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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien chef du RAID ; Luc Gras, politologue et auteur de "La démocratie en péril".

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-02-03##

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Transcription
00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Et c'est le retour de ce week-end en forme. Bonsoir Philippe David.
00:00:10Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:00:11Comment allez-vous ?
00:00:12Très bien et vous ?
00:00:13Très bien. On est très content d'être là pour une nouvelle semaine avec vous au 0826 300 300.
00:00:20On espère que vous avez passé un très bon week-end.
00:00:22On a bien pensé à vous avec Philippe David.
00:00:25On voit encore plein de textos de gens qui lisent tellement de bêtises sur les réseaux sociaux.
00:00:29Parce que nous, nous n'en disons jamais.
00:00:31Jamais ? Sinon ça se saurait.
00:00:33Non mais c'est vrai.
00:00:35Sinon la dictature nous aurait fermé le robinet. Vous le savez quand même Philippe.
00:00:40Absolument.
00:00:41Quoi qu'il en soit, merci en tout cas à votre fidélité.
00:00:43Allez, le grand débat du jour à 17h30.
00:00:45Oui, il y a un grand remplacement à lancer Jean-Luc Mélenchon à Toulouse.
00:00:49Celui d'une génération qui vient après l'autre et qui ne ressemblera jamais à la précédente.
00:00:54Le leader insoumis s'est donc réjoui de ce qu'il appelle la créolisation de la France.
00:00:59Alors parlons vrai.
00:01:00Est-ce que ces propos valident la thèse du grand remplacement de Renaud Camus ?
00:01:04Et à la question, l'utilisation du terme grand remplacement par Mélenchon est-elle une provocation ?
00:01:08Vous dites oui à 78%.
00:01:10Vous voulez réagir ?
00:01:12Zach, attends vos appels au 0826 300 300.
00:01:15Et puis à 18h40, le coup de projecteur des vraies voix.
00:01:17Les dés sont jetés.
00:01:19Le 49.3 arrive visiblement.
00:01:21François Bayrou a engagé cet après-midi la responsabilité de son gouvernement sur le budget.
00:01:26Les motions de censure seront examinées mercredi par le bureau national du PS
00:01:30qui décide de ne pas censurer le gouvernement.
00:01:32Alors parlons vrai.
00:01:33Avec 2 49.3 pour le prix d'un, Bayrou tente-t-il un coup de poker ?
00:01:37Et à cette question, souhaitez-vous que le gouvernement soit censuré ?
00:01:40Vous dites oui à 84%.
00:01:42Vous voulez réagir ?
00:01:43Sans aucune censure.
00:01:44C'est le 0826 300 300.
00:01:46On vous souhaite la bienvenue.
00:01:47Les vraies voix du lundi jusqu'à 19h.
00:01:50Les vraies voix sud radio.
00:01:51Et bonsoir Philippe Bilger.
00:01:53Bonsoir.
00:01:54Je suis d'autant plus heureux d'être là que je croyais avoir perdu mon portable.
00:01:59Et il n'est pas perdu, il est seulement oublié.
00:02:01Voilà, il est seulement oublié.
00:02:03Mais exactement ce portable.
00:02:05Comme quoi, vous perdez un portable et tout est dépeuplé.
00:02:10Bravo Cécile.
00:02:12Un peu de poésie ne fait pas de mal.
00:02:14Françoise de Gaulle est avec nous.
00:02:16Ça va ma Françoise ?
00:02:17Et vous ma petite ?
00:02:18Tout va bien.
00:02:19On porte la même ceinture j'ai envie de dire.
00:02:20Ce n'est pas une ceinture de chasteté mais ça y est je sens quand même.
00:02:23Ça s'appelle une ceinture lombaire.
00:02:25Parce que toutes les deux on a un imbago.
00:02:27Elle en aimera de tout dire à tout le monde.
00:02:29C'est un imbago au carré.
00:02:31C'est un handicap dans l'expression des opinions.
00:02:34Non pas du tout.
00:02:35C'est ça qui vous ennuie.
00:02:37Et je voudrais ça y est quand même le costard 3 pièces de Jean-Michel Fauvergne.
00:02:40Il est trop chic.
00:02:41Il est magnifique.
00:02:43Je l'ai rencontré vendredi.
00:02:45Je vous dis toute l'histoire.
00:02:47Je prenais un petit déjeuner.
00:02:49Il est arrivé.
00:02:50Evidemment pour nous il met toujours des cols roulés.
00:02:52Mais là il était en costume 3 pièces.
00:02:54Je lui ai dit non mais franchement tu es beau comme un camion.
00:02:56Et il s'est habillé comme ça.
00:02:58J'ai mis un col roulé pour ressembler à Jean-Michel Fauvergne.
00:03:06Ce qui me navre Jean-Michel Fauvergne.
00:03:08D'abord bonjour.
00:03:09Ce qui me navre c'est que j'ai l'impression que ce n'est pas pour nous.
00:03:12C'est ça qui me...
00:03:13Aujourd'hui je l'ai mis pour vous.
00:03:15Vraiment je le fais pour Cécile.
00:03:17Il m'a dit le charme de Cécile mérite.
00:03:19Cécile l'a dit Cécile.
00:03:20Vendredi il m'a dit je te promets je le mettrai pour Cécile.
00:03:23Ah ouais.
00:03:24Devez la main droite et du jour.
00:03:28En général j'ai beaucoup de défauts.
00:03:29Mais je ne dis pas que je m'en bats.
00:03:31Ah bon ?
00:03:32Non j'avoue.
00:03:33Alors moi j'aime beaucoup la façon dont vous commencez l'émission.
00:03:35En vous congratulant pendant 5 minutes.
00:03:37C'est pas mal.
00:03:38Qui va le faire ?
00:03:39Personne.
00:03:40Qui va le faire ?
00:03:41Si ce n'est pas nous qui le faisons nous-mêmes.
00:03:42Nous quand même.
00:03:43Ah bah on serait prêt Alfred.
00:03:44Non mais parce que vous diriez des choses alors que nous on le pense.
00:03:51C'est de la flatterie alors que là c'est la vérité.
00:03:54Stéphane.
00:03:55Flattez-moi, flattez-moi.
00:03:58Bienvenue Stéphane.
00:03:59On est en retard.
00:04:00On est ravis de vous accueillir.
00:04:01Comment ça va Stéphane ?
00:04:02Bah écoutez bonjour à tous.
00:04:04Ça va très bien.
00:04:05Merci de me donner la parole.
00:04:06Avec plaisir.
00:04:07Avec grand plaisir.
00:04:08Vous avez un coup de cœur sur la victoire de Christelle Niasme contre Louis Bolliard
00:04:13à Villeneuve-Saint-Georges selon vous.
00:04:15Oui voilà donc mon coup de cœur est pour Madame Niasme qui a remporté dimanche les
00:04:19élections municipales de Villeneuve-Saint-Georges, l'une des villes les plus pauvres du Val-de-Marne
00:04:23il faut le rappeler.
00:04:24Elle a réussi à battre le candidat LFI Monsieur Bolliard dans une triangulaire dans laquelle
00:04:28elle a en fait obtenu 49% des voix exprimées.
00:04:31Ça montre une progression très forte entre les deux tours.
00:04:34Et ce résultat montre bien aussi que malgré une situation économique difficile et l'existence
00:04:39de quartiers populaires dans cette ville de 26 000 habitants, les électeurs de cette
00:04:43ville ont eu la conscience d'esprit de ne pas confier leur ville à LFI.
00:04:47Une femme courageuse et déjà largement investie dans sa commune au service de tous.
00:04:51A l'inverse de Monsieur Bolliard qui était en fait parachuté là en raison du score
00:04:55de 61% de ce parti aux dernières élections législatives.
00:04:58Donc pour moi c'est un signe fort qui montre aussi que lorsque le cordon sanitaire se met
00:05:03en place autour de ce parti, ça fonctionne.
00:05:06Voilà, moi c'était la bonne nouvelle du dimanche en ce qui me concerne.
00:05:10Je vais tout vous dire.
00:05:11Hier soir j'avais un dîner.
00:05:13A partir de 22h30 j'ai quitté sans arrêt la table.
00:05:16Et puis j'ai appris la bonne nouvelle.
00:05:19On a intérêt à ne pas se tromper sur la première lettre de la candidate victorieuse.
00:05:23Mais n'empêche j'ai été ravi malgré le maintien scandaleux du maire Sortant.
00:05:29Françoise, il a tweeté en disant que pour lui ça n'était pas une défaite.
00:05:34Bien sûr mais Jean-Luc Mélenchon, vous avez vu hier, Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard.
00:05:38La victoire à la défaite n'est pas une victoire, c'est même une victoire d'ailleurs.
00:05:41Quand vous les écoutez, le blog de Jean-Luc Mélenchon est délirant en la matière.
00:05:45Moi je ne me réjouis pas de la victoire de Christiane Niers, mais je me réjouis tellement
00:05:50de la défaite de Louis Bolliard.
00:05:52Je crois que rarement, mais je vous le dis parce que j'étais en boucle à partir de 20h
00:05:57avec tout un tas de copains et d'amis vraiment, je crois que rarement, mais rarement
00:06:03la défaite d'un candidat de gauche a tellement soulagé une partie de la gauche.
00:06:07C'est-à-dire que vraiment Louis Bolliard, Jean-Luc Mélenchon explique
00:06:11qu'il a amélioré le score.
00:06:13C'est une honte, Louis Bolliard était la seule liste de gauche.
00:06:16Il était dans une configuration absolument parfaite pour pouvoir remporter
00:06:19avec deux listes à droite, c'est ce que vous disiez, avec le maintien de Godin.
00:06:23Il a échoué, pourquoi ? Parce que maintenant il y a un effet repoussoir LFI.
00:06:26C'est ça ce que ça a montré.
00:06:28Jean-Michel Fauberg.
00:06:29Oui, alors on va espérer que c'est une première pour d'autres votes et scrutins ultérieurs.
00:06:36Oui, c'est une belle défaite parce qu'il a augmenté son score un peu moins de 10 points.
00:06:42Et puis il n'a pas fait le plein des voix à gauche du tout.
00:06:44Il n'a pas du tout fait le plein des voix à gauche.
00:06:46Et la droite effectivement, soulignons-le, malgré les deux listes, la candidate a fait
00:06:51le plein des voix de droite.
00:06:52Et les centristes aussi qui sont reportés sur elle.
00:06:54C'est de bon augure, il faut que ça continue.
00:06:57Je crois qu'il y a un ras-le-bol, un ras-le-bol de LFI.
00:06:59Oui, c'est pas la première fois.
00:07:01Ça fait trois défaites européennes, Grenoble, législative et maintenant municipale.
00:07:05Chaque fois que LFI se compte tout seul, LFI est balayé.
00:07:08Merci beaucoup Stéphane pour rester avec nous.
00:07:11Il avait envoyé des cartons d'invitations.
00:07:14Donc, j'annule Philippe Bilger pour rien dire.
00:07:16Françoise de Gouin, Jean-Michel Fauberg et Stéphane, bien entendu.
00:07:20Merci Stéphane, vous restez avec nous.
00:07:22Vous êtes notre, bien sûr, pour le débat et pour le qui sait qui qui l'a dit.
00:07:27Je ne sais pas lequel est le plus important.
00:07:29Moi j'ai bien une petite idée.
00:07:30Bougez pas.
00:07:31Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:07:33Il n'y a plus d'immunité pour les avocats.
00:07:36Très bien, on en parle dans un instant.
00:07:38On vous souhaite la bienvenue.
00:07:39On vous souhaite une bonne fête de lundi et on revient dans un instant.
00:07:43A tout de suite.
00:07:44Sud Radio.
00:07:45Parlons vrai.
00:07:46Parlons vrai.
00:07:47Sud Radio.
00:07:48Vraie voix Sud Radio.
00:07:4917h-19h.
00:07:50Philippe David.
00:07:51Cécile de Ménibus.
00:07:53Les amis, merci en tout cas de votre fidélité.
00:07:56Vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter sur les applis.
00:07:59Et c'est important de le dire.
00:08:01Et si vous regardez un petit peu partout autour de l'île de France,
00:08:04dans pas mal de villes, vous allez voir des photos des animateurs de Sud Radio.
00:08:09Absolument.
00:08:10Notamment dans les arbribus.
00:08:11J'ai vu un Patrick Roger.
00:08:12Moi j'ai vu Patrick Roger.
00:08:14Ah bah d'accord.
00:08:15Je l'ai embrassé comme ça.
00:08:17Je lui ai fait des bisous.
00:08:18Parce que c'est Patrick Roger, c'est notre directeur général.
00:08:20Donc je me suis...
00:08:21C'est normal, c'est le chef.
00:08:22C'est le chef.
00:08:23Je me suis serrée contre lui.
00:08:24Comme ça je lui ai fait des bisous, des bisous, des bisous.
00:08:26J'ai toujours aperçu d'augmentation.
00:08:27Ça va être intéressant de voir les caméras de vidéosurveillance.
00:08:30Des arbribus.
00:08:32Arbribus avec de Ménibus.
00:08:33Oui.
00:08:34Il y a un lien.
00:08:35J'adore.
00:08:36Bien entendu, bien sûr.
00:08:37J'adore.
00:08:38Elle a mal au dos mais elle est en forme.
00:08:39Allez, dans un instant, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:08:42Bonsoir Félix.
00:08:43Bonsoir tout le monde.
00:08:44Bonsoir Cécile, bonsoir Félix.
00:08:45Une actualité bien fournie encore aujourd'hui.
00:08:47Oui, on va parler du gouvernement Bayrou qui sort le 49-3 pour faire passer le budget.
00:08:51Le PS se prononce contre la censure.
00:08:53On va parler aussi des dirigeants européens qui promettent à Trump une riposte ferme
00:08:56de l'Europe sur les mesures protectionnistes.
00:08:58Et puis de Martin Fourcade.
00:08:59Il renonce à diriger le comité d'organisation des JO d'hiver de 2030 en évoquant des désaccords
00:09:04importants au sein de cette organisation des JO d'hiver.
00:09:07En trois mots, responsabilité, riposte et cojo.
00:09:09Allez, tout de suite, la voix est au procureur.
00:09:12Les vraies voix Sud Radio.
00:09:14Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:09:18Et votre réquisitoire monsieur le procureur, il n'y a plus d'immunité pour les avocats.
00:09:22Oui, c'est parti d'un sentiment qui existe depuis longtemps.
00:09:28Longtemps, les avocats avaient une code d'amour infiniment plus considérable que celle des magistrats
00:09:35dans l'opinion publique.
00:09:37On pouvait trouver ça surprenant, mais ça existait.
00:09:40Et puis peu à peu, j'ai noté notamment à partir de la dénonciation des procureurs de Marseille
00:09:49et des policiers, ensuite dans la dénonciation qu'on a faite des pratiques de certains d'entre eux
00:09:57dans l'exploitation du droit des étrangers.
00:10:00Par conséquent, il me semble que les pratiques de certains avocats, j'insiste en matière pénale,
00:10:07commencent à être vigoureusement mises en cause.
00:10:10Il ne suffit plus de se dire avocat pour bénéficier d'une aura de principe.
00:10:15Et moi, je trouve ça très bien.
00:10:17Et je ne vois aucun inconvénient à ce qu'on applique la même vigilance intellectuelle aux pratiques des magistrats.
00:10:25Mais c'est très positif que d'un coup, les avocats ne sont plus protégés
00:10:31par une sorte d'immunité, d'impunité de principe.
00:10:35Vous pensez que c'est réel ?
00:10:37Parce que je pense que quand même les avocats restent dans l'esprit des gens,
00:10:40les défenseurs de la veuve et de l'orphelin,
00:10:42quels que soient les dérapages d'un certain nombre d'entre eux,
00:10:45et on sait qu'il y en a.
00:10:47Je ne sais pas si vous sentez ça, vous êtes plus à même que moi de le dire,
00:10:51je pense quand même que le statut d'avocat reste un statut de héros,
00:10:56parce qu'en plus de ça, il y a de très grands noms d'avocats,
00:10:59beaucoup moins de grands noms de magistrats et de juges en réalité.
00:11:02Alors il y a le juge et il y a eu des juges anti-mafia bien sûr,
00:11:06mais je trouve que par exemple en Italie c'est l'inverse,
00:11:09c'est les juges qui sont des héros et pas les avocats.
00:11:12Je trouve que quand on a Badinter par exemple toujours en lumière,
00:11:15quand on a Dupont-Moretti, Aquitator, quand il est avocat, etc.,
00:11:18je pense quand même que, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous,
00:11:21je crois qu'il garde une superbe inégalée en fait.
00:11:24Malheureusement, moi je crois, mais sans doute là je plaque aussi mon tempérement réactionnaire,
00:11:31je pense que les plus grands avocats que j'ai connus et qui étaient des amis sont morts.
00:11:37Henri Leclerc et Témine par exemple.
00:11:39Témine, Maïc, Pelletier, Leclerc bien sûr.
00:11:44Et donc je pense que cette nouvelle catégorie d'avocats n'a pas la même culture,
00:11:50n'a pas le même talent, n'a pas la même éloquence,
00:11:53et au fond ont une conception exclusivement pragmatique, utilitaire du métier d'avocat.
00:12:00Sans la moindre culture, et je trouve ça dramatique.
00:12:03Jean-Michel Fauvergue.
00:12:05Alors, moi je note d'ailleurs que je me considère être un ami de Philippe Bilger,
00:12:10il dit que tous ses amis sont morts, ça me fait un peu froid dans le dos.
00:12:12Non, il a dit les grands avocats.
00:12:14Les grands avocats.
00:12:15Vous avez beaucoup de dons, mais pas grand chose.
00:12:19La parole est à Maître Fauvergue.
00:12:21Je suis assez d'accord en ce qui concerne le niveau des avocats.
00:12:27Je pense qu'il a beaucoup baissé, pour certains et pour la plupart,
00:12:30mais c'est dû au fait que le métier d'avocat est de plus en plus dur,
00:12:35et ils doivent aller chercher.
00:12:37Il y a les commis d'office, etc.
00:12:39Ils ne préparent pas souvent les dossiers, parce que c'est un peu de l'abattage.
00:12:44Et là on a un niveau qui n'est pas bon, et évidemment ça joue sur l'ensemble de la chose.
00:12:51Maintenant, je vais peut-être vous surprendre,
00:12:53mais moi je suis assez intéressé par garder le fait que les droits de la défense,
00:13:00ça doit être immuable, et il doit y avoir une certaine nécessité
00:13:04à protéger celui qui défend les droits de la défense.
00:13:07Alors c'est vrai qu'il y a quelques pourris parmi les avocats,
00:13:10mais la plupart sont des bons professionnels.
00:13:14Je ne dirais pas, s'il y avait les pourris, ce n'est pas un problème.
00:13:17Il n'y en a pas beaucoup.
00:13:19C'est la médiocrité ordinaire qui est la pire dans toutes les professions.
00:13:23Jean-Michel, il a quand même raison, parce que je pense que c'est tellement dur.
00:13:27Je pense qu'on produit trop d'avocats,
00:13:29et que la réalité c'est que maintenant c'est un combat pour émerger dans ce métier
00:13:33et gagner de l'argent surtout.
00:13:34Quand vous disiez héros, vous l'écrivez comment ?
00:13:36Héros, H-E-R-O-S.
00:13:38Pas Jean-Marc.
00:13:40Non, non, non, c'est héros messager.
00:13:42Pas vraiment des héros.
00:13:44Je pense que les héros du droit de la défense, il faut les conserver.
00:13:46Ok, merci beaucoup Philippe Bilger.
00:13:48Tout de suite, les 3 mots dans l'actu.
00:13:50Les vrais voix Sud Radio.
00:13:523 mots dans l'actu, Félix, qui sont responsabilité, riposte et cojo.
00:13:56Le gouvernement Bayrou engage sa responsabilité avec le 49-3 sur le budget 2025,
00:14:00mais son pronostic vital s'améliore avec cette décision du bureau national du PS
00:14:04ne pas voter la motion de censure.
00:14:06Si l'Europe est attaquée sur des sujets commerciaux, elle réagira,
00:14:10promet Emmanuel Macron à Bruxelles.
00:14:12Les mesures protectionnistes de Donald Trump
00:14:14s'invitent au sommet des dirigeants européens.
00:14:16Et puis, Martin Fourcade ne sera pas le Tony Estanguet des JO d'hiver de 2030
00:14:20dans les Alpes.
00:14:22Le multiple champion de Biathlon jette l'éponge.
00:14:24Il ne sera pas candidat à la présidence du comité d'organisation en cause des tensions
00:14:28avec l'ex-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez.
00:14:32Les vrais voix Sud Radio.
00:14:34C'est fait comme annoncé.
00:14:36François Bayrou a engagé la responsabilité de son gouvernement
00:14:38sur les budgets de l'État et de la Sécurité Sociale.
00:14:40Plus d'un mois après le début de l'année,
00:14:42les projets de loi de finances seront adoptés sans vote.
00:14:46Sauf si là où les motions de censure récoltent une majorité de voix
00:14:50près de main à l'Assemblée nationale.
00:14:52Ce scénario à la gouvernement Barnier semble s'éloigner un peu.
00:14:54Le bureau national du PS a choisi une abstention sur les votes de mercredi.
00:14:58Décision qui avait déjà été prise en milieu de journée
00:15:00avant même que François Bayrou ne prononce tout à l'heure ses mots attendus.
00:15:04Si vous en décidez ainsi, puisque la décision est entre vos mains,
00:15:08dans les dix jours, la France aura son budget, aura ses budgets.
00:15:12Ce qui sera un signal de responsabilité, de stabilité.
00:15:18C'est pourquoi Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés,
00:15:22j'ai l'honneur d'engager en vertige de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution,
00:15:28la responsabilité du gouvernement sur le texte de la commission mixte paritaire
00:15:34complétée d'amendements techniques et de coordination.
00:15:38Je vous remercie.
00:15:40Alors si les députés socialistes s'abstiennent comme souhaité par le bureau national du PS,
00:15:44ça veut dire que le gouvernement ne chute pas,
00:15:46même dans l'hypothèse où le RN voterait la motion de censure à l'FI.
00:15:50Ce qui provoquera forcément des tensions dans le nouveau Front populaire.
00:15:52Les Insoumis avaient prévenu que, selon eux, ne pas voter la censure reviendrait à soutenir le gouvernement.
00:15:58D'ailleurs, à l'instant, le président LFI de la Commission des Finances,
00:16:00Éric Coquerel, appelle les socialistes à ne pas respecter la consigne de leur parti.
00:16:04Je suis ravi tout de même, Françoise l'avait évoqué,
00:16:08qu'au sein du parti socialiste, les gens d'âge mûr et d'expérience,
00:16:14comme je pense à François Hollande ou en dehors Lionel Jaspin,
00:16:19les ont portés sur la fougue de certains.
00:16:23Mais vraiment, je m'inscris en faux.
00:16:24François Hollande et Lionel Jaspin n'ont rien à voir.
00:16:26La décision de nos censures, elle est déjà prise depuis une semaine.
00:16:29Écoutez, je sais quand même mieux que vous.
00:16:32Vous me permettrez, dans l'individu, vous faites appel à des données extérieures qu'on ne peut pas contrôler.
00:16:38Écoutez, mais moi je vous le dis.
00:16:39Ne croyez pas que c'est Lionel Jaspin qui embarque la décision des socialistes.
00:16:44Les socialistes, ils n'ont pas voté la censure une première fois.
00:16:47On n'a pas besoin de François Hollande pour faire tourner le groupe.
00:16:50Ils hésitaient, François.
00:16:52Non, ils n'ont jamais hésité sur la non-censure, ni la première, ni la deuxième.
00:16:57Depuis une semaine, la non-censure, elle est à 70-30% contre le groupe.
00:17:02Par ailleurs, je corrige juste un petit truc.
00:17:05On ne s'abstient pas sur une motion de censure, Félix.
00:17:08On la vote ou on la vote pas.
00:17:10Voilà, on verra.
00:17:11Si 22 socialistes vont contre la transgression de la décision de groupe, la motion de censure, elle passera.
00:17:17Mais je ne vois en aucun cas faire ça et ça depuis longtemps.
00:17:21Lionel Jaspin, vous savez, j'en ai un peu marre, moi, de tous ces dinosaures, si vous voulez,
00:17:27qui feignent d'être les organisateurs de choses qui sont déjà...
00:17:30Mais vous l'aviez évoqué vous-même, François.
00:17:33La dernière fois, vous aviez dit qu'au sein du Parti Socialiste, il y avait des tensions entre les jeunes et les vieux.
00:17:40Je n'ai jamais parlé de tensions générationnelles.
00:17:42Vous m'avez réveillé parce que ça n'est pas ça.
00:17:44Jean-Michel Fauvergue.
00:17:45Elle ne passera pas la motion de censure, elle ne passera pas si le RN ne la vote pas non plus.
00:17:50Il faut la voter, la motion de censure, et il faut avoir la majorité pour qu'elle passe.
00:17:53Maintenant, il y a deux choses, il y a le PS et il y a le RN.
00:17:59Et le RN, c'est plus dans les mains du RN.
00:18:00Même si le RN la vote, elle ne passera pas.
00:18:02En avance, en avance, en avance.
00:18:03Allez, le deuxième mot.
00:18:04Riposte.
00:18:05Les dirigeants européens se réunissent avec des mesures protectionnistes de Donald Trump dans toutes les têtes.
00:18:10Oui, l'ordre du jour, initialement, c'était de doper les dépenses militaires des États européens face à la menace russe.
00:18:15Mais effectivement, ces mesures protectionnistes de Donald Trump se sont invitées dans les débats.
00:18:21C'est droit de douane, vous savez, sur les produits canadiens, mexicains et chinois.
00:18:24Et certainement donc bientôt européens.
00:18:27D'où cette idée de fermeté défendue notamment par Emmanuel Macron en arrivant à Bruxelles.
00:18:32Si nous étions attaqués sur les sujets commerciaux, l'Europe, comme une puissance qui se tient,
00:18:38devra se faire respecter et donc réagir.
00:18:41Emmanuel Macron, tout à l'heure à Bruxelles.
00:18:43Et enfin, troisième mot.
00:18:45Kojo Martin Fourcade renonce à devenir président du comité d'organisation des JO d'hiver 2030.
00:18:51Le président Macron, on l'avait pourtant qualifié de Tony Estanguet de ces Jeux Olympiques d'hiver de 2030.
00:18:56Il semblait déjà prêt pour le poste lors de l'attribution aux Alpes françaises il y a quelques mois.
00:19:00C'est un énorme plaisir aujourd'hui de voir que le travail effectué ces dernières années, ces derniers mois,
00:19:04avec les équipes du CIO et avec les équipes des Alpes françaises a porté ses fruits.
00:19:09Sauf que dans un courrier, le multiple champion de Biathlon annonce renoncer finalement à la présidence du futur comité d'organisation.
00:19:16Décision pour ne pas sacrifier ses convictions, dit-il après plusieurs mois de tensions,
00:19:20notamment avec la région Auvergne-Rhône-Alpes et son ex-président Laurent Wauquiez.
00:19:25Mon ambition pour ces Jeux est clair.
00:19:27Ils doivent être en phase avec leur époque, pleinement conscients des enjeux écologiques
00:19:31et ancrés dans la réalité économique de notre pays, écrit Martin Fourcade,
00:19:35réputé pour ses convictions en matière de protection de l'environnement.
00:19:38Il évoque des désaccords trop nombreux comme la gouvernance, la vision, l'ancrage territorial.
00:19:43Martin Fourcade qui était en revanche soutenu par le mouvement sportif ainsi que par l'Elysée.
00:19:49Mais c'était plus compliqué visiblement avec la région, d'où cette décision un peu surprise aujourd'hui.
00:19:53A chaque fois que Laurent Wauquiez est quelque part, ça grince.
00:19:57Alors je ne connais pas le détail de tout ça, mais je suis surpris qu'il est toujours partout où il y a un problème.
00:20:05Théoriquement avec Martin Fourcade, ça glisse.
00:20:08Mais c'est vrai, sur la gouvernance, la vision, l'ancrage territorial, ça fait beaucoup.
00:20:12Je trouve que Philippe a tout à fait raison.
00:20:14C'est tout à fait juste, partout il y a, il met la zoubia, il sale le sou qu'à chaque fois.
00:20:18Il crée un problème, c'est dingue quand même.
00:20:22Et ça commence à faire beaucoup effectivement, quand on les additionne,
00:20:25on s'aperçoit que le personnage est véritablement freinant sur un peu tous les sujets.
00:20:30Et là c'est dommage parce qu'on vient de sortir de...
00:20:34On vient de sortir de Jeux Olympiques magnifiques,
00:20:38et c'est quand même dommage de commencer les autres comme ça.
00:20:41Mais on a encore un peu le temps.
00:20:43Mais comme l'a dit Quentin dans le casque, il a dit Martin Fourcade glisse,
00:20:46mais il tire aussi au Biafran et l'aille, a priori il a plutôt tiré aujourd'hui.
00:20:50Qu'un coup d'ailleurs.
00:20:52Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:20:55Allez dans un instant Mélenchon qui évoque un grand remplacement générationnel
00:20:59et célèbre la créolisation de la France.
00:21:02Alors parlons vrai.
00:21:04Est-ce que ces propos valident la thèse du grand remplacement de Renaud Camus ?
00:21:08Et à cette question, l'utilisation du terme grand remplacement par Mélenchon est-elle une provocation ?
00:21:13Vous dites oui à 78%.
00:21:16Vous voulez réagir ?
00:21:17Zach, attend vos appels au 0800 26 300 300.
00:21:20Soyez les bienvenus. Nous revenons dans quelques instants.
00:21:23C'est les vraies voix sur Sud Radio. Merci de votre fidélité.
00:21:27C'est Jean-Jacques Bourdin.
00:21:28Rendez-vous demain 7h pour le Grand Matin Sud Radio.
00:21:31Je poserai toutes les questions d'actualité à mes invités, même celles qui dérangent évidemment.
00:21:35A demain.
00:21:36Sud Radio.
00:21:37Parlons vrai.
00:21:39Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:21:42Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:21:45Les vraies voix sont avec nous ce soir.
00:21:48Des vraies voix, des vraies voix qui comptent en tout cas.
00:21:50Philippe Bilger, Françoise Degoy, Jean-Michel Fauvergue et vous au 0800 26 300 300.
00:21:57Sans oublier bien entendu the famous Philippe David.
00:21:59The very famous Cécile de Ménibus.
00:22:03Vous faites un carton sur les réseaux sociaux vous.
00:22:05Oh non, pas du tout, je ne sais pas.
00:22:06Vous nous faites des 140 000 vues comme Françoise.
00:22:09Des trucs de fous là.
00:22:11Parce que vous avez dit un truc.
00:22:13Il dit un truc, les gens disent oh là là.
00:22:15C'est un coup de gueule l'autre jour qui a fait plus de 140 000 vues.
00:22:18Non, mais moi je...
00:22:19Non, même pas. Il ne dit même pas.
00:22:21En fait, moi je faisais très souvent 150, 160.
00:22:25Si, si, il faut regarder.
00:22:27Et je trouve que...
00:22:29Je fais encore mais de moins en moins.
00:22:31Je trouve qu'il y a...
00:22:33C'est l'algorithme qui change.
00:22:34L'algorithme change beaucoup, beaucoup.
00:22:36Et beaucoup de gens de gauche sont peut-être partis ailleurs aussi.
00:22:38Qui vous suivaient.
00:22:39Non, je ne crois pas.
00:22:40Mais non, mais c'est vrai aussi.
00:22:41Non, non, je ne crois pas. Personne...
00:22:43Bah, Sandrine Rousseau est partie.
00:22:44Mais qui est partie sur Blue Sky, excusez-moi.
00:22:46Vos prestations vraies voix devraient amplifier tout ça.
00:22:50Non, non, je pense que vraiment il y a un tassement général.
00:22:53Oui, oui.
00:22:54Mais vous savez quoi Françoise, on est là.
00:22:57C'est le principal.
00:22:58Moi je serai toujours 25 voix.
00:23:00Oui, mais moi j'ai deux minibus, j'ai deux voix.
00:23:03Allez les amis, le grand débat du jour.
00:23:05Les vraies voix Sud Radio.
00:23:07Le grand débat du jour.
00:23:09Le sujet, c'est effectivement ce fameux grand remplacement.
00:23:13Oui monsieur Zemmour, il y a un grand remplacement.
00:23:16Oui monsieur Bayrou, il y a un grand remplacement.
00:23:19Quel est ce remplacement ?
00:23:21Ce remplacement, c'est celui d'une génération qui vient après l'autre
00:23:26et qui ne ressemblera jamais à la précédente.
00:23:29Il y a un peuple qui remplace un autre dans d'innombrables endroits
00:23:34qui tiersment disent le pays.
00:23:36Et dites-vous bien, comme je le dis à chacun des jeunes gens que je croise
00:23:40et dont je sais qu'ils sont nés comme moi au Maghreb ou bien encore ailleurs,
00:23:46cette partie du pays est à nous.
00:23:49Les vraies voix Sud Radio.
00:23:53Et oui, donc il y a un grand remplacement, vous l'avez entendu,
00:23:56lancé par Jean-Luc Mélenchon à Toulouse.
00:23:58Celui d'une génération qui vient après l'autre et qui ne ressemblera jamais
00:24:01à la précédente, le leader insoumis.
00:24:03C'est ensuite réjoui de ce qu'il appelle la co-créolisation de la France.
00:24:07Alors parlons vrai, est-ce que pour vous la France rurale a envie de devenir
00:24:10comme la France urbaine ?
00:24:11Et à ce terme, l'utilisation du terme grand remplacement par Mélenchon
00:24:14est-elle une provocation ?
00:24:15Vous dites oui à 78%.
00:24:17Vous voulez réagir ?
00:24:19Et les vraies voix attendent vos appels au 0826 300 300.
00:24:23C'est vraiment le sujet de Jean-Luc Mélenchon.
00:24:25Il surfe sur cette créolisation.
00:24:28Mais je trouve que là, il a choisi un verbe qui révèle bien son caractère
00:24:34à la fois talentueux et pervers.
00:24:37C'est-à-dire talentueux parce qu'on voit bien ce qu'il veut dire
00:24:42par le terme de grand remplacement.
00:24:44Et lorsqu'il affirme que ça signifie le remplacement d'une génération par une autre,
00:24:50c'est tout à fait évident.
00:24:52Et il laisse planer l'ambiguïté sur sa volonté.
00:24:56Et puis ensuite, il précise évidemment son véritable dessin
00:25:01lorsqu'il dit ce que je propose va permettre à la France de s'achever
00:25:08alors qu'à l'heure actuelle, elle est inachevée.
00:25:11Il propose la créolisation.
00:25:13Un ensemble de choses qui montrent qu'en réalité,
00:25:16il sort de la banalité pour aller vers la provocation.
00:25:21Et c'est tout lui.
00:25:22Et je ne peux pas m'empêcher de trouver que c'est à la voix
00:25:25brillant et totalement délétère.
00:25:28– Françoise Debois.
00:25:29– J'ai toujours tellement défendu Jean-Luc Mélenchon
00:25:31parce que c'est le plus brillant d'entre tous.
00:25:33C'est Primoz Sintaparez, Jean-Luc Mélenchon.
00:25:35Il est le plus brillant oralement, dans les idées, etc.
00:25:38Et jusqu'où est-ce qu'on peut défendre ?
00:25:40Moi, j'ai décidé de m'arrêter à sa brillance et à son intelligence.
00:25:45Nous sommes au summum, et ça n'est que le début
00:25:48de la perversion totale de Jean-Luc Mélenchon.
00:25:51Jean-Luc Mélenchon sera bientôt obsolète.
00:25:54Il le sait très bien.
00:25:55Il peut écrire ce qu'il veut sur ses blogs.
00:25:57Il sait très bien lire des résultats électoraux.
00:25:59Jean-Luc Mélenchon, il a besoin d'une présidentielle anticipée.
00:26:02Sinon, il passera à la trappe.
00:26:03Donc, il va monter de plus en plus sur cette ambiguïté-là.
00:26:07Il fait de la triangulation.
00:26:08Il veut installer son duel avec Marine Le Pen.
00:26:10Il n'y arrive pas, pour le moment.
00:26:11Il n'y arrive pas parce que les sociotraites et la volaille socialiste bloquent tout.
00:26:15Et elle a bien raison de bloquer cette folie-là.
00:26:18Donc, c'est pervers.
00:26:19Le grand remplacement, il joue sur les mots.
00:26:21Il parle, en fait, des générations urbaines qui vont s'installer à la campagne.
00:26:24Et puis, il attise aussi les quartiers en disant « cette France, elle est à nous ».
00:26:29Donc, ce discours-là, il est…
00:26:31Je vous aurais dit, quoi que ce soit, s'il n'y avait pas eu le 7 octobre,
00:26:36je vous dis, ce discours-là, ça fait partie des discours mortifères, véritablement.
00:26:41Et je pèse mes mots de la République française.
00:26:44– Jean-Michel Fauvergne.
00:26:45– Oui, bien sûr, c'est un discours mortifère.
00:26:47Et bien sûr, qu'il le fait avec brio.
00:26:50Mais derrière, il y a cette espèce d'idée un peu putride
00:26:55qui fait qu'il est toujours en train d'attaquer.
00:27:00Il s'adresse aussi à un électorat communautaire.
00:27:03Moi, il y a plusieurs choses qui m'ont choqué.
00:27:07D'abord, il se place en contre-miroir de Zemmour, le grand remplacement.
00:27:19Et puis, ça en aperçoit assez rapidement.
00:27:21Et donc, il vise le Premier ministre des mêmes propos.
00:27:24Le Premier ministre qui n'a jamais prononcé ces propos-là, jamais.
00:27:27– Il parlait de subventions.
00:27:29– En fait, c'était subversion migratoire et il l'attaquait.
00:27:31– Subversion, mais pas le grand remplacement.
00:27:33– Absolument.
00:27:34– Et donc, du coup, il s'aperçoit qu'en s'opposant à Zemmour,
00:27:38il va se corneriser sur l'ultra-gauche, etc.
00:27:42Ça, c'est la première chose.
00:27:43La deuxième chose, moi, qui me gêne un peu dans son discours,
00:27:45que j'ai bien écouté, c'est qu'il va à l'encontre des traditions.
00:27:49Ceux qui défendent les traditions sont honnis.
00:27:52Je ne sais pas si vous avez entendu ce qu'il dit.
00:27:54– Sur les traditions, c'était dépassé, etc.
00:27:57Donc, on est dans quelque chose qui est véritablement putrine.
00:28:02– Vous pensez que nos traditions c'est dépassé.
00:28:04Tiens, vous habitez la France rurale, vous êtes dans la ruralité.
00:28:07– Il n'y a pas que la ruralité qui a des traditions.
00:28:09– Vous avez été blessé par les propos de Jean-Luc Mélenchon,
00:28:12où vous les trouvez tout à fait normales.
00:28:14On attend vos appels au 0826 300 300.
00:28:17– Stéphane est avec nous au 0826 300 300.
00:28:19On vous écoute Stéphane sur ce discours de Jean-Luc Mélenchon.
00:28:24– Moi, je ne suis pas d'accord avec le côté brillant de Jean-Luc Mélenchon.
00:28:28– C'est un tribun quand même.
00:28:30– Oui, mais c'est terminé.
00:28:32Je pense qu'il est grand temps qu'il prenne sa retraite.
00:28:34Parce qu'en fait, il fait une fake news.
00:28:37Il nous parle d'un grand remplacement d'une génération qui vient après l'autre
00:28:40et qui ne ressemblera jamais à la précédente.
00:28:42Mais il se trompe totalement.
00:28:43Une génération ressemble nécessairement à la précédente,
00:28:45car elle en descend en ligne directe.
00:28:47On grandit avec nos parents, ils nous élèvent,
00:28:49ils nous transmettent leurs valeurs et leurs cultures.
00:28:51Donc, il parle d'une génération virtuelle qui n'existe pas.
00:28:54Et encore une fois, il oppose les Français entre eux
00:28:56par le biais d'une analyse générationnelle qui est mensongère.
00:28:59Donc, moi qui vis à la campagne, je peux vous dire
00:29:01que la réception des idées de M. Mélenchon à la campagne,
00:29:05dans les campagnes viticole de l'héros,
00:29:07elle est extrêmement faible et elle est même en régression
00:29:11pour les gens qui le soutenaient.
00:29:13Parce que ça devient, quand on entend ses propos,
00:29:16on dirait qu'il veut mettre la France à feu et à sang.
00:29:19Donc, c'est plus possible.
00:29:21C'est quelqu'un qui devrait très honnêtement prendre sa retraite.
00:29:23Moi, je me fais beaucoup de soucis pour sa santé mentale.
00:29:26J'ai l'impression qu'il est en train de perdre un peu les pédales en fait.
00:29:29En fait, c'est un provocateur.
00:29:32Non, c'est pas du tout. Il fait vraiment de la politique.
00:29:34C'est un trotskiste.
00:29:35Moi, je sais que Stéphane l'a bien identifié.
00:29:37Il est vraiment, comment dirais-je, vous savez,
00:29:39le trotskiste, mais c'est même plus que ça.
00:29:42C'est un nocéiste, c'est un Lambertiste.
00:29:44Jean-Denis Mélenchon.
00:29:45Donc, on prend le pouvoir par les minorités agissantes.
00:29:47C'est-à-dire qu'on crée le trouble et la révolution s'installe.
00:29:51Et le peuple prend le pouvoir.
00:29:53Donc, il n'y a rien de provocateur.
00:29:55Il n'y a rien de malaisant.
00:29:57Ce qui est malaisant, c'est toute l'idéologie très puissante
00:30:00et très, comment dirais-je, très dure et très pensée
00:30:04qu'il y a derrière chaque mot.
00:30:06Et il devrait comprendre que ça ne peut pas fonctionner.
00:30:09Vous regardez Villeneuve-Saint-Georges, vous regardez Grenoble par exemple.
00:30:12Eh bien, les quartiers ont dit non à Jean-Luc Mélenchon.
00:30:15Et pourtant, il n'a cessé, il ne cesse de leur parler à ces quartiers.
00:30:19Parce que les quartiers disent qu'on ne veut plus être essentialisé.
00:30:23Il y a du monde, il y a du monde, Philippe Hichard.
00:30:26Je me demande d'ailleurs s'il réfléchit au fait qu'à chaque fois que,
00:30:32de manière, selon moi, talentueuse, la retraite n'est pas encore pour aujourd'hui
00:30:37ni pour demain, il n'écarte pas des gens dont il aura besoin tout de même
00:30:43s'il est au second tour, quoi.
00:30:45Je veux dire, il répulse autant qu'il attire.
00:30:49Je pense qu'après lui, le déluge, il doit penser ça dans sa tête.
00:30:54Il s'en fout des autres, y compris les gens de son camp, à mon avis.
00:30:57C'est lui ou lui.
00:30:59Et moi, il y a un autre terme qui me pose problème, c'est la créolisation.
00:31:03Parce que la créolisation, elle ne renvoie pas au mélange dans la société,
00:31:11les mélanges que l'on a.
00:31:13Elle renvoie au mélange africain et blanc, uniquement.
00:31:17Et non aux asiatiques, cette espèce de société mélangée vers laquelle on va,
00:31:23certainement, bien sûr.
00:31:25Mais elle exclut un certain nombre de choses pour faire peur, justement.
00:31:29Ça réagit beaucoup au 0826 300 300.
00:31:320826 300 300 avec François qui est avec nous.
00:31:35Bonsoir François.
00:31:36Bonsoir François.
00:31:37Oui, voilà.
00:31:38Vous nous appelez d'Occitanie.
00:31:40On vous écoute François.
00:31:41Exactement.
00:31:42Eh bien, on vous écoute.
00:31:43Oui, voilà.
00:31:44C'est à propos de ce dont vous parliez tout à l'heure, à propos de Jean-Luc Mélenchon
00:31:49et de ce dont il a parlé.
00:31:51Si vous voulez, enfin, moi, ce qui me semble évident, c'est que la France a toujours été une terre...
00:31:56Enfin, si vous voulez, l'essence même de la population française, c'est le métissage.
00:31:59Donc, il n'y a absolument rien de nouveau.
00:32:01C'est tout simplement ce qui a toujours fait la richesse.
00:32:03Et d'autre part, on diabolise systématiquement Jean-Luc Mélenchon.
00:32:08En fin de compte, il n'a jamais été à l'extrême gauche.
00:32:10Il est tout simplement de gauche.
00:32:11C'est absolument tout.
00:32:13Et voilà.
00:32:14J'en ai assez d'entendre toujours le même truc systématiquement.
00:32:17Je ne vois pas du tout en quoi il est diabolique Jean-Luc Mélenchon.
00:32:20C'est absolument irrécent de ton train.
00:32:23Mais le terme grand remplacement, qui est un terme incitable à gauche théoriquement,
00:32:27est-ce que le fait de l'utiliser, ce n'est quand même pas un peu provoquant sur les bords ?
00:32:31On dira ça comme ça, François.
00:32:33Non, mais si vous voulez, qui est-ce qui n'est pas provoquant ?
00:32:35Tout fonctionne comme ça.
00:32:37Donc, c'est simplement un remplacement.
00:32:39Et il serait effectivement temps qu'il y ait un remplacement.
00:32:41Parce que si vous voulez, la moyenne d'âge, là, on est dans une EHPAD.
00:32:43En fait, on est dirigé par des gens qui...
00:32:45Enfin, c'est complètement même, quoi.
00:32:47Alors que les gens ne sont pas d'accord avec ce que vous dites.
00:32:50D'abord, le Sénat s'est complètement rajeuni.
00:32:52Vous avez des sénateurs de 30 ans, maintenant.
00:32:54Le Parlement européen, la moyenne d'âge, maintenant, c'est 32 ans.
00:32:57L'Assemblée de la Suède, même.
00:32:59Moi, j'entends ce que vous dites.
00:33:01Vous pensez qu'on fait un procès, on s'en servirait à Jean-Luc Mélenchon.
00:33:04J'ai toujours défendu Jean-Luc Mélenchon de A jusqu'à Z.
00:33:07Jusqu'au moment où je suis complètement arrêté, d'abord, sur les banlieues.
00:33:10Parce que j'ai vu quelle tournure il était en train de prendre.
00:33:13Et le 7 octobre, vous ne pouvez absolument pas dire
00:33:16que ce que Jean-Luc Mélenchon fait depuis le 7 octobre est supportable.
00:33:20Franchement, François, il y a une limite entre le combat pour les Palestiniens,
00:33:24pour la liberté de la Palestine, pour cesser avec Gaza,
00:33:28et tout ce que la France insoumise a choisi.
00:33:31Avec ses figures de proue, vraiment, c'est dingue.
00:33:34– Non, mais là, vous partez sur quelque chose dont je ne vous ai absolument pas parlé.
00:33:37C'est typique de votre manière de parler.
00:33:40– Mais pas du tout, c'est là-dessus.
00:33:42François, c'est là-dessus.
00:33:45– François, elle marque la rupture avec elle et Jean-Luc Mélenchon.
00:33:51– Avec tout le monde, avec toute la gauche, avec une grande partie de la gauche.
00:33:55La rupture, c'est le 7 octobre et la stratégie qu'il a choisie.
00:33:57Mais bien sûr, si vous ne la voyez pas...
00:34:00– Mais justement, on aurait pu poser une question.
00:34:03– Mais ça, c'est encore un truc de politica.
00:34:05Mais c'est complètement dingue, quoi.
00:34:06Si vous voulez, on n'en a rien à faire du 7 octobre.
00:34:08Dans le 7 octobre, j'étais en France.
00:34:10Je ne sais pas ce qu'il s'est passé le 7 octobre, si vous voulez.
00:34:12– Ça, c'est dingue.
00:34:13On ne pouvait pas dire qu'il y a eu un pogrom le 7 octobre.
00:34:16On ne peut pas dire le contraire.
00:34:18– Mais dans ces cas-là, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:34:21Qu'est-ce qu'il se passe en Erythrée ?
00:34:22Qu'est-ce qu'il se passe partout au Soudan ?
00:34:24Il y a des massacres dans d'autres endroits de la planète.
00:34:28– Mais vous tournez en boucle sur les mêmes trucs.
00:34:30– Mais c'est normal, puisqu'il en a fait une stratégie.
00:34:32Il en a fait une stratégie, François.
00:34:34– Mais absolument pas du tout.
00:34:35Mais il n'a absolument pas fait du tout cette mensonge.
00:34:38Mais c'est une mensonge, ce que vous dites.
00:34:40– François, puis-je vous poser une question ?
00:34:42– Attends le 7 octobre.
00:34:43– François Philippe-Milger.
00:34:44– On entend toujours le même truc en boucle.
00:34:46– François, Philippe-Milger.
00:34:47– Non mais François, vous ne pouvez pas faire de déni, si vous le soyez gentil.
00:34:49– Je ne peux pas dire qu'il n'y a pas eu un massacre le 7 octobre.
00:34:51– François, vous avez dit tout à l'heure que Jean-Luc Mélenchon était de gauche.
00:34:56Est-ce que vous pensez véritablement qu'il n'y a pas une frontière
00:35:00entre la gauche classique, la socialiste par exemple,
00:35:04et la gauche et la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ?
00:35:10Vous pensez que c'est le même matériau politique ?
00:35:13– François, très court, parce qu'on a un autre appel au 0826 300 300.
00:35:17– Bien sûr, mais ce que je vous dis, c'est que la gauche, c'est Mélenchon.
00:35:21Le reste, ce n'est pas la gauche, c'est la droite.
00:35:23– Ah d'accord, c'est l'extrême droite.
00:35:25– Oui, d'accord.
00:35:27– Merci François, merci beaucoup.
00:35:29Olivier est avec nous de Lyon. Bonsoir Olivier.
00:35:31– Bonsoir Olivier.
00:35:32– Oui, bonsoir tout le monde.
00:35:35– Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:35:37– Alors, moi je trouve Mélenchon, il se réveille,
00:35:40et en fin de compte, il est logique dans son raisonnement.
00:35:44Le grand remplacement, avant c'était un mot tabou,
00:35:47personne ne veut le reconnaître.
00:35:49Maintenant, Mélenchon, il le reconnaît, c'est très bien.
00:35:52Par contre, il y a deux catégories de gens qui ne veulent pas le reconnaître,
00:35:56c'est la gauche et la droite.
00:35:57Et Françoise Avec, bon, je vais regarder Françoise,
00:35:59parce qu'elle ne veut pas reconnaître son grand remplacement.
00:36:02– Non.
00:36:03– Moi je suis franco-marocain.
00:36:07Je suis venue en France à l'âge de 18 ans.
00:36:11Je voulais vivre dans une France, sa culture, la tradition française.
00:36:18Moi, depuis les années 80 jusqu'à maintenant,
00:36:20je vois qu'il y a un grand changement.
00:36:22Moi, cette France, je ne la reconnais plus.
00:36:24Et je ne veux pas le grand remplacement.
00:36:27Je veux la France comme avant.
00:36:29Voilà.
00:36:30Et Mélenchon, il se réveille, et c'est très bien.
00:36:33Maintenant, les choses sont claires.
00:36:35Il veut remplacer le peuple français.
00:36:37Il veut que la France ne soit plus la France.
00:36:39Voilà, on est clair.
00:36:40Maintenant, on est clair.
00:36:41En 2027, on a un choix.
00:36:43Vous savez, en 2027, c'est une grande date.
00:36:47Et ça sera vraiment clair pour tout le monde.
00:36:49Alors, soit on veut le grand remplacement, soit on ne le veut pas.
00:36:52Voilà.
00:36:53À ce moment-là, il y a un choix à faire.
00:36:55Soit c'est l'extrême-gauche, soit c'est la droite traditionnelle.
00:36:59– Alors, on va faire répondre Jean-Michel Fauvert qu'on n'a pas entendu.
00:37:02– Oui, mais ensuite, Françoise, qu'est-ce qu'elle a été interpellée ?
00:37:04– Oui, j'ai dit, au moins, ça va aller très vite.
00:37:06Est-ce que ça veut dire que…
00:37:08Vous pensez qu'aujourd'hui, Mélenchon s'est découvert dans sa stratégie
00:37:12et que sur les prochaines élections, les choses seront beaucoup plus claires ?
00:37:16On votera contre lui ou pour lui ?
00:37:20Est-ce que ça veut dire ça, ce que vous avez dit ?
00:37:22– Pour moi, maintenant, il est dans le terrain de Zimmour.
00:37:30C'est clair.
00:37:31Maintenant, il le reconnaît.
00:37:33Il le reconnaît et il dit, voilà, OK, pour M. Zimmour,
00:37:35il y a un grand remplacement.
00:37:36Et alors ?
00:37:37On va changer de culture et alors ?
00:37:39– Non, pardonnez-moi, mon cher ami, c'est pas…
00:37:43– Françoise, Françoise, s'il vous plaît.
00:37:45– Non, mais je voudrais vous répondre, vous m'avez interpellée.
00:37:47– Françoise, je vous aime beaucoup, mais vous ne voulez pas reconnaître ce grand remplacement.
00:37:51– Non, parce qu'il n'y résiste pas.
00:37:54– Françoise, mais sortez dans la rue, regardez.
00:37:57– Mais je sors dans la rue.
00:37:59– Olivier, si vous permettez.
00:38:01– Non, vraiment, je n'ai pas du tout envie qu'on épuise,
00:38:05qu'on étaye les théories du grand remplacement,
00:38:07parce qu'on passe en voiture-porte de la chapelle dans certains quartiers.
00:38:10Votre grand remplacement, votre grand remplacement,
00:38:13échappe à tout chiffre, à toute règle.
00:38:16Vous avez, c'est comme le principe de surmersion,
00:38:18nous sommes dans le fantasme de plus total.
00:38:21Vous avez 6 millions d'étrangers dans ce pays, d'accord ?
00:38:23– Non, non, Françoise, 6 millions.
00:38:25– Ecoutez, je voudrais finir.
00:38:27– Françoise, 6 millions d'étrangers dans les 80, j'entends 6 millions.
00:38:29– Mais non, ça, ce n'est pas vrai.
00:38:31– Mais non.
00:38:32– Mais pourquoi vous me hurlez dessus ?
00:38:33Écoutez, vous êtes franco-marocain.
00:38:35– Parce qu'il essaie de parler, allez.
00:38:36– Mais il essaie de parler.
00:38:37– Non, Françoise, excusez-moi, moi j'essaie de parler,
00:38:39parce que les 6 millions, les 4 millions de musulmans,
00:38:41depuis les années 80, j'entends ça.
00:38:43– Ok, mais je ne dis plus rien, non mais je me tais, c'est bon.
00:38:45Non, non, mais c'est bon, écoutez, il n'y a rien à dire,
00:38:47vous avez raison, j'ai tort, c'est bon, c'est bon, aucun problème.
00:38:49– Mais non, mais 4 millions de musulmans depuis les années 80,
00:38:51que j'entends ça, c'est pas vrai.
00:38:53– Je n'ai jamais dit 4 millions,
00:38:54je n'ai jamais dit il y a 6 millions de musulmans dans ce pays.
00:38:56Vous avez 9 millions d'étrangers.
00:38:58Vous n'allez pas m'expliquer que nous sommes tous métissés
00:39:00et que nous sommes dans un grand remplacement.
00:39:02Je vous le redis.
00:39:04– Et pourtant, on en a le sentiment.
00:39:06– Que vous ayez le sentiment de submersion,
00:39:08c'est d'ailleurs ce qu'a précisé François Bayrou,
00:39:10et qu'on ait le sentiment de grand remplacement,
00:39:12c'est la honte des partis de ne pas avoir réussi
00:39:14à délimiter ce fantasme.
00:39:16– Non, mais Françoise, arrêtez avec le sentiment qui vous plaît.
00:39:18– C'est le sentiment, ben oui, c'est la vérité.
00:39:20– Non, mais c'est intéressant.
00:39:22Françoise, il n'y a pas de sentiment, il faut sortir dans la rue.
00:39:24– Mais moi je sors en réalité.
00:39:26– S'il vous plaît, s'il vous plaît.
00:39:28– Vous pensez qu'il n'y a que vous qui vivez dans la rue en fait.
00:39:30C'est ça que vous pensez.
00:39:32– Non, non, ça veut dire…
00:39:34– Oui, Jean-Michel, un mot très court,
00:39:36parce qu'il n'y a plus de temps.
00:39:38– Ça veut dire quoi Olivier ?
00:39:40Ça veut dire qu'il faut lutter contre l'immigration,
00:39:42en particulier l'illégale, il faut lutter pour la justice,
00:39:44il faut lutter pour plus de sécurité.
00:39:46C'est ça que vous voulez dire ?
00:39:48– Ben tout à fait.
00:39:50Il n'y a plus d'Etat, il n'y a plus de justice.
00:39:52Bon, il n'y a plus de justice, il n'y a plus de…
00:39:54C'est pour ça que je vous dis, au moins en 2027,
00:39:58ce sera un grand tournement.
00:40:00Soit on choisit vraiment le grand remplacement
00:40:02et on accepte, on subit,
00:40:04soit on réagit. Voilà, tout simplement.
00:40:06– Merci beaucoup Olivier.
00:40:08– Je vous aime bien quand même, on s'entend bien quand même.
00:40:10– Merci Olivier. Beaucoup d'appels,
00:40:12on n'a pas pu prendre tout le monde malheureusement.
00:40:14– Merci François, merci Olivier.
00:40:16Stéphane, vous restez avec nous,
00:40:18vous êtes notre vraie voix du jour
00:40:20et vous allez pouvoir tenter de gagner
00:40:22parce qu'ils ont le mort aujourd'hui.
00:40:24– Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:26– Et puis ils ont révisé tout ce week-end
00:40:28et puis il s'est passé plein de choses ce matin.
00:40:30Donc tout le monde a lu, sauf Philippe,
00:40:32qui n'a pas son portable.
00:40:34– Moi j'ai très peu lu.
00:40:36Pour une fois, je vais perdre, en totale équité.
00:40:38– Allez, à tout de suite.
00:40:40– Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
00:40:42– Tout le monde peut appeler, donner son avis,
00:40:44qu'il plaise ou qu'il ne plaise pas.
00:40:46J'aime bien l'esprit qu'il y a chez vous.
00:40:48– Sud Radio, parlons vrai.
00:40:50Les vraies voix Sud Radio,
00:40:5217h-19h, Philippe David,
00:40:54Cécile de Ménibus.
00:40:56– Et des vraies voix qui comptent,
00:40:58qui comptent gagner surtout.
00:41:00Et ça, c'est pas sûr.
00:41:02Les vraies voix jusqu'à 19h
00:41:04avec aussi qui c'est qui
00:41:06qui l'a dit avec Stéphane,
00:41:08notre auditeur du jour.
00:41:10Stéphane, pour gagner contre
00:41:12Philippe Bilger, Françoise de Gaulle et Jean-Michel Fauvergue,
00:41:14il faut envoyer un jingle
00:41:16de malade. Allez-y.
00:41:18– Un jingle de malade ?
00:41:20– Une présentation, allez-y.
00:41:22– Ça y est, il a envoyé mon jingle.
00:41:24– C'est bon, c'est bon.
00:41:26– Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:41:28– J'ai pas été très claire dans ma définition
00:41:30mais c'est parti quand même.
00:41:32Allez, on y va. Qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points.
00:41:34Je me prépare à l'élection présidentielle
00:41:36et ça n'est pas moi.
00:41:38– Stéphane, c'est un
00:41:40président de région.
00:41:42– Non, Xavier Bertrand.
00:41:44– Bonne réponse de Françoise de Gaulle.
00:41:46– En fait, tous les 6 mois,
00:41:48Xavier Bertrand dit ça en fait.
00:41:50Donc c'est pas difficile.
00:41:52– Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:54Ce budget est nécessaire car sans budget,
00:41:56le pays est à l'arrêt.
00:41:58– Bayrou. – Non.
00:42:00– Assale. – C'est une femme.
00:42:02– Non, c'est une femme.
00:42:04– Manier-Rugachet.
00:42:06– Non.
00:42:08– Bonne réponse de Françoise de Gaulle.
00:42:10– Amélie de Montchalin.
00:42:12– Ministre des Comptes publics.
00:42:14– Exactement. Qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points.
00:42:16Il faut être certain de l'efficience de l'argent public
00:42:18soit au travers d'une agence, soit au travers
00:42:20d'un service de l'État. Et bien fait.
00:42:22– Stéphane.
00:42:24– Compliqué ça.
00:42:26– J'aurais dit Bayrou. – Non.
00:42:28– Lambert. – Non.
00:42:30– Une femme.
00:42:32– Brune Pivet. – Non.
00:42:34– Une porte-parole.
00:42:36– Bonne réponse de Françoise de Gaulle.
00:42:38– Elle est rapide.
00:42:40– Elle est agaçante.
00:42:42– Elle est en forme aujourd'hui.
00:42:44– Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:46J'espère que les socialistes vont considérer
00:42:48en responsabilité qu'il vaut mieux donner
00:42:50un budget à la France et ne pas
00:42:52censurer le gouvernement malgré leurs désaccords.
00:42:54C'est un ancien ministre
00:42:56mais qui est très médiatique.
00:42:58Stéphane.
00:43:00– Un ancien ministre ?
00:43:02– Non.
00:43:04– Il y a des très bons vins.
00:43:06– Il y a des très bons vins.
00:43:08C'est Bordeaux.
00:43:10– Dans les hospices.
00:43:12– Bonne réponse de Françoise de Gaulle.
00:43:14– Elle est bonne.
00:43:16– Elle est bonne.
00:43:18– Quand vous dites qu'elle est bonne,
00:43:20vous parlez de moi François ?
00:43:22– Je ne vous permettrai pas ce genre de conneries.
00:43:24– Je trouvais ça bien.
00:43:26Question qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:28J'estime que les grands patrons
00:43:30coulent le pays en ne jouant jamais
00:43:32le jeu de l'emploi en France.
00:43:34Stéphane.
00:43:36Qui c'est qui qui l'a dit sur le 49.3 ?
00:43:38Tout le monde sait
00:43:40que si le budget était mis au vote,
00:43:42il y aurait 350 voix contre.
00:43:44Stéphane.
00:43:46– Non mais j'ai aucune idée.
00:43:48– C'est un député
00:43:50qui s'est beaucoup occupé de finances.
00:43:52– Coursant.
00:43:54– Bonne réponse de...
00:43:56– On n'a même pas le temps de réfléchir
00:43:58qu'elle répond.
00:44:00– C'est fou, c'est fou.
00:44:02– Donc elle a dû prendre des médicaments.
00:44:04– Si j'ai eu tout ce que j'ai eu ce matin.
00:44:06C'est un cortisone.
00:44:08– Elle est dopée.
00:44:10Question qui c'est qui qui l'a dit ?
00:44:12Trois points avec ce budget.
00:44:14On est copes mais c'est toujours mieux
00:44:16qu'un bateau qui coule.
00:44:18– Stéphane.
00:44:20– C'est quelqu'un qui a eu le cas de l'humour
00:44:22mais je ne sais pas qui.
00:44:24– Un médecin.
00:44:26– Bonne réponse.
00:44:28Là il a été plus rapide.
00:44:30Excusez-moi, j'espère vous terminer l'émission en vie.
00:44:32– C'est drôle, c'est drôle.
00:44:34– Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:44:36À trois points.
00:44:38Le match des gauches d'Irréconciliables
00:44:40entre Hollande et Mélenchon.
00:44:42C'est la garantie de la défaite.
00:44:44Stéphane.
00:44:46– Ça pourrait être Tondelier.
00:44:48– Non, ça rime avec défunt d'ailleurs.
00:44:50– Oui c'est pour ça que je l'ai dit en fait.
00:44:52– Non je ne vois pas, je passe mon tour.
00:44:54– J'ai entendu hier.
00:44:56– Prenez la direction du Nord.
00:44:58– Une rue et un défunt, ça fait quoi ?
00:45:00– Une rue ?
00:45:02– Bonne réponse de Michel Fauverg.
00:45:04– C'est lui qui l'a dit hier.
00:45:06– Allez, on peut dire.
00:45:08– Qui c'est qui qui a gagné ?
00:45:10– Écoutez, Françoise Degoy à 15 points
00:45:12et ensuite égalité parfaite à 3
00:45:14entre Stéphane, Philippe, Michel Fauverg.
00:45:16– Bravo Stéphane.
00:45:18– J'ai sauvé l'honneur.
00:45:20– Et puis en plus vous n'avez pas triché, vous.
00:45:22– C'était lui qui a triché.
00:45:24– Non vous n'avez pas triché Françoise.
00:45:26– Stéphane, merci.
00:45:28Quel temps fait-il ?
00:45:30Vous êtes où ?
00:45:32– Dans les roms.
00:45:34– Je suis à Pézenas.
00:45:36– La ville de Molière,
00:45:38la plus belle ville du Languedoc.
00:45:40– C'est très beau, ça nous donne envie.
00:45:42On va faire nos bagages et on va venir.
00:45:44Quel temps fait-il ?
00:45:46– Il fait un temps magnifique, comme d'habitude.
00:45:48Il fait toujours beau à Pézenas.
00:45:50– Ça va Stéphane.
00:45:52– C'est vrai, c'est la vallée dorée,
00:45:54c'est la ville extraordinaire.
00:45:56– On dit oui, on arrive.
00:45:58Merci beaucoup Stéphane,
00:46:00vous restez avec nous.
00:46:02Merci d'avoir joué avec nous
00:46:04et d'avoir été notre voix du jour dans un instant.
00:46:06Le journal La Météo avec Rémi André
00:46:08et le coup de gueule de Philippe David.
00:46:10– Une femme m'a brisé le cœur ce week-end
00:46:12et c'est d'elle dont je vais parler.
00:46:14– On en parle dans un instant, soyez les bienvenus.
00:46:16– Parlons vrai.
00:46:18– Parlons vrai.
00:46:20– Les vraies voix Sud Radio,
00:46:2217h-19h,
00:46:24Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:46:26– Les vraies voix autour de cette table
00:46:28qui vont s'asseoir bien sûr
00:46:30le plus rapidement possible,
00:46:32Françoise de Gouaze, vous étiez là.
00:46:34– Excusez-moi Madame de vous déranger,
00:46:36j'étais en conversation avec Bill Gurr.
00:46:38– Avec Bill Gurr.
00:46:40– Parce que vous savez qu'il a cette passion,
00:46:42il a une fascination pour les anciens,
00:46:44il a cette espèce de fascination.
00:46:46– C'est pour ça qu'il vous apprécie ?
00:46:48– C'est pour ça qu'il ne m'apprécie pas.
00:46:50– Mais oui, je l'apprécie.
00:46:52– Mais il n'est presque pas assez âgé pour avoir trouvé la sagesse.
00:46:54– Il aime les vaches sacrées,
00:46:56les jospins, tout ça,
00:46:58il a une passion pour les vaches sacrées.
00:47:00– J'aime beaucoup les gens d'âge mûr.
00:47:02– Comme la plupart des Français,
00:47:04ils aiment beaucoup les retraités,
00:47:06les anciens présidents,
00:47:08pas ceux en exercice, mais les anciens.
00:47:10– Excusez-moi,
00:47:12je ne savais pas qu'il y avait un débat là.
00:47:14Il y a un débat.
00:47:16– On a décidé de prendre le bon bord.
00:47:18– On peut faire autonome.
00:47:20– Je me disais aussi, vous l'avez reconnu,
00:47:22Philippe-Bilger, François Degas et Jean-Michel Fauré
00:47:24qui, entre les deux, ne peut pas en placer une.
00:47:26En attendant,
00:47:28le 0826 300 300,
00:47:30en attendant le coup de gueule,
00:47:32le coup de coeur de Philippe David,
00:47:34et tout de suite le répondeur, on vous écoute.
00:47:36– Bonsoir Sylvie.
00:47:38– Bonsoir à tous.
00:47:40– Vous nous avez laissé un message sur le répondeur
00:47:42en disant,
00:47:44pourquoi taxer davantage les Français ?
00:47:46C'est évidemment au sujet du budget.
00:47:48– Ah non,
00:47:50en fait, ce n'était pas ça.
00:47:52– Vous avez demandé qu'on retire les avantages
00:47:54des sénateurs, des présidents, etc.
00:47:56– Oui, oui, pardon, excusez-moi.
00:47:58Oui, oui, parce qu'en fait,
00:48:00j'ai suivi l'histoire.
00:48:02Au Sénat, il a été dit qu'on va
00:48:04retirer certains avantages
00:48:06aux anciens ministres, aux anciens présidents.
00:48:08Moi, je me suis dit,
00:48:10super, chacun met la main
00:48:12à la poche en fait, c'est-à-dire aussi bien
00:48:14nous que eux, je ne vois pas pourquoi
00:48:16l'inverse. Et puis tout d'un coup,
00:48:18puisque j'ai suivi l'histoire, tout d'un coup,
00:48:20j'apprends que le haut-commissaire, eh bien non,
00:48:22il arrête tout,
00:48:24donc du coup, ce monsieur récupère
00:48:26tous les avantages. Et moi,
00:48:28où je suis outrée, c'est quand même,
00:48:30ce sont quand même des gens
00:48:32qui ont
00:48:34plein d'avantages, qui ont des bons
00:48:36salaires, et on demande toujours
00:48:38aux mêmes de faire un effort.
00:48:40On est tous dans le même bateau.
00:48:42Pourquoi
00:48:44il ne ferait pas d'effort ? Moi, j'aimerais bien qu'on m'explique.
00:48:46– On va faire réagir les vrais voix.
00:48:48C'est vrai que la commission mixte paritaire qui remet
00:48:50les avantages des anciens présidents et premiers ministres,
00:48:52c'est quand même un peu fort de café
00:48:54en période de disette budgétaire.
00:48:56– C'est vrai, moi, je m'en serais passé,
00:48:58je trouvais ça un peu démagogique tout de même,
00:49:00mais à la limite, pourquoi pas
00:49:02dans une période où on demande
00:49:04des efforts à tout le monde.
00:49:06Il n'y a qu'Elisabeth Borne, à ma connaissance,
00:49:08qui avait refusé, qui avait
00:49:10protesté devant cette suppression.
00:49:12On aurait pu
00:49:14la maintenir, ça me prend évident.
00:49:16– François Zouan. – Moi, je trouve
00:49:18que c'est du populisme pur, je trouve ça complètement
00:49:20nul, c'est très peu d'économie,
00:49:22c'est 150 millions d'euros, j'entends ce que…
00:49:24– Mais c'est le symbole. – Oui, mais le symbole
00:49:26c'est aussi, moi, je suis terroriste,
00:49:28j'ai des présidents de la République qui se baladent
00:49:30en liberté, qui s'appellent Nicolas Sarkozy
00:49:32ou François Hollande, et bientôt
00:49:34Emmanuel Macron, j'ai des premiers
00:49:36ministres, eh bien, je peux ne pas hésiter
00:49:38à faire un carton s'ils ne sont pas protégés.
00:49:40Moi, je suis désolé quand même, on est quand même
00:49:42un pays où l'État est incarné
00:49:44plus que dans n'importe quel autre
00:49:46pays du monde. – Mais prenez…
00:49:48– Mais il n'y a pas douze personnes.
00:49:50– François Hollande, je l'ai déjà raconté,
00:49:52il a trois officiers de sécurité,
00:49:54il a des bureaux secrétariats, parce que c'est
00:49:56quelqu'un, je le défends, qui,
00:49:58tous les anciens présidents de la République
00:50:00sont vraiment, comment dirais-je, continuent
00:50:02de porter la parole de la France. On en pense
00:50:04ce qu'on veut, on peut dire qu'il est débile, il est nul,
00:50:06mais en attendant, il continue de porter…
00:50:08– Edith Cresson a dit qu'elle n'aurait plus besoin de sa protection, etc.
00:50:10– Ça, j'ai bien compris, mais Edith Cresson,
00:50:12c'est le siècle dernier, c'est autre chose, si vous voulez.
00:50:14Mais moi, je pense quand même que, pourquoi
00:50:16pas Manuel Valls ? Bon, maintenant, il est ministre,
00:50:18mais je pense que c'est des personnalités aussi
00:50:20qui ont besoin d'être protégées.
00:50:22– Je crois qu'il faut
00:50:24évaluer, effectivement, c'est une question
00:50:26de danger aussi, il faut évaluer le danger
00:50:28et faire en fonction
00:50:30de ça, et
00:50:32essayer d'adapter les moyens…
00:50:34– Réduire un peu, et puis,
00:50:36hors Président de la République,
00:50:38peut-être sur des mandats
00:50:40un petit peu longs, par exemple.
00:50:42– Oui, certains…
00:50:44En fait, il n'y a pas que ces personnalités-là,
00:50:46il y a aussi d'anciens
00:50:48présidents de l'Assemblée nationale, etc.
00:50:50Pas tous, mais effectivement,
00:50:52je pense qu'il faut revoir les choses.
00:50:54Il n'aurait pas fallu arrêter d'un seul coup,
00:50:56parce que c'est choquant,
00:50:58pour le symbole.
00:51:00– Merci en tout cas, Sylvie.
00:51:02– Merci beaucoup d'avoir…
00:51:04– J'avais encore plein de choses à dire, mais bon…
00:51:06– Écoutez, ce qu'on va faire, c'est qu'on va vous prendre
00:51:08comme auditrice vraie voix, demain.
00:51:10– Très bien.
00:51:12– Je veux bien, parce que je vous suis régulièrement.
00:51:14Le matin, je passe avec Jean-Jacques Bourdin,
00:51:16et maintenant, le soir…
00:51:18– Sylvie, demain, vous êtes notre vraie voix du jour.
00:51:20Je veux le signaler. – Il n'y a pas de souci.
00:51:22– Voilà, donc tenez-vous prêtes,
00:51:24parce que là, vous allez pouvoir parler.
00:51:26– Et faire le qui-c'est-qui qu'il a dit.
00:51:28– Et faire le qui-c'est-qui qu'il a dit.
00:51:30– C'est avec grand plaisir.
00:51:32– Allez, ça y est, c'est topé.
00:51:34Allez, topez-la, Philippe.
00:51:36C'est Sylvie, demain.
00:51:38Vous restez avec nous dans un instant,
00:51:40le coup de gueule de Philippe David.
00:51:42– Oui, je le répète, une femme m'a brisé le cœur,
00:51:44et il y a vraiment des choses que je ne comprends pas.
00:51:46– C'est dans un instant.
00:51:48Vous souhaitez la bienvenue. À tout de suite.
00:51:50– Parlons vrai.
00:51:52– Les vraies voix Sud Radio,
00:51:5417h-19h, Philippe David,
00:51:56Cécile de Ménibus.
00:51:58– Les vraies voix de 17h à 19h,
00:52:00comme tous les jours du lundi au vendredi,
00:52:02c'est un peu le commerce de proximité.
00:52:04C'est le commerce de proximité.
00:52:06Vous venez quand vous voulez, vous repartez quand vous voulez.
00:52:08Vous pouvez même prendre Philippe David à emporter.
00:52:10C'est tout chaud, tout douillet.
00:52:12– Oui, avec un peu d'ambon.
00:52:14– Un peu beaucoup même.
00:52:16– Merci.
00:52:18– C'est moi, oui.
00:52:20– Jean-Michel Fauberg.
00:52:22– Je voulais vous dire un truc, je ne sais plus.
00:52:24Bon, c'est pas grave. Jean-Michel Fauberg,
00:52:26je voulais vous dire un truc.
00:52:28C'est pas grave.
00:52:30Tout de suite, le coup de gueule de Philippe David.
00:52:32– Les vraies voix Sud Radio.
00:52:34– Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:52:36Un grand village, puisqu'il s'agit d'Évry,
00:52:38préfecture de l'Essonne.
00:52:40Pourquoi Évry ? Parce que j'ai été bouleversé
00:52:42en voyant la maman de Lili Bell,
00:52:44tuée à 14 ans d'un coup de couteau dans le ventre,
00:52:46crier sa colère après le verdict
00:52:48de la cour d'assises des peigneurs de l'Essonne,
00:52:50rendue vendredi au meurtrier de sa fille.
00:52:52Rappelons les circonstances.
00:52:5421 février 2021, six voyous,
00:52:56âgés de 14 à 18 ans, originaire de Dourdan,
00:52:58se rendent à Saint-Cheron
00:53:00pour régler des comptes avec des jeunes de la ville.
00:53:02Une rique se commence.
00:53:04Lili Bell tente courageusement de s'interposer
00:53:06et reçoit un coup de couteau dans le ventre.
00:53:08Elle décèdera dans la soirée.
00:53:10Le meurtre gratuit d'une jeune adolescente
00:53:12qui avait toute la vie devant elle.
00:53:14Et c'est là que le bas blesse.
00:53:16Lors du procès pour meurtre, l'avocat général
00:53:18avait requis 18 ans de prison,
00:53:20une peine qui est passée à 10 ans,
00:53:22recalifiée en violence volontaire
00:53:24ayant entraîné la mort sans intention de la donner,
00:53:2610 ans étant la peine maximale dans ce cas.
00:53:28Et je n'arrive pas à comprendre
00:53:30comment on peut qualifier
00:53:32de violence volontaire ayant entraîné la mort
00:53:34sans intention de la donner
00:53:36un coup de couteau dans le ventre
00:53:38comme serait qualifié une bousculade
00:53:40causant une mauvaise chute
00:53:42qui entraînerait la mort de quelqu'un.
00:53:44Quand on a un couteau, c'est pour tuer,
00:53:46surtout si on frappe au ventre.
00:53:48Et en voyant ce verdict, j'ai peur que
00:53:50ce soit une épaule, une zone théoriquement
00:53:52moins létale que l'abdomen.
00:53:54Le tribunal qualifie l'effet de violence volontaire
00:53:56ayant entraîné la mort sans intention de la donner
00:53:58alors qu'il s'agit d'un meurtre
00:54:00pour voler un téléphone portable.
00:54:02Quand on voit les épidémies d'attaques au couteau,
00:54:04un jeune de 18 ans est entre la vie et la mort à Lille,
00:54:06on se dit que la justice devrait frapper
00:54:08très fort contre leurs enteurs,
00:54:10ce qui, à Évry, n'a pas été le cas.
00:54:12Reste à Gérald Darmanin, garde des Sceaux,
00:54:14de demander au parquet de faire appel,
00:54:16comme l'a dit la maman de Lillibelle
00:54:18puisque les familles de victimes n'ont malheureusement
00:54:20pas ce droit, en attendant
00:54:22les prochains morts à coup de couteau
00:54:24qui ne vont pas tarder.
00:54:26Que faisait cette victime
00:54:28au milieu
00:54:30de ces deux bandes ?
00:54:32Elle est allée leur demander de s'arrêter.
00:54:34Et elle a pris un coup de couteau dans le ventre.
00:54:36Ce qui est courageux de sa part.
00:54:38Deuxième élément, Philippe,
00:54:40il ne faut pas vous indigner sans arrêt
00:54:42devant des décisions
00:54:44qui ne sont pas scandaleuses.
00:54:46Combien de fois j'ai vu aux assises
00:54:48l'homicide volontaire
00:54:50disqualifié en coups
00:54:52et blessures volontaires ayant entraîné
00:54:54la mort sans intention
00:54:56de la donner parce que le coup est
00:54:58mortel mais l'auteur ne voulait pas
00:55:00tuer.
00:55:02L'intention
00:55:04homicide est
00:55:06très mal comprise
00:55:08par les jurés et peut-être
00:55:10même par des animateurs
00:55:12exceptionnels.
00:55:14C'est pas qu'on veut faire du bien à quelqu'un quand même.
00:55:16Mais ça ne veut pas dire
00:55:18qu'on a l'intention de tuer.
00:55:20Alors on a l'intention de quoi ?
00:55:22On a l'intention de le blesser gravement.
00:55:24On met un coup de couteau à la jambe.
00:55:26On n'est pas dans
00:55:28une rationalité à ce moment-là.
00:55:30Je comprends que ça
00:55:32puisse indigner la mère.
00:55:34Moi j'ai vu cette peau femme
00:55:36elle est détruite.
00:55:38Philippe, moi j'ai beaucoup de mal
00:55:40si vous voulez je le redis avec
00:55:42vous ne pouvez pas être
00:55:44un supplétif, un suppléant de la justice.
00:55:46Je comprends.
00:55:48Mais vous avez le droit, moi j'entends ce que vous dites
00:55:50sauf que vous faites une
00:55:52liste comme un inventaire à la préverbe
00:55:54malheureusement mortifère et vous terminez par
00:55:56et ça ne fait que commencer, ça va,
00:55:58vous n'en savez rien déjà.
00:56:00Il y en a eu trois.
00:56:02Je suis d'accord avec vous.
00:56:04Vous avez le droit.
00:56:06Je veux simplement vous dire
00:56:08que quand on est dans une bousculade
00:56:10comme j'imagine qu'a été cela
00:56:12il n'est pas forcément évident que le
00:56:14jeune mineur ait voulu
00:56:16porter un coup de couteau pour tuer
00:56:18il a porté un coup de couteau alors c'est grave.
00:56:20Mais qu'est-ce qu'il faisait avec un couteau ?
00:56:22Mais là je suis d'accord avec vous. Mais ça c'est autre chose, c'est une autre question.
00:56:24Et puis la justice c'est pas la vengeance
00:56:26Philippe. Moi je suis désolé de vous le dire
00:56:28moi je trouve ça très fin que dans le droit
00:56:30il y ait l'intentionnalité ou pas.
00:56:32Sinon si vous voulez tout se vaut
00:56:34si vous faites une seule et même peine et on en parle plus.
00:56:36Jean-Michel Fauvergue.
00:56:38Excusez-moi mais je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
00:56:40Il y a des morts.
00:56:42Beaucoup au couteau.
00:56:44Intention, pas intention.
00:56:46La jeune fille est morte.
00:56:48La famille est détruite.
00:56:50Et la problématique qu'on a dans notre pays aujourd'hui
00:56:52c'est que la justice n'est pas
00:56:54à niveau. Et les gens n'arrêtent pas de
00:56:56vous le dire. Et il faut les écouter
00:56:58des fois. Alors ce n'est pas faire de la démago.
00:57:00Pourquoi elle n'est pas à niveau ?
00:57:02Je lui pose la question, ça m'intéresse.
00:57:04Regardez sur ce cas précis.
00:57:06Regardez sur l'autre cas. Et moi ce qui me fait peur
00:57:08et j'en parlerai tout à l'heure dans mon tour de table
00:57:10ce qui me fait peur c'est que
00:57:12à terme, et c'est ce qui
00:57:14inquiète aussi les directeurs généraux
00:57:16des services, la gendarmerie nationale
00:57:18la police nationale et d'autres. A terme
00:57:20il y aura des réactions de la population.
00:57:22Et on y va tout droit. Parce que
00:57:24face à ces violences là, il n'y a pas de réaction de la justice.
00:57:26Parce qu'il y a des impunités.
00:57:28Et parce qu'il y a
00:57:30cette impression de déclassement aussi.
00:57:32Le fait que les gens sont abandonnés.
00:57:34Il faut que ça se passe et il est grand temps
00:57:36pour la justice de reprendre les choses en main
00:57:38et de punir. La mort d'une
00:57:40jeune fille ou la mort d'un homme
00:57:42ça mérite plus que ça.
00:57:44Je suis désolé de vous le dire, ça mérite plus que ça.
00:57:46Mais vous ne pouvez pas fonctionner comme moi.
00:57:48Moi ça me fait peur que vous parliez comme ça.
00:57:50La mort c'est une tragédie
00:57:52bien sûr, mais tout dépend
00:57:54comment elle arrive aussi.
00:57:56On ne peut pas faire avec un couteau.
00:57:58Mais je suis d'accord avec le
00:58:00c'est sur l'intentionnalité.
00:58:02Il y a trop de gens, il y a trop de jeunes
00:58:04qui portent des couteaux.
00:58:06Notre justice, c'est notre armure.
00:58:08Si elle démissionne
00:58:10complètement, il va se passer des choses.
00:58:14Regardez le jugement de Pellicot.
00:58:16Gisèle Pellicot, on a tous été
00:58:18unanimes pour dire c'est un jugement parfait.
00:58:20Regardez le nombre de jugements qui vont
00:58:22dans le bon sens. Vous ne pouvez pas dire
00:58:24que la justice démissionne.
00:58:26Et moi je reviens sur
00:58:28l'intentionnalité.
00:58:30Vous avez plein d'exemples.
00:58:38Effectivement, vous avez plein
00:58:40d'exemples. Et ces exemples de
00:58:42justice parfaite et
00:58:44dure, vous les avez
00:58:46dans le domaine antiterroriste, je le reconnais.
00:58:48Je crois qu'elle est dure, elle est juste.
00:58:50Vous les avez dans les
00:58:52infractions
00:58:54sexistes et sexuelles.
00:58:56La justice a une prise
00:58:58de conscience là-dessus. Mais sur tout le reste,
00:59:00sur les refus d'obtempérer, sur
00:59:02les coups de couteau, vous ne les avez pas.
00:59:04On voit une motard qui a renversé un policier.
00:59:06La semaine dernière,
00:59:08motard qui fait un refus d'obtempérer
00:59:10en faisant un rodéo, qui renverse un policier.
00:59:12Verdict 150 euros d'amende. Désolé.
00:59:14Alors qu'il a eu plusieurs jours d'ITT. Je trouve que
00:59:16c'est pas cher payé. Je suis d'accord avec Jean-Michel.
00:59:18Vous changez de sujet.
00:59:22Vous ne pouvez pas dire
00:59:24qu'à un moment donné, la justice est parfaite sur
00:59:26un certain nombre de domaines et qu'elle est nulle sur d'autres.
00:59:28Il y a des jugements de mineurs qui sont
00:59:30extrêmement sévères. Je n'ai pas en tête
00:59:32l'ensemble des jugements.
00:59:34Il y a des jugements qui sont extrêmement sévères
00:59:36et qui sont extrêmement justes. Et en même temps,
00:59:38vous parlez de dureté. La justice,
00:59:40elle n'a pas à être dure, elle a à être juste.
00:59:42Ça n'est pas pareil.
00:59:46Si je peux en dire
00:59:48quelque chose. L'intention.
00:59:50Quand on part de chez soi, qu'on prend un couteau,
00:59:52il y a une intention. Quoi vous en disiez ?
00:59:54Non.
00:59:56Il n'y a pas une intention.
00:59:58Mais c'est très grave.
01:00:00En bande organisée.
01:00:02Et quand on frappe au ventre.
01:00:04Ça c'est la finalité.
01:00:06Mais quand vous sortez en bande
01:00:08avec tous des couteaux, des machins,
01:00:10ce n'est pas le campagnard qui va dans ça.
01:00:14Cette intention de groupe
01:00:16de partir.
01:00:18Ça veut dire qu'on prévoit
01:00:20un incident possible.
01:00:22Donc il y a une intention.
01:00:24Non, ce n'est pas l'intention de tuer.
01:00:26D'ailleurs, a priori, la mère a raconté que la mère
01:00:28de celui qui a tué Lili Bell,
01:00:30savait qu'elle avait un couteau parce qu'un copain lui avait dit
01:00:32c'est pas grave, c'est pour se défendre.
01:00:38Il serait intéressant, mais malheureusement
01:00:40on ne le sait pas, de savoir
01:00:42comment s'est déroulée
01:00:44véritablement la scène.
01:00:46Elle est allée s'interposer
01:00:48avec un couteau.
01:00:50Je pense que c'est pour ça
01:00:52que c'est requalifié
01:00:54en coups et blessures involontaires
01:00:56ayant entraîné la mort.
01:00:58Vous n'avez pas un seul délinquant
01:01:00qui va mettre un coup de couteau qui va tuer quelqu'un
01:01:02et qui au moment du jugement
01:01:04dit j'avais vraiment
01:01:06envie de le tuer.
01:01:08C'est pas comme ça que ça se juge.
01:01:10C'est pas une raison pour être aussi
01:01:12discutable que lui.
01:01:14C'est pas comme ça que ça se juge.
01:01:16Peut-être qu'une justice parfois un peu plus sévère
01:01:18permettrait de déverrouiller
01:01:20d'autres choses.
01:01:22Dans les prochaines Vraies Voix,
01:01:24parce que je veux contrecarrer ça,
01:01:26je vais amener l'ensemble des décisions
01:01:28de Suisse Justice sur les mineurs.
01:01:30Il y en a beaucoup qui sont justes.
01:01:32Très bien, ça c'est une très bonne idée.
01:01:34On fera le dépouillement.
01:01:36Merci beaucoup
01:01:38Philippe David pour ce coup de gueule.
01:01:40C'est un très bon sujet.
01:01:42On l'adore aussi, c'est Félix Mathieu.
01:01:44Les Vraies Voix Sud Radio
01:01:46Et l'info en plus,
01:01:48une info très importante.
01:01:50C'était devenu
01:01:52de véritables institutions de la nuit.
01:01:54Le dernier Macumba de France
01:01:56va fermer près de l'île.
01:01:58De la chaîne de discothèque
01:02:00emblématique, seul subsistait celui d'Anglo
01:02:02dans le Nord, mais avec le temps va tout s'envahir
01:02:04comme ne chantait pas Jean-Pierre Madère.
01:02:06L'établissement le Der des Ders va donc fermer ce mois-ci.
01:02:08Le directeur part à la retraite sans
01:02:10avoir retrouvé de repreneur.
01:02:12Et le directeur d'exploitation
01:02:14du ministère de repas se souvient des heures de gloire
01:02:16de cette époque où on développait des grosses boîtes
01:02:18de nuit en périphérie plutôt que
01:02:20dans les centres-villes des discothèques
01:02:22assez importantes et innovantes.
01:02:24Ça a été les premiers endroits où on a vu l'apparition
01:02:26des premiers lasers. Il y a eu les fameux
01:02:28murs tournants. C'était toujours
01:02:30l'innovation, c'était toujours des endroits
01:02:32soignés,
01:02:34bien équipés, bien aménagés.
01:02:36C'est des établissements qui ont toujours été chaleureux,
01:02:38populaires, mais dans le bon sens du terme.
01:02:40Où les gens aiment se retrouver,
01:02:42où l'ouvrier côtoie le cadre
01:02:44et le chef d'entreprise, où tout le monde se mélange.
01:02:46Donc en fait, tout le monde a
01:02:48une petite histoire ou une petite anecdote
01:02:50ou toujours quelque chose par rapport au Macumba
01:02:52et à celui de l'île,
01:02:54ou même à un autre.
01:02:56Dimitri Derepas du Macumba avec Amélie Béguin
01:02:58pour Sud Radio. Il se souvient aussi d'une époque où ça se
01:03:00bousculait pour se produire dans les Macumba
01:03:02et du Beaumonde. Beaucoup d'artistes
01:03:04se sont produits au Macumba depuis le début,
01:03:06parce que dans les années 70, il n'y avait pas encore
01:03:08de grandes salles type Zenith
01:03:10et autres. Ça leur servait aussi
01:03:12un peu de salle de concert. Claude François, Sidi Vartan,
01:03:14même Johnny Hallyday, Michel Tarduto,
01:03:16ils sont tous venus au Macumba
01:03:18à leur début, naturellement, les années 70.
01:03:20Les années 80, Laurent Voulzy,
01:03:22Alain Touchon, Gloria Gaynor,
01:03:24les années un petit peu variétés, etc.
01:03:26Les années 90 avec
01:03:28l'apparition du
01:03:30groupe R'n'B,
01:03:32les DJ Stars.
01:03:34On a passé toutes les époques et à toutes les époques, il y avait
01:03:36les stars qui correspondaient à cette époque et ils sont tous
01:03:38venus au Macumba. Alors il paraît qu'on retrouve
01:03:40des clients en pleurs depuis qu'ils ont appris la fermeture.
01:03:42Prochain dernier week-end du Macumba
01:03:44de l'Anglo près de Lille, le week-end des
01:03:4622-23 février, les danseuses historiques
01:03:48seront de retour d'ailleurs pour l'occasion. Et je me
01:03:50demande si ce n'était pas celui-ci dont Julien Courbat
01:03:52était l'un des confondateurs.
01:03:54On n'y va pas le 22-23 février.
01:03:56Non, au Macumba,
01:03:58on peut y aller.
01:04:00On peut y aller. Macumba night.
01:04:02Macumba night, alors avec les boules à facettes.
01:04:04Ah là là.
01:04:06Et bien vous savez quoi, on va trouver une boule à facettes
01:04:08et on la mettra ici en honneur.
01:04:10Merci beaucoup Félix, Mathieu. Vous restez avec nous
01:04:12dans un instant. Le tour de table de l'actu
01:04:14des Vraies Voix. On est très en retard, on ne fait pas de teasing.
01:04:16Le film de Bob Dylan. Oui, je ne vous ai rien demandé.
01:04:18Allez, à de suite.
01:04:20Sud Radio, parlons vrai.
01:04:22Sud Radio, parlons vrai.
01:04:24Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
01:04:26Philippe David,
01:04:28Cécile Domenibus.
01:04:30Moi, avec la fin de la fermeture du Macumba,
01:04:32j'aurais bien mis une musique
01:04:34dansante, de boîte de nuit.
01:04:36Il me regarde, Quentin, à l'heure du dernier...
01:04:38Non, pas maintenant, Quentin. On se détend, on se détend.
01:04:40Tout va bien se passer. Parce que pour l'instant, c'est le tour de table
01:04:42de l'actu des Vraies Voix. Mais c'est vrai que j'aurais bien dansé avec une boule
01:04:44à facettes. Quelques clodettes.
01:04:46Et des clodettes. Oh, dites,
01:04:48je vais envoyer les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
01:04:50Je vais vous raconter une histoire pas banale.
01:04:52Et vous, vous me racontez pas votre
01:04:54petite journée ? On a assez perdu le temps
01:04:56comme ça. Le tour de table
01:04:58de l'actualité.
01:05:00On vous a coupé le sifflet pour votre tour de table.
01:05:02Vous avez désormais la parole.
01:05:04Voilà. Alors, j'ai vu
01:05:06le film sur
01:05:08les quatre premières années
01:05:10de Bob Dylan avec
01:05:12Timothée Chalamet qui joue
01:05:14Bob Dylan. Il est formidable.
01:05:16Même si j'ai des réserves
01:05:18par rapport à des
01:05:20propos de Chalamet,
01:05:22le film est très très bon.
01:05:24Il montre à quel point Bob Dylan
01:05:26d'emblée savait
01:05:28qu'il avait du talent
01:05:30voire du génie. Il est
01:05:32toujours en train d'inventer des
01:05:34textes, de préparer des musiques.
01:05:36Il a un caractère de chien.
01:05:38Lorsqu'il va à Newport
01:05:40à un festival mythique,
01:05:42on lui demande de jouer du
01:05:44folk et il décide de faire
01:05:46l'inverse. Tout le monde le hue,
01:05:48le siffle. Non, j'aime énormément
01:05:50ce genre de caractère.
01:05:52A la fois solitaire, secret,
01:05:54caractériel,
01:05:56qui résiste
01:05:58et qui, en même temps,
01:06:00n'a pas une parfaite
01:06:02tenue dans les rapports
01:06:04avec les êtres, les femmes,
01:06:06mais quelque chose qui existe.
01:06:08Bob Dylan,
01:06:10on en parlait à l'instant,
01:06:12il mérite le prix Nobel.
01:06:14Le prix Nobel ?
01:06:16Oui, qu'il a eu, tu sais.
01:06:18Oui, il a eu un prix Nobel, c'est vrai.
01:06:20Blowin' in the wind.
01:06:22Françoise Lebois.
01:06:24Je ne vais pas utiliser à Philippe mon désaccord
01:06:26car je n'apprécie ni Timothée Chalamet,
01:06:28je l'aime bien, je l'ai vu dans Dune,
01:06:30je l'aime beaucoup, mais je n'aime pas
01:06:32Bob Dylan, il ne m'a jamais touché.
01:06:34Il a eu le prix Nobel de littérature,
01:06:36bien sûr, j'avais été très heurté
01:06:38parce que sa poésie, autant lire
01:06:40Alan Greensberg, avec qui, d'ailleurs, il était très lié.
01:06:42J'aime la poésie américaine
01:06:44et la littérature américaine.
01:06:46Il ne m'a jamais touché, mais je reconnais, bien sûr,
01:06:48la puissance de ce comportement.
01:06:50Il est très hermétique,
01:06:52il est très secret,
01:06:54il me paraît très torturé
01:06:56et il me paraît assez détestable
01:06:58sur le plan humain.
01:07:00Jean-Michel Fauveur, fan de Bob Dylan ?
01:07:02Fan, c'est un bien grand mot.
01:07:04J'aime beaucoup ce qu'il fait.
01:07:06Je n'ai pas vu le film, j'irai le voir
01:07:08puisque Philippe nous l'a bien vendu.
01:07:10Je ne savais pas qu'il avait eu
01:07:12un prix Nobel.
01:07:14Il y a 20 ans.
01:07:16Il est bien sûr pas allé le chercher.
01:07:18Il n'est pas allé le chercher, bien sûr.
01:07:20Ça a l'air d'être un bon film.
01:07:22À voir.
01:07:24Françoise de Goy,
01:07:26sur les mesures radicales de Donald Trump.
01:07:28Là, on est vraiment
01:07:30dans une forme de délire
01:07:32et en réalité, ça passe crème sauf quand ça ne passe pas crème.
01:07:34Donald Trump,
01:07:36joueur de gestes à la parole.
01:07:38Vous savez par exemple que le New York Times,
01:07:40non, c'est le Time
01:07:42qui révèle que
01:07:44Elon Musk et son équipe
01:07:46ont taxé depuis hier
01:07:48à l'ensemble
01:07:50des comptes du trésor américain.
01:07:52L'ensemble des comptes
01:07:54du trésor américain,
01:07:56le trésor fédéral,
01:07:58notamment sur les salaires et les fonctionnaires.
01:08:00On peut imaginer ce qu'ils vont en faire.
01:08:02Personne ne sait ce qu'ils vont en faire.
01:08:04Donald Trump a voulu sucrer
01:08:06US Aid. Vous savez, US Aid,
01:08:08c'est une énorme officine, 42 milliards de dollars
01:08:10je crois, qui aide, qui distribue
01:08:12des aides sociales, etc.
01:08:14Et également à l'étranger.
01:08:16Ils ont été obligés de s'arrêter parce qu'ils voulaient sucrer
01:08:18toutes les aides sociales sur le territoire américain.
01:08:20Ça n'a pas été possible.
01:08:22Il y a eu des recours immédiats.
01:08:24Mais par contre, ils sucrent pour 90 jours
01:08:26les aides internationales.
01:08:28Je veux dire, on a des gens
01:08:30déterminés à s'asseoir
01:08:32sur tout ce qu'est l'état de droit.
01:08:34Donc ça fera ce que ça fera.
01:08:36Je ne sais pas ce que ça fera, mais à mon avis
01:08:38ça va faire...
01:08:40On ne peut pas faire réagir, François, parce qu'on n'a plus du tout le temps.
01:08:42Et votre tour de table, Jean-Michel.
01:08:44Alors moi je voulais...
01:08:46Je voulais reparler
01:08:48du directeur général
01:08:50de la gendarmerie qui disait
01:08:52qu'une agression du sanctuaire national
01:08:54doit être sérieusement envisagée.
01:08:56Il ne faut pas le prendre à la légère.
01:08:58C'est quoi le sanctuaire national ?
01:09:00Le sanctuaire national, c'est notre pays.
01:09:02Ah d'accord, pardonnez-moi.
01:09:04La métropole et l'outre-mer.
01:09:06Donc on ne peut pas ne pas
01:09:08le prendre au sérieux parce que Hubert Bonneau,
01:09:10le directeur général de la gendarmerie nationale,
01:09:12il a été le directeur du GIGN pendant l'affaire Kouachi.
01:09:14Donc c'est un vrai copain,
01:09:16puisqu'on est intervenus ensemble.
01:09:18Et il connaît son sujet.
01:09:20Il a des fonctions de directeur général.
01:09:22Donc on ne peut pas ne pas penser
01:09:24que ses propos ont été validés par le pouvoir politique.
01:09:26Puis ce n'est pas le premier général à dire ça.
01:09:28On a plein de généraux qui ont dit ça.
01:09:30Et on a plein de responsables de services
01:09:32de sécurité à l'international,
01:09:34et en particulier en Allemagne,
01:09:36à dire qu'ils s'attendent à une guerre dans les 4 ans
01:09:38sur le territoire de l'OTAN.
01:09:40Et on a un général qui s'appelle Christophe Gommard
01:09:42et qui est député européen aujourd'hui,
01:09:44qui est aussi un copain,
01:09:46ancien chef du COS et du renseignement militaire,
01:09:48qui le dit aussi.
01:09:50Donc il faut prendre les choses au sérieux.
01:09:52Parce qu'on a eu déjà des attaques,
01:09:54dans le domaine de la cyber,
01:09:56dans la désinformation.
01:09:58Vous avez vu que dernièrement,
01:10:00il y a des câbles souterrains qui ont été cassés,
01:10:02explosés,
01:10:04des câbles de fibre optique
01:10:06qui isolent un peu l'Europe.
01:10:08C'est une vraie lutte, une vraie menace russe
01:10:10qui est en train de se faire jour.
01:10:12Et si demain, on a des troupes au sol,
01:10:14il y aura des bombardements
01:10:16en riposte et sans doute
01:10:18sur le territoire national.
01:10:20Donc il va falloir,
01:10:22et peut-être des actions d'assassinat ciblées,
01:10:24comme le projet
01:10:26qui a eu lieu
01:10:28en Allemagne
01:10:30sur le patron de Rheinmetall
01:10:32qui fait des tanks.
01:10:34Donc il faudra
01:10:36prendre ça tout à fait au sérieux.
01:10:38– Merci beaucoup.
01:10:40Je suis désolée, mais malheureusement,
01:10:42on a fait tellement de temps sur plein de choses.
01:10:44C'est passionnant ce sujet.
01:10:46Vous restez avec nous, dans un instant,
01:10:48le 49.3, activé.
01:10:50François Bayrou engage son gouvernement sur le budget
01:10:52mais l'EPS renonce à censurer.
01:10:54– Alors parlons vrai, avec deux 49.3 d'un coup,
01:10:56Bayrou tente-t-il un coup de poker ?
01:10:58Et à cette question, souhaitez-vous que le gouvernement soit censuré ?
01:11:00Vous dites oui à 84%.
01:11:02Vous voulez réagir ?
01:11:04300 ? 300.
01:11:06– Et Luc Gras, politologue, sera avec nous et auteur de
01:11:08« La démocratie en péril » qui vient de sortir.
01:11:10A tout de suite.
01:11:12– Soudradio, c'est vous qui donnez le ton.
01:11:14– Merci Soudradio pour avoir participé dans les échanges.
01:11:16C'est vrai que c'est une radio libre.
01:11:18– Soudradio, parlons vrai.
01:11:20Les vraies voix Soudradio,
01:11:2217h-19h,
01:11:24Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:11:26– Et le débat continue
01:11:28dans les vraies voix, bien entendu,
01:11:30hors antenne avec Philippe Bilger, Françoise Degoy,
01:11:32Jean-Michel Fauvergue et Philippe David.
01:11:34On n'est toujours pas d'accord.
01:11:36– Mais non.
01:11:38– On n'est toujours pas d'accord sur le sujet de cette jeune fille.
01:11:40– On va peut-être censurer le truc.
01:11:42– Si on était tous d'accord, Cécile,
01:11:44ce ne seraient pas les vraies voix.
01:11:46– Si au moins vous pouviez être d'accord
01:11:48avec Philippe et moi tout le temps,
01:11:50c'est tout ce qu'on vous demande.
01:11:52– On va chercher à progresser.
01:11:54– Merci beaucoup pour tout ce bonheur.
01:11:56Allez tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:11:58– Les vraies voix Soudradio.
01:12:00– Le coup de projecteur des vraies voix.
01:12:02– Alors cet article 49.3,
01:12:04est-il un moyen infaillible de faire passer une idée ?
01:12:06– François Bayrou qui annonce
01:12:08qu'il engagera la responsabilité
01:12:10de son gouvernement.
01:12:12– Alors vous ne me laissez pas le choix. J'invoque l'article 49.3.
01:12:14– Non mais ça ne marche pas ici.
01:12:16– Pardon ? – Ça ne marche qu'à l'Assemblée.
01:12:18– Mange de vos motions de censure.
01:12:20– Ah !
01:12:22– Et les dés du 49.3 sont jetés.
01:12:24François Bayrou a engagé
01:12:26cet après-midi la responsabilité
01:12:28de son gouvernement sur le budget.
01:12:30Les motions de censure seront examinées mercredi.
01:12:32Mais le bureau national du PS décide
01:12:34de ne pas censurer le gouvernement.
01:12:36– Alors parlons vrai. Imaginez-vous à nouveau
01:12:38une France sans budget et sans gouvernement
01:12:40en milieu de semaine. Et à cette question,
01:12:42souhaitez-vous que le gouvernement soit censuré ?
01:12:44Vous dites oui à 84%.
01:12:46Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:12:48– Et notre invité, le très élégant Luc Gras,
01:12:50politologue. Bonsoir Luc, merci d'être avec nous.
01:12:52– Auteur du livre « La démocratie en péril ».
01:12:54– Exactement, chez…
01:12:56– Auto-édité.
01:12:58– Voilà c'est ça, c'est bien de s'auto-éditer, c'est parfait.
01:13:00Philippe Bilger.
01:13:02– Il est élégant mais il a parfois raison.
01:13:04– Bah oui.
01:13:06– Non mais j'avais l'impression qu'on ne crédite que d'élégance.
01:13:10– Que d'un physique.
01:13:12– D'abord François Bayrou n'a pris personne en traite
01:13:17puisqu'il avait dit qu'il userait du 49.3.
01:13:21Et à partir du moment où le bureau national du parti socialiste
01:13:26a décidé de ne pas voter la censure,
01:13:29et bien je laisse de côté Rassemblement National,
01:13:34François Bayrou, heureusement, va sauver sa tête gouvernementale,
01:13:39si j'ose dire.
01:13:41Et j'espère que ça va être le début d'une stabilisation
01:13:45et d'une accalmie dans la vie politique
01:13:48parce que les citoyens commencent à être lassés
01:13:51de ces péripéties multiples et contrastées voire contradictoires
01:13:56et peut-être qu'on est parti vers une période
01:14:01qui ne parviendra jamais à effacer les effets délétères de la dissolution
01:14:06mais permettra un peu de les atténuer.
01:14:09– Françoise de Gouin.
01:14:10– Oui je pense que ça va être un répit de très court terme
01:14:13et c'est d'ailleurs pour ça que moi je pense que les socialistes ont eu raison
01:14:16parce qu'il ne faut pas confondre le groupe et le parti socialiste.
01:14:19Là c'est le bureau national du PS qui a décidé non censure,
01:14:23le groupe il est convaincu depuis pas mal de temps
01:14:25qu'il ne faut pas censurer là non plus.
01:14:27J'entends ce que vous dites sur la période d'accalmie,
01:14:30je pense qu'elle va être de très courte durée
01:14:32parce que les événements vont s'inviter à nous.
01:14:34D'abord parce que ce budget il est très dur,
01:14:36il est extrêmement douloureux et on va en voir les effets.
01:14:39Dans un moment en plus où on va avoir des défaillances entreprises,
01:14:42c'est Philippe ou Cécile, la semaine dernière vous disiez
01:14:44100 000 entreprises d'emplois industriels détruits dans l'année qu'il y a.
01:14:47– Oui c'était le journal Le Monde.
01:14:49– C'est ça, c'est vous deux, je me souviens de ça,
01:14:51donc 100 000 emplois industriels détruits,
01:14:53donc je pense que les événements de toute façon, il va y avoir un répit.
01:14:57– C'était 100 000 emplois dans les plans sociaux.
01:14:59– C'est ça, mais c'est pas en industrie,
01:15:01donc ça veut dire qu'on va avoir un répit déjà pour François Bayrou
01:15:04et madame Macron qui vont avoir le crédit d'avoir réussi à faire passer le budget
01:15:07et après moi je pense que ça repart très très vite
01:15:10avec une dissolution à mon avis inévitable à l'été.
01:15:13– Jean-Michel Fauvergue.
01:15:15– Alors là pour le coup, il n'y a pas un mais deux 49.3.
01:15:18– Oui, c'est le PLFSS.
01:15:20– Oui, parce qu'il veut faire passer en même temps le PLF et le PLFSS,
01:15:24le projet de loi de finances et celui sur la sécurité sociale,
01:15:28qui sont importants tous les deux,
01:15:30puisque le budget en France est divisé en deux et scindé en deux.
01:15:33Donc il va faire d'une paire de coups, je pense que ça devrait passer,
01:15:36vu que le parti socialiste ne votera pas la censure
01:15:39et que le RN visiblement se tâte,
01:15:41mais même si le RN vote la censure, ça ne passe pas.
01:15:44– Ça ne peut pas passer, il y a 22 socialistes qui votent.
01:15:47– Après pour la suite, on ne sait pas trop,
01:15:49je pense que pour la suite il faut quand même faire passer quelques textes
01:15:52et là il s'appuiera, il va tenter,
01:15:54et je pense qu'il est assez habile pour ça, François Bayrou,
01:15:57il va s'appuyer sur des majorités de circonstances,
01:16:00mais il aura beaucoup à discuter et après évidemment,
01:16:04à partir de juillet, le retour de la dissolution possible,
01:16:09mais c'est le Président qui la décide,
01:16:11est-ce qu'il va faire une deuxième fois le truc, je ne sais pas trop.
01:16:16– Luc Gras, merci d'être avec nous,
01:16:19est-ce qu'il y a un deal quelque part de cette non-censure ?
01:16:23Est-ce que le PS, on sent qu'il y a un deal avec François Bayrou quand même ?
01:16:27– Je ne sais pas s'il y a un deal,
01:16:28mais en tout cas il y a une stratégie qui est assez claire.
01:16:31On rappelle vite les faits,
01:16:32Jean-Luc Mélenchon voulait aller vite à l'élection présidentielle,
01:16:35si possible contre Marine Le Pen,
01:16:37mais encore mieux contre Jordan Bardella
01:16:39en cas de condamnation de Marine Le Pen le 31 mars.
01:16:43Le PS, enfermé dans une alliance un peu contre la nature
01:16:48avec la France insoumise,
01:16:50qui espérait gagner du temps, donner du temps au temps,
01:16:53comme disait l'ancien Président,
01:16:54pour se remettre et notamment à l'occasion du Congrès,
01:16:57clarifier sa ligne et trouver un nouveau leader
01:17:01en vue de la perspective présidentielle.
01:17:03La droite et le socle commun qui sont dans la même situation
01:17:06de devoir se réorganiser.
01:17:08Marine Le Pen qui avait intérêt à aller rapidement,
01:17:10effectivement un peu comme Jean-Luc Mélenchon à l'élection
01:17:13et qui maintenant est cornerisée par le seul fait
01:17:16que comme il n'y aura pas 23 ou 22,
01:17:18et précisément 22 députés socialistes,
01:17:20finalement ils ne pèsent plus.
01:17:22En réalité elle a fait une erreur tactique monumentale
01:17:24au moment de la première censure,
01:17:26pour la première fois que Marine Le Pen avait un vrai pouvoir de peser,
01:17:29elle l'a utilisée immédiatement,
01:17:31comme un enfant qui a un joujou dont elle ne sait pas servir,
01:17:33elle l'a censurée et aujourd'hui elle a montré
01:17:35qu'elle était dangereuse en alliance avec le NFP rassemblé
01:17:40et par conséquent François Bayrou, astucieusement,
01:17:43s'est tourné plutôt sur sa gauche.
01:17:45Je suis d'accord pour dire que ce n'est absolument pas
01:17:47un budget de gauche,
01:17:49c'est un budget de centre,
01:17:51mais ce n'est pas un budget de gauche,
01:17:53mais en tout cas il a le mérite.
01:17:54Ce matin même je faisais des commentaires,
01:17:56je disais que c'était la semaine de tous les dangers
01:17:58et ce soir les choses sont clarifiées.
01:18:00Et pourquoi ? Parce que le parti socialiste
01:18:02a posé un acte fort,
01:18:04c'est le cas de le dire, en pensant à son premier secrétaire,
01:18:06c'est-à-dire de dire qu'on ne veut pas être
01:18:09la roue de secours de LFI,
01:18:11la stratégie bulldozère de Mélenchon,
01:18:13à montrer ses limites,
01:18:15d'abord au soir du premier tour des élections législatives,
01:18:17tout le programme, rien que le programme,
01:18:19sorte de maximaux dont ne veut pas
01:18:21la culture sociale démocrate française,
01:18:23et puis les résultats de ce week-end encore,
01:18:25qui ont montré, et ça ça a été important aussi
01:18:27à prendre en considération,
01:18:29que ce soit à Villeneuve, ce baroud d'honneur tout seul
01:18:31qui finalement ne mène à rien,
01:18:33finalement on peut se demander si ce soir
01:18:35le LFI ne représente pas
01:18:37exclusivement une fonction tribunicienne,
01:18:39mais en tout cas, le décor est planté
01:18:41pour qu'il n'y ait pas de crise au niveau du budget,
01:18:43et puis bien sûr qu'il y aura une censure
01:18:45puisque Marine Le Pen l'a annoncé dès cet été.
01:18:47– Philippe Bilger et Françoise de Waal.
01:18:49– Luc, est-ce que Françoise nous a dit
01:18:51tout à l'heure que les socialistes
01:18:53avaient d'emblée décidé
01:18:55de ne pas voter
01:18:57la censure et que
01:18:59ça n'est pas l'influence des gens
01:19:01d'expérience que j'évoquais,
01:19:03Hollande qui avait convaincu
01:19:05les jeunes, mais est-ce qu'à votre avis
01:19:07cette volonté d'autonomie
01:19:09des socialistes va durer
01:19:11véritablement ? Est-ce que
01:19:13à un moment donné il n'y aura pas
01:19:15peut-être un rapprochement
01:19:17nouveau avec LFI
01:19:19malgré cet accès d'indépendance ?
01:19:21– Je crois que c'est un choix stratégique
01:19:23de fond et que
01:19:25nonobstant le fait des
01:19:27rendez-vous électoraux qui peuvent très bien
01:19:29et on l'a vu entre la NUPES et le Nouveau Front Populaire
01:19:31permettre aux forces de gauche
01:19:33de se rassembler pour gagner une municipale
01:19:35pour gagner une élection, oui.
01:19:37Mais sur le fond, aux partis socialistes
01:19:39les responsables ne veulent pas
01:19:41être dans la roue de Mélenchon.
01:19:43Ils ont conscience qu'ils ont
01:19:45vocation à exercer le pouvoir et pour cela
01:19:47il faut reconstruire, après la longue
01:19:49parenthèse Macron, une droite de gouvernement
01:19:51dans ce pays et une gauche de gouvernement.
01:19:53Ils entendent l'incarner.
01:19:55– Françoise de Waal. – Véritablement,
01:19:57on sait que c'est celui qui est méprisé par tous
01:19:59mais c'est le résultat du travail d'Olivier Faure.
01:20:01C'est ni Boris Vallaud, ni François Hollande,
01:20:03ni Lionel Jospin. Maintenant, il émerge,
01:20:05tout le monde l'a pris pour un con
01:20:07et maintenant il émerge, tout le monde se dit merde,
01:20:09on l'a pris pour un con, alors qu'est-ce qu'on doit penser de lui ?
01:20:11Moi j'en veux pour preuve tous les papiers
01:20:13qui fleurissent sur lui. Ils sont en train enfin de découvrir
01:20:15que c'est plus qu'un tacticien
01:20:17et moi je suis d'accord avec lui,
01:20:19qu'il y aura toujours un moment où la gauche va se rassembler
01:20:21et vous savez très bien quand est-ce que c'est.
01:20:23C'est quand il y a le rassemblement national.
01:20:25C'est la vertu, ce que n'a pas compris
01:20:27Emmanuel Macron, et Emmanuel Macron
01:20:29a pensé que la gauche était
01:20:31désunie à jamais, ça n'est pas
01:20:33possible quand il y a l'extrême droite en face,
01:20:35ces alliances se referont. Mais
01:20:37je pense que le parti socialiste,
01:20:39en douceur, à la Olivier Faure, dont tout le monde
01:20:41oublie qu'il est asiatique puisque sa mère est
01:20:43vietnamienne, il porte des coups
01:20:45mortels, avec le
01:20:47sourire, jour après jour,
01:20:49à Mélenchon, parce que Luc nous parle
01:20:51de Villeneuve, moi je peux vous parler de Grenoble
01:20:53où tout le monde s'est retiré, on se demande bien pourquoi
01:20:55le PS est là. Et regardez
01:20:57bien le choix qui a été fait aux
01:20:59européennes, de laisser Jean-Luc Mélenchon
01:21:01se compter, et de nous
01:21:03la social-démocratie y aller
01:21:05avec Glucksmann, qui a encore fait ce choix ?
01:21:07Il s'appelle Olivier Faure, donc à bien suivre
01:21:09dans les années qui viennent, le gars.
01:21:11Jean-Michel Faure.
01:21:13Je voulais demander à Luc, tout à l'heure il a dit
01:21:15qu'effectivement,
01:21:17par la suite, Marine Le Pen
01:21:19est en
01:21:21veille pour
01:21:23déclencher une motion de censure.
01:21:25Mais est-ce
01:21:27qu'elle le pourra si le parti
01:21:29socialiste continue
01:21:31comme ça ?
01:21:33Sa motion de censure n'y arrivera pas.
01:21:35Il y a peut-être
01:21:37un chemin pour Beyrou
01:21:39de travailler
01:21:41sur des textes
01:21:43en trouvant des majorités
01:21:45d'occasion.
01:21:47Est-ce que vous pensez
01:21:49que forcément on va la censure,
01:21:51tôt ou tard, ou est-ce que ça va tenir un peu
01:21:53ou beaucoup longtemps, ou jusqu'à là ?
01:21:55En fait, le parti
01:21:57socialiste est en train de réussir là où
01:21:59Marine Le Pen a échoué, c'est-à-dire que
01:22:01le Rassemblement National avec Michel Barnier
01:22:03avait possibilité de
01:22:05tenir la durée du gouvernement.
01:22:07Elle a préféré censurer. Tandis qu'aujourd'hui,
01:22:09incontestablement, c'est une erreur stratégique,
01:22:11incontestable, aujourd'hui,
01:22:13incontestablement, effectivement, le parti
01:22:15socialiste avec Olivier Faure et ses 66 députés
01:22:17sont le parti charnière.
01:22:19C'est eux qui décident ou pas de faire tomber
01:22:21puisqu'il faut l'alliance de tout le
01:22:23NFP. Ça peut tenir jusqu'au
01:22:25moment où, en opportunité,
01:22:27Olivier Faure et la direction du parti socialiste
01:22:29décideront de sortir du bois en disant
01:22:31c'est le bon moment, c'est le bon sujet
01:22:33et c'est le bon timing pour sortir
01:22:35en vue de la mer des batailles.
01:22:37On sait déjà sur quoi ça peut sortir parce qu'on sait aussi
01:22:39que ça va être un sujet... Vous savez
01:22:41qu'ils ne votent pas la censure, les socialistes,
01:22:43mais qu'ils déposent une motion
01:22:45à 49.2, c'est-à-dire l'émotion spontanée
01:22:47que vous déposez sur la question des valeurs.
01:22:49Mais là encore, c'est très malin
01:22:51parce que ça, c'est une...
01:22:53Je vois très bien l'habileté d'un manœuvre.
01:22:55C'est pas qu'une manœuvre. D'abord, c'est que c'est très
01:22:57important de dire qu'on n'est pas d'accord avec ce gouvernement,
01:22:59la gauche qu'elle dit ça,
01:23:01la submersion, etc.
01:23:03Et c'est aussi un moyen de mettre
01:23:05la France insoumise, les verts
01:23:07et le PC devant la responsabilité.
01:23:09Alors, la motion
01:23:11de censure sur les principes,
01:23:13c'est comme ça qu'elle va s'appeler.
01:23:15Alors, Jean-Luc Mélenchon, alors
01:23:17Marine Tendelier, alors Fabien Roussel,
01:23:19vous la votez ou vous la votez pas, cette motion
01:23:21des socialistes ? Ça, c'est un vrai sujet.
01:23:23Et donc, c'est en ça que je dis qu'ils sont
01:23:25vraiment... Il y a quelque chose
01:23:27qui s'est passé, qui tient
01:23:29de la renaissance, je pense,
01:23:31de la social-démocratie. Et là où
01:23:33je suis pas tout à fait d'accord avec vous, Luc, je termine vite,
01:23:35sur Marine Le Pen, je pense que Marine Le Pen
01:23:37avait besoin de créer
01:23:39une crise qui la protège. C'est pour ça qu'elle a censuré.
01:23:41Et je pense qu'elle ne censurera pas
01:23:43cette fois-ci. Vous voulez dire que les
01:23:45socialistes sont redevenus stratèges, du coup ?
01:23:47Vraiment, je pense oui.
01:23:49J'étais un camarade
01:23:51de jeu un petit peu avec Françoise,
01:23:53on était d'accord sur l'analyse, mais
01:23:55je ne poursuis pas plus loin parce que
01:23:57je crois que le 42, là, franchement, le jour
01:23:59où le PS plante un peu
01:24:01LFI, lui faire avaler son chapeau en lui
01:24:03disant par contre vous allez pouvoir voter
01:24:05la censure sur la subversion, sachant que
01:24:07le Rassemblement National, évidemment, ne la votera pas.
01:24:09Je trouve qu'ils le font vraiment avaler.
01:24:11Mélenchon, il se trouve lâché aujourd'hui
01:24:13et en plus ils lui disent mais regardez, on est bien
01:24:15de gauche et effectivement ils sont de gauche puisqu'ils n'ont
01:24:17pas voté le budget. Il n'y a pas de sujet
01:24:19là-dessus. Le Parti Socialiste est
01:24:21dans l'opposition parce qu'il n'a pas
01:24:23voté le budget. Sous la Sécurité République, on vote
01:24:25le budget, on est dans la majorité, on s'abtient, on n'est
01:24:27pas dans la majorité, c'est clair. C'était comme ça
01:24:29avec le Canoeil il y a bien longtemps.
01:24:31Donc il n'y a pas de question quand Jean-Luc Mélenchon
01:24:33dit ou Coquerelle
01:24:35dit qu'ils sont passés dans la majorité
01:24:37Macroniste, non.
01:24:39Ça va être très difficile
01:24:41pour LFI
01:24:43de voter cette
01:24:45motion sur les valeurs alors que les
01:24:47socialistes sont passés
01:24:49selon Bompard.
01:24:51Ça veut dire que c'est formidable.
01:24:53Vous savez c'est du judo et c'est aux échecs.
01:24:55Alors là pour le coup c'est du judo mais c'est pas...
01:24:57Mais on s'en fiche. Est-ce que
01:24:59les gens ont besoin d'être élégants
01:25:01entre eux ? Est-ce que vous pensez que Mélenchon est élégant
01:25:03et qu'Olivier Faure et Marine Tourdelier
01:25:05qui l'insultent...
01:25:07Il ne faut jamais insulter l'avenir.
01:25:09C'est la politique.
01:25:11Je rebondis sur ce que vous disiez
01:25:13tout à l'heure, ça veut dire que l'échéance électorale
01:25:15ça peut se remettre ensemble.
01:25:17Bien sûr, ça c'est la politique.
01:25:19Les intérêts
01:25:21politiques sont d'abord
01:25:23ceux du succès aux élections.
01:25:25Vous lirez dans le livre, vous verrez que
01:25:27en politique c'est d'abord
01:25:29la stratégie. Les sentiments, malheureusement
01:25:31Françoise a raison, les sentiments
01:25:33passent après. Ils peuvent servir d'habillage
01:25:35à une stratégie politique mais ils ne sont jamais
01:25:37premiers. Je me mets à la place de ceux qui
01:25:39votent aujourd'hui de stratégie
01:25:41systématique. Je me dis
01:25:43plus personne ne comprend pas.
01:25:45Le sondage
01:25:47Sud Radio, 84% sont pour
01:25:49la censure.
01:25:51Ils sont certainement
01:25:53très éclairés puisque ce sont des auditeurs
01:25:55de Sud Radio. Ceci dit, ça n'est
01:25:57pas complètement partagé par les Français
01:25:59car les dernières études d'opinion montrent qu'il y a
01:26:01plus de deux tiers des Français qui ne souhaitaient pas
01:26:03la censure et qui ne souhaitaient pas
01:26:05lâcher en lit, comme aurait dit le général.
01:26:07Luc, pour le coup, il n'y a pas que
01:26:09les sentiments qui passent après la stratégie.
01:26:11Il y a l'intérêt de la France qui passe après tout ça.
01:26:13C'est tout à fait terrible.
01:26:15N'exagérez pas, à la droite
01:26:17ça lit aussi.
01:26:19Vous verrez que sur les municipales
01:26:21de toute façon, il n'y aura aucune alliance entre
01:26:23l'EPS et les Verts d'un côté et
01:26:25LFI de l'autre.
01:26:27Françoise ne fait pas de sentiments en politique.
01:26:29C'est ce qu'on vient de voir. C'est bien dommage
01:26:31parce que la démocratie repose d'abord
01:26:33sur une éthique qui est le sens
01:26:35du service du bien commun.
01:26:37Et c'est parce que justement
01:26:39on accepte de dire
01:26:41qu'il n'y a pas de sentiments en politique qu'on en est où on en est.
01:26:43Est-ce que ça empêche, excusez-moi, sur le budget
01:26:45les socialistes ont gagné quoi ?
01:26:47Il n'y a pas la suppression de 4000 postes.
01:26:49Il y a un milliard de plus.
01:26:51Il faut parfaitement manœuvrer.
01:26:53Françoise, ça correspond à votre personnalité de dire ça.
01:26:55Non, il parlait de la vôtre.
01:26:57Mais moi je suis une héroïne. C'est pas pareil.
01:26:59D'ailleurs, j'ai jamais été élue, j'ai jamais voulu. Vous demandez-vous pourquoi ?
01:27:01Je ne veux pas devenir comme eux.
01:27:03Peut-être parce que justement vous n'avez pas soif de pouvoir
01:27:05mais simplement de réflexion intellectuelle.
01:27:07Peut-être que vous pouvez garder vos illusions.
01:27:09C'est assez difficile.
01:27:11Je suis désolé mais c'est assez difficile
01:27:13de se faire lire.
01:27:15Allez, merci.
01:27:17Merci à tous.
01:27:19Merci Philippe Bilger, merci beaucoup
01:27:21Luc Gras, politologue. Je vous incite à lire
01:27:23un livre qui s'appelle La démocratie en péril.
01:27:25Merci Françoise de Gouin, merci
01:27:27Jean-Michel Fauvergue, merci Philippe David. Dans un instant
01:27:29on parle citoyenneté avec Philippe David.
01:27:31On parle citoyenneté avec deux belles associations.
01:27:33On n'a plus le temps. Vous allez voir, c'est vraiment
01:27:35deux belles associations. C'est
01:27:37assistance et médiation par l'animal
01:27:39et les saisons de culture.
01:27:41Et nous on se retrouve avec Philippe et toute la bande
01:27:43demain à partir de 17h. Merci beaucoup
01:27:45Quentin, notre réalisateur.

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