Directeur de «Contribuables associés», Benoît Perrin est revenu sur les déclarations de François Bayrou à propos des finances publiques : «On s'attendait à des décisions fortes».
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00:00En fait, ce à quoi on a cité ce matin, c'est quand même une vraie déception.
00:03C'est-à-dire que très concrètement, on s'attendait quand même à des décisions fortes,
00:07c'est-à-dire des orientations pour faire des économies.
00:09Et à quoi on a eu droit ? On a eu droit à un cours de finances publiques.
00:11Alors un cours de finances publiques passionnant, c'est-à-dire que vous aviez les graphiques,
00:14les chiffres clés, vous aviez vraiment la description de tous les mots français
00:18qu'on a depuis à peu près 50 ans.
00:19C'était une espèce de condensé de tous les rapports qu'on a,
00:23que fait l'administration depuis une trentaine d'années.
00:26Et je crois qu'on était plutôt en droit d'attendre vraiment des solutions concrètes.
00:29Et en termes de solutions, on n'a rien eu.
00:30Au mois de juillet.
00:31Les seuls chiffres un peu précis qu'on a eu, c'est des augmentations de dépenses,
00:35puisqu'on a eu plus 3 milliards pour la défense.
00:38C'est le seul chiffre un peu précis qu'on a eu.
00:40Mais sinon, on n'a absolument rien eu.
00:42Et le deuxième point qui est, je crois, très préoccupant, c'est surtout sur la méthode.
00:47On a l'impression qu'on a le temps.
00:48C'est-à-dire qu'ils passent son temps à dire on va se concerter,
00:51on va faire des petites économies, on va discuter les uns avec les autres.
00:54Alors qu'en fait, très concrètement, on est dans une situation qui est vraiment extrêmement préoccupante.
00:58Et il faut vraiment prendre des décisions dès maintenant plutôt qu'attendre.
01:01Et on a vraiment l'impression qu'en fait, ils passent la patate chaude en quelque sorte à ses successeurs,
01:05ce que font les responsables politiques depuis à peu près 50 ans.