• il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID ; Patrick Vignal, ancien député Renaissance de l'Hérault ; Marie-Laure Tirelle, déléguée laïcité du syndicat enseignant SE-Unsa.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-10-09##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Les Vraies Voix, bienvenue à tous, ravie de vous retrouver encore aujourd'hui avec Philippe David.
00:00:11Ça va Philippe David ?
00:00:12Ça va très bien Cécile, et vous ? Vous avez l'air en pleine forme.
00:00:15Vous avez déjà nettoyé vos lunettes avec du jambon ?
00:00:18C'est ce qui m'arrive, je n'arrive pas à les nettoyer, je ne vois rien dedans.
00:00:21Avec du jambon, ça va être un peu grave l'hiver.
00:00:23J'ai l'impression qu'il y a des gens qui vont jouer avec mes lunettes, je ne sais pas pourquoi.
00:00:26En tout cas, 0826 300 300, cette émission jusqu'à 19h, on traite de l'actualité avec vous.
00:00:33Vous pouvez nous rejoindre bien entendu sur toutes les plateformes, sur Twitter, Facebook, Instagram, TikTok,
00:00:39on est un petit peu partout, et même sur notre chaîne YouTube.
00:00:41Et si vous n'êtes pas abonné, vous pouviez y aller directement.
00:00:45Le sommaire de cette émission aujourd'hui, le grand débat du jour, c'est à 17h30,
00:00:49le gouvernement a évité la censure de la gauche.
00:00:52Mais pour combien de temps la réunion entre Barnier et les macronistes a été tendue ?
00:00:56Tandis que le RN critique le rapport de l'indexation des retraites,
00:00:59l'adoption du budget s'annonce donc compliquée.
00:01:01Alors parlons vrai, est-ce que la censure d'hier était finalement un simple pétard mouillé ?
00:01:06Pensez-vous que le budget va causer la fin du gouvernement ?
00:01:09Et à cette question, le gouvernement de Barnier va-t-il durer ?
00:01:12Vous dites non à 80%.
00:01:14Vous pensez qu'il va durer ?
00:01:16Vous pensez qu'il ne va pas durer ?
00:01:18Et pour des raisons politiques, ou pour des raisons plus bassement politi-caille,
00:01:23de politi-caille, venez nous le dire au 0826-300-300,
00:01:26c'est-à-dire de politi-caillerie.
00:01:28C'est dur à dire.
00:01:30Et notre invité pour en parler, Patrick Vignal, ancien député à Renaissance de Les Roses.
00:01:34Le coup de projecteur des vrais voiles, la lycéenne placée en garde à vue hier,
00:01:37après avoir frappé et insulté une enseignante qui lui demandait de retirer son voile,
00:01:41a été jugé aujourd'hui en comparution immédiate et placé sous contrôle judiciaire.
00:01:45Le procès reporté au 11 décembre avec interdiction de contacter la victime.
00:01:49Alors est-ce que nous vivons une nouvelle offensive contre la laïcité dans les établissements scolaires ?
00:01:53Est-ce que les personnels sont armés et formés pour y faire face ?
00:01:57L'État est-il impuissant à faire respecter la laïcité à l'école ?
00:02:00Vous dites oui à 89%.
00:02:02Vous voulez réagir ?
00:02:03Venez nous donner votre avis.
00:02:04Vous avez été témoin d'entrave à la laïcité dans un établissement scolaire ?
00:02:07Comme prof, comme parent, venez nous le dire au datant de vos appels au 0826-300-300.
00:02:12Et notre invité pour en parler, Marie-Laure Thirel, déléguée laïcité du syndicat enseignant.
00:02:17Et ce une-ça, bienvenue à tous, c'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:02:23Avec un tour de table aujourd'hui puisque nous sommes mercredi.
00:02:26Mercredi, Philippe Bilger, forcément.
00:02:28Bonsoir mon cher Philippe.
00:02:30On a pu faire la grève de la musique.
00:02:32La grève de toute.
00:02:34Moi je fais la grève aussi.
00:02:36Je suis trop content.
00:02:37Très heureux d'être là.
00:02:38En plus là j'ai mon flic préféré à gauche.
00:02:40On va se foutre des tartes pendant toute l'émission sur un flic.
00:02:42Excusez-moi, ancien patron du RAD, j'éviterais de lui mettre une tarte pendant...
00:02:45Jean-Michel Faubert.
00:02:47Je sais très bien, mais il fait très attention.
00:02:49Il est tellement supérieur.
00:02:50Je peux le boxer, il répondra pas en fait.
00:02:52Parce qu'il est quand même...
00:02:54Physiquement, il est pas très haut.
00:02:56Non mais il a la stratégie.
00:02:58Il a l'air costaud.
00:03:00On sait pas s'il a pas encore des flingues sur lui.
00:03:025 minutes qu'on parle de lui, il a pas ouvert la porte.
00:03:04Non mais normal, il se délecte.
00:03:06Bah écoutez, c'est des compliments.
00:03:09Moi je crains pour mes tympans.
00:03:11Mais on va voir.
00:03:13Et je crains aussi pour mon retour.
00:03:14Parce que moi je suis en Seine-et-Marne.
00:03:15Peut-être que je vais y aller à la nage.
00:03:17Ah oui, t'es sous l'eau là.
00:03:19Oui, un peu sous l'eau.
00:03:21On nous met de la petite musique là, dis donc.
00:03:23Dis donc, c'est super bien.
00:03:25Je trouve que de mec cocaïne à mec qui flique, c'est plutôt pas mal.
00:03:29C'est plutôt bien joué je trouve.
00:03:31Non mais je trouve qu'ils ont un sens du tympan.
00:03:33Vraiment, des réalisateurs, bravo.
00:03:35Ça connecte, ça connecte, c'est bien.
00:03:37En tout cas, ce numéro de téléphone.
00:03:390800 26 300 300, on accueille.
00:03:41Marie-Laure Tyrell déléguée.
00:03:43Pas du tout, pas du tout, je dis n'importe quoi.
00:03:45Nos auditeurs du jour, Fabrice de Creil.
00:03:48Fabrice de Creil, Marie-Laure, n'importe quoi.
00:03:51Fabrice, je viens de vous marier avec Marie-Laure.
00:03:53Pardon de vous le dire.
00:03:55Je ne sais pas si vous êtes content.
00:03:56Mais en tout cas, c'est le cas.
00:03:58On vous souhaite la bienvenue.
00:03:59Votre coup de gueule du jour.
00:04:00Guerre en Urkraine, toujours pas d'actualité.
00:04:02Toujours d'actualité pardon.
00:04:04Est-ce qu'on devient co-belligérant, selon vous ?
00:04:07Bonjour tout le monde.
00:04:09Ah, alors attendez, là on vous entend très mal.
00:04:12Surtout pas le haut-parleur et le téléphone bien collé à la bouche.
00:04:15Attendez, je coupe le haut-parleur.
00:04:17Ah bah voilà, là c'est mieux.
00:04:18Vous n'étiez pas dans les toilettes de votre...
00:04:20Bon c'est pas grave, allez-y, on vous écoute.
00:04:22Après les annonces du président Macron,
00:04:24notamment celui d'assumer en Allemagne,
00:04:26avec un oui pour les Ukrainiens de frapper certaines cibles en profondeur de la Russie,
00:04:30et en juin la livraison de Mirage,
00:04:32devenons-nous de plus en plus co-belligérants dans cette guerre perdue par l'Ukraine.
00:04:36Oui.
00:04:37Le ministre vient d'ailleurs de confirmer la livraison au premier trimestre de 2025
00:04:40de Mirage 2000-5,
00:04:42avec une capacité de télé d'escalade annoncée à 250 kilomètres,
00:04:46ces six cibles sont capables d'aller à 405 ans.
00:04:49Dans le même temps, l'annonce en mai 2025
00:04:51de l'exercice d'ampleur d'Assad pris en Roumanie,
00:04:53au sujet duquel le général Gershan Bouzouz,
00:04:56commandant de l'armée de terre en Europe, a déclaré aux médias
00:05:00Avant on jouait à la guerre, maintenant il y a un ennemi désigné.
00:05:03Enfin, il est vital de faire des économies
00:05:06compte tenu des 3 228 milliards de dettes
00:05:08et le budget de la dépense va lui être augmenté de 3 milliards.
00:05:11Voilà mon coup de gueule.
00:05:12C'est une étude complète, Philippe Bilger.
00:05:14Alors j'ai l'impression, je suis content que notre auditeur Fabrice parle de ça,
00:05:21parce que j'avais l'impression qu'on avait un peu oublié l'Ukraine,
00:05:25même si, paraît-il, le prison Zelensky attend beaucoup des Etats-Unis
00:05:30et d'un éventuel accord pour utiliser des armes
00:05:33pour répondre à l'agression russe.
00:05:35Pour le reste, je n'en sais pas plus.
00:05:38Notre auditeur Fabrice Ancelot.
00:05:41François Seguin.
00:05:42Il vous reste 10 secondes pour deux.
00:05:43Bon, moi je refuse et je réfute toujours le terme de co-belligérant, Fabrice.
00:05:48Donc voilà.
00:05:49Et l'Ukraine, on en parle, c'est quand même dans toutes les...
00:05:51Il n'y a pas une journée où il n'y a pas un papier sur l'Ukraine.
00:05:54C'est vrai que c'est le Proche-Orient en ce moment.
00:05:56Jean-Michel, rapidement.
00:05:57Moi je crois qu'on va un peu vite quand on dit que la guerre est perdue par l'Ukraine.
00:06:00C'est ce qui a été dit.
00:06:01Mais c'est vrai qu'on s'implique de plus en plus.
00:06:04On est même en train de former une brigade en France, de l'Ukrainien.
00:06:09Mais c'est vital de résister à la Russie.
00:06:13C'est important.
00:06:14Et on verra le résultat des élections américaines.
00:06:18Elles sont vitales pour la suite de ce combat-là.
00:06:20Certainement.
00:06:21Allez Fabrice, vous restez avec nous.
00:06:23Jusqu'au...
00:06:24Qui l'a dit ?
00:06:25La route est longue.
00:06:26Mais la réussite sera peut-être au bout.
00:06:29Il a l'air fort.
00:06:30Il a l'air fort quand il prépare ses interventions.
00:06:32Fabrice, faites gaffe à vous.
00:06:34Attention Fabrice.
00:06:36Le réquisitoire du procureur, de quoi parle-t-on ?
00:06:39J'ai envie de parler d'une réflexion entre tout le monde à ses raisons
00:06:46et une phrase de Camus à partir d'un très beau livre de Jean Birbonne.
00:06:50Le courage de la nuance que nous savons tous ici particulièrement cultiver.
00:06:56Surtout François.
00:06:58Il ne peut pas s'en empêcher.
00:07:00C'est-à-dire que c'est n'importe quoi.
00:07:03Parce que je suis un peu nuancé comme vous parfois.
00:07:05François, c'est un teasing.
00:07:06C'est un teasing, mais si je réponds à côté, je suis agressé.
00:07:10Allez, à tout de suite.
00:07:11Sud Radio.
00:07:12Sud Radio.
00:07:13Parlons vrai.
00:07:14Parlons vrai.
00:07:15Sud Radio.
00:07:16Parlons vrai.
00:07:17Les vraies voix Sud Radio.
00:07:1817h19h.
00:07:19Philippe David.
00:07:20Cécile de Ménibus.
00:07:22Bienvenue, si vous venez de nous rejoindre.
00:07:24Vous n'avez pas manqué grand-chose.
00:07:26Non, pour l'instant, pas grand-chose.
00:07:29Philippe Billiger.
00:07:30La chanteuse de moi-même.
00:07:32Mais c'était hors antenne, les enfants.
00:07:34Moi, j'aime entendre toute la réaction conservatrice incarnée par Jean-Michel Fauvert.
00:07:39Chantez Ni Ni Pot-Chien et Bella Ciao.
00:07:41Je me dis qu'il n'est pas perdu pour la cause.
00:07:43Quand j'entends parler de réaction conservatrice, j'ai l'impression d'entendre Pépone dans Don Camillo.
00:07:48C'est ça.
00:07:49C'est ça.
00:07:50Et toi, t'es dans Camillo.
00:07:51Super.
00:07:52Ça va, on vous dérange pas ?
00:07:53Non, ça va.
00:07:54Vous me dites.
00:07:55Non, on peut faire une émission.
00:07:56Allez-y, allez-y.
00:07:57Non, je vais parler belge parce que Philippe Billiger, il n'a pas ri une fois depuis tant
00:08:02l'heure.
00:08:03Une seule fois, il a ri depuis tant l'heure.
00:08:05Ça va Philippe Billiger ?
00:08:07Disons, l'émission commence bien.
00:08:10Allez, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu dans un instant.
00:08:14Bonsoir Félix.
00:08:15Bonsoir tout le monde.
00:08:16De quoi parle-t-on ?
00:08:17De qui balaie la France ?
00:08:18De Milton Hélène qui balaie les Etats-Unis, de Gabriel Attal qui balaie le budget parmi
00:08:22les Etats-Unis et de Millie in Paris.
00:08:24Elle ne balaie personne mais elle part à Rome paraît-il et ça déplaît un peu au président
00:08:28Macron.
00:08:29Figurez-vous, en trois mots, ça donne Kirk, Gabriel et Millie.
00:08:31Non mais il est en train de combattre celui-là.
00:08:32Allez, tout de suite, la parole est au professeur.
00:08:34Les vrais voici de radio.
00:08:37Le réquisitoire du procureur, Philippe Billiger.
00:08:40Et un procureur toujours extrêmement intellectuel puisque entre le relativisme de chacun à
00:08:45ses raisons et Albert Camus qui déteste être étouffé par ceux qui ont absolument
00:08:50raison, y a-t-il une autre voie ?
00:08:52Oui, je suis parti d'une phrase, d'une très belle phrase d'Albert Camus, que j'admire
00:08:58par ailleurs, qui a dit « je déteste être étouffé par ceux qui ont absolument raison ».
00:09:05Et j'insiste sur l'adverbe, je tente de faire une explication de texte.
00:09:10Donc, entre la phrase que j'entends trop souvent, quand on ne veut pas s'engager
00:09:16dans un dialogue vigoureux, chacun à ses raisons, comme s'il n'y avait pas dans
00:09:21les débats de vérité claire et objective, et la détestation d'Albert Camus pour les
00:09:27gens qui pensent avoir absolument raison, je crois qu'il peut y avoir une voie moyenne
00:09:33que nous cherchons tous à cultiver ici.
00:09:36D'abord l'écoute de l'autre, la possibilité qu'il puisse avoir raison, et qu'en tout
00:09:42cas il vous apporte quelque chose.
00:09:44Donc voilà le fruit de ma réflexion, qui débouche sur un éloge des vraies voies.
00:09:49Ce que j'adore avec Philippe Biger, c'est qu'il pense vraiment qu'il est ce qu'il
00:09:53vient de décrire, un type qui écoute, qui peut être convaincu, etc.
00:09:56J'écoute énormément.
00:09:57Mais bien sûr, moi aussi, mais on ne vous convainc pas.
00:10:00Vous savez, Amélie, profondément, mais on ne le convainc pas sur les questions essentielles,
00:10:04vous ne le convaincrez jamais sur l'immigration.
00:10:06Vous me convainquez totalement que je ne suis pas socialiste.
00:10:09Ah non, mais ça c'est sûr.
00:10:10Donc, non mais moi je suis assez d'accord.
00:10:12Ce qui m'ennuie avec vous, parce que je vous aime tellement et je suis tellement fan d'Albert
00:10:16Camus, arrêtez de sortir, comme ça vous arrange, des phrases d'Albert Camus.
00:10:19Non mais je l'ai trouvé hier.
00:10:20La dernière fois que vous avez cité Albert Camus, vous lui avez expliqué qu'il était
00:10:23de droite.
00:10:24Alors on s'est engueulés, je me souviens, pendant une demi-heure.
00:10:26Oui, mais je l'ai trouvé hier, la phrase, dans le très beau livre, Le Courage de l'agneau.
00:10:31Vous avez raison sur Albert Camus, c'est un être humain hors du commun, de toute façon.
00:10:36Déjà c'est un écrivain, un créateur, mais il avait une humanité absolument hors du commun.
00:10:40Comme Jean-Michel Fauvert.
00:10:42Hors du commun.
00:10:43Ce que vient de dire Philippe, il a complètement décrit le RAID.
00:10:5080% des affaires sont sorties à la négociation, donc on parle, on donne des arguments, on
00:10:56négocie.
00:10:57Et pour les 20 autres, on gagne quand même.
00:11:01Donc on est exactement sur ce que vous avez dit.
00:11:04C'est intéressant, c'est vachement intéressant.
00:11:06Je pense que Camus a dû le citer, le RAID, à un certain moment, non ?
00:11:09Non, non, mais c'est vachement intéressant, parce que c'est vrai que...
00:11:1280% des affaires sont sorties.
00:11:14Parce qu'en fait, le RAID, on le voit toujours comme un groupe d'élite, d'intervention,
00:11:17zim, bam, boum, on arrive, on défonce tout et finalement on gagne.
00:11:20Mais en réalité, on oublie...
00:11:22Vous discutez.
00:11:23Moi, j'avais complètement oublié la partie négociation.
00:11:25Vous avez mené, vous, des négo ?
00:11:27Moi, j'avais des équipes de négociateurs.
00:11:29C'est un métier.
00:11:30C'est un métier à part.
00:11:31C'est hyper formé.
00:11:32En psychologie, etc.
00:11:33Est-ce qu'il faut rentrer dans la psychologie de celui qu'on a en face de nous ?
00:11:36Mais on laisse le temps de la négociation et tout,
00:11:38mais le rôle du patron du RAID, c'est ensuite de faire la nuance entre les deux
00:11:41et de décider quand on doit gagner sans la négociation.
00:11:45D'ailleurs, le pire profil psychologique étudié au RAID, c'est le degoisisme.
00:11:49Alors là, c'est un truc...
00:11:50C'est le profil Françoise Degout, on ne peut pas négocier avec elle.
00:11:53Si, si, vous pouvez négocier, vous pouvez absolument pas.
00:11:56Vous achetez avec des bonbons, arrêtez.
00:11:59Vous achetez avec des saucissons.
00:12:02Non mais moi, ça me passionne.
00:12:04J'aime bien cette...
00:12:06C'est incroyable qu'il ait associé...
00:12:09Vraiment, c'est une des plus grandes surprises.
00:12:11Associer nuance et RAID et vous m'avez convaincu.
00:12:13Et je vais devoir négocier pour avoir du temps, justement.
00:12:15Tout de suite, les trois mots dans l'actu, c'est Félix Mathieu.
00:12:18Merci, Philippe Bilger.
00:12:21Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont trois prénoms.
00:12:23Kirk, Gabriel et Émilie.
00:12:25La tempête Kirk déferle sur la France et place 35 départements en vigilance orange.
00:12:29La Seine-et-Marne vient même de basculer en rouge.
00:12:32Les ouragans Milton et Hélène déferlent sur les États-Unis
00:12:35où le président Biden supplie des habitants d'évacuer en Floride.
00:12:39Question de vie ou de mort, dit-il.
00:12:41À suivre aussi, l'ouragan Gabriel Attal déferle sur le budget de Michel Barnier.
00:12:45Trop d'impôts et pas assez de réformes, dit-il.
00:12:47Pendant qu'Emmanuel Macron, lui, se mouille pour qu'Émilie de Paris reste en France.
00:12:51Il paraît qu'elle est partie à Rome.
00:12:53Les vrais voix Sud Radio.
00:13:00Ça y est, la dépression Kirk est arrivée en France avec son lot d'inondations.
00:13:0435 départements placés en vigilance orange.
00:13:07De la Vendée aux Ardennes, la Seine-et-Marne vient même de basculer en vigilance rouge.
00:13:11Au cru, la SNCF interrompt des lignes en Nouvelle-Aquitaine.
00:13:14Entre Dax et Tarbes, Bayonne et Andaï ou encore entre Sainte et Royan,
00:13:18Météo France a déjà enregistré des rafales jusqu'à 211 km heure la nuit dernière
00:13:23à la station de Skidirati dans les Pyrénées-Atlantiques.
00:13:26Pendant ce temps, de l'autre côté de l'Atlantique,
00:13:28la Floride fait face à des vents de 260 km heure.
00:13:32Après Hélène, l'ouragan Milton est repassé en catégorie maximale
00:13:36des autorités fédérales sur le qui-vive.
00:13:39Et un président Biden au ton particulièrement grave aujourd'hui.
00:13:43Si vous avez reçu un ordre d'évacuation, vous devez évacuer maintenant, maintenant, maintenant.
00:13:49Vous devriez déjà avoir évacué.
00:13:51C'est une question de vie ou de mort.
00:13:53Ce n'est pas une hyperbole.
00:13:54C'est une question de vie ou de mort.
00:13:56Nous renforçons la préparation à l'ouragan Milton
00:13:58qui pourrait être l'une des pires tempêtes à frapper la Floride depuis 100 ans.
00:14:01Et nous poursuivons nos efforts pour faire face à l'ouragan Hélène.
00:14:04Le président des Etats-Unis, Joe Biden, avec Magid Deymat,
00:14:07pour la traduction, les Etats-Unis où des voix s'élèvent
00:14:10pour créer une catégorie 6 dans la classification des ouragans.
00:14:13L'actuelle catégorie maximale, la 5 apparaissant trop faible
00:14:16au regard des derniers phénomènes météo.
00:14:18Certains se diront encore contre, nieront les changements climatiques
00:14:22mais là on est quand même en plein dedans.
00:14:24Oui et puis récemment on en a eu un autre exemple que j'ai oublié d'ailleurs
00:14:29où même les sceptiques devaient être convaincus.
00:14:32Mais je regrette pour moi cœur que c'était Carl Douglas.
00:14:35Maintenant c'est un ouragan.
00:14:37Alors c'est drôle parce que j'étais en train de me dire
00:14:38pendant que vous énonciez, qui choisit les prénoms de ces ouragans ?
00:14:42C'est comme les chiens il y a des années.
00:14:45Oui et ça correspond à un protocole très strict.
00:14:48Vous vous souvenez que l'an dernier, c'est génial que vous posiez cette question,
00:14:52l'an dernier, Caïs Saïeb, le président réélu tunisien allemand antisémite,
00:14:56s'était étonné, vous vous en souvenez, que tous les ouragans,
00:14:59selon lui, aient des noms juifs ou d'origine hébraïque.
00:15:02Et le centre international météo l'avait répondu mais c'est parce que...
00:15:06Ah oui, ça a été une polémique.
00:15:08Ah oui, c'est intéressant.
00:15:10Oui, oui, quand même.
00:15:12J'en avais parlé ici, vous aviez les orans comme maintenant.
00:15:14Voilà. Kirk Douglas.
00:15:16Moi j'ai géré, quand j'étais directeur adjoint en Nouvelle-Calédonie,
00:15:20j'ai géré l'approche d'un ouragan qui a tangenté la Calédonie au dernier moment.
00:15:26Mais je vous garantis que préparer ça,
00:15:30en même temps qu'on prépare par exemple
00:15:34des gymnases avec des cercueils à l'intérieur pour les morts,
00:15:38c'est quelque chose de...
00:15:40C'est psychologiquement difficile.
00:15:42C'est difficile et c'est très normé.
00:15:44En même temps, ça doit être magnifique si on le pouvait observer.
00:15:48Moi je veux bien, mais j'ai observé de près au Japon un typhoon.
00:15:54Un typhoon, ils disent les japonais, en tout cas.
00:15:57Mais on est en France.
00:15:58Oui, oui, c'est complètement effrayant.
00:16:00J'ai suivi d'un mini-tremblement de terre, alors bon, c'est bon.
00:16:03En parlant de tremblement de terre, il y en a un autre.
00:16:05On passe à cette nouvelle qui cause par Emmanuel Macron et son tutu.
00:16:10Il souhaite qu'Emilie de Paris reste en France.
00:16:12Oui, décidément, il y a un truc entre les Macron et cette série.
00:16:15Brigitte Macron avait déjà fait, vous en souvenez peut-être,
00:16:17une apparition remarquée dans la dernière saison.
00:16:19Bonjour Madame Macron, j'adore la France.
00:16:22Et mon pays vous adore, Emilie.
00:16:24Merci. C'est possible de prendre une photo avec vous, s'il vous plaît ?
00:16:29Avec plaisir.
00:16:30Voilà, avec plaisir, Madame Macron.
00:16:32Sauf que sacrilège dans la série,
00:16:34le personnage d'Emilie, l'américaine exilée en France,
00:16:37part, semble-t-il, vivre une expérience professionnelle à Rome, en Italie.
00:16:41Et le chef de l'État espère bien que ce soit temporaire quand même.
00:16:44Il le dit sans embâche. Je vous lis sa déclaration.
00:16:54Nous allons nous battre avec acharnement.
00:16:57Nous allons leur demander de rester à Paris.
00:16:59Paris, à Rome, ça n'a pas de sens,
00:17:02déclare donc le chef de l'État dans une interview à Variety.
00:17:05Alors, je ne sais pas vous, mais moi, ça me rassure quand même d'avoir un président qui veille au grain.
00:17:08Là, vraiment, on s'attaque au sujet de fonds qui marquent les Français.
00:17:11Il a du temps à perdre.
00:17:13Je le rappelle quand même que là, il tourne en rond.
00:17:15Le gars, il est passé de 200% à 10% à peine.
00:17:20Est-ce que vous vous rendez compte de la puissance d'une série télé ?
00:17:23En géopolitique, parce que c'est quand même un truc...
00:17:26Parce qu'en plus, les boules, si ça part à Rome, c'est Giorgia Melloni.
00:17:29Donc, ils ont bien raison d'aller à Rome.
00:17:31C'est au moins aussi agréable que Paris.
00:17:33Venons-en à cette déclaration de Gabriel Attal qui va nous mener à notre grand débat du jour.
00:17:37Ça se confirme. Le groupe macroniste entend faire entendre sa voix face au gouvernement Barnier,
00:17:42notamment dans le processus d'adoption du prochain budget.
00:17:45On le savait, la réunion d'hier avec Michel Barnier a été houleuse.
00:17:48Et tout à l'heure, le chef des députés macronistes, Gabriel Attal,
00:17:51a tenu à faire entendre sa différence avec celui qui lui a succédé à Matignon.
00:17:54La crainte que nous avons déjà exprimée, c'est que le budget qui semble se dessiner
00:17:58n'intègre pas assez de réformes et trop d'impôts avec le risque de déstabiliser nos industries
00:18:04et la classe moyenne qui travaille.
00:18:06Nous ne disons pas cela, évidemment, pour polémiquer, mais pour respecter notre parole.
00:18:10Nous nous battrons pour continuer à réduire le chômage.
00:18:12Nous n'augmenterons pas les impôts sur les Français qui travaillent.
00:18:15Et nous ne gèlerons pas les retraites.
00:18:17Or, la hausse prévue des charges pour les entreprises,
00:18:20la hausse plus forte que prévue sur l'électricité,
00:18:22le gel des retraites pour six mois,
00:18:24et d'autres mesures fiscales,
00:18:26nous semblent trop charger la barque pour les Français.
00:18:29Gabriel Attal, porte-parole des Gilets jaunes,
00:18:32ancien Premier ministre,
00:18:34ancien Premier ministre,
00:18:36et désormais président du groupe macroniste.
00:18:38Il faut la garder, je n'ai jamais vu un truc pareil.
00:18:40Non, il l'a fait, c'est très fort.
00:18:42Comment tu fais l'association des Gilets jaunes ?
00:18:45Parce qu'il se fait porte-parole des classes populaires.
00:18:49Il est plus aux manettes, on l'entend,
00:18:51contre l'impôt confiscatoire, etc.
00:18:54Il est drôle ce Félix Mathieu. Merci Félix.
00:18:56Merci beaucoup.
00:18:58Dans un instant, le grand débat du jour.
00:19:00Michel Barnier, fragilisé à l'Assemblée nationale,
00:19:02la censure de la NFP a été finalement rejetée.
00:19:04Le gouvernement Barnier est-il en sursis ?
00:19:07Alors, parlons vrai.
00:19:09Est-ce que pour vous, le gouvernement peut tenir,
00:19:12vu les circonstances politiques ?
00:19:14Est-ce que le budget va causer la chute du gouvernement ?
00:19:17Et à cette question, le gouvernement va-t-il durer ?
00:19:20Vous dites non à 77%.
00:19:22Vous pensez que pour raisons politiques,
00:19:24le RN ne le censurera pas ?
00:19:26Ou vous pensez qu'il va être obligé de le censurer
00:19:28vis-à-vis de son électorat, puisque c'est lui qui tient les clés ?
00:19:31Venez nous le dire au 0826 300 300.
00:19:33Il y a notre invité dans un instant, Patrick Vignal,
00:19:35ancien député Renaissance de l'héros.
00:19:37Bonsoir Patrick Vignal.
00:19:39Bonsoir.
00:19:41Dites-nous, que reste-t-il de la Macronie d'antan ?
00:19:45Jean-Michel Faugergue, mon garçon excellent.
00:19:49Allez, à tout de suite.
00:19:51Et Patrick Vignal.
00:19:53Parlons vrai.
00:19:54Parlons vrai.
00:19:55Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
00:19:59Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:02Avec un tour de table aujourd'hui dans les vraies voix,
00:20:05comment, comment, comment dire, comment dire ?
00:20:08J'ai envie de dire, de toute beauté.
00:20:11Avec Philippe Bilger, Françoise de Gouin
00:20:13et Jean-Michel Faugergue, puissance et gloire
00:20:16dans le trouble d'un regard.
00:20:19Vous êtes dans un état.
00:20:21Mais qu'est-ce qu'on a aujourd'hui ?
00:20:23Non, écoutez, on est heureux, voilà, on est heureux
00:20:25parce que dans cette actualité un peu compliquée,
00:20:27ça fait du bien d'être avec des gens sympas
00:20:29et avec qui on peut parler, apprendre
00:20:31et voir se disputer, parfois,
00:20:33mais toujours avec élégance.
00:20:35Il n'y a pas trop de sujets où on peut se mettre dessus
00:20:37avec Bilger aujourd'hui ?
00:20:39Si, si, si, ne vous inquiétez pas.
00:20:40C'est Patrick Vignal qui fait de l'humour, en fait.
00:20:44Patrick Vignal, qui a remis ses belles chemises.
00:20:52L'aventure et la passion.
00:20:54L'aventure et la passion.
00:20:57Au tour des vraies voix de Sud Radio.
00:21:00Allez les amis, on se remet dans le délire,
00:21:04allez tout de suite, le grand débat du jour.
00:21:06Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:10Très franchement, ce n'était pas vraiment une surprise,
00:21:12cette position de censure.
00:21:13Vous ne pouvez ignorer la violence
00:21:15de ce détournement démocratique.
00:21:17Jamais, monsieur le Premier ministre,
00:21:18vous n'auriez dû vous tenir devant moi
00:21:20et siéger sur ces bancs
00:21:22comme si le 7 juillet n'avait jamais existé,
00:21:24comme si les droites libérales et conservatrices
00:21:28avaient gagné ces élections législatives
00:21:30et se retrouvaient naturellement à la tête du pays.
00:21:33Il y a donc des majorités relatives,
00:21:35c'est le choix du peuple français,
00:21:37et parmi ces majorités relatives,
00:21:39c'est que la majorité relative
00:21:41qui accompagne le gouvernement
00:21:42est aujourd'hui la moins relative.
00:21:44Pour l'adoption, 197.
00:21:46Donc la majorité requise n'étant pas atteinte,
00:21:48la motion de censure n'est pas adoptée.
00:21:52Et le gouvernement a donc échappé
00:21:54à la censure de la gauche,
00:21:55hier, pour combien de temps, on ne le sait pas.
00:21:57La réunion entre Michel Barnier et les macronistes
00:21:59a été assez houleuse.
00:22:01Le Rassemblement National évoque des mauvais signaux
00:22:04sur l'indexation des retraites,
00:22:05repoussée à plusieurs mois.
00:22:06Autant dire que l'adoption de ce budget
00:22:08ne va pas être qu'une formalité.
00:22:10Alors parlons vrai,
00:22:11qui a intérêt à rendre le pays ingouvernable ?
00:22:14Est-ce que celui qui censurerait le gouvernement
00:22:16et causerait sa chute
00:22:17ne se tirerait pas une balle dans le pied
00:22:19en cas de crise politique ?
00:22:20Et à cette question,
00:22:21le gouvernement Barnier va-t-il durer ?
00:22:23Vous dites non à 77%.
00:22:25Vous voulez réagir ?
00:22:26Vous voulez nous donner votre avis ?
00:22:27Il va durer ou il ne va pas durer ?
00:22:29Appelez-nous au 0 826 300 300.
00:22:32Notre invité Patrick Vignal est avec nous,
00:22:33ancien député Renaissance de l'héros.
00:22:35Merci Patrick d'être avec nous aujourd'hui.
00:22:39Philippe Bilger sur ce gouvernement
00:22:41et la durée de ce gouvernement.
00:22:43Je vois toutes les raisons qu'on peut avoir
00:22:46pour répondre oui à la question de Sud Radio,
00:22:50mais je n'ai pas envie de faire la politique du pire
00:22:54et tomber dans un pessimisme
00:22:57qui n'est que trop présent aujourd'hui.
00:23:00Moi je suis persuadé,
00:23:02en dépit des signes négatifs,
00:23:04Sébastien Chenu qui n'est pas content
00:23:07sur le projet de budget,
00:23:09les macronistes qui oublient
00:23:11qu'ils ont perdu d'une certaine manière les élections
00:23:15et qui font les pires difficultés
00:23:18à Michel Barnier comme premier ministre.
00:23:21Donc c'est un tableau globalement négatif,
00:23:26mais j'espère qu'au moment de plonger la France dans le chaos
00:23:33et peut-être de souhaiter le départ d'Emmanuel Macron,
00:23:37il y aura encore quelques démocrates responsables et lucides.
00:23:41Je rappelle que Michel Barnier a perdu,
00:23:44il l'a miné à 5%,
00:23:46donc tout le monde a perdu.
00:23:48Moi je pense que,
00:23:50avant de dire que si Michel Barnier tombe,
00:23:53le fusible derrière c'est Emmanuel Macron,
00:23:55ça n'est pas vrai.
00:23:56Il peut rappeler au gouvernement,
00:23:58repartir dans l'autre sens,
00:24:00essayer de trouver une coalition
00:24:02entre les macronistes, communistes et verts,
00:24:04en passant par les macronistes.
00:24:05Il a cette possibilité-là aussi de le faire.
00:24:08Moi je pense que ce gouvernement peut tomber,
00:24:10qu'il peut y avoir un matignon 2,
00:24:12mais pour qu'il y ait un matignon 2 qui se passe bien,
00:24:14il faut juste qu'Emmanuel Macron
00:24:16accepte de lâcher quelque chose,
00:24:19si vous voulez,
00:24:20ou au centre gauche ou au centre droit,
00:24:22mais il ne peut pas continuer à faire comme ci.
00:24:24Il est responsable de ce qui est en train de se passer,
00:24:26mais je ne vois pas avec les signaux,
00:24:28je veux bien qu'on soit dans les enchères,
00:24:30mais ces signaux-là sont extrêmement négatifs,
00:24:33je n'ai jamais vu des signaux aussi négatifs
00:24:35avant le vote d'un budget, pardon.
00:24:37Jean-Michel Fauvergue.
00:24:39Déjà pour commencer,
00:24:41et c'est quand même assez important,
00:24:42je suis d'accord avec Françoise,
00:24:44le départ de Macron ne sert à rien,
00:24:47ce n'est pas souhaité,
00:24:48ce n'est pas un scénario,
00:24:50et ça ne garantirait pas
00:24:52que le prochain ou la prochaine présidente
00:24:54est une majorité,
00:24:55parce qu'aujourd'hui on est un peu parti là-dessus.
00:24:58Ensuite, effectivement que ce gouvernement
00:25:03est un gouvernement en sursis,
00:25:05le problème c'est de savoir jusqu'à quand.
00:25:07Le faire tomber immédiatement,
00:25:09ce n'est pas de la politique du gouvernement
00:25:13que ça dépend,
00:25:14c'est la politique des groupes politiques.
00:25:16Est-ce que le RN,
00:25:18qui est englué en ce moment
00:25:20dans des affaires un peu particulières,
00:25:22il y a intérêt à le faire tomber de suite ?
00:25:23Je n'en suis pas persuadé.
00:25:24Est-ce que d'autres y ont intérêt ?
00:25:26Je n'en suis pas persuadé non plus.
00:25:27Sans doute la gauche,
00:25:28qui n'a pas accès,
00:25:29enfin la gauche, l'extrême-gauche
00:25:31et le nouveau Front Populaire,
00:25:33qui n'ont pas accès.
00:25:35Mais pour les autres, non.
00:25:37Donc on verra, on verra,
00:25:39mais je ne parie pas dessus.
00:25:41Patrick Vignal,
00:25:43vous avez entendu ce que disent les vrais voix,
00:25:46est-ce que quelque part,
00:25:48ce n'est pas la politique,
00:25:49mais les intérêts politiques
00:25:51qui vont dicter oui ou non
00:25:53si le gouvernement sera censuré ?
00:25:55Vous savez, j'ai l'impression
00:25:56que les politiques ne veulent pas
00:25:58être utiles à la France,
00:25:59mais être importantes.
00:26:01En fait, le vrai débat, c'est 2027.
00:26:04Et c'est vrai qu'en 2022,
00:26:06on n'a pas eu de majorité
00:26:07parce qu'on n'a pas fait campagne
00:26:08comme il fallait.
00:26:09Nous avons perdu,
00:26:10Françoise a raison,
00:26:12la Macronie a perdu les élections,
00:26:14et qu'aujourd'hui, en fait,
00:26:16comme dit Philippe,
00:26:17ça pourrait tenir.
00:26:18En fait, le problème,
00:26:19on ne s'occupe pas des Français,
00:26:21aujourd'hui on prépare des écuries.
00:26:23Marine Le Pen,
00:26:24elle est censure de son procès.
00:26:26La dernière fois, rappelez-vous,
00:26:28il y avait une cinquantaine
00:26:29de cloporte qui étaient candidats.
00:26:31Ils sont en train de préparer
00:26:32une dissolution.
00:26:33Le front de gauche
00:26:34est en train d'éclater.
00:26:36C'était une bonne idée à l'époque
00:26:38d'avoir une vraie gauche,
00:26:39parce que je pense qu'il fallait
00:26:41une gauche,
00:26:42mais c'est en train d'éclater.
00:26:43Les LR font 6%,
00:26:45c'est eux qui sont à la tête de l'État.
00:26:47On marche sur la tête,
00:26:49et très franchement,
00:26:50qui pourrait prévoir une dissolution ?
00:26:52Je rappelle quand même,
00:26:53et je prêche contre ma paroisse,
00:26:55qu'une dissolution,
00:26:56c'est 30 millions d'euros.
00:26:58Donc moi, je pense qu'on est
00:26:59chez les fous.
00:27:00Je pense qu'on n'a plus
00:27:02de personnel politique à la hauteur,
00:27:04parce que le vrai débat,
00:27:05ça serait des socialistes
00:27:07à une droite républicaine,
00:27:08mais personne ne le veut ça.
00:27:10Laurent Wauquiez,
00:27:11il est monté sur son cheval,
00:27:13il attend 2027.
00:27:15Jean-Luc Mélenchon,
00:27:16il sera candidat,
00:27:17et il fera ses voix,
00:27:18parce qu'on a beau dire
00:27:19qu'il fera ses voix.
00:27:21Olivier Faure serait aussi candidat.
00:27:23Marine a mis la veste verte
00:27:25pour être candidate.
00:27:26Chez moi, j'en ai au moins 3,
00:27:28peut-être 4.
00:27:29Franchement,
00:27:30on marche sur la tête.
00:27:31Patrick,
00:27:32je ne suis pas du tout d'accord.
00:27:33Moi, je pense que
00:27:34le nouveau Front Populaire
00:27:35n'est pas du tout
00:27:36en train d'exploser,
00:27:37mais pour bien les connaître,
00:27:38je pense que,
00:27:39non,
00:27:40ça fait 70 ans
00:27:41qu'on dit que la gauche explose.
00:27:43C'est le Front Populaire.
00:27:45Mais non,
00:27:46mais où elle explose ?
00:27:47Dites-moi,
00:27:48où est-ce qu'elle explose ?
00:27:49Nulle part.
00:27:50Ils ont voté comme un seul homme.
00:27:51Faure a fait le plein des voix hier.
00:27:53Il en a même ramassé
00:27:545 de plus chez Lyott.
00:27:55Donc, arrêtez.
00:27:56Ce n'est pas seul contre les votes.
00:27:58Disons,
00:27:59à écolan de...
00:28:00Mais ça,
00:28:01on s'en fout, bien sûr.
00:28:02Bien sûr qu'il y a une compétition,
00:28:03mais seul contre le vote.
00:28:04Moi, ce que j'ai vu hier,
00:28:05c'est que la motion,
00:28:06elle a fait le plein à gauche.
00:28:07Il n'y a pas une voix qui a manqué.
00:28:09Ce que je pense plutôt,
00:28:10c'est que la gauche
00:28:11est plutôt en train de préparer
00:28:12Matinon 2.
00:28:13Sérieusement, Patrick.
00:28:14C'est ça.
00:28:15Pas du tout 2027.
00:28:16Pas du tout 2027.
00:28:21Le vrai problème,
00:28:22c'est qu'il y a 63 députés PS
00:28:24qui n'ont pas pu être élus.
00:28:26Il y a les piles.
00:28:2766.
00:28:28Il y a les piles.
00:28:29Mais je vais vous dire,
00:28:30une fois que mars 2026 sera passé,
00:28:33je vous fais le pari
00:28:34que ça va éclater
00:28:35et que vous aurez un candidat PS.
00:28:37Vous aurez Fabien Roussel.
00:28:39Et j'espère qu'il y sera,
00:28:40parce qu'il fait du bien aux campagnes.
00:28:42Et vous vous retrouverez
00:28:43avec l'extrême gauche,
00:28:44une gauche,
00:28:45un candidat macroniste.
00:28:47J'espère qu'on va s'entendre.
00:28:49Je crois pas du tout.
00:28:50Je crois pas du tout.
00:28:51Gabriel Attal, Elisabeth Borne.
00:28:53Et après, vous aurez Marine Le Pen.
00:28:55Non, vous aurez, vous aurez...
00:28:56Attendez.
00:28:57Pardon, je réponds et après je mettais.
00:28:59Vous aurez, Patrick,
00:29:00c'est pas ça,
00:29:01trop taffé dans les tuyaux.
00:29:02Vous savez très bien
00:29:03qu'on va aller,
00:29:04on va essayer d'aller
00:29:05vers une candidature unique
00:29:06de la gauche socialiste
00:29:07vers communiste.
00:29:08Parce qu'il n'y a pas d'autre moyen
00:29:09et de contraindre Mélenchon
00:29:10et d'être au second tour.
00:29:11Voilà.
00:29:12Patrick, comment voyez-vous
00:29:14la stratégie du Président de la République
00:29:18et plus globalement
00:29:19celle des macronistes
00:29:20dans cette configuration
00:29:22très particulière ?
00:29:24Pierre-Philippe,
00:29:25on en a parlé déjà
00:29:26avec Jean-Michel.
00:29:27La Macronie,
00:29:28c'était pas une marque,
00:29:29c'était un homme.
00:29:30Il est arrivé en 2017.
00:29:32Je suis l'un des premiers
00:29:33macronistes en France.
00:29:34C'est vrai.
00:29:35Puisque je l'ai reçu
00:29:36pendant deux jours en 2016.
00:29:37C'est vrai, je m'en souviens.
00:29:38Il est arrivé avec ceux
00:29:40en même temps,
00:29:41c'est-à-dire à la fois
00:29:42homme de gauche,
00:29:44femme de droite,
00:29:45on s'entend.
00:29:46En fait, ça marche pas tout ça.
00:29:47Ça fait monter les extrêmes.
00:29:48Il y a des gens de droite,
00:29:49il y a des gens de gauche,
00:29:50mais qui sont républicains,
00:29:52avec la flamme républicaine.
00:29:54Et nous avons,
00:29:55nous les macronistes,
00:29:56une grande part de responsabilité
00:29:58si les extrêmes sont montés.
00:30:00Ça, c'est le premier point.
00:30:01Et le deuxième point,
00:30:02la Macronie,
00:30:03elle va s'éteindre
00:30:04avec Emmanuel Macron,
00:30:05mais c'est pas le plus important.
00:30:07Il est élu pendant trois ans encore.
00:30:09Moi, j'ai déjà dit au Président
00:30:11qu'il devait faire un tour de France
00:30:13et avoir des réflexions
00:30:14sur les dix ans à venir.
00:30:16Il n'a plus le pouvoir.
00:30:18Il faut laisser le gouvernement faire
00:30:20et Barnier n'est pas si mauvais que ça.
00:30:22On va vous rappeler par téléphone
00:30:24parce qu'on n'entend pas très bien.
00:30:26On vous rappelle tout de suite au téléphone.
00:30:28Patrick, ne bougez pas.
00:30:29On arrive.
00:30:30Jean-Michel Fauvergue.
00:30:32Oui, j'espère qu'on va retrouver Patrick.
00:30:35Oui, bien sûr qu'on va le retrouver, Patrick.
00:30:37Que j'ai fréquenté pendant cinq ans
00:30:38à l'Assemblée nationale
00:30:39avec grand plaisir.
00:30:40J'espère qu'on va le retrouver assez rapidement.
00:30:43Non, je voulais lui dire
00:30:44que je pense que le combat s'est perdu
00:30:48sur des choses fondamentales
00:30:50que sont le régalien, la sécurité,
00:30:53la justice, l'immigration.
00:30:55Autant de sujets qui n'ont pas été abordés
00:30:59en temps utile
00:31:01et qui ont été abordés trop tard
00:31:03par Gérald Darmanin en particulier
00:31:05qui était bien seul et bien isolé.
00:31:07Ce que je voudrais dire,
00:31:09c'est qu'aujourd'hui,
00:31:10on a quand même quelqu'un à qui on a refilé.
00:31:12Il est là et on l'a récupéré.
00:31:13Aujourd'hui, on a quand même quelqu'un
00:31:15à qui on a refilé les clés du camion.
00:31:16Je parle de Barnier, du Premier ministre.
00:31:18En lui disant, voilà, la situation est grave.
00:31:21Il faut que tu dépatouilles tout ça.
00:31:23Et dès qu'il fait quelques propositions,
00:31:26tout le monde monte au créneau en disant
00:31:27mais ce n'est pas les notes de propositions,
00:31:28attention, etc.
00:31:29Soit on fait un gouvernement
00:31:32et ce sera le même cas pour la gauche,
00:31:35le centre gauche et le centre droit,
00:31:38soit on fait des concessions
00:31:42et on fait un programme et on avance.
00:31:44Soit à chaque fois qu'il y a une discussion
00:31:48de politique générale, des budgets
00:31:49ou d'autres projets de loi,
00:31:51on se heurte.
00:31:52Et puis à un certain moment, ça va craquer
00:31:54et les Français derrière,
00:31:55et là je suis d'accord avec Patrick complètement,
00:31:58et les Français derrière,
00:32:00regardent ça en se disant
00:32:01mais ces hommes politiques et ces femmes politiques
00:32:03n'ont aucun sens des responsabilités.
00:32:05Ce sont des fous, ce sont des barjots.
00:32:07Il faut arrêter tout ça maintenant.
00:32:09Patrick Vignal.
00:32:11Oui, vous savez ce que dit Jean-Michel,
00:32:13et moi je regrette des gens comme Jean-Michel,
00:32:15c'est des hommes de terrain,
00:32:16c'est des gens qui ont des choses à dire.
00:32:18Ce qui nous a manqué à Macronie,
00:32:20c'était Science pour 30 ans,
00:32:22la tête bien faite, c'est très bien.
00:32:24Mais on a oublié cette alchimie,
00:32:26on a oublié d'avoir des élus locaux,
00:32:28des hommes et des femmes qui savent de quoi ils parlent.
00:32:30Pour connaître les réponses,
00:32:32il faut connaître les solutions,
00:32:33il faut connaître les réponses.
00:32:34Et donc moi je suis très clair
00:32:36et je suis assez triste de mon pays,
00:32:38mais je vous fais le pari
00:32:40que ça pourra tenir jusqu'à 2027.
00:32:42Parce que plus personne n'est à la hauteur.
00:32:44Dans mon camp, quand on dit qu'on ne veut pas
00:32:46augmenter 2% des super profits,
00:32:48rappelez-vous sur votre antenne,
00:32:50Carlos Tavares, 36 millions d'euros,
00:32:52il ne pourrait pas nous donner 3%
00:32:54pendant deux ans sur une contribution.
00:32:56Et dans mon camp on dit
00:32:58qu'on ne veut pas augmenter les impôts.
00:33:00Au Front Populaire on dit, il est hors de question
00:33:02qu'on touche à l'électricité.
00:33:04Franchement, on n'est plus à la hauteur.
00:33:06Et moi-même, je regrette
00:33:08de ne pas l'avoir assez ouvert.
00:33:10Je pense, rappelez-vous, pendant la réforme des retraites,
00:33:12cette réforme des retraites
00:33:14elle était mal enmanchée
00:33:16et c'est le départ ça.
00:33:18Et donc on ne sait plus faire avec les gens en fait.
00:33:20Et on a une classe politique,
00:33:22c'est dur ce que je vais vous dire à tous,
00:33:24j'espère qu'on aura une nouvelle génération
00:33:26qui ne sera pas pour le chacun pour soi,
00:33:28mais qui sera pour le chacun pour tous.
00:33:30Le bien commun.
00:33:32Ah, pardon.
00:33:34Ce que dit Patrick me fait penser
00:33:36à la définition de la politique de Mitterrand,
00:33:38c'est parler à des gens.
00:33:40Oui, c'est vrai, je suis d'accord.
00:33:42Fabrice, 0826-300-300 qui nous appelle
00:33:44de Creil. Une réaction, Fabrice,
00:33:46s'il vous plaît.
00:33:48Oui, désolé, mais j'entends parler de cuisine politique.
00:33:50C'est bien, mais le mur du réel, c'est la dette
00:33:52et le déficit public.
00:33:54Quant à Barnier, il a son bâton de maréchal,
00:33:56il est dans le rôle, pas dans l'action.
00:33:58Il faut tenter d'assurer l'intérim au plus loin,
00:34:00parce qu'hétéroclite, ça ne peut pas fonctionner.
00:34:02Donc ça va s'écrouler bien avant 2027.
00:34:04Vous pensez que les intérêts
00:34:06politiciens font
00:34:08que ça peut tenir ? Parce que le RN,
00:34:10on en parlait, n'a pas intérêt à ce que le gouvernement
00:34:12disparaisse, et même si les relations
00:34:14entre Barnier et le groupe macroniste
00:34:16sont, on va dire, plutôt fraîches,
00:34:18on imagine mal les macronistes
00:34:20censurer le gouvernement Barnier.
00:34:22Est-ce que pour vous, ça ne va pas tenir ?
00:34:24Deux briquets de broc, mais tenir quand même.
00:34:26Il y a toujours
00:34:28comment faire.
00:34:30On ne parle pas de ce déficit public.
00:34:32Cette année, on va encore
00:34:34emprunter 285 milliards.
00:34:36On est dans une situation économique
00:34:38vraiment dans le rouge.
00:34:40Tout le reste,
00:34:42il est difficile
00:34:44de prévoir
00:34:46dans les prochains mois
00:34:48comment ça va se passer.
00:34:50Le budget peut passer en 49-3,
00:34:52ce qui ne réclame toujours pas
00:34:54les intérêts de la dette qui vont passer
00:34:56de 50 milliards à 65 milliards.
00:34:58Ce déficit public, il y a un autre mur du RN,
00:35:00c'est l'Europe.
00:35:02Il faut la cure
00:35:04d'austérité, vous avez raison.
00:35:06Tout le reste,
00:35:08socialiste, RN, ainsi de suite, tout ce truc-là,
00:35:10on a un peu l'impression
00:35:12que la composition des 41
00:35:14ministres, c'est un peu...
00:35:16Les gens sont venus un peu pour se
00:35:18gaver en attendant une fin.
00:35:20Non, je ne suis pas d'accord.
00:35:22Patrick Vignale, est-ce que, pour vous,
00:35:24ça ne veut pas tenir pour les intérêts
00:35:26politiciens ? On imagine mal
00:35:28les macronistes censurés Barnier, quand même.
00:35:30Mais je vous donne un exemple.
00:35:32Il y a 474
00:35:34niches fiscales.
00:35:36Avec Zoé Legiro, qui s'occupait du budget,
00:35:38on voulait en supprimer.
00:35:40Mais il y avait une niche sur les bains-douches.
00:35:42Le député de la région, de la Tierre-Cour,
00:35:44où il y avait des bains-douches, il disait non, ne touchez pas.
00:35:46En fait, on s'est retrouvés
00:35:48avec 570
00:35:50députés qui sont auto-entrepôneurs
00:35:52de leur circonscription
00:35:54et de leur réélection.
00:35:56Et ce que dit l'auditeur, il a raison.
00:35:58En fait, il n'y a plus personne qui fait du
00:36:00commun. Donc chacun va
00:36:02hurler. Mes copains du
00:36:04Front Populaire et du LR, quand ils
00:36:06nous ont demandé de baisser de 15 centimes,
00:36:08rappelez-vous le gasoil, on a
00:36:103 000 milliards de dettes. Je précise
00:36:12quand même que ça ne part pas que d'Emmanuel
00:36:14Macron. Le temps de François Hollande,
00:36:16c'était 800 milliards.
00:36:18Le temps de Nicolas Sarkozy, c'était 600 milliards.
00:36:20Et puis quand même, il faut qu'on soit
00:36:22un peu gentil avec notre président.
00:36:24Le Covid, la guerre en Ukraine,
00:36:261 milliard des émeutes.
00:36:28Il n'y a quand même pas que de l'argent qui est parti par
00:36:30les fenêtres. Je crois que c'est important.
00:36:32– Merci beaucoup, Patrick Vignal,
00:36:34d'avoir accepté notre invitation.
00:36:36Vous êtes un ancien député, renaissance
00:36:38de l'héros. – Quel bonheur de l'entendre.
00:36:40– Il a toujours des belles chemises, moi je trouve.
00:36:42– C'est un des rares
00:36:44macronistes fréquentables.
00:36:46– C'est pour ça qu'on voit
00:36:48que c'est un ancien député.
00:36:50Il a remis ses chemises à fleurs.
00:36:52Allez, restez avec nous. Dans un instant,
00:36:54le qui sait qui, qui l'a dit,
00:36:56avec Fabrice qu'on prend
00:36:58avec nous. A tout de suite.
00:37:00– Les Vraies Voix Sud Radio,
00:37:0217h19h, Philippe David,
00:37:04Cécile de Ménibus.
00:37:06Les Vraies Voix Sud Radio,
00:37:0817h19h, Philippe David,
00:37:10Cécile de Ménibus.
00:37:12– Dans Les Vraies Voix, tous les jours, on apprend,
00:37:14on débat,
00:37:16on se dit des choses. – Et puis on joue.
00:37:18– On joue aussi.
00:37:20On joue à qui perd-gagne
00:37:22pour certains, on joue à tricher
00:37:24pour les autres.
00:37:26Choisissez votre camp.
00:37:28Le camp du bien, Philippe Bilger.
00:37:30– C'est parti.
00:37:32– Vous êtes honteuse.
00:37:34– Vous êtes honteuse.
00:37:36– Ils ont vécu votre co-animation.
00:37:38– Cécile, vous êtes honteuse.
00:37:40Mais c'est honteux.
00:37:42– Non, non, j'approuve.
00:37:44– Nous, on est le camp du mal.
00:37:46– Non, pas vous, Cécile.
00:37:48– Non, pas du mal.
00:37:50Moi, je suis le camp du mal, je n'arrête pas de gagner,
00:37:52je vous écrase à 14 points et encore je triche.
00:37:54– Françoise, pas du mal, du méchant,
00:37:56du sale, quoi.
00:37:58– Le camp du sale.
00:38:00J'ai l'impression que vous vous dégradez encore plus.
00:38:02Là, t'attaques la face.
00:38:04Le camp du bien.
00:38:06Vous osez qualifier ça ?
00:38:08Non, mais vous osez.
00:38:10– La gentillesse.
00:38:12– Ah oui, c'est sûr, ça vous qualifie, la gentillesse.
00:38:14Et c'est un type gentil.
00:38:16– Fabrice, non, c'est de ma faute.
00:38:18Fabrice, vous pouvez lancer le jingle, s'il vous plaît ?
00:38:20– 1, 2, 3, c'est parti.
00:38:22– Je croyais qu'il allait faire du choriste à l'actu.
00:38:26– Ah oui, c'est bien, c'est bien, j'adore.
00:38:28Comme ça, il participe, on adore.
00:38:30Écoutez bien, Fabrice, qui c'est qui qui l'a dit,
00:38:323 points, on nous empêche de gouverner
00:38:34avec des vieilles magouilles de palais.
00:38:36– Fabrice.
00:38:38– Attention, c'est 3 points.
00:38:40– Allez-y.
00:38:42– Manuel Bompard ?
00:38:44– Non, c'est le même parti.
00:38:46– Rotailleau ?
00:38:48– Non, une femme.
00:38:50– C'est Clémence Guetté.
00:38:52– Bonne réponse de Françoise Debois,
00:38:54qui engrange 3 points, Clémence Guetté.
00:38:56– Non, finalement, c'est 1 point.
00:38:58– Le camp du bien, là, qui se révèle ?
00:39:00– Fabrice, qui c'est qui qui l'a dit, a 2 points.
00:39:02C'est moins une motion de censure
00:39:04qu'une motion de posture.
00:39:06– Tant mieux pour la France,
00:39:08elle n'a pas trouvé de majorité hier.
00:39:10Fabrice.
00:39:12– Toc, toc, toc, toc, toc.
00:39:14– C'est Jean-Luc Mélenchon.
00:39:16– Non, c'est Bigo.
00:39:18– Il l'a dit, Bigo.
00:39:20– Non, il ne l'a pas dit.
00:39:22Il n'a pas dit ce qu'il raconte dans son discours
00:39:24et il l'a dit.
00:39:26– Si il l'a dit, ça a été repris ce matin
00:39:28par une membre du gouvernement.
00:39:30– Ah, c'est le parlementaire Nachiez ?
00:39:32– Non, c'est la porte-parole du gouvernement.
00:39:34– Bonne réponse, Maude Bréjon,
00:39:362 points pour Jean-Michel Faubert.
00:39:38– Et pourtant,
00:39:40Philippe Bilger a raison.
00:39:42– J'ai formé un recours.
00:39:44– Le conseil constitutionnel vous attend.
00:39:46– Oui, mais si vous ne prenez pas l'original, c'est grave.
00:39:48– Il n'a pas dit Bigo dans son discours.
00:39:50– J'ai écouté son discours.
00:39:52– Tu l'as dit, ça n'est posture.
00:39:54– Il a dit, c'est une posture.
00:39:56– On devrait mettre en examen Philippe David.
00:39:58Après, vous faites ce que vous voulez.
00:40:00– J'appelle quelqu'un, ça va être...
00:40:02– J'aime ça.
00:40:04– C'est qui qui l'a dit ? 3 points.
00:40:06Ce gouvernement, c'est un syndicat de perdants
00:40:08avec des personnages plus ou moins là
00:40:10pour un décor, un faux semblant.
00:40:12– C'est pas mal, ça.
00:40:14– C'est bien, mais...
00:40:16– C'est bien, mais c'est dur.
00:40:18– Fabrice ?
00:40:20– Fabien Roussel ?
00:40:22– Non.
00:40:24– François Hollande ?
00:40:26– Non.
00:40:28– Daniel Maréchal ?
00:40:30– Jean Snow ?
00:40:32– Non.
00:40:34– Pano ?
00:40:36– C'est Bonnard ?
00:40:38– Non.
00:40:40– C'était Jean-Luc Mélenchon.
00:40:42– On n'y pense même plus.
00:40:44– C'est qui ?
00:40:46– Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:48À 3 points, Fabrice.
00:40:50Sur la dette publique, les grands groupes capitalistes
00:40:52sont à 100% responsables de cette dette.
00:40:54C'est à eux de la payer intégralement.
00:40:56Fabrice ?
00:40:58– Pano ?
00:41:00– Non.
00:41:02– Plus à gauche ?
00:41:04– Binet ?
00:41:06– Non.
00:41:08– La successeur de Arnaud Laguillet ?
00:41:10C'est la successeur de Arnaud Laguillet,
00:41:12Nathalie Arthaud.
00:41:14– Françoise ?
00:41:16Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:183 points, dernière question à Olivier Faure.
00:41:20Il est temps de prendre le parti de la France
00:41:22plutôt que celui de Jean-Luc Mélenchon.
00:41:24– Fabrice.
00:41:26– C'est à la tribune de l'Assemblée ça, non ?
00:41:28– Oui.
00:41:30– Laurent Wauquiez ?
00:41:32– C'est Laurent Wauquiez.
00:41:34– Bonne réponse de Françoise de Gouin.
00:41:36– L'axe du mal ?
00:41:38– Excusez-moi, 9 points, 2 points.
00:41:40L'axe du mal a fait très mal.
00:41:42Philippe Bilger était en RTT
00:41:44et Fabrice, il était en train de se roder
00:41:46donc il a toutes les circonstances atténuantes.
00:41:48Mettez-moi les menottes, je pars.
00:41:50– Vous voyez comme quand on les assaisonne
00:41:52un peu à droite, il gagne.
00:41:54– C'est ça.
00:41:56– Enfin à droite, cette partie-là.
00:41:58– À droite du plateau.
00:42:00– Merci beaucoup Fabrice d'avoir participé
00:42:02à cette émission, c'était un bonheur
00:42:04de vous accueillir dans un instant.
00:42:06Le journal La Météo, il revient
00:42:08juste après, jusqu'à 19h.
00:42:10À tout de suite.
00:42:12Sud Radio, parlons vrai.
00:42:14Sud Radio, parlons vrai.
00:42:16Les vraies voix Sud Radio,
00:42:1817h-19h, Philippe David,
00:42:20Cécile de Ménibus.
00:42:22Et on atome
00:42:24la seconde heure des vraies voix.
00:42:26– La 17ème heure.
00:42:28– Faudrait qu'on fasse...
00:42:30– J'adorerais faire une 24h de vraies voix, vous voulez pas ça ?
00:42:32– Un jour dans ma vie, j'ai fait
00:42:3436h d'émissions non-stop.
00:42:36– Mais c'était pour Sida ou Télé-temps ?
00:42:38– Non, c'était pour un record
00:42:40de radio, 36h.
00:42:42– Extraordinaire.
00:42:44– Je peux vous assurer, si à la base vous n'avez rien à dire,
00:42:46le faites pas.
00:42:48Il y a un moment donné,
00:42:50ça rame.
00:42:52En attendant, Philippe Bilger est avec nous,
00:42:54Françoise Degoy, Jean-Michel Fauvert.
00:42:56Dans un instant, notre ami Philippe David
00:42:58va encore râler.
00:43:00– Oui, c'est une proposition du Think Tank
00:43:02qui s'appelle l'Institut Montaigne.
00:43:04La retraite à 66 ans.
00:43:06Je vais vous dire que je ne suis pas du tout d'accord
00:43:08et vous allez comprendre pourquoi.
00:43:10– On n'en parle pas dans un instant. En attendant, 0826 300 300,
00:43:12c'est le numéro de téléphone sur lequel vous laissez
00:43:14des messages et on les écoute.
00:43:16– Oui, bonjour, Éric,
00:43:18j'habite à Metz. Je voulais revenir
00:43:20sur l'information,
00:43:22notamment que ces deux
00:43:24afghans et une troisième personne
00:43:26arrêtées pour
00:43:28projet d'action violente,
00:43:30pourquoi ne pas appeler un chat un chat
00:43:32et dire tout simplement projet d'attentat ?
00:43:34Voilà, c'est encore une fois
00:43:36un projet d'attentat terroriste
00:43:38et je crois qu'il ne faut pas avoir peur des mots.
00:43:40Merci.
00:43:42– Philippe Bilger.
00:43:44Il fait miser les mots en croyant
00:43:46le faire miser le réel, mais il demeure
00:43:48terrifiant. Les mots ne servent
00:43:50pas à rien.
00:43:52– C'est les hommes de justice,
00:43:54c'est le procureur
00:43:56chargé de l'enquête
00:43:58qui qualifie les faits.
00:44:00Sans doute qu'il ne les a pas qualifiés en cours d'attentat,
00:44:02mais effectivement, ça ressemble beaucoup.
00:44:04– Action violente, on a quand même quelques doutes, non ?
00:44:06– Moi, je suis absolument
00:44:08favorable au fait
00:44:10qu'on utilise les bons mots.
00:44:12Je ne sais pas en quoi c'est choquant.
00:44:14Après, l'opinion se fait elle-même son point de vue.
00:44:16Si on mélange les mots, après, plus rien n'a de sens.
00:44:18Vous savez que je ne peux pas mener le combat
00:44:20contre LFI qui parle de
00:44:22gouvernement génocidaire avec Netanyahou,
00:44:24de génocide à Gaza
00:44:26parce que génocide a un sens
00:44:28et ne pas trouver normal
00:44:30que la justice emploie
00:44:32les bons mots. Ensuite, les gens, l'opinion
00:44:34se fait son point de vue.
00:44:36Mais je pense que c'est très important de qualifier
00:44:38– on ne va pas reprendre Camus –
00:44:40c'est rajouter au malheur du monde.
00:44:42Il faut bien les nommer.
00:44:44Si ce n'est pas un attentat terroriste,
00:44:46ce n'est pas un attentat terroriste.
00:44:48Même si ça y ressemble, l'opinion se fait
00:44:50son point de vue.
00:44:52– Si ça y ressemble, c'est que ça en est.
00:44:54– Non, mais ça peut avoir le goût.
00:44:56Non, ce n'est pas parce que vous ressemblez que vous êtes.
00:44:58Je vais vous dire, vous ressemblez à une actrice américaine,
00:45:00vous n'êtes pas cette actrice américaine.
00:45:02– Moi qui ne me le savais pas.
00:45:04– La mauvaise foi, je vous adore.
00:45:06Je vais vous offrir le bouquin de Schopenhauer,
00:45:08« L'art d'avoir toujours raison ».
00:45:10Ça vous colle parfaitement.
00:45:12– Il y a plein de fois où je n'ai pas raison.
00:45:14Par exemple, de rendre l'antenne, je n'ai pas raison.
00:45:16Mais je suis obligée de le faire.
00:45:18Allez, Philippe David, dans un instant.
00:45:20– Dans un instant, je veux dire
00:45:22qu'une proposition d'Institut Montaigne
00:45:24m'a fait sortir la fumée par les oreilles
00:45:26et vous allez comprendre pourquoi.
00:45:28– Normalement, c'est par le nez.
00:45:30Mais bon, c'est bien.
00:45:32– Parlons vrai.
00:45:34– Parlons vrai.
00:45:36– Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19h,
00:45:38Philippe David, Cécile Domenibus.
00:45:42– Et ce soir à 18h13,
00:45:44les Vraies Voix, Philippe David
00:45:46va pouvoir râler une fois de plus
00:45:48face à ces Vraies Voix du jour,
00:45:50Philippe Bidjer, Françoise Degoy
00:45:52et Jean-Michel Fauverg.
00:45:54Et c'est maintenant.
00:45:56– Les Vraies Voix Sud Radio.
00:45:58– Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:46:00au milieu du village et aujourd'hui,
00:46:02je ne vais pas me faire que des amis
00:46:04comme disait Charles Peggy,
00:46:06qui ne gueule pas la vérité quand il sait la vérité
00:46:08se fait le complice des menteurs et des faussaires.
00:46:10Alors qu'on parle d'une énième réforme
00:46:12ou pas des retraites,
00:46:14l'institut Montaigne, think tank libéral,
00:46:16a proposé hier le passage de l'âge de la retraite
00:46:18à 66 ans à horizon 2050
00:46:20avec pour objectif
00:46:22une économie de 30 milliards d'euros pour l'État.
00:46:24J'en suis fort aise,
00:46:26tout le monde sait qu'il va falloir travailler plus
00:46:28avec la pyramide des âges
00:46:30et le vieillissement de la population.
00:46:32Avec la retraite à 66 ans à horizon 2050,
00:46:34les gens de l'institut Montaigne
00:46:36ont déjà un train de retard, puisque pour
00:46:38bénéficier d'une retraite à taux plein,
00:46:40les gens de ma génération nés à la fin des années 60
00:46:42devront partir au minimum à
00:46:4467 ans, c'est-à-dire déjà
00:46:46un an de plus. Mais ce qui me gêne
00:46:48encore plus, c'est qu'on tape à nouveau
00:46:50sur les jeunes générations qui sont
00:46:52déjà criblées de dettes parce que la génération
00:46:54des baby-boomers a vécu comme des cigales
00:46:56à crédit sur le dos des générations
00:46:58à venir. Une situation
00:47:00résumée ce matin par David Lissnard,
00:47:02par ses mots, je cite,
00:47:04on est en train de faire surcotiser nos enfants
00:47:06pour assurer les retraites actuelles, c'est absolument
00:47:08indigne et c'est un sacrifice de nos enfants
00:47:10et de nos futurs petits-enfants.
00:47:12Et j'aimerais donc qu'on demande aux retraités
00:47:14actuels, bien évidemment pas ceux qui ont des
00:47:16petites retraites ou des retraites de misère,
00:47:18de participer à hauteur des avantages
00:47:20dont ils ont bénéficié, dont pour certains
00:47:22le fait de partir à la retraite à 50 ans,
00:47:24pour les plus chanceux d'entre eux, ou en tout cas
00:47:26bien avant 67 ans,
00:47:28sur la quasi-totalité. Alors je sais,
00:47:30ils représentent la catégorie de la population
00:47:32qui se rend le plus aux isoloirs
00:47:34et oser mettre le problème sur la table
00:47:36peut être très coûteux électoralement,
00:47:38mais c'est une question de justice sociale
00:47:40et de solidarité intergénérationnelle.
00:47:42Comme disait l'écrivain anglais James Freeman Clark,
00:47:44la différence entre le politicien
00:47:46et l'homme d'Etat est la suivante,
00:47:48le premier pense à la prochaine élection,
00:47:50le second à la prochaine génération.
00:47:52Ça me parait très convaincant !
00:47:58Non mais vraiment !
00:48:00Le scandale c'est 66 ans,
00:48:02je sais bien que vous c'est le scandale,
00:48:04c'est pas celui-là qui vous heurte,
00:48:06c'est le financement.
00:48:08Comment vous allez demander en plus,
00:48:10ils sont dingues les libéraux,
00:48:12vous avez déjà à 64 ans la difficulté
00:48:14d'arrêter de...
00:48:16Vous vous rendez compte, nous notre génération
00:48:18c'est 67 ans, nous ça va très bien,
00:48:20c'est pas trop épuisant,
00:48:22mais sérieusement...
00:48:24Il y en a qui font du bruit d'utiliser des choses.
00:48:26J'allais parler de vous !
00:48:28Mon dieu !
00:48:30Mais quel méchant style !
00:48:32Il se prend vraiment pour un intellectuel,
00:48:34c'est ça qui est dramatique, c'est affreux.
00:48:36Il fait Wikipédia Citation,
00:48:38il prend ce qu'il arrange,
00:48:40comme s'il écrivait en anglais,
00:48:42il le connaissait.
00:48:44Elle est d'ailleurs très belle.
00:48:46Mais Clark, c'est pas les chaussures.
00:48:48Je vous accorde ce que vous dites,
00:48:50mais moi ça me révolte par rapport
00:48:52à l'effort qu'on demande supplémentaire
00:48:54déjà aux gens qui travaillent.
00:48:56Jean-Michel Fauvergue ?
00:48:58Vous qui avez 42 ans.
00:49:00Oui, merci.
00:49:02Vous êtes parti à quel âge à la retraite ?
00:49:04En tant que gendarme ?
00:49:06En tant que policier ?
00:49:08J'avais 60 et quelques.
00:49:10Ah bon, d'accord, ça va.
00:49:12Et donc, oui,
00:49:14je suis complètement d'accord avec vous,
00:49:16effectivement,
00:49:18l'âge de départ à la retraite
00:49:20n'a rien à voir avec
00:49:22l'accumulation des trimestres
00:49:24que l'on doit avoir,
00:49:26des années que l'on doit avoir de travail.
00:49:28Effectivement, maintenant, aujourd'hui,
00:49:30les gens partent plus largement
00:49:32vers 66, 67, 68 ans à la retraite.
00:49:34Mais effectivement aussi,
00:49:36on est un des pays
00:49:38qui travaille le moins
00:49:40sur la durée du travail,
00:49:42avec l'âge de la retraite,
00:49:44sur la durée de la semaine,
00:49:46sur la durée hebdomadaire,
00:49:48sur tout ce que vous voulez,
00:49:50on est un des pays qui travaille le moins.
00:49:52Donc il faut évidemment se pencher sur ce problème-là.
00:49:54Parlez pas vous, parce que moi je travaille.
00:49:56Non, je parlais de travail.
00:49:58On va pas refaire le débat
00:50:00sur comment on travaille la productivité,
00:50:02parce qu'il y a les chiffres de l'OCDE
00:50:04qui vont à l'encontre de ce que vous dites.
00:50:06On va pas repartir là-dedans,
00:50:08mais bon, on est quand même d'accord avec vous,
00:50:10Philippe David.
00:50:12En tout cas,
00:50:14il y a un truc qui nous attend,
00:50:16c'est l'actualité de nos vraies voix.
00:50:18Pas de panique, nous sommes des professionnels.
00:50:20C'est tout à fait vrai.
00:50:22Vous causez quoi ?
00:50:24De tout, politique, spectacle, sport.
00:50:26Il me demande mon avis sur l'actualité,
00:50:28et je lui donne le tour de table de l'actualité.
00:50:30J'adore, merci Maxime pour ce jingle.
00:50:32Philippe Bilger,
00:50:34votre tour de table, alors c'est une exclamation.
00:50:36Marion Maréchal,
00:50:38quel talent, quelle intelligence.
00:50:40Quantité, liberté, bonne idée.
00:50:42Point d'interrogation.
00:50:44C'est vous qui posez la question,
00:50:46donc il y a un point d'interrogation.
00:50:48Parce que je l'ai entendu ce matin chez Jean-Jacques Bourdin,
00:50:50et je la connaissais bien
00:50:52pour l'avoir moi-même interrogée,
00:50:54bien sûr qu'elle a beaucoup de talent,
00:50:56elle a de l'intelligence,
00:50:58mais je me reproche,
00:51:00c'est vraiment un défaut
00:51:02qui commence à m'inquiéter.
00:51:04Quand j'écoute quelqu'un,
00:51:06je tiens, au fond,
00:51:08je compte des idées.
00:51:10Dès qu'il y a du talent,
00:51:12de la vivacité intellectuelle,
00:51:14quelque chose qui tranche
00:51:16sur la médiocrité ambiante...
00:51:18Mais vous parlez de moi !
00:51:20Ah oui ?
00:51:22C'est moi qui regarde.
00:51:24Eh bien je vais peut-être
00:51:26trop rapidement à une forme
00:51:28d'estime intellectuelle et politique
00:51:30sans tenir suffisamment
00:51:32compte du fond du projet.
00:51:34Ça c'est un défaut
00:51:36que j'accepte volontiers
00:51:38d'avoir à ma charge,
00:51:40mais pour le reste, elle est tout de même très douée.
00:51:42Françoise de Gaulle.
00:51:44Oui, moi je ne la trouve absolument pas douée.
00:51:46D'ailleurs, il y a une marche
00:51:48qu'elle n'arrive jamais à passer,
00:51:50c'est-à-dire la marche du crédit
00:51:52et de la crédibilité, et je suis assez rassurée
00:51:54d'avoir une extrême droite française aussi bête.
00:51:56Parce que je me dis, si on avait
00:51:58Giorgia Meloni, en fait,
00:52:00heureusement qu'on échappe à ce talent-là.
00:52:02Marion Maréchal,
00:52:04dans quel espace elle va jouer dans une cabine téléphonique ?
00:52:06Elle s'est fâchée avec sa tante,
00:52:08elle s'est fâchée avec Bardella,
00:52:10elle s'est réconciliée, elle se fâche avec Zemmour,
00:52:12avec Sarah Knafo. Sérieusement,
00:52:14moi ça me réjouit.
00:52:16Mais c'est...
00:52:18Excusez-moi,
00:52:20le talent c'est aussi la capacité justement
00:52:22à ne pas se fâcher, à nouer des alliances,
00:52:24à nouer des accords. Regardez-moi cette campagne
00:52:26européenne absolument désastreuse.
00:52:28Moi je ne suis pas d'accord. Vous essayez
00:52:30d'en faire une sorte...
00:52:32Une sorte de talenteuse
00:52:34iconique. Non, moi je ne pense
00:52:36qu'elle ne l'est pas justement, parce que
00:52:38je pense que sa sortie des européennes est catastrophique
00:52:40pour elle. Sa première
00:52:42sortie, quand elle va monter son école
00:52:44et zéro plus zéro, et de la preuve
00:52:46elle revient, et son retour est catastrophique.
00:52:48Écoutez, elle se fâche avec la femme
00:52:50qu'il a élevée, Marine Le Pen, elle se fâche
00:52:52avec Éric Zemmour,
00:52:54elle finit les européennes dans une espèce de
00:52:56cafouillage politique, personne ne comprend rien.
00:52:58Et elle dit, je reviens, je monte mon mouvement.
00:53:00Elle a du talent ça, sérieusement, c'est du cafouillage.
00:53:02Jean-Michel Fauvert.
00:53:04Mais Jean-Michel
00:53:06a tout à fait droit à la parole.
00:53:08Le maître des horloges.
00:53:10Je vais la prendre, monsieur le procureur.
00:53:12Dites deux mots, Philippe,
00:53:14parce que ce sont les derniers mots que vous allez dire.
00:53:16Du coup,
00:53:18oui, moi je pense
00:53:20qu'elle a manqué de flair en partant
00:53:22chez Zemmour, déjà, et elle sait
00:53:24et de ce point de vue-là
00:53:26elle a perdu toute crédibilité
00:53:28aussi. Après le fait
00:53:30qu'elle revienne, elle perd encore de la crédibilité.
00:53:32Je pense que, en politique,
00:53:34il n'y a pas
00:53:36que des trahisons, il y a tant et tant des
00:53:38loyautés, et on doit être loyal
00:53:40jusqu'au bout, même si on doit serrer les dents
00:53:42encore deux ans, pour certains.
00:53:44Mais, comme l'a dit Cécile,
00:53:46je me demande si vous lui faites pas
00:53:48un mauvais procès. Moi, je me
00:53:50contentais de parler de son talent,
00:53:52de son alacrité intellectuel,
00:53:54son parcours est
00:53:56traditionnel.
00:53:58Il faut faire quand même très attention à ce que vous êtes
00:54:00en train de dire, parce que vous avez quand même
00:54:02de très grands tyrans,
00:54:04qui avaient une alacrité, un talent intellectuel extraordinaire.
00:54:06Moi, j'ai pas envie de dire
00:54:08oh là là, Adolf Hitler
00:54:10a fait une entrée extraordinaire dans ce meeting.
00:54:12Faites attention avec votre théorie,
00:54:14parce que votre théorie, elle peut nous amener
00:54:16extrêmement loin, et je peux prendre le talent
00:54:18oratoire de Staline, si ça vous donne envie
00:54:20que je fasse le parabolisme des formes.
00:54:22Je l'ai dit, François,
00:54:24que j'étais peut-être trop sensible
00:54:26à la forme,
00:54:28plutôt qu'au fond, parce qu'il y a des gens
00:54:30très doués pour le fond, qui sont
00:54:32parfois épouvantablement ennuyeux.
00:54:34Et c'est un peu comme cette
00:54:36détestation de l'ennui qui me conduit
00:54:38à surestimer le talent des autres.
00:54:40Mais le talent n'est pas que positif,
00:54:42Françoise. Oui, mais je suis d'accord
00:54:44avec vous, mais là, il n'en parle pas.
00:54:46Des talents de voleurs, de marouilleurs...
00:54:48Ça peut être même
00:54:50mortel, incertainement.
00:54:52Il n'est pas cette nuance, et ça serait bien
00:54:54que vous l'admettiez, parce que ça m'écrierait
00:54:56un peu de loup. C'est peut-être même mortel, à un certain moment,
00:54:58quand on pense, par exemple, au talent d'Achille.
00:55:00Ah !
00:55:02Allez, bravo !
00:55:04Je vous en prie, merci.
00:55:06Moi, sur un mot
00:55:08comme ça, on pourrait fermer le boutique.
00:55:10Moi, je m'en vais, je pars à la Critée.
00:55:12Ça, c'est une bonne nouvelle !
00:55:14Eh, le bonjour chez la Critée !
00:55:16Le bonjour chez nous !
00:55:18Allez, Jean-Michel Flauvergue,
00:55:20on laisse la parole sur la déclaration
00:55:22de Didier Migaud sur l'excuse de minorité.
00:55:24Oui, alors, Didier Migaud,
00:55:26c'est ce matin ou c'est hier, je m'en rappelle plus,
00:55:28qui a fait cette
00:55:30déclaration sur l'excuse de minorité, en disant
00:55:32qu'on peut l'étudier
00:55:34pour l'effet d'extrême violence.
00:55:36Le ministre de la Justice, si vous ne saviez pas...
00:55:38Le ministre de la Justice,
00:55:40le ministre de la Justice,
00:55:42qui s'est donc rattaché
00:55:44au gouvernement par cette déclaration-là,
00:55:46puisque je le rappelle qu'il est d'origine
00:55:48socialiste...
00:55:52Vous êtes d'origine catalane,
00:55:54lui d'origine socialiste, monsieur !
00:55:56Il n'a pas vu ce que les socialistes font depuis...
00:55:58Il n'est pas chez nous !
00:56:00C'est une déclaration d'opportunité
00:56:02parce qu'il visait ce qui s'est passé à Marseille
00:56:04avec ces jeunes tueurs
00:56:06de 14 ans,
00:56:08ce truc terrible des gens de 14 ans.
00:56:10Alors, l'excuse de minorité, c'est quoi ?
00:56:12En fait, on a
00:56:14trois minorités pénales.
00:56:16Avant 13 ans,
00:56:18il n'y a pas de minorité pénale.
00:56:20Il n'y a pas de responsabilité pénale.
00:56:24Entre 13 ans et 16 ans,
00:56:26il y a une atténuation
00:56:28de la responsabilité.
00:56:30C'est l'excuse de minorité.
00:56:32Et au-dessus de 16 ans, il y a toujours
00:56:34cette excuse de minorité.
00:56:36Déjà dans les textes, aujourd'hui, ça existe.
00:56:38C'est l'article L621.7
00:56:40du Code de la Justice pénale.
00:56:42Elle peut tomber si les circonstances
00:56:44le demandent.
00:56:46Les circonstances ne sont pas très bien détaillées
00:56:48dans cet article-là.
00:56:50On parle de circonstances d'espèce,
00:56:52de personnalité du mineur,
00:56:54de situation, mais surtout, ça doit être
00:56:56motivé par le juge.
00:56:58Didier Migaud, hier matin,
00:57:00parlait d'une loi
00:57:02pour ajouter des circonstances
00:57:04au cas par cas.
00:57:06On avance sur
00:57:08des petits pas pour répondre à l'actualité.
00:57:10Gabriel Attal avait fait de même
00:57:12pendant la campagne électorale des législatives
00:57:14puisqu'il disait que l'excuse
00:57:16de minorité devait
00:57:18passer dans l'exception
00:57:20et la motivation devait se retourner.
00:57:22C'est-à-dire, si on s'emparait
00:57:24de l'excuse de minorité, il fallait
00:57:26la motiver. C'est exactement le contraire
00:57:28de ce qu'on fait aujourd'hui. C'est plutôt pas mal comme idée.
00:57:30Sauf qu'il me semble,
00:57:32moi, qu'à un certain moment,
00:57:34nos hommes politiques,
00:57:36quels qu'ils soient,
00:57:38ont sans doute du bon sens,
00:57:40mais ils ont toujours un petit peu de temps de retard
00:57:42et ça, c'est terrible.
00:57:44Mais ils ont raison
00:57:46de voir ça, parce qu'un mineur
00:57:48de 1945,
00:57:50date à laquelle date
00:57:52cette ordonnance des mineurs,
00:57:54un mineur de 1945, c'est pas forcément
00:57:56un mineur d'aujourd'hui.
00:57:58On va faire réagir juste après la pub.
00:58:00Est-ce qu'il faut qu'on y aille ? 0826
00:58:02300 300. Vous pouvez, bien entendu,
00:58:04commenter tout ce qui est dit dans cette émission.
00:58:06Vous êtes les bienvenus jusqu'à 19h.
00:58:08Sud Radio.
00:58:10Parlons vrai.
00:58:12Les vraies voix Sud Radio.
00:58:1417h-19h.
00:58:16Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:58:18Les vraies voix tous les jours de
00:58:2017h à 19h, avec le tour
00:58:22de table de l'actu, comme tous les jours, avec nos
00:58:24éditorialistes du jour, Philippe Bilger,
00:58:26Françoise Degoy et Jean-Michel Fauvergue.
00:58:28Et Jean-Michel, il y a quelques instants, vous reveniez
00:58:30sur la déclaration du ministre
00:58:32du Garde des Sceaux, sur
00:58:34l'exclusion de la minorité.
00:58:36Et on n'avait pas fait réagir...
00:58:38Philippe Bilger.
00:58:40Non, j'ai trouvé que Jean-Michel
00:58:42a eu un point
00:58:44de vue très pertinent et je suggérais
00:58:46au fond, pourquoi pas
00:58:48ne rendre facultative
00:58:50également l'excuse
00:58:52de minorité entre 13 et 16 ans.
00:58:54Pourquoi pas ?
00:58:56Il l'a gardée pour concéder
00:58:58à cette forme d'humanisme
00:59:00qui veut qu'on traite différemment
00:59:02la minorité, mais
00:59:04tenir compte des événements récents
00:59:06et du fait qu'entre 13 et 16 ans...
00:59:08On puisse la lever, c'est ça ?
00:59:10Absolument.
00:59:12Je n'ai rien à ajouter de plus,
00:59:14on va partir très longtemps sur ce débat,
00:59:16mais ce que dit Philippe Bilger me convainc
00:59:18et Jean-Michel,
00:59:20ça me convainc à moitié.
00:59:22Mais pourquoi ?
00:59:24Parce que
00:59:26le débat sur l'excuse de minorité,
00:59:28malheureusement, n'est pas qu'un débat sur l'excuse de minorité.
00:59:30J'ai beaucoup de mal avec
00:59:32ces débats-là et je remercie
00:59:34Jean-Michel et surtout Philippe Bilger
00:59:36de toujours le laisser dans le contexte
00:59:38pur de la justice, mais ces débats,
00:59:40je les prends toujours avec des pincettes
00:59:42car derrière, il y a toujours
00:59:44la lancinante
00:59:46idéologie, parce que si la gauche
00:59:48est idéologue, la droite conservatrice
00:59:50et l'extrême droite le sont aussi. Il y a ce lancinant
00:59:52débat et on arrive
00:59:54immanquablement
00:59:56par l'exemplarité, c'est par
00:59:58l'exemple qu'on attaque l'État de droit.
01:00:00Bruno Retailleau, Philippines, État de droit
01:00:02et c'est par l'exemple, celui-là
01:00:04en l'occurrence, qu'on attaque, si vous voulez,
01:00:06l'excuse de minorité. Donc je voudrais
01:00:08qu'on traite la justice, je vais jusqu'au bout de ce que je pense,
01:00:10je voudrais qu'on traite la justice pour ce
01:00:12qu'elle est et qu'elle ne soit pas instrumentalisée.
01:00:14Et là, elle l'est en l'occurrence
01:00:16comme l'État de droit l'est en l'occurrence
01:00:18par Bruno Retailleau.
01:00:20Mais là, M. Nortel, c'est votre cas
01:00:22pour vous. Très vite, je comprends
01:00:24très bien ce que dit Françoise
01:00:26et je comprends ses craintes. Mais sauf que d'un autre côté,
01:00:28vous avez la population, la population qui subit
01:00:30cette criminalité importante
01:00:32et de plus en plus jeune et donc il faut trouver des solutions.
01:00:34Je veux des vraies réponses.
01:00:36Françoise de Gaulle, avoues-toi.
01:00:38Rima Hassan qui accuse BFMTV d'avoir
01:00:40été saluée par Tsaï.
01:00:42Oui, vraiment, je suis extrêmement en colère de cette manipulation.
01:00:44Je trouve qu'on rentre à nouveau dans
01:00:46une zone dangereuse, tout à fait putride.
01:00:48J'en ai ras-le-bol
01:00:50de l'esprit,
01:00:52de la torsion intellectuelle de Rima Hassan.
01:00:54C'est insupportable. En fait,
01:00:56elle a été en direct sur BFM, on va citer
01:00:58nos confrères de BFM,
01:01:00Olivier Truchot et Alain Marshall
01:01:02et elle les a
01:01:04agressés en plein direct en disant
01:01:06je vous rappelle que je parle à une chaîne
01:01:08qui a été saluée pour son excellent travail par l'armée
01:01:10israélienne.
01:01:12L'armée génocidaire israélienne.
01:01:14L'armée du gouvernement génocidaire
01:01:16israélien.
01:01:18Et donc là, évidemment,
01:01:20imaginez, là ça commence en direct
01:01:22et finalement elle a été coupée. Cette vidéo a été
01:01:24prise, y compris par Mathilde Panon, mais c'est une
01:01:26honte. C'est-à-dire que BFM a
01:01:28mis l'extrait. L'extrait, évidemment
01:01:30c'est Olivier Rafovitch, que l'on connaît bien en France,
01:01:32qui est le porte-parole de Thaël, qui dit
01:01:34et je vous remercie BFM
01:01:36du traitement de ce
01:01:38conflit des deux côtés.
01:01:40Et la vidéo est coupée avant
01:01:42des deux côtés. Est-ce que vous
01:01:44comprenez pourquoi ça me révèle ?
01:01:46D'abord, intellectuellement, c'est honteux.
01:01:48Ce qui est honteux,
01:01:50d'abord, c'est honteux. La deuxième chose,
01:01:52c'est qu'on fait
01:01:54les insoumis font comme si, en ce pays,
01:01:56le 7 janvier 2015, il n'y avait pas
01:01:58une rédaction entière qui avait été abattue,
01:02:00en l'occurrence la rédaction de Charlie.
01:02:02Vous vous rendez compte que dans le climat
01:02:04aujourd'hui, accuser une chaîne de
01:02:06télé, si vous voulez, parce que c'est ce qu'elle fait,
01:02:08Rima Hassan, d'être
01:02:10porte-parole d'un gouvernement génocidaire,
01:02:12est-ce que vous pouvez imaginer ce que ça peut
01:02:14déclencher chez des gens ? Et ça,
01:02:16c'est irresponsable.
01:02:18C'est vraiment honteux. Je suis en rage,
01:02:20je ne vois pas trop de communiqués
01:02:22de sociétés de journalistes, d'autres
01:02:24médias. On devrait être
01:02:26debout contre ça. On devrait être debout
01:02:28contre ça. On n'a pas accepté
01:02:30ça, c'est pas possible.
01:02:32Jusqu'à maintenant, la seule chaîne
01:02:34qui a protesté, c'est CNews.
01:02:36Oui, Pascal Perrault, j'ai vu.
01:02:38Mais là où il y a
01:02:40quelque chose, j'adore
01:02:42Marshall et Truchot,
01:02:44mais j'ai été frappé de voir que
01:02:46ils se sont, en quelque sorte,
01:02:48justifiés devant les attaques
01:02:50odieuses de Rimac. Ils ont eu raison !
01:02:52Non, mais là, il faudrait lui rentrer
01:02:54dans l'art profondément.
01:02:56Non, ils
01:02:58l'ont pas fait. Ils ont éprouvé
01:03:00le besoin, mais ils ne peuvent
01:03:02pas faire autrement de dire...
01:03:04On peut pas rentrer dans l'art des avisés ?
01:03:06Mais on aurait pu être beaucoup plus
01:03:08durs à l'égard de cette femme.
01:03:10Merci beaucoup, Françoise. En tout cas, c'était bien de le
01:03:12dire. Allez, l'info en plus, c'était
01:03:14Félix Mathieu.
01:03:17Et l'info en plus, Félix, dans un désert médical
01:03:19du Loir-et-Cher, l'ancien médecin a été interdit
01:03:21de reprendre son activité. Oui, c'est pourtant
01:03:23une solution à la mode de faire revenir les retraités
01:03:25en appoint quand il y a un manque. Michel Barnier,
01:03:27vous vous souvenez sans doute, en avait parlé, que ce soit
01:03:29pour les médecins ou pour les profs. C'était lors
01:03:31de sa déclaration de politique générale.
01:03:33Sauf que, il y a médecin et médecin
01:03:35apparemment à Chartres-sur-Loire, une
01:03:37petite commune du Loir-et-Cher. Le docteur
01:03:39Michel Delonais s'est donc vu interdire de reprendre
01:03:41son activité par le Conseil de l'Ordre.
01:03:43La raison, eh bien, il n'avait pas effectué
01:03:45la formation obligatoire depuis plus de
01:03:47trois ans. Alors presque dix ans
01:03:49après son départ en retraite, c'était en 2015,
01:03:51l'ancien généraliste de 77 ans
01:03:53souhaitait donner un coup de main à la commune
01:03:55qui a perdu depuis ses deux médecins.
01:03:57Grosse déception donc pour celui
01:03:59qui se voulait de bonne volonté.
01:04:01Le Conseil de l'Ordre a décidé que j'étais inable
01:04:03donc je ne peux pas reprendre l'activité médicale
01:04:05ce que j'aurais dû faire le 1er octobre. Donc on se retrouve
01:04:07avec une maison de santé sans médecin.
01:04:09C'est un désarroi parce que les gens ne pourront pas faire renouer
01:04:11leur ordonnance. Les gens sont perdus,
01:04:13ils n'ont plus de médecin et ça ne va pas aller en s'arrangeant.
01:04:15Le docteur Delonnet joint par François-Louis
01:04:17Bourneau pour Sud Radio, agacement
01:04:19partagé par les habitants de Chartres-sur-Loire
01:04:21mais aussi par Isabelle Parrain,
01:04:23réflexologue. Ah oui, ça pose un vrai
01:04:25problème parce qu'on ne peut pas
01:04:27refuser à quelqu'un comme ça de ne plus
01:04:29exercer alors que les locaux sont libres.
01:04:31Il voulait surtout faire du renouvellement
01:04:33d'ordonnance et permettre surtout
01:04:35à des internes étudiants de médecine
01:04:37d'exercer au cabinet
01:04:39et lui il aurait supervisé.
01:04:41Tout le monde le dit, c'est du gâchis.
01:04:43Dossier signé François-Louis Bourneau.
01:04:45Notez que nos confrères de la Nouvelle-République ont pu joindre
01:04:47la présidente du Conseil de l'Ordre des médecins
01:04:49du Loir-et-Cher. Elle explique qu'elle n'avait
01:04:51jamais au cours de sa carrière vu de médecins
01:04:53reprendre après une aussi longue période
01:04:55d'inactivité, quasiment dix ans.
01:04:57Oui, mais peut-être que les choses changent aussi.
01:04:59Il avait l'air cohérent, parlant.
01:05:01Oui, bien sûr.
01:05:03Mais je comprends tout de même
01:05:05qu'on prenne des precautions.
01:05:07Si c'est pour renouveler des ordonnances...
01:05:09Je trouve que c'est quand même
01:05:11un peu fort de café.
01:05:13Ils renouvellent les ordonnances, ils pratiquent pas
01:05:15les actes médicaux.
01:05:17Mais honnêtement, même trois ans,
01:05:19vous savez très bien, on a tous eu un médecin de famille
01:05:21un peu âgé qui a accouché
01:05:23tous nos mères, nos grand-mères.
01:05:25Je veux dire, moi je remets ma vie
01:05:27entre les mains de ces gens-là.
01:05:29Et puis il est peut-être assez conscient pour dire ça.
01:05:31Je ne peux pas le faire.
01:05:33Merci beaucoup Félix Mathieu.
01:05:35Dans un instant,
01:05:37retour à Tourcoing,
01:05:39où une lycéenne a été jugée en comparution immédiate
01:05:41pour avoir agressé
01:05:43une enseignante
01:05:45et qui demandait de retirer son voile.
01:05:47Faut-il relancer ce débat
01:05:49sur la laïcité à l'école ?
01:05:51Est-ce que nous vivons une nouvelle offensive
01:05:53contre la laïcité ?
01:05:55Est-ce que les personnels de l'éducation nationale
01:05:57sont armés pour y faire face ?
01:05:59Et à cette question, l'État est-il impuissant
01:06:01à faire respecter la laïcité à l'école ?
01:06:0390% voulaient réagir.
01:06:05Le 0826, 300, 300.
01:06:07Marie-Laure Thirel est avec nous, déléguée laïcité
01:06:09du syndicat enseignant S.E.Unsa.
01:06:11Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:06:13Est-ce que c'est affaire ?
01:06:15Est-ce que c'est de la conviction ou de la provocation selon vous ?
01:06:19Peut-être les deux.
01:06:21On en parle dans un instant.
01:06:23Bougez pas, c'est les vraies voix jusqu'à 19h.
01:06:25Sud Radio,
01:06:27votre attention est notre plus belle récompense.
01:06:29Vous faites du bien à tellement de personnes.
01:06:31Vous ne pouvez pas vous imaginer, c'est formidable.
01:06:33Il faut que cette édition dure très longtemps.
01:06:35Merci, merci Sud Radio.
01:06:37Sud Radio, parlons vrai.
01:06:39Les vraies voix Sud Radio,
01:06:4117h-19h,
01:06:43Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:06:45Retour des vraies voix
01:06:47avec Cécile de Ménibus et ce trio
01:06:49on peut dire de choc. Même Françoise
01:06:51de Gouin, eh bien aujourd'hui, ça veut vraiment tout dire.
01:06:53Philippe Bilger, Françoise de Gouin.
01:06:55Elle est stabilisée, Françoise de Gouin est stabilisée
01:06:57aujourd'hui.
01:06:59Et Jean-Michel Fauvergue,
01:07:01c'est la peur de Jean-Michel Fauvergue à côté de vous.
01:07:03Excusez-moi, vous savez que
01:07:05franchement, je vous épanne parce que ma mère ne supporte
01:07:07pas que je sois trop méchante avec vous.
01:07:09Mais quand même, c'est trop le même bien.
01:07:11Je le fais de moins en moins, donc je vous épanne
01:07:13mais ne me poussez pas dans mes retranchements.
01:07:15Ne me poussez pas.
01:07:17Merci madame.
01:07:19Tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:07:21Merci madame de Gouin.
01:07:23Les vraies voix Sud Radio,
01:07:25le coup de projecteur des vraies voix.
01:07:27Au coin dans le Nord, une élève va frapper
01:07:29sa professeure après avoir refusé
01:07:31d'enlever son voile.
01:07:33C'est tout à fait inquiétant, ça n'est pas sans rappeler
01:07:35l'affaire du lycée Maurice Ravel à Paris au printemps.
01:07:37La seule règle qui doit s'appliquer, c'est celle de la République.
01:07:39Je condamne, et c'est ici avec
01:07:41la plus grande fermeté, cet acte
01:07:43de violence et cette atteinte
01:07:45au principe de la République.
01:07:47Les établissements scolaires ne doivent pas
01:07:49être le lieu des règlements de compte au nom
01:07:51de telle ou telle religion. C'est pas possible,
01:07:53on ne pourra pas continuer comme ça.
01:07:55Menacer un professeur, c'est menacer
01:07:57la République.
01:07:59La lycéenne placée en garde à vue
01:08:01hier après avoir frappé et insulté
01:08:03une enseignante qui lui demandait de retirer son voile
01:08:05a été jugée aujourd'hui en comparution immédiate
01:08:07et placée sous contrôle judiciaire.
01:08:09Le procès est donc reporté au 11 décembre
01:08:11avec une interdiction de contacter la victime.
01:08:13Alors parlons vrai, espérez-vous un
01:08:15durcissement des sanctions pour ceux qui
01:08:17refusent d'appliquer la loi ? Pensez-vous
01:08:19que la loi de 2004 est encore suffisante ?
01:08:21Et enfin, l'État est-il impuissant
01:08:23à faire respecter la laïcité à l'école ?
01:08:25Vous dites oui à 90%. Vous voulez
01:08:27réagir ? Vous en avez été témoin.
01:08:29Ode attend vos appels au 0826 300 300.
01:08:31Et notre invité pour nous éclairer
01:08:33sur ce sujet, Marie-Laure Tirel est avec nous,
01:08:35déléguée laïcité du syndicat enseignant
01:08:37S.E. Unsa. Merci Madame
01:08:39d'avoir accepté notre invitation.
01:08:41Philippe Bilger, ce respect
01:08:43de la laïcité remis en
01:08:45cause régulièrement ? Oui, alors
01:08:47d'abord, ce ne sont pas ces
01:08:49phrases ministérielles d'une banalité
01:08:51qui permettront
01:08:55le règlement du problème.
01:08:57Deuxième élément,
01:08:59pour une fois, on ne peut
01:09:01pas reprocher à la justice de
01:09:03n'avoir pas fait son travail
01:09:05rapidement, puisque ça s'est passé
01:09:07avant-hier, comparution
01:09:09immédiate, la loi est
01:09:11respectée, elle a pu demander un délai.
01:09:13Simplement, je suis
01:09:15curieux de savoir si
01:09:17le contrôle judiciaire va être respecté
01:09:19et quelle sera la sanction.
01:09:21Troisième observation,
01:09:23et dernière observation, bien sûr
01:09:25c'est un problème de laïcité
01:09:27parce que je pense que
01:09:29certains jeunes gens
01:09:31à propos du voile
01:09:33testent en permanence
01:09:35notre capacité de résistance
01:09:37mais pour le reste et plus globalement
01:09:39je suis frappé
01:09:41par la multiplication
01:09:43de ces violences
01:09:45exercées par les élèves
01:09:47contre les enseignants,
01:09:49contre la même de la laïcité,
01:09:51ça devient tout de même impressionnant.
01:09:53Je suis très en colère
01:09:55d'abord parce qu'effectivement
01:09:57j'en ai un peu marre de ces violences
01:09:59contre l'autorité,
01:10:01contre les professeurs
01:10:03d'une manière générale,
01:10:05mais j'en ai marre aussi
01:10:07de ces discours gnan-gnan, mièvres,
01:10:09niais, de la part
01:10:11C'est une gifle à la République.
01:10:13Elles auraient pu
01:10:15dire des tas de choses intéressantes
01:10:17la ministre, elle aurait pu dire
01:10:19en parlant à la professeure
01:10:21Madame, vous avez été très courageuse
01:10:23parce que vous étiez seule
01:10:25et vous êtes allée voir trois adultes
01:10:27elles avaient 18 ans ces filles-là
01:10:29et vous leur avez demandé
01:10:31de respecter la laïcité. Vous avez été très courageuse
01:10:33parce que vous êtes reçue
01:10:35un coup et parce que vous y avez répondu
01:10:37aussi. Pour une fois
01:10:39c'est une bonne chose que de répondre
01:10:41à la violence. Elle aurait pu dire ça
01:10:43et puis je suis aussi très en colère
01:10:45parce que, qu'est-ce qu'il s'est passé le lendemain ?
01:10:47Le lendemain, les enseignants
01:10:49ont fermé le lycée. Mais c'est quoi
01:10:51cette affaire de retrait ?
01:10:53Pensez-vous que
01:10:55si un policier est blessé
01:10:57pensez-vous que si un
01:10:59pompier est blessé
01:11:01on va se retirer
01:11:03et ne plus protéger la population ?
01:11:05Non, je ne suis pas d'accord avec la comparaison
01:11:07avec les policiers, vous avez
01:11:09la violence officielle, donc je ne suis pas d'accord
01:11:11parce que les profs, je comprends très bien qu'ils se retirent
01:11:13parce que ce qui me met en colère
01:11:15non mais moi ce qui me met vraiment en colère
01:11:17je ne peux plus supporter
01:11:19c'est comme sur l'antisémitisme, chaque fois
01:11:21qu'on touche un juif, c'est à la France
01:11:23je n'en peux plus. Alors agissez au lieu de faire
01:11:25blabla parce que je pense qu'on a tous entendu
01:11:27254 000 fois ce genre de phrases
01:11:29moi je suis en colère parce que
01:11:31mon sentiment est quand même, alors vous avez
01:11:33tous les deux raison et Philippe
01:11:35parlait de ses agressions
01:11:37et vous aussi Jean-Michel. Je suis en colère
01:11:39parce que je sens la solitude encore des enseignants
01:11:41c'est comme si, si vous voulez
01:11:43Samuel Paty, ça ne nous avait pas suffit
01:11:45c'est comme si l'ensemble des
01:11:47comment dirais-je, l'ensemble
01:11:49de ce qui nous revient des établissements
01:11:51ne nous suffit pas. Moi je sens quand même
01:11:53que cette prof, elle était quand même seule en fait
01:11:55en réalité. Alors elle était seule physiquement
01:11:57parce qu'elle y va quand même
01:11:59elle est quand même assez costaud
01:12:01t'as raison de le dire, elle est courageuse
01:12:03mais quel est le message d'empathie derrière
01:12:05à part un espèce de truc
01:12:07larmoyant de la ministre, qu'est-ce qu'on fait
01:12:09pour ces professeurs, pour ne pas les laisser seules
01:12:11face à ça ? Eh bien justement, Marie-Laure Thirel
01:12:13est avec nous, déléguée laïcité du syndicat
01:12:15enseignants S.E.U.N.S.A
01:12:17vue de votre fenêtre
01:12:19comment on gère cette situation ?
01:12:23En fait je voudrais revenir sur
01:12:25les éléments qui viennent d'être dit
01:12:27parce que en fait l'équipe enseignante
01:12:29elle était en alerte
01:12:31depuis déjà la rentrée
01:12:33elle a fait un communiqué
01:12:35par le biais de leurs représentants
01:12:37syndicaux cet après-midi
01:12:39qui expliquait qu'en fait
01:12:41ça faisait déjà 5 faits de violence
01:12:43qu'ils avaient subi depuis la rentrée
01:12:45qui donc celui-ci
01:12:47fait parler et est médiatisé
01:12:49puisqu'il porte sur la laïcité
01:12:51et donc effectivement
01:12:53il y a un sujet, mais
01:12:55ce qu'ils veulent vraiment
01:12:57que l'on porte
01:12:59aujourd'hui, c'est le fait que
01:13:01dans ce lycée, il y a eu des suppressions
01:13:03de postes, de moyens, il y a des manques
01:13:05d'enseignants, des manques de professionnels
01:13:07notamment l'infirmière par exemple
01:13:09qui n'existe pas, son poste n'est pas pour lui
01:13:11et qui fait
01:13:13qu'il y a des difficultés au sein
01:13:15de l'établissement
01:13:17pour faire respecter le règlement
01:13:19et notamment
01:13:21ici effectivement le principe de laïcité
01:13:23il faut aussi dire que sur cet établissement
01:13:25et c'est pas le seul
01:13:27mais on a un établissement qui est quand même particulier
01:13:29du point de vue du public accueilli
01:13:31c'est un lycée professionnel
01:13:33qui est donc à Tourcoing dans un quartier défavorisé
01:13:35l'indice de position sociale
01:13:37de ce lycée, il faut quand même le dire
01:13:39est à 75
01:13:41et la moyenne nationale est à 100
01:13:43donc c'est vraiment un lycée
01:13:45qui accueille des élèves
01:13:47socialement défavorisés
01:13:49qui a donc une forte ségrégation sociale
01:13:51et on sait très bien que le principe
01:13:53de laïcité, il est plus
01:13:55difficile à faire vivre
01:13:57au sein d'un établissement ségrégué
01:13:59que dans un établissement où il y a
01:14:01de la mixité sociale
01:14:03et nous au niveau des syndicats, on porte ça
01:14:05auprès du ministère depuis déjà longtemps
01:14:07A priori, une dizaine de professeurs
01:14:09auraient soutenu l'élève
01:14:11ce qui est plutôt surprenant et il y a eu
01:14:13une manifestation de soutien, c'est le Figaro qui le dit
01:14:15à 13h devant le lycée
01:14:17est-ce que c'est pas quand même surréaliste
01:14:19de soutenir une élève quand on est enseignant
01:14:21quand on a une collègue qui a été frappée
01:14:23Non, je pense
01:14:25que c'est faux, ce sont des élèves
01:14:27qui ont apparemment soutenu
01:14:29leurs camarades, par contre
01:14:31le communiqué de l'ensemble des représentants
01:14:33des syndicats, des personnels
01:14:35du lycée indique bien
01:14:37qu'ils soutiennent leurs collègues
01:14:39au niveau de ce qui s'est passé
01:14:41lundi
01:14:43Donc c'est une fake news en fait, parce que là
01:14:45moi je trouve ça ultra choquant
01:14:47Je n'ai pas cette confirmation
01:14:49Philippe Bilger, moi j'ai une question à vous poser
01:14:51parce que comparaison immédiate, encore
01:14:53un procès au mois de décembre
01:14:55entre temps, la jeune fille va faire
01:14:57forcément des choses en disant pour se racheter
01:14:59et encore une fois
01:15:01il ne se passera rien peut-être ?
01:15:03Si, sur le plan judiciaire
01:15:05on ne pouvait pas faire plus vite qu'on ne l'a fait
01:15:07le délai
01:15:09jusqu'en début décembre
01:15:11c'est ce que la loi lui permet de faire
01:15:13et donc
01:15:15je verrai, on verra la décision
01:15:17qui sera prise, j'espère
01:15:19on ne sortira pas de nouveau un travail
01:15:21d'intérêt général qui n'a aucun intérêt
01:15:23mais si vous le permettez
01:15:25Cécile, j'aimerais demander
01:15:27j'ai cru sentir dans votre
01:15:29propos quelque chose
01:15:31qui ne
01:15:33minimisait pas
01:15:35mais sous-estimait
01:15:37un petit peu la violence
01:15:39exercée sur l'enseignant
01:15:41qui a eu davantage de moyens
01:15:43ça n'aurait pas empêché
01:15:45cet affrontement
01:15:47et donc est-ce que
01:15:49le scandale ça n'est pas la violence
01:15:51qu'a exercée
01:15:53cet élève sur l'enseignante ?
01:15:55Mais bien sûr que c'est scandaleux
01:15:57on ne peut pas accepter une violence
01:15:59quelle qu'elle soit à l'encontre
01:16:01d'un enseignant ou d'un personnel de l'éducation nationale
01:16:03ou d'un service public
01:16:05par contre ce que je dis c'est que aujourd'hui
01:16:07l'école publique
01:16:09est en souffrance
01:16:11par un manque flagrant
01:16:13de moyens qui lui est alloué
01:16:15ça fait quand même
01:16:17plusieurs années que l'ensemble des organisations
01:16:19syndicales le dénoncent
01:16:21et on voit aujourd'hui
01:16:23alors que peut-être que vous pouvez
01:16:25voir l'inversection de l'incidence
01:16:27et par rapport à la sanction
01:16:29je tiens à dire que quand même le décret
01:16:31qui est sorti en août 2023
01:16:33permet aujourd'hui de sanctionner
01:16:35et de passer directement au conseil de discipline
01:16:37ce genre d'agissement. Oui mais après
01:16:39c'est pas une question de moyens c'est une question d'attitude
01:16:41des élèves qui à un moment donné
01:16:43devront respecter la règle
01:16:45qui est trop bien sûr
01:16:47la société elle est morcelée
01:16:49et qu'on a
01:16:51un environnement social
01:16:53politique qui favorise
01:16:55ces
01:16:57comment dire
01:16:59ce type d'agissement
01:17:01ce type d'agissement parce que
01:17:03les élèves entendent aussi
01:17:05tout ce qui se dit, les polémiques
01:17:07qui existent aujourd'hui
01:17:09et qui renforcent la difficulté
01:17:11pour les professeurs de faire vivre
01:17:13le principe de laïcité au sein des écoles
01:17:15Merci mille fois en tout cas d'avoir accepté
01:17:17notre invitation Marie-Laure Tirel
01:17:19déléguée laïcité du syndicat
01:17:21enseignant S.E. Unsa, on vous rappellera
01:17:23bien entendu pour un prochain débat, merci beaucoup
01:17:25Philippe Bilger, merci Françoise
01:17:27de Bois, c'est toujours un plaisir
01:17:29et puis dans un instant on va vous parler de
01:17:31Made in France, enfin du
01:17:33positif, de belles entreprises
01:17:35en tout cas qui se développent en France
01:17:37100% français, équitable
01:17:39écologie, bref, que du bonheur
01:17:41pendant une heure, restez avec nous
01:17:43on se retrouve ensemble avec Philippe David jusqu'à 20h, à tout de suite

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