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00:00Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
00:15Monsieur le Premier ministre, Mesdames, Messieurs,
00:17les membres du gouvernement, chers collègues.
00:21Monsieur le Premier ministre, le 27 décembre dernier,
00:24devant cette même Assemblée, vous promettez aux Sénégalais,
00:27à travers votre déclaration de politique générale,
00:30des lendemains qui chantent.
00:33Le jour suivant, le 28 décembre, vous avez imposé,
00:36sans débat, nous votent le budget 2025.
00:41Ce budget reflète votre appréciation de la situation
00:44économique et sociale du Sénégal, selon les meilleures
00:48informations à votre disposition et, en principe,
00:52avec la contribution des meilleurs experts du pays
00:54en la matière.
00:56Or, moins de deux mois et le rapport de la Cour des comptes
01:01plus tard, vous voilà sur le point de jeter ce budget
01:05à la corbeille pour appliquer un plan d'austérité drastique.
01:09L'agenda 2050 semble mourner place au classique plan
01:15d'ajustement structurel que vous appelez prudiquement
01:19pacte national, puisque vous voulez de le nommer
01:21pacte national de stabilité.
01:23Dès lors, la question qui se pose est simple.
01:27Ignorez-vous l'état de sinistre économique et financier
01:30du pays au moment de confectionner le budget 2025 ?
01:34Ou alors, aviez-vous choisi sciemment de présenter
01:39des projections sans rapport avec la réalité ?
01:42En d'autres termes, pourquoi avoir perdu 11 mois
01:48sans prendre des mesures significatives de redressement
01:51des comptes publics, sachant que dès votre arrivée
01:54au pouvoir, vous aviez formulé des réserves fortes
01:58sur l'état de la nation ?
02:01En effet, une volonté réelle d'assainissement des comptes
02:05se serait manifestée par une loi de finances rectificatives
02:08dès le premier semestre 2024.
02:12Je vous accorde que la situation dont vous avez hérité
02:15est compromise, mais vous avez contribué à aggraver
02:20la situation.
02:21Par exemple, vous avez trouvé un déficit initial dans
02:26la LFI 2024 de, si je puis dire, seulement 840 milliards.
02:32Vous y avez ajouté votre propre contribution à ce déficit
02:37en le dégradant de 1522 milliards supplémentaires,
02:41ce qui l'a porté à 2362 milliards.
02:45Monsieur le Premier ministre, j'ai entendu que vous parliez
02:48de la réduction de la vue de l'État.
02:51J'ai pensé que vous étiez en train d'en parler.
02:53C'est le fonds politique qui vous a dit que c'est l'Arabe qui fait ça.
02:57Ce qui est l'Arabe, nous devons l'appuyer.
03:00Surtout quand on est en Dakar ou au Sénégal,
03:02je vous demande de faire des efforts.
03:05Parce qu'en ce moment, je n'ai pas entendu dire que
03:09le cinturon n'est pas encore fermé.
03:13Le cinturon n'est pas encore fermé.
03:14Le cinturon de mars 2025 n'est pas encore fermé.
03:22Donc, vous avez dit que vous vouliez que le cinturon ne soit pas fermé.
03:30Le fonds politique vous a dit que c'est l'Arabe qui fait ça.
03:34La réduction de la vue de l'État et de la réduction de la vue de l'État
03:43n'est pas encore terminée.
03:45C'est pourquoi dès 2024, il y a eu une réduction de la vue de l'État.
03:48Mais depuis le début de la quête de mercredi,
03:50vous n'avez pas encore terminé la réduction de la vue de l'État.
03:55Il y a beaucoup d'universités qui sont en train de s'occuper des vacataires.
04:01D'autres sont en train de recruter et de charger des missions
04:04alors qu'il y a des médecins qui n'ont pas encore terminé la quête.
04:07Pourquoi attendez-vous que la réduction de la vue de l'État se termine?
04:10Vous avez dit qu'il y avait un avion essentiel pour la réduction de la vue de l'État.
04:19Monsieur le Premier ministre, je vais vous donner le cadre.
04:27S'il vous plaît.
04:30Qu'est-ce que vous en pensez?
05:00J'ai toujours dit et non pas de se laisser emballer par les commentaires et le commérage.
05:08Je n'ai jamais dit que tel fond était arabe.
05:13J'ai dit que la caisse noire...
05:16Je vous dis après que vous avez le temps d'écouter par vous-même.
05:21J'ai toujours dit...
05:25J'ai toujours dit que...
05:28J'ai toujours dit que dans un pays...
05:31Il faut qu'on soit très clair.
05:33Dans un pays, avoir des fonds qui sont laissés exclusivement à la discrétion d'un homme,
05:41puisque c'est le président de la République,
05:43qu'il peut utiliser à sa guise, qu'il peut donner à qui il veut,
05:47qu'il peut même mettre dans une pièce, mettre de l'essence et allumer,
05:51c'est inadmissible parce que c'est l'impôt des Sénégalais.
05:55Par contre, dans tous les pays du monde,
06:00et même dans ceux qu'on appelle les plus grandes démocraties,
06:03il y a ce qu'on appelle les fonds secrets
06:07qui permettent de régler des situations qu'on ne peut pas afficher publiquement
06:12et qui font l'objet d'un encadrement.
06:15En étant député ici et en étant dans l'opposition,
06:19j'avais fait même des propositions sur cet encadrement-là.
06:22Cela correspond à la vision de Pacièfe
06:26qui sera matérialisée dans la gestion de ces fonds secrets,
06:30parce que nous respectons toujours nos engagements.
06:35Nous, au moins, on a pris ces engagements, vous ne les avez jamais pris.
06:43Sans dire que vous auriez largement joui des fonds politiques,
06:46comme vous avez joui du régime de Macky Sall pendant des années,
06:51sans avoir jamais dénoncé.
06:53Vous ne pouvez pas aujourd'hui donner des leçons.
06:56Le budget 2024, le budget 2025,
07:01est un budget qui a été pris dans les conditions que tout le monde connaît.
07:06C'est un budget à minima
07:09qui a permis au moins de sauver cette année budgétaire,
07:13de ne pas être face à un blocage à la date, à l'échéance,
07:18mais il était évident qu'entre l'installation de l'Assemblée nationale
07:23et le moment du vote du budget,
07:25il était impossible de procéder à l'élaboration d'un budget
07:30dans des standards que tout le monde accepte.
07:33Et c'est pourquoi nous sommes en train de travailler
07:38à la loi de finances éducatives que vous appelez,
07:43qui sera réellement conforme à notre programmation.
07:47Et l'austérité, c'est vous qui l'avez dit.
07:50Nous, nous ne sommes pas dans l'austérité.
07:53J'ai l'impression que vous ne comprenez pas ce que c'est que l'austérité.
07:57Nous ne voulons pas que le pays s'arrête malgré la situation difficile.
08:02Nous voulons aujourd'hui travailler malgré tout
08:07en faisant des efforts sur nous-mêmes
08:10à dégager des marges budgétaires
08:13qui nous permettent tout en continuant à respecter nos engagements
08:17aussi bien par rapport à la dette intérieure
08:19que par rapport vis-à-vis de nos engagements internationaux
08:22de pouvoir avoir des marges budgétaires
08:24pour lancer le programme Vision 2050.
08:27C'est de ça qu'il est question.
08:28Et ça, ce n'est pas de l'austérité.
08:30Parce que nous sommes très conscients que la plupart des pays,
08:32quand ils sont confrontés dans cette situation,
08:34le premier réflexe est de tomber dans la pièce d'austérité.
08:37Nous ne sommes pas dans ça.
08:39Nous sommes dans le réaménagement
08:41qui nous permettrait, tout en prenant compte
08:43de la situation catastrophique dont nous avons hérité,
08:46de faire les bons choix
08:49en rationalisant la dépense publique
08:52et en dégageant des marges qui nous permettent,
08:55dès la semaine prochaine même,
08:57dès les jours à venir,
08:59de commencer à lancer le programme
09:02que l'économie ne s'arrête pas,
09:04que l'investissement ne s'arrête pas
09:06et que nous puissions continuer à produire de la croissance
09:08indépendamment de la croissance
09:10qui peut provenir des secteurs
09:12qu'on connaît habituellement, notamment
09:14le pétrole et l'agriculture.
09:16C'est ça qu'on est en train de faire.
09:18Ce n'est pas de l'austérité.
09:20Donc il faut reviser et revoir un peu
09:24ces notions.
09:30Et vous dites
09:32que nous sommes restés
09:3411 mois
09:36sans prendre
09:38de mesures. Ah non!
09:40Durant ces 11 mois,
09:42on en a tellement pris des mesures
09:44correctives.
09:46Mais il se trouve que
09:48quand vous arrivez, vous héritez d'un état,
09:50vous lancez des travaux.
09:52On ne se lève pas pour dire
09:54que je rationalise tel agent, j'enlève, etc.
09:56On fait des études
09:58pour être sûrs que les choix qu'on va faire
10:00sont les bons.
10:02Un état, c'est assez sérieux.
10:04Et durant le temps de ces études,
10:06il fallait continuer
10:08à faire tourner
10:10l'état, comme on dit.
10:12Il fallait mettre des gens
10:14à la place qu'il faut pour qu'ils travaillent.
10:16Parce qu'il n'est pas question aussi
10:18qu'on laisse des gens qui ne partagent pas notre vision,
10:20qui ne comprennent pas notre combat,
10:22continuer à vouloir
10:24piloter des directions générales
10:26stratégiques ou des agences
10:28où on a besoin aujourd'hui de nous installer
10:30dans la vision 2050.
10:32Alors de faire ce travail,
10:34effectivement, on a mis ce qu'il faut.
10:36Ce qu'il faut saluer, et vous devez être
10:38le premier à le faire, c'est d'avoir
10:40le courage de dire
10:42nous ne subirons pas
10:44la pression du militant,
10:46nous ne subirons pas
10:48la demande militante,
10:50et nous allons faire
10:52les réformes qu'il faut.
10:54Quitte à dire à un député général
10:56sur trois que nous sommes désolés,
10:58mais
11:00le pays n'a pas besoin
11:02de cette responsabilité pour le moment.
11:04C'est ça le courage politique. On aurait fait comme
11:06tout le monde. Comme vous, vous avez fait
11:08quand vous étiez au pouvoir. On aurait laissé les choses
11:10telles quelles, et même créé de nouvelles agences.
11:12C'est ça. Quelquefois,
11:14il faut savoir applaudir. C'est bon.
11:16Ça ne vous enlèvera rien.
11:18Vous ne pouvez pas vous inscrire
11:20dans la critique gratuite. Ce n'est pas bon.
11:22Les initiatives sont salutaires
11:24et saluées par tout le monde.
11:26Mais dites gong-gong, tout s'est fini. Je vous remercie.
11:30Ces 26 millions,
11:32ce n'est que le phénomène
11:34du feu processionnaire
11:36pour accompagner
11:38les entreprises origins et descendants.
11:40Mais c'est parce qu'il y a des engagements
11:42qui sont utilisés
11:44par des partenaires
11:46, par des fonds des signes de l'Organisation
11:49pour l'interdiction de les préparer
11:52à leur laisser demain.
11:54Les jeunes peuvent d'ailleurs
11:56se renseigner.
11:58C'est pas la même règle qu'à l'intérieur.
12:01Il y a deux règles différentes.
12:03La première, c'est qu'il faut le dire en temps réel.
12:06La deuxième, c'est qu'il faut le dire en temps réel.
12:08Il y a beaucoup de choses qu'il faut dire.
12:10Donc, je vous laisse.
12:12Donc, le honorable député Mbenfaye,
12:15Moudjel Kabrou,
12:17vous avez la parole.
12:28Au nom du diable, je vous en prie.
12:59mais en évidence plusieurs manquements
13:01dans la gestion de la dette publique.
13:04Notamment, des discordances sur les données de la dette,
13:08dette bancaire importante hors succès budgétaire.

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