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00:00Je répète, qu'est-ce qu'on peut attendre pour les députés de l'Assemblée Nationale?
00:07L'Assemblée Nationale est une entité autonome dans notre dispositif de gouverneur.
00:16C'est une entité qui s'occupe de tout le monde.
00:21Si l'Assemblée Nationale se trouve avec un exécutif qui fait un rapport ou un audit
00:27et qu'on le confirme, c'est normal qu'il y ait des députés de l'Assemblée Nationale
00:36qui se réunissent pour qu'on parle et qu'on s'assure de tout ce qui se passe.
00:44Ceci ne doit pas être exceptionnel.
00:47Si l'exécutif fait un audit, le pouvoir judiciaire est confirmé
00:54et l'Assemblée Nationale doit prendre ses responsabilités.
00:57Donc, c'est normal qu'on appelle le Premier ministre pour qu'il l'accorde.
01:05Si l'Assemblée Nationale se trouve avec un exécutif qui fait un rapport
01:12et qu'on confirme la justice, c'est normal qu'on s'assure de tout ce qui se passe.
01:19Je pense que c'est ce qui est démarché et c'est tout à fait normal.
01:24Il n'y a pas d'exercice avec le Premier ministre pour bien préparer
01:28et pour orienter sa communication au sein de l'hémicycle?
01:32Nous ne sommes pas un gouvernement de tâchement.
01:35Nous faisons ce qu'il faut, nous prenons le temps de l'analyse et de la préparation.
01:42Mais ce n'est pas une activité d'exécutif, c'est un député.
01:47C'est un député qui vient poser des questions.
01:51Dix questions, huit passives, une non-inscrite et une non-passive.
01:57Mais si l'opposition est de deux, est-ce qu'on peut rééquilibrer le débat?
02:05Certainement, il y aura des questions passives mais il y aura aussi des légendes.
02:11C'est le peuple sénégalais qui a tranché.
02:14Le peuple est souverain.
02:16J'ai parlé avec un député et il m'a dit qu'on peut boycotter.
02:20Parce que vous allez choisir le contexte qui vous intéresse le plus
02:24mais aussi la configuration de l'hémicycle et les conditions qui vous intéressent le plus.
02:29Donc, vous devriez faire autrement si vous avez des questions critiques sur l'opposition.
02:34Un boycott, c'est une irresponsabilité.
02:42Car personne n'a le sens de la responsabilité.
02:45C'est la responsabilité de chacun de nous.
02:50Chacun doit assumer ce qu'il veut assumer.
02:53Assumer qu'il n'y a pas de boycott?
02:55Non, il n'y a pas de boycott.
03:02On n'a pas choisi de contexte.
03:07La constitution sénégalaise dit que si on accepte un boycott, on doit faire un audit.
03:14Si on fait un audit, on doit valider l'audit.
03:17Donc, on n'a pas choisi de contexte.
03:19Le Sénégal est un nouveau régime.
03:21La constitution nous dit qu'il faut faire quelque chose d'exécutif.
03:24Et si c'est le cas, il faut faire du judiciaire.
03:26Donc, on n'a pas choisi de contexte.
03:31C'est ce qu'on doit imposer.
03:33Deuxièmement, on ne doit pas exiger la répartition.
03:38C'est le règlement intérieur.
03:39On a gagné lors de l'élection.
03:42Le peuple sénégalais dit qu'il peut donner un cadeau à quelqu'un d'autre.
03:50C'est ce que nous voulons.
03:52Donc, il faut souper le règlement intérieur.
03:54C'est ce que le président de l'Assemblée nationale et le député Yaffa ont dit.
03:59C'est un pays responsable.
04:03Mais en réalité, c'est un pays démocratique.
04:06C'est vrai.
04:07Nous avons été dans l'opposition pendant une dizaine d'années.
04:13Il y a un député qui s'appelle Yacoum Ndadié.
04:17Et Ousmane Sonko qui est l'assistant de l'Assemblée nationale.
04:21Donc, ce n'est pas une quantité, c'est une qualité.
04:23C'est un pays qui s'occupe de ses propres intérêts et qui s'occupe du travail.
04:29Ce n'est pas un pays qui ne parle que de soi-même.
04:33Mais si la solution est d'écouter les salariés et les ministres
04:41et non pas les ministres mais les députés
04:45et non pas les salariés mais les ministres
04:48et qu'ils parlent beaucoup de choses.