L'addictologue et président de SOS Addictions était invité, ce vendredi 31 janvier, dans l’émission L'Heure des pros sur CNEWS. Il déclare : «Le problème des tests salivaires est qu'ils sont d'une mauvaise sensibilité et spécificité», à propos du test positif aux stupéfiants du conducteur de bus à Châteaudun
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00:00– Alors, on a à notre disposition essentiellement des tests salivaires
00:05et après pour être précis, il faut passer hélas à l'analyse sanguine,
00:10parce qu'on n'a pas comme l'alcool la diffusion dans les poumons
00:14et donc cette possibilité à la fois de mettre en évidence et de doser
00:18paraît-il au test.
00:19– Mais le test salivaire, il révèle la prise de cannabis dans les dernières heures
00:25ou il peut révéler par exemple une prise de cannabis 4 jours avant ?
00:29– Exactement, le problème des tests salivaires qui ont été validés par notre État
00:35et nos tutelles, c'est qu'ils sont d'une mauvaise sensibilité
00:41et mauvaise spécificité.
00:43Mauvaise sensibilité, ça veut dire qu'on peut avoir des faux positifs,
00:46des faux négatifs et spécificité, c'est que par exemple,
00:51la prise de médicaments antidouleurs peut croiser avec le test salivaire
00:57pour donner un résultat positif comme si vous aviez pris de l'héroïne.