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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mardi 21 janvier 2025, Morandini Live n°1577 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct à la une édition spéciale ce matin de Morandini Live.
00:00:16Après des dizaines de décrets signés cet huit par Donald Trump, avec 7 questions simples dans cette spéciale,
00:00:22peut-on appliquer en France les méthodes de Donald Trump ?
00:00:25Exemple, Trump supprime le droit du sol, peut-on le faire en France ?
00:00:29Trump envoie l'armée à ses frontières pour les protéger des migrants, peut-on le faire en France ?
00:00:35Trump veut renvoyer chez eux les étrangers délinquants, peut-on le faire en France ?
00:00:39Trump impose aux étrangers de faire leur demande d'asile à l'extérieur de ses frontières, peut-on le faire en France ?
00:00:45Mais ce n'est pas tout, car le nouveau président des États-Unis a également pris des mesures pour protéger l'économie américaine.
00:00:52Il avait promis des mesures fortes comme augmenter les droits de douane, ce sera fait à partir du 1er février.
00:00:59Il met fin également aux aides pour les voitures électriques, vous pourrez désormais acheter les voitures que vous voulez, a-t-il dit.
00:01:06Et si nous aussi on rendait notre liberté en France ? Nous allons en débattre pendant toute cette émission.
00:01:13À cela, ajouter sa position sur les non-binaires.
00:01:16Il n'y a plus que deux sexes aux États-Unis depuis hier, les hommes et les femmes.
00:01:21Fini les non-binaires !
00:01:23Alors faut-il aussi s'en inspirer en France ou cela est-il choquant ?
00:01:27Édition spéciale de Morandini Live aujourd'hui.
00:01:30Donald Trump est-il un exemple à suivre ?
00:01:32Ça va être passionnant.
00:01:34Il affirme « America first », les États-Unis d'abord, peut-on dire nous, la France d'abord ?
00:01:40Donald Trump, justement.
00:01:41Avec cette image passée inaperçue, c'est le clip vidéo mis en ligne sur le compte de la Maison Blanche au moment où Donald Trump prêtait serment.
00:01:49Un clip de 35 secondes sur le thème « L'Amérique est de retour ».
00:01:57L'Amérique est de retour
00:02:02L'Amérique est de retour
00:02:07L'Amérique est de retour
00:02:12L'Amérique est de retour
00:02:17L'Amérique est de retour
00:02:22L'Amérique est de retour
00:02:26C'est quasiment une série américaine.
00:02:29Autre image de la nuit, l'entrée de Donald Trump aux bras de Melania lors de l'un des trois balles de la soirée.
00:02:34Là, c'est le bal du gouverneur avec le couple présidentiel qui va ouvrir ce bal.
00:02:39Mesdames et Messieurs, bienvenue au 47ème président du Royaume-Uni, le président Donald J. Trump, accompagné par la première dame, Mme Melania Trump.
00:02:52L'Amérique est de retour
00:02:57L'Amérique est de retour
00:03:02L'Amérique est de retour
00:03:07L'Amérique est de retour
00:03:12L'Amérique est de retour
00:03:17L'Amérique est de retour
00:03:21L'Amérique est de retour
00:03:24L'Amérique est de retour
00:03:27L'Amérique est de retour
00:03:30L'Amérique est de retour
00:03:33L'Amérique est de retour
00:03:36L'Amérique est de retour
00:03:39L'Amérique est de retour
00:03:42L'Amérique est de retour
00:03:45L'Amérique est de retour
00:03:49Alléluia, Alléluia
00:04:01Glory, glory, alléluia
00:04:10Voilà, l'Amérique et ses traditions, Donald Trump qui n'a pas pu s'empêcher une fois de plus hier soir sur Village Peoples de danser.
00:04:17Mais il a surpris tout le monde en prenant le sabre de l'un des militaires présents sur scène et en l'agitant.
00:04:47Voilà, c'est du show en permanence, on en parlera plus sérieusement bien évidemment tout à l'heure donc avec cette spéciale aujourd'hui, faut-il prendre exemple sur Donald Trump en France.
00:05:11Dans le reste de l'actualité en France justement, les suites de ce qui s'est passé à Mâcon ce week-end, je vous en parlais dès hier matin à ce jeune homme de 19 ans qui a été interpellé après les nombreuses destructions qui se sont produites dans les villes.
00:05:22Des dealers sont soupçonnés de s'être vengés après le refus du maire de leur donner un local commercial.
00:05:28À la vue des messages inscrits sur les murs de cet appartement squatté par des jeunes, les récentes violences urbaines semblent être liées au refus de la municipalité de leur accorder un local.
00:05:40Tout ça, j'ai dit que c'était de la guérilla, c'était organisé et je ne pensais pas, quand j'ai dit ça, que c'était la guerre, trouver aujourd'hui ça.
00:05:46Selon l'élu, ces jeunes, des dealers, avaient laissé entendre un passage à l'acte imminent dans le quartier sensible des Saugerets.
00:05:53On fait savoir dans les gens des quartiers, même y compris aux forces de l'ordre, l'autre jour que s'ils n'avaient pas ce local, ils mettraient le quartier à feu et à sang.
00:06:04Hormis les poubelles et les voitures incendiées, dont trois véhicules de police, plusieurs bâtiments publics ont été endommagés.
00:06:10Parmi eux, des structures périscolaires.
00:06:13Problème, ces dégâts sont à la charge de la ville, les conditions du contrat d'assurance étant exorbitantes depuis les émeutes liées à la mort de Naël.
00:06:20Une franchise sur les dégâts émeutiers de 2 millions d'euros par sinistre.
00:06:25C'est-à-dire que les dégâts qui ont lieu ce week-end ne sont pas assurés du tout, sont à la charge de la ville.
00:06:29Et ça, c'est pas acceptable.
00:06:31Des forces de police supplémentaires, dont une compagnie de CRS, ont été déployées.
00:06:35Objectif, contrôler notamment les parties communes des immeubles afin de rassurer les habitants en quête de solutions.
00:06:42Dans l'actualité également, cette scène incroyable sur l'autoroute A5.
00:06:45Les portes d'un fourgon de la Brigne se sont ouvertes au niveau du péage des éprunes à Montreux sur le Jard.
00:06:50C'est donc sur l'autoroute A5, des billes d'argent qui se trouvaient à l'intérieur du fourgon et qui étaient destinées à des joailliers se sont éparpillées sur la route.
00:07:00C'est ici, au niveau du péage des éprunes, dans le sens Provence-Paris,
00:07:04que les portes d'un fourgon blindé, qui disposait d'un passe-télépéage, se sont ouvertes.
00:07:09Sans que les convoyeurs à l'intérieur ne se rendent compte de rien.
00:07:13Une partie de la cargaison, en l'occurrence une palette qui était composée de sacs de billes en argent,
00:07:18destinées à la fabrication de bijoux, s'est renversée sur la chaussée.
00:07:22Le fourgon a lui continué sa route jusqu'à la station-service, avant que les convoyeurs ne réalisent qu'il manquait une partie de la cargaison.
00:07:29La palette a été retirée par les personnels de la société d'autoroute,
00:07:33mais une fois arrivée à destination, les convoyeurs et leurs employeurs ont signalé qu'il manquait une quantité de billes d'argent.
00:07:39Une affaire peu courante qui amuse les conducteurs de passage sur l'autoroute A5.
00:07:45Même dans Fast and Furious, ça n'arrive pas, donc j'ai envie de dire oui, oui, c'est étonnant.
00:07:49Ça rappelle certains bons films avec Jean Gabin, Alain Delon et des piscines remplies de billets, effectivement, on y plongerait.
00:07:55Comme un scénario de film, je dirais la chance pour ceux qui étaient derrière peut-être.
00:07:59S'appuyant sur les images de vidéosurveillance, l'enquête a été initialement ouverte pour vol, mais toutes les pistes restent envisagées.
00:08:06Le préjudice a été évalué à plusieurs milliers d'euros.
00:08:09Et puis plus de 30 ans après, Monique Olivier a avoué son implication dans la disparition de Lydie Loger, une femme de 29 ans.
00:08:17C'est le mari de Monique Olivier qui, je vous le rappelle, est le tueur en série Michel Fourniret, qui est soupçonné de l'avoir tué dans l'ordre.
00:08:24Que s'est-il passé ce soir de décembre 1993 ?
00:08:28Lydie Loger disparaît sans laisser de traces devant son domicile.
00:08:32Après avoir fait ses courses de Noël avec une amie, dernière personne à l'avoir vue vivante.
00:08:37Déjà mise en examen pour complicité depuis 2021, pour la première fois, Monique Olivier, l'ex-femme de Michel Fourniret,
00:08:45reconnaît être impliquée dans sa disparition, a déclaré l'avocate de la famille des victimes.
00:08:50Elle a reconnu qu'elle était sur les lieux, ce qui est une forme d'aveu.
00:08:54Une phrase qui va peut-être permettre de retrouver le corps de la jeune femme, 32 ans après les faits.
00:09:00La justice va transporter ce jeudi Monique Olivier dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolay,
00:09:06où habitait Lydie Loger, pour une reconstitution judiciaire.
00:09:10A l'époque, le couple faisait régulièrement des allers-retours entre la Belgique et la France et traversait ce village de Lorne.
00:09:17Retrouvera-t-elle la mémoire ? Si Monique Olivier évoque un lieu où le corps de Lydie Loger pourrait se trouver,
00:09:23des fouilles pourront alors être menées.
00:09:26Dans un instant, notre émission spéciale, faut-il prendre exemple sur Donald Trump en France
00:09:31et appliquer en France les mesures qu'il a signées et qu'il a annoncées cette nuit aux Etats-Unis ?
00:09:36C'est passionnant, mais tout d'abord, les tops et les flops d'audience hier soir, c'est avec Mister Audience en France.
00:09:41Aïe Aïs, Kevin, va-t'en !
00:09:45Hier soir en excès, nouveau succès pour Nagui qui est encore très en forme.
00:09:49Avec n'oubliez pas les paroles sur France 2, l'animateur est au plus haut en rassemblant 3 400 000 téléspectateurs.
00:09:55Le feuilleton de TF1 demain nous appartient et quant à lui, en baisse, est relégué à la 3ème place en étant battu par le 19-20 de France 3.
00:10:02Sur M6, la meilleure boulangerie de France s'est également imposée à 1,4 million devant cet aveau sur France 5.
00:10:10A 20h, le journal de Gilles Boulot sur TF1 a regagné des couleurs à presque 5,5 millions.
00:10:15En revanche, l'édition d'Anne-Sophie Lapix sur France 2 a été boudée en étant loin derrière à seulement 3,8 millions.
00:10:23A 21h, c'est quotidien de Yann Barthez qui est arrivé en tête en étant en forme à plus de 2,3 millions.
00:10:28Mais sur C8, Cyril Hanouna a également affiché un bon score avec Touche pas à mon pote en étant pas très loin derrière.
00:10:36En prime time, c'était le final de la série Erika sur TF1.
00:10:39La une est arrivée en tête avec 3 700 000 téléspectateurs, ce qui est un score très correct.
00:10:44Avec la suite des portraits de la saison 20 de L'amour est dans le pré, Karine Lemarchand s'est rapprochée de la barre des 3 millions sur M6.
00:10:51Avec sa série Rivage, France 2 est troisième avec un score plutôt moyen de 2,1 millions.
00:10:56La soirée était plus compliquée pour France 3 dont le film La Liste de Schindler a eu du mal à s'imposer avec seulement 1,4 million de personnes.
00:11:03Mister Audience vous dit à demain.
00:11:06Allez, je vous présente les invités qui vont m'accompagner autour de cette édition spéciale.
00:11:09Faut-il prendre exemple sur Donald Trump ?
00:11:11Julien Audoul, bonjour.
00:11:12Bonjour.
00:11:13Merci d'être avec nous, député de Lyon, porte-parole du Rassemblement National.
00:11:15Catherine Ranbert, bonjour.
00:11:17Bonjour Jean-Marc.
00:11:18Merci d'être avec nous.
00:11:19Arnaud Mélendez-Thier, rédacteur en chef de la Revue Politique et Parlementaire.
00:11:21Bonjour.
00:11:22Et puis Slimane Thira, bonjour.
00:11:23Essayiste et président du Groupement d'Innovation Sociétale et Territoriale.
00:11:27Merci également d'être avec nous.
00:11:29Juste avant de parler de Donald Trump en particulier, je voudrais qu'on dise un mot d'Elon Musk.
00:11:33Parce que c'est la nouvelle cible de toute la gauche aujourd'hui, Elon Musk.
00:11:36On va commencer avec ce geste fait hier soir à la tribune où toute la gauche s'est déchaînée en disant
00:11:41« il a fait un salut nazi hier à la tribune ».
00:11:45Juste avant qu'on le regarde, je voudrais juste vous dire ce qu'il dit.
00:11:47Parce que vous allez entendre, il parle anglais.
00:11:49Il dit « mon cœur est à vous, mon cœur est pour vous ».
00:11:52C'est ce qu'il dit à la foule et donc ça donne ça à l'image.
00:12:04Voilà, donc pour beaucoup aujourd'hui, c'est un geste nazi.
00:12:08C'est un salut hitlérien qu'il a fait, Julien Rodolphe.
00:12:10Bien sûr, parce que pour la gauche et l'extrême gauche, tous les opposants sont des nazis, des fascistes.
00:12:15C'est l'extrême droite, bien évidemment.
00:12:17Tout cela est pathétique.
00:12:20On voit bien déjà la pauvreté des arguments de ces gens-là,
00:12:23qui essayent de construire, de manipuler n'importe quelle image.
00:12:28Effectivement, il le dit dans son discours, parce que si ces gens-là entendaient,
00:12:31il transmet son cœur au public.
00:12:36Attention au geste que vous faites quand vous dites ça.
00:12:39En fait, avec des arrêts sur image et des choses comme ça, c'est tellement facile.
00:12:43Regardez, moi j'ai trouvé d'autres personnes qui ont fait des saluts nazis.
00:12:47J'ai trouvé Barack Obama, par exemple.
00:12:49Regardez, vous allez voir Barack Obama qui fait exactement la même chose sur cette photo.
00:12:54Il est démocrate, c'est autorisé.
00:12:55Salut nazi. J'ai trouvé Kamala Harris, par exemple.
00:12:58Regardez, vous allez voir Kamala Harris, elle aussi.
00:13:00Salut nazi.
00:13:01Et même Jean-Luc Mélenchon, figurez-vous.
00:13:03Regardez, Jean-Luc Mélenchon, salut nazi aussi.
00:13:06Tout ça est ridicule.
00:13:08Slimane Thira.
00:13:09Moi, c'est une non polémique.
00:13:11On sait que c'est un chef d'entreprise à succès, qui a une très bonne équipe surtout.
00:13:15Et c'est un génie de l'high tech.
00:13:18Et c'est juste dire, j'ouvre mon cœur à ses supporters.
00:13:24Et c'est juste, il a du mal à maîtriser ses émotions.
00:13:29Oui, et puis franchement, c'est un geste, Catherine.
00:13:32Elon Musk, c'est aujourd'hui le nouveau diable.
00:13:35Et ça participe, vous savez, de cette campagne qu'on voit en ce moment,
00:13:38de gens qui quittent le réseau social X, au prétexte que Elon Musk manipule l'algorithme.
00:13:45Alors, je vais apprendre quelque chose sans doute à ces gens-là.
00:13:47Tous les réseaux sociaux modifient leurs algorithmes.
00:13:50On en fait tous expérience.
00:13:52On se comprend nos smartphones et qu'on dit, pourquoi je vois ça sur mon écran d'accueil ?
00:13:57Ce n'était pas prévu.
00:13:58Parce que les réseaux sociaux modifient régulièrement leurs algorithmes.
00:14:01Et on voit bien qu'on voit les postes, non pas dans l'ordre d'apparition, mais en fonction d'un choix.
00:14:05Pour Elon Musk, c'est de la manipulation.
00:14:07Pour les autres, c'est de la modification d'algorithme.
00:14:09Dès qu'on fait une mise à jour, il y a une modification d'algorithme.
00:14:12Arnaud Benedetti.
00:14:13Alors, il faut noter qu'il y a quand même quelques fact-checkers qui sont tout à fait opposés à Musk,
00:14:17qui quand même ont reconnu le fait qu'il ne s'agissait pas d'un salut nazi.
00:14:22Donc ça, il faut quand même le dire aussi, en l'occurrence.
00:14:24François Mélenchon, il va nous faire une attaque cardiaque s'il nous regarde.
00:14:28Si vous voulez, Musk aujourd'hui est attaqué parce qu'il a finalement un peu transformé,
00:14:34c'est le moins qu'on puisse dire, la modération sur X.
00:14:37Vous savez, aux Etats-Unis, il y a un principe qui est un principe essentiel,
00:14:40c'est le premier amendement de la Constitution, c'est la liberté d'expression.
00:14:43Alors, elle n'est pas absolue d'ailleurs.
00:14:45Mais enfin, elle est beaucoup plus extensive qu'en France.
00:14:47Et qu'il a considéré vraisemblablement, lorsqu'il a pris la tête et qu'il a racheté X,
00:14:53que X a récemment violé d'une certaine manière par une ultra-modération.
00:14:58Non, vous n'avez pas Twitter ni X, parce que moi j'ai quitté Twitter, enfin X,
00:15:03justement à cause de l'absence de modération.
00:15:05J'ai quitté avant Musk pour la violence et pour les fake news.
00:15:08Et pour les gens qui disent qu'il y a plein de fake news sur X que c'est manipulé,
00:15:11je renvoie à la période de la pandémie où X, qui était Twitter à l'époque, était une machine à fake news.
00:15:17Alors, ça c'est très intéressant ce que vous dites,
00:15:19parce que je ne sais pas si vous avez vu cette vidéo des gens faites par des personnalités de gauche,
00:15:24poussées par le CNRS.
00:15:26Avec nos impôts.
00:15:28Voilà, avec nos impôts.
00:15:29Il ne faut pas oublier que c'est le CNRS qui a poussé ça.
00:15:32Si on peut enlever ces images, parce que Mélenchon, c'est bon, on l'a vu et on est en train de parler d'autres choses.
00:15:36C'est poussé par le CNRS.
00:15:38Et CNRS, c'est notre argent.
00:15:40C'est notre argent qui a servi à faire ça, qui a servi à faire un programme qui s'appelle HelloKittX.
00:15:45Alors, le jeu de mots n'est pas trop mauvais.
00:15:47Mais bon, vu le budget, je ne sais plus, c'est 2,8 milliards d'euros donnés par l'État, le CNRS.
00:15:52Donc, ils peuvent avoir un peu d'humour aussi.
00:15:54Regardez la vidéo.
00:15:56Ne quittez pas X tout de suite, on vous explique.
00:15:59Après avoir conquis les États-Unis, Elon Musk s'intéresse au reste du monde.
00:16:03Et X, c'est son cheval de Troie pour déstabiliser les démocraties.
00:16:06X n'a de pouvoir que parce que nous y sommes.
00:16:08Sans nous, il n'est rien.
00:16:09Aux États-Unis, X a aussi contribué à faire élire Donald Trump.
00:16:12Sans l'emprise de X, la démocratie américaine n'en serait pas là aujourd'hui.
00:16:18Elon Musk ne s'est pas contenté de manipuler l'algorithme pour mettre en avant ses contenus et ceux de Donald Trump.
00:16:23Il a aussi rendu virale de fausses informations, notamment par rapport aux sciences du climat.
00:16:27Elon Musk, en manipulant ses algorithmes, nous manipule.
00:16:30Il a diffusé de fausses informations sur l'intégrité de l'élection.
00:16:35Il a suspendu le compte de nombreux journalistes et le compte d'une importante levée de fonds démocrate.
00:16:40Dans le reste du monde, il a soutenu le candidat anglais anti-immigration Najib Faraj à hauteur de plus de 100 millions de dollars
00:16:46avant de lui préférer un candidat encore plus à l'extrême droite.
00:16:49Il soutient la FD, le parti d'extrême droite en Allemagne.
00:16:51Du haut de ses 200 millions d'abonnés, il relaie la propagande de Vladimir Poutine.
00:16:55L'obsession d'Elon Musk, éradiquer le virus Wouk pour aller sur Mars.
00:17:00Je ne vous essaie pas une blague.
00:17:01Sur X, Elon Musk est certain de gagner la guerre de l'opinion puisqu'il a tout simplement acheté.
00:17:06Mais nous pouvons encore préserver notre démocratie.
00:17:09Débranchons X de la fabrique de l'opinion.
00:17:12Dès aujourd'hui, rejoignez HelloKitX pour transférer vos communautés vers BlueSky et Mastodon.
00:17:18La plateforme CNRS HelloKitX vous permettra ainsi de recréer vos liens sociaux ailleurs.
00:17:24Investissez en masse des réseaux libres et démocratiques comme Mastodon et BlueSky.
00:17:28Résistez, rejoignez HelloKitX.
00:17:30Faites comme moi, allez sur HelloKitX.
00:17:34Voilà, Rokhaya Diallo, Anne Sinclair, Julie Gaillet, Cécile Duflo, Catherine Ranbert.
00:17:41Moi, je vais vous dire, elles ont le droit.
00:17:44Mais juste, je n'ai pas envie que mon argent serve à ça.
00:17:46Excusez-moi, le CNRS, c'est mon argent.
00:17:49Ce n'est pas que moi, bien sûr.
00:17:51C'est mon argent, c'est votre argent et je n'ai pas envie que ça serve à ça.
00:17:55On ne donne quand même pas 2,8 milliards.
00:17:58Vous vous rendez compte ce que c'est ?
00:17:59Vu les comptes de l'État, 2,8 milliards par an pour ça.
00:18:03Pour ces merdes, excusez-moi.
00:18:05J'adore me plonger dans les rapports de la Cour des comptes
00:18:09et je regarderai l'utilisation de nos fonds par le CNRS.
00:18:13Au-delà de ça, ces gens-là oublient qu'au moment de la première élection de Donald Trump,
00:18:17on avait déjà accusé Twitter d'avoir manipulé l'élection
00:18:21qui avait fait pencher l'élection pour Donald Trump au détriment d'Hillary Clinton.
00:18:27Personne n'avait quitté Twitter à ce moment-là.
00:18:30Les fake news sur Twitter ont toujours existé, sur X aujourd'hui, pardon.
00:18:34Et on a l'impression qu'on redécouvre la mer en disant, c'est incroyable.
00:18:38Ils ont le droit de dire quitter X, juste pas avec mon argent.
00:18:42Ils veulent que leur narratif soit prépondérant.
00:18:46Il faut arrêter de dire que Donald Trump a été élu en 2016,
00:18:50c'est ce qu'on disait, ce n'est pas ce que je dis, c'est ce qu'on disait.
00:18:53Mais c'est faux, Donald Trump a su utiliser les réseaux sociaux,
00:18:55ça c'est une réalité et personne ne le conteste.
00:18:57Mais d'autres savaient utiliser les réseaux sociaux.
00:18:59Les fakes news orchestrés par la Russie sur X, à l'époque ça a été prouvé.
00:19:03Ça n'a pas été véritablement démontré, je suis désolé.
00:19:05Non mais que ça ait eu un impact sur le comportement des électeurs,
00:19:10ça n'a pas été démontré et prouvé en l'occurrence.
00:19:13Personne ne peut le démontrer en l'occurrence.
00:19:15De toute façon des campagnes de manipulation,
00:19:17elles ont existé dans l'histoire avant que les réseaux sociaux existent aussi.
00:19:20Il faut quand même s'en souvenir des campagnes de presse.
00:19:23Donc ce n'est pas nouveau fondamentalement comme phénomène.
00:19:25Non mais ce qui est sûr c'est que si Trump a été élu, il a été élu
00:19:28parce que tout simplement une partie des classes populaires et des classes moyennes
00:19:31se sont retrouvées dans son discours politique.
00:19:33Il faut quand même à un moment donné faire confiance aussi à la démocratie.
00:19:35Et c'est ça que ces gens ne supportent pas.
00:19:37Il faut faire confiance au débat dans l'espace public.
00:19:39Le débat dans l'espace public c'est la capacité que nous avons à argumenter et contre-argumenter.
00:19:43Donc il faut qu'on accepte le pluralisme.
00:19:45Alors après qu'on puisse en effet, je suis d'accord avec vous,
00:19:47ce que vous disiez tout à l'heure, modérer un certain nombre de comportements,
00:19:49de propos qui sont violents, haineux, etc.
00:19:54Et le fait qu'il ait stoppé les modérations accentue la violence.
00:19:59Mais encore une fois, je le dis, ces gens-là ont le droit de dire, on critique.
00:20:03Pas avec notre argent.
00:20:05Rendez l'argent le CNRS, rendez l'argent qui a servi à faire ce programme.
00:20:08Combien il a coûté ce programme ?
00:20:10Je connais bien le CNRS. Je connais très bien le CNRS.
00:20:12Il ne faut pas réduire le CNRS, tout le CNRS, la multiplicité des chercheurs du CNRS...
00:20:22Mais excusez-moi, il y a une direction au CNRS.
00:20:25Excusez-moi, il y a une direction. Il y a des patrons.
00:20:27Donc les patrons ont validé ça.
00:20:29Non, parce qu'en fait, si vous voulez, le fonctionnement de la recherche,
00:20:32c'est un fonctionnement où les chercheurs sont très indépendants.
00:20:34Et vous savez, quand un chercheur lance une recherche au CNRS...
00:20:36Mais là, c'est quoi la recherche ?
00:20:37Il ne va pas demander la validation de son programme de recherche au directeur général.
00:20:41Arnaud Benedetti, ils ont cherché quoi ?
00:20:43Le CNRS communique autour de, on a créé un programme pour que vous puissiez quitter X.
00:20:50Je ne suis pas en train de justifier ce programme.
00:20:54J'essaye seulement de vous dire comment fonctionne le CNRS.
00:20:56D'accord, mais là, la recherche, c'était quoi ? Elle consistait en quoi, la recherche ?
00:20:59C'est une application, manifestement.
00:21:01Oui, c'est ça. J'ai l'air doux, là.
00:21:04Ce que ne supportent pas ces gens-là, ce qui leur donne des boutons,
00:21:08c'est que leur idéologie est aujourd'hui minoritaire.
00:21:11Ils deviennent des marginaux.
00:21:13Avant, ils étaient intouchables. C'est eux qui faisaient la pluie et le beau temps.
00:21:16C'est eux qui disaient au peuple ce qu'il faut penser, ce qui est bon, ce qui est mal.
00:21:20Et aujourd'hui, en fait, ils deviennent cornerisés, tous ces gens-là.
00:21:24Parce que si Elon Musk, finalement, défendait leur parti politique,
00:21:29défendait leur idéologie, était dans leur courant de pensée, il n'y aurait aucun problème.
00:21:33Elon Musk pourrait faire exactement la même chose.
00:21:35Ça ne dérange personne quand Barack Obama soutient Macron, par exemple.
00:21:39Ça ne dérange personne quand certains, Jeff Bezos ou autres, soutiennent des partis progressistes ou macronistes.
00:21:45Ça ne dérange personne. On ne parle jamais d'ingérence.
00:21:47Mais là, comme c'est Elon Musk, et qu'il défend un courant qui est national,
00:21:51qui est patriotique, qui est contraire à la mondialisation, etc.,
00:21:56et aussi qui jalouse beaucoup de gens, parce que finalement, la réussite...
00:22:00Il y a beaucoup de chercheurs du CRNRS qui aimeraient avoir 10% de la réussite d'Elon Musk.
00:22:06Qui aimeraient trouver, déjà.
00:22:08Je sais que, pardon, c'était facile, mais bon...
00:22:11Et moins ils bouffent et plus ils demandent d'argent.
00:22:13Mais juste, excusez-moi, quand Donald Trump s'est fait virer de Twitter,
00:22:17ce n'était pas Elon Musk à l'époque.
00:22:19Ces gens-là, ils sont venus à la télé dire
00:22:21« Mais quelle honte ! Mais quel scandale ! Il faut qu'il y ait Twitter ! »
00:22:25Ils ont viré la liberté de parole, la liberté d'expression.
00:22:27Là, tout à coup, pourquoi ? Parce que ça va dans leur sens, ce qu'ils mentiront.
00:22:31C'est la même manière que Kanye West aussi s'est fait exclure pour des propos antisémites.
00:22:36Ah non, mais ça, c'est différent.
00:22:38Se faire exclure pour des propos antisémites, ça, c'est totalement différent.
00:22:42Antisémitisme, complotisme, extrémisme de droite
00:22:46se servent de cette plateforme pour déformer des propos.
00:22:49Et je souscris à ce qu'a dit Madame sur pourquoi elle a quitté X.
00:22:53Moi, je n'ai pas quitté X, mais parce que j'aime bien ce réseau social.
00:22:56J'y suis depuis 2011.
00:22:58Et je trouve que c'est vrai qu'il y a une montée du grand n'importe quoi.
00:23:02Que l'argent public serve à des chercheurs, c'est très bien.
00:23:05C'est une bonne conception de la vie, de la recherche.
00:23:10Mais pas à ça, excusez-moi s'il m'intirara.
00:23:13Que les chercheurs du CNRS passent du temps à faire ça ?
00:23:16Excusez-moi, mais c'est une honte.
00:23:18Mais combien ça a coûté ?
00:23:20Et je le redis, rendez l'argent.
00:23:22Rendez l'argent qui a servi à faire cette application.
00:23:24Honnêtement, c'est une honte.
00:23:26La Cour des comptes, et là, je suis d'accord avec vous,
00:23:28la Cour des comptes va faire les comptes.
00:23:30La Cour des comptes ou les commissions d'enquête du Sénat
00:23:33qui sont très efficaces.
00:23:35Et vous êtes parlementaire, et je souscris à ce que vous dites,
00:23:37vous êtes parlementaire, vous avez le droit de dire
00:23:39à quoi sert cet argent.
00:23:41Vous êtes parlementaire, en te parlant d'un parti majoritaire
00:23:45à l'Assemblée Nationale,
00:23:47l'un des trois grands groupes des blocs
00:23:49qui peut faire tomber ce gouvernement.
00:23:51Et du coup, c'est votre travail d'aller voir
00:23:57si l'argent public a été bien servi.
00:23:59Excusez-moi s'il m'intira, on sait bien,
00:24:01la Cour des comptes va faire un rapport,
00:24:03elle va dire qu'on a dépensé tant, c'est pas bien, point final.
00:24:05Un parlementaire comme M. Oudoul,
00:24:07un parlementaire comme M. Oudoul
00:24:09qui est brillant.
00:24:11Non mais je crois qu'il y a une question qui va être posée cet après-midi,
00:24:13je crois qu'il y a une question qui va être posée cet après-midi
00:24:15à l'Assemblée pour savoir qui a fait cette application,
00:24:19comment elle a été financée, combien ça a coûté.
00:24:21Sachant que je parle en républicain,
00:24:23je parle en républicain,
00:24:25je parle en républicain, il représente plus de 11 millions de délecteurs.
00:24:29Vous avez tout à l'heure, ils sont minoritaires,
00:24:31ces gens-là, je ne sais pas s'ils sont minoritaires.
00:24:33Je ne sais pas s'ils sont minoritaires.
00:24:35Leur idéologie, oui.
00:24:37Je ne sais pas.
00:24:39Oui, mais ce n'est pas le problème, ils ont le droit.
00:24:41Si c'est privé, ils ont le droit, de l'argent privé, ils font ce qu'ils veulent.
00:24:43En tout cas, ils avaient jusqu'à présent le monopole du narratif bien-pensant,
00:24:45et ce qui semble les déranger,
00:24:47et ce qui est inquiétant pour la démocratie quand même,
00:24:49c'est que le fait qu'il y ait un autre narratif
00:24:51qui se lève sous pour demander
00:24:53plus de protection, plus de sécurité,
00:24:55des choses de bon sens, et bien ça les dérange,
00:24:57et ils assimilent ça tout de suite
00:24:59à de l'extrémisme, à du fascisme,
00:25:01à du nationalisme. En fait, le bon sens,
00:25:03maintenant, c'est assimilé
00:25:05à de l'extrême droite,
00:25:07à du nationalisme.
00:25:09Mais n'importe quelle société privée
00:25:11aurait pu développer cette application,
00:25:13il n'y aurait eu aucun problème.
00:25:15En tout cas, pour moi, il n'y aurait eu aucun problème, ils ont le droit,
00:25:17c'est leur rôle. Pas le CNRS.
00:25:19Surtout que ces chercheurs,
00:25:21grassement payés par l'argent public,
00:25:23par nos impôts, sont aussi
00:25:25cornaqués par des politiques.
00:25:27Raphaël Glucksmann qui exprimait
00:25:29hier ou avant-hier qu'il était très fier
00:25:31justement d'avoir un groupe de chercheurs
00:25:33du CNRS et d'organiser
00:25:35en nombre le départ
00:25:37du réseau social X.
00:25:39Donc on voit bien que l'indépendance de la
00:25:41soi-disant recherche, finalement, tout ça
00:25:43n'est que du leur et que derrière,
00:25:45c'est politisé et c'est
00:25:47l'idéologie mondialiste qui est derrière.
00:25:49– Bon voilà, CNRS, rendez l'argent.
00:25:51Le titre m'amuse, ça m'amusait de faire ce titre,
00:25:53ça va énerver beaucoup de gens et c'est très bien.
00:25:55On va faire le CNRS aux infos
00:25:57et puis juste après, on va
00:25:59entamer cette édition spéciale
00:26:01autour de Donald Trump.
00:26:03Donald Trump est-il un exemple à suivre ?
00:26:05On va prendre toutes les mesures qui ont été faites aux Etats-Unis,
00:26:07les décrets qui ont été signés cette nuit sur l'immigration par exemple,
00:26:09remise en cause du droit du sol, déploiement des militaires
00:26:11à la frontière, demande du droit du sol au Mexique,
00:26:13fait au Mexique plutôt qu'aux USA,
00:26:15expulsion des délinquants et des criminels étrangers,
00:26:17peut-on faire la même chose en France ?
00:26:19Faut-il suivre cet exemple ?
00:26:21On en parle dans un instant, le CNRS
00:26:23sommeille à la midi.
00:26:25...
00:26:27Après la libération
00:26:29de trois ex-détenus ce week-end
00:26:31dans le cadre de l'accord de trêve négocié
00:26:33par le Qatar et les Etats-Unis,
00:26:35les échanges de prisonniers entre l'Etat hébreu
00:26:37et le Hamas vont se poursuivre.
00:26:39Quatre otages israéliennes doivent être
00:26:41libérées ce samedi, annonce un dirigeant
00:26:43de l'organisation terroriste palestinienne.
00:26:45Faire payer
00:26:47les retraités les plus riches,
00:26:49c'est la piste proposée
00:26:51par le gouvernement pour financer
00:26:53le déficit de la sécurité sociale.
00:26:55La ministre du Travail précise
00:26:57ce matin que cet effort peut aussi
00:26:59porter sur les actifs. Toutefois,
00:27:01c'est un projet au contour flou qui doit encore
00:27:03être affiné par des discussions parlementaires.
00:27:05Et puis, la métropole
00:27:07de Lyon, dirigée par les écologistes,
00:27:09a saisi en urgence la justice
00:27:11hier pour faire avancer un projet
00:27:13de centre d'hébergement pour jeunes migrants
00:27:15à Écully, projet auquel s'oppose
00:27:17Sébastien Michel, le maire élaire
00:27:19de la ville.
00:27:2111h04 sur CNews,
00:27:23merci d'être avec nous, édition spéciale.
00:27:25Faut-il prendre exemple sur Donald Trump ?
00:27:27C'est la question que l'on pose
00:27:29aujourd'hui. Vous allez revoir
00:27:31les mesures qui ont été adoptées
00:27:33par Donald Trump, qui ont été
00:27:35signées, remises en cause du droit du sol,
00:27:37déploiement de militaires à la frontière,
00:27:39demande du droit du sol
00:27:41qu'il soit au Mexique et plus aux
00:27:43USA. En gros, si on l'adapte à la France,
00:27:45est-ce que les demandes doivent
00:27:47venir plutôt
00:27:49à l'extérieur plutôt qu'ici
00:27:51et puis expulsion des délinquants et des criminels
00:27:53étrangers ? On en parle dans un instant, tout de suite
00:27:55le régime.
00:27:57C'était l'une de ses promesses de campagne,
00:27:59mener une vaste offensive anti-immigration.
00:28:01Rapidement, après son
00:28:03investiture, Donald Trump a signé
00:28:05des dizaines de décrets
00:28:07s'attaquant aux droits d'asile et du sol.
00:28:09Tous les clandestins
00:28:11seront refoulés.
00:28:13Nous commencerons
00:28:15l'expulsion
00:28:17des milliers
00:28:19et des milliers de clandestins.
00:28:21Bien que des principes similaires
00:28:23puissent exister, les politiques
00:28:25de contrôle de l'immigration américaine
00:28:27ne peuvent être appliquées
00:28:29au-delà du pays. En France,
00:28:31la dernière loi immigration a été
00:28:33promulguée il y a tout juste un an.
00:28:35Certains décrets n'ont toujours pas
00:28:37été publiés au journal officiel.
00:28:39La semaine dernière, la question migratoire
00:28:41a été évoquée sans détour
00:28:43par François Bayrou. Le Premier ministre
00:28:45a indiqué réactiver le comité
00:28:47interministériel de contrôle de l'immigration
00:28:49pour répondre, entre autres,
00:28:51aux 93% des obligations
00:28:53de quitter le territoire
00:28:55pour leur non-exécuter.
00:28:57Selon Frontex, à l'échelle européenne,
00:28:59le nombre des entrées irrégulières enregistrées
00:29:01en 2024 est tombé
00:29:03à son plus bas niveau depuis 2021
00:29:05avec 239 000
00:29:07franchissants irréguliers,
00:29:09soit 38% de moins qu'en 2023.
00:29:11On est en direct avec
00:29:13François-Xavier Quezen, on va parler du premier point
00:29:15qui est la remise en cause du droit du sol.
00:29:17Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:29:19Est-ce qu'en France, on pourrait remettre
00:29:21en cause ce droit du sol,
00:29:23par exemple, comme le fait Donald Trump ?
00:29:25Alors, d'un point de vue
00:29:27strictement juridique, il faut savoir
00:29:29que les modes d'acquisition de la nationalité,
00:29:31pour faire simple, droit du sol,
00:29:33droit du sang, mariage essentiellement,
00:29:35sont prévus
00:29:37par le code civil, ce qui
00:29:39veut dire que ces règles
00:29:41sont une valeur législative,
00:29:43ce qui, à mon sens, permet
00:29:45aux législateurs
00:29:47de prendre le sujet à bras-le-corps
00:29:49et éventuellement de voter
00:29:51soit une réforme profonde,
00:29:53soit d'envisager la suppression
00:29:55de ce principe juridique
00:29:57selon lequel la nationalité
00:29:59d'un individu, la nationalité
00:30:01peut être attribuée à une personne
00:30:03en raison de son lieu de naissance.
00:30:05Quelques précisions
00:30:07pour espérer être complets.
00:30:09Je n'ai pas connaissance
00:30:11de ce que le droit de l'Union Européenne
00:30:13ou même
00:30:15les solutions
00:30:17juriscidentielles successives
00:30:19et encore la CEDH
00:30:21pourraient faire obstacle
00:30:23à ce qu'on ait un débat,
00:30:25un vrai débat sur le sort
00:30:27du droit du sol.
00:30:29Peut-être que,
00:30:31a posteriori, le conseil constitutionnel,
00:30:33conseil zélé,
00:30:35pourrait se saisir de la question
00:30:37et imaginer que ce droit du sol
00:30:39est un principe fondamental
00:30:41reconnu par les lois de la République
00:30:43ce qui en ferait
00:30:45un principe à valeur constitutionnelle.
00:30:47Mais,
00:30:49il me semble que
00:30:51si la modification législative
00:30:53intervenait ensuite
00:30:55et en exécution
00:30:57d'un référendum,
00:30:59d'une réponse donnée
00:31:01par les Français interrogés
00:31:03dans le cadre d'un référendum,
00:31:05la nouvelle loi,
00:31:07quel qu'en soit le détail,
00:31:09échapperait, a posteriori,
00:31:11à la censure du conseil constitutionnel.
00:31:13Donc, pour faire simple,
00:31:15est-ce qu'on peut envisager le sujet
00:31:17et peut-être même
00:31:19le réformer profondément ou le supprimer ?
00:31:21A mon sens, oui.
00:31:23La question, quand même,
00:31:25c'est que c'est quelque chose qui est...
00:31:27S'il vous plaît, si on peut écouter ce qui se dit, c'est pas mal.
00:31:29C'est quelque chose qui se fait
00:31:31à Mayotte, par exemple.
00:31:33Est-ce qu'aujourd'hui, ce qui se fait à Mayotte,
00:31:35on pourrait tout simplement le faire
00:31:37sur le territoire hexagonal ?
00:31:39A mon sens,
00:31:41la question mérite d'être posée
00:31:43et je ne pense pas que ce serait choquant
00:31:45parce que ça rétablirait aussi
00:31:47une forme d'égalité
00:31:49en ce qui concerne
00:31:51les lois et règles
00:31:53applicables sur l'ensemble du territoire français.
00:31:55Merci pour ces précisions.
00:31:57Julien Audoul, en tant que député,
00:31:59ça veut dire que vous avez, a priori,
00:32:01un choix pour essayer de modifier ça.
00:32:03Est-ce que vous auriez envie qu'on supprime ce droit du sol ?
00:32:05Oui, c'est dans le programme de Marine Le Pen
00:32:07et je pense que c'est souhaité par une majorité de Français.
00:32:09Nous, ce que l'on souhaite,
00:32:11et c'était dans le programme de 2022,
00:32:13c'est un référendum sur la question
00:32:15de l'immigration, donc avec une révision
00:32:17de la Constitution qui serait soumise
00:32:19au vote des Français
00:32:21et qui comprendrait tous les aspects
00:32:23de la politique migratoire,
00:32:25le code de la nationalité,
00:32:27le droit d'asile, notamment,
00:32:29qui peut se maintenir sur notre territoire
00:32:31et qui doit en partir,
00:32:33mais il faut que les Français puissent être consultés.
00:32:35J'ajoute que la question d'immigration,
00:32:37avant d'être une question juridique, c'est d'abord une question de courage.
00:32:39Est-ce qu'on a, oui ou non,
00:32:41envie de régler ce problème ? Visiblement,
00:32:43Donald Trump a envie de le régler.
00:32:45Visiblement, M. Macron n'a pas du tout envie de le régler
00:32:47parce que pour lui, ce n'est pas un problème,
00:32:49c'est un projet. L'immigration a toujours été
00:32:51un projet économique, sociétal,
00:32:53de vivre ensemble, culturel, etc.
00:32:55Pour tous les mondialistes
00:32:57de France et de l'Europe,
00:32:59d'ailleurs. Donc, très clairement, c'est une question
00:33:01de courage. Et je salue, en tout cas,
00:33:03que Donald Trump,
00:33:05au nom du respect des électeurs
00:33:07américains et du peuple américain, parce que c'est ça
00:33:09la question, veuille défendre les intérêts
00:33:11américains en réglant le problème de l'immigration.
00:33:13Et il fait ça le premier jour,
00:33:15les premières minutes de son mandat, il signe
00:33:17ses décrets. On est avec Yoann Ouzaï, journaliste
00:33:19politique à CNews. Bonjour Yoann, merci d'être
00:33:21avec nous. Est-ce que ces mesures
00:33:23contre l'immigration mises en place par
00:33:25Donald Trump, est-ce qu'elles sont transposables
00:33:27en France ?
00:33:31C'est bien le mérite de Donald Trump.
00:33:33Pour avoir la réponse à cette question, il va faire
00:33:35ce qu'il a promis durant sa campagne présidentielle.
00:33:37Alors, c'est vrai qu'en France, on n'a pas complètement l'habitude
00:33:39que les responsables politiques tiennent leurs promesses.
00:33:41Mais là, en l'occurrence, c'est la volonté
00:33:43d'une grande partie des Américains,
00:33:45puisqu'ils ont massivement élu Donald Trump.
00:33:47Mais je crois que les Français souhaitent également
00:33:49qu'en matière d'immigration, notamment en matière
00:33:51de sécurité, ce que fait Donald Trump
00:33:53aux Etats-Unis, on puisse le faire
00:33:55en France. Alors, il essaie.
00:33:57C'est vrai qu'en France, on n'a pas l'habitude, parce que nous,
00:33:59en France, les responsables politiques, en matière
00:34:01d'immigration, ils ont abandonné, non pas
00:34:03depuis des années, mais depuis des décennies.
00:34:05Parce qu'on entend toujours, quand on parle
00:34:07de ces sujets, ça n'est pas possible,
00:34:09la loi ne le permet pas, l'Union
00:34:11européenne ne le permet pas. Mais
00:34:13en réalité, il faut d'abord commencer
00:34:15par le vouloir. Et c'est vrai qu'il y a un abandon
00:34:17général des pouvoirs publics, des responsables
00:34:19politiques, quand il s'agit de parler
00:34:21d'immigration. Regardez ce qui se passe à
00:34:23Mayotte, par exemple. Est-ce qu'à Mayotte,
00:34:25qu'on ait une submersion migratoire
00:34:27en provenance des Comores, est-ce qu'il y a
00:34:29des navires militaires qui patrouillent dans les eaux
00:34:31pour empêcher les Comoriens de débarquer
00:34:33sur les côtes maores ?
00:34:35On parle de la réforme du droit du sol,
00:34:37ça fait 20 ans qu'on parle de la réforme du droit du sol.
00:34:39Est-ce que ça a déjà été
00:34:41essayé ? Non. Donc, pour le savoir,
00:34:43il faut essayer, sauf qu'en France,
00:34:45il n'y a pour l'instant pas de volonté politique
00:34:47qui va dans ce sens-là.
00:34:49Yohann, quand on voit ce qui s'est passé
00:34:51cette nuit avec Donald Trump et cette signature
00:34:53de décret, alors bien sûr, c'était à l'américaine,
00:34:55c'était mis en scène, c'était un bureau
00:34:57au milieu de la foule, etc. Mais est-ce qu'on
00:34:59pourrait imaginer qu'un nouveau président
00:35:01qui arrive en une soirée, par exemple,
00:35:03signe tout un tas de décrets ?
00:35:05Est-ce que c'est faisable en France ou pas du tout ?
00:35:11Non, alors ça, c'est
00:35:13beaucoup plus compliqué. Effectivement, en France,
00:35:15ça prendrait plus de temps. On peut
00:35:17régler des problèmes par décret,
00:35:19mais quand on parle du droit du sol, par exemple,
00:35:21en France, ça nécessite de passer par le Parlement,
00:35:23ça relève de la loi, donc ça prendrait
00:35:25un peu plus de temps. Mais s'il y a une volonté
00:35:27politique et une majorité claire
00:35:29au Parlement, notamment à l'Assemblée nationale,
00:35:31c'est une histoire de quelques semaines
00:35:33à quelques mois, tout au plus.
00:35:35Mais parlons plutôt en semaines. S'il y a une volonté
00:35:37politique de faire bouger les choses
00:35:39et qu'un président élu s'appuie
00:35:41sur une majorité issue ensuite
00:35:43des élections législatives,
00:35:45il a évidemment la possibilité
00:35:47d'appliquer le programme pour lequel
00:35:49il aurait été élu. Et si ce programme
00:35:51prévoit une réforme du droit du sol,
00:35:53eh bien, il la fait voter au Parlement
00:35:55et ça s'applique.
00:35:57En tout cas, un président élu qui appliquerait son programme
00:35:59en France, ce serait quand même quelque chose de nouveau.
00:36:01Merci, Yoann. Arnaud Benedetti.
00:36:03Non, mais sur la question du droit du sol, de toute façon,
00:36:05ça nécessite une modification législative,
00:36:07en l'occurrence. La question est de savoir si aujourd'hui,
00:36:09il y aurait une majorité pour pouvoir
00:36:11permettre cette modification législative.
00:36:13Quant à la
00:36:15consultation des Français sur la
00:36:17question de l'immigration,
00:36:19on peut toujours modifier constitutionnellement.
00:36:21C'est faisable, en l'occurrence. Vous savez,
00:36:23ce que disait le doyen Vedel,
00:36:25ce que, je veux dire, le roi fait,
00:36:27l'idjustice peut le défaire,
00:36:29pour le résumer rapidement.
00:36:31Le problème, c'est de savoir quel est
00:36:33le véhicule juridique que vous utilisez.
00:36:35Il n'est pas du tout sûr
00:36:37aujourd'hui, au regard de ce que pensent
00:36:39un certain nombre de constitutionnalistes, que
00:36:41la question de l'immigration
00:36:43soit susceptible d'être...
00:36:45Les Français soient susceptibles
00:36:47d'être interrogés. Parce que, tout simplement,
00:36:49l'article 11 de la Constitution
00:36:51n'intègre pas dans le champ référendaire
00:36:53la question migratoire,
00:36:55en l'occurrence. Donc, ça voudrait dire qu'il faudrait passer...
00:36:57Mais on peut faire une modification constitutionnelle.
00:36:59Ça se discute. Ça se discute.
00:37:01Mais ça se discute. Mais c'est pas évident non plus,
00:37:03dans un sens comme dans l'autre. Mais, il y a
00:37:05une modification constitutionnelle qui est possible,
00:37:07c'est de passer par l'article 89. Ça veut dire que
00:37:09l'Assemblée et le Sénat votent dans les mêmes termes.
00:37:11Le texte est que le Congrès réuni
00:37:13vote au 3-5ème
00:37:15une modification constitutionnelle.
00:37:17Mais sur l'immigration, par exemple, on voit Donald Trump qui envoie l'armée
00:37:19à la frontière avec le Mexique, qui a décrété
00:37:21l'état d'urgence. On se dit, voilà, il sort
00:37:23les grands moyens. Et moi, j'ai retrouvé un sujet qu'on avait
00:37:25fait sur CNews en 2018,
00:37:27où il avait fait la même chose. Donald Trump,
00:37:29il avait fait la même chose. Et vous allez voir
00:37:31quelles étaient les réactions, parce qu'on était allés sur place à ce moment-là,
00:37:33pour voir un peu comment les gens
00:37:35réagissaient, en particulier les Mexicains,
00:37:37comment ils réagissaient. Et c'est assez intéressant,
00:37:39parce qu'il va se reproduire, à mon avis, exactement la même chose là.
00:37:41La frontière va être fermée, et les Mexicains
00:37:43vont se retrouver face à cette frontière. Regardez,
00:37:45novembre 2018.
00:37:49À la frontière entre le Mexique et la Californie,
00:37:51des centaines de migrants
00:37:53escaladent cette barrière métallique pour rallier
00:37:55les États-Unis. Mais ils sont
00:37:57très vite repoussés par les gaz lacrymogènes
00:37:59de la police américaine.
00:38:01Nous étions tous regroupés.
00:38:03Ils ont commencé à nous jeter des gaz lacrymogènes
00:38:05et ils ont touché un journaliste
00:38:07à la tête.
00:38:09Beaucoup de gens ont commencé à tomber.
00:38:11Une personne a été frappée, et de nombreux enfants
00:38:13se sont évanouis. Du coup, certains ont
00:38:15ramassé des pierres et les ont lancés sur la police,
00:38:17justement car des enfants s'évanouissaient.
00:38:19Nous les avons amenés chez le médecin, et maintenant
00:38:21nous revenons, et il y a encore des gaz lacrymogènes.
00:38:23Certains parviennent
00:38:25à passer la frontière, et des dizaines
00:38:27sont finalement arrêtés par la police
00:38:29du côté américain, contraintes de
00:38:31fermer la zone. L'un des responsables
00:38:33de la police aux frontières l'affirme,
00:38:35ils sont très nombreux à être passés entre les mailles
00:38:37du filet.
00:38:39De son côté, le Mexique
00:38:41a annoncé le renvoi dans leur pays
00:38:43de plusieurs migrants ayant tenté de forcer
00:38:45la frontière. Une désillusion
00:38:47pour ce groupe de 500 Centraméricains
00:38:49partis comme des milliers d'autres du Honduras
00:38:51au mois d'octobre, tous espérés
00:38:53que les Etats-Unis leur offriraient l'asile.
00:38:55Voilà, et je pense
00:38:57qu'on va assister quasiment aux mêmes scènes
00:38:59dans les heures qui viennent.
00:39:01Est-ce que c'est un exemple
00:39:03Donald Trump, puisque c'est la question qu'on va
00:39:05se poser jusqu'à la fin de cette émission ?
00:39:07Pour moi c'est pas un exemple, c'est un anti-héros.
00:39:09Moi je suis un
00:39:11militant de la fraternité universelle,
00:39:13de l'humanité.
00:39:15Ouvrons les frontières, aimons-nous les uns les autres.
00:39:17Je ne suis pas dans ça, moi je suis
00:39:19l'humanisme avec la fermeté
00:39:21des principes de la République, liberté,
00:39:23égalité, laïcité,
00:39:25fraternité surtout, et je crois
00:39:27qu'on oublie la générosité.
00:39:29Ça veut dire quoi être un humaniste ?
00:39:31Ça veut dire qu'on accueille tout le monde ?
00:39:33Non, c'est comme Jean Dormeçon le dit
00:39:35dans beaucoup de ses livres,
00:39:37la droite parlementaire et l'extrême droite parlementaire
00:39:39ont oublié la générosité.
00:39:41On n'est pas généreux aujourd'hui ?
00:39:43Vous n'êtes pas généreux.
00:39:45Vous n'êtes pas généreux.
00:39:47Vous avez oublié la foi
00:39:49publicaine.
00:39:51On n'est pas généreux en donnant les soins gratuits
00:39:53aux clandestins,
00:39:55on n'est pas généreux en octroyant des logements,
00:39:57on n'est pas généreux en offrant
00:39:59l'éducation gratuite.
00:40:01Là on parle de clandestins,
00:40:03on parle de gens qui arrivent
00:40:05illégalement sur notre territoire,
00:40:07qui n'ont pas demandé l'autorisation
00:40:09de venir et qui ont plus
00:40:11de droits que certains français.
00:40:13Ça ne vous choque pas ?
00:40:15Ce n'est pas vrai ?
00:40:17Le médical d'État ce n'est pas un droit que n'ont pas les français ?
00:40:19Les soins gratuits ?
00:40:21Les soins gratuits ?
00:40:23Vous n'avez pas vécu
00:40:25avec le RS1 ?
00:40:27Vous ne vivez pas dans la France réelle ?
00:40:29Si, moi je vis dans la vie réelle.
00:40:31Si Emmanuel parle, vous répondrez après.
00:40:33Moi je vis
00:40:35en banlieue, en Seine-Saint-Denis,
00:40:37au département que vous méprisez,
00:40:39droite et extrême droite.
00:40:41Je ne l'ai pas méprisé, j'ai même travaillé là-bas, vous voyez.
00:40:43Vous n'avez pas cette foi républicaine,
00:40:45cette foi humaniste.
00:40:47C'est comme la foi religieuse.
00:40:49C'est-à-dire que
00:40:51il faut de la générosité
00:40:53Moi j'en ai marre monsieur,
00:40:55j'en ai assez.
00:40:57La loi c'est la loi.
00:40:59La gauche, je vais vous faire une réponse
00:41:01très simple qu'avait fait Giscard d'Estaing
00:41:03au débat face à Mitterrand.
00:41:05Vous n'avez pas le monopole du cœur.
00:41:07On a le monopole
00:41:09des valeurs républicaines.
00:41:11Ce n'est pas parce qu'on préconise que les gens
00:41:13en entassé veulent un peu moins d'immigration, qu'ils veulent un peu plus de sécurité
00:41:15que ça ne fait pas d'eux des humanistes.
00:41:17Vous comprenez ? Vous n'avez pas le monopole du cœur.
00:41:19Arrêtez de donner des leçons.
00:41:21Elle était mieux dans la bouche de Giscard d'Estaing.
00:41:23Je ne cautionne pas ce que Trump a dit.
00:41:25Il y a quelque chose qui est très frappant
00:41:27et qui nous a tous frappés
00:41:29concernant les actions de Trump là.
00:41:31C'est le volontarisme, c'est l'énergie
00:41:33et c'est l'optimisme.
00:41:35Mais vous n'êtes pas humaniste, c'est ce que vous dit Emmanuel Guérard.
00:41:37Et ça, ça fait que je ne suis pas humaniste de dire bravo.
00:41:39Après, moi j'étais très choquée par la...
00:41:41Laissez-moi finir. J'étais très choquée
00:41:43et là vous allez me rejoindre, par la violence verbale
00:41:45dont il fait preuve quand il parle de
00:41:47stopper, de faire ressortir les illégaux.
00:41:49Parce que dans les illégaux, certes, il y a des reprises de justice,
00:41:51des délinquants, des narcotrafiquants, mais aussi
00:41:53de braves gens qui viennent chercher une vie meilleure.
00:41:55Et attention, il y a eu suffisamment de débordements
00:41:57policiers aux Etats-Unis
00:41:59pour ne pas que ça autorise une super violence.
00:42:01Et pourtant, je ne pense pas comme vous.
00:42:03Donc arrêtez de donner des leçons d'humanisme
00:42:05dès qu'on n'est pas d'accord avec vous.
00:42:07L'humanisme, ça ne veut rien dire.
00:42:09L'humanisme, c'est de dire aussi
00:42:11on ne peut plus vous accueillir messieurs dames, on est désolé
00:42:13parce qu'on n'a pas de quoi vous accueillir en France.
00:42:15C'est ça l'humanisme. C'est ça aussi l'humanisme.
00:42:19Il y a des gens qui peuvent accueillir...
00:42:21On a des lois républicaines,
00:42:23on a des dispositifs
00:42:25qui ont été mis en place depuis...
00:42:27Est-ce que l'humanisme, c'est accueillir tout le monde ?
00:42:29Je voudrais juste que vous répondiez à ça, parce que je vous l'ai posé trois fois.
00:42:31Est-ce qu'être humaniste, c'est accueillir tout le monde ?
00:42:33Et à partir du moment où on dit on sélectionne les gens
00:42:35qui rentrent en France, est-ce que là, tout à coup,
00:42:37on n'est plus humaniste ?
00:42:39La fraternité universelle, c'est d'accueillir
00:42:41avec fermeté, je l'ai dit tout à l'heure.
00:42:43Du coup, la fermeté, c'est quoi ?
00:42:45Est-ce que vous pouvez répondre à ma question, s'il vous plaît ?
00:42:47Je vais répondre.
00:42:49Allez-y, mais pas demain, parce que demain, moi, je ne suis pas sûr d'être là.
00:42:51Allez-y.
00:42:53Et en fait, pour répondre,
00:42:55il y a
00:42:57des délinquants, etc.
00:42:59Je suis d'accord, il faut agir
00:43:01avec fermeté.
00:43:03Je reprends ma question.
00:43:05Je l'imiterais, je reprends ma question.
00:43:07Est-ce que dire on choisit
00:43:09les étrangers qui viennent en France,
00:43:11on les choisit,
00:43:13c'est ne pas être humaniste ?
00:43:15Comme je l'ai dit dans une autre émission.
00:43:17Essayez de le dire dans celle-là et d'avoir la réponse à ma question,
00:43:19parce qu'on va gagner du temps, comme ça.
00:43:21J'ai dit que j'étais pour la régularisation des travers sans papier.
00:43:23Mais ce n'est pas ma question !
00:43:25Est-ce que choisir les gens qu'on laisse rentrer en France,
00:43:27est-ce qu'à partir du moment où on dit on va choisir les gens
00:43:29qu'on laisse rentrer en France, c'est ne pas être humaniste ?
00:43:31Est-ce qu'un choix, c'est ne pas être humaniste ?
00:43:33On le fait déjà,
00:43:35en ayant des métiers,
00:43:37en ayant des personnes
00:43:39qui...
00:43:41On n'a pas d'immigration chosie !
00:43:43On a une immigration de culture sociale
00:43:45et de regroupement familial.
00:43:47Juste Arnaud Bédélissi !
00:43:49Trump applique tout simplement son programme.
00:43:51On sait très bien que l'enjeu migratoire
00:43:53était un des enjeux essentiels de la campagne américaine.
00:43:55C'est récemment ce qui a motivé une grande partie
00:43:57de son électorat, pas seulement, il y a la question
00:43:59du pouvoir d'achat, il y a la question
00:44:01des classes populaires et des classes moyennes,
00:44:03de l'économie aussi.
00:44:05Finalement ce sont les mêmes préoccupations que chez nous, quand on réfléchit.
00:44:07Oui, parce que finalement,
00:44:09les classes populaires et les classes moyennes sont confrontées
00:44:11à la question migratoire aussi, donc aux Etats-Unis,
00:44:13comme elles le sont en France.
00:44:15Donc il applique et il le met en scène.
00:44:17Il le met en scène à l'américaine
00:44:19et surtout ce qu'il y a,
00:44:21je pense, de tout à fait significatif,
00:44:23c'est ce que vous avez dit, c'est le volontarisme.
00:44:25Il exprime le volontarisme politique.
00:44:27La réalité, c'est qu'aux Etats-Unis,
00:44:29les marges de manœuvre du politique
00:44:31sont indéniablement plus fortes
00:44:33qu'elles ne le sont en France.
00:44:35Justement, on va avancer un peu,
00:44:37de l'immigration, on va parler de la lutte contre la drogue.
00:44:39C'est intéressant aussi, parce que vous l'avez compris,
00:44:41le principe de cette émission, c'est de prendre
00:44:43les décrets qui ont été signés cette nuit et de voir ce qui est transposable en France.
00:44:45Alors cette nuit, par exemple, aux Etats-Unis,
00:44:47Donald Trump a dit
00:44:49« nous allons désigner les cartels »
00:44:51vous allez le voir, « nous allons désigner les cartels
00:44:53comme des organisations terroristes
00:44:55étrangères ». Donc ce qui change
00:44:57un peu le statut de ces
00:44:59cartels, on est avec Cyril Cardone,
00:45:01ancien officier des renseignements, président d'Arkane Risk.
00:45:03Bonjour, merci d'être en direct
00:45:05avec nous. Est-ce que
00:45:07associer ces cartels à des organisations
00:45:09terroristes, pour vous, ça fait partie
00:45:11des bonnes solutions qu'on pourrait prendre
00:45:13et appliquer en France ?
00:45:15Oui, ça serait des bonnes solutions. Il faut juste savoir que
00:45:17sur un plan, j'aime pas dire ça,
00:45:19mais philosophique, textuel
00:45:21et théorique, en fait c'est un sujet qu'on n'ose pas
00:45:23aborder en France, mais en fait on sait
00:45:25et les parties prenantes de ces sujets-là
00:45:27sont parfaitement au courant qu'il y a quand même
00:45:29des grands éléments
00:45:31de jointure et de convergence
00:45:33entre le terrorisme et le trafic
00:45:35de stupéfiants, que ce soit
00:45:37le financement, alors ça on sait très bien que
00:45:39le terrorisme cherche du financement d'un côté,
00:45:41il va pas l'avoir par une banque, il va l'avoir
00:45:43par des activités illicites comme le trafic de drogue.
00:45:45On l'a par des compétences
00:45:47partagées, qui sont la logistique, par exemple
00:45:49qui c'est, ou la contrebande,
00:45:51la vente de contrefaçon,
00:45:53on a le recrutement, pareil,
00:45:55où les prisons sont un véritable incubateur,
00:45:57la convergence des réseaux,
00:45:59aussi, en matière de transport, de voyage de
00:46:01combattants, parce qu'on sait, par exemple,
00:46:03là on sort du cadre de la France, mais
00:46:05quand il y avait des combattants étrangers
00:46:07qui venaient combattre en Irak et en Syrie,
00:46:09qu'en fait ils ont utilisé
00:46:11les modes de transport et
00:46:13les voies qui étaient utilisées par les trafiquants
00:46:15de drogue pour rejoindre les pays où il fallait
00:46:17combattre, et puis en fait à la fin
00:46:19on a le contrôle territorial
00:46:21tout simple, qui est
00:46:23les cités, par exemple en France,
00:46:25qui, alors pas toutes bien sûr, mais les cités
00:46:27où le trafic de drogue pullule
00:46:29et les services de police et de gendarmerie savent parfaitement
00:46:31où ils sont, qui sont de véritables
00:46:33sanctuaires, au sens propre du terme,
00:46:35c'est-à-dire une zone où des gens étrangers
00:46:37ne viennent pas déranger, où effectivement
00:46:39des terroristes peuvent venir
00:46:41se cacher,
00:46:43se conditionner, se préparer,
00:46:45en tout cas avec plus
00:46:47de tranquillité que s'ils étaient
00:46:49dans une autre ville.
00:46:51– Mais ce qui est étonnant, c'est qu'aujourd'hui en France,
00:46:53Cyril Cardone, en France aujourd'hui on n'arrête pas de parler
00:46:55de guerre, on dit c'est la guerre contre
00:46:57la drogue, c'est la guerre contre les terroristes
00:46:59et c'est vrai que c'est un peu la même chose.
00:47:01Donc j'ai envie de dire,
00:47:03pourquoi ce que fait Donald Trump,
00:47:05d'après vous, pourquoi est-ce qu'on ne passe pas le pas en France ?
00:47:07Pourquoi est-ce qu'on ne dit pas,
00:47:09en fait tous ces gens qui font rentrer de la drogue, tous ces gens qui font du trafic
00:47:11de drogue, tous ces gens qui s'en prennent à nos
00:47:13policiers, tous ces gens qui sèment la terreur
00:47:15dans des quartiers qui privatisent
00:47:17certains quartiers, au détriment d'ailleurs
00:47:19des gens qui habitent dans ce quartier en général,
00:47:21dont 99% ne sont pas
00:47:23pour grand-chose et sont les victimes,
00:47:25pourquoi est-ce qu'on ne se dit pas,
00:47:27ces gens-là oui c'est des terroristes, pourquoi on ne le fait pas ?
00:47:29Trump il est plus intelligent que nous.
00:47:31Pour l'instant c'est philosophique.
00:47:33Moi juste à titre personnel, il y a bien quelques années
00:47:35la lutte contre le trafic des stupéfiants
00:47:37faisait partie de mes activités au niveau
00:47:39étatique, aussi bien nationale qu'internationale
00:47:41et je peux vous dire qu'en fait
00:47:43dans les services, que ce soit police, douane, gendarmerie,
00:47:45magistrature,
00:47:47ministère des affaires étrangères, finance,
00:47:49il y a des gens de très très bonne volonté
00:47:51qui veulent bosser, qui bossent même sur leur temps libre
00:47:53sur ce sujet-là, et bien souvent
00:47:55tout le monde est un peu limité, alors c'est pas la majorité
00:47:57mais tout le monde est un peu limité
00:47:59par les règlements,
00:48:01les candidatons,
00:48:03les lois qui imposent
00:48:05sous couvert de préservation
00:48:07des droits plus plus plus
00:48:09une limitation, voire même
00:48:11parfois une impossibilité de travailler
00:48:13sur des sujets. – Merci beaucoup Cyril Cardone,
00:48:15ancien officier d'enseignement, président d'Arkane
00:48:17Risques, Julien Audoul, cette idée
00:48:19de Donald Trump qui est moi je pense
00:48:21c'est une bonne idée de dire en fait ces trafiquants
00:48:23de drogue, associons-les
00:48:25à des terroristes. – Oui c'est une bonne idée
00:48:27et ça répond je pense
00:48:29à la volonté et aux aspirations profondes
00:48:31du peuple américain qui voit les ravages
00:48:33de ces cartels
00:48:35et effectivement chez nous, on est toujours sur le
00:48:37champ lexical de la guerre
00:48:39alors c'est tous les 4 matins, il y a une conférence
00:48:41de presse, le ministre de l'intérieur, etc.
00:48:43il faut déclarer la guerre au trafic de drogue
00:48:45mais dans les faits, il n'y a jamais la guerre
00:48:47dans les faits, c'est toujours l'impuissance
00:48:49c'est la lâcheté, c'est le
00:48:51politiquement correct, c'est
00:48:53les droits effectivement de ces
00:48:55pauvres trafiquants, c'est une justice
00:48:57qui prend fait et cause
00:48:59quelques fois pour ces gens-là
00:49:01et qui distille un climat
00:49:03de laxisme dans la société française
00:49:05donc oui effectivement
00:49:07on a aujourd'hui en France, il faut le dire
00:49:09des enclaves étrangères qui sont
00:49:11liées au trafic de drogue, qui pourrissent
00:49:13la vie des quartiers, qui sont liées d'ailleurs
00:49:15il y avait des ramifications avec les réseaux
00:49:17islamistes, tout ça évidemment est très
00:49:19imbriqué et face à cela, on a une
00:49:21impuissante généralité, j'ajoute par rapport
00:49:23à ce que disait Arnaud de Bénéty tout à l'heure
00:49:25si on compare le président américain et le président
00:49:27français, dans les textes et juridiquement
00:49:29même si ça paraît fou
00:49:31le président français a plus de pouvoir
00:49:33avec la constitution de la 5ème République
00:49:35que le président américain qui est beaucoup
00:49:37plus encadré. Mais c'est pas du tout l'image que ça donne
00:49:39excusez-moi parce que moi quand on regarde ce qui s'est passé hier soir
00:49:41je me dis mais jamais j'imagine un président français
00:49:43faire ça. Alors rappelons-nous quand même que
00:49:45la signature de décret ne vaut pas mise en application
00:49:47parce qu'il y a des lois et des règlements aux Etats-Unis aussi
00:49:49Ah non mais c'est vrai que je suis d'accord avec ce que vous
00:49:51dites, c'est-à-dire qu'aux Etats-Unis le pouvoir présidentiel
00:49:53est extrêmement encadré et puis il y a une vraie séparation
00:49:55des pouvoirs surtout entre
00:49:57le parlement et le président
00:49:59mais pour revenir sur le sujet qui
00:50:01nous fait débattre là, les cartels, il faut
00:50:03voir ce que c'est qu'en France, ce que ça signifie
00:50:05aujourd'hui en France, en termes de chiffres
00:50:07vous avez à peu près 250 000 personnes
00:50:09qui sont considérées comme travaillant
00:50:11dans ce
00:50:13dans ce trafic là et le chiffre d'affaires
00:50:15aujourd'hui du trafic de drogue
00:50:17c'est à peu près 6 milliards d'euros
00:50:19c'est-à-dire que vous voyez à peu près ce que ça représente
00:50:21je veux dire en termes de chiffre d'affaires, c'est un chiffre d'affaires
00:50:23qui est digne d'une société du CAC 40 en l'occurrence
00:50:25donc c'est ce qu'on a
00:50:27laissé se développer depuis des années et des années
00:50:29et le sujet est très intéressant
00:50:31c'est qu'on voit que progressivement
00:50:33ce trafic s'est répandu
00:50:35sur l'ensemble du territoire, c'est-à-dire
00:50:37que vous aviez des communes qui étaient des
00:50:39communes semi-urbaines voire parfois rurales
00:50:41qui en l'occurrence n'étaient pas touchées
00:50:43par le trafic, aujourd'hui
00:50:45le trafic s'est développé sur l'ensemble
00:50:47donc il faudra vraisemblablement...
00:50:49Mais elle est importante cette phrase, nous allons aussi désigner les cartels
00:50:51comme des organisations terroristes
00:50:53étrangères, Catherine
00:50:55Il a raison, parce que je vous renvoie à un documentaire
00:50:57d'Arte, excellent, sur les organisations terroristes
00:50:59que l'on connaît
00:51:01et qui mettait en lumière
00:51:03de façon très claire leurs liens
00:51:05avec le narcotrafic
00:51:07il y aurait une logique, et on se rend compte surtout
00:51:09quand on écoute Donald Trump et son volontarisme
00:51:11de voir les classer comme
00:51:13organisations terroristes étrangères
00:51:15que nous on fait la guerre avec une épée de bois
00:51:17et que notre action elle parait
00:51:19pathétique à côté de ce qu'il est en train de mettre
00:51:21en place Trump, cela dit ce qui est intéressant
00:51:23Mais est-ce que c'est compliqué à faire ça ?
00:51:25Est-ce que c'est compliqué à faire ou c'est un problème de volonté ?
00:51:27Est-ce que dire aujourd'hui
00:51:29on va considérer que tous ces
00:51:31trafiquants de drogue c'est des terroristes
00:51:33est-ce que c'est si compliqué que ça ?
00:51:35Là où il y a une volonté, il y a un chemin, il suffit juste d'avoir une volonté
00:51:37et on ne l'a pas en France
00:51:39et dès que quelqu'un
00:51:41lève la voix pour dire il faudrait faire ça
00:51:43hop, premier réflexe, on nous oppose la loi
00:51:45des réglementations européennes, cela dit j'ai entendu quelque chose
00:51:47de très intéressant ce matin sur votre antenne
00:51:49quand l'Europe a voulu classer le Hamas
00:51:51parmi les organisations terroristes
00:51:53vous avez entendu ça ? Eh bien l'avocat du Hamas
00:51:55a fait un recours et on a mis
00:51:574 ans, 34 ans à ce que l'Europe
00:51:59considère le Hamas comme une organisation terroriste
00:52:01c'est ça où on en est
00:52:03Moi tout simplement il faut mettre les mêmes moyens
00:52:05le parquet national
00:52:07terroriste, il faut avoir un
00:52:09parquet dédié aux
00:52:11narcotrafiquants et je crois
00:52:13que c'est dans les tuyaux
00:52:15bon après les législateurs
00:52:17vont...
00:52:19C'est ça, les tuyaux sont très longs en France
00:52:21visiblement ils sont plus courts aux Etats-Unis
00:52:23bon autre exemple des décisions
00:52:25de Donald Trump hier, les droits de douane
00:52:27par exemple, alors ça est-ce que c'est bien ou pas ?
00:52:29Donald Trump qui a affirmé qu'il comptait imposer des droits de douane
00:52:31de 25% par exemple aux produits
00:52:33venant des voisins canadiens et mexicains
00:52:35tout ça à partir du 1er février
00:52:37on est en direct avec Tom Benoit qui est économiste
00:52:39bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous
00:52:41question simple, bonne ou mauvaise idée ?
00:52:43Très bonne idée
00:52:45pour un pays qui va être puissant
00:52:47vous savez il y a une logique mercantiliste
00:52:49par rapport aux droits de douane, c'est que
00:52:51les droits de douane permettent de protéger
00:52:53les secteurs d'activité naissants
00:52:55ça veut dire que vous étouffez la concurrence
00:52:57potentielle pour ainsi dire et vous
00:52:59protégez les secteurs d'activité qui sont naissants
00:53:01ou innovants, donc innovants en particulier
00:53:03par exemple l'automobile pour le cas américain
00:53:05et donc droits de douane
00:53:07principalement sur le Mexique
00:53:09et le Canada plus que sur la Chine
00:53:11contrairement à ce que l'on pouvait imaginer
00:53:13jusqu'à présent, pourquoi ? Pour une raison
00:53:15simple, c'est que Donald Trump
00:53:17selon moi, ne peut pas
00:53:19se permettre pour le moment de se fâcher
00:53:21de se froisser directement et d'une façon
00:53:23catégorique avec la Chine
00:53:25pour quelle raison ? Parce que
00:53:2737% des réserves de terres rares sont
00:53:29sous domination chinoise, là aussi
00:53:31pourquoi Donald Trump veut mettre la main sur le
00:53:33Groenland ? Parce qu'il y a beaucoup de terres
00:53:35rares inexploitées au Groenland
00:53:37qui sont des matières premières et qui sont
00:53:39les matières premières
00:53:41principales de notre époque, dans une époque
00:53:43principalement numérique, pour laquelle
00:53:45l'économie est numérique, donc
00:53:47Donald Trump instaure des droits de douane
00:53:49pour des pays qui sont plutôt fragiles
00:53:51comme le Mexique, qui est par ailleurs, il faut le
00:53:53souligner, le premier partenaire commercial
00:53:55des Etats-Unis au Mexique, et qui
00:53:57s'est initié jusqu'à présent d'une
00:53:59grande connivence et de
00:54:01on va dire d'un accord tripartite avec le
00:54:03Canada, les Etats-Unis et le Mexique
00:54:05particulièrement encommodant pour les échanges
00:54:07commerciaux. Mais le but de
00:54:09Donald Trump est de fragiliser
00:54:11les hommes à terre, si je puis dire
00:54:13les Etats à terre, que sont le Canada
00:54:15par rapport à une mauvaise gestion,
00:54:17ça c'est un avis personnel,
00:54:19une opinion personnelle, et le
00:54:21Mexique qui est évidemment un pays beaucoup plus
00:54:23fragile qu'en est la Chine.
00:54:25L'idée de Trump en tout cas par rapport à la Chine
00:54:27et les droits de douane est de dire, pour le
00:54:29moment, on fait de la réelle politique,
00:54:31on ne bouge pas, on attend de voir
00:54:33ce qui va se passer avec la Chine
00:54:35par rapport au commerce mondial et par
00:54:37rapport aux potentielles connivences
00:54:39qu'il peut y avoir avec une grande puissance
00:54:41qui elle est une grande puissance
00:54:43qui est à la hauteur, qui est digne pour
00:54:45Donald Trump en tout cas d'être son
00:54:47comment dirais-je
00:54:49un Etat avec lequel il dialogue
00:54:51contrairement à l'Union Européenne,
00:54:53ou les Etats Européens avec lesquels
00:54:55il n'a pas envie de dialoguer, il dialogue un petit peu
00:54:57plus avec l'Italie qu'avec la France, on le voit,
00:54:59mais pas
00:55:01de la même façon
00:55:03qu'avec la Chine. – Effectivement, merci beaucoup
00:55:05Tom Benoit, économiste, merci d'avoir été en direct avec nous,
00:55:07on va faire une pause, la pub, et puis on va parler
00:55:09d'une autre initiative de
00:55:11Donald Trump hier, c'est la fin des
00:55:13non-binaires désormais aux Etats-Unis,
00:55:15il n'y a plus que les hommes d'un côté,
00:55:17les femmes de l'autre, alors est-ce que c'est transposable
00:55:19en France par exemple ? On va en parler
00:55:21dans un instant, et ça promet.
00:55:23À tout de suite après la pause.
00:55:25...
00:55:27...
00:55:29...
00:55:31– Un bilan édifiant, le procureur de Marseille
00:55:33est revenu sur les chiffres du narcotrafic
00:55:35en 2024 dans le département,
00:55:37au total 121
00:55:39affaires ont été réalisées,
00:55:41180 personnes interpellées rien que sur la livraison,
00:55:4340 millions d'avoirs criminels
00:55:45saisis et les forces de l'ordre ont
00:55:47procédé à 282
00:55:49interpellations et incarcérations,
00:55:51je cite, de trafiquants du haut spectre.
00:55:53Deux jours
00:55:55après les violences urbaines survenues au cours
00:55:57du week-end à Macon, Saône-et-Loire,
00:55:59un jeune homme de 19 ans a été mis en examen
00:56:01et écroué hier, et 4
00:56:03personnes ont été interpellées ce matin
00:56:05par la BRI, une annonce de la procureure
00:56:07qui a évoqué des violences sur fond
00:56:09de trafic de drogue.
00:56:11Et puis c'est la mauvaise surprise de ce
00:56:13début d'année, le prix des carburants
00:56:15repart à la hausse, le sang plomb
00:56:17de 1995 est passé à 1,77
00:56:19le litre, tandis que le gazole
00:56:21est à 1,72.
00:56:23Une tendance qui inquiète les automobilistes
00:56:25et qui leur fait craindre de nouvelles augmentations
00:56:27dans les mois à venir.
00:56:29Bonsoir,
00:56:3134 sur CNews, merci d'être en direct avec
00:56:33nous. Alors vous l'avez compris, on fait
00:56:35cette édition spéciale pour essayer de prendre toutes les mesures,
00:56:37tous les décrets, en tout cas les principaux
00:56:39qui ont été signés par Donald Trump
00:56:41cette nuit, on l'a vu avec son
00:56:43stylo en train de signer
00:56:45face à la foule, on en a établi
00:56:47certains, on a parlé de l'immigration,
00:56:49on a parlé de la lutte contre la drogue, on a parlé
00:56:51de l'économie, et là je voudrais qu'on parle
00:56:53des non-binaires. Donald Trump est-il
00:56:55un exemple à suivre lorsqu'il a dit
00:56:57et on va revoir sa phrase, désormais
00:56:59il n'y a que deux genres aux Etats-Unis,
00:57:01les hommes et les femmes.
00:57:03Catherine Rambert, comment vous réagissez
00:57:05à une déclaration comme celle-là ? Je trouve que c'est
00:57:07un peu du bon sens, il faut savoir que non-binaires
00:57:09ce ne sont pas les gens qui sont trans et qui
00:57:11veulent changer de sexe, eux ils revendiquent
00:57:13l'appartenance à un autre sexe. Je trouve
00:57:15que c'est du bon sens, mais ça me
00:57:17paraît tellement évident que je me demande comment
00:57:19on en vient à applaudir
00:57:21quelque chose qui relève du bon sens.
00:57:23Mais oui, parce que vous savez bien
00:57:25qu'il y a tout un débat qui est
00:57:27lié au hawkisme, qui fait qu'aujourd'hui
00:57:29il y a beaucoup et de plus en plus de gens
00:57:31qui disent, voilà, je suis non-binaire.
00:57:33Vous les voyez, en particulier chez les jeunes
00:57:35parce qu'on leur met ça dans la tête, le fait
00:57:37je ne suis pas un garçon, je ne suis pas une fille,
00:57:39je ne sais pas quoi d'ailleurs. Quand on
00:57:41est jeune, quand on est à l'adolescence,
00:57:43période où on se cherche, on cherche sa sexualité,
00:57:45on cherche son positionnement.
00:57:47Excusez-moi un instant Catherine,
00:57:49est-ce que vous connaissez beaucoup de gens
00:57:51qui à un moment donné, dans votre
00:57:53époque, dans mon époque, disaient
00:57:55je ne sais pas si je suis un garçon ou une fille.
00:57:59Vous connaissez des gens qui disaient ça ?
00:58:01On peut avoir des goûts différents,
00:58:03ce qui est différent, ce qui n'est pas la même chose.
00:58:05Mais dire je ne sais pas si je suis un garçon
00:58:07ou une fille, excusez-moi vous faites ça, vous voyez.
00:58:09Ce qui est la même que la vôtre,
00:58:11quand une petite fille jouait avec des jouets
00:58:13de garçons, on disait oh là là c'est un garçon manqué.
00:58:15On ne disait pas c'est un non-binaire.
00:58:17Et on oublie de dire que les jouets
00:58:19de garçons étaient plus intéressants que les jouets des filles.
00:58:21C'est pour ça que les petites filles intelligentes
00:58:23préféraient jouer avec des garçons.
00:58:25Vous ne trouvez pas d'excuses Catherine, c'est trop tard.
00:58:27Arnaud Beneletti, je vous ai vu venir.
00:58:29Arnaud qu'est-ce que vous pensez ?
00:58:31C'est vrai que cette histoire de non-binaire
00:58:33ça a pris une telle importance ?
00:58:35Oui ça a pris une importance où ?
00:58:37Dans la culture.
00:58:39Ou dans les médias.
00:58:41Quand vous interrogez
00:58:43les français
00:58:45ou quand vous interrogez les américains
00:58:47je ne pense pas que ce soit la question fondamentale
00:58:49qu'ils se posent
00:58:51quand ils se lèvent le matin.
00:58:53En effet c'est devenu un sujet de société.
00:58:55Mais un sujet de société
00:58:57ce n'est pas pour autant un sujet qui est populaire.
00:58:59Non mais vous avez des enfants
00:59:01qui aujourd'hui sont perturbés
00:59:03et c'est peut-être ça le problème.
00:59:05Ce qui est intéressant avec ce qui se passe aujourd'hui aux Etats-Unis
00:59:07c'est que c'est la défaite du wokisme quand même.
00:59:09La victoire de Trump c'est la défaite du wokisme
00:59:11et ce qui est très intéressant c'est de voir comment
00:59:13un certain nombre de grandes entreprises américaines
00:59:15qui avaient pourtant fait
00:59:17des causes pour le wokisme
00:59:19au nom d'une idéologie de l'inclusivité
00:59:21en l'occurrence
00:59:23sont en train d'en revenir.
00:59:25Notamment les plateformes et notamment Facebook
00:59:27entre autres mais pas seulement.
00:59:29Même Disney.
00:59:31On va voir ce qu'il va se passer en France
00:59:33On suit.
00:59:35Les non-binaires.
00:59:37On est avec Marilyn Barans
00:59:39qui est docteur en psychologie clinique spécialiste du traumatisme
00:59:41et experte judiciaire. Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:59:43Bonjour.
00:59:45Est-ce que vous êtes d'accord pour dire qu'en fait
00:59:47au fond il n'y a que
00:59:49deux genres, mâle et femelle,
00:59:51homme et femme ?
00:59:53Écoutez, la question aujourd'hui
00:59:55c'est à mon avis surtout
00:59:57que les non-binaires
00:59:59et les agender comme ils disent
01:00:01aux Etats-Unis
01:00:03donc les non-genrés
01:00:05qui sont
01:00:07en dehors de la classification
01:00:09homme et femme et les
01:00:11non-binaires qui sont entre
01:00:13homme et femme, entre les deux
01:00:15en fait existent.
01:00:17La question n'est pas de savoir
01:00:19pour moi
01:00:21si ça existe ou si ça n'existe pas
01:00:23puisque de toute façon manifestement ça existe
01:00:25je crois surtout qu'il s'agit
01:00:27d'un retour en arrière qui est
01:00:29extrêmement
01:00:31dangereux
01:00:33parce que
01:00:35d'une part le retour en arrière va impliquer
01:00:37toujours des pensées extrémistes
01:00:39et d'autre part cela va engendrer
01:00:41une polarisation des extrêmes
01:00:43donc les féministes sont de plus en plus féministes
01:00:45les masculinistes également
01:00:47et on devient archi-féministes
01:00:49archi-masculinistes, tous
01:00:51extrémistes
01:00:53et il y a
01:00:55les militants maintenant
01:00:57qui font de plus en plus de bruit
01:00:59et donc effectivement ça existe
01:01:01dans la société et il me semble que c'est
01:01:03beaucoup plus intelligent et pertinent
01:01:05d'intégrer
01:01:07ces catégories de people
01:01:09ces catégories de gens
01:01:11qui
01:01:13se revendiquent comme différents
01:01:15plutôt que d'arriver
01:01:17dans des extrémisations
01:01:19de
01:01:21pensées qui nous amènent presque
01:01:23à un retour en arrière
01:01:25pour le coup extrêmement dangereux
01:01:27on va bientôt arriver à des classifications
01:01:29on pourrait arriver à des classifications
01:01:31bientôt de race et ça on l'a connu
01:01:33et on sait ce que ça a donné
01:01:35donc je crois que...
01:01:37Juste pour bien comprendre parce que vous me dites
01:01:39ça existe aujourd'hui, ça existe
01:01:41les non-binaires
01:01:43les non-genres, ça existe
01:01:45mais est-ce que ça existe dans la tête en fait
01:01:47en plus vous êtes docteur en psychologie clinique
01:01:49donc voilà c'est intéressant d'avoir votre regard
01:01:51mais pourquoi tout à coup ça existe alors qu'avant
01:01:53ça n'existait pas, moi c'est ce que j'ai du mal à comprendre
01:01:55je me demande si c'est pas une construction
01:01:57finalement, une construction médiatique
01:01:59une construction politique même
01:02:01et une construction de l'esprit
01:02:03écoutez
01:02:05toute construction de l'esprit
01:02:07se construit sur un
01:02:09construit sur un socle
01:02:11donc il faut se demander quel socle
01:02:13mais je reprends la petite blague que vous avez
01:02:15fait avec la journaliste tout à l'heure
01:02:17en disant mais vous vous rappelez
01:02:19quand il y avait des filles
01:02:21qui jouaient
01:02:23ou des garçons qui jouaient avec des poupées
01:02:25ou des filles qui jouaient avec des camions
01:02:27à l'époque
01:02:29on en faisait tout un
01:02:31pataquès et on disait que c'était pas bien
01:02:33et qu'il fallait que les filles jouent
01:02:35avec les poupées et les garçons avec
01:02:37des camions
01:02:39aujourd'hui on met des mots sur cela
01:02:41est-ce que c'est une construction
01:02:43en tout cas
01:02:45ce qu'on peut dire c'est qu'on a des gens
01:02:47dans nos cabinets qui viennent et qui nous disent
01:02:49moi je me sens ni homme ni femme
01:02:51ou moi je me sens entre les deux
01:02:53je n'arrive pas à savoir si je suis homme ou femme
01:02:55du coup je suis attirée psychiquement
01:02:57et sexuellement plutôt comme ci ou plutôt comme ça
01:02:59ou moi j'ai du mal
01:03:01alors bien sûr qu'on peut
01:03:03essayer de donner du sens à pourquoi
01:03:05on a du mal
01:03:07à se mettre une étiquette
01:03:09et peut-être qu'on va trouver
01:03:11on va trouver dans la construction psychique
01:03:13de la personne
01:03:15qu'une étiquette ça lui rappelle
01:03:17quelque chose de l'ordre d'un traumatisme
01:03:19ou je ne sais pas
01:03:21mais n'empêche qu'il y a des gens aujourd'hui
01:03:23et on a créé des catégories
01:03:25c'est-à-dire qu'on a créé le mot non-binaire
01:03:27il existe ce mot
01:03:29on a créé agender
01:03:31oui mais ça correspond à quoi
01:03:33excusez-moi Marilyne Maranès
01:03:35ça correspond à quoi scientifiquement
01:03:37à quoi ça correspond scientifiquement
01:03:39non-binaire
01:03:41moi je dois être un peu basique
01:03:43mais pour moi il y a les hommes, il y a les femmes, point
01:03:45il y a des goûts différents, il y a des gens qui ont des goûts différents
01:03:47il y a des gens qui ont des sentiments différents
01:03:49excusez-moi mais une petite fille
01:03:51qui joue avec un camion
01:03:53ou qui joue avec des pistolets
01:03:55même si on dit c'est un garçon banquier
01:03:57ça reste une petite fille
01:03:59ça reste une petite fille
01:04:01mais ça c'est sûr ça reste une petite fille
01:04:03sauf que si cette petite fille en grandissant
01:04:05vous dit bah écoutez moi
01:04:07voilà
01:04:09je me sens pas fille, je me sens pas garçon
01:04:11oui mais c'est nouveau ça, excusez-moi
01:04:13parce qu'on lui a mis ça dans la tête et parce qu'elle a vu ça dans les médias
01:04:15parce que moi j'ai jamais entendu
01:04:17jusque là, jusqu'à ces dernières années
01:04:19j'ai jamais entendu un enfant dire
01:04:21je suis ni fille ni garçon
01:04:23une petite fille pouvez vous dire moi je me sens garçon
01:04:25ça ça peut arriver effectivement et c'est autre chose
01:04:27mais je me sens ni fille ni garçon
01:04:29excusez-moi vous êtes quoi un ovni ?
01:04:31non vous êtes une personne
01:04:33qui n'arrivez pas à trouver
01:04:35une identité ni dans fille ni dans garçon
01:04:37donc du coup c'est sur cette question là
01:04:39qu'il va falloir travailler
01:04:41pourquoi la question de l'identité
01:04:43et donc d'une appartenance
01:04:45à un genre
01:04:47pourquoi ça vous pose un problème ?
01:04:49c'est-à-dire pourquoi vous revendiquez
01:04:51ça ne me pose aucun problème
01:04:53moi je me dis la science
01:04:55excusez-moi mais la science c'est quand même un peu
01:04:57la base aussi de notre société
01:04:59la science désigne les hommes, désigne les femmes
01:05:01après comme je vous l'ai dit moi je peux
01:05:03tout comprendre mais un homme et une femme
01:05:05c'est défini scientifiquement
01:05:07c'est pas défini psychologiquement
01:05:09Catherine Rambert vous pose une question
01:05:11bonjour madame
01:05:13je me permets d'intervenir
01:05:15vous avez raison ça existe
01:05:17mais c'est là où le wokisme est devenu
01:05:19complètement fou
01:05:21c'est que quelqu'un qui a un problème
01:05:23d'ordre un peu psychologique
01:05:25bon ça peut arriver
01:05:27mais enfin excusez-moi
01:05:29le wokisme au départ c'est fait pour défendre
01:05:31le droit et la reconnaissance des droits des minorités
01:05:33on n'est pas là pour prendre en compte
01:05:35le droit
01:05:37les petits dérèglements psychologiques
01:05:39auxquels les gens sont confrontés
01:05:41c'est très différent c'est pour ça que cette
01:05:43idéologie est devenue folle à mon avis
01:05:45et puis je voudrais faire un point important
01:05:47le combat féministe
01:05:49c'est pas du wokisme
01:05:51c'est l'adversaire du wokisme
01:05:53le combat féministe c'est un combat égalitaire
01:05:55de société, je ne dis pas contre vous madame
01:05:57je le dis parce que je sens que ce
01:05:59mouvement là anti-wokisme va se répercuter
01:06:01contre les femmes
01:06:03Marine Barrez vous répond
01:06:05quand je vous ai dit
01:06:07premièrement que les choses, qu'il n'y ait pas de malentendu
01:06:09quand je vous ai dit
01:06:11pourquoi vous avez du mal à
01:06:13trouver une identité, c'est pas à vous que je posais la question
01:06:15c'était, j'imaginais
01:06:17qu'on pouvait poser
01:06:19cette question à la personne qui nous disait
01:06:21écoutez moi j'arrive pas à me
01:06:23situer, donc en fait la question
01:06:25qui va être fertile c'est très bien
01:06:27vous n'arrivez pas à vous situer
01:06:29ça démarque quand pour vous
01:06:31qu'est-ce qui s'est passé
01:06:33dans votre vie pour qu'à un moment donné
01:06:35quand vous étiez petite, vous vous pensiez
01:06:37enfin vous vous sentiez garçon ou fille
01:06:39alors cette personne va peut-être vous dire
01:06:41ah mais moi depuis le départ je ne me suis jamais sentie ni garçon ni fille
01:06:43alors ok, donc on va pousser
01:06:45l'investigation psychique
01:06:47pour aider la personne à
01:06:49donner du sens, alors aujourd'hui
01:06:51c'est un problème psychologique
01:06:53Marine Barrez, c'est un problème
01:06:55psychologique, oui mais on n'est pas dans la réalité du coup
01:06:57la réalité c'est pas
01:06:59vous avez la réalité scientifique
01:07:01qui désigne les garçons et les filles
01:07:03excusez-moi, et puis après il y a les gens
01:07:05qui se posent des questions, qui ont
01:07:07un problème psychologique peut-être
01:07:09mais écoutez-moi, c'est la réalité
01:07:11moi aussi je fais que ça
01:07:13c'est la réalité
01:07:15c'est-à-dire de dire que les problèmes psychologiques
01:07:17c'est pas la réalité, c'est omettre
01:07:19que les problèmes psychologiques sont des problèmes
01:07:21scientifiques, de construction
01:07:23psychique et auxquels il va
01:07:25falloir trouver des solutions
01:07:27donc en fait ça
01:07:29existe, c'est juste ça que
01:07:31je dis, je dis ça existe
01:07:33et donc la question n'est pas
01:07:35mais ces gens-là restent des garçons ou des filles, des hommes
01:07:37ou des femmes, même s'ils se posent des questions
01:07:39scientifiquement ils restent des hommes
01:07:41ou des femmes, bah ils restent
01:07:43des hommes, bien sûr, ils restent des hommes
01:07:45pour moi ils restent des hommes ou des femmes
01:07:47qui ont une difficulté majeure
01:07:49dans leur identité
01:07:51masculine ou féminine
01:07:53et du coup ils ont trouvé
01:07:55cette niche a été créée en disant bon
01:07:57comme on trouve pas de réponse
01:07:59et comme personne n'arrive
01:08:01à nous aider et nous-mêmes peut-être
01:08:03nous n'arrivons pas à définir
01:08:05précisément ce que ça veut dire
01:08:07bah du coup on a créé
01:08:09les non-binaires
01:08:11ou les agender
01:08:13mais en fait il est évident
01:08:15qu'il y a quelque chose au niveau
01:08:17de la construction psychique de l'identité
01:08:19sexuée qui a
01:08:21posé problème et il va
01:08:23falloir aider ces gens mais en
01:08:25attendant on peut pas leur dire
01:08:27en attendant ils ont quand même
01:08:29besoin d'exister donc on peut pas dire
01:08:31écoutez débrouillez-vous
01:08:33mais ils existent en tant qu'hommes et femmes
01:08:35excusez-moi mais ils existent en tant qu'hommes et femmes
01:08:37c'est pas parce qu'ils se posent des questions que ces gens n'existent plus
01:08:39non mais ils ont besoin
01:08:41d'exister à leur propre
01:08:43vis-à-vis de leur propre difficulté
01:08:45c'est-à-dire que si eux disent mais moi je ne veux plus
01:08:47qu'on m'appelle madame ou monsieur
01:08:49et il se trouve
01:08:51que la société a créé
01:08:53ce sous-groupe de
01:08:55non-binaires, de non-genrés
01:08:57etc.
01:08:59ils ont trouvé
01:09:01cette niche-là
01:09:03mais cette niche, la question n'est pas
01:09:05de la faire exister ou
01:09:07de l'effacer, c'est
01:09:09d'aider chaque personne à essayer de donner
01:09:11du sens à cette
01:09:13difficulté
01:09:15qui est venue dire
01:09:17je n'arrive pas à me situer
01:09:19et on va probablement trouver
01:09:21dans cette
01:09:23thérapie-là, on va probablement
01:09:25trouver des tas de
01:09:27difficultés. Les non-binaires
01:09:29et les
01:09:31non-genrés
01:09:33c'est pas la même chose que
01:09:35l'homosexualité
01:09:37c'est pas la même chose
01:09:39c'est exactement ça. Merci
01:09:41Marine Baranes, c'était passionnant de vous avoir
01:09:43la discussion était passionnante, c'est très intéressant surtout
01:09:45quand on n'est pas d'accord. Merci d'avoir été avec nous
01:09:47docteur en psychologie clinique spécialiste
01:09:49vous voulez rajouter un mot là-dessus ?
01:09:51Ce qui est hallucinant c'est qu'avec ces gens-là
01:09:53de dire aujourd'hui, d'affirmer
01:09:55qu'il n'y a que des hommes ou des femmes
01:09:57c'est révolutionnaire, ça paraît
01:09:59totalement loufoque parce que cette idéologie
01:10:01qui a fait des ravages énormes
01:10:03c'est presque considéré comme extrémisme
01:10:05alors que l'extrémisme c'est eux
01:10:07la division
01:10:09de la société, la construction de
01:10:11particularisme à outrance
01:10:13et c'est sans fin parce que vous avez des groupes
01:10:15des sous-groupes, il y a ceux qui se sentent lapins
01:10:17chinchillas, réverbères
01:10:19etc. Je veux dire
01:10:21c'est la lutte du tous contre tout, de l'individualisation
01:10:23à outrance et c'est surtout faire fi
01:10:25des fondamentaux biologiques et scientifiques
01:10:27c'est un danger et heureusement que
01:10:29Trump a eu ce détail de bon sens
01:10:31Et pour bien préciser, ça n'a rien à voir
01:10:33avec l'homosexualité, ça n'a rien à voir
01:10:35avec des transsexuels, ça n'a rien à voir
01:10:37avec ces choses-là qui sont totalement
01:10:39tout le reste est compréhensible
01:10:41ne mélangeons pas à tout
01:10:43On a mis un peu d'humour dans le débat et c'est vrai que cette dame
01:10:45est très intéressante, ça ne veut pas dire qu'il ne faut
01:10:47pas prendre en compte le malaise de ces gens-là
01:10:49Mais ce malaise, il faut voir un
01:10:51psychologue, un psychiatre et se faire
01:10:53accompagner pour essayer d'aller mieux
01:10:55dans sa vie. Juste un mot, Slimane ?
01:10:57Deux choses
01:10:59Déjà, il faut donner
01:11:01les jeunes, il faut leur donner
01:11:03il ne faut pas les invisibiliser
01:11:05ou préjuger. Il faut les prendre en main
01:11:07Il faut s'occuper d'eux. La psychologie
01:11:09et une science humaine
01:11:11ça c'est autre chose et je suis d'accord avec vous
01:11:13Jean-Marc, la psychologie
01:11:15c'est d'accompagner
01:11:17les personnes qui ne se retrouvent pas
01:11:19dans cette société, qu'à que ce soit
01:11:21Mais on ne va pas changer les règles
01:11:23de la société pour ça. Un homme reste un homme
01:11:25une femme reste une femme et il n'y a pas
01:11:27pour moi, il n'y a pas autre chose
01:11:29On part à New York tout de suite
01:11:31en direct, on rejoint Sandra Muller qui est journaliste
01:11:33vivant à New York, qui écrit un livre d'ailleurs qui s'appelle
01:11:35Kamala Trump, 100 jours pour convaincre, la campagne
01:11:37la plus courte de l'histoire des Etats-Unis
01:11:39Bonjour Sandra, merci d'être avec nous
01:11:41Je voulais savoir quelle était l'ambiance
01:11:43à New York ce matin
01:11:45et aux Etats-Unis plus globalement
01:11:47après toute cette journée d'hier
01:11:49et tous ces décrets signés cette nuit par
01:11:51Donald Trump
01:11:53Écoutez, moi quand j'étais
01:11:55en tout cas déjà à Washington
01:11:57je suis revenue à 2h30
01:11:59il y avait une très très bonne ambiance
01:12:01imaginez-vous à Washington
01:12:03les gens étaient en liesse dans la rue
01:12:05ils étaient dans les cafés
01:12:07ils étaient un peu partout pour regarder et suivre
01:12:09ce qu'il se passait
01:12:11pas beaucoup de réaction
01:12:13par rapport aux décrets, beaucoup de presse
01:12:15mais pas beaucoup de réaction, pour l'instant il est 5h du matin
01:12:17à New York, vous voyez derrière moi il neige
01:12:19donc on aura peut-être encore moins de réaction
01:12:21parce qu'il n'y aura pas grand monde dehors
01:12:23mais en tout cas au niveau de la presse, évidemment
01:12:25c'est comme en France, il y a des report pour l'instant
01:12:27des reporting, mais il n'y a pas
01:12:29beaucoup de réaction honnêtement
01:12:31On a le sentiment que quand même Trump
01:12:33a dit ce qu'il allait faire et fait ce qu'il a dit
01:12:35C'est exactement ce que j'allais dire
01:12:37Pour nous français
01:12:39c'est assez révolutionnaire parce qu'un président
01:12:41qui arrive et qui fait ce qu'il a dit
01:12:43on n'a pas trop l'habitude en France
01:12:45Alors je vous explique quand même
01:12:47on oublie trop souvent que Donald Trump est à New York
01:12:49justement, il vient du Queens
01:12:51donc de l'autre côté d'où j'habite
01:12:53donc effectivement il va très vite et puis on oublie aussi
01:12:55qu'il a déjà fait 4 ans
01:12:57donc il s'est effectivement préparé
01:12:59il a tenu compte
01:13:01de sa précédente investiture
01:13:03et de son expérience
01:13:05donc maintenant on a un Donald Trump
01:13:07qui est préparé, expérimenté
01:13:09et qui rapide, mais autour de lui
01:13:11il y a une équipe, il n'est pas tout seul
01:13:13donc il est conseillé que par des gens de confiance
01:13:15vous avez vu qu'il a nommé que des membres de sa famille
01:13:17qu'il a nommé des chefs d'entreprise
01:13:19en fait ce qu'il faut savoir c'est que
01:13:21Donald Trump dirige un pays
01:13:23comme il dirige une entreprise
01:13:25donc forcément quand vous êtes dans ce secteur privé
01:13:27et qui plus est aux Etats-Unis avec
01:13:29effectivement une mentalité capitalistique
01:13:31et de société, tout va très vite
01:13:33il ne veut plus l'administration
01:13:35et d'ailleurs il ne veut plus entendre parler de l'administration
01:13:37puisqu'il a fait des coupes budgétaires
01:13:39il a demandé à avoir moins de fonctionnaires
01:13:41et c'est ce qu'il fait d'ailleurs
01:13:43avec Elon Musk qui est le pro de la coupe
01:13:45puisqu'il a viré 80%
01:13:47de ses effectifs de Twitter de X
01:13:49et que X existe toujours
01:13:51donc il applique les méthodes du privé au public
01:13:53tout en étant expérimenté aussi
01:13:55au niveau du public puisqu'il a fait 4 ans
01:13:57donc oui ça va très vite mais nous ici
01:13:59on est obligés d'aller très vite
01:14:01c'est là qu'on crève
01:14:03d'où votre livre d'ailleurs
01:14:05100 jours pour convaincre
01:14:07la campagne la plus courte de l'histoire des Etats-Unis
01:14:09merci Sandra Muller en direct de New York
01:14:11merci de vous être levée si tôt pour nous
01:14:13et sous la neige, merci beaucoup
01:14:15dans un instant c'est Sonia Mamrouk
01:14:17on se retrouve demain en direct à partir de 10h35
01:14:19à demain et d'ici là
01:14:21soyez prudents

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