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00:00Mouhamadou Diallo, de Lafaye.
00:04On a parlé du fonds sur les mesures que vous avez prises.
00:08Vous devriez le prendre.
00:09Sur le fonds, vous avez pris en compte le prémisme de Sonko, son gouvernement et l'Assemblée Nationale.
00:20Quelles sont les préoccupations du militaire?
00:23Je ne sais pas.
00:24Je suis entouré par des gens qui ne sont pas d'accord avec moi.
00:29Des gens qui ne sont pas d'accord avec son père.
00:32Je ne parle que de l'adrénaline.
00:38Je n'ai pas marqué les discours des politiciens.
00:44Je les attends toujours aux actes.
00:48Abdou Diouf disait que le réalisme politique
00:53c'est de dire ce qu'on fait et de dire ce que l'on veut.
01:08Au Sénégal, les gens sont toujours opposés.
01:15C'est ce qu'il y a au Sénégal.
01:21C'est pourquoi on est dans une démocratie où l'opposition n'est pas d'accord.
01:27Je vois un député qui dit qu'il n'y a pas d'opposition au Sénégal.
01:34Je vous demande ce que vous faites et ce que vous devriez faire.
01:39Aujourd'hui, même s'il disait qu'une majorité sert à quelque chose
01:46je ne sais pas si c'est vrai.
01:51C'est déséquilibré, pendant 12 ans, même si c'est la loi organique
01:55c'est le règlement intérieur qui le dit et qui le définit comme tel
01:58à travers ses dispositions que la majorité n'est pas d'accord.
02:04Mais ils sont toujours là pour faire ce qu'ils veulent.
02:11C'est pour ça qu'ils sont toujours là pour faire ce qu'ils veulent.
02:18Ils n'ont même pas l'intention d'appeler l'opposition.
02:28C'est ça la vérité.
02:29Ils sont toujours là pour faire ce qu'ils veulent.
02:33Mais ils n'ont même pas l'intention d'appeler l'opposition.
02:34Oui mais ils sont toujours là pour faire ce qu'ils veulent.
02:39Si on était là aujourd'hui, il y aurait peut-être deux ou trois personnes.
02:44C'est ce qui se passe.
02:45Il y a des mesures pour lesquelles il faut s'assurer.
02:50Je voudrais aussi qu'on revienne à la forme.
02:54Il y a des passes d'armes dans la forme.
02:58C'est objectif d'être le premier ministre et d'en parler.
03:06Parce qu'un premier ministre c'est le premier des ministres.
03:09Mais il y a aussi des choses qu'il faut parler.
03:18Mais il faut aussi qu'on revienne à la forme.
03:25Parce qu'il y a des raisons pour lesquelles vous êtes là aujourd'hui.
03:31Nous avons tous l'intention d'aller à l'élection d'Acha Darmoumaï.
03:37Mais c'est le moment ou jamais pour qu'il fasse ce qu'il veut.
03:42Avant que son mandat ne soit terminé, vous avez tous des manquements.
03:48Vous comprenez?
03:49C'est ce qu'il faut faire.
03:51Je vais vous dire ce qui m'inquiète le plus.
03:56Comme je l'ai déjà dit à mes collègues.
04:00Il y a des institutions qui sont là pour courir les comptes.
04:08Aujourd'hui, pour courir tous ces comptes
04:13il y a une ordonnance de mission pour aller à l'élection.
04:18C'est la même chose pour Acha Darmoumaï, Aurixi et les autres.
04:25Parce que si on perd 37 milliards, c'est la fin de l'histoire.
04:32C'est la décision de la cour suprême mais je n'en suis pas d'accord.
04:38Parce que si on perd plus, on doit l'arrêter.
04:41C'est comme l'affaire Tabas Kingom, on doit l'appeler Moustapha Diop.
04:45C'est comme l'honneur entre les deux parce que ça va nous rattraper.
04:51On ne peut pas vivre dans un contexte où il y a une ralentie de ressources naturelle.
04:58Le président a le courage de le dire car c'est ce qu'il fait.
05:01En même temps, on ne peut pas dire la vérité à quelqu'un.
05:07Il y a des décisions qui sont très difficiles à prendre en ce moment.
05:13C'est pour ça qu'il tente d'anticiper sur la date du 27.
05:18Pour que l'on puisse discuter.
05:19Les acteurs sociaux doivent savoir qu'il y a des choses qu'ils ne veulent pas faire.
05:31C'est donc le syndicaliste qui parle?
05:33Oui, c'est moi.
05:37C'est vrai que c'est le syndicaliste qui gère les affaires administratives et les procédures.
05:45Donc, il a un rôle à jouer.
05:46C'est un syndicaliste qui est à la tête de l'Etat du Sénégal.
05:51C'est un syndicaliste qui est le vice-président du Sénégal.
05:53C'est ça la vérité.
05:54Donc, c'est le vice-président du Sénégal.
05:59Donc, il va falloir négocier avec le patronat du Sénégal.
06:07Autrement dit, c'est l'Etat du Sénégal.
06:11A part payer les salaires, le fonctionnement n'est pas élastique.
06:17L'Etat ne l'attend pas.
06:19Parce qu'on l'a détruit financièrement.
06:21Imaginez un dépôt à terme comme le rapport l'a dit.
06:27Tu as déposé ton salaire quelque part et la banque te l'a payé parce qu'elle est en train de travailler.
06:32Tu as fait tout pour l'amener là-bas.
06:36Si quelqu'un a 1000f, tu lui donnes 0,30f.
06:41Et nous, 99,64% de nos salaires.
06:46Si quelqu'un a 1000f, on lui donne 0,5f.
06:50C'est juste 100%
06:5299,6%
06:54Tout est bon.
06:56Il va falloir aussi faire un recentrage pour voir ce qu'on peut perdre.
07:03Si on sort de cette période, je ne peux pas m'occuper d'Amère Diallo.
07:07On doit tout faire pour qu'on puisse croire en nous.
07:14C'est ce qu'on appelle le crédit passif.
07:17Il y a des gens qui ont fait des crédits passifs.
07:21Dans cette situation, il y a l'opposition, le pouvoir et les sociétés civiles.
07:27On sait qu'ils sont en train de s'améliorer.
07:31C'est la logique politique et ce n'est pas la priorité économique.
07:36Aujourd'hui, ça nous rattrape.
07:39Donc, le salaire d'Amère Diallo est un scandale.
07:43On doit le gagner et le perdre.
07:47Si on le fait, on va décider d'envoyer un bail au Sénégal.
07:53C'est clair?
07:55Ils vont le regretter.