• il y a 10 heures
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Je salue Elisabeth Lévy, je salue Yoann Ouzaï, qui nous dira ce qui va se passer.
00:05Qui votera pour la censure ou pas ?
00:08Est-ce que tout le NFP votera pour la censure ?
00:11C'est la question.
00:12Oui, c'est ma question en tout cas.
00:14Mais c'est la bonne question.
00:15Et vous êtes là pour ça, cher ami, pour essayer de nous donner des informations.
00:19Vous avez vu le tweet de Jean-Luc Mélenchon il y a 42 minutes.
00:21Il a dit que les socialistes finalement vont voter la censure.
00:24Bon, c'est dans deux jours la censure.
00:26Aujourd'hui c'était déclaration de politique générale et c'est dans deux jours la pense censure.
00:30Olivier Dardigolle qui est, on peut le dire, proche de François Bayrou
00:35parce que vous n'êtes pas lois comme lui et ça crée une solidarité.
00:39Une complicité.
00:40Vous allez encore plus loin que moi.
00:43C'est pire, a dit M. Perpétuité.
00:46Complicité sur le plan humain, pas politique.
00:48Moi je m'aime beaucoup.
00:49M. Bilger dit M. Perpétuité.
00:53Mais d'où tirez-vous ça ?
00:55C'est de 2025.
00:57Maintenant que je vous vois, j'ai l'impression que je prends Perpétuité.
01:01Vous le présentez sous un jour très flatteur.
01:05Vous l'appelez Perpétuité, mais avant l'abolition, il avait un autre mot.
01:09Croyez-moi.
01:12Sérieusement, vous avez déjà requis la peine de mort ?
01:14Non, mais je ne l'aurai jamais requis.
01:16Alors vous voyez, vous êtes pauvres.
01:18C'est ce qu'il dit maintenant.
01:19Mais avant 1981, vous étiez déjà...
01:21Oui, mais j'ai été avocat général.
01:23Depuis 1912.
01:24J'avais la peine de mort.
01:27Vous avez requis contre le docteur Petiot.
01:32J'ai douze ennemis sur ce plateau.
01:34Non, vous n'avez que des amis.
01:36Gilles-William Golnadel.
01:37Alors justement, puisque vous êtes là tous les deux,
01:39on va parler évidemment de François Bayraud.
01:40Mais je voulais qu'on voit juste comment le syndicat de la magistrature
01:44envoie ses voeux aux magistrats et sur les réseaux sociaux à communiquer.
01:49Parce que vraiment, je ne sais pas ce que vous en pensez.
01:52Regardez.
01:53Voilà.
01:54Syndicat de la magistrature, bonne année 2025.
01:56Vous avez le plateau de la balance avec Gérald Darmanin et Bruno Retailleau.
02:01Et vous avez quatre magistrats, dont ce procureur général
02:05a le bras gauche levé quand même.
02:08A le bras gauche levé en signe, je pense, d'une forme d'hostilité.
02:13C'est en tout cas comme ça que je l'interprète.
02:15En fait, c'est son bras droit.
02:17Non, c'est son bras gauche.
02:18Mais non, parce que...
02:19Mais Pascal...
02:20C'est son bras gauche.
02:21Ah oui, c'est son bras gauche.
02:22Non, mais c'est vrai qu'entre la gauche et la droite, je sais que vous avez un souci, cher...
02:28Bon, parce que vous avez longtemps...
02:30Et puis après, comme vous glissez un peu vers la droite,
02:33votre gauche est devenue un peu votre poitron.
02:35Vous avez raison.
02:36Non mais, alors, d'abord, deux choses.
02:38Je me demandais si ça peut être susceptible de sanctions
02:41et comment vous interprétez ça.
02:43Parce que je me dis, si M. Darmanin, demain, par exemple,
02:46est jugé à Dieu de plaise par un magistrat du syndicat de la magistrature,
02:52peut-être ne sera-t-il pas jugé, quand même, d'une manière tout à fait objective, M. Rotailleau ?
02:56Pascal, je vois un grand signe de modération.
03:00Ah oui, c'est une belle idée de la justice.
03:02Le syndicat de la magistrature a publié une brochure pour aider les délinquants
03:07et il y avait la tête d'un policier en cochon.
03:12Le policier avait une tête de cochon.
03:14Donc, ça ne sert rien pour le syndicat de la magistrature, voyons.
03:17Mais ça, qu'est-ce que vous en pensez, Philippe Bilger ?
03:19Moi, je rejoins en grande partie Gilles William par rapport aux prestations syndicales,
03:27notamment à la fête de l'Huma ou ce que vous évoquez.
03:31On dirait que ça, c'est une ignominie tiède.
03:34Moi, je n'aime pas cette balance, par exemple,
03:37où le couple régalien est moqué et tourné en dérision.
03:42Je vois mal ce qu'ils veulent faire avec les quatre magistrats
03:47ou les cinq magistrats dont l'une lève la...
03:50Essayez de parler dans le micro parce que c'est mieux.
03:52Non, non, mais parce que je me rapprochais du groupe.
03:55Je ne voyais pas avec assez de précision.
03:58Et donc, c'est lamentable, mais rien ne m'étonne.
04:02En même temps, si vous voulez mettre vos lunettes, vous...
04:04Oui, je verrais mieux.
04:05C'est mieux, effectivement.
04:06Mais bon, chacun peut avoir son avis.
04:09Je ne voulais pas, évidemment, parler de ça pendant une heure,
04:11mais je voulais simplement votre sentiment.
04:13Le discours de politique générale de Bayrou,
04:16la retraite, l'immigration, il a parlé de beaucoup de choses.
04:20Il y a eu un sentiment de malaise, disons-le,
04:23parce que de...
04:25Comme s'il était...
04:27Comment dire ça avec délicatesse ?
04:30Vous n'allez pas recommencer ?
04:31Non, pas...
04:32C'est-à-dire ?
04:33Vous n'allez pas recommencer ?
04:34C'est-à-dire ?
04:35C'est-à-dire qu'il ne serait pas en capacité ?
04:37Non, disons qu'il cherchait ses repères.
04:39Il cherchait...
04:40Il cherchait ses repères.
04:41Mais il est comme ça, je l'ai connu.
04:42Mais vous parlez...
04:43Pendant les 20 dernières années, je l'ai connu comme ça.
04:45Oui, on parlait du discours.
04:46Alors, il y a effectivement...
04:47Non, mais c'est pour ça que je...
04:48Il s'exprime comme ça ?
04:49Oui.
04:51Bon, en tout cas, c'est possible, d'abord, qu'il s'exprime comme ça.
04:53Mais à un moment, il y a eu cette séquence qui a marqué, forcément,
04:56avec les fiches qu'il pouvait chercher.
04:59Et je vous propose de voir cette séquence.
05:03Et si nous ne sommes pas capables d'exprimer notre détermination,
05:08elles l'oublieront et le négligeront.
05:22Je suis là.
05:32Il y a eu un peu de mélange dans mes pages.
05:40Merci beaucoup.
05:43Dans ce nouveau monde, c'est parce que je suis un néophyte.
05:48Et donc, je suis bien obligé d'apprendre ce métier.
05:53C'est vrai que pour un discours politique, je dirais,
05:55si je m'arrête, ça peut étonner.
05:57Si tout le monde ne dit pas davantage...
05:58Mais c'est étonnant, c'est vrai.
05:59En tout cas, c'est inhabituel dans ce cadre-là.
06:01Un Premier ministre qui réagit de cette manière-là...
06:05Mais c'est la vie.
06:06Vous n'avez pas vu la vie qui a été décalée.
06:08Mais je n'ai pas critiqué.
06:09Comme ça peut arriver à Pascal.
06:10Exactement.
06:11Pascal va un peu plus vite pour s'y retrouver parce qu'il ne fait pas des discours.
06:14Il n'y a pas de doute.
06:15Il n'y a pas de doute.
06:16Franchement.
06:17Bien sûr que ça arrive.
06:18Je dis simplement que c'est surprenant.
06:20Et surtout, j'ai trouvé que ça apportait à l'ensemble du discours
06:25une forme d'étrange décontraction.
06:28Il a bien tenu la scandaleuse attitude de cette Assemblée nationale
06:34pendant une moitié, voire les trois quarts du discours.
06:38Et ce qui m'a frappé, c'est que comme il avait écrit le discours,
06:42il a été moins gêné dans son oralité.
06:46Je veux dire par là qu'il m'a paru développé de manière très cohérente.
06:51Ce que parfois, librement et spontanément, il a du mal à dire rapidement.
06:57Oui, mais quand même la première.
07:00Il est roux après la télévision ici.
07:02C'est lui qui domine ici.
07:04Parce que, pardon, je ne sais pas tous les jours,
07:07lors d'un discours de cette portée, que ça arrive.
07:10Moi, je trouve ça...
07:11Je n'aurais pas aimé être à sa place.
07:13Mais enfin, franchement, vous vous accrochez avec un petit truc.
07:17C'est un discours à l'Assemblée.
07:19Pardon, juste, on s'accroche sur un petit truc.
07:23Moi, ce qui m'a le plus frappé...
07:24Ce n'est pas un petit truc.
07:25Je ne suis pas d'accord.
07:26Parce que ses conseillers lui ont donné son discours comme ça.
07:28Les feuilles étaient mélangées.
07:29Il y en avait plein.
07:30Donc, voilà.
07:31Moi, ce qui m'a frappé, quand même, c'est autre chose.
07:34Justement, on va avancer.
07:35Ce qui vous a frappé.
07:36Qu'est-ce qui vous a frappé ?
07:37On avait l'impression d'un adulte qui parlait à des adultes.
07:40Ce n'était pas forcément marrant ni flamboyant.
07:43Et il y avait les enfants qui criaient, qui faisaient...
07:45Et à un moment, on se disait,
07:47mais bon sang, pourquoi on laisse les enfants entrer à l'Assemblée nationale ?
07:51C'est pénible.
07:52Non, mais vous avez parfaitement raison.
07:54Mais ils le font exprès.
07:55Oui, pour que je m'énerve.
07:57Non, ils font exprès pour...
07:58Les enfants dissipés et grossiers.
08:00Les enfants mal élevés.
08:01Ils sont mal élevés.
08:02Ils sont incapables d'écouter un discours.
08:07Et ils veulent effectivement le chahuter pour l'agacer, l'énerver.
08:12Je ne souhaite pas à Marine Le Pen de s'emmêler comme ça avec les fiches.
08:17Je pense qu'il y aurait beaucoup de commentaires désagréables le lendemain.
08:20Écoutons les retraites.
08:21Comment on décroche de ces fiches-là ?
08:24Non, mais on nous a proposé cette scène pour la commenter.
08:27Je suis désolé.
08:29Bon, alors écoutons ce qu'il a dit sur les retraites.
08:32Parce qu'on l'attendait, évidemment, sur les retraites.
08:34C'est très emberléficoté.
08:36Non, c'est pas idiot.
08:37Je ne vous dis pas que...
08:38Mais c'est toujours pas idiot.
08:39C'est toujours habile, d'une certaine manière.
08:42C'est filandreux.
08:43C'est filandreux, voilà.
08:44Il met les autres au pied du mur.
08:46Oui, c'est même...
08:47Oui, Jean.
08:48Oui, mais je ne conteste pas que ce soit...
08:50Bien sûr.
08:51Mais vous-même, vous aimez ça, au fond, ces trucs-là.
08:54Voilà.
08:55On est filandreux.
08:56Mais la situation est filandreuse, Pascal.
08:58L'Assemblée est filandreuse.
09:00Et vous adorez ça, parce que ça...
09:02Est-ce que je suis lapide ?
09:04Ou est-ce que je suis perpétuité ?
09:07Mais vous êtes la ville et perpétuité.
09:10Mais bon.
09:11Ce qu'il faut dire, c'est qu'on voit...
09:13Je trouve que la ficelle est grosse.
09:15C'est-à-dire que tu ne veux pas le dire tout en disant
09:17et en le disant quand même, en ouvrant un peu la porte.
09:19C'est pas sévère.
09:21Écoutons ce qu'il dit sur les retraites.
09:24Comme ça, on va se mettre d'accord.
09:26La réforme des retraites est vitale pour notre pays
09:31et pour notre modèle social.
09:34Plus personne ne nie qu'il existe un lourd problème
09:38de financement de notre système de retraite.
09:41Je choisis donc de remettre ce sujet en chantier
09:45avec les partenaires sociaux pour un temps bref
09:48et dans des conditions transparentes
09:51selon une méthode inédite et quelque peu radicale.
09:54La démarche s'appuiera sur un constat
09:57et des chiffres indiscutables.
10:00Je vais demander à la Cour des comptes,
10:02en une mission flash de quelques semaines,
10:05de nous donner l'état actuel et précis
10:09du financement du système de retraite.
10:12Et ce résultat, le gouvernement le communiquera à tous les Français.
10:17Nous pouvons, j'en ai la conviction,
10:20rechercher une voie de réforme nouvelle,
10:23sans aucun totem et sans aucun tabou,
10:26pas même l'âge de la retraite,
10:28à condition qu'elle réponde à l'exigence fixée.
10:31La seule exigence fixée est que nous ne pouvons pas
10:34laisser dégrader l'équilibre financier que nous cherchons
10:38et sur lequel presque tout le monde s'accorde.
10:41Ce serait une faute impardonnable contre notre pays.
10:45Vous vous rendez compte que vous avez un Premier ministre
10:48qui vient devant les Français dire
10:51« Je ne sais pas la réforme des retraites,
10:55comment la mettre en place »
10:57et je lui ai demandé à la Cour des comptes
10:59de faire un diagnostic pour savoir précisément les chiffres.
11:02Mais où on est ?
11:04Où on est ?
11:06C'est-à-dire que le Premier ministre n'est pas capable...
11:10Je veux terminer quand même.
11:12En fait, c'est des amateurs.
11:14C'est de l'amateurisme.
11:16On ne peut pas établir.
11:18Matignon ne peut pas savoir précisément où on en est.
11:21C'est pas vrai.
11:23Je peux vous répondre ?
11:25C'est pas ça.
11:27Il demande.
11:28Le pauvre, il n'a pas de majorité, il gagne du temps.
11:30Mais ce n'est pas le problème d'abord.
11:32Mais c'est autre chose.
11:34Mais c'est autre chose.
11:36Il essaye de gagner du temps chez nous, il n'y a rien d'autre.
11:38Mais ça n'a rien à voir avec ce que je dis.
11:40Pour tenter d'expliquer l'inexplicable.
11:43La proposition sur les retraites consiste à dire
11:48mission flash de la Cour des comptes
11:50pour qu'il y ait un état des lieux partagé.
11:53Et on ne le sait pas, on ne le connaît pas l'état des lieux ?
11:55Matignon a...
11:57De toute façon, il suffit de regarder les annexes du corps
11:59du conseil pour l'orientation des retraites.
12:01Tout le monde a les chiffres.
12:03Mais il veut donc commencer par un diagnostic partagé
12:06que l'ensemble des forces politiques disent
12:08est-ce que nous en sommes bien là ?
12:10Situation 1.
12:112.
12:12Les partenaires sociaux, dans ce qu'il a appelé un conclave
12:15il refuse de dire conférence sociale, tant pis pour lui
12:17parce que ça va lui porter tort.
12:19Un conclave avec les syndicats et le patronat
12:23qui a la charge en 3 mois
12:27de trouver des ressources
12:30pour ne pas creuser les déficits
12:33s'ils veulent toucher à la mesure d'âge.
12:35Voilà la proposition.
12:37Pourquoi ça vous fait rire Johan ?
12:39Ce n'est pas ce qu'il a été proposé ?
12:41Ça a déjà un goût de déjà-vu en réalité.
12:43Et qu'on sait généralement comment est-ce que...
12:45Non mais je pensais que vous...
12:47Pardon, mais il me semble qu'il a réussi
12:50à obtenir probablement la non-censure du PS
12:52en disant quoi ?
12:54En disant...
12:56C'est pas qui ?
12:58Je dis semble-t-il.
13:00C'est pour ça que j'ai dit semble-t-il.
13:02En disant quoi ?
13:05Je refuse qu'on creuse le déficit encore plus.
13:07Moi sur la dette et les retraites,
13:09je trouve que moi sur le constat il a été clair.
13:11Et donc il dit je refuse qu'on creuse le déficit
13:13mais puisque vous me dites
13:15qu'on peut faire une réforme plus juste
13:17mais qui ne creuse pas plus le déficit
13:19chiche, si vous trouvez mieux
13:21avec le même budget en gros
13:23et bien très bien, sinon ma réforme s'applique.
13:25Mais c'est l'issue impossible.
13:27C'est jouer au plus malin.
13:29Mais comment voulez-vous Pascal
13:31ne pas jouer au plus malin
13:34Eh bien c'est ce que je dis, le responsable
13:36c'est pas lui, le responsable c'est celui qui a prononcé
13:38la dissolution et pour l'instant
13:40pour ne pas mécontenter
13:42et les électeurs qui ont élu l'Assemblée
13:44pour ne pas trop mécontenter les socialistes
13:46qui veulent quand même un tout petit peu se différencier
13:48des insoumis sans passer pour des traîtres
13:50il leur donne ça
13:52Ce qui est intéressant avec vous, c'est que vous ne connaissez rien
13:54à la réforme des retraites.
13:56Vous connaissez des sujets
13:58mais la réforme des retraites vous n'y connaissez rien.
14:00C'est tout à fait vrai.
14:02On ne peut jouer que sur la mesure d'âge
14:04c'est-à-dire le fait de repousser
14:06l'âge légal de départ.
14:08Sauf que vous avez beaucoup d'autres curseurs
14:10sur lesquels on peut agir.
14:12Si vous augmentez les cotisations sociales, salariales ou patronales
14:14de 0,15, ça finance les retraites
14:16pendant 15 ans.
14:18Je ne suis pas favorable à ça.
14:20On va parler de retraite pendant combien de temps dans ce pays ?
14:22J'en ai marre de parler des retraites.
14:24Mais on va sortir de l'histoire
14:26un pays qui ne s'intéresse qu'à sa retraite.
14:28Mais on est dingue.
14:30On est dingue de mettre ce sujet sur la table.
14:32On est en train de sortir de l'histoire.
14:34C'est la situation politique qui met le sujet sur la table.
14:36Vous avez trop parlé déjà.
14:38C'est juste.
14:40On peut s'accorder au moins.
14:42Philippe Pilger, qu'on n'a pas entendu.
14:44Je comprends mal ce que vous reprochez
14:46à cette stratégie de François Bayrou.
14:48D'abord, il a refusé
14:50le terme de suspension
14:52alors qu'on pouvait le craindre hier.
14:54Je lui reproche
14:56de ne pas dire la vérité.
14:58Ce que j'attends d'un Premier ministre
15:00c'est un Premier ministre qui arrive et qui dit
15:02voilà, on est dans cet état-là.
15:04Voilà, dans tel état.
15:06La retraite, c'est ça.
15:08Je n'ai pas besoin de la mission flash
15:10de je ne sais pas quoi qui va arriver.
15:12Je n'ai pas besoin.
15:16Ah non, ça ce n'est pas du détail.
15:18Parce que c'est de la manip.
15:20C'est de la magouille pour gagner 3 mois.
15:22M. Golnadel m'a dit
15:24je termine.
15:26Pour simplement avoir
15:28le vote de non-censure. Point.
15:30C'est comme le nez au milieu du visage.
15:32Point.
15:34Mais c'est ce qu'on attend.
15:36C'est pas ça que j'attends.
15:38J'attends d'un discours de vérité.
15:40Mais je suis naïf.
15:44À partir du moment où on veut de la stabilité politique
15:46tout est permis.
15:48Mais qui veut de la stabilité politique ?
15:50La France éventuellement.
15:52Non, la France elle veut
15:54qu'on avance.
15:56Qu'on prenne des décisions.
15:58On n'a pas l'Assemblée pour ça.
16:00Moi je rejoins Elisabeth parce que tout cela est dramatique.
16:02Tout cela est irresponsable.
16:04On est en train de rouvrir un débat
16:06sur le fait de savoir si on doit travailler moins.
16:08Alors que tous les pays européens
16:10travaillent plus.
16:12Alors qu'Emmanuel Macron
16:14nous a dit il y a quelques mois seulement
16:16que nous ne travaillons pas assez dans ce pays.
16:18Alors même qu'on apprend aujourd'hui qu'on n'a jamais fait aussi peu d'enfants.
16:20On ne fait plus d'enfants.
16:22On ne fait plus des retraites dans 10 ans, dans 15 ans.
16:24Ça devrait être ça le débat.
16:26Et là on ouvre un débat pour savoir si on doit travailler moins.
16:28Pour la bureaucratie.
16:30Alors la bureaucratie très rapide.
16:32Mais là on est déjà en retard. Il reste deux minutes.
16:34M. Bayrou a dit il y a trop de bureaucratie.
16:36Moi je veux bien.
16:38Oui il y en a trop.
16:40Mais ça ne veut rien dire en fait.
16:42C'est des voeux pieux.
16:44Il ne dit pas on va enlever ça.
16:46Oui il y a trop de bureaucratie.
16:48Merci. Effectivement on ne s'en était pas rendu compte.
16:50Parce que ce n'est pas ça que j'attends encore.
16:52Mais d'accord.
16:54On ne peut pas toujours vous satisfaire d'abord.
16:56Deuxième élément.
16:58Mais je ne lui demande pas de commenter. Nous on commente.
17:00Mais il ne commente pas.
17:02Mais si.
17:04Alors écoutez ce qu'il a dit sur la bureaucratie.
17:06Alors écoutez ce qu'il a dit sur la bureaucratie.
17:08Le vœu pieux. Remarque c'est bien. C'est les vœux.
17:10C'est la cérémonie des vœux.
17:12Écoutez.
17:14Écoutez M. Bayrou.
17:16Notre bureaucratie est trop lourde.
17:18C'est incroyablement nuisible au développement du pays.
17:20Le gouvernement
17:21s'engagera donc
17:23Dans un puissant mouvement
17:25De dé- bureaucratisation.
17:28De dé- bureaucratisation.
17:32de dé- bureaucratisation.
17:37Le projet de loi
17:39de simplification de la vie économique
17:41qui a commencé à être examinée
17:43devra être adopté rapidement.
17:45Mais il faut agir !
17:47plus en profondeur et dans le temps. Selon quelle méthode ? Je n'en connais qu'une. Rendre du pouvoir au terrain.
17:58— Bon, mais en fait, ça veut rien dire. Pardonnez-moi de le dire comme ça. — C'est le pire.
18:01— Pascal, puis je vous... — Alors ça veut dire quoi ? — Une seconde. Il fait une déclaration de politique générale.
18:08— Dans un an, il y aura autant de bureaucratie. — Il propose une débu... — Débureaucratisation.
18:15— Bravo, Elisabeth. — Petit chef de bureau, petit débureaucratisation. — Faites-moi plaisir. La débureaucratisation, c'est pas très dur à dire.
18:21— Mais non. Mais il s'engage... — Gros gratage. — Il s'engage à la simplifier. Et là, vous verrez, s'il tient parole ou non...
18:29— Mais la réponse... — Il n'a pas les moyens de tenir parole. — Pardonnez-moi. Il s'engage... Je veux qu'il me dise
18:36« Voilà comment je vais débureaucratiser ». — Mais il le dit. — Non mais je peux dire un mot là-dessus ?
18:41— Mais comment ? — Eh ben justement. — Mais non, il le dit pas. Ou alors... — Mais si, si, si. Il dit nannerie.
18:46— Ah bah non plus. — Pardon, il dit vraiment un truc faux. Il dit « On va s'appuyer sur les collectivités locales pour débureaucratiser ».
18:53Or, les collectivités locales sont une des sources principales de la bureaucratisation. Donc si on s'appuie sur...
19:00Non mais après, il a parlé beaucoup des collectivités. Si on s'appuie sur... Pardon, mais si on s'appuie sur...
19:04— Moi, pessimiste, je sens... En fait, plus personne ne croit à la politique, hélas. Plus personne ne croit aux mesures.
19:12Parce que tu attends quelqu'un qui viendrait avec 10 mesures, qui les aura écrites là. Voilà. C'est tout. — Mais on a connu ça.
19:17— Mais non. Mais non. On attend un magicien qui n'existe pas. Ça n'existe pas, les magiciens. — Non. On attend juste un Premier ministre
19:24qui tienne. — Il n'a pas de pouvoir. — Voilà. D'accord. Jean-Luc Mélenchon, il y a un nouveau tweet. — C'est d'amuser la galerie.
19:29C'est pas de sa faute. — Mais il faut qu'il tienne. C'est tout. — Il y a un nouveau tweet. Il y a un nouveau tweet de Jean-Luc Mélenchon
19:33qui n'est donc pas sorti de Twitter encore. Donc le groupe PS est le seul du NFP à refuser de voter la censure, point d'interrogation.
19:41Il faut que Ford sorte de cet isolement qui divise le NFP. — Mais ce que dit très précisément Olivier Faure ce soir sur un journal,
19:50il dit qu'il attend des précisions. — Ford dit à ce stade « Je vous dis que nous censurons sauf si nous avons une réponse claire ».
19:57— Non mais cette fois, il les traite pas de collabos. Non mais la relation s'adomaso entre le PS et l'NFI, c'est incroyable.
20:03— On va marquer une pause. — C'est pas très masochiste de la part de M. Ford que d'espérer... — Ils se font traiter de collabos.
20:08— Non. Collabos, c'est autre chose. Mais c'est pas très masochiste de la part ni très franc ni très courageux de la part de M. Ford que d'espérer d'être réélu.
20:18C'est son seul problème à M. Ford. — Oui, mais M. Ford, il doit son siège à M. Mélenchon. — C'est bien ce que je dis.
20:24— C'est quand même extraordinaire. — C'est pour ça qu'il fait cette déclaration-là. — C'est vraiment... Il doit son siège à M. Mélenchon.
20:29Là, pour le coup, je suis M. Mélenchon. — Non, je ne suis pas masochiste. — Si je suis Jean-Luc Mélenchon, je me dis qu'il se fiche de moi.
20:35Il me doit tout. — Mais il le rappelle tous les matins. — Bon. — Mais il l'a menacé, M. Mélenchon.
20:41— « C'est bien ce que je craignais », répond Gabin dans un film. Mais je vous dis... J'ai souvent cité ce dialogue. — Bernard Blillet.
20:47— Bernard Blillet. Mais je vous dis tout, M. le président. — Bien sûr. — « C'est bien ce que je craignais », répond Jean-Gabin.
20:54— Mais craignons nos débiteurs. — Si vous aimez la fidélité, adoptez un chien. En revanche, on a commencé tout à l'heure avec le tweet du syndicat de la magistrature.
21:08Je voulais juste qu'on le revoie, parce qu'il y a quelque chose qu'on n'a pas précisé, que je voulais vous montrer. C'est que le point élevé est fermé.
21:15— Oui. — Le point élevé est fermé, donc qui est un acte. Voilà. Le point de ces magistrats, vous voyez, c'est important de le dire, parce que moi, je l'ai...
21:24— C'est mieux qu'il ait été ouvert. — Oui. — Oui, mais c'est ça en même temps. Avec un doigt. — Donc c'était pour ceux qui étaient là. Bonne année.
21:29Bonne année, évidemment. — Non, mais vous découvrez le syndicat de la magistrature. — Ah non, je découvre pas. On en parle matin, midi et soir.
21:35— Là, c'est... — Pas matin, midi et soir, mais on en parle régulièrement. — Ils ont jamais été aussi corrects et courtois.
21:39— Oui, mais on a le droit de trouver ça nulle. — Oh oui, ça. Mais bien sûr. — Nous allons revenir sur... Mais dites... Alors on va revenir...
21:46Mais vous êtes vraiment très pro-Bayrou, parce que... — Non ! — Ah bah si ! Alors là, franchement... — Écoutez-moi, Pascal.
21:51— Mais dès qu'on n'est pas loin, à vos yeux, c'est plus fort que la politique. — Non, écoutez-moi. J'ai simplement essayé, comme chroniqueur politique,
21:59de résumer la proposition sur les retraites. Je trouve que c'est une proposition faible. Je pense que ça ne suffira pas pour obtenir l'abstention
22:08des socialistes sur une censure. Je donnais simplement quelques éléments sur ce qu'il avait dit. — D'accord. — Mais pourquoi vous vous justifiez ?
22:15— Mais non, mais vous avez... — Je l'ai trouvé bon, par exemple, sur Parcoursup, dont on a beaucoup travaillé. — Mais pourquoi vous vous justifiez ?
22:20— Je me justifie de rien. — Vous avez le droit d'être pas loin. — Mais bien sûr. — Pas mal. — Voilà, mais c'est... — Il y a des choses...
22:25Ce que je trouve embêtant dans notre discussion, c'est qu'il y a... — Nous, on défend notre arrondissement. — Il y a... Dans cette déclaration
22:34de politique générale, il y a des choses qui ne vont pas dans la direction que je souhaite. Et il y a des éléments qui me semblent intéressants.
22:41On peut encore procéder comme ça ou pas ? — Allons-y. On marque une pause et on parlera... — Non, vous êtes... On fait les dogmatiques, c'est vous.
22:47— Oui, moi, je suis sûrement dogmatique. Bon, on va marquer une pause. Mais je vais vous dire... Je vais vous dire... — Parcoursup, dont on a beaucoup discuté ici,
22:57il dit quelque chose de juste. Vous savez que Parcoursup est la question qui tord le ventre des familles en fin d'année scolaire ?
23:03Mais il ne m'en parlait pas à moi. Je sais comment précisément ça se passe. Voilà. — On a un témoignage. — Bon. Mais c'est une usine à gaz, Parcoursup.
23:12— Non mais il a dit. — Une usine à gaz. Donc bon. En revanche, si j'étais sérieux, c'est pas de ça dont je parlerais. On va marquer une pause.
23:19Mais vous savez l'info la plus importante aujourd'hui ? — Vous allez la donner. — À votre avis, l'info la plus importante.
23:24— L'INSEE a publié aujourd'hui son bilan démographique. C'est le plus faible... — T'as raison. C'est l'info la plus importante.
23:33— On n'a jamais... — Toute fécondité, toute fécondité. — Voilà. Depuis 1945. Si vraiment on voulait parler du sujet le plus important, c'est celui-là.
23:41— Bah parlons-en. — Mais évidemment, à force de dire que le danger est partout, que le climat va empêcher les uns et les autres de vivre convenablement...
23:54— Que le fascisme arrive. — ...que nous sommes dans une crise XXL. — On n'a pas envie d'en faire.
24:00— Et que les hommes sont méchants. — Et que les hommes peut-être sont méchants. — Ah oui. Alors qu'il faut souvent un homme pour faire un bébé.
24:07— Encore que je ne serai pas de moins en moins... — Vous vivez dangereusement. On a fermé les choses comme ça.
24:13— Je me demande même si c'est souhaitable. — La question est posée. — Je veux bien... Allez, on revient parce qu'on est très en retard. On est à 20h20.
24:25— Nous sommes ensemble pour parler de la politique générale de M. Bayrou. Je voudrais qu'on parle quand même d'autre chose dans l'émission.
24:31Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de séquences qu'on pouvait voir. Alors la séquence immigration. Écoutons François Bayrou.
24:38— Il est donc de notre devoir de conduire une politique de contrôle, de régulation et de retour dans leur pays de ceux dont la présence met en péril par leur nombre la cohésion de la nation.
24:50— Mais comment faire alors que 93% des obligations de quitter le territoire français ne sont pas exécutées ? Si nous ne résolvons pas cette question,
25:04toutes nos déclarations d'intention seront vaines. Cette politique que doivent mener fermement le ministère de l'Intérieur et le ministre de la Justice
25:13supposent aussi l'action de tous les autres ministères. C'est pourquoi je réactiverai le comité interministériel de contrôle de l'immigration.
25:23— Là, pareil, ils sont constats. Moi, je le partage. Tout le monde le partage. Mais bon...
25:27— Ah, le comité interministériel de l'immigration, ça, c'est fort, quand même. Ça, il fallait le sortir, le comité interministériel.
25:32— Vous avez préféré le ministère de l'Identité nationale, de l'identité. Vous préfériez ça.
25:38— Au moins, ça envoie un message. En fait, là, ça envoie quel message ?
25:40— Vous préfériez. — Oui, on préférait.
25:43— Oui, je sais. — Ça ne donne pas l'impression de quelqu'un qui est aux manettes. Voilà.
25:48— C'est-à-dire... C'est le ministre, etc. T'as pas l'impression qu'il incarne vraiment le projet. Maintenant, c'est ce que je dis, là.
25:55— Moi, je trouve qu'il y a une manière équilibrée, douce, tranquille de manifester...
26:01— Dites-moi, vous voulez rentrer au gouvernement, Philippe ? Non ?
26:03— Il a vu la Vierge. — Oui, c'est ça. — Je lui sais gré d'avoir donné, il y a des années, une armature forte au centrisme.
26:14— D'accord. — Et alors, aujourd'hui, il a été macronien. Tout le monde... On n'est pas parfait, hein, mais...
26:19— Et c'est parfait que toutes les voix s'expriment autour du feu. — Vous avez vu la Vierge.
26:22— Un mot sur un. Non mais c'est très bien. Vous êtes deux, comme ça, puisqu'il l'a vu aussi, M. Bayrou.
26:26— Oui, c'est pour ça que... — Bon. Les gilets jaunes.
26:30— Nous n'avons jamais en dérision. — Nous non plus. — Ouais, il va ressortir les cahiers de doléances.
26:36— Non plus, moi, c'est pas... — Sur des petites choses comme ça. — On est à 15.
26:39— Non, il n'y a pas en dérision. Tout à l'heure, sur les fiches, c'est pas tourné en dérision. C'est une interrogation.
26:46— Non, bien sûr. Les gilets jaunes. — Et surtout, d'ailleurs, Pascal Praud, votre regard sur François Bayrou,
26:51c'est plutôt amélioré au fil des jours. — Bien sûr. Mais vous avez parfaitement raison.
26:55— Oui, votre première déclaration sur lui était tout de même incalculable. — Je ne fais pas encore de déclarations.
27:01— Votre gilet jaune. — Ce n'est pas le mot qui convient. — Sur le perron de Seigneur.
27:06— Je peux prendre la partage. Voilà. Je n'en suis pas... Je ne suis pas devenu.
27:10— Vous êtes devant les marches. Vous sortez. Et votre propos a une telle importance que je le qualifie comme ça.
27:17— Je vous assure, j'espère être à l'abri de ce genre de folie. Je ne fais pas de déclarations.
27:21— Par contre, il faut toujours ça, de présenter leur ministre comme on présente ses musiciens.
27:25Moi, j'avais l'impression qu'ils allaient faire des solos à un moment. — Bon, écoutez ce qu'il a dit sur les gilets jaunes,
27:29parce que les gilets jaunes... Alors pourquoi pas les cahiers de doléances, d'ailleurs ? On n'en a jamais entendu parler.
27:36Ça a été un tour de passe formidable de Mme Macron, qui avait été plutôt bon dans le grand débat.
27:41Il avait annoncé des cahiers de doléances, mais il n'avait jamais vu les cahiers de doléances.
27:44— Moi, j'en ai vu. — Il veut les exhumer. — Ils ont publié Graffin l'ambassadeur.
27:48— Oui. Bon, alors il veut les exhumer. M. Bayrou. — Je suis assuré, je suis certain que la promesse française suppose
27:59que nous puissions abattre le mur qui existe entre les uns et les autres. Et c'est la raison pour laquelle nous devrons
28:07reprendre l'étude des cahiers de doléances qui ont été présentés par les gilets jaunes,
28:15de manière que s'expriment dans notre société les attentes souvent les plus inexprimées, qui sont celles des milieux sociaux
28:27exclus du pouvoir. — Non mais on les connaît, écoutez, franchement. On connaît tout ça. Vous allez dans la rue,
28:33vous allez sur un marché. Vous n'avez pas besoin des cahiers de doléances.
28:38— Quel mépris qu'il n'y ait eu aucune synthèse de ce travail-là. Quel mépris pour les gens qui ont participé,
28:43qui ont écrit des tranches de vie. Moi, j'ai lu des cahiers de doléances de peau. Mais il y avait des pages très émouvantes.
28:49Il n'y a eu aucune synthèse. Ça dort dans les archives des préfectures. — Et aussi des trucs vraiment sans intérêt.
28:54— C'est d'un mépris. — Oui. — Gilles William. — Je sais pas de quoi on parle. Je n'ai aucun... — Ah bah c'est gentil pour...
29:00— Non mais réellement, je n'ai aucun mépris, aucune aversion pour M. Béroux, qui a cru devoir accepter cette charge.
29:10C'est une mission impossible. Le seul constat qu'on peut faire, c'est l'état de dérélection de ce pays et de ce système politique.
29:19Donc il est obligé de présenter un comité d'éodule, de nous ressortir des choses qui dorment dans les archives,
29:26puisqu'il est dans une impuissance dont il n'est pas le responsable, alors qu'il a accepté d'être le premier ministre.
29:32— Mais est-ce que notre pays va avoir un budget ? — Franchement, tout le reste, c'est du bruit.
29:35— Est-ce que notre pays va avoir un budget ? — On se réveillera. Un seul objectif, c'est de faire adopter le budget.
29:40— Bravo. — Il faut que ce budget soit adopté. Ensuite, s'il passe cette épreuve-là... C'est possible. C'est pas gagné, mais c'est possible.
29:46S'il passe cette épreuve-là, il va chercher à durer en en faisant le moins possible, parce qu'il n'a pas d'autre choix.
29:51Donc il va effectivement ressortir. On va chercher dans les archives. On sortait...
29:55— Mais est-ce que c'est François Bayrou qui a besoin d'un budget, ou la France ?
30:00— On peut aligner deux mots, Olivier ? Pardon, mais le comité interministériel sur l'immigration, c'est quoi ?
30:10C'est quelque chose pour gagner du temps en disant sur l'immigration, rien ne va changer. C'est ça, ça veut dire ?
30:14— On termine, parce que je voudrais qu'on parle d'autre chose. — Ça n'est peut-être pas totalement...
30:17— On termine, puisque le grand problème, finalement, et c'est la conclusion, c'est Musk et Trump. François Bayrou.
30:26— Ce nouvel ordre mondial, ou plutôt ce nouveau désordre mondial qui menace tous les équilibres et toutes les règles de la naissance,
30:34il y a un certain nombre de figures qu'il incarne sans complexe, comme celle de M. Elon Musk.
30:41Mais le président réélu des États-Unis lui-même fait inédit articule des menaces d'annexion de territoires souverains,
30:51le Greenland, le canal de Panama et même le Canada. Il est temps de regarder ces choses en face, ces grandes puissances.
31:03C'est à nous de leur signifier qui nous sommes. Et si nous ne sommes pas capables d'exprimer notre détermination,
31:10elles l'oublieront et le négligeront.
31:14— Qu'est-ce que ça vient faire dans un discours de politique générale que Donald Trump veut...
31:18— C'est pas l'expansionnisme du prochain président des États-Unis. C'est un sujet. D'ailleurs, le Chinois, comme ce qui se passe...
31:28— C'est le nouveau diable. C'est une façon aussi de donner des gages, parce que vous avez remarqué que depuis quelques jours,
31:34Jean-Marie Le Pen étant mort, la gauche s'est trouvé un nouveau diable, le chef de l'international réactionnaire.
31:39— C'est génial. Alors maintenant, Musk... — Il n'y a pas que ça. Il n'y a pas que ça.
31:42— Mais on peut critiquer Musk ou pas, ou c'est interdit ?
31:44— C'est une grosse... Non mais pourquoi il fait cette déclaration-là ? C'est une grosse ficelle de la petite politique,
31:50parce que c'est un sujet qui, en ce moment, est pratiquement unanime au sein de l'Assemblée nationale.
31:59Les macroniens vont être très contents, les insoumis vont être très contents, les socialistes vont être très contents
32:05et même peut-être une petite partie des Républicains – j'ai entendu Mme Pécresse – qui n'étaient pas très favorables à M. Trump.
32:12Donc il fait cette déclaration-là. Ça coûte pas cher. Il peut être applaudi.
32:16— Peut-être qu'il a une conviction sur ce sujet-là. — Non mais vous, je veux dire, ce que je veux dire, j'ai...
32:20— Vous êtes... — Mais non, mais on peut... Moi, je suis très préoccupé par ce que fait aujourd'hui Musk.
32:27— Eh ben écoutez-moi. Je souhaite au monde... — Oui, oui, bien sûr. Je souhaite au monde...
32:32— Vous l'étiez, moi, quand Trump était sorti. Je vous ai pas entendu quand Trump était sorti de Twitter.
32:38— J'ai jamais été favorable à ça. — Oui, mais je vous entendais pas.
32:40— Non, c'est pas vrai. Olivier, moi, je l'entends. — Allez, avançons. De toute façon, c'est pas le problème.
32:44Musk n'est pas le problème. S'il n'y avait dans le monde que des entrepreneurs comme Musk, je crois que le monde pourrait aller un peu mieux.
32:51— Oui, mais... — Enfin il y avait juste un truc inquiétant.
32:52— Oui, je vous assure. Et je pense... Je pense que s'il n'y avait que des gens aussi inventifs que Musk, je pense que le monde irait mieux.
33:00— Il y a juste un truc inquiétant dans le discours, moi, qui m'a inquiétée. C'est quand il a parlé des États généraux de la presse.
33:07Je vous rappelle que ces États généraux de la presse ont été... — Oui. On n'en a pas parlé.
33:12— Il en a parlé. Il a dit qu'il fallait traduire en actes ce qu'ils ont fait. — Bon.
33:16— Bon. Je vous assure que c'est inquiétant. — Bien sûr. Mais tout... J'entends en plus ce que vous dites.
33:21Bon. Alors il y a eu pas mal de réactions. Je pourrais vous toutes montrer ces réactions. Il y a M. Tanguy, il y a M. Attal,
33:27il y a Mme Panot, qui a été assez virulente, évidemment. On peut peut-être écouter M. Vallaud sur l'extrême-droite,
33:35puisque évidemment, l'extrême-droite... Musk est d'extrême-droite, Trump est d'extrême-droite, Le Pen est d'extrême-droite,
33:42Retailleau est d'extrême-droite, Darmanin est d'extrême-droite, Seymour est d'extrême-droite. Tout le monde est d'extrême-droite
33:46pour ces gens-là. Donc c'est assez simple. Et votre serviteur avec. Écoutons... Non, non, mais écoutons M. Vallaud.
33:54L'extrême-droite menace ici, comme partout, d'abattre tout ce que l'homme, tout ce que la France, tout ce que la République a fait de grand
34:02dans son histoire, et le plus souvent, sans elle, et même contre elle. M. le Premier ministre, au moment de renverser le gouvernement
34:10de Michel Gagnoni, nous sommes adressés à nos collègues du socle commun, et je m'adresse dans les mêmes termes à vous avec une question
34:16simple mais déterminante. Que préférez-vous ? La laisse et le bâton des maîtres chanteurs du RN, ou la responsabilité républicaine
34:24au prix de négociations exigeantes avec la gauche ? M. Vallaud, il doit son siège à M. Mélenchon. Alors qu'il ne vienne pas donner des leçons
34:32sur le fascisme. Vous avez compris des députés macronistes qui le doivent à M. Mélenchon. Oui, mais qu'il ne vienne pas donner des leçons.
34:40Et des députés LR aussi. Oui, mais tous. Qu'il ne vienne pas donner des leçons. Et c'est les électeurs qui en ont décidé.
34:48Oui, alors je suis d'accord. La suite du carambouille au deuxième tour. Je suis d'accord. On peut quand même remarquer que les différents membres
34:57du NFP ne savent plus prononcer une phrase sans le mot « extrême droite », sans le mot « fasciste » et sans le mot « génocide ».
35:03C'est presque drôle. Ils ne savent plus faire une phrase sans l'un de ces trois mots-là. Ça n'existe plus. Alors Laurent Wauquiez,
35:10Laurent Wauquiez, la dernière fois, on avait été un peu dur avec lui. Qui ? Laurent Wauquiez, la dernière fois. Et là, il a été plutôt excellent.
35:18Et je vous propose de l'écouter, puisqu'il a stigmatisé le camp, notamment à gauche.
35:25Par contre... Allez, un peu de silence, s'il vous plaît. Par contre, vous jouez assez bien le rôle des brutus.
35:32Ceux qui sont incapables de respecter la démocratie, ceux qui sont incapables de protéger la République, ceux qui s'amusent sur les bancs
35:41et font les pitres pendant que les Français sont inquiets de votre comportement, ceux qui voient la médiocrité de la France insoumise
35:47dans cet hémicycle, ceux qui voient toutes les trahisons auxquelles vous êtes prêts en votant avec le Rassemblement national
35:53pour faire tomber les gouvernements. Voilà l'image que vous apportez, celle de la médiocrité d'une époque que vous avez choisi de soutenir.
36:01Voilà ce qu'est votre vérité.
36:04– Ah mais c'est très bien, on retrouve le voquet qui peut être estimé.
36:10– Et puis il a annoncé que les LR ne voteront pas de censure.
36:14– Ah non, non, il n'en a jamais eu des questions.
36:16– Donc les LR ne voteront pas de censure, on va essayer de faire une synthèse.
36:18Le RN ne votera pas de censure, donc ça veut dire que M. Bayrou va se maintenir.
36:23– Mais il n'y aura pas de censure jeudi, ça c'est acquis.
36:25– La question c'est pas jeudi, la question c'est sur le budget.
36:27– La question c'est sur le budget, mais là jeudi non.
36:29– J'entends bien, mais si vous me permettez, il se trouve qu'il y a un vote de censure jeudi.
36:34Donc l'EPS ?
36:36– Pour l'instant c'est indécis, plutôt oui pour la censure, mais ça peut changer.
36:42C'est ce que dit Olivier Faure, il faut que François Bayrou donne davantage de gages sur la réforme des retraites, une précision.
36:49– D'accord, et le vote du budget c'est quand ?
36:51– Alors le vote du budget, ils vont commencer l'examen, il va reprendre début février.
36:56– Donc on peut estimer un vote à la fin février, début mars.
37:00– Mais il y a un projet.
37:00– On va changer de sujet, mais par exemple, c'est un bon pour vous,
37:04quelle note vous donnez à M. Bayrou pour ce discours de politique générale ?
37:08– 6.
37:09– 6 sur 20.
37:10– Hein ?
37:11– C'est pas terrible.
37:12– 6 sur 20.
37:13– Il l'a défendu toute la soirée, de manière gênante, et il lui donne 6 sur 20.
37:18– Je ne défend pas, j'explique.
37:20– Je ne critique pas, je critique la note.
37:22– Vous ne donnez qu'un sur 20.
37:24– C'était sur 10, moi.
37:26– Ah, vous c'était sur 10 ?
37:27– Ah non !
37:29– 12.
37:30– 10 sur 10.
37:31– Olivier est à l'école primaire, on notait sur 10.
37:34– Ah ben non, c'est une très bonne note 6 sur 10.
37:35– 12, ils ont 12.
37:36– Moi j'aurais donné 11.
37:38– Moi je lui mets 15.
37:39– 15 sur 20.
37:40– Et vous ?
37:41– Mais moi je n'ai pas noté le Premier ministre de la France.
37:43– Pas de problème.
37:46– 10 sur 20.
37:46– 10 sur 20.
37:47– Oui, je mettrais 10 aussi, parce que dans le contexte,
37:49ils ont pu lui accorder la moyenne.
37:51– Accorder la moyenne, exactement.
37:52– C'est un beau geste.
37:54– Bon, je pense que Monsieur, j'ai l'impression que Monsieur,
37:58alors, ne parlez pas trop fort,
38:00mais j'ai l'impression que Monsieur Bilger lorgne un peu.
38:03– Mais il va l'avoir, il peut avoir un manque amicable.
38:05– Sur la place de Gérald Darmanin.
38:07– Il attend le faux pas de Pascal.
38:10– Il est là, et que M. Perpétuité, il va entrer.
38:14– Pour les conditionnels qui ont la vie.
38:16– Non, non, c'était gênant ce soir.
38:18– Elle est à la soude, vous êtes prêts.
38:20– Avec Attal aussi.
38:22– J'ai entendu ce matin votre ami Dupond-Moretti
38:26critiquer Gérald Darmanin, qui lui-même avait dit
38:29que rien ne marchait dans la justice française.
38:31Et, juste dit, pour le coup, sans doute comme M. Dupond-Moretti
38:35a été ministre de la Justice, il était un peu fort mari de cela.
38:38– Oui, et en même temps, il a trouvé la bonne vieille méthode,
38:41Dupond-Moretti s'est détouffé Gérald Darmanin sous les compliments.
38:45Il a tout de même dit qu'il faisait des bonnes choses,
38:49donc c'est une manière…
38:51– On pourrait aller voir sa pièce de théâtre tous ensemble.
38:53– Mais bien sûr, je pense que si on y allait,
38:55on aurait un accueil chaleureux, je pense qu'on serait salués
39:01depuis l'avant-scène.
39:03– Bon, la natalité, parce que sérieusement,
39:06je pense que c'est peut-être, c'est le sujet du jour.
39:11Parce que l'INSEE a publié aujourd'hui son bilan démographique
39:14pour l'année 2024, légèrement plus d'habitants
39:16mais toujours moins de bébés.
39:18La France compte 68,6 millions d'habitants,
39:20soit une petite progression de 0,25%.
39:22Limité, on va voir le sujet par une nouvelle baisse de la natalité
39:26et une hausse de la mortalité.
39:28Vous voyez le sujet de Mickaël Dossantin.
39:30– Ah bon ?
39:32Jamais depuis la fin de la seconde guerre mondiale,
39:34le taux de natalité avait été aussi faible.
39:36663 000 bébés sont nés en France en 2024,
39:40soit une baisse de 2,2% sur un an.
39:43À ce rythme, le solde naturel,
39:45différence entre les naissances et les décès,
39:47sera, sauf surprise, négatif dès 2025.
39:51Ce repli de la natalité s'explique en grande partie
39:54par le recul de la fécondité.
39:56L'an dernier, l'indicateur conjoncturel de fécondité
39:59était de 1,62 enfants par femme.
40:01Il est même de 1,59 en métropole.
40:04Là encore, il faut remonter à plus d'un siècle, 1919,
40:08pour retrouver un taux aussi bas.
40:10Seul indicateur en hausse, l'âge moyen à l'accouchement.
40:13Il s'élève aujourd'hui à un peu plus de 31 ans.
40:17Pour relancer la natalité, l'Union nationale
40:19des associations familiales appelle le gouvernement
40:22à relancer une politique familiale.
40:24Une réforme du congé parental
40:26ou une meilleure prise en compte fiscale
40:28de la charge de l'enfant sont quelques-unes
40:30des pistes proposées.
40:31Michel Debré, en son temps, avait dit
40:33qu'il fallait faire des enfants sur une grande échelle.
40:35C'était une métaphore et ça avait fait sourire.
40:37Ça peut créer des postures difficiles.
40:39C'est assez drôle.
40:40Ça, c'est le vrai sujet.
40:41Oui, absolument.
40:42Mais ce qui me frappe, Pascal, là-dessus,
40:45sérieusement, c'est que de plus en plus,
40:48on entend l'alternative entre des jeunes
40:52très politisés qui prennent en charge
40:55le destin du monde avec toutes ses angoisses,
40:58mais qui, à aucun moment sur l'autre plateau
41:01de la balance, n'acceptent de mettre
41:04l'immense bonheur de mettre au monde un enfant.
41:07Je suis frappé par ça.
41:08Mais il y a quand même une chose,
41:10c'est que ce n'est pas seulement un phénomène français.
41:12Et nous, on nous a appris, vous aussi, j'imagine, Pascal,
41:14quand on était à Sciences Po, etc.
41:16Le grand problème qui nous menaçait, rappelez-vous,
41:18c'était la bombe démographique.
41:20Rappelez-vous toute cette période.
41:21En réalité, cette crise de la natalité,
41:23il y a des pays comme le Japon
41:25qui pourraient disparaître en quelques générations.
41:27L'humanité est en train de faire beaucoup moins d'enfants.
41:30Alors, maintenant, la question, il paraît
41:32que les femmes voudraient avoir plus d'enfants en France,
41:35selon les études, que ce qu'elles font.
41:37C'est ça qu'il faut réfléchir.
41:39C'est là-dessus qu'il faut réfléchir, en fait.
41:41C'est là-dessus que la politique peut agir là-dessus.
41:44C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de gens qui...
41:46Par exemple, vous êtes à Paris.
41:47Logement. Première raison.
41:49C'est effectivement compliqué d'avoir un appartement,
41:52une maison, j'en parle même pas.
41:54Place en crèche.
41:56Mais ne serait-ce qu'une maison
41:58où tout le monde peut vivre avec un peu d'espace.
42:01Rappelez-vous ce que disaient les démographes de gauche.
42:04La natalité, c'est fasciste.
42:05Mais pour faire des enfants, il faut avoir confiance en l'avenir.
42:08Avoir confiance en ce moment, c'est quand même très difficile.
42:11Le contexte actuel n'incite pas forcément à faire des enfants.
42:14Mais à une certaine époque, ça n'avait pas une telle importance.
42:17C'est un sujet existentiel.
42:19Oui. Merci de nous donner un peu...
42:22C'est le cas de le dire.
42:23C'est un sujet existentiel.
42:24D'ailleurs, l'ignoble M. Musk,
42:26veut que l'Amérique fasse des enfants.
42:28Il en a fait 12.
42:30Il a 12 ans.
42:31Oui, 12 enfants.
42:3212 enfants.
42:33Dont un petit 4...
42:35Mais quoi ?
42:37Y compris de manière artificielle.
42:39Oui, oui. Tous, pratiquement.
42:40Avec des femmes avec lesquelles il n'a pas couché, forcément.
42:43Mais cela étant, vous avez des pays où il y a une surpopulation.
42:47Ici, nous sommes dans une sous-population.
42:50Je suis favorable à l'avortement.
42:52Mais je constate qu'aujourd'hui, l'avortement est utilisé un peu comme une lettre à la poste.
42:56Un peu comme à la manière d'une pilule.
42:57Non.
42:58Bien sûr. Merci de me modérer.
43:00Non, dites pas ça.
43:02Vous savez combien de personnes qui nous écoutent peuvent être choquées.
43:07Mais normalement, la contraception aurait dû faire régresser les avortements.
43:10Ce n'est pas que ça veut dire.
43:11La loi Veil qui a été pervertie expliquait bien que l'avortement était un drame.
43:16Si vous ne voulez pas comprendre ça, c'est votre problème.
43:18Très bien.
43:19Mais en réalité, et l'Occident, dans son déclin, a considéré que de toute manière,
43:25il fallait importer de la main-d'oeuvre.
43:27Comme ça, on serait tranquilles et on serait dispensés de faire des enfants.
43:30C'est donc un problème existentiel et nous en sommes là.
43:32Bien sûr. Mais vous avez parfaitement raison.
43:34Ce qu'a dit Johan est tout à fait juste. Il faut avoir confiance en l'avenir.
43:37Et il y a tellement de difficultés aujourd'hui à l'idée de pouvoir faire des enfants.
43:44Ce n'est pas dans une conjoncture favorable pour faire des enfants.
43:50Vous avez raison. Mais il y a aussi le fait que la natalité s'est méprisée par les politiques
43:54pendant toute la réforme des retraites.
43:56On aurait dû en parler, non ?
43:58De natalité, on aurait dû parler de ce problème.
44:01Parce qu'en fait, c'est un thème, je vais être prudent bien sûr,
44:04mais c'est aussi renvoyé à ce moment-là.
44:07Regardez ce qu'a dit Sandrine Rousseau.
44:09Au fait qu'elle fait des enfants et que les discours féministes aujourd'hui
44:13ont envie de porter peut-être d'autres discours que ce discours nataliste.
44:17Je ne suis pas sûr à 100% de l'analyse que je produis là,
44:20mais il y a peut-être évidemment de ça.
44:23C'est tout à fait juste.
44:24Sandrine Rousseau a dit pendant la réforme des retraites,
44:26nous ne sommes pas des utérus.
44:28Et à l'INED, on n'aime pas parler de natalité.
44:33Les démographes n'aiment pas ça.
44:34Vous avez des articles wokistes dans Le Monde
44:36qui expliquent que ça n'est même plus la peine de faire l'amour
44:39et que même la pénétration est quelque chose qui peut être malaisant.
44:44Oui.
44:45Non mais il n'y en a pas plus.
44:46Convenons que là, on est dans des extrêmes et dans des caricatures.
44:50Mais ça montre.
44:51C'est ainsi, c'est ainsi.
44:52Mais heureusement quand même.
44:54Non mais Gilles William, l'article auquel vous faites référence,
44:58ce sont des gens qui ont des pratiques très particulières.
45:03Ils revendiquent la non-pénétration comme un progrès, franchement.
45:08À l'heure du dîner.
45:10Il y a des gens qui sont en train de nous écouter,
45:12qui se rendent ravi d'entendre.
45:14Donc ce sont des couples hétéros qui revendiquent la non-pénétration.
45:20Ils n'ont plus envie de pénétration.
45:22C'est progressiste.
45:23Ils préfèrent la pénétration intellectuelle comme vous.
45:26Bonjour, merci.
45:27Mais j'ai envie.
45:28Grand bien leur face.
45:30Moi ça me rend soin.
45:31Ils font ce qu'ils veulent.
45:32Le monde en fait une tendance géniale.
45:35Grand bien leur face.
45:37Dans ce domaine, chacun fait ce qu'il souhaite.
45:40C'est lié au naissance.
45:41C'était dans la thématique que vous nous avez imposé.
45:44Mais s'ils veulent se faire des câlins.
45:46Vous avez dit avec les hommes de Meuse, c'est impossible.
45:48Mais les câlins, ça ne fait pas d'enfant, vous savez.
45:50Vous avez donné une illustration.
45:52Merci de nous donner de l'exemple.
45:54Notre ami, c'est l'heure de l'entrée sur notre plateau.
45:58A 20h55 de notre ami Gautier Levret.
46:02Je suis déçu d'avoir loupé la conversation qui vient de s'achever.
46:07Mais vous pouvez la prolonger.
46:09Parce que vous êtes un témoin d'une jeune génération dont on ignore, nous, peut-être les pratiques.
46:15Mais je ne voudrais pas entrer.
46:17Vous devez rester là si vous le voulez bien.
46:20Je ne voudrais pas.
46:23Avant de vous donner la parole.
46:24Je voulais vous dire que l'artiste franco-iranienne Marjan Satrapi a annoncé y refuser la Légion d'honneur.
46:30Dénonçant une attitude hypocrite de la France vis-à-vis de l'Iran.
46:32Notamment dans l'attribution des visas.
46:34Je ne peux ignorer ce que je perçois comme une attitude hypocrite de la France vis-à-vis de l'Iran.
46:39J'ai réellement du mal à comprendre la politique de la France, dit-elle.
46:42Des jeunes Iraniens épris de liberté.
46:44Des dissidents.
46:45Des artistes souvent refusés des visas.
46:47Pendant que des enfants d'oligarques iraniens se baladent à Paris.
46:51Comme à Saint-Tropez.
46:53Alors je ne peux pas vérifier évidemment ce que dit Mme Satrapi.
46:56Soutenir la révolution des femmes en Iran ne peut se résumer à des photos avec les victimes ou des célébrités lors des commémorations de la mort de Masha Amini.
47:04Les Iraniens n'ont pas besoin de communication.
47:06Nous avons besoin d'actions concrètes.
47:08Et elle a donc refusé la Légion d'honneur.
47:11Je rappelle que c'est une artiste et dans une vidéo déo postée sur les réseaux sociaux.
47:16Elle évoque une marque de solidarité avec les Iraniens.
47:19Surtout avec les femmes.
47:20Et avec la jeunesse iranienne.
47:22Elle est arrivée en France en 1994.
47:24Elle est naturalisée en 2006.
47:26C'est une réalisatrice de 55 ans.
47:28Et elle est connue pour la bande dessinée.
47:30Le film Persepolis.
47:32Marjane Satrapi.
47:34Voilà ce que l'on pouvait dire.
47:36Monsieur Lebray.
47:39D'abord est-ce que vous avez des infos qu'on n'aurait pas sur la censure ?
47:44Vous avez peut-être téléphoné ces dernières heures.
47:47Ces dernières minutes.
47:49Vous avez entendu Olivier Faure ce soir.
47:51Il était chez nos amis de TF1.
47:55Et il ne vous a pas échappé qu'on était à l'antenne à ce moment-là.
47:59Ça peut être un concept de regarder la concurrence.
48:05Vous avez vu ce qu'il a dit.
48:07Il y a les dépêches de l'agence France Presse qui arrivent jusqu'à vous.
48:09Malgré le direct.
48:11Lui il fait un truc incroyable.
48:13Parce qu'il a une place aujourd'hui ce monsieur Faure.
48:15Personne ne le connaissait il y a 15 ans.
48:17Mais maintenant il fait légèrement.
48:19Il y a un an vous êtes sévère.
48:21Premier secrétaire depuis plusieurs années quand même.
48:23Il était un personnage central.
48:25Il a dit ce soir à ce stade nous censurons.
48:27Sauf si François Bayrou promet de ne pas revenir sur la réforme des retraites.
48:31Si le conclave n'aboutit pas à un accord.
48:35C'est abusant d'ailleurs d'avoir utilisé ce mot.
48:39Il a expliqué que c'est quand les portes sont fermées.
48:43C'est ça apparemment la définition.
48:45Donc nous allons évidemment.
48:47Extra omnes.
48:49Extra omnes c'est quand tout le monde sort.
48:51Et que les cardinaux restent pour élire, voter.
48:55Extra omnes.
48:57Tout le monde dehors.
48:59Merci de plaider ma cause.
49:03Donc nous allons revenir évidemment sur ce qui s'est passé aujourd'hui à l'assemblée.
49:07Sur aussi les insultes de la France Insoumise envers le PS.
49:11Vous avez quand même Thomas Porte qui a comparé le Parti Socialiste à des collabos aujourd'hui.
49:15Et nous allons avoir toutes les étiquettes quasiment ce soir dans l'émission.
49:19Nous aurons des députés PS.
49:21Nous aurons un député de la France Insoumise.
49:23Aurélien Lecoq qui réagira depuis l'Assemblée Nationale.
49:27Nous aurons évidemment Ensemble pour la République.
49:29Le Rassemblement National.
49:31Je pense qu'il va y avoir des grands moments dans cette émission ce soir.
49:35De clarifications.
49:37Où la France Insoumise et le Parti Socialiste pourront évidemment se confronter.
49:41En tout cas vous vendez bien votre émission.
49:43C'est important.
49:45Et je vous remercie grandement.
49:47On avait commencé par les voeux du syndicat de la magistrature.
49:49On va terminer avec ces voeux du syndicat de la magistrature.
49:51Parce que j'ai eu plein d'informations qui venaient en même temps.
49:53C'est sur tous les mails du ministère.
49:55Sur tous les mails du ministère.
49:57C'est quand même assez grave me semble-t-il.
49:59On peut le revoir.
50:01C'est un syndicat de la magistrature.
50:03Vous avez une femme avec le point fermé.
50:07Et vous avez dans la balance M. Darmanin et M. Retailleau.
50:11S'il n'y a pas de sanctions.
50:13Si tu es le ministre de la Justice.
50:15Puisque c'est sur tous les mails du ministère.
50:17Si tu es M. Darmanin.
50:19En fait tu réagis.
50:21Il a été formidable Gérald Darmanin.
50:23Intervé par Darius Rochebin.
50:27Mais je l'ai trouvé très modéré.
50:29Sur les problèmes de la politisation de la justice.
50:31A propos du syndicat.
50:33Il a dit je laisse faire.
50:35Quand vous avez un client qui n'a pas la cote au syndicat.
50:37Et qui tombe sur une magistrate qui a le point fermé.
50:39Vous avez même un bon avocat du mal.
50:41On ne le fait pas forcément.
50:43Sauf s'il est élu.
50:45Je veux remercier en tout cas.
50:47Jean-Marc Lelouch.
50:49Qui était à la réalisation.
50:51David Tonelier.
50:53Qui était avec nous aujourd'hui.
50:55Et Benoît Bouteille.
50:57L'un n'allant pas sans l'autre.
50:59Benoît Bouteille. L'un n'allant pas sans l'autre.
51:01Rodriquesse était au son.
51:07Benoît Bouteille.
51:09Je salue David Tonelier.
51:11Benoît Bouteille.
51:13Benjamin Nouveau.
51:15Marine Tonelier.
51:17On peut rire des noms.
51:19Mais il y a des limites.
51:21Il faut t'en fixer jamais.
51:23C'est Tonelier.
51:25David.
51:27Héloïse.
51:29Héloïse Tertrais était avec nous.
51:31Comme Lucas Consalves.
51:33Toutes ses émissions sont retrouvées sur CNews.
51:35J'ai parlé de Benjamin Nouveau.
51:37J'ai parlé de l'excellent Benjamin Nouveau.
51:39On vous laisse avec Gautier Lebret.
51:41Qui était une nouvelle fois hier soir.
51:43Première chaîne Info.
51:45Et je vous félicite.
51:47A demain matin.

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