Plus Fraîche Ma Ville vous propose un webinaire sur le déploiement d'un réseau de mesure pour cartographier l'îlot de chaleur urbain, piloter ses stratégies d'adaptation au changement climatique et mesurer l'impact des projets de rafraîchissement urbain.
A l'occasion de ce webinaire vous pourrez découvrir :
- Quels sont les objectifs d'un réseau de mesure et d'observation de l'ICU
- Comment mettre en place le réseau sur le territoire qui sera étudié
- Quelles données seront collectées et traitées, et quels indicateurs mettre en place pour le pilotage de sa trajectoire de rafraîchissement urbain
- Un retour d'expérience de la Ville d'Echirolles en Isère
A l'occasion de ce webinaire vous pourrez découvrir :
- Quels sont les objectifs d'un réseau de mesure et d'observation de l'ICU
- Comment mettre en place le réseau sur le territoire qui sera étudié
- Quelles données seront collectées et traitées, et quels indicateurs mettre en place pour le pilotage de sa trajectoire de rafraîchissement urbain
- Un retour d'expérience de la Ville d'Echirolles en Isère
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00:00Bonjour à tous, ravi d'être avec vous aujourd'hui pour une heure de webinaire
00:06sur la thématique déploiement d'un réseau de capteurs pour piloter efficacement le
00:11rafraîchissement urbain. Pour contextualiser un peu ce webinaire, c'est dans le cadre des
00:17webinaires thématiques plus fraîche ma ville. On organise des séries de webinaires thématiques et
00:25des webinaires démo aussi, avec pour objectif de partager un maximum d'informations sur
00:32tous les enjeux pour le rafraîchissement urbain et aussi faire monter en compétence
00:38notre communauté, nos utilisateurs sur ces thématiques-là. Aujourd'hui, l'objectif de
00:48ce webinaire, de cette heure qu'on va passer ensemble, c'est qu'à la fin, vous ayez notamment
00:55quelques clés et surtout les bonnes questions à se poser, notamment quand vous voulez déployer un
01:03réseau de capteurs sur votre territoire. Déjà vous avez quelques pistes à ce niveau-là. Aujourd'hui,
01:09pour vous présenter ce sujet, sont présents avec nous Xavier Foissart, qui est expert de la
01:20question, climatologue et géographe. Xavier, après je vous laisserai vous présenter aussi. Et
01:26Émilie Rousset, qui est chef de projet Transition écologique à la ville d'Échirol. Je vous laisserai
01:35aussi vous présenter, qui nous fera un retour d'expérience sur ce qu'ils ont pu faire justement
01:41à ce niveau-là sur la ville d'Échirol. Nous sommes aussi accompagnés par Tanguy, mon homologue
01:50chargé de déploiement aussi plus fraîche ma ville, qui veillera à collecter aussi les questions sur
01:58le fil. Xavier, c'est à vous. Très bien, merci Barthélemy. Je me présente rapidement, je suis
02:08Xavier Foissart, je suis géographe climatologue, spécialiste de l'îlot de chaleur bain. J'ai
02:15réalisé ma thèse sur ce sujet à Rennes il y a longtemps, déjà une dizaine d'années. Actuellement,
02:21je travaille avec Échirol, Grenoble et la métropole de Grenoble sur l'étude de l'îlot de
02:28chaleur bain, dans le cadre notamment d'expertises et de prestations pour l'évaluation de ce phénomène.
02:36Je vais vous présenter dans un premier temps, dans le cadre de ce webinaire sur les capteurs,
02:41quelques éléments de cadrage, de quelques définitions relatives à l'îlot de chaleur bain,
02:46pour bien comprendre ce qu'est ce phénomène, afin de mieux le mesurer et l'apprécier. L'îlot de
02:54chaleur bain, c'est un phénomène topoclimatique qui répond à une échelle locale, à savoir à une
03:01échelle qui est comprise entre un kilomètre et une centaine de mètres, ce qui correspond donc à
03:07un phénomène qui est dit topoclimatique, à une échelle locale. On va avoir également d'autres
03:12phénomènes topoclimatiques à cette échelle, on va retrouver les brises, les brises de vallées,
03:17les brises de montagne ou également les brises de mer. Donc c'est important d'avoir cette notion
03:24d'échelle, notamment pour réaliser un réseau d'observations et de mesures adaptées à cette
03:30échelle. Et à une échelle plus fine, on va trouver à l'échelle micro-locale, c'est-à-dire qu'on va
03:34avoir des phénomènes qui sont inférieurs à une centaine de mètres. J'ai oublié de présenter
03:40Émilie Rousset qui est à ma gauche, qui présentera en deuxième partie, vous m'expliquez Barthélemy,
03:46vous l'avez déjà partiellement fait, à qui j'ai travaillé la ville d'Échirol et qui présentera,
03:51qui fera un zoom sur l'îlot de chaleur urbain à l'échelle de cette commune. J'ai présenté
04:00rapidement quelques définitions, la notion d'échelle qui était sur ce diaporama, l'échelle
04:05locale relative à l'îlot de chaleur urbain et l'échelle micro-locale qui est à une échelle
04:11plus fine que l'îlot de chaleur urbain, inférieure à une centaine de mètres. Donc cette notion
04:16d'échelle locale qui est de plusieurs centaines de mètres jusqu'à un kilomètre pour l'îlot de
04:19chaleur urbain est importante notamment dans la mise en place d'un réseau d'observation et le
04:26choix de l'implantation des capteurs et des stations météorologiques. L'îlot de chaleur urbain,
04:32voilà j'en étais ici, correspond à un gradient de température entre le centre-ville et la périphérie
04:39avec un maximum dans le centre-ville. C'est un phénomène climatique, donc topoclimatique nocturne,
04:44exclusivement nocturne, pour lequel on va donc avoir une variabilité temporelle entre le jour
04:51et la nuit. La journée, on va avoir des écarts de température entre le centre-ville et la périphérie
05:00qui sont relativement faibles, avec une diminution par contre plus lente de la température en ville
05:06par rapport à la campagne, dès le coucher du soleil, et cet écart de température correspond à l'îlot
05:13de chaleur urbain. Donc l'écart de température de l'air, c'est l'îlot de chaleur urbain et c'est un
05:18phénomène qui est nocturne. Ce phénomène va varier entre le jour et la nuit et également en
05:24fonction des types de temps, à savoir des types de temps radiatifs, on va avoir des situations avec
05:30un ciel clair, dégagé et un vent faible, qui vont être favorables à la mise en place de ce phénomène
05:35d'îlot de chaleur urbain. A l'inverse, un ciel couvert avec des précipitations ou un vent fort
05:41peuvent atténuer voire faire disparaître totalement ce phénomène. Donc on a donc une variation
05:45temporelle de ce phénomène espatial. L'îlot de chaleur urbain va répondre à plusieurs facteurs
05:52d'occupation du sol. Ces facteurs, je vais les présenter rapidement, dans l'ordre hiérarchique,
05:59c'est-à-dire dans l'ordre d'importance, avec en premier lieu des surfaces verticales. L'îlot de
06:04chaleur urbain, on va le retrouver sur l'ensemble des communes, plus ou moins important, en revanche
06:08son intensité va dépendre des dimensions de ces communes. Les surfaces verticales, c'est-à-savoir
06:15ce qui va donc correspondre à des murs exposés à l'ensoleillement, qui vont recevoir ce rayonnement,
06:20cette énergie. Le deuxième paramètre, c'est le fait d'avoir un mur exposé en face et qui va
06:26donc piéger ce rayonnement. Et donc au moment de la nuit, on va donc avoir une diminution plus
06:32lente de la température à cause en partie de ce phénomène de rues en canyon ou de canyon urbain.
06:39Ensuite, le troisième paramètre, on va retrouver la nature des matériaux, donc les capacités,
06:45les capacités, les spécificités, mais également la couleur des matériaux, donc l'albédo, et également
06:51la réduction des flux d'air. La réduction des flux d'air liée à la rugosité, à l'organisation
06:56spatiale de ces bâtiments qui vont diminuer le transport potentiel de l'air chaud associé à
07:01l'îlot de chaleur urbain. Enfin, le quatrième paramètre, celui qui est identifié comme un
07:06levier pour diminuer l'îlot de chaleur urbain, ça va être la mise en circulation de l'eau ou
07:13inversement l'imperméabilisation des surfaces, donc la diminution de la mise en circulation de
07:18l'eau. Ce phénomène souvent lié à la végétation, ça va correspondre au phénomène des vapeaux
07:23transpiration. Enfin, cinquième et dernier facteur, l'activité anthropique qui va correspondre à
07:30l'ensemble des phénomènes associés au moteur, la climatisation, chauffage, etc. Ce qu'on va
07:35retrouver en ligne. Ça, c'est le dernier paramètre dans l'ordre des facteurs impliquant, expliquant
07:41la présence de l'îlot de chaleur urbain. L'îlot de chaleur urbain, ce qu'on voit, c'est qu'en lien
07:48avec l'urbanisation, plus l'urbanisation est importante, plus le phénomène d'îlot de chaleur
07:53urbain va être intense. Cet îlot de chaleur urbain, il peut être présent toute l'année,
07:58avec une prédominance pour la période estivale, mais il peut s'en poser de problèmes. La
08:04problématique s'est associée aux vagues de chaleur, à l'augmentation du nombre de vagues de chaleur,
08:09ce qui vont correspondre à un nombre de nuits où l'îlot de chaleur urbain, cette fois-ci,
08:13devient sensible, engendrant donc les risques que l'on connaît, de manière plus extrême la
08:18surmortalité, plus généralement l'inconfort et tout un ensemble de problématiques liées au mode
08:23de vie des usagers et économiques, etc. De manière assez large. L'îlot de chaleur urbain, pourquoi
08:32finalement l'observer et comment l'observer ? Il existe plusieurs méthodes. La première, celle qui
08:39est souvent mise en évidence pour illustrer l'îlot de chaleur urbain, ça va être l'utilisation
08:46d'images infrarouges thermiques pour la température de surface. En fait, cette approche va être
08:52intéressante pour voir notamment l'urbanisation et les gradients de température de surface, mais
08:57indirectement, on n'observe pas l'îlot de chaleur urbain. J'ai une petite illustration sur la gauche,
09:03l'on voit en tâche rouge, qui correspond à une zone d'activité, et sur cette carte, plus à l'ouest,
09:09on observe le centre-ville de Grenoble, on verra par la suite. En fait, on n'observe pas
09:14directement cet îlot de chaleur urbain, on observe finalement la nature des matériaux et indirectement,
09:19on peut avoir une évaluation du stress thermique plus exactement, indirect. Sur les figures de
09:26droite, on voit donc d'autres thermographies, cette fois-ci avec des caméras thermiques, c'est
09:30intéressant sur les aspects pédagogiques, ça permet de voir la nature des matériaux, des revêtements,
09:34leurs réactions à l'ensoleillement. Si l'on regarde, on met face à face les cartes notamment des
09:42températures de surface, notamment à droite, avec les zones d'activité qui ressortent clairement en rouge,
09:48et à gauche, la carte de Grenoble, l'îlot de chaleur urbain à Grenoble, mesurée à partir du
09:55réseau d'observation, et donc on voit ce phénomène d'îlot de chaleur urbain qui est plutôt centré
10:00sur le centre-ville. Pour la mise en place d'un réseau d'observation, plusieurs éléments sont
10:07importants et essentiels pour pouvoir le déployer, c'est-à-dire se répondre déjà à une problématique,
10:13quelles sont les questions à poser, qu'est-ce que l'on souhaite observer. Dans un
10:19premier temps, quelle est la valeur maximale de l'îlot de chaleur urbain, c'est-à-dire définir des
10:23référentiels, notamment le centre-ville, quelle est son intensité maximale atteinte, et puis d'avoir
10:29également un référentiel extra-urbain en dehors de la ville, quelque part, un point zéro.
10:34Également, le réseau d'observation va permettre de quantifier la fréquence et l'occurrence de l'îlot
10:40de chaleur urbain selon les saisons, alors plus spécifiquement durant la période estivale,
10:44période qui présente un intérêt au regard du risque, et donc de comprendre son occurrence
10:52année après année associée à l'ICU. Le réseau d'observation va également permettre une comparaison
10:59entre les différents quartiers par des capteurs de température dans ces différents contextes,
11:04et de comprendre l'intensité en fonction des formes urbaines, ça permet une comparaison.
11:10Et enfin, on peut, avec le réseau d'observation, modéliser et analyser le modèle, c'est-à-dire de
11:19voir les qualités et les points faibles du modèle par rapport à des observations, c'est-à-dire par
11:24rapport à une vérité de terrain. Et notamment, ce réseau de mesure, on le verra dans le cadre de la
11:30métropole de Grenoble, prendre en compte les particularités, les spécificités topo-climatiques.
11:34Et puis, avec notre réseau d'observation, on va également avoir un suivi localement des vagues
11:41de chaleur spécifiques, c'est-à-dire qu'on va avoir une vague de chaleur et voir l'impact quartier
11:47par quartier de cette vague de chaleur dans la ville. Les derniers points, avec ces ensembles
11:52de données, ces ensembles d'observations, ce sont des éléments qui non seulement intéressent les
11:57services de la ville, mais également les habitants, ce sont des données qui sont locales et donc avec
12:03les spécificités qui suscitent généralement la curiosité. Aussi, il y a une mise en évidence du
12:08territoire à partir de ces observations. Les capteurs, je vais présenter rapidement les
12:16capteurs de température, localisation dans différents quartiers de la ville. Ici, ils sont
12:21installés le plus généralement sur des camps d'élabres, à savoir sur un mât. L'installation
12:27sur du mobilier urbain, ça présente plusieurs intérêts, notamment la discrétion sur les zones
12:32de mesure pas si aperçues, donc ça évite les dégradations. C'est pour ça même également
12:36qu'il est installé environ à trois mètres du sol, afin d'éviter d'avoir des risques de dégradation.
12:45Il présente également l'intérêt de pouvoir l'installer dans différents quartiers de la
12:49ville, que ce soit des quartiers plus ou moins sensibles, différents contextes, ce qui permet
12:54de faire une étude sur l'ensemble des quartiers. Ces capteurs sont également sur batterie,
13:01ce qui permet d'avoir une certaine autonomie, notamment pour pouvoir faire une campagne de
13:08mesure ou plusieurs campagnes de mesure. Ils sont également composés d'un abri anti-radiation afin
13:14de pouvoir mesurer correctement la température de l'air et éviter le phénomène d'échauffement
13:20lié à l'ensoleillement. Ces capteurs doivent également être installés sur des quartiers
13:28qui doivent être représentatifs du quartier, à savoir garder en tête la notion d'échelle,
13:33dont je parlais tout à l'heure, l'échelle climatique locale qui est de plusieurs centaines
13:37de mètres. Le capteur doit être situé au cœur d'un quartier et donc il va être la
13:45température résultante de l'échelle du quartier environnement à plusieurs centaines de mètres.
13:50Avant de reprendre sur ces éléments, est-ce que je ne sais pas s'il y a eu des questions,
13:58parce qu'on ne voit pas le chat par rapport à ce qui est exposé jusqu'à présent.
14:02On a Renan Bossard qui demande quels sont les paramètres mesurés.
14:07Oui, là ici sur les capteurs de température, c'est exclusivement la température qui est
14:13mesurée. C'est sur ce type de capteur qu'ils sont installés sur ces candélabres. Pour les mêmes
14:20dimensions de capteur, on peut également souvent mesurer l'humidité. Ce sont des choses qu'on peut
14:25mesurer également, qui peuvent être intéressantes. On le verra par la suite, il existe des stations
14:30météorologiques plus complètes qui vont pouvoir mesurer d'autres paramètres, notamment le vent,
14:33pour notamment l'analyse des types de temps. Là, j'ai présenté les capteurs température,
14:41étant donné par rapport au coût et leur dimension, on peut les déployer plus facilement dans les
14:47différents quartiers de la ville. La prochaine question était par rapport au coût justement,
14:54à combien coûte une telle campagne de mesure ? Je ne sais pas si vous en parlez dans la deuxième
14:59partie justement. Si, Emilie pourra répondre à cette question, notamment dans le cas des Chirol,
15:04je pense que ça permettra bien d'illustrer les objectifs atteints et le coût matériel en face.
15:12Je poursuis si c'est bon pour vous, à ce moment-là, sur le cas d'études à Grenoble. L'étude à
15:28Grenoble, on a eu un déroulé qui a été réalisé en plusieurs temps. Elle a démarré l'étude de l'îlot
15:34de chaleur urbain, elle a démarré dans le cadre d'une prestation avec la ville des Chirol en 2019.
15:39Donc, c'est la première commune qui a analysé, mis en place son réseau d'observation pour
15:46écartographier l'îlot de chaleur urbain. A partir de ces résultats, la même méthodologie a été
15:54appliquée par la suite par la ville de Grenoble, dans la même lignée. A partir de ces observations
16:02et résultats, les deux communes plus l'université Grenoble-Alpes ont répondu à un appel à projet de
16:11recherche proposé par l'ADEME, notamment pour l'analyse de l'îlot de chaleur urbain et la
16:17vulnérabilité des habitants. A partir de ces réseaux de mesures et observations, on a répondu
16:22pour ce projet de recherche qui est en train de se conclure actuellement. Et enfin, à partir de
16:312022 jusqu'à aujourd'hui, cette étude de l'îlot de chaleur urbain qui a été menée à l'échelle des
16:35Chirol puis de la ville de Grenoble s'est étendue à l'échelle de Grenoble-Alpes-Métropole, donc on
16:40le verra à l'échelle des 49 communes qui composent ce territoire. Jusqu'à présent, j'ai abordé la
16:49question des capteurs de température, mais également il faut se poser la question des
16:52stations météorologiques. Alors il existe souvent déjà des stations météorologiques, des réseaux
16:57d'observation tels que ceux proposés par Météo France, ici présents par notamment la station du
17:03Versou dans le cas de Grenoble et du CEA, donc à l'est et à l'ouest de la commune, qui peuvent
17:09servir notamment d'appui pour, que ce soit le temps long dans le contexte climatique, mais également
17:15d'appui pour avoir un référentiel notamment extra-urbain en dehors de la ville. L'analyse
17:21de l'îlot de chaleur urbain, l'étude de l'îlot de chaleur urbain a suscité, a nécessité l'installation
17:26également de trois stations météorologiques dans le cadre de la ville de Grenoble. Notamment,
17:30en fait, ça nous a servi à identifier l'orientation, la présence des vents et pour analyser les types
17:36de temps quand l'îlot de chaleur urbain était présent, étant donné le contexte de vallée en
17:41Y de la métropole assez particulier. Ces réseaux de stations météorologiques, il peut en exister
17:49plusieurs et il faut les voir comme complémentaires pour l'étude de l'ICU. Là, nous, on a utilisé en
17:55plus deux stations, trois stations météorologiques à l'échelle de la ville de Grenoble. En plus de
18:01cela, 31 capteurs de température ont été déployés à l'échelle de la commune dans différents quartiers
18:08de la ville pour répondre notamment à différentes problématiques, que ce soit des parcs, des zones
18:12d'activité ou des grands ensembles ou du pavillonnaire, etc. Selon différents contextes et tissus urbains.
18:18Ces observations de capteurs de température dans différents quartiers de la ville vont permettre
18:23d'avoir, d'apporter une analyse et une observation de l'îlot de chaleur urbain lors notamment des
18:29vagues de chaleur. Là, ici, c'est une illustration du 26 juillet au 2 août sur 2020, donc lors d'une
18:37vague de chaleur. La température qui est observée dans le centre de Grenoble, qui est la courbe en
18:43rouge, et en bleu, c'est la température qui est observée en périphérie de la ville. C'est une
18:49station météorologique de météo France située en dehors de la ville. Si l'on regarde le déroulé de
18:55la situation, on observe donc une température qui est plus élevée dans le centre-ville de Grenoble,
19:00donc des températures minimales qui restent élevées, supérieures notamment à 19 degrés,
19:05qui est un des seuils d'indicateurs biométéorologiques que l'on voit sur la droite de
19:09la figure. Dans les deux cas, on voit le seuil de température maximale pour les deux stations
19:15qui est franchi. On constate que la situation associée à l'îlot de chaleur urbain en ville
19:23engendre finalement un dépassement de seuil plus précocement qu'en périphérie de la ville,
19:28et donc on a des seuils biométéorologiques qui sont déjà atteints, notamment pour les alertes
19:33plénicules. Ces réseaux d'observation vont permettre d'approcher le suivi d'une vague de
19:42chaleur ressentie par les habitants. Ces capteurs de température installés dans les différents sites
19:49de la ville vont permettre d'observer la variation des gradients de température associés à des
19:57formes urbaines. Ici, un des facteurs de formes urbaines qui est analysé, c'est l'effet de
20:03canyonne urbain. L'effet de canyonne urbain, il y a un indicateur qui est associé, qui va de 0 à 1,
20:08donc qui tend vers 0 plus l'effet de canyonne est important, à savoir des bâtiments qui sont
20:13hauts et rapprochés, qui vont avoir plus tendance à piéger le rayonnement. À l'inverse, quand
20:18l'indicateur tend vers 1, le tissu urbain est plus relâché et donc on va avoir un effet de
20:23canyonne qui est très limité. Sur le graphique à gauche, on voit donc la relation entre, en ordonnée,
20:30l'intensité de l'îlot de chaleur urbain qui augmente en fonction de l'effet de canyonne,
20:36plus on tend vers 0, plus on se rend compte que l'intensité de l'îlot de chaleur urbain augmente
20:43avec cet effet de canyonne urbain. On va pouvoir analyser les différents paramètres associés,
20:49donc les facteurs d'occupation du sol autour de l'ensemble des capteurs, des différents quartiers,
20:54pour pouvoir estimer l'intensité de l'îlot de chaleur urbain, ce que l'on voit sur la carte
20:59qui est à droite, pour l'ensemble des quartiers. Là ici, c'est la fraction de végétation que l'on
21:04observe en fonction des différents points de capteur, mesurés, l'intensité de l'ICU et en
21:10même temps on voit une diminution de cette intensité de l'îlot de chaleur urbain avec
21:15l'augmentation de la fraction de végétation observée autour de chacun de ces capteurs.
21:20Cela va permettre de pouvoir, à partir des observations, mettre en relation les éléments
21:25d'occupation du sol et constituer notamment une modélisation qui a été réalisée, une cartographie.
21:33Cette cartographie, on a donc d'autres éléments, il faut se poser la question du choix d'implantation
21:44du réseau de mesures. Ici, ce travail, c'est à l'échelle de Grenoble-Alpes-Métropole,
21:49on quitte uniquement les communes de Grenoble et de Chirol, on regarde si le travail peut être
21:55réalisé à l'échelle des 49 communes. Une première difficulté, c'est qu'on a 49 communes dans lesquelles
22:01on a des situations qui sont très variées, que ce soit du cœur d'agglomération jusqu'à des communes
22:05qui sont situées en moyenne montagne à environ 1000 mètres d'altitude ou sur des coteaux ou sur
22:11des buttes ou sur une autre vallée. Donc c'est une difficulté, c'est qu'on a une topographie qui est
22:17relativement complexe. Donc, le premier choix méthodologique, c'est où prioriser l'observation,
22:22le justifier de manière objective. Pour cette étude, je me suis appuyé sur les local climate zones,
22:30qui est un découpage des quartiers selon des formes urbaines, du tissu urbain. Cette classification,
22:36je sais qu'elle a été abordée dans le cadre notamment par Plus fraîche ma ville,
22:40sans qu'elle a fait l'objet déjà d'une présentation et d'un webinaire, sur lequel je pense qu'il y a
22:45tous les éléments pour pouvoir s'appuyer dessus. Grâce à ça, en fait, ça permet d'avoir une grille
22:51de lecture quartier par quartier et donc de travailler ici, nous on a travaillé sur un ICU
22:56potentiel, c'est-à-dire où l'intensité de l'îlot de Sherbin attendu peut être plus importante et
23:02donc où installer en priorité ces capteurs, notamment à l'échelle de ces 49 communes et où
23:08l'îlot de Sherbin est potentiellement moins élevé ou moins important et donc de mettre un tissu,
23:13un réseau un petit peu moins dense. Donc c'est vraiment important, avant de déployer son réseau
23:20de mesures, de mettre en place finalement une méthodologie, un choix et tout d'abord fixer
23:24ses objectifs. Donc ici, sur ces capteurs, rapidement, ce sont cette fois-ci 150 capteurs
23:32qui ont été déployés au total, ce qui est assez important, mais cette fois-ci ce sont des capteurs
23:37connectés, c'est-à-dire à savoir des capteurs sur lesquels les informations sont télétransmises,
23:42avec une autonomie qui est relativement importante pour la batterie, pour le suivi. Donc là c'était
23:47un des choix, on verra par la suite, pour aussi un choix pratique pour mettre en place et surtout
23:53dans la durée ce réseau d'observation. Enfin, à partir de ce réseau d'observation, on observe
24:00l'îlot de Sherbin, mais pas seulement, mais également le confort ou le stress ou l'inconfort
24:05de journée lors des vagues de chaleur. Donc pour illustrer ce propos, à droite on voit une carte
24:12graphique de l'îlot de Sherbin moyen observé à Grenoble, et cette fois-ci c'est un petit zoom
24:17qui a été réalisé dans le cadre d'un projet, donc c'est la ZAC Flaubert à Grenoble,
24:23un projet d'aménagement pour lequel on va donc voir l'îlot de Sherbin à l'échelle de ce projet
24:29d'aménagement qui fait environ 30 hectares, et dans le même temps la nuit, l'ICU, et la journée,
24:34le stress thermique. Ce qui est intéressant, c'est qu'on peut voir ici deux échelles,
24:40c'est-à-dire que la nuit, l'îlot de Sherbin qui est à l'échelle locale, on a donc des gradients
24:45de température de plusieurs centaines de mètres, et la journée, lors d'une vague de chaleur,
24:50on va avoir une température de l'air qui est relativement similaire à l'échelle de la ville,
24:54en revanche on va avoir un ressenti qui est différent. Pour approcher ce ressenti,
24:59il existe des indicateurs de stress thermique, notamment un fréquemment utilisé qui est l'UTCI.
25:04Cet UTCI, ce que l'on voit sur la cartographie, qui est à l'échelle micro-locale, va varier en
25:11fonction de différents facteurs météorologiques, à savoir la température de l'air, l'humidité,
25:16le rayonnement, et également le vent. Ce qui signifie qu'à partir des capteurs de température,
25:21des stations météorologiques, on peut les remobiliser, notamment pour l'étude à l'échelle
25:26micro-locale d'exposition à un stress thermique la journée. La journée, on a donc l'UTCI qui
25:34va permettre d'évaluer ce stress thermique ressenti. A partir de ces observations et
25:42ces mesures, je vous propose de poursuivre son retour d'expérience cette fois-ci à l'échelle
25:49d'Échirol, une commune qui a été étudiée une des premières fois pour l'étude ICU dans la
25:57métropole. Est-ce qu'il y a des questions peut-être ? Il y a pas mal de questions sur le chat,
26:02je propose qu'on fasse un petit intermède de réponses et après on reprendra sur le retour
26:09d'expérience. Donc je vais vous les lire. J'ai une question de Clémence Le Tulle concernant
26:16l'installation des capteurs, comment la prise de la donnée, température, humidité, etc. sur un point
26:22précis du territoire peut-il représenter un périmètre de plusieurs centaines de mètres au
26:27retour ? Comment un point de mesure ? Je remonte un petit peu le diaporama parce qu'il y a une
26:33petite illustration ici qui est en bas à droite. En fait on a le point de mesure, quand on l'installe
26:43dans la ville, il faut que le capteur soit loin d'objet le plus proche, c'est-à-dire dans un
26:50milieu d'un espace dégagé. Effectivement si on installe un capteur contre un mur, on va observer
26:56un phénomène qui est micro-local, finalement la température à 1 mètre ou à 50 cm du mur, ce qui
27:01n'est pas ce qui nous intéresse. L'objectif ici c'est que le capteur doit être représentatif
27:05effectivement du quartier, pour cela il est installé sur un mât ou un camp d'élabres qui
27:10peut représenter un mât. Et ça c'est un intérêt parce qu'on va pouvoir, le capteur de température
27:16situé au cœur, donc sur son site de mesure 1 quartier, va refléter la température finalement
27:23dans plusieurs centaines de mètres. En gros plusieurs centaines de mètres, il va être
27:26représentatif de ce qui se passe à plusieurs centaines de mètres, donc lié à l'occupation
27:30du sol environnant. Ok, merci. Ce qui correspond à la figure en rouge en bas à droite.
27:39Du coup je passe juste la question de Marc Faure, mais on la reprendra,
27:49puisqu'il y a une question de Jean-Paul Castro qui allait dans ce sens là, et vous l'avez un
27:55petit peu abordé Xavier, c'est comment déterminer le nombre de capteurs à installer et définir la
28:00localisation des sons de stations ? Doit-on s'appuyer sur d'autres données telles que les
28:05zones LCZ ou les zones d'intérêt pour guider ces décisions ? Vous l'avez un petit peu abordé.
28:10Oui, rapidement, petite précision, effectivement les LCZ initialement sont faites d'ailleurs pour
28:18caractériser l'environnement dans lequel les capteurs ont été déployés. Quant au nombre de
28:26capteurs, j'ai envie de dire que la réponse est variable, ça va dépendre de la dimension du
28:32territoire, de son hétérogénéité, de son contexte. Ici pour la métropole on a un contexte qui est
28:40complexe, donc c'est pour ça que le nombre de capteurs est relativement élevé par rapport à
28:45une densité qui est relativement forte, mais à partir d'une trentaine de capteurs, des gens
28:54peuvent s'appuyer pour pouvoir cartographier l'ICU, mais ça va vraiment dépendre de la
28:58taille du territoire et des objectifs à atteindre et de sa configuration. C'est assez délicat d'y
29:04répondre de but en blanc comme ça. Il faut déjà un diagnostic un petit peu en amont pour dire de
29:11combien de capteurs j'ai besoin et où est-ce qu'il faut que je les place. Oui c'est ça, il faut le
29:16prévoir dans l'étude amont. Très bien, alors on revient sur la question de Marc Fort, j'ai bien
29:29compris l'intérêt des trois mètres mais du coup ce n'est pas l'image perçue par la personne qui est
29:34au sol. Oui, on a un petit décalage effectivement. Idéalement les capteurs ou stations météorologiques
29:41doivent être installés entre 1 mètre 50 et 2 mètres, qui correspond à la hauteur, à l'espace
29:47où on évolue. En revanche, effectivement dans la ville, on les a installés à 3 mètres du sol,
29:54ce que j'expliquais. C'est ce qu'il fait communément dans l'ensemble des études,
29:59en général pour l'installation dans la rue à 3 mètres du sol pour éviter les dégradations. Ce
30:04qui est important c'est que les capteurs soient tous installés de la même manière et selon le
30:09même protocole pour l'intercomparaison. C'est ça qui est essentiel en fait, de pouvoir, quand un
30:16choix est établi, de le maintenir sur l'ensemble de son réseau de mesures pour pouvoir les rendre
30:22intercomparables. Donc s'il y a un petit biais entre 1 mètre, pour les 1 mètre de hauteur en
30:27manquant, il est le même partout donc en fait on peut comparer de la même manière les quartiers
30:32les uns par rapport aux autres. Ok, très clair. Écoutez, ça me permet de rebondir sur une question
30:40de Martina Garcia, qui demandait justement, bonjour, quels sont les critères de détermination de la
30:46hauteur du capteur par rapport au sol et le pas de temps pour l'enregistrement de l'information,
30:51heure, minute, seconde ? C'est une bonne question effectivement, le pas de temps. Idéalement en
30:58fait pour observer le niveau de chaleur urbain, sur les graphiques que je présentais, on a au moins
31:04un enregistrement ou deux enregistrements par heure pour pouvoir constituer le cycle entre le
31:12jour et la nuit sur les 24 heures. Après, on peut augmenter la fréquence d'enregistrement,
31:16un enregistrement toutes les cinq minutes, toutes les minutes. L'inconvénient, c'est qu'on va
31:21augmenter la donnée sur une courte période, donc encombrer quelque part la mémoire et surtout
31:29sur solliciter la batterie et donc l'autonomie. Parce que le choix des capteurs opérés, ce qui
31:34était dans un premier temps, c'est donc aussi d'avoir des capteurs qui sont sur batterie, sur
31:41lesquels la donnée est enregistrée, Emile en parlera plus largement, mais c'est un choix qui
31:50va permettre finalement d'avoir des capteurs autonomes et un coût moins élevé. Ou alors,
31:55on fait le choix ici à l'échelle de la métropole d'avoir des capteurs connectés qui vont, là,
32:00la consommation d'énergie va un petit peu plus, va augmenter nécessairement et donc on va donc
32:07avoir besoin potentiellement de revenir pour changer la batterie. Mais par contre, c'est
32:11téléopéré, donc on n'a pas besoin de faire de relais. Je laisserai Emile aborder ce point plus
32:18précisément sur ces options. Ça rejoint justement des questions qui ont été posées sur la remontée
32:24des données, donc je pense qu'on laissera justement Emile développer sur ce point. On va peut-être
32:31prendre une ou deux questions encore et puis après on va enchaîner. Amdana Cyrine, est-il
32:43possible de coupler les résultats de campagne de mesure avec des résultats de modélisation ?
32:47EnviMets, oui. Effectivement, l'intérêt de ces capteurs notamment, donc là, on peut observer,
33:05on observe l'île-eau de chaleur urbain ou d'autres phénomènes en ville, mais ces observations,
33:10elles peuvent permettre d'évaluer les biais des modèles, à savoir que chaque modèle va
33:17faire une proposition, il va avoir des points forts et des points faibles selon ses capacités,
33:23mais ce qui est intéressant et ce qui me semble essentiel, c'est que les points de mesure quelque
33:28part vont permettre d'évaluer justement ces points forts, ces points faibles et savoir ce
33:32qu'il est bien en mesure de réaliser et d'évaluer sa cartographie de l'île-eau de chaleur urbain
33:39sur laquelle ensuite la commune ou la collectivité va s'appuyer, de dire attention sur l'effet de
33:46l'île-eau de fraîcheur associée à tel parc est sous-estimée ou est sur-estimée, etc. Mais voilà,
33:51chaque modèle de toute façon a une qualité et donc les réseaux de mesure vont permettre de les
33:57valider ou les affirmer. Du coup, je pense qu'on peut passer peut-être au retour d'expérience
34:05d'Eschirol et puis je garde les questions restantes pour la fin. Voilà, histoire de,
34:14je pense qu'Emilie répondra aussi en partie à certaines questions qui sont en suspens. Je
34:20vous laisse la parole Emilie. Donc moi je suis Emilie Rousset, je suis chef de projet transition
34:26écologique à la ville d'Eschirol et j'occupe ce poste depuis une dizaine d'années maintenant. Je
34:32me suis spécialisée sur les questions d'adaptation au changement climatique depuis environ 5-6 ans et
34:37donc c'est moi qui animais le travail à Xavier sur l'étude de l'île-eau de chaleur urbain à
34:43Eschirol. Donc rapidement, Eschirol en deux mots, donc c'est une commune urbaine au tissu
34:49hétérogène qui est située au sud de la ville de Grenoble. Donc la commune est une commune de
34:56taille moyenne qui compte environ 37 000 habitants. Le territoire est marqué par un tissu d'activité
35:02économique relativement dense avec un peu plus de 18 000 emplois et par un parc de logements
35:08importants. Et donc là, un peu le message clé que je voulais vous faire passer dans ce webinaire,
35:14dans l'objectif de diffuser à l'échelle nationale ce type de travaux, c'est bien d'avoir en tête que
35:21ces études ne sont pas réservées aux grosses métropoles ou aux villes-centres. Il y a un vrai
35:25intérêt pour une commune de taille moyenne de se lancer dans l'aventure de l'étude de l'île-eau
35:30de chaleur urbain et de mettre en place un réseau de capteurs de mesures sur son territoire. Xavier
35:35vous l'a expliqué, à l'échelle de Grenoble, on a été la collectivité un peu locomotive sur cette
35:40question et il est important de la saisir, d'autant plus lorsqu'on est dans un contexte où il y a
35:46potentiellement beaucoup de personnes vulnérables au phénomène de vagues de chaleur. Je pense
35:52notamment sur la ville, aux habitants qui peuvent être en situation de précarité financière, qui
35:57peuvent avoir du mal à réaliser des travaux d'amélioration thermique de leurs logements ou
36:02des difficultés à les se mettre au vert lors des épisodes de canicule. C'est un vrai sujet
36:08important sur lequel il faut et on peut se saisir au sein de collectivités de taille moyenne également.
36:15Après, il faut quand même noter que cette étude est pas non plus sortie d'un chapeau de magicien.
36:23La ville d'Essurel est engagée depuis de nombreuses années dans une politique de transition écologique
36:30ambitieuse, volontariste. Je vais pas faire tout l'historique là mais peut-être juste noter que
36:35ça a été une des premières communes à adopter son agenda 21 en 2004 et s'en sont succédé ensuite
36:41cinq générations de plans climat, air, énergie. Le dernier en date c'est le PCAE 2024-2028 qui
36:49comporte une fois de plus un axe dédié aux questions d'adaptation au changement climatique
36:53et pour les personnes qui voudraient rentrer dans le détail de notre plan d'action, je vous ai mis
36:58en bas de diapo la séance du conseil municipal qui date du 29 avril 2024 dans lequel vous pourrez
37:04retrouver la délibération et tout notre PCAE en détail. Ce PCAE est reconnu via l'obtention du
37:14label territoire engagé pour la transition écologique de l'ADEME. On a obtenu pour la
37:20deuxième fois consécutive le plus haut niveau de distinction en décrochant les cinq étoiles du label.
37:25Pour rentrer vraiment, zoomer sur notre réseau de mesures communales, vous voyez cette carte en
37:34bas à gauche de l'écran qui nous permet de visualiser les 32 capteurs températures qui
37:41sont installés sur la ville d'Eschirol. On les retrouve avec les petits triangles et les deux
37:46stations météorologiques qui ont été implantées sur la ville. Ce réseau a été déployé en deux temps,
37:53en 2019 puis en 2020. Cela répond à une des questions qu'il y a eu, combien il faut d'outils
38:01de mesure ? C'est vrai qu'on a appris chemin faisant. On a eu cette volonté d'aller assez
38:05vite pour collecter des données dès l'été 2019. On avait mis en place 16 premiers capteurs et on
38:12s'est rendu compte qu'on pouvait aller encore plus loin, on pouvait avoir une analyse encore
38:16plus fine. On a fait ce choix de doubler le nombre de capteurs sur le territoire communal
38:21en termes de coûts d'investissement. Cela a coûté à peu près 10 000 euros à la ville
38:26l'acquisition de ce matériel. Les lieux d'implantation, là aussi on en a déjà parlé,
38:34en effet c'est une étape très stratégique parce que cela doit répondre à plusieurs enjeux. Déjà
38:39répondre aux enjeux de l'étude ICU, donc là on fait le lien avec les local climate zones dont
38:45on a parlé. Il fallait des capteurs stratégiquement implantés par rapport aux tissus urbains présents
38:50sur la ville. Il a fallu aussi prendre en compte, nous en tant que collectivité, les secteurs qui
38:57allaient muter sur notre commune et avoir aussi cette approche un peu stratégique de mettre des
39:02capteurs relativement proches de secteurs qui allaient évoluer. Et puis il y avait ce filtre
39:07pratico-pratique pour faciliter la collecte de terrains, de les installer en effet essentiellement
39:15sur des mats d'éclairage qui soient accessibles et donc cette hauteur dont on a déjà parlé d'à
39:20peu près trois mètres donc qui évite les dégradations et qui permet aussi une
39:27collecte manuelle parce que très concrètement notre réseau de mesures à l'origine qui était
39:32100% manuel est devenu un réseau de mesures mixtes. On a encore 18 capteurs manuels que je vais
39:40collecter à raison de trois fois par an pour les stations et deux fois par an pour les capteurs
39:47de température donc qui a été partiellement remplacé par des capteurs connectés quand la
39:52métropole s'est lancée dans son étude. Voilà on a tissé ce partenariat via une convention donc
39:57aujourd'hui on est sur un mix capteurs manuels et capteurs connectés. Les avantages donc de ce
40:03réseau de mesures pour la ville, j'ai essayé d'en faire une synthèse et d'utiliser des logos pour
40:08marquer un peu les esprits. Déjà ce maillage, vous l'avez vu, il est relativement dense donc ça
40:14nous a permis d'aboutir à une connaissance fine du phénomène à l'oeuvre sur la ville d'Escherolle.
40:20Sur la carte de gauche, j'ai mis deux exemples, j'ai extrait deux cartes de nos rapports, on voit
40:29qu'au sein d'une commune de taille moyenne, on observe des écarts de température en moyenne de
40:362,5 degrés entre différents quartiers de la ville. Il y a des vrais gradients de température à
40:42mesurer à l'échelle d'une collectivité de taille similaire à Escherolle et ces écarts de
40:50température peuvent même monter à plus de 3,5 degrés sur certaines situations. Et là je fais
40:56écho à la carte que vous voyez sur la droite de l'écran où là en fait c'est une photographie
41:01d'une nuit spécifique, c'était la nuit entre le 31 juillet et le 1er août 2020, où j'avais fait
41:08cette demande à Xavier de nous dire concrètement, on sait qu'on a entre 2 et demi, ça peut aller
41:14jusqu'à 3,5 degrés d'écart entre les capteurs de température, mais concrètement il a fait
41:19combien de degrés cette nuit-là ? Et donc Xavier nous a produit cette carte où on voit que dans le
41:24centre-ville d'Escherolle, dans la tâche rouge au milieu, il a fait au minimum 23,4 degrés la
41:32nuit, la température n'est pas descendue en dessous de 23,4 degrés durant cette nuit-là,
41:37et à minuit il faisait presque encore 30 degrés. Après l'étude d'ICIU et particulièrement la
41:44cartographie qui a été faite de ce phénomène-là, et bien maintenant on nous sert de boussole pour
41:49prioriser l'action publique dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint. On va
41:56aller intervenir sur les secteurs les plus exposés, là j'ai mis l'exemple de la cour de l'école Marcel
42:03David, vous pourrez avoir un peu plus de détails sur ce projet qui est présenté dans la plateforme
42:09Plus fraîche ma ville, où voilà se poser la question, on veut intervenir dans les cours
42:14d'école, dans quels cours intervenir ? On a ciblé un des quartiers les plus exposés de la ville qui
42:18est le quartier de la Ponatière, et cette opération a pu voir le jour là-bas avec une finalisation
42:27des aménagements en février 2022. Autre avantage c'est qu'il est relativement facile d'extraire
42:35les données que l'on collecte sur le terrain et du coup de s'appuyer sur ces données pour
42:41sensibiliser en interne sur ces questions de changement climatique et d'îlots de chaleur
42:46urbain et aussi de confort thermique durant la journée. Ça me permet d'objectiver des
42:51situations, d'alimenter des notes ou des réunions stratégiques et de se lancer dans des procédures
42:57d'évaluation d'efficacité des projets que l'on peut conduire. Là j'ai mis un exemple de graphique
43:02qu'on peut retrouver sur le logiciel d'exploitation des données météo qui nous permet de
43:08manière assez accessible pour un agent de collectivité de distinguer les
43:14différentes vagues de chaleur qu'il y a pu avoir durant un été et d'aller piocher des données
43:19pour rendre plus concrets ces questions de vagues de chaleur et d'amener une donnée locale qui
43:26sensibilise d'autant plus. Le quatrième intérêt, Xavier vous en a parlé, ça a été pour nous aussi
43:32de tisser un lien avec le monde de la recherche, donc à travers le projet de recherche Cassandre
43:37où la ville d'Échirol met à disposition toutes ces données météo et le travail qu'avait pu
43:42faire Xavier à partir de 2019 au projet de recherche et nous en gros tour on est aussi
43:49nourri intellectuellement et on nous apporte une connaissance scientifique avec un état de
43:56l'art de ce qui se fait sur les questions d'îlots de chaleur urbain appliquées à notre contexte
44:00territorial. Et dernier message important bien sûr à passer c'est que cet investissement là il est
44:07fait pour l'avenir, on a pour objectif de capitaliser toutes ces données météorologiques
44:13qui serviront on l'espère de grilles plus tard d'analyse de l'évolution du climat à l'échelle
44:19de la commune. Et je crois, oui j'en ai terminé, on s'était dit que c'était intéressant d'avoir
44:26une présentation synthétique pour répondre à vos questions. Merci beaucoup Émilie, du coup
44:35oui alors on a pas mal de questions qui sont tombées entre temps. Alors attendez je vais
44:40essayer de reprendre le fil. Je vais prendre les choses à rebours puisque les dernières sont plus
44:51en lien avec ce que vous venez de dire. Alors on a Jean-Paul Castreux qui demande comment est
44:58réalisé le traitement des données ? Est-il effectué en interne par la ville en partenariat avec un
45:04centre de recherche avec un bureau d'études ? Alors c'est un mixte, c'est un mixte. A l'origine
45:11le traitement des données était inclus dans la mission que nous avons confiée à Xavier,
45:15donc pour nourrir l'étude des CELU et aboutir à cette cartographie que j'ai pu vous présenter.
45:22Ensuite le traitement donné est passé dans les mains du groupement de recherche dans le cadre
45:27du projet Cassandre qui se termine prochainement, en courant d'année prochaine. Et il y a tout de
45:33même un traitement que moi je peux réaliser en interne quand je vous disais que c'est assez
45:39c'est accessible. On a prévu dans sa mission un petit temps de formation donc je peux naviguer
45:48dans le logiciel de traitement des données météo essentiellement pour extraire comme je le disais
45:53des épisodes un petit peu marquants d'un été et m'appuyer sur ces données pour objectiver des
46:00situations, ça c'est accessible à tous. Après c'est pas moi qui fait une cartographie de l'ICU,
46:12là on fait appel aux compétences de l'expert pour ce travail là. Moi je suis en capacité de lire
46:19les données, de faire aussi remonter les éventuels dysfonctionnements d'une manière assez rapide,
46:23on peut se rendre compte si un capteur rencontre des bugs et chercher tout de suite à les résoudre.
46:30C'est à dire qu'à partir du moment où le réseau est installé, vous avez une certaine autonomie en
46:36tout cas vis-à-vis de l'analyse des données par la suite. Clémence Le Tulle, avez-vous des retours
46:44concrets sur l'amélioration du confort climatique après le raménagement de la cour Marcel David ?
46:51Les travaux sont en cours, on a missionné Xavier cette année pour conduire cette expertise donc
46:59on aura bientôt des chiffres à partager. On a levé une petite difficulté dans cette étude là,
47:06c'est que pendant les travaux le capteur a dû être déplacé. A l'origine il était au centre de
47:10l'espace donc on l'a éloigné de quelques mètres donc ça c'est un paramètre à prendre en compte
47:14pour Xavier. On n'est pas en mesure de communiquer tout de suite mais ça arrivera prochainement.
47:18Très bien, donc restez connectés pour avoir les dernières mises à jour au niveau de la
47:29cour d'école. Certaines personnes ont posé beaucoup de questions donc j'essaie de distribuer
47:37les choses équitablement. Marie Rouault, une question qui était avant le retour d'expérience,
47:46bonjour, quels sont les moyens nécessaires pour faire la modélisation de l'UTCI à partir des
47:52mesures des capteurs ? Est-ce qu'il y a une automatisation dans l'analyse des données ?
47:57Non, pas directement. Il faut déjà analyser les données météorologiques des capteurs
48:07pour identifier une situation pertinente où on va calculer l'UTCI. C'était vraiment dans le
48:14cadre d'un projet d'aménagement donc à l'échelle du quartier, à savoir lors d'une vague de
48:19chaleur. L'UTCI n'est pas calculé en permanence ou automatiquement sur des situations, ce qui
48:28n'aurait pas forcément toujours un grand intérêt. C'était vraiment pour un moment précis qui
48:33correspond à une situation type. Très bien, on a Cyril Amdana qui demande combien de temps les
48:43capteurs doivent-ils rester en place pour cartographier l'ICU ? Ça dépend des objectifs.
48:49Si on peut réaliser une campagne de mesures sur un été en identifiant des situations suffisantes
48:56de nuit où l'idée de chaleur urbaine est présente pour pouvoir avoir une connaissance de sa
49:04structure moyenne, des gradients de température relatifs à l'ICU. Après le choix peut être fait
49:11pour avoir un réseau plus dans le plus long terme. L'option qui a été retenue par Echirol puis
49:17la métropole, à savoir ensuite de caractériser même ce phénomène climatique dans le temps.
49:23Le climat c'est une observation dans le temps et donc c'est un choix, c'est une stratégie. Plus
49:32on a d'observations, plus finalement ces résultats se consolident et également permet d'avoir un
49:38retour sur des évolutions de quartier notamment. C'est un choix. Après c'est un choix de budget
49:45aussi j'imagine, d'avoir un réseau de capteurs vraiment périn dans le temps et c'est forcément
49:51beaucoup plus qualitatif. Exactement, comme de la même manière du nombre de capteurs,
49:55on peut avoir peu de capteurs bien situés et avoir un suivi de l'intensité de l'île
50:01d'Autreurbain sans forcément avoir une cartographie fine, c'est possible également. Tout dépend
50:07du choix et des coûts envisagés. C'est assez varié. On a Aerospace Valais, avez-vous utilisé
50:24des capteurs spatiaux notamment européens ? Non, alors si c'est capteurs spatiaux sous-entendu
50:32pour les images satellites, non. Pas directement, on va dire pas pour l'observation de la température
50:38ou des paramètres météorologiques. En revanche, une analyse avait été réalisée sur l'occupation du
50:48sol à partir d'images satellites notamment pour détecter la végétation. En fait, il y a une
50:54partie notamment pour la construction du modèle de connaître où est située la végétation,
51:02le type de végétation et puis notamment les surfaces imperméabilisées. Ça a été réalisé
51:09par télédétection à partir d'images satellites. En tout cas, voilà, ça c'est autre chose. C'est
51:14pas sur le volet mesure de la température ou des paramètres météo. D'accord. Très bien,
51:25j'ai encore pas mal de questions donc je vais devoir filtrer puisque le temps file.
51:31Mais alors Sandrine Cotino qui demande aussi quelques références de capteurs et un retour
51:40d'expérience sur le choix des modèles. C'est assez... On va faire un second webinaire.
51:47Effectivement, sur le choix des capteurs, il y a plusieurs modèles. C'est des questions de
51:53coût. Là, j'ai mis la référence avec ma thèse notamment sur le type de capteur qui est utilisé.
52:02Pareil pour les stations météorologiques, pour les prix. Après, les prix, tout dépend de la
52:08résolution choisie, la précision de la mesure, l'abri qui peut coûter relativement cher. L'abri
52:14n'est pas forcément négligeable en coût. Également, la connectivité. Si ce sont des capteurs
52:20téléchargés sur place, ça va être un petit peu moins cher. C'est une option qu'on avait prise au
52:23début à Echirol pour pouvoir rentrer dans les clous, avoir un objectif de densité mais en même
52:28temps une implication aussi de personnel. Ou d'une connectivité, à savoir ce qui a été opté pour la
52:37métropole. Pour le coup, il va augmenter parce que ce sont des capteurs connectés. Associé à ça,
52:42il faut une télétransmission, un serveur et des compétences aussi derrière. La
52:49coût va augmenter. Pour la modélisation, plusieurs choix sont envisageables. Il faut
53:03plus de temps pour détailler les avantages et inconvénients et ce qui se fait aujourd'hui
53:09également en termes de modélisation sur le niveau de chaleur urbain particulièrement.
53:14Peut-être donner une idée d'une fourchette sur le prime des capteurs.
53:27On peut monter à l'unité. On va être à une centaine d'euros sur les capteurs moins chers
53:37et puis après on peut monter jusqu'à 400 ou 500 euros si il y a des capteurs connectés.
53:43Ça peut dépendre du type d'abri. C'est à peu près l'ordre de grandeur d'une fourchette.
53:49Ça dépend aussi de la batterie, de la capacité des piles. Aussi, détail important pour une
53:57collectivité, c'est d'assurer que les piles soient bien remplaçables et par soi-même parce
54:03qu'il y a des fabricants de capteurs qui vont fabriquer des capteurs où les piles sont
54:07remplaçables uniquement par le fabricant et c'est loin d'être un détail. Il y a plein de
54:12petites choses à en capter. Sur les aspects logiciels, d'avoir la main sur le logiciel
54:21pour pouvoir traiter les données et puis si besoin de changer de prestataire par exemple.
54:27Très bien. L'idée c'était de montrer aussi peut-être le retour d'expérience sur la plateforme
54:37Plus fraîche ma ville pour finir et ce que je propose éventuellement aux questions. Il y a
54:45quelques questions, on n'aura pas le temps de toutes les prendre malheureusement mais comme
54:50on va envoyer la présentation, vous voyez le contact des intervenants. Éventuellement,
54:57n'hésitez pas à revenir vers eux. L'idée c'était juste d'avoir l'opportunité de vous montrer le
55:06retour d'expérience. Je tenais juste à montrer un petit peu sur la plateforme Plus fraîche ma
55:12ville. N'hésitez pas à vous y rendre. J'ai mis les liens à la fois pour les retours d'expérience
55:16et aussi si vous voulez vous connecter sur l'espace projet où là vous pourrez mettre vos projets en
55:22ligne et potentiellement faire des estimations de budget, trouver des financements puisqu'on a
55:28des modules pour ça. Mais je voulais vous montrer aussi du coup typiquement pour l'école Marcel David
55:35comment se structure justement le retour d'expérience. On a plus de détails ici. Donc
55:41là justement on a une notion de coût global. Donc je parle voilà sous l'autorité d'Emilie mais
55:50on a à peu près le budget qui a été mobilisé et voilà on a l'avant et l'après projet. Alors
56:02après Emilie vous disiez qu'au niveau des impacts en termes de rafraîchissement c'était encore en
56:08cours d'études c'est ça ? Oui, on est en train de finaliser le rendu avec Xavier. Donc on a confié
56:18cette mission supplémentaire à Xavier cette année. D'accord ok. Eh bien écoutez en tout cas ici on
56:25va avoir un récap des solutions qui ont été mis en place. Donc ici vous allez avoir le type de
56:34solutions, le calendrier aussi du projet, les notions de budget bien entendu qui sont rappelées,
56:42les difficultés rencontrées et après les différents partenaires. D'ailleurs je sais,
56:53est-ce que vous êtes listé ici Xavier ? Non je ne me vois pas. Au moment de l'inscription sur
57:00la plateforme on ne travaillait pas encore avec Xavier là dessus mais du coup il va falloir le
57:04rajouter. D'accord bah écoutez on va le rajouter du coup on va voir ça avec notre chargé de
57:11communication qui gère justement tout le contenu des retours d'expérience. Et si toutefois aussi ça
57:18vous intéresse bien sûr là on vous propose aussi d'autres projets réalisés qui sont un peu
57:24similaires, enfin sur des enjeux similaires. Voilà donc ça c'était juste pour vous
57:30montrer un petit peu comment se structure un retour d'expérience sur PlusFreshMaVille et là
57:34plus particulièrement ça concerne aussi le webinaire d'aujourd'hui puisque c'est sur la
57:40ville d'Échirol. Donc voilà n'hésitez pas à aller fouiller dans les différents retours
57:44d'expérience qu'on a selon les différents espaces, selon les régions aussi ici que vous pouvez
57:52filtrer bien entendu. Et j'ai alors j'ai un Jacques Le Laetit, bien le bonjour de reine pour Xavier,
58:00avec qui j'ai eu le grand plaisir de travailler. Voilà bonjour Jacques, c'est avec plaisir. Oui on a
58:06d'ailleurs un travail de capteur connecté avec des habitants. Donc Jacques Le Laetit c'était plutôt
58:12donc la MCE qui est une association renaise et notamment sur la consommation, la maîtrise de
58:18l'énergie. Et l'objectif c'était de sensibiliser les habitants, notamment notion de confort et
58:24stress thermique et l'îlot de chaleur. Et notamment on avait fait un petit déploiement de capteurs
58:29chez les habitants et en même temps à l'extérieur. Ils mesuraient même l'îlot de chaleur urbain et
58:35la température observée chez eux lors d'une vague de chaleur. C'est très intéressant. On avait un
58:42petit panel de participants et c'était une expérience qui était très intéressante pour moi
58:50également en tant que chercheur et climatologue. Éventuellement voilà si les gens veulent en
58:56savoir plus, qu'ils n'hésitent pas à vous contacter pour avoir un petit peu des retours là dessus.
59:02Et bien écoutez on arrive au terme de cette heure. On a un petit peu dépassé mais bon c'était
59:10malgré tout nécessaire je pense pour répondre à toutes les questions. Et du coup il ne me reste
59:17plus qu'à vous souhaiter une bonne journée à tous. Comme la question avait été posée sur le
59:22chat, il y a un replay qui va être envoyé automatiquement normalement une fois qu'on
59:28aura validé la fin du webinaire. Et bien entendu le support de présentation aussi qui sera envoyé
59:35à tous ceux qui sont inscrits après le webinaire. Voilà donc je vous souhaite une bonne journée à
59:44tous. Merci, bonne journée, au revoir. Merci, merci encore Xavier, merci Milly pour votre
59:51participation. Très bonne journée. Merci pour l'invitation. Merci, au revoir.