«En Algérie, les militaires sont des prédateurs» a déclaré Christian Prouteau, fondateur du GIGN, ce dimanche 2 février dans 100% Politique week-end sur CNEWS.
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00:00— Asse-Cabreuse, oui. — C'est-à-dire pris de position sur le Sahara occidental. Moi, je voudrais juste dire une chose, parce qu'il faut quand même être prudent.
00:07Je sais qu'on va peut-être me le reprocher, mais l'Algérie a vécu une période par rapport à l'islamisme... Non, mais je le dis parce que c'est vrai.
00:15Et que si on n'avait pas eu un régime militaire au moment où ils ont réagi, je sais pas où en serait l'Algérie actuellement avec l'islamisme.
00:23Et ils sont de l'autre côté. Donc malheureusement, on a eu pendant une période quelque chose, puisque Kévin posait la question par rapport à...
00:33— Un partenariat sécuritaire, effectivement. — On a eu un problème où on a été obligés d'être d'une complaisance rare par rapport à la situation
00:42qu'il y avait en Algérie, qui pouvait basculer. Et on en a fait les frais. N'oubliez pas l'affaire en 1994 du Boeing d'Air France avec le GIA
00:52et le détournement qu'il y avait. Donc le GIA a coûté près de 300 000 morts en Algérie. Donc cette position a fait qu'on n'a malheureusement pas pris
01:05la position qu'il aurait fallu avoir au niveau politique, parce qu'on les a soutenus à fond. Et maintenant qu'il n'y a plus d'opposition à l'intérieur de l'Algérie,
01:14on se retrouve face à ceux qui ont « gagné », comme le soulignait Joseph, qui sont des prédateurs. Eux, les militaires, là-bas, sont des prédateurs.