• il y a 14 heures
Jeudi 23 janvier 2025, SMART JOB reçoit Iris Avital (responsable des programmes, Diversidays) , Marine Reulier (senior manager, Sia Partners) , Zuzana Duprat (alumni du programme, Déclics Numériques) et Nadine Cirinier (directrice régionale, France Travail Île-de-France)

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job. Votre rendez-vous emploi RH, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles, évidemment, bien dans son job.
00:16Aujourd'hui, pour parler des middle managers, qui sont-ils ? Ils accompagnent à la transfo de l'entreprise. On va en parler dans quelques instants avec Marine Rollier.
00:25Elle est notre invitée senior manager chez SIA Partners. Le cercle RH, l'insertion des personnes en situation de handicap dans le numérique.
00:33On reviendra évidemment sur les initiatives portées par Déclic Numérique. Nous accueillerons Iris Avital et Susanna Duprat.
00:41Elle nous parlera de son expérience justement comme alumnie d'un des programmes Déclic Numérique.
00:46Et puis, pour terminer notre émission, 8 mois pour aider les seniors à trouver un poste. Oui, c'est un deadline chronomètre avec une formation.
00:53On en parlera avec Nadine Grigné, directrice régionale Île-de-France chez France Travail. Voilà le programme. Tout de suite, c'est bien dans son job.
01:01Bismarck. Bismarck. Bismarck. Bismarck.
01:13On parle aujourd'hui des middle managers. Est-ce que ça vous dit quelque chose ? Les middle managers, c'est ceux qui sont dans l'entreprise opérationnelle,
01:20sur le terrain, qui dirigent des équipes. Et on va en parler avec vous, Marine Rollier. Vous êtes manager chez SIA Partners. Merci d'être avec nous.
01:27On vous invite parce que vous avez sorti un papier, une tribune sur ce sujet. D'abord, pourquoi vouloir parler de ces middle managers ?
01:34Comme son nom l'indique, c'est managers du milieu et qui sont un peu, j'allais le dire, un peu dans la salle des machines et qui parfois râment un peu dans la salle des machines.
01:42Oui. Tout d'abord, peut-être rappeler un peu de contexte. Aujourd'hui, on est dans une phase qu'on appelle d'hypertransformation.
01:47Donc l'hypertransformation, c'est des transformations qui sont rapides et successives sur les processus et la structure d'une organisation.
01:54Or, selon une étude, en fait, il y a 75% des managers qui ne s'estiment pas suffisamment formés pour accompagner les transformations.
02:04Alors c'est considéré comme une priorité sur 7 répondants sur 10. Donc ces middle managers, justement, ont un vrai rôle d'accompagnement des transformations.
02:12Et justement, ce qu'on leur demande, c'est plus d'être un relais des messages du top management, mais vraiment d'être un éclaireur de la transformation.
02:21C'est une mission un peu, pas impossible, mais complexe. Il doit appliquer des transformations rapides et en même temps accompagner les collaborateurs qui, pour certains, sont en difficulté.
02:30Donc il est un peu entre deux cymbales, ce middle manager.
02:33Justement, là, notre conviction, c'est de se poser la question du pourquoi la transformation avant de se poser la question du comment.
02:39C'est-à-dire vraiment encourager le feedback dans les équipes, ne plus être dans un simple rôle de relais, mais justement aussi encourager une approche un peu plus bottom-up.
02:50Et avoir un vrai rôle de challenge des impacts, des priorités, des objectifs de la transformation et même d'être force de proposition en proposant des nouveaux outils, des nouvelles approches.
03:00C'est ce que vous dites, réinventer le rôle du manager, en faire un éclaireur de la transfo.
03:04Exactement.
03:05Comment on le transforme ? On le forme, on l'accompagne, les RH sont présents. Comment on fait pour lui dire tu peux le faire ? On t'accompagne. Comment ça marche ?
03:13Alors il y a plusieurs moyens. Effectivement, les RH ont un rôle à prendre, que ce soit par de la formation traditionnelle, par de la communauté managériale, par du mentorat où vraiment on va aider.
03:23Mais aussi le manager peut lui-même s'emparer des sujets et grâce à du mentorat externe ou interne, lui-même pouvoir monter en compétence sur ces sujets en faisant par exemple ce qu'on appelle du peer-to-peer coaching.
03:35L'enjeu pour vous et le fait que vous adressiez ce sujet, c'est quoi ? C'est d'éclairer les comex, les dirigeants, les top managers en leur disant attention, ne laissez pas comme ça vos managers livrer à eux-mêmes ?
03:47Exactement. En fait, c'est eux souvent qui vont porter la transformation au sein des équipes. Donc c'est important déjà qu'ils aient la primeur des informations. C'est souvent pas forcément le cas.
03:56C'est clairement pas le cas.
03:57C'est important déjà qu'ils aient la primeur, qu'ils puissent eux-mêmes s'approprier les objectifs de la transformation et avoir les remontées du terrain pour qu'après ils puissent transmettre les objectifs.
04:05Dans le papier, dans votre tribune, il y a un rapport au droit à l'erreur. C'est-à-dire qu'on transforme très vite et forcément il y a de la casse, il y a des use case, on transforme.
04:15Ça c'est important cette idée-là aussi de dire au manager, t'as aussi le droit de te tromper parce qu'il y a un côté un peu Superman dans le manager et c'est pas vrai, ça n'existe pas.
04:24Alors non seulement le manager a le droit de se tromper mais les collaborateurs ont aussi le droit de se tromper. C'est-à-dire qu'en fait il faut pas oublier qu'une transformation c'est à la fois un horizon et un chemin.
04:34On peut prendre plusieurs chemins différents tant que l'objectif est clair. Et c'est par exemple le cas chez BPCE Infogérance et Technologies ou le DRH d'IAC Collaborateur.
04:42Allez-y, lancez-vous. Si vous vous trompez, c'est pas grave mais c'est justement en testant des nouvelles approches, des nouveaux outils qu'on monte en compétences et qu'on fait en sorte que la transformation soit plus ancrée et durable.
04:52En creux quand même dans le message final, c'est que le poste de manager est en danger parce que beaucoup de personnes à qui on propose de poste de manager et on le voit aujourd'hui disent non, j'y vais pas.
05:03C'est vrai.
05:04Vacances du pouvoir.
05:05En fait aujourd'hui on a tendance je trouve à, quand un collaborateur monte dans une entreprise, à lui proposer un rôle de manager. Alors pour moi manager c'est vraiment des compétences et pas forcément de l'expérience.
05:16C'est un coach.
05:17Exactement et il faut aussi pouvoir donner envie et justement quand une entreprise valorise ses managers, leur donne confiance, leur donne la primeur des informations etc. ça donne aussi une perspective de parcours professionnel pour les managers.
05:29Très très intéressant à lire cette tribu. On peut la retrouver où cette tribu ?
05:34Sur Harvard Business Review.
05:35Harvard Business Review, je n'avais pas donné la source. Merci d'être venue nous rendre visite avec un focus particulier dans cet article sur ces middle managers parce qu'on a trop tendance à parler de ceux qui ne travaillent que sur la strat mais il y a aussi ceux qui sont dans la salle des machines.
05:52Merci Marine Rollier, vous êtes manager chez SIA Partner à découvrir donc sur ce site.
05:59Merci de nous avoir rendu visite. On tourne une page, on s'intéresse au handicap et au métier du numérique. C'est un secteur qui recrute énormément d'une manière générale et qui laisse aussi une large place aux personnes en situation de handicap.
06:11On en parle tout de suite dans le cadre de la semaine des métiers du numérique et j'accueille mes invités, c'est le Cercle RH.
06:29Le Cercle RH pour parler de l'insertion des personnes en situation de handicap dans certains secteurs et en particulier dans le secteur du numérique, on en a déjà parlé mais on suit cette information et régulièrement Diversidades vient nous éclairer sur à la fois ses missions, ses actions parce que c'est un secteur dit France Travail qui avait posté plus de 420 000 offres d'emploi pour tout, évidemment pour tout public et bien entendu pour des personnes en situation de handicap.
06:55J'accueille mes invités, Suzama, est-ce que j'ai bien dit ? J'ai mis un petit accent. Duprat, vous êtes alumnie du programme Déclic Numérique et vous allez nous en parler. Vous avez suivi un certain nombre de formations et vous êtes à la recherche d'un emploi de développeur web. C'est l'occasion de passer un message, on en parlera et vous parlerez à la caméra tout à l'heure parce que vous avez suivi ce programme.
07:17Vous étiez aidant familial, vous accompagnez votre fils qui était handicapé et j'allais dire simultanément, vous vous êtes aussi découverte en situation de handicap invisible et vous êtes donc en OQTH de manière à officialiser votre statut de personne en situation de handicap. Iris Avital est avec nous. Bonjour Iris, directrice du développement et des programmes Diversidades avec une multitude de programmes et là on va faire un focus parce qu'il y a une double actualité quand même.
07:45Il y a quelques jours, il y a la 7e édition de la semaine des métiers du numérique et puis en novembre, il y a ce grand événement autour des métiers et du handicap que vous portez. D'abord, un petit mot sur ce Déclic Numérique. Expliquez-nous, ça fonctionne comment ? L'idée c'est quoi ? C'est d'ouvrir les chakras, c'est de dire à certaines personnes, ce secteur-là, tu peux y aller, c'est possible, tu peux le faire.
08:09C'est tout à fait ça. Déclic Numérique, c'est un programme qu'on a initié il y a quelques années avec le soutien de France Travail et d'autres partenaires tels que Novapec, l'AGFIP, Google.org. Sur un constat simple, il y a pléthore d'offres de recrutement dans le numérique ou alors qui nécessitent des compétences dans le numérique et désormais des compétences aussi sur l'intelligence artificielle et malheureusement, on y retrouve trop souvent toujours les mêmes typologies de candidats et de salariés et on exclut ou en tout cas toute une partie de la population.
08:38Les femmes, les personnes sans handicap, les personnes qui n'ont pas forcément fait de longues études et Déclic Numérique vient répondre à ce besoin-là plutôt d'information et de démystifier les métiers pour les rendre accessibles.
08:50Comment ça s'est passé la bascule ? Le moment où vous dites c'est un secteur qui m'intéresse, qui m'a toujours intéressé mais j'ose pas, c'est peut-être pas pour moi. Vous l'avez vécu ce moment-là ?
09:12Oui tout à fait, je me suis intéressée à beaucoup de choses, un peu de droite à gauche sans vraiment avoir une ligne directrice et sans avoir l'audace de m'y lancer. J'ai pu découvrir des métiers du numérique grâce à Diversidades et cela m'a donné une ligne directrice.
09:32Ah oui, on peut faire ceci, cela, on peut s'orienter vers ce domaine-là. J'ai eu une ligne directrice qui m'a encore plus motivée pour m'y lancer, pour me former et continuer dans ce chemin.
09:47Soudana, vous parlez aussi à travers la fenêtre de quelqu'un qui est en situation de handicap non visible. Pour ceux qui nous regardent, par rapport à votre handicap, c'est un secteur ou une activité professionnelle qui se marie bien, qui peut vous permettre de trouver le juste équilibre sur le plan physique et sur le plan de l'organisation de la vie ?
10:06Tout à fait. Il y a des handicaps qui ont des points forts, entre guillemets, des points faibles, mais je pense que chacun de nous, en situation de handicap ou pas, a ses points forts et ses points faibles. Si on apprend à se connaître, on peut exceller dans tous les domaines.
10:26Vous avez parlé du mot « audace ». Grâce à Diversidès, j'ai le sentiment que vous révélez l'audace de Françaises, de Français en situation de handicap, et d'une manière peut-être même encore plus large de personnes qui disent « je n'y vais pas ». C'est ça l'objectif ? C'est réveiller l'audace ?
10:41Exactement. L'objectif, ils sont nombreux. D'un point de vue très pragmatique, informer, sensibiliser, montrer ce qui existe, mais aussi plus largement sur la recherche d'emploi, montrer que c'est possible. Briser des idées reçues. Est-ce que je peux y aller en étant une femme ? Est-ce que je peux devenir développeur web si je n'ai pas un diplôme en mathématiques ? Est-ce que je dois nécessairement parler anglais ? Et qu'est-ce que je fais de mon handicap et de mes contraintes de santé ? Comment est-ce qu'elles peuvent être conciliées avec mon orientation professionnelle ?
11:07Juin 2024, vous faites l'édition Déclic de juin 2024, vous faites la formation GCC Cyber Sécurité, si je ne dis pas de bêtises, si je lis bien ma fiche, et puis vous allez enchaîner par une autre formation en cyber avec Open Classroom. Qu'est-ce que vous avez appris ? Vous partiez pas de zéro ? Vous étiez déjà passionnée par l'informatique ou pas ? Ou vous partiez de zéro ?
11:27Non, j'étais déjà passionnée par l'informatique, mais je dirais que c'était un peu brouillon. Je me suis intéressée à beaucoup de choses sans avoir vraiment l'électricité.
11:36Toute seule ?
11:37Oui, en autodidacte.
11:38Et qu'est-ce que vous avez appris à travers ces formations ?
11:41Beaucoup de notions techniques et que tout est lié avec tout. Et puis faire un lien entre différentes connaissances que j'acquis et puis je découvre le chemin par où continuer pour avancer.
11:59Pour me lancer dans la voie. Maintenant, j'ai encore beaucoup à apprendre, donc il faut que je me lance vers là.
12:09Un mot développeur web, c'est quoi l'objectif ? Vous l'avez dit, c'est je veux être développeur, développeuse web. C'est quoi le délai là ? C'est dans six mois, dans un an, vous allez commencer à pousser des portes, aller voir des recruteurs. Vous avez déjà commencé ?
12:23J'ai déjà commencé à pousser des portes et candidater. Mon projet, comme vous que je suis passionnée par les deux domaines, développement et cybersécurité, mon projet c'est créer des solutions numériques complètes, robustes, sécurisées et accessibles également.
12:43Que vous allez créer ?
12:45C'est mon projet, apprendre et faire ça.
12:47C'est-à-dire créer votre entreprise ? Parce que là, on est en train de franchir une étape. Vous voulez rentrer dans une entreprise ou créer votre boîte ?
12:52Je veux rentrer dans une entreprise qui me permettrait de faire ça, qui me permettrait d'apprendre auprès des professionnels. J'ai soif d'apprendre, j'ai une curiosité insatiable.
13:06Vous avez l'air excessivement curieuse et j'ai l'impression que vous n'allez pas vous arrêter là. Juste Iris, quand on voit les chiffres de France Travail, puisque évidemment vous êtes diversité et accompagnée et portée par France Travail, 424 200 offres d'emplois diffusées sur France Travail, seulement 39 400 sont entrées en formation.
13:23Ça veut dire qu'au moment où on se parle, là, il y a encore des centaines de milliers d'emplois non pourvus dans le numérique ?
13:29Non pourvus dans le numérique ou alors qui nécessitent des compétences numériques, d'où l'enjeu de sensibiliser, d'informer, de former vraiment les demandeurs, demandeuses d'emplois, de leur montrer que c'est possible.
13:40On a toute une offre d'emplois avec 85% des recruteurs qui expliquent que c'est difficile pour eux, qui jugent leur recrutement difficile. Donc on va essayer de leur trouver des solutions pour leur permettre de les rendre un petit peu plus faciles avec des candidats super motivés et super...
13:57Des clics numériques, vous précisez que ce sont des cours, un accompagnement gratuit. Vous pouvez nous expliquer en quelques mots comment ça fonctionne, la durée, la manière dont on y accède, parce que parfois on se dit encore une formation, ça va être trop long, j'aurai pas le temps. En fait, c'est plutôt light.
14:10C'est plutôt light en effet. Des clics numériques, c'est un programme qui est court, ça dure à peu près deux semaines, qui est gratuit et qui se passe en ligne. Sur les deux semaines, l'objectif, il est triple.
14:20Une première étape où on va découvrir des rôles modèles. Zuzana était l'une des nôtres et l'est aujourd'hui. Mais voilà, des rôles modèles qui l'ont fait, qui étaient à la place des demandeurs d'emploi d'aujourd'hui et qui finalement ont passé ces premières étapes.
14:32Et ensuite, les demandeurs et demandeuses d'emploi enchaînent sur deux semaines d'ateliers, de montées en compétences, des ateliers pour découvrir des métiers, des ateliers pour poser des questions aux recruteurs sur la posture à adopter en entretien,
14:43des ateliers pour interroger les équipes de France Travail sur les démarches à mener pour construire son projet professionnel dans le bon ordre et accéder à la bonne formation.
14:52Il y a l'autre étape, il y a l'aspect technique, puis ensuite il y a bâtir le projet.
14:55Exactement. Comment est-ce qu'on va plus loin derrière ? Et à l'issue de ces deux semaines d'atelier, on réoriente les candidats, les candidates déjà vers leur conseiller, conseillère France Travail, dont c'est le métier, dont c'est l'expertise d'accompagner sur la durée,
15:07mais aussi vers les organismes de formation, vers les recruteurs qui vont pouvoir, à l'issue, leur donner des opportunités.
15:13Donc à ce moment-là, elle joue le rôle de l'ambassadrice, mais dans son cas, vous dites, Suzana, pas de souci, vous pouvez continuer à la pousser, il faut l'accompagner, parce qu'ensuite il y a un relais pris par France Travail, si je comprends bien.
15:24Exact.
15:25Donc vous êtes aux portes de l'emploi là, Suzana. Vous avez des touches, comme on dit, quand on parle comme ça à l'oral, on dit, j'ai des touches avec des employeurs, ou vous êtes là pour l'instant en train de prospecter, de bien définir votre projet ?
15:35Je me suis lancée dans une formation en alternance, et puis je cherche quelqu'un qui me permettrait d'aller plus loin, me former auprès des professionnels.
15:48Donc là, vous êtes en alternance, l'autre étape, c'est l'alternance. Toujours en formation ?
15:52Tout à fait. Je suis admise en formation, maintenant, il me faut quelqu'un qui me prendra en alternance.
15:58Et vous cherchez quel type d'employeur ? Parce que vous savez qu'il y a beaucoup d'employeurs qui nous regardent là.
16:01On passe un bon message, là.
16:02Allez-y, c'est quel type d'entreprise ? Vous rêvez de travailler dans quelle entreprise, Suzana ?
16:06Dans une entreprise inspirante, qui va me permettre de grandir, qui a des valeurs d'accessibilité, des valeurs humaines, et qui a des valeurs de transmission de savoir.
16:24Vous avez le droit de citer les marques. Vous avez le droit de citer les marques des entreprises.
16:28Si vous avez quelques entreprises que vous avez envie de rencontrer, c'est le moment, vous êtes à la télévision. Allez-y.
16:36J'aimerais bien citer Shodo, par exemple.
16:44Shodo, une autre.
16:47Temesis, par exemple, qui est très axé sur l'accessibilité, parce que pour moi c'est importante.
17:01On peut créer des sites web, mais si on ne peut pas les utiliser, si tout le monde ne peut pas les utiliser, ça ne sert à rien.
17:07Et le débat du numérique accessible aux personnes en situation de handicap, pour certaines visibles, on voit que ce n'est pas toujours très simple d'accéder.
17:14Vous avez cité ces deux entreprises. Attention, on va le pousser sur les réseaux sociaux et elles vont être informées que vous cherchez.
17:20Toutes les entreprises pour lesquelles l'accessibilité n'est pas une option, mais une priorité.
17:29Il faut que ça soit accessible. Pour moi, ce sont des entreprises qui ont des valeurs.
17:35Merci.
17:36Et également des entreprises qui veulent transmettre le savoir.
17:40Je vous vois sourire, Iris, parce que c'est une belle réussite aidante familiale qui libère son audace et qui est en train, sur un plateau de télé, de nous dire
17:50j'ai un projet professionnel et je cherche à entrer dans ces deux belles entreprises qui sont de belles pépites. C'est une réussite pour vous ça ?
17:57Bien sûr, c'est une très belle réussite. On est très reconnaissant d'avoir des belles pépites qui émergent et qui sont aussi là pour inspirer les autres,
18:04montrer que c'est possible, peu importe le niveau de familiarité avec ce type de plateau.
18:08Et sourire aussi parce que c'est une belle opportunité pour elle de transmettre ce message. Donc on vous remercie de lui donner un tremplin aussi pour aller chercher des opportunités.
18:15Et vous l'avez, c'est normal. Déclic numérique Focus Handicap, on parlait de la semaine des métiers du numérique, ça c'est dans quelques jours.
18:22Mais pour vous, c'est du 4 au 15 novembre 2024. C'est quoi l'esprit ?
18:29L'esprit, c'est en fait une édition annuelle. Donc Déclic numérique, c'est un programme qu'on anime plusieurs fois par an.
18:35La prochaine édition a lieu dans le cadre de cette fameuse semaine des métiers du numérique et démarrera dans quelques jours.
18:40Mais en effet, il y a quelques mois et tous les mois de novembre, à l'occasion de la semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées initiée par l'AGFIP,
18:48on organise une édition Déclic numérique un petit peu particulière puisqu'on y fait un focus particulier sur le handicap pour accompagner des demandeurs et demandeuses d'emploi.
18:57En situation de handicap, qui sont aidants ou aidantes familiaux mais aussi des demandeurs d'emploi qui ne sont aujourd'hui pas concernés
19:04mais qui méritent aussi d'être sensibilisés, informés puisque ce sont les futurs collaborateurs et les futurs peut-être managers de personnes en situation de handicap.
19:12On ne l'a pas évoqué ou on l'a survolé, on parle beaucoup du numérique, on voit développeurs, data scientists.
19:17On a peu évoqué l'IA qui est un sujet qui aujourd'hui occupe le champ médiatique. L'IA, c'est aussi pour vous un nouveau levier d'accompagnement, de formation, de pédagogie ?
19:27Bien sûr, tout à fait. L'IA, c'est vraiment un tournant aujourd'hui pour de nombreux acteurs dont nous.
19:32C'est une compétence qui devient essentielle à la fois pour la recherche d'emploi mais aussi en emploi.
19:38Une fois en entreprise, on se rend compte que tous les métiers aujourd'hui s'adaptent, se transforment.
19:42Certains disparaissent, certains émergent avec l'IA comme il y a quelques années avec le numérique.
19:47Aujourd'hui, l'association Diversidades et de nombreux autres programmes prennent le tournant de l'IA pour accompagner les demandeurs, les demandeuses d'emploi sur ces compétences.
19:55D'ailleurs, on est en train de lancer un observatoire IA où on allait interroger les demandeurs et les demandeuses d'emploi.
20:01Sur quoi ? Sur leur relation à l'IA ? Sur leur peur ?
20:03Exactement.
20:04Ça fait peur, l'IA ?
20:05Ça fait peur, donc on s'est interrogé. Est-ce qu'aujourd'hui, les demandeurs, les demandeuses d'emploi s'en saisissent ? Est-ce qu'ils l'utilisent ou pas ?
20:12Qui s'en saisit ? Est-ce qu'il y a des différences entre les profils ? Et de quelle manière ils le perçoivent aujourd'hui et pour demain ?
20:18Donc on révélera ça aussi dans quelques jours à l'occasion de la semaine des métiers.
20:21Susanna, l'IA, ça vous fait peur ?
20:23Vous allez me dire non, puisque vous êtes curieuse de tout.
20:26Non. C'est un outil qui peut devenir un très bon allié. Il faut savoir s'en servir.
20:33Vous commencez à utiliser l'outil, vous ?
20:35Tout le temps.
20:36Tout le temps ?
20:37Oui, souvent.
20:38C'est-à-dire que vous l'utilisez pour apprendre, pour nourrir vos connaissances ?
20:41Également pour apprendre. Surtout pour ça. Pour apprendre, pour, par exemple, trier des idées, comparer des concepts, faire des synthèses,
20:52qui me permettra de m'éclaircir des idées, par exemple. Oui, c'est un outil. Il faut savoir s'en servir.
20:59Avant de nous quitter, il y a dix ans, vous imaginez un jour être sur un plateau de télé et annoncer que vous êtes en recherche d'un emploi de développeur web.
21:08Est-ce que c'était le chemin de vie que vous aviez il y a dix ans ? Est-ce que vous l'aviez imaginé, ça ?
21:14Non. Non. Parce qu'une développeuse ? Non. Je n'ai pas vraiment de copines avec des maths non plus.
21:23Et pourtant ? Et pourtant ?
21:26Ça semblait impossible.
21:29Ah, c'était impossible, oui. À l'époque, non. Je ne suis pas fan des maths. Je suis une femme. Je ne suis pas une geek.
21:38Vous s'accrochez toutes les croix pour ne pas y aller.
21:40Oui, voilà. Je ne m'y voyais pas du tout.
21:43Merci en tout cas, Susanna Dupras, d'être venue nous parler à cœur ouvert de votre parcours, de votre passion aussi de l'informatique,
21:49et puis aussi de toutes les contraintes et de l'audace dont il a fallu faire preuve pour parcourir ce chemin et qui ne fait que commencer.
21:57On va relayer les deux entreprises que vous avez citées dans lesquelles vous dites qu'elles portent des valeurs,
22:02elles ont des piliers autour évidemment de l'inclusion. Je rappelle que vous êtes en situation de handicap invisible.
22:09Merci Susanna Dupras, alumnie au programme Déclic Numérique et en alternance bientôt en CDI dans les deux entreprises, j'en suis sûre.
22:16Iris Avital, merci d'être venue nous rendre visite.
22:18Merci à vous.
22:19Merci pour votre engagement, directrice du développement et des programmes Diversity Days avec cette date du 4 au 15 novembre prochain.
22:26Et puis ça commencera évidemment les semaines du métier du numérique, c'est du 20 au 24.
22:31Exactement, c'est ça. Alors le 4 au 14 novembre, c'était passé, mais la prochaine édition, le prochain rendez-vous, c'est à partir du 28 janvier.
22:38On vous donne rendez-vous à 18h30 sur tous nos réseaux.
22:40Et bien c'est super. J'étais totalement trompé sur les dates de novembre, mais vous avez très bien fait de me rectifier.
22:45Merci à vous deux, mesdames. C'est un vrai plaisir de vous accueillir. On tourne une page.
22:49Tout de suite, c'est Fenêtre sur l'emploi et j'accueille mon invité.
23:04Fenêtre pour l'emploi, pour parler justement d'emploi à l'occasion d'une initiative qui est passionnante,
23:10qui est portée par France Travail 8 mois pour aider un senior à trouver un emploi.
23:15On en parle beaucoup de ces seniors et on va en parler avec vous Nadine Grigné. Bonjour.
23:18Bonjour.
23:19Ravie de vous accueillir. Directrice régionale Île-de-France, France Travail, donc Aix pour l'emploi,
23:23avec une initiative, bien plus d'ailleurs, un outil, A tout senior. Qu'est-ce que c'est exactement et quel est l'objectif ?
23:30Alors déjà peut-être, pourquoi faire A tout senior en Île-de-France ?
23:35On aurait pu se dire, il y a un taux d'emploi des seniors qui est près de 68%, plus 10% par rapport aux autres régions.
23:43Mais quand on regarde un peu plus finement, on a une partie de ces seniors qui sont en Île-de-France,
23:49alors que c'est une terre d'emploi très diversifiée. On va trouver des métiers de main d'oeuvre comme des métiers cadres, ingénieurs.
23:55Et bien on s'aperçoit que les seniors ont un taux de chômage de longue durée plus important que les autres.
24:01Donc il faut vraiment pouvoir les accompagner. Il y a de la compétence, elle est un peu endormie,
24:08elle est un peu en manque de confiance pour aller vers l'entreprise parce qu'il y a eu des échecs.
24:14Et donc comment on peut s'attacher, et là en partenariat avec IFOCOP sur ce nouveau dispositif,
24:21à promouvoir des compétences qui ont pu être acquises par le passé mais qui vont être réactualisées.
24:27Je vais prendre quelques exemples. Une assistante RH ou un assistant RH qui a un métier en tension.
24:33Beaucoup d'entreprises en demandent. Au fond, est-ce que je maîtrise les nouveaux outils de développement de compétences ?
24:40Est-ce que l'IA qui peut intervenir dans la recherche de talents, de CV, dans le tri de CV, je sais l'utiliser en tant que recruteur ?
24:52Sans perdre mon emploi.
24:53Sans perdre mon emploi mais en me centrant sur l'accompagnement des personnes que je vais recevoir.
24:58Donc comme un facilitateur de recherche de talents pour me concentrer sur l'entretien de recrutement.
25:04Et bien tous ces éléments-là vont être apportés dans une formation théorique, 400 heures.
25:10Et après, je vais aller en entreprise non pas pour faire un stage, être à côté d'une personne qui sait, mais pour faire.
25:191000 demandeurs d'emploi de plus de 50 ans, parce que ça demande aussi pour vous un criblage assez précis de ceux que vous allez accompagner.
25:27On parle de reconversion où on est sûr, je dirais, on upgrade des métiers ou des compétences.
25:33Parce que ça peut être les deux. On peut aussi avoir une appétence pour un nouveau métier et se dire sur la base de mes compétences, j'ai plutôt envie d'aller par là.
25:41Est-ce que ça sera possible ?
25:42Alors le but, c'est d'upgrader les compétences, mais pourquoi pas aussi la reconversion ?
25:48Par contre, on sait qu'il y a des gens qui sont dans ces métiers, qui sont en tension, mais pour autant, ils n'y accèdent pas.
25:53Donc déjà se dire au fond, ils ont eu un investissement dans l'entreprise, souvent en parcours initial de formation.
26:00Mais bien sûr, ce n'est pas exclu aussi de se reconvertir.
26:03Et donc là, on va mobiliser.
26:06C'est ce qui est innovant dans l'engagement aussi des personnes en recherche d'emploi.
26:11C'est qu'elles peuvent mobiliser leurs comptes personnels de formation.
26:1425 %, c'est bien ça ?
26:15C'est ça. Dans le financement de la formation.
26:18Si elles n'ont pas assez, on va venir nous, France Travail, compléter ou prendre en charge totalement.
26:23Bien sûr, ce n'est pas un frein.
26:24Et l'entreprise qui va accueillir la personne 4 mois pour réaliser des activités qu'elle a vues en formation, qui n'est pas une formation théorique, mais de mise en pratique.
26:34Objectif, l'embaucher quand même.
26:36Parce qu'elle a des besoins. Je reprends mon assistant RH.
26:39Elle recherchait, elle ne trouvait pas.
26:41Et on lui propose de co-financer la formation autour de 8 000 euros.
26:45Et elle aura une personne qui va pouvoir réaliser des activités sur un poste dont elle a besoin.
26:52Et donc pendant 4 mois.
26:54Et France Travail prend en charge la rémunération de la personne.
26:58Avant de nous quitter, il y a souvent un débat sur les seniors.
27:00C'est peut-être une des raisons d'ailleurs qui bloquent.
27:02Une espèce d'inconscient du décideur ou du chef d'entreprise qui dit il va me coûter trop cher, il est trop cher, il n'est plus en face.
27:09Comment on résout ce problème ?
27:11Comment on rassure aussi le recruteur et celui qui va embaucher ce demandeur d'emploi senior ?
27:18Je pense qu'il y a vraiment un double accompagnement.
27:21On a parlé avec vous de l'accompagnement de la personne en recherche d'emploi.
27:24Il y a l'accompagnement du chef d'entreprise.
27:27Exactement.
27:28Dans notre région, 80% des employeurs sont des petites moyennes entreprises.
27:33C'est vrai.
27:34Elles ont besoin d'être guidées parce qu'elles ont besoin d'aller vite.
27:38Elles vont poser à notre conseiller d'entreprise un schéma peut-être tout près, qu'elles imaginent simple pour nous.
27:45Je veux quelqu'un comme M.Intel que j'avais recruté l'année dernière ou Mme Intel.
27:50C'est là où nous on doit amener une vision assez concrète de ce dont il a besoin.
27:56C'est le questionnement, c'est l'écoute.
27:58Là, on peut commencer à négocier pour proposer soit un profil qui correspond ou quelqu'un qui aurait besoin d'une formation avant l'emploi.
28:08On a des outils qui peuvent être utilisés.
28:11L'immersion aussi en emploi.
28:13J'étais senior, je travaillais dans une grande entreprise.
28:16Là, j'ai une opportunité dans une petite entreprise où mes soft skills vont être différents dans la mise en œuvre.
28:22Se réadapter au niveau de l'environnement.
28:23Je peux faire une immersion pour voir si je conviens à l'employeur mais aussi si ça me convient.
28:27Merci Nadine Grigné.
28:28Atout senior avec une obligation de résultat.
28:31C'est important de le dire chez France Travail avec l'idée que cette expérimentation,
28:34si elle dépasse les 80% d'accès à l'emploi, elle pourra se pérenniser.
28:38C'est important.
28:39Il y a des objectifs extrêmement précis portés par toute l'équipe de France Travail et Thibaut Guillouis qui est souvent venu sur ce plateau.
28:46Merci de nous avoir rendu visite, directrice régionale Île-de-France chez France Travail.
28:51Nous sommes en retard.
28:52Merci à Xavier à la réalisation, à Saïd Osson et à Nicolas Juchat évidemment.
28:55Et je n'oublie pas Juliette à la programmation.
28:58Merci à vous.
28:59Merci de votre fidélité.
29:00Je vous dis à très bientôt.
29:01Bye bye.

Recommandations