, on peut à la limite,
19:10si on veut le défendre, on dit qu'effectivement,
19:12à chaud, après une défaite comme ça,
19:14il a envie de dire tout et n'importe quoi
19:16et faire un peu le show, se montrer.
19:18Mais il l'a fait.
19:20Ça, pour le coup, c'est réussi.
19:22— Mais parfois, c'est un gamin de 16 ans
19:24qui perd à FIFA, quoi, qui s'excite
19:26et qui tape du pied.
19:28— C'est ce que j'ai voulu dire au début.
19:30Il arrive, il tape du pied quand même.
19:32Le mec est dépassé. Je me permets de parler
19:34du président de l'OM, mais il est dépassé.
19:36Pour moi, il n'est plus à sa place.
19:38Il est dépassé. Il arrive à Husserl.
19:40Il saute au plafond alors qu'il n'y a pas lieu
19:42de sauter au plafond. Vas-y, Bastien.
19:44— Faut pas oublier, excusez-moi,
19:46de vous couper. Pablo Longoria,
19:48il n'est pas dimensionné pour être président,
19:50mais il a des caractères sportifs.
19:52Les recruteurs, c'est pas son rôle premier.
19:54Alors après, personne n'a pu s'être président.
19:56Mais je rappelle qu'il n'a pas été fordé
19:58pour être président de base.
20:00Donc effectivement, peut-être qu'il manque
20:02encore tous les codes.
20:04— Certes, certes. Puis on peut dire
20:06que c'est bien entouré, malgré tout.
20:08Le recrutement de l'OM, la saison qu'ils font,
20:10encore une fois, est plutôt correcte.
20:12Mais t'as Ravanelli derrière qui remet une couche
20:14qui dit que c'est pareil. Corruption,
20:16on se barre quand on peut. Enfin non, franchement,
20:18j'ai la chance que ça risque de durer encore quelques années.
20:20Si à chaque fois qu'ils font une saison sans titre,
20:22il dit que c'est la faute de l'arbitre et que c'est corrompu
20:24et qu'il va se barrer dès qu'il peut...
20:26— Est-ce que c'est pas un problème d'image du championnat aussi ?
20:28Parce qu'on avait l'exemple de Zlatan
20:30qui dit « shit country »,
20:32« championnat de merde ».
20:34On a Pablo Longoria qui fait la même chose.
20:36Est-ce qu'il n'y a pas tout simplement...
20:38— Attends, attends.
20:40Zlatan, c'est différent.
20:42Quand Zlatan, il arrive au Paris Saint-Germain,
20:44il doit y avoir des gens au Paris Saint-Germain
20:46qui lui expliquent ce qui s'est passé avant.
20:48Il y a eu des Ray, il y a eu des Valdo,
20:50il y a eu des Louis Fernandez, il y a eu des Loco,
20:52il y a eu des Moustapha d'Aleb.
20:54Et qu'en 1996, ils ont gagné une coupe d'Europe
20:56qui était la coupe des coupes.
20:58Et quand il arrive évidemment au Paris Saint-Germain,
21:00il n'y a pas quelqu'un qui s'occupe de l'historique,
21:02qui leur explique ce qu'était le Paris Saint-Germain avant.
21:04Parce que le Paris Saint-Germain,
21:06on a l'impression que c'est que le Qatar.
21:08Mais non, c'est là le vrai problème.
21:10— Est-ce que le championnat de France
21:12manque pas un peu d'une image plus reluisante
21:14par le fait que dans le championnat de France
21:16il n'y a pas beaucoup de ligues des champions,
21:18pas beaucoup de coupes d'Europe ?
21:20Est-ce qu'on ne se dit pas simplement que c'est un petit championnat
21:22et les étrangers qui viennent travailler
21:24dans notre championnat le dénigrent aussi ?
21:26— Il y a peut-être de ça,
21:28mais là franchement, dire publiquement
21:30championnat de merde... Oui, Zlatan, c'était pareil.
21:32— On n'est pas au premier coup, quoi.
21:34— Je ne sais pas si Zlatan avait dit...
21:36— Il avait eu une erreur d'arbitrage aussi à Bordeaux.
21:38— Le championnat, je crois qu'il avait dit...
21:40Je ne le suivais pas à la lettre,
21:42mais je crois qu'il avait dit que le championnat de France
21:44ne méritait pas de Paris Saint-Germain.
21:46C'était un peu plus dans les clous que là.
21:48— Il avait dit championnat de merde, quand même.
21:50— C'était à Bordeaux, dans les couloirs là-haut.
21:52— Oui, dans les couloirs de Bordeaux.
21:54— Et il avait complètement disjoncté.
21:56— D'accord. Enfin là, c'est sûr que c'est un président de club
21:58et c'est pour ça qu'on en parle aussi longtemps.
22:00C'est super important ce qui se passe.
22:02On attend l'info d'une minute à l'autre
22:04si on arrive à l'avoir pendant l'émission
22:06de la sanction qu'il va prendre.
22:08Alors ça aussi, ça fait sourire.
22:10Quand on dit que le président va prendre 6 mois,
22:12c'est pas un joueur, le président.
22:14— Non, mais après, moi, je suis pas pour les sanctions lourdes.
22:16Je suis plus pour les excuses.
22:18Je suis plus pour quelque chose où...
22:20Mais les sanctions lourdes, je suis pas tellement pour ça.
22:22J'espère qu'il a compris.
22:24J'espère qu'il ne le fera plus.
22:26J'espère qu'il va montrer que, comme j'ai dit tout à l'heure,
22:28quand t'as un rôle comme ça dans un club,
22:30t'es un éducateur, tu dois être exemplaire.
22:32Il ne faut plus jamais refaire un truc pareil.
22:34C'est ça, surtout.
22:36— Surtout si c'est la porte ouverte
22:38à une vraie catastrophe.
22:40À toutes les fenêtres, sans vouloir faire une mauvaise blague.
22:42Parce que si d'un seul coup, il n'est pas repris,
22:44s'il n'est pas sanctionné...
22:46— Il faut marquer le coup, mais il ne faut pas non plus...
22:48Bon, ça va. Il faut que ça s'arrête.
22:50Il faut faire une sanction
22:52comme il se doit.
22:54Mais il ne faut pas que ça soit une sanction lourde,
22:56pour moi. Voilà.
22:58— Je suis en train de lire ça.
23:00Il encourt 1 an de suspension maximum.
23:02— Ah ouais ?
23:04— Mais un président suspendu d'un an,
23:06qu'est-ce qu'il va faire ?
23:08— Il va rentrer dans le stade.
23:10— Les statuts, je ne les ai pas non plus.
23:12— Ah non, mais Maxime, écoute, boss...
23:14— On n'arrive pas à avoir 10 roues, déjà.
23:16— Sébastien Osbien, le spécialiste.
23:18— Non, parce que voilà,
23:20c'est une mode, et Eric l'a souligné,
23:22c'est un peu une mode, maintenant, les présidents,
23:24de venir derrière le banc, si ce n'est sur le banc,
23:26voire même sur le terrain, bientôt.
23:28— C'est insupportable.
23:30— Si il est juste suspendu un an de stade, ça va.
23:32Je pense que l'OM arrivera à faire aligner
23:34des excuses. Bon, il a fait un rétro-pédalage
23:36avec ses déclarations, en même temps,
23:38c'était la moindre des choses. Mais oui, peut-être des excuses.
23:40Voilà, je ne sais pas ce que t'en penses,
23:42Sébastien, ce que toi,
23:44ce que tu attends de lui, maintenant ?
23:46— Les excuses, effectivement, il les a déjà données
23:48à deux minutes, donc c'est déjà une bonne chose.
23:50Je pense, honnêtement, sans avoir entendu des excuses,
23:52je savais personnellement qu'il allait y avoir
23:54un rétro-pédalage, c'était évident pour le bien de tout le monde.
23:56Mais pour moi, il se pose une autre question,
23:58c'est-à-dire que maintenant que, bon,
24:00notre ami le président va être suspendu pour quelques mois,
24:02vous l'avez bien souligné,
24:04Bendy Benassia qui est out pendant trois mois,
24:06la vraie question qui se pose, c'est qui va parler
24:08au nom de l'OM ? Il n'y a plus de voix officielle.
24:10C'est-à-dire que si Fabrizio Ravanelli
24:12n'est envoyé à aucun speed, ça va être encore compliqué.
24:14On a pris des figures
24:16de prouve médiatique, et là...
24:18— Il y a Bardolado, peut-être.
24:20— Non, mais c'est ça qu'il faut trouver.
24:22C'est important ce qu'il dit,
24:24Sébastien, parce que c'est vrai que Benassia, il y a quelque temps,
24:26boum, derrière Longoria,
24:28derrière Ravanelli,
24:30je ne suis pas sûr que ce soit...
24:32Voilà, je ne suis pas sûr que ce soit un homme le plus objectif
24:34qu'à la télé portée, même s'il vient
24:36d'un joli pays.
24:38La suite,
24:40c'est quoi la suite, Bastien ?
24:42— D'autant qu'avant la match, je vous rappelle qu'il avait
24:44taqué John Textor juste avant le match
24:46sur Baselord, notamment pour aller citer.
24:48Il avait visé Textor et il devait
24:50balayer devant sa porte. C'est quand même assez drôle.
24:52— Ouais, ouais, c'est ça. C'est...
24:54— Il y a un climat... D'ailleurs, c'est intéressant que tu...
24:56Je vais peut-être en parler après, mais il y a un climat un peu bizarre en ce moment.
24:58Ça tourne aussi beaucoup autour des droits de télé,
25:00forcément, mais on a eu les révélations
25:02de compléments d'enquête dans les médias
25:04avec la tyrannie un peu
25:06de Nasser El Khalafi aussi. C'est un peu un...
25:08Je ne sais pas ce que tu en penses, ce que vous en pensez. Un paysage
25:10un peu morose du football français.
25:12— Tristounet, carrément. — Un peu Tristounet, ouais. En ce moment,
25:14c'est pas très reluisant. Alors, sans dire
25:16que c'est un championnat de merde, loin de là.
25:18Mais du coup, c'est pas très reluisant.
25:20— Les détracteurs pour nous qui sommes des passionnés
25:22de ballon, c'est sûr qu'ils se régalent, là.
25:24— C'est un peu un climat, entre cette année,
25:26les violences dans les stades. Je vais un peu plus loin, là.
25:28Mais les violences dans les stades, les présidents qui s'entendent pas,
25:30qui se tirent la bourre, la LFP
25:32qui est totalement absente, Vincent Labrune,
25:34on l'entend plus du tout. C'est pas un beau paysage.
25:36— Enfin, la FFF qui ne fait rien.
25:38— La FFF, bon.
25:40— Ça vient sûrement de là-haut, de toute façon, tous ces débordements.
25:42À un moment, si... Je parle souvent de cadre.
25:44Moi qui suis éducateur,
25:46entraîneur de gosses et tout, si on pose pas le cadre,
25:48finalement, on est
25:50la recopie de là-haut, quoi.
25:52Mais s'il n'y a pas un cadre, à un moment, voilà,
25:54on obtient ses dérives.
25:56Toi, Bastien, donc, à Marseille,
25:58tu penses que... Quelle tournure ça va prendre ?
26:00Tout le monde va se calmer. On va retrouver une sérénité.
26:02Vous allez montrer l'exemple. Je dis vous.
26:04— Écoute, les dernières infos
26:06qu'on peut avoir ici à Marseille, c'est que
26:08ils vont rester sur leur position, très clairement,
26:10par rapport à Abitrage. Ils vont être très attentifs
26:12à tout ce qui va se passer. Mais ils vont
26:14passer des messages de manière beaucoup plus discrète,
26:16beaucoup moins affirmée,
26:18moins de communiqué, moins de médias
26:20interposés.
26:22Ils vont faire passer des messages un petit peu aux arbitres
26:24et compagnie, mais de manière beaucoup plus
26:26posée et beaucoup plus humaine.
26:28Mais par contre, ce qu'ils laissent
26:30très clairement camper sur leur position, c'est qu'il y a un problème
26:32avec l'arbitrage. C'est pour ça qu'ils veulent faire une réforme
26:34arbitrale, il me semble, et qu'ils veulent attaquer ça
26:36pour la prochaine...
26:38— Parce que, Bastien, je te coupe, mais
26:40faut aussi voir le prochain
26:42match de l'OM. Prochain match de l'OM,
26:44c'est, je crois, de Fontenante.
26:46Admettons, imaginons
26:48qu'il y a une erreur d'arbitrage en faveur
26:50de l'OM. Voyez comment, d'un seul coup,
26:52on est parti dans un truc...
26:54Là, les détracteurs de l'OM,
26:56ils vont se régaler. Ils vont dire « Ah bah l'autre,
26:58il a ouvert sa gueule et derrière... »
27:00D'un seul coup, c'est eux qui sont avantagés.
27:02On est rentré dans un truc un peu...
27:04C'est incliné, quoi.
27:06— On est rentré dans un truc où,
27:08en fin de compte, c'est le président
27:10de l'OM qui l'a créé.
27:12Qui a créé ça.
27:14— C'est triste. C'est triste à mourir.
27:16— Faut se dépatouiller de ce truc.
27:18— Ouais, faut se sortir de là.
27:20Je suis vraiment déçu. On essaie de joindre Guirou,
27:22on n'arrive pas à l'avoir.
27:24— Ce qui est emmerdant, là-dedans, c'est que c'est bien souvent
27:26les joueurs qui prennent derrière ça.
27:28Parce que quand t'as un match qui arrive derrière,
27:30quand t'as des fois des compensations,
27:32que ça tourne d'un côté ou de l'autre,
27:34c'est toujours les joueurs qui empathisent dans un truc comme ça.
27:36C'est ça qui me...
27:38Parce que les mecs s'entraînent quand même
27:40toute la semaine.
27:42Je trouve que Marseille, ils font une belle saison.
27:44Ils ont fait des recrutements intelligents.
27:46Et je trouve que son attitude...
27:48Voilà, je reviens dessus.
27:50Son attitude, elle a été déplorable.
27:52Et à cause de lui, évidemment, ça crée des tensions.
27:54— Voilà.
27:56— Mais vous savez, si tout vient du terrain...
27:58Je vous propose un dernier point.
28:00Tout vient du terrain. C'est-à-dire que si Marseille avait produit
28:02un beau match de qualité avec des joueurs
28:04qui étaient concernés sur le même rythme
28:06que face à ce week-end d'avant,
28:08on n'en parlerait peut-être pas de tout ça.
28:10— Ouais, mais bon, t'as le droit de passer à travers sur un match.
28:12En vrai, ils sont passés totalement à travers.
28:14Et t'as le droit de passer à travers.
28:16Comme je disais avec Pierrot,
28:18ils perdent 1-0, ils perdent 2-1,
28:20ils perdent 3-2. Allez, bon, ça tient à rien.
28:22Mais là...
28:243-0, quand même.
28:26— Ouais, sur le but de perdre 1, il doit rien à personne.
28:28Il fait 8-4 opposés.
28:30Effectivement, on a le droit de passer
28:32au travers d'un match. Ils sont à 13 points du PSG.
28:34Ils sont surtout...
28:36Le 5e, Monaco, est revenu à 6 points.
28:38Donc il ne faudrait pas non plus perdre totalement son football.
28:40Greenwood, très, très bon.
28:42C'est un euphémisme contre Serbe.
28:44Le 5e est revenu à 6 points de l'OM.
28:46Donc il ne faut pas non plus commencer à regarder derrière,
28:48assurer cette 2e place qui leur ferait beaucoup de bien,
28:50et puis revenir au fondamental.
28:52— Ils sont très, très, très, aussi.
28:54Yvan Saint-Etienne, qui n'est pas très en forme en ce moment,
28:56comme on l'a constaté,
28:58s'est misérouillé
29:00avec des champions,
29:02commence à être
29:04un petit peu plus compliqué maintenant.
29:06Faire attention, parce qu'effectivement,
29:08s'il y avait des champions dedans,
29:10il ne faudrait pas non plus tout gâcher.
29:12— Ben c'est justement...
29:14Ça ne servait à rien, ça. Franchement.
29:16— Voilà. On va passer à la suite.
29:18Bastien, on te remercie vraiment
29:20de nous avoir donné ton avis.
29:22Bastien, notre correspondant de butfootballclub.fr.
29:24Voilà. On est très, très contents
29:26d'avoir eu ton son de cloche
29:28du côté de la canne de bière.
29:30Je vous refais un petit point sur le sondage.
29:32Selon vous, le championnat est-il arbitré
29:34de la même manière pour chaque club ?
29:36— Oui, à 80 %.
29:38Et la deuxième question que je ne trouve pas,
29:40je vous dirai tout de suite après la bonne nouvelle,
29:42parce qu'en fait, je suis très, très ému.
29:44J'ai une bonne nouvelle
29:46à vous donner. Nous avons M. Giroux
29:48au téléphone. M. Giroux,
29:50vous êtes avec nous ?
29:52— Oui, absolument. J'ai entendu toute
29:54votre mission.
29:56— Merci.
29:58— Eh ben on est très contents. Vous savez,
30:00toute la journée, j'ai dit « On va avoir M. Giroux au téléphone ».
30:02Tout le monde est en ébullition dans le studio.
30:04J'ai expliqué que j'ai essayé
30:06de vous faire venir. J'ai vraiment tout fait.
30:08Je vous ai expliqué que je venais vous chercher.
30:10Bon, gentiment, vous êtes
30:12avec nous par téléphone. Donc on est très,
30:14très, très contents. Vous êtes une légende
30:16du foot français. Et moi, je suis très content
30:18de vous avoir. La première question que j'ai envie de vous poser,
30:20c'est le 3-0 pour Auxerre.
30:22Vous avez été heureux.
30:24On va revenir au football. Vous avez été heureux
30:26de cette belle victoire des Auxerrois.
30:28— Oui, j'en étais très heureux.
30:30Mais c'était un match furieux.
30:32C'est-à-dire que Marseille,
30:34on a tellement oublié
30:36qu'ils ont eu 80% du temps
30:38de possession du ballon,
30:40qu'ils ont fait tout en passe.
30:42Et les Auxerrois, 200.
30:44Donc on a...
30:46Enfin, je dis...
30:48C'est plus moi.
30:50Les Auxerrois ont été extrêmement
30:52efficaces dans les contre-attaques
30:54puisqu'ils ont trouvé
30:565 situations de but
30:58et ils en ont marqué 3.
31:00— D'accord. Donc vous, vous étiez...
31:02On en a parlé un petit peu en off.
31:04Vous disiez que vous n'avez pas de soucis
31:06avec M. Longoria, au contraire.
31:08— Non, j'ai un souci.
31:10C'est que je l'aime beaucoup. Il m'a invité
31:12l'année dernière
31:14à venir voir Paris Saint-Germain
31:16à Marseille. Il m'a fait
31:18une réception de
31:20chef d'État dans la tribune,
31:22à l'hôtel, tout.
31:24Lui serait très reconnaissant.
31:26Et je suis malheureux
31:28de son problème
31:30qu'il a maintenant à résoudre.
31:32— Je suis très content que vous me le répétiez,
31:34parce que vous me l'avez dit en off.
31:36Et ça prouve que vous êtes vraiment un homme de cœur.
31:38On a 1 000 questions à vous poser.
31:40Et je vais peut-être laisser mon petit Pierre
31:42vous poser la question suivante,
31:44parce que sinon, moi, je vais monopoliser la parole.
31:46Pierrot, tu voulais aborder à M. Giroud.
31:48— Bonsoir, Giroud.
31:50Très honoré de pouvoir
31:52vous parler, évidemment. Moi, j'ai grandi
31:54avec vos exploits, si je puis dire.
31:56Ce sont des exploits. Et justement,
31:58j'aimerais savoir, depuis que vous avez
32:00quitté un petit peu le monde du football,
32:02quelle vision vous portez sur
32:04l'évolution de la JOSR,
32:06qui a fait l'ascenseur en Ligue 2
32:08et en Ligue 1, mais qui, là, se stabilise bien,
32:10font aussi une bonne saison avec des joueurs
32:12comme Traoré, comme Jubal, le capitaine
32:14qu'elle a depuis un moment. Quelle est votre vision
32:16sur ce qu'est devenu le club un petit peu
32:18depuis votre départ de la JOSR
32:20que vous incarnez ? On va pas se mentir, la JOSR,
32:22c'est Giroud, quand même.
32:24C'est gentil de votre part. Alors, d'abord,
32:26sur le plan des entraîneurs,
32:28nous avons
32:30actuellement le 8e qui va
32:32après moi. Le 8e.
32:34Il y en a 8.
32:36En tout cas, celui-ci est excellent.
32:38Il est très compétent.
32:40Il est sympathique.
32:42Il connaît
32:44le football moderne. Vous savez,
32:46on ne manage plus comme moi.
32:48Moi, c'était un crayon, un papier.
32:50Maintenant, ils ont des ordinateurs.
32:52Ils ont des gens
32:54qui font les études
32:56du match après
32:58avec des machines.
33:00C'est un nouveau métier.
33:02Notre entraîneur
33:04maîtrise très bien ce métier-là.
33:06C'est Christophe Pellissier. Je dis juste son nom
33:08pour ceux qui, peut-être, voient sa tête
33:10sans son nom. C'est Christophe Pellissier qui, effectivement,
33:12fait du très bon travail. Oui, c'est ça, Christophe Pellissier.
33:14C'est un homme du sud,
33:16du sud-ouest.
33:18Il fait une très belle carrière,
33:20finalement. Il n'a pas
33:22les clubs qui ont
33:24beaucoup d'argent.
33:26Il a fait surtout...
33:28Il était monté avec un petit club
33:30de village. Ensuite,
33:32il a été excellent avec Lorient
33:34et avec Amiens.
33:36Il a également monté
33:38au Serre.
33:40En ce moment,
33:42on n'est pas sauvés. On est
33:4412e, mais
33:46on espère se sauver. Pour l'instant,
33:48c'est positif. M. Giroud, je vais vous demander.
33:50On va marquer une courte pause de publicité.
33:52On revient tout de suite avec vous.
33:54Restez avec nous. On vous fait patienter
33:56une minute. Partez pas.
33:58On est contents de vous avoir. A tout de suite.
34:00Restez avec nous sur Les Vraies Voix du Foot.
34:02Les Vraies Voix du Foot.
34:0420h21. Tonton Mauricio.
34:06Vous êtes de retour avec nous sur
34:08Les Vraies Voix du Foot. Toujours avec Eric Blondel,
34:10Pierre Grégoire et Maxime.
34:12À la réalisation, nous avons M. Giroud
34:14au téléphone. Vous êtes toujours avec nous, M. Giroud.
34:16Absolument.
34:18On est très contents.
34:20Je vous le redis. Vous avez le bonjour.
34:22Avant d'oublier, parce qu'on a Eric Blondel qui va
34:24tout de suite vous demander quelque chose.
34:26Avant d'oublier, vous avez un grand bonjour
34:28de Patrick Roger, le directeur
34:30général de Sud Radio.
34:32Tout à l'heure, il m'a dit, surtout,
34:34passez-lui un grand bonjour.
34:36Et vous avez le bonjour aussi de Garadempele,
34:38qui a les yeux qui pétillent
34:40quand il parle de vous.
34:42J'espère que ça vous fait plaisir.
34:44Je laisse la parole à Eric,
34:46qui voulait vous poser une question.
34:48Bonjour, M. Giroud. J'espère que vous allez bien.
34:50Dites-moi, j'ai trop souffert d'avoir
34:52travaillé contre vous, car j'étais un des adjoints
34:54de Luiz Fernandez, comme préparateur physique
34:56au Paris Saint-Germain.
34:58Je suis très honoré de vous poser cette question.
35:00Dites-moi, est-ce qu'aujourd'hui,
35:02le club d'Auxerre, la direction
35:04du club, vous demande des conseils
35:06de temps à autre ?
35:08Oh non, pas du tout.
35:10Ils n'ont pas besoin
35:12de mes conseils.
35:14Ils ont un staff technique
35:16de 7 entraîneurs professionnels
35:18complémentaires les uns des autres.
35:20Et donc,
35:22je m'abstiens même
35:24de donner mon avis
35:26sur le jeu,
35:28sur ce qui se passe.
35:30Bon, ils voient bien
35:32quand on a gagné,
35:34ils voient bien que je suis heureux.
35:36Et quand on perd, ils voient bien que je suis malheureux.
35:38C'est ça l'essentiel.
35:40Non,
35:42je ne pense pas
35:44que je pourrais leur donner des
35:46conseils.
35:48J'ai un billet
35:50tous les mardis dans Lyon
35:52Républicaine
35:54au profit de la Ligue contre le Copter.
35:56Et là, je donne quelques avis
35:58techniques. Des fois, ils peuvent
36:00picorer ici ou là une information.
36:02Par exemple, qu'il faut
36:04travailler beaucoup les corners.
36:06Parce qu'il y en a beaucoup dans les matchs.
36:08Je suis en train de voir
36:10de Brest et Dunkerque,
36:12il y a déjà deux buts sur corner.
36:14Voilà, c'est un exemple.
36:16Ils n'ont pas besoin de mes conseils.
36:18Ce sont des gens très compétents.
36:20– Oui, oui, mais après, votre expérience,
36:22vous savez, l'expérience, ça ne s'achète pas.
36:24Et quand on a Guy Roux dans son club,
36:26de temps en temps, on peut quand même poser des questions.
36:28Si je ne me trompe pas, je crois que vous vous occupez
36:30des petits, des Benjamins, des U10,
36:32U11, vous êtes encore sur les catégories de jeunes.
36:34Vous filez un coup de main.
36:36– Je suis vice-président
36:38de l'association.
36:40Vous savez que tous les clubs professionnels
36:42en France ont l'obligation d'avoir
36:44une association derrière
36:46la société commerciale qui gère
36:48les professionnels.
36:50Notre société commerciale est
36:52à 80% chinoise
36:54avec M. Zhu, qui est
36:56un homme extrêmement sympathique.
36:58On a eu une chance formidable de tomber sur lui.
37:00Et il est là
37:02depuis plusieurs années.
37:04On construit sans cesse.
37:06Notre stade va bientôt passer
37:08à 20 000 places assises,
37:10alors qu'on en a pour l'instant
37:12moins.
37:14Et donc, ça va.
37:16Ils n'ont pas besoin de mes conseils,
37:18mais je les encourage.
37:20Ils savent que je suis tout corps avec eux.
37:22– Oui, je voulais, avant de donner la parole
37:24à Pierre, je voulais aussi rappeler
37:26que vous avez pris au CERN.
37:28Vous êtes devenu coach,
37:30pile-poil votre parcours,
37:32au niveau amateur.
37:34– Oui, en 61,
37:36je vais vous dire, je vais vous rappeler
37:38rapidement l'annonce.
37:40– Allez-y, on adore ça.
37:42– 61 DH, 70 montées en CFA,
37:44dans le même groupe
37:46que la réserve
37:48de l'Olympique de Marseille.
37:50C'est la première fois que je suis allé
37:52avec mon équipe au stade Vélodrome
37:54pour l'équipe B de Marseille.
37:56En 74,
37:58on est monté
38:00en deuxième division.
38:02En 79,
38:04on a joué une finale de Coupe de France
38:06qu'on a perdue contre Nantes.
38:08Mais en 1980,
38:10on est monté en première division.
38:12On n'est jamais descendu.
38:14J'ai pris ma retraite
38:16en 2005, voilà.
38:18– Et entre-temps, vous avez bien sûr
38:20emmené au CERN en Coupe d'Europe
38:22avec, je me souviens,
38:24de Dortmund, le retournée de Lasslande.
38:26– Ah, il y avait but, Lasslande.
38:28– J'ai eu le bonheur de jouer
38:30avec mon équipe 100 matchs
38:32de Coupe d'Europe. Le hasard fait
38:34qu'on est tombé sur 100.
38:36Et je dois dire aussi que
38:38si on fait la moyenne des 25
38:40places que j'ai dirigées,
38:42c'est cinquième
38:44sur vingt.
38:46Voilà.
38:48– On est en train de lire un livre,
38:50alors on vous écoute.
38:52– Bien sûr, c'est important,
38:54ça touche à l'actualité aussi.
38:56En parcours, on aurait pu ajouter le seul
38:58et unique titre de champion de France
39:00de la JOCER en 1996.
39:02Eric fait une grimace en face, il était dans le camp d'en face,
39:04dans le camp parisien,
39:06qui a lâché dans la dernière ligne droite.
39:08– Et surtout la Coupe de France.
39:10– L'avant-dernier jour, tout à fait.
39:12En 1996,
39:14le seul titre de la JOCER. Quelques mois après,
39:16à l'Euro 1996,
39:18Emmet Jacquet appelle trois joueurs de la JOCER dans les 22.
39:20C'est quand même trois joueurs de la JOCER dans l'équipe de France.
39:22Malheureusement, ce n'est pas pour tout de suite
39:24mais vous aviez une main mise sur votre groupe.
39:26Moi, ce qui m'intéresse,
39:28c'est la question que j'ai envie de vous poser,
39:30c'est comment vous avez réussi à maintenir
39:32une bonne relation avec vos joueurs
39:34tout en étant à la fois leur entraîneur et leur mentor ?
39:36Le style de Giroud, la gestion et l'entraînement,
39:38la gestion humaine
39:40et la manière d'entraîner le Giroud,
39:42c'était quoi exactement ?
39:44Je sais qu'il y a des plus jeunes qui nous écoutent.
39:46La vraie recette pour avoir à la fois
39:48un groupe concerné, appliqué
39:50et qui peut déplacer des montagnes.
39:52J'avais autour de moi
39:54des gens de valeur
39:56à tous les niveaux.
39:58J'avais un second
40:00qui a d'ailleurs travaillé
40:02à l'Olympique de Marseille
40:04qui était excellent.
40:06C'était le meilleur second de France.
40:08Aussi bien avec moi d'ailleurs que quand il était
40:10à Marseille ou à Lyon.
40:12Il a fait une très belle carrière.
40:14Et j'avais Daniel Roland qui était le meilleur formateur
40:16de France pendant des années
40:18qui a formé tous les jeunes
40:20dont vous avez parlé
40:22puisqu'ils ont été en équipe de France
40:24les uns après les autres.
40:26C'est ça le secret.
40:28Avec un très bon président, M. Hamel,
40:30qui a accepté deux fois que je sois mal classé
40:32sur 25 sans me vider
40:34parce qu'il avait l'occasion.
40:36Et un vice-président,
40:38Gérard Bourgoin, un industriel
40:40également très humain,
40:42très sympa.
40:44Dans un club
40:46qui n'a jamais fait de déficit.
40:48Jamais un franc de déficit.
40:50– Moi je me souviens,
40:52avant de donner la parole à Eric,
40:54je me souviens qu'un jour vous avez été récupérer
40:56un ballon en tribune.
40:58Vous vous souvenez ?
41:00Quand vous aviez été récupérer un ballon
41:02un ballon qui était égaré dans la tribune
41:04et vous avez été le récupérer.
41:06– Oui, c'était des Allemands
41:08de Dortmund.
41:10Alors je ne voulais pas
41:12qu'ils nous volent un ballon.
41:14– Vous avez bien fait.
41:16Je pense que vous aviez une méthode
41:18où vous les aimiez
41:20et vous leur mettiez des coups de pied au cul
41:22en même temps.
41:24– J'avais surtout un calendrier spécial.
41:26C'était un calendrier qui comportait
41:287 jours par semaine,
41:3014 heures par jour
41:32et 52 semaines dans l'année.
41:34Avec ça on fait du chemin.
41:36– Oui c'est vrai.
41:38J'ai une question à vous poser.
41:40Est-ce que c'est une légende ou est-ce que c'est vrai
41:42l'histoire des péages ?
41:44– C'est tout à fait vrai.
41:46Ma devise,
41:48je vais la donner,
41:50peut-être que les gens de Marseille vont l'écouter
41:52mais je pense que les professionnels
41:54de Marseille
41:56ou de Martigues
41:58sont vos auditeurs préférés.
42:00Ce sont des joueurs très sérieux.
42:02Ma devise était
42:04entraînement plus repos
42:06égale forme égale victoire.
42:08Et pour être sûr qu'ils se reposaient bien
42:10j'exerçais
42:12une observation
42:14très diverse et dans cette observation
42:16comme notre autoroute
42:18mène à Paris
42:20les dames
42:22qui tenaient
42:24les péages des autoroutes
42:26avaient le numéro
42:28des voitures
42:30et le matin ils me téléphonaient
42:32à 8h30 s'ils en avaient vu passer.
42:34Voilà c'est ça la vérité.
42:36Et comme ça je faisais mon équipe
42:38en pas de gars
42:40qui avaient été à Paris la veille au soir.
42:42C'est impressionnant
42:44parce que vous racontez ça
42:46déjà c'est super impressionnant
42:48tout le monde est un peu au courant
42:50mais je suis content que vous nous le remémoriez
42:52mais vous avez eu des joueurs comme Eric Cantona
42:54vous avez eu Garadembele
42:56avec son histoire de moto
42:58que vous avez fait ramener
43:00la moto parce que c'était dangereux
43:02vous avez eu des joueurs de caractère
43:04parce que si on a des agneaux
43:06si on a des bébés, des joueurs faciles à manager
43:08tout ça n'a pas une grande valeur
43:10mais vous avez eu des vrais bonhommes
43:12des vrais caractères
43:14et vous avez su manier la chèvre et le chou
43:16et arriver à vos fins.
43:18Oui des vrais caractères
43:20mais des formes de générosité
43:22vous parliez d'Eric Cantona
43:24qui a joué également à Marseille
43:26et qui est un méridional
43:28un homme de la Côte d'Azur
43:30Eric Cantona était
43:32difficile
43:34il avait un caractère très fort
43:36il était loyal
43:38juste et généreux
43:40si vous aviez besoin de quelqu'un
43:42pour vous aider
43:44d'une difficulté humaine
43:46il était là et je crois qu'il l'est toujours.
43:48Moi je vous remercie
43:50de remettre l'église
43:52au centre du village
43:54comme je dis souvent
43:56parce que Cantona à une époque
43:58maintenant ça s'est calmé
44:00il est sur d'autres projets
44:02mais il a été très décrié
44:04c'est l'un de mes idoles
44:06et vous en parlez très bien
44:08vous êtes très juste à son égard
44:10je peux vous le redire
44:12avant que Pierre vous pose une question
44:14les gens quand ils parlent de vous
44:16ils ont les yeux qui brillent
44:18c'est un respect total
44:20vous êtes une légende du football français
44:22et on est super content de vous avoir
44:24je me répète mais Pierre
44:26c'est important de vous remercier les gens
44:28et de dire qu'on les aime
44:30ça fait partie du patrimoine du championnat de France
44:32et puis maintenant la Ligue 1 bien sûr
44:34j'avais une autre question
44:36qui est plus moderne
44:38on a parlé de l'évolution de la JOSR
44:40qui est un club-stade
44:42vous l'avez très bien dit, pas de déficit
44:44aujourd'hui le football est souvent critiqué
44:46pour son aspect financier
44:48ça part un peu dans tous les sens
44:50les transferts ne se font plus vraiment comme avant
44:52qu'est-ce que vous pensez de l'impact
44:54de l'argent sur le football maintenant
44:56est-ce que vous déplorez ça
44:58ça paraît pas si lointain
45:00quand vous avez quitté la JOSR en 2005
45:02et pourtant ça paraît loin et proche à la fois
45:04ça fait déjà 20 ans
45:06quel regard vous portez
45:08sur le foot mondial
45:10et l'argent que ça brasse
45:12alors je vais peut-être vous répondre
45:14on n'a pas la même monnaie
45:16on n'a pas la même monnaie du tout
45:18qu'en 1930 lorsqu'il y a eu
45:20le premier championnat de France
45:22pourtant en 1930
45:24le championnat de France qu'il y avait
45:26qui est devenu professionnel
45:28qui demande du gouvernement pour qu'il puisse
45:30prendre des impôts sur les salaires
45:32les clubs
45:34étaient les clubs qui avaient
45:36les grands joueurs, c'était les clubs qui avaient
45:38une industrie comme Peugeot à Sochaux
45:40ou bien des gens riches
45:42comme par exemple
45:44Assett
45:46où il y avait une grande équipe avec des internationaux
45:48parce qu'il y avait sûrement
45:50quelqu'un qui donnait de l'argent
45:52l'argent a toujours été
45:54l'accompagnement
45:56l'accompagnement des efforts sportifs
45:58je peux aussi vous dire que dans
46:00les Jeux Olympiques des Grecs
46:02les champions
46:04olympiques des villes
46:06n'étaient pas amateurs
46:08ils étaient professionnels, ils étaient payés
46:10par les villes au résultat
46:12donc là on n'a rien de nouveau
46:14si ce n'est que ces modernités
46:16c'est maintenant
46:18payé dans une
46:20monnaie moderne ou bien en dollars
46:22et puis il y en a beaucoup
46:24il y en a beaucoup chez certains
46:26beaucoup moins chez d'autres
46:28mais bon c'est comme ça
46:30on sert à un budget
46:32pas le dernier mais dans les 5 derniers
46:34en nombre
46:36mais pas en équilibre
46:38nous sommes en équilibre grâce à notre
46:40président
46:42M. Zou et à sa société
46:44ORG
46:46ok, merci pour tout ces infos
46:50très bien, je continue
46:52en préparant l'émission
46:54on avait noté plusieurs questions
46:56et toujours ça rejoint un peu
46:58l'aspect moderne, maintenant il y a des nouvelles
47:00vagues d'entraîneurs qui arrivent, Christophe Pellissier a déjà
47:02roulé un petit peu sa bosse, il n'est pas tout jeune
47:04mais au vu de votre expérience, Guy Roux, quel conseil
47:06vous donneriez à un jeune entraîneur
47:08qui démarre aujourd'hui, pour ne pas se faire manger par le système
47:10ne pas se faire manger par les joueurs
47:12notamment aujourd'hui dans beaucoup de clubs
47:14il y a une sorte de dictature du vestiaire
47:16quel conseil vous donneriez à un jeune entraîneur
47:18conseil au pluriel
47:20je pense que la situation
47:22est exactement la même
47:24que quand j'étais
47:26joueur stagiaire à Limoges
47:28avec Pierre Chouamion
47:30les joueurs ne manquent pas de respect
47:32ils ne manquaient pas à ce moment là
47:34et je vois les professionnels d'Auxerre
47:36depuis 8 ans défiler
47:38alors on vient de faire un muté
47:40je pense que
47:42c'est 150
47:44depuis
47:462000
47:48200
47:50c'est les mêmes
47:52ils ont leur caractère
47:54ils veulent gagner le plus d'argent possible
47:56c'est normal, c'est leur métier
47:58et c'est un métier qui termine tôt
48:00qui termine à la trentaine
48:02ou un petit peu après pour les meilleurs
48:04donc ici ils peuvent faire
48:06des économies
48:08moi je les aidais
48:10j'avais marqué au tableau
48:12livrets de caisse d'épargne
48:14livret A, livret B etc
48:16pour qu'ils mettent leurs économies
48:18là dessus
48:20et ceux d'aujourd'hui
48:22ceux à qui
48:24on donne des millions
48:26ou des centaines de millions
48:28peuvent être débrageants
48:30vous savez qu'Mbappé est un joueur
48:32très généreux, qu'il ne prend pas ses primes
48:34de l'équipe de France
48:36qui les donne à des organisations
48:38caritatives
48:40bon il est d'accord, il en gagne
48:42autant à l'extérieur
48:44et les professionnels modernes
48:46français ou étrangers
48:48pour moi sont des jeunes
48:50qu'il faut bien sûr
48:52diriger
48:54mais les bons entraîneurs
48:56n'ont aucun problème de discipline
48:58je vois Christophe
49:00chez nous
49:02Christophe Félicier n'a aucun problème
49:04ou il a quelques problèmes avec ses joueurs
49:06qu'il résout dans son bureau
49:08en tête à tête et ils font tous ça
49:10alors il y a des modes
49:12dans une ville
49:14comme Marseille
49:16qui se compte en millions
49:18d'habitants de tout pays
49:20c'est un port
49:22c'est historiquement
49:24une ville internationale
49:26c'est normal
49:28qu'il y ait des joueurs
49:30de tous les pays, nous même on a
49:32des étrangers et ça marche
49:34très bien.
49:36C'est gentil de préciser, c'est très important
49:38ce que vous avez rappelé, on a une dernière
49:40c'était plus une anecdote
49:42pour rejoindre l'anecdote
49:44du péage, il y en avait une qui m'est revenue
49:46que j'avais adoré, c'était Stéphane Grichting
49:48défenseur suisse que vous avez vu
49:50qui avait raconté qu'il était au restaurant avec sa compagne
49:52il avait l'habitude de prendre entre
49:54côtes frites, entre côtes riz
49:56sa compagne lui dit t'as pas match ce week-end
49:58prends des frites et le lendemain
50:00à l'entraînement il fait un centre à 15 000 mètres
50:02derrière au 3ème poteau et Guirou lui dit
50:04c'est ça quand on prend des frites au restaurant
50:06parce que Stéphane Grichting
50:08ne savait pas qu'il était observé
50:10et ça fait partie du personnage
50:12Guirou, ce qui a donné
50:14après encore une fois les résultats qu'on connait
50:16donc c'est une anecdote.
50:18On finit sur une belle anecdote, monsieur Guirou
50:20on va vous remercier
50:22vraiment du fond du cœur, on est très très
50:24content. Attendez un instant
50:26je voudrais avoir un petit mot
50:28pour monsieur Longoria
50:30Allez-y
50:32Il était aujourd'hui en très grande
50:34difficulté humaine
50:36parce qu'il y a eu
50:38ces incidents de dimanche
50:40il faut qu'il se reprenne
50:42s'il peut prendre
50:443-4 jours
50:46avec sa famille
50:48et s'isoler, il y a des coins
50:50de la côte d'Azur ou bien
50:52des montagnes au-dessus
50:54qui lui permettraient de changer d'air
50:56il reviendra ensuite tout neuf
50:58tout le monde oubliera
51:00cet épisode déplorable
51:02Voilà
51:04dix minutes malheureuses
51:06donc je lui souhaite d'avoir le courage
51:08et qu'il n'a pas
51:10perdu en tout cas mon estime
51:12C'est super gentil
51:14on vous remercie, toute l'équipe vous remercie
51:16Guirou, merci d'avoir
51:18été avec nous, on vous envoie
51:20plein de bonnes ondes
51:22profitez de la vie, venez nous voir quand
51:24vous voulez, je sais que vous m'avez dit
51:26Oh monsieur, loin, vous n'allez pas
51:28faire 4 heures de voiture
51:30On vous souhaite une longue vie
51:32on espère vous revoir un jour
51:34soit en ligne ou sur notre plateau
51:36on vous embrasse très fort, merci
51:38merci monsieur Guirou d'avoir été avec nous
51:40Au revoir
51:42Merci à vous, au revoir
51:44Je voulais terminer cette émission
51:46il nous reste 2 minutes 45
51:48avec Eric, c'est très important
51:50Eric m'a demandé, parce que c'est un homme
51:52de coeur, je vous le dis, une tombe, je répète rien
51:54c'est juste que voilà
51:56on est des gens de coeur à Sud Radio
51:58et Eric, c'est bon ça
52:00merci de me redonner la parole
52:02parce que Bernard Brochand nous a quittés hier
52:04c'était
52:06un dirigeant historique du Paris
52:08Saint-Germain que j'ai bien connu
52:10étant donné que j'ai travaillé là-bas pendant plusieurs années
52:12que j'ai retrouvé
52:14à l'ASCAN en 2006 quand je suis parti
52:16là-bas comme préparateur physique car il était maire de Cannes
52:18c'était un passionné de football
52:20un passionné du Paris Saint-Germain
52:22un passionné des gens
52:24et quand j'ai appris son décès hier j'ai eu beaucoup
52:26beaucoup de peine
52:28tu lui rends un bel hommage
52:30oui parce que M. Brochand était quelqu'un de très très bien
52:32et c'est important de rappeler
52:34je disais tout à l'heure
52:36les gens de leur vivant, on ne leur dit pas qu'on les aime
52:38on le dit malheureusement trop tard
52:40je pense que lui, il a su que tu l'aimais, il a su que beaucoup de gens l'aimaient
52:42il aurait sans doute apprécié
52:44la belle victoire de Cannes
52:46hier qui s'est qualifiée
52:48de coupe de France
52:50face à Guingamp, on fait un match vraiment héroïque
52:52le clin d'oeil, il s'avère que c'était
52:54le jour du décès, effectivement
52:56c'est en grande partie grâce à lui
52:58que Canal+, est venu au
53:00Paris-Saint-Germain, il faisait partie de l'équipe
53:02avec Daniel Eschter dans les années 70
53:04c'est un grand monsieur
53:06il y a eu tout à l'heure aussi, il y a eu tous ces gens-là
53:08qui ont compté avec Jean-Paul Belmondo
53:10pour faire ce qu'est
53:12le Paris-Saint-Germain
53:14est devenu aujourd'hui
53:16c'est important de rendre hommage
53:18on te remercie Eric, je suis très content
53:20tu nous as émus
53:22on va se quitter bientôt
53:24il voulait juste te dire
53:26qu'on parlait de coupe de France et on a le score
53:28de Dunkerque-Brest
53:30qui s'est terminé sur un 3-2
53:32pour Dunkerque qui passe du coup
53:34en demi-finale de la coupe de France
53:36il y a vraiment une belle équipe
53:38à Dunkerque
53:40qui est toujours en tête
53:42de Ligue 2, si je ne me trompe pas
53:443ème
53:46quand tu parles
53:48de classement
53:50s'il te plaît
53:52n'oubliez pas samedi
53:5418h en Apple Inter
53:56samedi 18h je ne peux pas
53:58il y a Bordeaux
54:00ça dit quoi Bordeaux ?
54:02ça a enchaîné deux défaites
54:04consécutives
54:06il n'y a plus Oliver Kahn après ça
54:08justement
54:10on n'a pas trop le temps d'en parler
54:12mais il y a quelque chose à dire là-dessus
54:14des communiqués de Gérard Lopez qui ne sont pas très appréciables
54:16ce genre de choses
54:18on espère quand même
54:20Gérard Lopez qui ne veut pas vendre
54:22et qui en plus fait des communiqués
54:24un peu fallacieux
54:26en disant que
54:28certains repreneurs n'auraient pas
54:30certains fonds financiers
54:32pour suivre la suite du club
54:34venant de Gérard Lopez
54:36ça me fait doucement rire
54:38on va se quitter bientôt
54:40merci Pierre
54:42merci Eric de m'avoir
54:44accompagné dans cette nouvelle
54:46et dernière édition
54:48merci à Farid Bouadela
54:50c'est grâce à lui qu'on a eu Guy Roux
54:52Farid n'est pas là aujourd'hui
54:54on se reverra sûrement
54:56je voulais à tout prix
54:58le mentionner c'est grâce à Farid
55:00qu'on a eu Guy Roux au téléphone
55:02merci Maxime
55:04vous retrouvez les vraies voix du foot
55:06mardi avec l'équipe de Philippe David
55:08mercredi nous 20h-21h
55:10on est bientôt
55:12un million
55:14d'abonnés sur Youtube
55:16Soudradio est en train
55:18on est vraiment à 3-4 milles
55:20là on est à
55:22996 milles abonnés
55:24plus que 4 milles abonnés
55:26c'est bon tu les as
55:28on les a
55:30on va passer quelques coups de fil
55:32on se retrouve mercredi prochain
55:34vous avez rendez-vous avec Lionel Rousseau
55:36Karim Zérébi
55:38l'équipe de But Football Club
55:4020h-21h
55:42merci à tous les auditeurs
55:44merci du fond du coeur
55:46c'est grâce à vous qu'on est là
55:48on va fêter le million
55:50je vous l'annonce
55:52à très bientôt