Emmanuel Macron a fait part de son choix de candidat à la succession de Laurent Fabius à la présidence du Conseil constitutionnel : il s'agit de Richard Ferrand, proche historique de l'Élysée. Pour Yoann Usaï, «les contre-pouvoirs sont noyautés par la gauche».
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00:00Oui, il a raison. Regardez, le Conseil constitutionnel est déjà présidé par Laurent Fabius, issu de la gauche.
00:05Il sera présidé peut-être, on attend la décision du Parlement, mais par Richard Ferrand dans quelques semaines maintenant, président de gauche.
00:13Le Conseil d'État est noyauté par la gauche extrême, voire l'extrême gauche, si bien que ce Conseil d'État, lors des législatives de 2022,
00:21avait refusé de classer la France insoumise et le Parti communiste, tenez-vous bien, à l'extrême gauche.
00:25Ils avaient dit non, ils ne sont pas d'extrême gauche. Le défenseur des droits, Claire Hédon, elle est issue de la gauche.
00:31Le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Dominique Simonot, ancienne journaliste de Libération, classée évidemment à gauche.
00:39Donc oui, les contre-pouvoirs, aujourd'hui, ils sont noyautés par la gauche. Alors ce qui pose problème pour le Conseil constitutionnel,
00:46c'est que Richard Ferrand a été nommé, désigné par le président de la République. Pourquoi ?
00:51Parce qu'Emmanuel Macron se dit que si Marine Le Pen gagne en 2027, il faudra quelqu'un à la tête du Conseil capable de résister à Marine Le Pen.
01:00Parce que l'Élysée considère en fait que si Marine Le Pen remporte la prochaine présidentielle, ça équivaudra à une sorte de changement de régime,
01:06que le pouvoir sera un pouvoir plus autoritaire et que le Conseil constitutionnel devra véritablement jouer le rôle de contre-pouvoir.
01:14C'est l'une des raisons de la nomination de Richard Ferrand.