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François Bayrou, Premier ministre, a été interrogé sur l'affaire Bétharram lors des Questions au gouvernement ce mardi 18 février, à l'Assemblée nationale.

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Transcription
00:00Mais si je ne savais pas, d'autres savaient, parce que j'affirme devant
00:05vous, et vous le vérifierez, que le procureur général, lui, a tenu
00:12informer la chancellerie sur ces affaires à quatre reprises dans
00:18l'année 1998. Il l'a fait téléphoniquement le jour
00:24de l'incarcération et il l'a fait ensuite à trois reprises par écrit
00:28en signalant la gravité des faits. Qui était ministre de la justice?
00:34Quel était le gouvernement à cette époque?
00:38C'est le gouvernement socialiste de 1997 à 2002.
00:42Le ministre de la justice est Elisabeth Guigou.
00:52Je ne peux pas imaginer que le ministre de la justice n'ait pas
00:57tenu compte d'un signalement aussi grave par le procureur général.
01:01J'affirme qu'en tout cas, quand j'étais au gouvernement, il ne
01:14pouvait pas y avoir un signalement aussi important sans que le ministre
01:18de l'Education nationale ne soit averti.
01:21Qui était le ministre de l'Education nationale?
01:24C'était Claude Allègre. Qui était la ministre chargée de
01:27l'enseignement scolaire? C'était Ségolène Royal.
01:30Je ne crois pas qu'on puisse imputer à ces personnalités des manquements
01:40aussi graves. J'affirme donc, je pose la question
01:47à mon tour, qu'est-ce qui a été fait après les signalements du procureur
01:53général pour qu'entreprises soient les démarches que vous recommandez?
01:59En tout cas, pour moi, lorsque j'ai été en 1996, c'est-à-dire deux
02:04ans avant, lorsque j'ai été saisi de cette affaire, j'ai demandé une
02:09inspection, dont je n'avais aucune trace, mais qui a été publiée dans
02:14les journaux et que je vous invite à lire pour vous assurer de la parfaite
02:19transparence de ce dossier. La dernière question...
02:25Je ne connais pas ce gendarme, mais il suffit de poser la question au
02:32juge Miranda qui répondra sur ce qu'il a dit ou qu'on lui prête d'avoir
02:38dit. Non, le gendarme...
02:41Madame, excusez-moi, il y a un gendarme qui dit que j'ai entendu
02:44quelqu'un dire que le déferlement de l'accusé avait été retardé de deux
02:55heures. Je répète que le procureur
02:58général a rendu compte, le jour même, à la chancellerie.
03:02Mais la question importante, c'est qu'est-ce qu'on peut faire pour
03:05améliorer la prise en charge des victimes, on peut améliorer le
03:09repérage précoce, on peut améliorer la prévention, ça vient d'ailleurs
03:14d'être fait dans le programme que madame la ministre d'Etat, ministre
03:18de l'Education nationale a présenté, et enfin, on peut rassurer les
03:24victimes sur le fait que si les actes qui les ont traumatisés sont
03:29prescrits, cependant, ils ne sont pas sans droits et nous allons
03:33approfondir cette question puisque la procédure civile peut permettre
03:37de répondre aux traumatismes qui ont été les leurs.

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