Avec Arnaud Lemoine, directeur du Salon international de l’agriculture
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NewsTranscription
00:00Dans quelques jours, il va y avoir le salon de l'agriculture.
00:05On se souvient que l'année dernière, c'était un petit peu tendu
00:09et qu'il y avait eu ces échanges entre le président de la République et les agriculteurs.
00:13— Ouuuuh !
00:16— Moi, je suis du côté du calme, du civisme et du respect.
00:20— Macron, démission ! Macron, démission !
00:23— Ça, c'est n'importe quoi.
00:25— Voilà, j'ai poussé, mais sans avoir l'intention de faire de mal à qui que ce soit,
00:28enfin, sauf à Macron, bien sûr.
00:29Toute cette histoire m'a mis en colère à un point que vous ne pouvez pas imaginer.
00:33— Voilà. Donc c'était l'année dernière. On se souvient, le premier jour, ça avait été assez incroyable.
00:37Et après, ce salon s'est déroulé à peu près normalement, avec toujours un grand succès populaire.
00:42Arnaud Lemoyne, le directeur du Salon international de l'agriculture, qui va ouvrir ses portes samedi, est avec nous.
00:48Bonjour, Arnaud Lemoyne. — Bonjour.
00:52— Bon, on a remis cette petite séquence, parce que c'est vrai qu'elle avait été très marquante, l'année dernière, Arnaud Lemoyne.
00:57Vous étiez évidemment derrière les agriculteurs et le président de la République.
01:02C'était assez incroyable, ce qui s'était passé. — Bah c'était du jamais-vu, pour être franc.
01:08Et au-delà de la colère agricole, qui est souvent légitime, ça nous avait rendu un peu tristes,
01:15parce que l'image qu'on renvoyait à ce moment-là était une image qui n'est pas celle du Salon,
01:21puisque le Salon, c'est quand même une grande fête. Et même si l'ADN du Salon est de soutenir la cause agricole,
01:27sous toutes ses formes, de soutenir les paysans français, c'est notre ADN, on aimerait cette année un Salon serein, calme, apaisé. Voilà.
01:36— Et alors à ce sujet, j'ai vu qu'il y allait avoir un commissariat mobile et un peu plus d'effectifs.
01:42C'est ça, pour renforcer la sécurité ? — Écoutez, il y a beaucoup de soucis au quotidien au sein de l'agriculture.
01:50C'est un grand village. C'est une grande ville. 12 000 personnes y travaillent chaque jour.
01:55Il y a 1 200 exposants et 4 000 animaux. Donc le commissariat mobile, c'est une façon de rapprocher la police des besoins de tous ceux qui vivent et animent le Salon.
02:07On en remercie le préfet de police qui a accepté cette demande. D'ailleurs, j'en profite pour dire que pour un Salon tel que celui-là,
02:16heureusement que nos relations avec la police et la préfecture de police sont bonnes. Ça fluidifie bien des choses.
02:23Et le renforcement des effectifs, oui, je parle des effectifs du Salon, des effectifs de sécurité privée. Voilà.
02:30— Arnaud Lemoyne, l'année dernière, il y avait une question. C'est qu'on avait l'impression que finalement, ce Salon...
02:36Et ça a toujours été, mais ça l'est devenu au fil des années le lieu où tous les politiques défilaient à tel point qu'ils détournaient un petit peu
02:45la tension parfois de l'agriculture, non ? — Vous avez raison. Mais peut-être deux choses par rapport à ça.
02:53Évidemment, en 5 ans, on a doublé le nombre de visites politiques. On est passé d'une quarantaine à plus de 80. Alors il faut pas se tromper.
03:00C'est une fierté. À tous ceux qui disent que c'est pas une bonne idée, c'est pas bien, etc., écoutez, il n'y a pas un Salon au monde
03:07qui a la chance d'avoir cette forme de reconnaissance. Après, comme partout, il faut y mettre des limites. Ça reste le Salon.
03:13Des agriculteurs, des paysans français, des visiteurs, bien sûr. 600 000 visiteurs. Donc on a fait une charte cette année
03:22avec quelques nouvelles règles par rapport aux visites politiques, des règles de bon sens paysan, du style le Salon, c'est pas comme le périph',
03:30mais si vous venez à plus de 25 en délégation, vous bloquez tout. Donc venez pas au bout de 25. — À plus de 25, oui, bien sûr.
03:38Et sur les jeunes, parce que je sais que le Salon... 600 000 à peu près visiteurs, globalement. Les jeunes, ils viennent de plus en plus.
03:46— Alors on sait aussi un peu pourquoi. C'est-à-dire pour découvrir l'agriculture, mais pas seulement les bons produits et parfois les bonnes bouteilles.
03:53Qu'est-ce que vous pouvez faire face à ça ? — Bah écoutez, on a créé un concept au niveau esquivo, qui s'appelle l'Astéa Attitude,
04:00où on parle aux jeunes. En tout cas, on fait en sorte que des jeunes de chez nous parlent aux jeunes en leur disant bien sûr que c'est une fête,
04:07bien sûr que vous avez le droit de venir faire la fête au Salon. C'est l'esprit français. Simplement, on a vu depuis un certain nombre d'années,
04:15un certain nombre d'excès. Et donc on essaye de les restreindre. Quand je vois sur les réseaux sociaux des groupes de jeunes qui disent
04:22« On se retrouve à 16 heures au Salon », j'ai envie de leur dire... Je sais pourquoi. Vous aussi, j'ai envie de leur dire « Non, venez à 11 heures.
04:29Visitez le Salon et après, vous boirez un coup ». — Oui, absolument. Merci en tout cas d'avoir été avec nous, Arnaud Lemoyne.
04:35J'imagine que vous êtes très occupé, là, parce qu'évidemment, c'est samedi. C'est 600 000 visiteurs. Tous ces chiffres que vous nous avez donnés,
04:42c'est vrai que c'est une véritable petite ville, grande ville, même avec tous ces visiteurs. Et nous y serons, mon cher Arnaud Lemoyne,
04:50pour parler de cet enjeu de la souveraineté aussi agricole française, des produits de l'agro-industrie, des services en milieu rural.
04:58Nous y serons donc à partir de dimanche matin avec Jean-Marie Bordry. J'y serai également la semaine prochaine, et puis Jean-Jacques Bordin
05:05et beaucoup d'autres. Il est 9h20. Dans un instant, restez bien avec nous. Est-ce que l'Occident est vraiment décadent ?
05:11Question que je vais poser à mes deux invités en débat, Pierre Bentata et Frédéric Salabar.