Me Mourad Battikh : «Il y a des dizaines, des centaines de milliers de mains courantes qui sont déposées et qui, fort heureusement, ne mènent pas à des drames. Maintenant, quand on regarde dans le rétroviseur, on a envie de rétropédaler.»
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00:00Je pense que sur des cas très spécifiques comme celui-ci,
00:03si on regarde dans le rétroviseur et qu'on se dit
00:06si à ce moment-là on l'avait mis dans un centre éducatif fermé,
00:09si on l'avait mis en détention, le drame ne serait pas arrivé.
00:12Évidemment, on y souscrit tous.
00:13Maintenant, il y a des dizaines, des centaines de milliers
00:18de mains courantes qui sont déposées
00:20et qui fort heureusement ne mènent pas in fine à des drames.
00:23Donc heureusement qu'on ne met pas en détention
00:25et qu'on n'enferme pas tous les gens qui ont commis une petite infraction,
00:29que ce soit du vol, il y a une espèce de gradation.
00:32Donc là, graduellement, la justice, à mon sens, a répondu
00:37comme il fallait au regard des informations
00:39dont il disposait à ce moment-là.
00:41Maintenant, évidemment, à posteriori, il y a un drame
00:45qui est le pire drame et on l'a dit sur ce plateau qui va arriver.
00:49Et donc c'est vrai que quand on regarde dans le rétroviseur,
00:50on a envie de rétropédaler et d'agir autrement.