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##VRAIES_VOIX_FOOT-2025-02-19##
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##VRAIES_VOIX_FOOT-2025-02-19##
Catégorie
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SportTranscription
00:00Les vraies voies du foot, 20h21, Tonton Mauricio.
00:05Dazan demande à la LFP une indemnisation de 573 millions d'euros, 309 millions d'euros pour tromperie sur la marchandise et 264 millions d'euros pour manquement observé.
00:18Ça va être notre gros sujet de l'émission ce soir dans les vraies voies du foot avec Tonton Mauricio, Pierre Grégoire qui m'accompagne.
00:25— Salut les amis, bonsoir tout le monde. — Eric Blondel, fidèle au poste. — Salut, salut.
00:30— Gilles Favart, très content d'être là. — Bonjour à tout le monde. Bonsoir. Ça s'entend.
00:34— Voilà, ça s'entend. Attention, il sourit pas. Il est en colère. Maxime à la réalisation. On va revenir sur ce sujet Dazan.
00:40En attendant, on va aussi parler de Marseille avec cette vidéo qui est sortie, qui explique qu'il y aurait un mec du PSG...
00:47Enfin Pierre va nous l'expliquer. On va en parler avec Bastien Aubert sur le problème d'arbitrage.
00:52On va parler de la VAR. On fera un petit retour sur la Ligue des champions. Et on va faire vraiment un gros sujet sur Dazan.
00:58Restez avec nous. On revient tout de suite après ça.
01:00— L'info du jour avec beatfootballclub.fr.
01:04— J'ai oublié de vous donner aussi les questions de notre sondage où vous pouvez participer.
01:10Que pensez-vous de la VAR dans le football ? Est-ce qu'elle tue l'émotion ou est-ce que c'est une progression ?
01:15Et Dazan, bien sûr, le football français va-t-il couler ? Parce que là, on a l'impression quand même que le football français va mourir.
01:20On en parlera tout à l'heure. On a Bastien Aubert avec nous pour parler de Marseille-Bastien, le soleil de l'émission.
01:28— Oui, bonsoir. — Salut, Bastien.
01:30— Bonsoir à tous. Bonsoir à tous.
01:32— Voilà. Alors qu'est-ce qui se passe avec cette vidéo ? Dis-nous. Dis.
01:35— Ah bah écoute, ça a été un vrai sujet du début de semaine. Ça a alimenté pas mal de débats à Marseille après la large victoire contre Saint-Étienne.
01:43Je fais un petit clin d'œil, d'ailleurs, à Gilles Favard, qui m'attendait au rendez-vous. Donc voilà.
01:48Non, non, plus sérieusement, le sujet de la VAR était un vrai sujet. Donc j'imagine que vous avez tous bien vu que c'est ma fille Dazan qui a sorti l'info.
01:56Donc un coordinateur de la VAR est régulièrement dans le canon de la VAR.
02:00— Voilà. On va situer l'histoire. Il y a un gars de la VAR qui fait partie de la VAR, qui est un pro-PSG et qui est décisionnaire
02:10sur les décisions arbitrales qu'on a énoncées les semaines précédentes en défaveur de l'OM. C'est ça, le bordel ?
02:17— Ouais, tout à fait. Donc c'est quand même quelqu'un qui est vraiment spécialisé pour éplucher les images et pour les donner aux spécialistes de la VAR
02:24qui, eux, jugent si c'est litigieux ou pas. Donc c'est lui qui décortique des angles de vue, des plans d'action litigieuses.
02:30Donc on peut éventuellement estimer que tout ça est un peu orienté, parce que bon, Max et Dazan, je les connais vraiment.
02:38C'est des mecs qui font vraiment bien leur boulot. C'est des bons journalistes. — Ouais, ça a l'air d'être sérieux.
02:42— Ouais, ouais, ça a l'air d'être sérieux. — Ouais, mais bon...
02:44— Après, voilà, Bastien... — On cherchait n'importe quoi pour merder le Paris Saint-Germain.
02:47— Bastien, on t'aime beaucoup. Je t'aime beaucoup. Moi, le premier. Voilà. Je pense qu'aussi, il y a des réactions autour de la table.
02:51On les attend. Mais je pense qu'il faudrait pas non plus tomber dans une victimisation. Le référent VAR, donc ce serait effectivement un pro-PSG.
02:57Il se remontait jusqu'à ses réseaux sociaux, etc. Mais après, il y a quand même un arbitre de centre qui a le droit d'arbitrer, lui aussi.
03:02— Le fait que le mec soit pro-PSG à fond de gueule, comme ça a l'air d'être le cas...
03:05— On va voir s'il y a des suites éventuellement. — Ça change pas le résultat.
03:08— Ça change pas le résultat. Je pense que l'OM fait une bonne saison. C'est dommage de tout d'un coup, maintenant, chercher la petite bête.
03:13— La petite bête, c'est quand même énorme, hein. Vas-y, vas-y, Bastien. On t'a coupé.
03:16— Oui, oui. Non mais je suis tout à fait d'accord avec vous. Attendez. On n'est pas là pour mettre de l'huile sur le feu, parce que ça aurait pu très bien être un autre club que l'OM.
03:24Attention. C'est juste que se pose la question finalement de l'équité, de la morale parmi les arbitres.
03:29Effectivement, on va pas non plus passer un casting pour savoir si un arbitre est pro-PSG, pro-OM, pro-singlesienne. C'est très compliqué à déceler, tout ça.
03:37Mais voilà. Le sujet a été posé sur la table par une enquête assez minutieuse. Et je pense que ça peut éventuellement avoir des suites.
03:44Je sais que ça fait beaucoup parler. Attention, ça fait un petit peu parler dans le milieu. Je sais pas où ça ira. Mais effectivement, c'est un vrai sujet.
03:50— Ça fait parler où ? À Marseille ? — À Marseille, ça fait parler...
03:53— C'est tout. Gilles, t'as posé une question. Je sais pas si t'as entendu, Bastien.
03:57— Sérieusement, ça fait parler à Marseille ? Non mais faut être sérieux 2 minutes, quand même. Franchement, faut être sérieux.
04:03— Toi, t'es pas choqué, Gilles. Tu prends ça pour... — Je suis pas choqué, mais c'est... Je sais pas. Je comprends pas. Franchement, je comprends pas.
04:10L'OM, donc, est désavantagé par rapport au PSG. Ça fait 10 ans qu'ils terminent à 25 points de moyenne derrière eux. Donc ils sont désavantagés.
04:18Mais franchement, vous êtes... — Là, en l'occurrence, il y a quand même un fait...
04:21— Mais il y a quoi ? Il y a quoi ? Voilà. C'est quoi la preuve ? Allez, apportez la preuve.
04:24— La preuve, il y a des images du gars. Il n'y a pas... — Mais les images de quoi ? Les images de quoi ? Qui ? Qui ? Qui ? Qui ?
04:29Les mecs de l'OM ? Qui ? Qui ? Des noms, des preuves. Allez-y. Sortez-les.
04:34— Mais il y a une... — Allez, arrêtez. Il n'y a pas un pro-Paris Saint-Germain. Je suis pas un pro-Paris Saint-Germain.
04:38Mais arrêtez de raconter des conneries à longueur de temps. Voilà, c'est tout. Ça va, stop. Allez, parlez d'autre chose.
04:44— Bastien. — C'est pas des conneries, parce que... — C'est des conneries. Parlez d'autre chose.
04:50— L'administration de quoi ? Il y a quoi ? C'est au tribunal. Ils sont attaqués. Ils sont attaqués. Ils sont au tribunal. On a les preuves.
04:59Non mais sérieusement. Ah, peut-être. Ah oui, peut-être. Ah oui, peut-être. Ah oui, peut-être.
05:06— On n'est pas dans une supposition. Là, il y a des images. Le gars... La vidéo, elle est sortie. Ça va pas s'arrêter comme ça.
05:12Ça va pas s'arrêter comme ça. Ça va. Arrêtez les conneries avec ça. Arrêtez. Arrêtez. — Ça change rien.
05:17— Ça va. Arrêtez. Ça change rien. — Ça change rien par rapport au terrain. Ça change rien par rapport à l'écart footballistique qu'il y a
05:21entre les deux équipes aujourd'hui. Et je pense que c'est pas ça qui va changer. — Donc il y a un mec du Paris Saint-Germain qui est dans le car,
05:27qui est dans le car, dans la vare à l'OM et qui triche sur les images. Dès qu'il y a un truc... Ah, vous vous rendez compte ce que ça fait ?
05:35Oh, les pauvres Marseillais ! Ils ont un mec. Il est truand. Il est du Paris Saint-Germain. Oh, c'est le Qatar.
05:43Ils ont dû payer très cher. Oh, le Qatar ! — On a perdu. On a perdu, Gilles. On a perdu.
05:48— Vous n'êtes pas sérieux. Franchement, vous n'êtes pas sérieux. — On a le vrai Gilles Favard.
05:51Bastien, on va te redonner la barre, Bastien. — Franchement, vous n'êtes pas sérieux. — Non, non, mais là, je vais te laisser.
05:55— Non, non, non. On va se calmer, Bastien. Bastien, Gilles. Bastien. — Non, non. On a fait trop de débats. Les amis, on n'est pas dans le PSG, évidemment,
06:01et puis du tout, il n'y a aucun souci à le PSG. Mais je cherche à rappeler qu'à mes timings, Marseille se plaint de ce truc-là
06:07alors qu'il en est très bon résultat. Qu'est-ce que ça aurait été s'il était très mauvais ? Ils ont placé des débats maintenant
06:12parce que voilà, c'est peut-être le moins mauvais timing. Ils se posent des questions, tout simplement.
06:16Et je pense qu'avec ce genre de révélations, effectivement, on peut se poser des questions. Le supporter lambda peut se poser
06:21des questions sur l'administration. — D'une part, ça fait complot. Ça fait vraiment complot. Moi, c'est pas vraiment le foot que j'aime.
06:27— Alors en plus, ils se plaignent du gars dans la VAR. Ils sont pas contents de M. Stinat qui est nommé hausser pour l'arbitrage
06:32d'hausser Marseille, parce que c'est le quatrième arbitre d'ordre. En fait, Marseille, ils veulent choisir le gars qui va dans la VAR.
06:37Ils veulent choisir l'arbitre de centre. Je pense qu'au bout d'un moment, il faut se recentrer un peu sur l'autre football.
06:41Ils ont droit aussi de ne pas être à 10 points du PSG ou un peu plus. Ils ont droit aussi de faire leur jeu.
06:45— Si tu veux que je clôt le débat en 93, quand on a dit qu'ils avaient acheté la Champions League, ils disent quoi, à l'OM ? Ils disent quoi ?
06:52— Dans ce sens-là... Dans ce sens-là... — T'as fait un grand écart. — Oui, bah oui, je fais un grand écart, parce que dans ce sens-là,
06:57à Marseille, c'est normal. Donc là, il faut arrêter. Moi, le premier, j'ai toujours dit qu'ils ont rien acheté du tout.
07:02Et dans ce sens-là, je dis qu'il n'y a rien du tout non plus. Voilà. Stop. — Il n'y avait pas pénalité sur l'OM.
07:07— Il y a un mec qui se gourre dans la VAR. Je veux bien l'entendre, mais il ne convient pas de me dire...
07:10— C'est vrai, c'est vrai. Ça parle de tous les côtés. Il n'y a pas pénalité sur l'OM. — Mais il ne convient pas de me dire que c'est vrai,
07:14— Faut arrêter les conneries. Voilà, c'est tout. — Non, mais là, il y a un fait. Moi, j'ai vu des photos, j'ai vu la vidéo,
07:19les gars l'expliquent. Voilà. C'est... Non, c'est... À un moment, on a le droit... À un moment, moi, je suis pas ni pro ni anti-OM,
07:25mais on a le droit à un moment de se poser les bonnes questions et de soulever. Non, mais...
07:28— On en parlera plus dans 15 jours. Ça va accoucher d'une souris. Il n'y aura rien derrière ça, crois-moi. Franchement, c'est...
07:33— Mais Bastien, t'es choqué ou tu relèves juste les faits ou t'es choqué ? Dis-le.
07:37— Non, je relève juste les faits, parce que c'est vraiment des bons mecs.
07:39— Il n'y a pas d'autre chose. Il n'y a pas d'autre chose. Il n'y a pas d'autre truc à parler. Il y a les Champions League à parler.
07:46Il y a des matchs de championnat à parler. Il y a l'OM qui progresse de tous les matchs à parler.
07:51Je sais pas. Il n'y a pas d'autre chose à parler ? Franchement. Non, mais franchement.
07:55— Non, mais après, on va parler d'autre chose. C'est pas ça, le souci. C'est qu'à un moment, on a le droit aussi à un moment de pointer du doigt
08:01quelque chose qui paraît... — Alors à chaque fois qu'il va y avoir une erreur d'arbitrage, je vais être sur vos fesses.
08:05De n'importe quel match. Je peux vous dire que ça va durer une demi-heure. Je vais vous dire. Et il y en a. Il y en a toutes les semaines.
08:10Alors ça va. Ça va être bien. — Justement. Vous voulez en parler. Bastien, tu veux nous dire un dernier mot ? Va te libérer.
08:16— Juste un dernier mot. C'est-à-dire que c'est pas loin du tout qu'il y a des gens qui se t'inquiètent.
08:19C'est un média indépendant qui a sorti le truc. Marseille s'en fout complètement.
08:22— Il y a un média indépendant qui a dit qu'Mbappé, c'était un violeur. OK ? Il était indépendant aussi, le média.
08:26— Ça, ça part sur Mbappé. — Il était indépendant aussi. À la sortie, il y a quoi ? À la sortie, il y a quoi ?
08:32— Je veux pas apporter de l'eau au Moulin. — Les médias indépendants, ils restent indépendants.
08:35— Je veux pas apporter de l'eau au Moulin de Belgique. Mais c'est vrai qu'il y avait des gens...
08:40— Les médias indépendants, il faut arrêter les médias indépendants.
08:43— Mbappé, il était dans des drames. C'est pas possible. L'histoire, elle s'est arrêtée aussi.
08:46Mais je l'avais dit. Je l'avais dit que l'histoire pouvait s'arrêter aussi vite qu'elle avait commencé. Ça a l'air d'être le cas.
08:51— Les médias indépendants, qu'ils fassent de l'indépendance. C'est bien. Mais qu'ils fassent pas du football, surtout.
08:57— Voilà. On va te remercier, Bastien. On va te libérer. On va te remercier. C'est bien.
09:02On est tout de suite... La température est montée de quelques degrés.
09:05— Ah, il fait chaud aussi, hein. Il fait chaud. J'ai retiré le pull. J'aime bien.
09:09— C'est parce qu'il a soif. Allez, on te remercie, Bastien, d'avoir été avec nous.
09:13On va enchaîner tout de suite avec un petit point sur la Ligue des champions, parce qu'il y a eu des matchs.
09:17On va revenir au football avec Pierre. Et après, on enchaînera avec... Et Lavard.
09:22Et on va revenir sur Lavard et Dazone, le gros, gros sujet de l'émission. Pierrot.
09:26— Oui, effectivement, il s'est passé beaucoup de choses hier soir. Il faisait pas bon être lombard.
09:30Hier, la Talenta s'est fait corriger par le réalisme du club Bruges qui affontera soit Lille, soit St-Vila.
09:36Le prochain tour, il y a eu 3-1 pour le club Bruges. Il y a eu un match... Il y a eu deux matchs, en fait.
09:42Une première mi-temps sans Lukman pour la Talenta. Et quand Lukman est rentré, il a fait la différence.
09:46Il a marqué. Il a raté un pénalty, le pauvre. Mais la Talenta, honnêtement, méritait de passer.
09:51Au du moins, sur le match retour hier, ils payent leurs mauvais matchs allés.
09:54— Je me répète, mais c'est à la fin du bal qu'on paye les mille. Ils méritaient, oui, si, si.
09:58— Oui, oui, ça, c'est vrai. On peut pas occulter qu'ils sont que sur une victoire.
10:02Sur les 7 derniers matchs, ils sont pas dans une bonne forme, rien en championnat et en Coupe d'Europe.
10:05— Mais les Italiens en général, les clubs italiens, vont pas bien.
10:08— La transition est parfaite. Merci, Gilles. Milan. — Je suis là pour ça.
10:13— Je suis là pour ça. Je suis pas payé, mais je suis quand même là pour ça.
10:17— Moi, j'emmène un petit frère. Je dis voilà, on va faire du buzz et tout.
10:20— Mais là, pour l'info aussi, peut-être que tout le monde n'a pas pu voir ce qui s'est passé hier.
10:24Mais semble-t-il, l'électrochoc Sergio Conceicao n'a pas lieu à Milan, malheureusement,
10:28où ils enquillent les joueurs depuis de nombreuses erreurs sportives depuis des années.
10:32Hier, ils se sont fait surprendre également par le Feyenoord, ce qui est pas bon passage pour l'indice UEFA,
10:36parce que Benfica, on y revient à éliminer Monaco. Le Feyenoord grappille des points.
10:40Le PSV peut encore se qualifier ce soir aussi face à la Juve. Voilà. Ça, c'est pas très bon pour l'indice UEFA.
10:44Donc ça, c'est au niveau des clubs italiens qui prennent la porte, le Milan et la Talenta.
10:49A noter que le Feyenoord jouera soit l'Inter, soit Arsenal au prochain tour.
10:52— Et le Napoli, ils en sont où ? — Le Napoli, j'ai pas vu au tableau.
10:55— Le Napoli, on est en tête du Calcio. Je vous annonçais au mois de septembre qu'on allait gagner le Calcio.
10:59On est en tête du Calcio. — Ils en sont où, le Napoli ?
11:01— Eh ben on va voir sur le match. — Si je sais pas, il y a quelqu'un qui a un maillot du Napoli.
11:05— Moi, je vais vous dire. Dimanche, on a fait 1-1 contre l'Alazio.
11:09— De partout. — De partout. — De partout, oui. De partout.
11:12— C'est parti à la mi-temps comme d'habitude. T'es le seul mec qui part à la mi-temps des matchs, toi.
11:16— Non, non, non. J'ai juste à soulever que l'Alazio a fait... Il n'y a pas eu d'erreur d'arbitrage.
11:19— Il n'y a pas eu d'erreur d'arbitrage. Il n'y a pas eu de triche.
11:21— Et l'Alazio a égalisé. C'est complètement justifié physiquement.
11:25— C'est normal. Le ballon est bien rentré. Ils ont bien été le chercher au fond des filets.
11:29— Il rigole. Il rigole. Mais il y avait Inter de Milan. Inter de Milan, il n'y a pas longtemps, le ballon est sorti de 30 cm.
11:33J'ai dit là OK, oui, on va pas parler de la barre. On va y revenir. Mais pour moi, c'est une catastrophe, là.
11:38C'est une catastrophe. — On parle de deux sujets complètement différents.
11:42— Tu me taquines sur oui, le ballon est bien rentré.
11:44— Moi, ne viens pas me dire. J'ai toujours été contre. Moi, je suis un vieux con.
11:47Et moi, je suis pour l'émotion du sport. Et avec la barre, il n'y a pas d'émotion.
11:50— Voilà. — Voilà. C'est tout.
11:52— Tu me fais le lien avant de redonner la parole à mes mots, parce que...
11:55— Tu me fais le lien, parce que justement, sur notre sondage, que j'ai perdu, bien sûr,
11:59les gens ne sont pas forcément favorables à la barre. Je vais redonner la parole à mes mots.
12:03— Pas de souci. Pas de souci. — Ils étaient favorables à la barre.
12:05Quand c'est arrivé, la barre, il y avait 80% de mecs qui étaient pour la barre.
12:08Maintenant, ils commencent à changer d'avis. Il faut bien être gentil.
12:11Les mecs qui changent de chemise, on les connaît. Il y a les mecs qui changent de T-shirt, déjà, qu'on connaît.
12:15Il y a les mecs qui changent de veste.
12:19— Moi, je m'en fous. Je vais vous couper pour vous donner une mauvaise nouvelle.
12:22La mauvaise nouvelle, le football français va-t-il couler ? Le sondage dit oui. Voilà.
12:26Mais j'ai beau mettre mes lunettes, je vois pas. Côté du bureau, je vais trouver...
12:29— Non, mais le football français était en crise. Ce serait bien d'avoir des joueurs français responsables.
12:32Je fais le lien avec Théo Hernandez, qui a plombé le Milan. J'ai pas fini sur Milan.
12:35Il a plombé le Milan hier avec un carton rouge déplorable.
12:38— T'as tout à fait raison. — Déplorable. Donc une simulation grotesque
12:40qui a vraiment plombé le Milan. Il y a eu un match avant et après.
12:43Autre résultat marquant, c'est toutes les difficultés qu'a eues le Bayern.
12:46Hier, on avait promis au Celtic Glasgow la furia municoise. Il n'en a rien été.
12:50Avec une égalisation à la dernière seconde, on ne verra plus le Celtic.
12:53Les vaillants joueurs du Celtic et leur public fantastique du Celtic Park,
12:57que Patrice Loko avait éteint en 1996 avec un fabuleux triplé.
13:00On ne verra plus le Celtic. Une ambiance fabuleuse, vraiment, à Glasgow,
13:03dans les deux clubs de Glasgow, d'ailleurs. Et le Bayern qui a...
13:06— J'ai eu la chance, dans les années 85-86, de voir un derby Glasgow-Celtic.
13:13— Rangers. — Rangers, pardon. Glasgow-Rangers.
13:17— Tu vois ?
13:18— Je peux te dire... Je pense que c'est ce que j'ai vu de mieux de ma vie.
13:22— Ah bah ça, c'est beau.
13:23— T'as l'impression d'être dans un stade où t'es à 30 cm du sol, tu sais.
13:26Chacun chante d'un côté. C'est exceptionnel.
13:29— Et nous, de football.
13:30— Les supporters s'échangent... Les supporters du Paris Saint-Germain,
13:33quand j'y suis allé avec le PSG, ils s'échangent les écharpes, les maillots.
13:37C'est une ambiance extraordinaire.
13:38— C'est extraordinaire. — C'est un très, très bon exemple pour le football.
13:42— Il fallait le souligner, il fallait le souligner,
13:43parce que les pauvres, hier, ils étaient vraiment effondrés.
13:45Le but à la 94ème...
13:46— Pourquoi tu caches ton maillot, toi ?
13:47— Ah non, non, mais c'est...
13:49— Affiche-toi, mon petit pire.
13:51— Affiche-le, affiche-le.
13:52— Champion de France 94.
13:54— Champion de France 94.
13:55— Allez, garde-le rapidement, on va être obligés de...
13:58— Donc les grosses difficultés du...
13:59— Le maillot Commodore Tourtel.
14:01— Les grosses difficultés du Bayern, qui avait déjà frôlé la correctionnelle
14:03contre l'Everkusen ce week-end, dans le choc du Bundesliga.
14:06Ils sont revenus avec un 0-0 heureux.
14:08Le Bayern, qui va enchaîner une 17e participation d'affilée
14:12en 8e de finale de Ligue des Champions minimum.
14:14Seul le Real Madrid a fait mieux, donc ils sont dans le dur en ce moment,
14:16bien que le premier de Bundesliga.
14:18Mais voilà, la performance de l'ogre bavarois.
14:20Et ce soir, donc, il y a le match...
14:22— Je crois que l'ogre, il est malade.
14:23— L'ogre, il est un petit peu malade, avec des joueurs en fin de carrière, en fin de cycle.
14:26Tout à fait, malgré la poêle de Vincent Kompany,
14:28qui débute en tant qu'entraîneur de haut niveau.
14:30— Qui était très décrié quand il est arrivé.
14:32— Tout à fait, tout à fait.
14:33Bon, force est de constater qu'ils seront là au prochain rendez-vous.
14:36Et ce soir, on suivra avec attention le match,
14:38qui sera, c'est important, diffusé en priorité par Canal+.
14:40Ils n'ont pas décidé de diffuser PSG-Brest.
14:42Ils vont diffuser Real Madrid-Manchester.
14:44Ils ont estimé que...
14:45— Il y a une histoire de pognon.
14:46— C'est possible aussi.
14:47— On marque une courte pause de pub, et je vous donnerai...
14:50— Le problème, c'est simple.
14:52Si t'es à leur place, tu fais la programmation.
14:54Tu fais quoi ?
14:55— Ah, moi, je diffuse Real Manchester.
14:57— Ben voilà, c'est dommage.
14:58— Allez, on marque une courte pause.
15:00On revient, Gilles.
15:01Détends-toi, on revient.
15:04— « Les vraies voix du foot », 20h21, Tonton Mauricio.
15:08— Vous êtes de retour sur « Les vraies voix du foot »
15:10avec Pierre Grégoire, Éric Blondel, Gilles Favard,
15:13qui s'est calmé, qui a pris le temps de respirer.
15:16Il a eu 30 secondes.
15:17Mais attention, il ne peut pas démarrer au quart de tour.
15:19Et Maxime, à la réalisation.
15:20J'ai retrouvé le sondage, les questions que vous avez posées
15:23sur nos réseaux Sud Radio, sur YouTube, sur X, Twitter.
15:28Le football français va-t-il couler ?
15:30Vous répondez oui à 94 %.
15:33Ce sera notre sujet suivant.
15:35Et j'étais à 57 %.
15:37Que pensez-vous de la barre dans le football ?
15:39Elle tue l'émotion, vous dites, à 57 %.
15:42Contre 43 %, c'est une progression.
15:44— 94 %, il y a 5 mecs qui votent, non ?
15:46— Non, non, non, il y a du monde qui a voté.
15:48Je te dis, c'est pas de bêtise.
15:50Vous êtes presque 1 000 personnes.
15:52— On est écoutés.
15:53— 1 000 personnes ?
15:54— Ah oui, oui, oui.
15:55— C'est un...
15:56— Voilà, et ils ont répondu oui.
15:57— T'as 1 000 personnes qui t'écoutent ?
15:58— Ouais.
15:59— Putain, quel talent.
16:00— T'es content, hein ?
16:01— 1 000 personnes de me faire...
16:02— À vous, t'es content de me connaître.
16:03— T'es content.
16:04— Tu vois, les gens pensent, ils disent
16:05« Putain, il a Chuck Faber sur son plateau ».
16:06Alors qu'en fait, c'est lui qui est content de me voir.
16:08— Moi, je suis content, moi.
16:09Moi, je viens voir tonton Maurizio.
16:11C'est l'homme au T-shirt de Napoléon.
16:13— Voilà.
16:14On avait commencé sur la barre.
16:16On va continuer avant de passer sur le gros sujet de Dazn.
16:19La barre, donc, pour vous,
16:21parce qu'on peut faire un petit tour de table.
16:23Tu m'as annoncé que t'étais contre, Gilles.
16:25Contre la barre.
16:26— J'ai toujours été contre.
16:27Mais je suis un peu contre.
16:28— T'es un platinien.
16:29T'es un...
16:30Non, mais on est pareil.
16:31— Mais naturellement, je suis un platinien.
16:32Moi, je suis contre ce jeu.
16:33Moi, la seule chose qui est bien,
16:34c'est l'histoire du ballon qui rentre ou qui sort.
16:36— Ça, c'est la...
16:37— Parce que ça, c'est la gold line.
16:38La gold line technologie.
16:39— Ça, c'est bien.
16:40— Parce que ça, c'est très bien.
16:41Puis c'est instantané.
16:42Le football, c'est instantané.
16:43— Voilà.
16:44— Dès qu'on perd cette magie de l'instant,
16:48on perd toute émotion.
16:49— Voilà.
16:50— Donc je peux pas être pour.
16:57— Oui, oui.
16:58Non, mais c'est sûr qu'il y a...
16:59— C'est la vérité.
17:00— Il y a un côté...
17:01Bah oui, obligatoirement...
17:02— Mais il y a aussi eu des trucs incompréhensibles.
17:04— La main de Dieu, avec l'avant.
17:05Le but, il est pas accordé.
17:06— On s'en fout.
17:07— Ah non.
17:08Bah non, parce que c'est...
17:09Il y a les trucs qui sont à l'avant.
17:10— On s'en fout pas.
17:11— On s'en fout pas.
17:12— Mais ce que je veux dire par là,
17:13c'est que moi, je considère que ça tue l'émotion.
17:16Quand t'es au stade et que tu sais pas s'il a marqué
17:18et si machin, et le mec, il est là,
17:20et il écoute, et il pousse les joueurs, et machin,
17:22et les joueurs, ils partent...
17:23— Et ça discute.
17:24— Et il va voir, et ils rediscutent,
17:25et il va voir un...
17:26Ouais, ça va.
17:27Stop.
17:28— Moi, j'ai toujours pensé que c'était une bonne idée.
17:30Pourquoi ?
17:31Parce que quand je regarde un match de rugby
17:32ou un match de tennis,
17:33je les ai trouvés précurseurs de la vidéo et de la barre.
17:37À partir de là, c'est vrai qu'au niveau émotion,
17:39il y a à redire.
17:40Je pense que c'est un outil qui doit progresser.
17:44Je pense qu'il y a un truc qui va pas.
17:46— Le tennis, le rugby...
17:47— Moi, j'ai toujours entendu dire...
17:48J'avais des débats avec mon ami Éric Blanc
17:51sur les plateaux de l'équipe.
17:54Le seul truc qu'il y a entre le rugby et le football,
17:57le rugby est un sport séquentiel.
17:59Le football n'est pas un sport séquentiel.
18:01— Voilà.
18:02— Le football, le rugby, t'as une mêlée.
18:04— Tu m'as pris du touche, c'est ce que j'allais dire.
18:06— Voilà.
18:07Donc, ça apporte un plus.
18:09Ça apporte quelque chose,
18:10et puis en plus, il y a des agmas, et machin.
18:12Le football, il faut que ça soit instantané.
18:15C'est-à-dire que les mecs, ils sont là,
18:17mais il faut que t'ailles voir.
18:19On voudrait bien ton avis.
18:20Non, c'est pas on voudrait bien ton avis.
18:21Si moi, j'appuie sur le bouton, je dis au mec,
18:23« Oh, connerie, péno. »
18:24C'est-à-dire que le mec, dans la seconde,
18:25il doit le mettre, le péno.
18:26— Voilà.
18:27— Il doit pas aller vérifier ce que moi, je lui dis.
18:29C'est ça, le problème.
18:30— Tu sais plus qu'elle pourrait être améliorée, là-bas.
18:32— Alors, elle pourrait être améliorée,
18:33mais il y aurait les mêmes erreurs
18:35qu'avec l'arbitre seul du centre.
18:37Donc, l'arbitre seul du centre, suffit.
18:38— Non, c'est bien si ça fait une valeur ajoutée.
18:40— Moi, les seules choses que j'ai reprochées à l'arbitrage,
18:44et ça, il le sait,
18:46c'est les arbitres de touche
18:51qui ne prennent jamais part au débat
18:53et qui voient tout.
18:54Parce que quelquefois,
18:55ils voient mieux que l'arbitre du centre.
18:57Ça se passe sous leurs yeux.
18:58Et ils sont là avec leur bâton, là.
19:00Ils sont des momies.
19:02On dirait des momies.
19:03On dirait qu'ils sont statufiés.
19:04L'arbitre, il vient, il prend une décision.
19:06Et surtout, ils disent pas le contraire du mec.
19:08Alors qu'au rugby,
19:09le mec lui dit...
19:10Le mec, il s'approche, il parle.
19:12Et hop !
19:13Le mec, il inverse la décision.
19:15Mais il va pas perdre son nom.
19:17Le mec du centre, il va pas perdre son nom.
19:18Si l'arbitre du touche lui dit
19:19« Bah non, tu t'es trompé. Il faut faire autre chose. »
19:21Il va pas perdre son nom.
19:22— Je vais t'apporter une info importante.
19:23Je suis arbitre officiel, comme vous savez.
19:25Et j'ai déjà fait la touche.
19:27Des fois, on est mandaté.
19:29Enfin, je sais plus.
19:30On est nommé pour aller faire la touche.
19:31— En général, ils t'ont mis la touche.
19:33Mais ils t'ont pas mis sur la touche.
19:35— Ils sont toutes pourrides, ces vannes-là.
19:38— Arrête de rigoler. Ils vont en faire d'autres.
19:40Non mais faut pas confondre coco et abricot.
19:43— Coco et abricot.
19:44— Coco et abricot.
19:45— Attention.
19:46— Il s'est déposé.
19:48Ça va te coûter de l'argent.
19:49— Toto n'est pas là. Farid n'est pas là.
19:51Donc je vais faire l'avocat aujourd'hui.
19:53— Il est où, Toto ?
19:54— Il a un petit souci personnel.
19:56Donc c'est pour ça qu'il n'est pas là.
19:57— Il paraît qu'il est tombé sur un os de fromage.
19:59C'est vrai ?
20:00— Je t'avais dit, il fallait pas rigoler.
20:02Ils vont en faire d'autres.
20:03— Je t'assure, il est tombé sur un os de fromage.
20:07— Il va encore bousiller l'émission.
20:09Non mais je crois pas.
20:10J'ai fait la touche.
20:11Je parle en connaissance de coach.
20:13Je suis arbitre officiel.
20:14C'est compliqué.
20:15C'est pas plus compliqué que le centre,
20:17parce que le centre, moi, je m'éclate.
20:19Y a rien de compliqué dans le centre,
20:20sauf que tu peux pas tout voir.
20:21Je préviens tout de suite les capitaines quand j'arbitre.
20:23La touche, c'est compliqué,
20:24parce que tu dois avoir un strabisme.
20:26C'est-à-dire que tu dois regarder
20:27le départ du ballon et le dernier défoncé.
20:29Et c'est hyper compliqué.
20:30— Toi, ça te pose pas de problème ?
20:31T'as un œil qui regarde...
20:32— Pas du tout.
20:33— T'as un œil qui pique les cerises
20:34et l'autre, il regarde ses gardes tempêtes.
20:35Il arrive.
20:36— Oui, mais c'est...
20:37— Tu peux rien arrêter de toi.
20:38Tu peux rien arrêter.
20:39— Allez, Pierre.
20:40— Ça a toujours été comme ça.
20:43Alors Gilles disait qu'on s'en fout de l'histoire du centre.
20:46— Non, mais peut-être que là,
20:47on leur a servi un carré d'as,
20:48que d'un seul coup, peut-être on leur dit...
20:50Je suppose qu'on leur dit...
20:51Si t'as un doute, tu l'es pas,
20:52puisque de toute manière, y a la vape.
20:54Peut-être qu'on leur a modifié leur...
20:56— Je faisais partie de ceux qui étaient contents
20:58quand c'est arrivé.
20:59— Quand c'est arrivé.
21:00Gilles l'a rappelé tout à l'heure.
21:01Pour les mêmes raisons qu'ont été évoquées,
21:02ce qu'on prenait de bien au rugby.
21:03Ce qu'on prenait de bien au rugby.
21:04Mais c'est vrai que l'exemple d'un sport séquentiel,
21:06le football, il peut pas être un sport parfait.
21:08Moi aussi, je me suis dit,
21:09ça allait éviter les scandales de la remontada du PSG,
21:11PSG-Barcelone, la fucking disgrace, etc.
21:14Et en fait, quelques années après,
21:15quand on voit la mauvaise utilisation...
21:17Alors, loin le débat, le mec dans le bus VAR.
21:19C'est pas ça du tout, le débat.
21:20Mais la mauvaise utilisation, c'est que maintenant...
21:22— La VAR de Barcelone, c'était un mec du Real de Madrid ?
21:25C'est un mec de qui ?
21:26C'est un mec de l'OM peut-être, non ?
21:28C'est un mec de l'OM, là-bas, à Barcelone, non ?
21:30Le mec qui faisait les images, non ?
21:32— Faudrait voir ses réseaux sociaux.
21:33Mais maintenant, la mauvaise utilisation est faite
21:35que j'ai l'impression vraiment que ce sont les joueurs qui arbitrent.
21:37Carrément.
21:38Y a pas si longtemps...
21:39— Y a un côté lourdingue.
21:40— Y a un côté lourdingue.
21:41Y a pas si longtemps, je crois que c'était contre Marseille
21:42où Pierre-Emile Holberg sort le ballon.
21:43Mais vraiment, sort le ballon pour que l'arbitre regarde la VAR.
21:46On est où, en fait ?
21:47On va bientôt enlever l'arbitre de centre.
21:49Et moi, quand je disais que j'étais attaché par l'histoire...
21:51Alors, Maradona, évidemment.
21:53S'il y avait une VAR aussi pointilleuse qu'elle est aujourd'hui,
21:55l'Angleterre n'aurait sûrement pas de Coupe du Monde
21:57avec le but fantôme de Geoff Hurst.
21:59Y a les pénaltys sur Nilmar.
22:00Enfin, l'histoire, le football...
22:02Ilzagui, qui est l'éternel attaquant hors-jeu.
22:04Mais que serait notre amour pour le football ?
22:06Enfin, moi, personnellement, c'est ma génération.
22:08Je trouve qu'on perdrait de ces histoires du football.
22:11Le football, on peut pas être un sport certain.
22:13Y aura des erreurs.
22:14Et en plus, comme l'a dit Gilles,
22:15l'arbitre de Touche qui lève son drapeau 40 000 ans après,
22:18les supporters qui se combattent...
22:19Ah oui, non, non, gros problème.
22:21Pour une faute qui a eu lieu sur l'action d'avant.
22:23C'est très simple.
22:24Quand tu perds ton histoire, tu perds ton identité.
22:26Oui.
22:27Le foot, c'est comme ça.
22:28Pour moi, c'est comme ça.
22:29Les joueurs qui ont un peu les gars...
22:31Ça fait partie...
22:33Tu sais, moi, j'ai connu des arbitres.
22:36Vous avez pas connu.
22:38Toi, t'as peut-être connu.
22:40Y avait un mec qui s'appelait Vautreau.
22:41Michel Vautreau.
22:42Michel Vautreau.
22:43Merci.
22:44C'est très simple.
22:45Il rentrait dans les vestiaires.
22:46Les deux capitaines, il leur disait, voilà, c'est simple.
22:48Le premier qui l'ouvre, il est dehors.
22:50Mais il le faisait.
22:51Donc, mec, une fois qu'il l'avait fait,
22:53les mecs, ils disaient,
22:54aujourd'hui, c'est Vautreau et...
22:56Alors après, t'as quand même...
22:57Dans l'havard, t'as 3-4 arbitres en plus.
22:59Est-ce qu'on pense qu'ils peuvent faire demi-tour
23:02alors que ces mecs sont salariés, payés ?
23:05Je les vois pas faire demi-tour avec eux.
23:07Moi, je dis pas qu'ils vont faire demi-tour.
23:09Mais c'est encore...
23:11On a ajouté un quatrième arbitre.
23:13Vraiment, je peux vous dire, nous, on a été sur les bancs.
23:16Vraiment.
23:17Qui casse les bonbons à tout le monde.
23:20Le quatrième arbitre, il est souvent sujet
23:22à tous les disputes qu'il y a sur les bancs.
23:24À tous les disputes qu'il y a sur les bancs,
23:26il y a le quatrième arbitre.
23:27Dans le temps, il y avait ce qu'on appelait des délégués.
23:29Les délégués, on sait plus à quoi ils servent.
23:31Mais t'es des délégués.
23:32Maintenant, ils nous ont mis un quatrième arbitre.
23:34Maintenant, ils nous ont mis l'havard où ils sont 4.
23:36Maintenant, ils sont 8.
23:37Qu'est-ce qu'ils vont nous mettre ?
23:38Ils contrôlent les havards.
23:39Qu'est-ce qu'ils vont nous mettre ?
23:40Des dépenseurs.
23:41Après les havards, ils vont nous mettre des mecs qui dépensent.
23:43Voilà.
23:44Mais on n'arrête pas, quoi.
23:46On n'arrête pas.
23:47Ça aurait pu être une...
23:48Ça a été, quelque part, une bonne évolution.
23:50Mais voilà, il y a des choses à revoir.
23:52Tu vois, je te coupe Pierrot Duchis deux secondes.
23:54C'est pour te dire, tu ne voulais pas qu'on en parle.
23:56Regarde, il nous reste deux minutes.
23:57On pourrait en parler demain.
23:59C'est toi qui ne voulais pas en parler.
24:01Il a inventé le mensonge.
24:03Jim Favard est inventeur, je vous le dis.
24:05Je ne veux surtout pas oublier, et ça, ça sera tout le temps comme ça,
24:08que le football est un sport de contact.
24:10Aujourd'hui, on a oublié ça.
24:11Franchement, dans les matchs de championnat tous les week-ends,
24:13pas qu'en France, en Italie, etc.,
24:15on a l'impression qu'il y a deux sports différents, maintenant,
24:17entre dans la surface et dans des fautes qui sont sifflées dans la surface.
24:20Vraiment, c'est l'havard qui va appeler l'arbitre pour dire qu'il y a un micro-contact
24:23pour des fautes qui ne seraient même pas sifflées dans le rond central.
24:26Et hier, je ne suis pas persuadé qu'il y ait pénalty contre Monaco.
24:29Sur quel air ?
24:30Bah, il est...
24:31Tu vois, c'est tellement l'ulti-jeu.
24:33Mais t'as raison, il a raison de soulever ça.
24:35Maintenant, il rentre dans la surface et il fait un micro-contact.
24:37Il y a une faute qui a complètement disparu depuis les 40 dernières années,
24:4030 dernières années, on va dire.
24:41C'est le coufrant indirect dans la surface.
24:43C'est une loi de jeu qui existe.
24:46Puisque toi, t'es arbitre international de quartier, toi, c'est ça ?
24:49Ouais, de Montfermeil.
24:50Ouais, ok.
24:51T'es champion du monde dans ta rue.
24:53C'est une impasse.
24:54J'ai battu ma femme en finale.
24:55Bah oui, bah quand même.
24:57C'est pas simple, hein.
24:58Il y a une loi du jeu où il y a des coufrants indirects.
25:01Combien t'as vu de coufrants indirects ?
25:03Tiens, toi t'es un jeune.
25:04Combien t'as vu de coufrants indirects ces 20 dernières années ?
25:07Franchement, peut-être 2-3, mais c'est pour les passes en retrait et le gardien qui prend la main.
25:10Plus pour les fautes...
25:12Comme il a raison, il mettait le mur sur la ligne de but.
25:14Il mettait le gardien devant au pénalty.
25:16Non, ça n'existe plus, ouais, ça n'existe plus.
25:18Le but de Diego Maradona contre la Juve, hein.
25:20Le but de Diego Maradona contre la Juve.
25:22Encore ?
25:23Encore, oui.
25:24C'est des exemples à tous les étages.
25:27Ben justement, c'est des contre-platini.
25:29Où il se fait charcler, c'est monstrueux.
25:31Vous la retrouvez, cette image, elle est magnifique.
25:33Où le mur est à 4 mètres.
25:34Et au moment où il tire, les joueurs sortent du mur.
25:36Ils sont à 2,50 mètres.
25:37Et il met une frappe.
25:38Où les scientifiques se sont pris la tête pour comprendre
25:40pourquoi le ballon avait fait cette courbe.
25:43Voilà, ils n'ont toujours pas compris.
25:45Ils disent que c'est surréalisant.
25:46C'est simple. Dans ces moments-là, les mecs qui connaissent bien ce genre de choses...
25:49J'en ai discuté avec des types qui étaient des spécialistes de ce genre de choses.
25:52Il faut que le ballon, il monte.
25:55T'es d'accord avec moi que les mecs se sont pris la tête.
25:57Ils ont dit que ce n'est pas normal ce qu'il a réussi à faire.
25:59T'as dit qu'on fait une émission sur Maradona ou une émission sur...
26:03Il faut un petit clin d'œil à Diego.
26:05Je vous fais un petit point sur le sondage parce que Gilles va être content.
26:07On va enfin marquer une page de pub parce que Gilles adore ça.
26:11T'adores les pages de pub.
26:13Qu'est-ce que je vais prendre comme aux ailes ?
26:17Alors je vous fais un petit point sur le sondage.
26:19Vous dites à 56% que la VAR tue l'émotion.
26:22Et à 44% que c'est une progression.
26:24Ça baisse.
26:26Ça change.
26:28Par contre, on va enchaîner quand on revient dans 30 secondes avec le sujet d'Azon.
26:31Et là vous dites que le football français est en train de mourir à 94%.
26:35A tout de suite, restez avec nous sur Les Vrais Voix du Foot.
26:44Vous êtes de retour avec nous sur Les Vrais Voix du Foot.
26:46J'ai le droit à des grimaces maintenant.
26:48On est scène 2, crèche plus 3.
26:50Toujours avec Pierre Grégoire, Gilles Favard, Éric Blondel, Maxime à la réalisation.
26:55On va aborder le sujet d'Azon.
26:57C'est une catastrophe. Je vous relis l'énoncé.
26:59D'Azon demande à LFP une indemnisation de 573 millions d'euros.
27:04309 millions d'euros pour tromperie sur la marchandise.
27:07Et 264 millions d'euros pour manquement observé.
27:10C'est une procédure judiciaire qui a eu moins d'échos médiatiques
27:14que le référé déposé par La Ligue devant le tribunal de commerce de Paris
27:17pour obliger D'Azon à payer son dû au club.
27:20Mais cette action juridique pourrait avoir de lourdes conséquences
27:23si les arguments de D'Azon retenaient l'attention de la justice.
27:27Le 30 janvier dernier, D'Azon a assigné la LFP devant le tribunal de commerce de Paris
27:31dans une procédure au fond.
27:33Contrairement au référé, il s'agit là d'une procédure qui va prendre plus de temps
27:37avec des arguments qui seront étudiés en profondeur.
27:40Dans cette assignation, D'Azon s'estime trompée par La Ligue sur le produit qu'elle a acheté.
27:45Elle juge que les chiffres sur le nombre d'abonnés du cycle précédent
27:49ainsi que les revenus générés sont très éloignés de la réalité, etc.
27:53Est-ce que je vous termine le texte ?
27:55Est-ce que vous en avez assez pour comprendre qu'on est en danger le football français, Pierre ?
27:59On ne l'apprend pas aujourd'hui, on ne l'apprend pas ces derniers jours
28:02que le football est en danger.
28:04Je pense que Gilles a un avis très tranché aussi, et sûrement Eric,
28:06sur la politique de Vincent Labrune qu'on avait déjà évoquée dans les vraies voies du foot.
28:09Ah ! Le nous est sorti !
28:11Oh là, c'est un ballon dur !
28:14Personnellement, je suis un regardeur.
28:17On a un confrère qui l'appelle l'Orléa Day, je trouve ça drôle.
28:20Pour regarder une saison footballistique, il te faut une chaîne pour la Ligue des champions,
28:24une chaîne pour le championnat, une chaîne pour je ne sais pas quoi encore.
28:28Abonnement, serre-abonnement, serre-abonnement.
28:30Les gens, les petits foyers, ils ne s'en sortent pas.
28:32Ils font les casques qui touchent 1 300, 1 400 euros par mois.
28:35Ils tuent le football, c'est vrai, ils sont en train de tuer tout le monde.
28:38Et les petits clubs, ils vont ramasser aussi.
28:41Tu as souligné les griefs qu'a Dazone envers la Ligue.
28:44C'est très important d'insister là-dessus.
28:46Ils sont mécontents du travail de la Ligue dans sa lutte contre le piratage et ils ont raison.
28:49Ils sont mécontents des objectifs d'abonnement très loin d'être atteints.
28:52Après, ça, ce n'est peut-être pas qu'à cause de la Ligue, mais c'est le cas.
28:55Effectivement, on est loin des standards espérés au moment de l'accord.
28:58Et un manque de participation de certains clubs à ses contenus éditoriaux.
29:01Dazone se sent vraiment lésé et c'est la raison pour laquelle il commence un petit peu à lâcher du lest.
29:05C'est un retour de médaille.
29:07C'est la génération Canal+, qui a grandi et qui a aimé le foot grâce à Canal+.
29:10On se rend compte que Canal+, a été vraiment délaissé.
29:14Et maintenant, voilà où on en est.
29:16Il y a une procédure qui aura lieu.
29:18Un procès, on peut le dire, devant le tribunal de commerce.
29:20Le verdict aura lieu le 28 février.
29:22Ce sera à cette occasion-là qu'il y aura un nouveau conseil d'administration
29:24pour savoir tout simplement ce qu'on fait.
29:26Canal+, n'a pas l'air très chaud pour revenir dans la danse.
29:29Il paraît que Canal! serait prêt à revenir dans la table des négociations
29:33s'il n'y a plus le relais à nez.
29:35Éric a souligné la multiplicité.
29:37Mais c'est horrible pour quelqu'un qui aime le foot,
29:39qui veut juste suivre son club.
29:41Mais c'est sans doute la mort de beaucoup de clubs.
29:44Déjà ça.
29:46Amazon, Mediapro.
29:48C'était un fiasco.
29:50Maintenant, c'est catastrophique.
29:52Avant, il y avait Canal, TF1 pour la Ligue des Champions.
29:55Puis c'était tout.
29:56Je vais juste apporter un bémol à un truc.
29:58Vas-y.
30:01Dazone.
30:03J'ai regardé un petit peu cet après-midi.
30:07Dazone est certainement une des sociétés les plus solides qu'il y a,
30:10surtout avec les fonds d'Arabie Saoudite.
30:14Je ne te dis pas qu'ils sont plus sérieux que les autres,
30:18qu'ils sont moins sérieux, qu'ils sont plus ceci, qu'ils sont plus cela.
30:20Là, c'est une guéguerre.
30:22Comme d'un côté, ils ont décidé de ne pas payer la moitié des droits
30:24que les autres les ont assignés.
30:26Eux, ils les assignent là-dessus.
30:27Je ne pense pas que ça aille bien loin.
30:28Je ne pense pas sincèrement que Dazone ait gain de cause sur tout ce qu'il demande.
30:33Mais je pense que ça va, par contre, laisser des dégâts.
30:37C'est une certitude.
30:39Après, les droits télé, c'est très sérieux.
30:41Là, je suis sérieux.
30:43Il y a des moments où je déconne, mais là, je suis sérieux.
30:44C'est un véritable métier.
30:46Moi, depuis que je suis dans le football, j'ai affaire à des présidents.
30:49En radio, il y avait le jeu du million.
30:53Le million, le million, le million.
30:56Ça vaut un milliard, ça vaut un milliard.
30:57Mais ça ne vaut rien du tout.
30:58Ce que ça vaut, ça vaut de l'argent, effectivement.
31:01Tous les présidents que je connaisse qui ont réussi dans leur métier,
31:04il y en a un qui était transporteur,
31:06l'autre qui était pour l'assainissement,
31:08l'autre qui était dans l'immobilier,
31:10l'autre qui était dans la chirurgie esthétique,
31:12un qui était dans le marketing direct,
31:15un autre qui était dans l'expert comptable, commissaire au compte,
31:22l'ACJ, l'une des plus grosses sociétés de ce genre.
31:25Et en quoi ils connaissent les droits de télé ?
31:27En quoi ils connaissent les droits de télé ?
31:29Mais en quoi ces gens-là, tous ces gens-là,
31:31qui sont d'éminents, personnes qui ont merveilleusement réussi
31:35dans leur secteur d'activité,
31:37on décide que les droits de télé, ils connaissent.
31:40Donc c'est un véritable métier.
31:41Comme c'est un véritable métier, ils n'ont jamais mis les bonnes personnes.
31:43Ils n'ont jamais mis les bonnes personnes.
31:45Les bonnes personnes, c'est...
31:47Qu'est-ce qui marche très bien dans le monde ?
31:49Le monde du tennis.
31:51OK ?
31:52Donc on sait qui c'est qui décide pour le monde du tennis.
31:54Il s'appelle McCormack.
31:56La F1, avec Lekson.
31:59Donc ces gens-là, qui ont l'habitude des droits de télé,
32:02il faut les interroger.
32:03Il faut leur demander ce qu'il faut,
32:05comment il faut faire, comment on avance.
32:07Dans le temps, il y avait ISL qui n'a plus lieu,
32:09puisque c'est ISL qui a fait la dernière Coupe du monde 98 en France.
32:12Ils sont arrivés quand même à 2 milliards 2,
32:14ce qui était énorme à l'époque, mais c'est encore augmenté,
32:17puisque les gens d'ISL qui s'occupaient des droits de télé sont maintenant à la FIFA.
32:21Donc c'est plus simple, c'est eux qui discutent directement pour la FIFA.
32:24Donc tout ça, tant qu'on n'aura pas assaini ça,
32:27le petit parti des petits copains...
32:29Est-ce qu'on va réussir à l'assainir ?
32:31Je sais pas. Je sais pas, j'ai pas la solution.
32:33Le petit parti des copains,
32:35parce que c'est les copains plus les copains égale les copains,
32:37qui s'occupent de certaines choses.
32:39Alors il y en a un qui a appauvri le football,
32:41mais par contre lui, il s'est enrichi.
32:44Dans son froc ?
32:46Il s'est enrichi.
32:48Non mais tu sais très bien de qui je parle.
32:50On va pas prononcer son nom, on va pas lui faire de la pub.
32:52Il est Rue Léo Delibes.
32:54Ah bah parfait, on va aller le retrouver.
32:56C'est facile à retrouver.
32:58Le système, c'est d'arriver à un moment.
33:00Donc là, Mauricio nous parle de Canal.
33:02C'est-à-dire que les mecs le matin, ils disent
33:04« Ah non mais Canal, ils vont revenir, ils vont revenir ».
33:06Canal, la F1, est-ce que ça se passe bien ?
33:08La réponse est oui.
33:10La moto, est-ce que ça se passe bien sur Canal ?
33:12La réponse est oui.
33:14Le rugby, est-ce que ça se passe bien ?
33:16Ils en ont fait un super produit.
33:18La Champions League, est-ce que ça se passe bien ?
33:20Donc il faut être un peu, pardonne-moi l'expression,
33:22abruti, pour pas aller discuter avec eux,
33:24pour se les mettre à dos pour la Ligue 1.
33:26Alors après, je vais te dire un truc.
33:28Je te dis, je suis très sérieux sur ce que je te parle.
33:30Le football, c'est sociétal.
33:32Parce que nous, on est à Paris.
33:34Et on est au plus mauvais endroit.
33:36Va en province.
33:38En province, c'est une obligation
33:40que les matchs de foot fonctionnent.
33:42Il connaît bien.
33:44Il y a été pendant des années.
33:46C'est important pour une ville,
33:48que ce soit Saint-Etienne, que ce soit Lyon,
33:50que ce soit Toulouse, que ce soit Clermont-Ferrand,
33:52on peut citer tout,
33:54que ce soit Auxerre, c'est très important.
33:56Donc c'est un produit sociétal.
33:58Donc un produit sociétal, ça remonte sur la politique.
34:00Ça remonte au-dessus du niveau
34:02du directeur général de la Ligue.
34:04C'est-à-dire que le directeur général de la Ligue,
34:06il doit faire une chose.
34:08Il doit prendre le président de la Fédé,
34:10il doit rentrer
34:12chez le plus grand ici
34:14et lui dire, voilà, nous au football,
34:16on a besoin de temps.
34:18Il faut nous aider. Nous aider, c'est quoi ?
34:20C'est-à-dire que Macron, il prend son téléphone,
34:22il appelle Bolloré, il dit, oh, viens voir.
34:24Je sais qu'ils ne s'entendent pas,
34:26mais je te parle dans l'absolu.
34:28T'es prêt à mettre 400 ?
34:30Il va falloir mettre 600, 700,
34:32parce que dans les villes, les machins...
34:34Et tu sais, à ce niveau-là,
34:36les mecs, ils s'entendent.
34:38Les Qataris, quand ils sont arrivés en France,
34:40on leur a dit, tapis rouge.
34:42Vous achetez ça, vous faites ci, vous faites ça.
34:44Tapis rouge, on vous lâche ça.
34:46Là, vous ne paierez pas de ci, vous ne paierez pas de TVA.
34:48Tapis rouge pour investir.
34:50Le boulot,
34:52le foot, c'est du business.
34:54Tant que les journalistes sportifs
34:56n'auront pas compris que le foot, c'est du business
34:58à très haut niveau et que l'argent, c'est pas tabou,
35:00ils n'auront rien compris.
35:02Parce que s'ils pensent que c'est la brune
35:04avec son équipe de quatre mecs
35:06qui font du marketing, qui font du cœur de cible,
35:08qui font des beaux dossiers en expliquant
35:10que le foot, il y a tant de spectateurs...
35:12Non, ça ne marche pas comme ça.
35:14Ça marche un peu plus, c'est un peu plus élaboré.
35:16Et arrivé à un moment,
35:18tu discutes
35:20avec des gens et tu dis,
35:22on en est là.
35:24Tu prends les présents du club, tu leur dis, on en est là.
35:26C'est vrai.
35:28C'est d'autant plus humiliant pour le foot
35:30de ne pas s'inspirer des autres sports
35:32et voir peut-être même des autres modèles.
35:34C'est Sky Sport qui a pignon sur rue,
35:36ça accartonne les droits de télé,
35:38les gens se fondent à leur club en Angleterre, etc.
35:40Et je suis tout à fait d'accord.
35:42Et en plus, sur la partie technique,
35:44j'ai grandi avec Canal+,
35:46tout ce qu'ils faisaient pour les grandes occasions des années 90,
35:48la rivalité Bordeaux-Marseille.
35:50Je terrais où j'ai entendu ça.
35:52Il y a 4-5 jours,
35:54j'ai regardé une émission très connue du soir
35:56où il y a une femme qui ne connaît rien
35:58sur les droits de télé.
36:00On lui a dit, oui, c'était mieux de notre époque,
36:02mais maintenant, c'est la télé de Bolloré.
36:04Ça veut dire quoi ?
36:06Ça veut dire quoi dans sa tête,
36:08la télé de Bolloré ?
36:10Parce que c'est Bolloré ?
36:12Parce que quoi, Bolloré ?
36:14Moi, je vois la télé de Bolloré,
36:16je vois la F1, c'est Bolloré,
36:18je vois la Ligue des champions, c'est Bolloré,
36:20je vois le rugby, c'est Bolloré,
36:22et c'est très bien.
36:24Donc voilà l'état d'esprit.
36:26Quand tu ne sors pas de cet état d'esprit
36:28qui est très français, très franchouillard,
36:30il faut le savoir, il a travaillé avec un président
36:32qui a parlé derrière les portes.
36:34Il parlait comme ça,
36:36mais derrière, il parlait.
36:38Et tu sais où ils ont été ?
36:40On est filmés ou pas ?
36:42Et tu sais au final où ils ont ferni ?
36:44Ils ont été finis dans le mur.
36:46Parce que ce qui valait 700,
36:48ils disaient que ça valait 1 milliard d'euros.
36:50Ce qui valait 800, ils te disaient que ça valait 1 milliard et demi.
36:52Et c'est faux. Il vaut mieux encaisser ces sommes-là.
36:54Il vaut mieux s'entendre avec les gens
36:56et leur dire...
36:58C'est pas difficile de dire aux gens.
37:00Les gens te disent qu'on peut donner ça.
37:02On voudrait un petit peu mieux.
37:04Il va falloir parler au plus haut niveau.
37:06Mais t'as quand même au plus haut niveau.
37:08On t'a ressorti le DIC.
37:10Souviens-toi, on t'a sorti un impôt
37:12à 75% au-delà du million d'euros.
37:14Ils t'en ont fait les politiques.
37:16Et là, les journalistes, je les attends.
37:18C'est leur métier.
37:20C'est leur sport.
37:22Moi j'aurais hurlé. J'aurais dit mais stop.
37:24Il faut arrêter.
37:26Tu sais le football,
37:28ils ont une notion de ce que ça rapporte à l'Etat ?
37:30Ils ont une notion.
37:32C'est pas le chiffre.
37:34Tu prends, ça marche dans toutes les villes.
37:36Et toutes les villes fonctionnent.
37:38Quand les restaurants fonctionnent,
37:40quand les mecs mettent de l'essence
37:42pour aller voir les matchs de trucs,
37:44ils mettent de l'argent,
37:46ils payent les cochons de payants.
37:48Mais s'ils veulent pas que le foot marche...
37:50Il faut que ça reste populaire.
37:52C'est ça qui est dommage.
37:54Donc il faut donner de l'oxygène au club.
37:56Ils font qu'au club,
37:58il faut leur donner de l'oxygène.
38:00J'ai filmé les événements à Canal+,
38:02où ils faisaient chaque soir de derby.
38:04Il y a pas mieux que techniquement.
38:06Ils étaient dans les vestiaires.
38:08Avant même,
38:10la rivalité PSG-OM, que je connais très bien.
38:12Il y avait Bordeaux-Marseille,
38:14avec l'hélicoptère au-dessus du parc L'Escure.
38:16T'as parlé du parc L'Escure ?
38:18Maxime ?
38:20Un petit retour en arrière ?
38:22Bordeaux, ça va monter ?
38:24Bordeaux, c'est premier de N2.
38:26On va voir sur les dix derniers matchs.
38:28C'est bon, ils vont monter.
38:30Le parc L'Escure
38:32est le stade qui m'a procuré
38:34le plus d'émotions.
38:36Moi aussi.
38:38Il se fait que des amis, Gilles.
38:40Il a que des...
38:46Pour finir sur ça, j'insiste.
38:48On va croire que j'ai des parts dans Canal+.
38:50Même en Coupe d'Europe.
38:52Bordeaux-Milan.
38:58Je vais te dire un truc.
39:00Dans un état de droit,
39:02t'as donc
39:06des appels d'offres.
39:08T'as Binsport,
39:10qui est dans les appels d'offres.
39:14Et au sein de la Ligue nationale de football,
39:16t'as un président de club
39:18qui parle pour son club.
39:20Et qui, dans la seconde d'après, parle pour Bine.
39:22Mais où t'as vu jouer ça, toi ?
39:24Nulle part.
39:26Ça n'existe pas, non ?
39:32C'est un triste constat.
39:34C'est tout.
39:36Tu peux pas lutter.
39:38Mais tu peux lutter avec des mecs
39:40qui en ont quelque part.
39:42Dis-moi, vous avez voulu une chaîne...
39:44Je suis l'état français, il n'y a plus de Bine.
39:46Ça va, Bine, on ferme.
39:48On ferme Bine.
39:50Il n'y a pas besoin de Bine. Pourquoi faire ?
39:52C'est n'importe quoi.
39:54Au-delà du constat,
39:56je te coupe l'herbe sous le pied,
39:58qu'est-ce que sera l'avenir ?
40:00Les clubs...
40:02Une Ligue 1 à 14 ?
40:04Montpellier...
40:06J'ai débuté
40:08comme dirigeant
40:10dans les années 80.
40:12Dans les années 80,
40:14il y avait un match de télévisé par an,
40:16qui était la une ou la deux.
40:18De toute façon, t'avais trois chaînes à l'époque.
40:20Je peux te dire à peu près ce qu'ils donnaient.
40:22Je vais te le remettre en euros.
40:24Ils donnaient à peu près 35 000 euros
40:26pour un match, ce qui était ridiculement bas.
40:28Tu sais pourquoi les présidents
40:30de clubs de l'époque étaient contre
40:32que le match soit télévisé ?
40:34Tu sais pourquoi ?
40:36Parce qu'ils pensaient qu'il y avait
40:38moins de monde dans les stades.
40:40C'était leur idée.
40:42C'était leur idée.
40:44C'est Canal qui a un peu dépoussiéré ça.
40:46Qui a pas un peu, beaucoup dépoussiéré ça en arrivant.
40:48Et pourquoi ils l'ont dépoussiéré ?
40:50Par leur professionnalisme.
40:52Tout le monde regarde les matchs.
40:54La Ligue 1, c'est Canal.
40:56Les stades, il y a du monde qui va aux stades.
40:58Et ça a dépoussiéré.
41:00Mais je peux te dire, ils ont mis du temps
41:02avant de comprendre qu'il y avait de l'argent à gagner.
41:04Et quand ils ont commencé,
41:06quand tu leur expliquais, tu disais
41:08« Tu sais, quand t'as un sponsor, que tu lui demandes de l'argent,
41:10il est télévisé, il y a tout le monde qui le voit.
41:12Ah bon, t'es sûr ? Non, je suis pas sûr.
41:14Il y a 4 millions de mecs qui regardent.
41:18Mais c'est pour ça que je te dis,
41:20ils y connaissent rien.
41:22Ils y connaissent rien.
41:24C'est tout. C'est aussi simple que ça.
41:26Et si tu pars de ce principe-là, t'as tout compris.
41:28Voilà. Et ben on va rester sur ces bonnes paroles.
41:30On va, grâce à toi, marquer encore...
41:32Je vous remercie, je m'en vais.
41:34On va marquer une page de pub et on revient tout de suite.
41:36Restez avec nous
41:38sur Les Vraies Voix du Foot. À tout de suite.
41:40Les Vraies Voix du Foot.
41:4220h21. Tonton Mauricio.
41:44Vous êtes de retour avec nous
41:46sur Les Vraies Voix du Foot.
41:48Je suis toujours accompagné de Pierre Grégoire,
41:50Éric Blondel, Gilles Favard,
41:52Maxime à la réalisation.
41:54On était sur le sujet d'Azon.
41:56Moi j'ai une question,
41:58pas pour clôturer parce que le débat est ouvert,
42:00mais j'ai une question. On parle
42:02d'émission du président de la Ligue.
42:04Non mais ça c'est déçu.
42:06Pour l'instant, il est loin d'avoir démissionné.
42:08On parle.
42:10C'est du blablatage.
42:12C'était ma question, Gilles.
42:14Est-ce que c'est possible ?
42:16Tout est possible.
42:18Les gens parlent, donc à un moment, il faut toucher.
42:20Tu penses que le mec,
42:22il va démissionner ?
42:24Moi je ne pense pas qu'il va démissionner.
42:26Il ferait preuve de lucidité, mais ça serait surprenant.
42:28Mais c'est plus que de la lucidité.
42:30Il est très lucide, ne crois pas.
42:32Il est très lucide.
42:34Il a été élu
42:36par les présidents,
42:38n'oublions pas.
42:40Il a été élu par des présidents.
42:42C'est tout, tu te le manges.
42:44Mais bon, ils ne vont peut-être pas se le manger longtemps non plus.
42:46Le problème n'est pas là.
42:48Ils vont quand même un petit peu se bouger les fesses, je pense.
42:50Mais bon, après,
42:52c'est simple.
42:54Après, quand il y a...
42:56Tu sais, on a connu ça
42:58à tous les niveaux. Dans les clubs,
43:00il y a des moments où tu es fâché à mort avec des agents.
43:02Par exemple, l'agent, il ne veut plus jamais te remettre un joueur.
43:04Qu'est-ce que tu fais ?
43:06Tu dis, t'es comment toi, Eric, avec l'agent ?
43:08Moi, je suis bien. Tiens, tu vas discuter avec lui, toi.
43:10Voilà comment ça se passe. Et là, ils vont lui dire,
43:12stop, tu vas te pousser, on va te mettre de côté
43:14et puis on va discuter, nous.
43:16Voilà.
43:18Encore une fois, maintenant, c'est la crainte.
43:20C'est l'avenir des clubs français,
43:22des présidents de Montpellier
43:24qui a soutenu Vincent Labrune.
43:26Maintenant, il va se retrouver...
43:28Mais t'as le droit,
43:30t'as le droit de dire que c'est une crainte
43:32qu'il y a beaucoup de clubs qui votent en grande difficulté.
43:34Il ne démissionnera pas, ça c'est sûr.
43:36Il ne démissionnera pas, ne crois pas.
43:38Moi, j'ai lu le livre de Boucher.
43:40Je ne sais plus son prénom.
43:42Christophe Boucher.
43:44Tu connais son salaire par mois, Vincent ?
43:46Mais c'est monstrueux. Il ne démissionnera pas.
43:48Mais c'est facile à comprendre.
43:50C'est même pas son salaire.
43:52Déjà son salaire, mais après son train de vie,
43:54j'en avais parlé, moi. J'ai fait des chroniques au mois de juin l'année dernière.
43:56C'est son train de vie,
43:58c'est son salaire, c'est les hôtels.
44:00C'est son train de vie, d'une façon générale,
44:02qui est monstrueuse.
44:04C'est les indemnités. Le truc est ferraillé.
44:06Je ne dis pas de bêtises,
44:08je cite Christophe Boucher,
44:10mais je ne veux pas vous dire les chiffres pour ne pas dire de conneries.
44:12S'il démissionne,
44:14il prend de l'oseille.
44:16S'il est viré, il prend de l'oseille.
44:18En fait, il a ferraillé son truc, le président.
44:20Christophe Boucher, je le connais depuis très longtemps.
44:22C'est un journaliste, à la base.
44:24Il a mis le doigt
44:26sur toutes les incohérences de ce qu'ils avaient fait.
44:28Christophe Boucher, on l'a vu dans le football.
44:30Il a été dans le football.
44:32Il n'a pas été meilleur que les autres.
44:34Il n'a pas été d'une brillance absolue.
44:36C'est-à-dire qu'on n'a pas la mémoire.
44:38On n'a pas la mémoire.
44:40Il a écrit, il a donné des chiffres.
44:42Il a fait un métier
44:44de journaliste.
44:46Il a retranscrit des choses
44:48tout à fait vraies.
44:50Il a tout à fait raison.
44:52C'est toujours le même problème.
44:54Si le prix de ta femme de ménage, c'est 25 euros de l'heure
44:56et que toi, tu as envie de lui donner 150,
44:58elle ne te braque pas.
45:00Tu n'as pas de braqué.
45:02Et c'est exactement
45:04ce qu'ils ont fait.
45:06Il n'a pas braqué. Il a dit,
45:08grâce à moi, vous allez avoir ci, grâce à moi, vous allez avoir ça.
45:10Et grâce à moi, vous allez avoir ça.
45:12Quand ils ont appris ce qu'il avait pris,
45:14je peux te dire que
45:16ils font la gueule.
45:18Mais il les a
45:20roulés dans la farine.
45:22Comme il a toujours fait. Il a toujours roulé
45:24tout le monde dans la farine. Les mecs qui veulent bien se faire rouler dans la farine
45:26ont été roulés par
45:28la brune. Et tout le monde n'a pas
45:30envie de se faire rouler. Tu sais, le président de
45:32Lens,
45:34il n'est pas prêt de le rouler dans la farine.
45:36Je te le dis tout de suite. Il s'est réveillé tout de suite.
45:38Il y en a d'autres qui sont en train de se réveiller.
45:40Je pense que ça ne va pas
45:42très bien se passer pour lui. Je pense que la finalité,
45:44il n'aura pas les parachutes qu'il espérait.
45:46Il va falloir qu'il se calme vite, vite, vite, vite
45:48parce qu'ils vont sortir
45:50des cadavres dans les placards.
45:54Ça va être chaud.
45:56Je pense que
45:58l'après la brune,
46:00quand il va partir, ça va être très chaud.
46:02Là, on va rigoler.
46:04Crois-moi, on va rigoler.
46:06Mais ça ne fait pas avancer le schminblick.
46:08Le foot, il faut qu'il avance.
46:10Moi, que la brune, il se barre.
46:12Qu'il ne touche pas ses indemnités.
46:14Ok, d'accord. Mais moi, ce que je veux,
46:16c'est que le football ait de l'oxygène.
46:18Et pour l'instant,
46:20ils ont de l'azote.
46:22Le football est en danger.
46:24Le football est en danger.
46:26Le sondage confirme
46:28que 95% des gens disent que le foot français est mort.
46:30C'est mécanique. Mort peut-être pas, mais en danger.
46:32Un très très grand danger.
46:34Et c'est quoi ? C'est pas que les droits de télé ?
46:36Non, mais c'est tout un système.
46:38C'est compliqué.
46:40Tu sais, le problème,
46:42c'est que dans les clubs,
46:44ils ont anticipé...
46:46Dans les clubs, quand ils ont travaillé,
46:48on leur a dit, Média Pro, ils vont donner un milliard d'euros.
46:50C'était ça, à peu près ?
46:52Dans les clubs.
46:54Le mec, il gagnait 40 000 euros.
46:56On a commencé à leur donner 70 000, 80 000 euros.
46:58T'as des contrats de 4 ans, 5 ans.
47:00Puis ceux-là, c'est des contrats de travail.
47:02Tu vas au tribunal, il faut les casquer.
47:04Je te le dis.
47:06Il n'y a pas... On va s'arranger.
47:08Les joueurs, leur carrière, elle est courte.
47:10Quand ils te signent des contrats comme ça,
47:12ils sont surpayés.
47:14Donc ils ont tous fait ça.
47:16Ils ont tous surpayé des joueurs.
47:18Ils ont surpayé parce qu'on leur a expliqué
47:20qu'ils allaient toucher beaucoup d'argent.
47:22Quand ils n'ont plus touché l'argent,
47:24ils avaient toujours les contrats.
47:26Donc on leur a dit, attendez,
47:28on va emprunter de l'argent d'un truc
47:30qui va venir compenser ce qu'on n'a pas reçu
47:32et on va rendre sur je ne sais pas combien d'années.
47:34Mais quand tu regardes,
47:36c'est un contrat léonin.
47:38C'est un truc de barjot.
47:40Il faut être débile.
47:42Franchement, il est débile.
47:44Les Français, ils ont le droit de bien recruter et de bien former aussi.
47:46Ce n'est pas interdit.
47:48Quand les salaires sont trop hauts,
47:50ce n'est pas bon.
47:52Quand les salaires sont trop hauts, tu meurs, mon pote.
47:54Parce que les places sont toujours le même prix.
47:56Les buvettes rapportent toujours le même marge.
47:58Les sponsors,
48:00ça a considérablement diminué.
48:02C'est toujours les mêmes tarifs.
48:04Le chiffre d'affaires, c'est très simple.
48:06Le chiffre d'affaires est toujours le même.
48:08Pour les très grands clubs,
48:10Paris,
48:12tu prends Mbappé,
48:14tu vends un million de maillots dans le monde entier.
48:16Tu gagnes.
48:18Le merchandising rapporte énormément d'argent
48:20pour tout un tas de trucs,
48:22mais il n'y a pas que là.
48:24Il y a le Real de Madrid.
48:26Les premiers qui ont fait des différences énormes,
48:28c'est Manchester United, il y a 25 ans.
48:30A ce niveau-là, c'était les prix curseurs.
48:32On a mis du temps, nous, à s'y mettre.
48:34Nous, pour vendre des maillots,
48:36on a mis du temps.
48:38Ça a été compliqué.
48:42Puisque tu parlais du football anglais,
48:44c'est un état d'esprit.
48:46En Angleterre, dans la même classe,
48:48tu as le mec qui a un maillot de Tottenham,
48:50le mec qui a un maillot d'Arsenal,
48:52le mec qui a un maillot de Manchester City,
48:54le mec qui a un maillot d'Aston Villa,
48:56le mec qui a un maillot de Chelsea.
48:58Tu veux aller dans une classe ici
49:00avec un mec qui a un maillot de l'OM,
49:02un mec du PSG, un mec de Lyon ?
49:04T'as la réponse.
49:06T'as la réponse de ce qu'est le football
49:08chez les Anglo-Saxons.
49:10C'est un monde d'écart, c'est sûr.
49:12C'est même familier.
49:14Si le père a supporté Queen's Park Rangers,
49:16les enfants vont supporter Queen's Park Rangers.
49:18Ce qui n'est pas une évidence chez les Anglais.
49:20Il y a souvent le frère qui supporte.
49:22En Angleterre, c'est souvent les mecs.
49:24Il y a un frère qui supporte Tottenham,
49:26l'autre qui supporte Arsenal.
49:28C'est comme ça.
49:30C'est une culture.
49:32Nous, on n'est pas une culture.
49:34Nous, on est une culture quand on gagne.
49:36Quand on gagne, c'est on,
49:38et quand on perd, c'est il.
49:40C'est-à-dire que nous,
49:42les politiques qui courent au secours
49:44de la victoire dès qu'ils gagnent, ils sont là.
49:46C'est bien, on va pousser le sport.
49:48Tu as vu, ils poussent le sport,
49:50ils ont juste diminué le truc.
49:52On ne voit pas par qui on est gouvernés.
49:54On va se montrer optimistes.
49:56Bien joué.
49:58Effectivement, il vaut mieux
50:00essayer d'être optimistes
50:02même si on a des doutes.
50:04On va essayer de ne pas...
50:06Voilà.
50:08On va rester optimistes.
50:10C'est ce qu'on souhaite.
50:12Terminé, il nous reste
50:14moins de 5 minutes
50:16sur la Ligue des champions,
50:18parce que ce soir, il y a PSG-Brest.
50:20À 5 minutes de doute.
50:22En football, on ne sait jamais.
50:24Il peut y avoir une remontada,
50:26mais normalement, ce serait Paris.
50:28C'est la bonne nouvelle du jour.
50:30On a un scoop pour vous.
50:36J'avais envie de faire un tour de table.
50:38Liverpool ou Barça ?
50:40Que ce soit Brest ou Paris,
50:42on ne va pas...
50:44Non, ce sera Paris.
50:46Le football, ça reste le football.
50:48Il y a des mecs qui nous écoutent.
50:50Il ne faut pas dire de la merde.
50:52On va prendre les gens pour des cons.
50:541-0, 2-0, le doute s'installe.
50:56Sincèrement,
50:58ce qui est intéressant,
51:00c'est ce qu'on pense
51:02de l'évolution de la Ligue des champions.
51:04De ce qu'on voit depuis qu'on voit.
51:06Honnêtement,
51:08au mois d'octobre, vous m'auriez posé la question.
51:10Je ne vous aurais pas dit que je voyais le PSG aussi haut.
51:12Maintenant, je les mets dans les 4-5
51:14prétendant à la gagne.
51:16Tu n'as peur de personne ?
51:18Barça ou Liverpool ?
51:20Quand tu es prétendant à la victoire,
51:22tu n'as peur de personne, il faut les battre.
51:24Il y a des clubs de Barcelone qui ont l'air,
51:26et encore, et encore,
51:28parce que ces derniers temps, je ne les trouve pas très fameux.
51:30Le Bayern, on n'en parle pas, ils sont à la cave.
51:32L'Inter, ils peuvent être très chiants.
51:34Après...
51:36Le problème du Real,
51:38s'ils récupèrent leurs blessés,
51:40le mois d'avril,
51:42ils peuvent se retrouver en mode fonctionnement.
51:44C'est ce qu'il avait annoncé à Mbappé.
51:46Quand ils sont en mode fonctionnement au mois d'avril,
51:48c'est compliqué.
51:50Donc voilà ce qu'on a.
51:52Je vais t'en citer 5 dans ce qu'ils peuvent gagner.
51:54Quand tu parles du Real, il y a toujours le retour...
51:56Ce soir, il faut qu'ils se qualifient.
51:58Tu as mis un peu la charrue avant les bœufs.
52:00Mais tu as raison.
52:02Barça ou Liverpool, tu préfères ?
52:04Tu t'en fous ?
52:06Honnêtement, je pense que les clubs français...
52:08Les deux, c'est dur.
52:10Les deux, c'est dur, mais je pense qu'on peut...
52:12Je pense que le Barça me fait moins peur
52:14que Liverpool.
52:16Tu sais pourquoi ils me font plus peur, Liverpool ?
52:18Parce que c'est des anglo-saxons et on a toujours un peu plus de mal
52:20contre les anglo-saxons.
52:22Mais quand je réfléchis un peu,
52:24à part l'attaque où on n'a que des français,
52:26le reste, on n'a pas de français.
52:28Ce qui m'inquiète un peu, c'est qu'ils en ont mis 5 au Real
52:30cette année.
52:32Et ça, ça m'inquiète un peu dans des gros matchs, des grands rendez-vous.
52:34Après, il y a un impact psychologique.
52:36Barça-Paris...
52:38Oui, mais c'est une rivalité
52:40entre eux très particulière.
52:42Et à l'heure actuelle, au Barça, derrière,
52:44c'est des zombies.
52:46Mais...
52:48Est-ce que dans un mois,
52:50ils seront plus fits que maintenant ?
52:52Parce qu'on est fin février.
52:54C'est pour ça que je t'ai dit,
52:56la semaine dernière, il faut passer l'hiver.
52:58Tu passes l'hiver et tu n'as pas de blessés.
53:00Toi qui a été préparateur physique, c'est un problème.
53:02Pourquoi ? Parce que tu as des terrains gras,
53:04tu as beaucoup de matchs,
53:06c'est une période de la saison où tu fais gaffe
53:08de ne pas te blesser.
53:10Tu refais un travail, ce qu'on faisait au niveau amateur.
53:12Parce que sur les terrains gras, automatiquement,
53:14tu te fais des promenades, des claquages.
53:16Tu n'as pas fait une préparation en janvier-février.
53:18Tu réactualises.
53:20Tu restes sur ta trame de travail,
53:22tu les ménages surtout.
53:24Et n'oublie pas que tu as ton championnat,
53:26donc tu es obligé d'équilibrer un petit peu.
53:28Mais tes joueurs-clés, il ne faut pas que tu aies de blessés.
53:30Surtout pour le Real et le Barça,
53:32la lutte fait rage en Ligue 1.
53:34Ils sont trop à se tenir en 2-3 points.
53:36Ils ne peuvent pas se permettre de se reposer.
53:38Ils misent sur leur attaque de feu.
53:40Rappelons qu'à Mbappé, on est à 11 buts sur ses 10 derniers matchs.
53:42C'est vrai qu'ils ont une défense vraiment friable.
53:44Devant, ils ont un quatuor qui est assez redoutable.
53:48Vinicius, Bellingham, Rodrigo, Mbappé.
53:52Il faut les jouer contre M1.
53:54Contrairement au PSG, il n'y a pas d'avance.
53:56Ils ne peuvent pas se permettre de laisser des plumes en championnat
53:58parce qu'ils veulent le titre en Ligue 1 quand même.
54:00Ce que disait Maxime il n'y a pas longtemps.
54:02Il disait qu'en Espagne, tu as l'impression
54:04qu'ils ne veulent pas être champions.
54:06C'est vrai, j'ai repensé à ta phrase.
54:08À Paris, ils sont tranquilles.
54:10Ils ont un mec de chez eux qui est dans le camion de la VAR.
54:12Pas de problème.
54:14On ne sait pas s'il s'appelle Coco ou Enrico.
54:16Ils ont réglé le problème.
54:18Malheureusement, il n'y aura pas Monaco.
54:20Je t'ai amené un petit moment hier.
54:22C'est qu'il fasse derrière.
54:24Rendez-vous compte qu'ils avaient un but à rattraper.
54:26Ils ont réussi à en mettre 3.
54:28Ils ont réussi l'autre espoir à un côté.
54:30Ils ont vraiment trop d'enjeu devant.
54:32J'ai juste vu un résumé.
54:34Franchement, c'est quand même costaud avec les louches.
54:36Oui, deux, c'est vrai.
54:38Ils ont une attaque de feu.
54:40Ils ont une attaque de feu.
54:42Tu as un gardien qui ne te lance pas de points et qui ne te rapporte pas de points.
54:44Il joue avec un piqué dans les buts.
54:46Tu mets un piqué dans les buts, c'est pareil.
54:48Tu ne gagnes pas des matchs avec un piqué dans les buts.
54:50Tu devrais te mettre toi.
54:52Comment ?
54:54Tu devrais te mettre toi.
54:56Il a noté qu'aucun club français n'a jamais gagné.
54:58Tu ressembles un peu à Daryl Cole.
55:00Le mec, il a la chemise d'Anthony Brillon.
55:02Il m'explique qu'il ressemble un peu à Daryl Cole.
55:04Tu devrais te mettre toi.
55:06Tu ressembles un peu à Daryl Cole.
55:08Tu devrais te mettre toi dans les buts.
55:10Ça serait bien, Monaco.
55:12Avec ton maillot de Napoli.
55:14Tu peux jouer avec ton maillot de Napoli.
55:16La semaine prochaine, je ramène mon avocat à mettre Farid Ouedlal.
55:18La semaine prochaine, pas de maillot de Napoli.
55:20D'accord.
55:22Je prends l'engagement, j'aurai un maillot de Diego.
55:24Allez, on veut remercier de nous avoir écoutés.
55:26Merci d'avoir été avec nous, Gilles Favard.
55:28Je peux enfin partir.
55:30Mais tu nous as donné beaucoup d'infos aujourd'hui.
55:32Merci, Gilles.
55:34Tu as monopolisé un peu la parole parce que tu es le plus expérimenté.
55:36Tu sais comment on t'a écouté dans un silence de cathédrale ?
55:38On t'a écouté dans un silence de cathédrale.
55:40Ça ne sera pas le cas tous les jours.
55:42Tu viens de me faire une passe D.
55:44Une ode.
55:46Des éloges.
55:48Non, puisque j'ai monopolisé la parole,
55:50je te la laisserai mercredi.
55:54J'ai été le chercher à l'entrée de l'immeuble
55:56et maintenant il bouge.
55:58En ligne du football, il les connaît bien.
56:00On voit les instances.
56:02Je suis hyper content que vous soyez avec nous.
56:04Merci Gilles Favard.
56:06Merci Maxime à la réalisation.
56:08Vous retrouvez demain, but football club, 20h-21h.
56:10Mardi prochain, les vraies voix du foot avec Philippe David.
56:12Et nous, on sera mercredi, 20h-21h.
56:16Merci à tous les auditeurs.
56:18Je vous donne le résultat du sondage.
56:20Je mets mes lunettes rapidement.
56:22On est à 80.
56:24Alors 95%.
56:26Vous dites que le football français va couler.
56:30Et je crois que c'est 57%.
56:32Il va couler carrément.
56:34Le football français est mort.
56:36Croisons les doigts, prions.
56:38Au revoir.