Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; François Ouzilleau, maire de Vernon ; Jean Petaux, politologue ; Richard Fremder, historien et animateur de "Timeline, l'Histoire en podcast".
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Français, Française. Ah non, c'est pas moi. Bonjour Philippe David.
00:00:11Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:13Bienvenue dans Les Vrais Voix, on est ravis de vous retrouver aujourd'hui dans cette journée un petit peu particulière, Philippe.
00:00:17Ah bah oui, puisqu'on a eu droit à 90 minutes d'allocution du Premier Ministre, pile le temps d'un match de football, c'est fabuleux.
00:00:23Il avait de l'inspiration pour écrire son discours.
00:00:25Mais je vous l'avais dit, quand on a fait la réunion ce matin, un agrégé de lettres ne peut pas être court. C'est pas possible.
00:00:30Et pourtant, comme dirait Philippe Bilger, être court, c'est ce qu'il y a de plus difficile à faire.
00:00:36En même temps, ma chère Féfile, en général, ça dure 1h30, les déclarations de politique générales.
00:00:42Il paraît que vous n'êtes pas agrégé de lettres, Philippe, mais vous êtes quand même très court.
00:00:46Je ne sais pas comment je dois le prendre. Moi, je ne sais pas.
00:00:52Non, non, non.
00:00:53Bien sûr que si. Je ne voudrais pas renforcer M. Bilger.
00:00:56Mais Maxime est chroniqueur.
00:01:02Et chroniqueur avec un C et non un G.
00:01:04Allez, mes amis, on vous souhaite la bienvenue. On est ensemble jusqu'à 19h.
00:01:08Et on va dérouler justement ce discours de politique générale.
00:01:12Au sommaire de cette émission, un mois après sa nomination à Matignon, François Bayrou a prononcé, ce mardi,
00:01:17sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale.
00:01:20Pendant 1h30, il a évoqué ses grands chantiers devant un hémicycle morcelé.
00:01:25Alors, parlons vrai. Les priorités évoquées par François Bayrou vous semblent-elles être les bonnes ?
00:01:30Et à cette question, quelles sont à vous vos priorités ?
00:01:32Eh bien, vous dites à 62% la sécurité, à 18% les retraites, à 14% la dette et à 6% la proportionnelle.
00:01:40Venez nous donner vos priorités.
00:01:42Aude les attend, ainsi que les vrais.
00:01:45Avec notre invité, Jean Petau sera avec nous, politologue.
00:01:48Et puis, le coup de projecteur des vraies voix, puisque dès l'ouverture de ce discours de politique générale,
00:01:53le Premier ministre a émis le souhait, je cite, de réconcilier les Français entre eux,
00:01:57réconcilier les Français avec l'État et leurs élus et réconcilier les Français avec les entreprises.
00:02:02Alors, parlons vrai. Est-ce que le ton de François Bayrou vous a semblé rassembleur ?
00:02:06Et à cette question, Bayrou peut-il réconcilier les Français ?
00:02:09Vous dites non à 90%. Vous voulez réagir ?
00:02:12Vous n'aurez pas besoin de vous réconcilier avec elle tant qu'elle est sympathique.
00:02:16Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:02:19On vous souhaite la bienvenue. C'est les vrais voix jusqu'à 19h.
00:02:21Les vrais voix Sud Radio.
00:02:23Et autour de cette table, Philippe Bilger, en maître absolu.
00:02:26En maître !
00:02:28Ça va être passionnant.
00:02:30Ça va être très intéressant.
00:02:32Vous voulez dire qu'il est jupitérien lui aussi ?
00:02:34Il est bien au-dessus.
00:02:35Mais est-ce qu'on se fera aussi bien qu'hier ?
00:02:38Vous avez raison de monter le ton un petit peu.
00:02:41Et je pourrais peut-être être un peu coupable de la dégradation qu'il fait.
00:02:45Peut-être. On ne sait jamais.
00:02:46François Bouzillot est avec nous.
00:02:48Mère de Vernon. Bonsoir François.
00:02:50Bonsoir à tous.
00:02:51Sébastien Bénard, entrepreneur dans la foodtech et patron de Pressly.
00:02:54Bonsoir Sébastien Bénard.
00:02:55Bonsoir.
00:02:56Bonsoir à vous.
00:02:57Et puis ce numéro de téléphone 0826 300 300 que vous avez fait Julien de Viry-Châtillon.
00:03:02Bonsoir Julien.
00:03:03Bonsoir Julien.
00:03:04Bonsoir à toute l'équipe. Merci de m'accueillir.
00:03:06On est ravis de vous accueillir avec bonheur bien sûr.
00:03:09Et vous vouliez revenir. Votre coup de gueule c'est, vous en avez assez, du bashing.
00:03:13Elon Musk qui est systématiquement sans prendre en compte finalement son bilan et son activité.
00:03:19Exactement.
00:03:20Je le vois, c'est quand même un homme qui a une carrière, qui a réussi une stature que pas grand monde peut réussir, être milliardaire.
00:03:26Aujourd'hui c'est très compliqué.
00:03:28S'il a réussi ça c'est parce qu'il sait focaliser son attention et les points cruciaux là où ils sont nécessaires.
00:03:33On voit qu'il a écrimé 70% de Twitter parce qu'il y avait 70% de bullshit chez Twitter.
00:03:38Et clairement il a fait le ménage.
00:03:40Et il a enlevé l'inutile pour garder l'essentiel.
00:03:43Aujourd'hui il est fournisseur de la NASA.
00:03:45Moi j'ai une image de la NASA comme étant le truc le plus haut à la pointe du monde.
00:03:49Le truc qui a le plus haut niveau de recherche et d'optimisation possible et imaginable.
00:03:53Maintenant il est arrivé comme ça, les mains dans les poches.
00:03:55Il a dit bon ça ça ça on change, ça on change.
00:03:57Il a changé 4-5 fois déjà ne serait-ce qu'à voir un lanceur qui revient sur Terre.
00:04:01C'est 50% du travail qu'il n'est pas à refaire.
00:04:03Donc il finit, il a écrasé les coups avec une possibilité de réflexion que...
00:04:09Ah c'est pas dur, on ne l'a pas du tout censuré Philippe Bilger.
00:04:12Ah Julien, pas de censure, c'est un problème de ligne.
00:04:15Il y a une large part d'Elon Musk que j'estime voire que j'admire comme neutre auditeur.
00:04:22Je suis plus réservé sur ses émissions dans la politique internationale.
00:04:27Je dirais pas mieux Philippe, c'est un très grand entrepreneur, c'est indéniable.
00:04:30Il a fait des choses révolutionnaires et ça continue encore.
00:04:33Et on devrait prendre exemple d'ailleurs au niveau spatial sur ce qu'il a fait.
00:04:36On a pris du retard parce qu'on n'y croyait pas pendant que les Américains nous ont dépassé.
00:04:40Sur les Minitel aussi, plus qu'internet.
00:04:42Sur notamment la réutilisation des lanceurs, on aurait pu au final être au même niveau qu'eux et on a pris du retard.
00:04:48Sur son immixtion, sur son ingérence dans les médias et dans la vie politique, ça devient dangereux.
00:04:53Ce sera l'objet de mon coup de gueule tout à l'heure.
00:04:55Sébastien Minard.
00:04:56C'est un entrepreneur génial, visionnaire.
00:04:59Probablement aussi dingue que génial.
00:05:02Mais ce que dit notre auditeur n'est pas finalement si extraordinaire.
00:05:08On a des entreprises privées qui en France ont un rôle quasi étatique,
00:05:14avec évidemment un monopole, vous prenez Dassault Systèmes.
00:05:18C'est une entreprise privée qui réalise de grandes choses que l'État ne peut pas réaliser.
00:05:22D'ailleurs, Dassault Systèmes a une place à part dans l'économie française.
00:05:25Donc le fait qu'Elon Musk vienne disrupter un marché qui était celui de l'espace, ça ne paraît pas complètement dingue.
00:05:35En revanche, c'est prise de position.
00:05:37Julien, on vous avait perdu, vous avez entendu notre tour de table ?
00:05:42Oui, dans les grandes lignes, oui.
00:05:44C'est bien déjà.
00:05:46On a dit que vous aviez raison.
00:05:48On est d'accord avec vous.
00:05:50Ils sont d'accord sur certains points avec vous.
00:05:52En tout cas, Julien, vous restez avec nous.
00:05:54Vous êtes notre vrai voix du jour.
00:05:56Dans un instant, les réquisitoires du procureur, mon cher Philippe.
00:05:58Alors, je vais parler de quelqu'un dont je parle peu.
00:06:01C'est le dernier jour de Bruno Roteil.
00:06:03C'est surprenant.
00:06:05Vous devriez déposer ce nom-là, parce qu'à force de le citer, vous seriez pété d'oseille.
00:06:10Allez, restez avec nous.
00:06:12On revient dans un instant, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:06:15Soyez les bienvenus.
00:06:22Session 17h19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06:27Après cette séquence d'une heure et demie du Premier ministre face à l'Assemblée nationale plutôt morcelée,
00:06:33nous allons dérouler cette émission sur tout ce qu'il a dit,
00:06:36parce qu'il y a beaucoup de chantier en cours.
00:06:39Avec Philippe Bilger, avec François Osillo et Sébastien Ménard.
00:06:42Et vous, au 0826 300 300.
00:06:44Dans un instant, les trois mots de l'heure de l'actu, c'est Félix Mathieu.
00:06:47Bonsoir Félix.
00:06:48Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:06:49Il y a des choses à dire.
00:06:50Plein de choses, plein de choses.
00:06:51On va parler du discours de politique générale de François Bayrou,
00:06:54avec au menu la dette, la réforme de l'État ou encore la réouverture des discussions sur les retraites.
00:06:58De la France qui n'avait jamais fait aussi peu de bébés, figurez-vous, depuis 1946.
00:07:03L'INSEE vient de publier ses nouveaux chiffres.
00:07:05Et puis de cette arrivée du Vendée Globe en 64 jours et 19h.
00:07:10Record à l'arrivée de Charlie Dalin.
00:07:12En trois mots, ça donne donc discours bébé et record.
00:07:15Merci.
00:07:16C'est à vous dans un instant.
00:07:17En attendant, la voix est au procureur.
00:07:20Les Vraies Voix Sud Radio.
00:07:21Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:07:25Et dans votre réquisitoire, vous allez parler de quelqu'un dont vous n'avez jamais parlé dans Les Vraies Voix, Bruno Retailleau.
00:07:31C'est tellement novateur que...
00:07:33En fait, j'en parle trop peu, j'en ai...
00:07:36Il faut me pardonner.
00:07:38Mais plus sérieusement, hier soir, Bruno Retailleau est intervenu devant les jeunes républicains.
00:07:45Et je rassure François, il en existe, manifestement.
00:07:48Et il a fait un triomphe.
00:07:51En réalité, et pour une raison simple, c'est que les jeunes républicains, comme les jeunes d'autres partis,
00:07:59attendaient finalement que les partis politiques prétendus adultes tiennent les promesses qu'ils prennent.
00:08:07Qu'ils prennent, en effet.
00:08:09Et Bruno Retailleau a rappelé que son slogan, c'était parler vrai et agir vite.
00:08:16Un slogan ne démontre rien.
00:08:19Sinon que lorsque vous avez un ministre qui le met en œuvre, parler vrai et agir vite,
00:08:27évidemment, ça ne peut que séduire la jeunesse de son parti.
00:08:31Et peut-être, au-delà, un certain nombre de Français qui étaient tellement habitués à l'impuissance politique
00:08:38que trouver un ministre qui agit, c'est formidable.
00:08:43Alors, Retailleau était face à son public, face aux jeunes LR.
00:08:47Et quand on parle des jeunes LR, moi je salue une jeune biarrote qui s'appelle Emmanuelle Brisson
00:08:52et qui œuvre à la refondation de ce parti que j'ai quitté sans regret.
00:08:57Mais en tout cas, bon courage à eux.
00:08:59Ils ont Retailleau en face d'eux.
00:09:00Retailleau, il est à l'image de ce que veulent aujourd'hui les Françaises et les Français,
00:09:04c'est-à-dire de l'ordre, de la sécurité, du parler vrai, du parler cash, et puis surtout des résultats.
00:09:11Donc, on verra s'il est en mesure d'obtenir des résultats.
00:09:16Mais en tout cas, aujourd'hui, il est normal que vous puissiez être séduit, monsieur le procureur.
00:09:21Retailleau, face à une audience LR, de jeunes gens bien de droite
00:09:25et qui aspirent, je dirais, à une forme de radicalité sur ces thématiques-là,
00:09:31a priori, vous ne deviez que passer un bon moment.
00:09:34– Il n'aurait pas fait innovation à tout le monde.
00:09:36– Oui, mais voilà, c'est l'alignement de toutes les planètes.
00:09:40Franchement, je me réjouis que les partis de gouvernement
00:09:43et leurs sections jeunes renaissent de leur cendre, ça nous fait quand même du bien.
00:09:47J'ai passé d'excellentes années au jeune pop à l'époque de Nicolas Sarkozy.
00:09:51– Ah, vous aussi ?
00:09:52– Effectivement, et j'ai quitté le parti, moi, avec regret,
00:09:55parce que je considère que c'est le parti qui a changé et ce n'est pas moi qui ai changé d'opinion
00:09:58à l'époque de l'arrivée de Macron sur son premier quinquennat
00:10:02et sur la récupération parvoquée par la suite.
00:10:05Il va y avoir des enjeux importants au PS comme au LR,
00:10:08j'allais dire l'UMP comme un ancien, dans les trois mois qui viennent, je crois.
00:10:12– L'UPR et l'UDF, on vous jette !
00:10:14– Oui, c'est ça, j'étais vraiment trop jeune pour le coup.
00:10:16Mais on va revoter, il va y avoir sans doute une nouvelle direction
00:10:19qui va se mettre en place au PS, peut-être que Ford va partir
00:10:23ou va se faire mettre dehors, et idem pour ce que nous a fait Ciotti
00:10:27il y a quelques mois, il faut remplacer quand même,
00:10:29depuis le parti, ce respirateur artificiel, donc il y a des enjeux énormes.
00:10:33Néanmoins, en termes d'adhésion, on revient de loin quand même,
00:10:37donc la progression ne peut être que plus forte,
00:10:39parce que c'est quand même des partis qui ces dernières années
00:10:42ont vu leur nombre d'adhérents chuter et fondre au soleil.
00:10:45– Merci pour votre enthousiasme.
00:10:47– Mais sinon, vous allez terminer par un autre enthousiasme quand même.
00:10:52J'étais assez sceptique sur Bruno Retailleau au démarrage
00:10:55de son ministère de l'Intérieur et je suis plus que convaincu maintenant.
00:11:00– Ah, comme quoi, tout arrivait, j'espère que vous c'est pareil avec Philippe David.
00:11:05Allez, tout de suite les 3 mots dans l'actu avec Philippe David.
00:11:09– C'est ça la vraie question.
00:11:11– Les vrais voici de radio.
00:11:13– 3 mots dans l'actu, Félix, qui sont discours bébé et record.
00:11:17– Le grand oral de François Bayrou devant l'Assemblée Nationale
00:11:20avec des chantiers tous azimuts, dette, nouvelle discussion sur les retraites,
00:11:23proportionnelle aux législatives, banque de la démocratie,
00:11:26le Premier ministre veut déjouer les pronostics sur la longévité de son gouvernement.
00:11:31663 000 bébés sont nés en France l'an dernier, le plus bas niveau depuis 1946.
00:11:36L'INSEE publie ses nouveaux chiffres.
00:11:38La population française augmente encore un tout petit peu, mais moins qu'auparavant.
00:11:41Et puis l'arrivée du Vendée Globe et le sourire de Charlie Dalin
00:11:44arrivé au Sape d'Olonne après un tour du monde en 64 jours et 19 heures, un record.
00:11:48« J'ai l'impression d'être parti avant-hier », déclare le skipper à l'arrivée.
00:11:52– Les vrais voici de radio.
00:11:55– Le pays réclame de la stabilité, a déclaré François Bayrou tout à l'heure
00:11:58lors de sa déclaration de politique générale.
00:12:00Pourtant, paradoxalement, le Premier ministre veut voir dans l'instabilité ambiante
00:12:04une force pour son gouvernement.
00:12:06– 84% des Français jugent, paraît-il, que le gouvernement ne passera pas l'année.
00:12:12Il m'arrive même de me demander où les 16% restants trouvent la source de leur optimisme.
00:12:22Je crois que cette situation est un atout parce que quand tout va bien,
00:12:26on s'endort sur ses lauriers et quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage.
00:12:31– Au menu simplification de l'État, trop d'agences, des normes trop complexes,
00:12:36dit François Bayrou.
00:12:37Un fonds spécial sera dédié, promet-il, à la réforme de l'État.
00:12:41Le chef du gouvernement a d'emblée évoqué l'un de ses thèmes de prédilection,
00:12:44la situation critique des finances publiques.
00:12:46– Depuis la guerre, mesdames et messieurs les députés,
00:12:49la France dans son histoire n'a jamais été aussi endettée qu'elle l'est aujourd'hui.
00:12:54– Le Premier ministre qui, sur ce sujet de l'endettement,
00:12:57a mis en cause à peu près tous les gouvernements et présidents
00:12:59qui se sont succédés depuis 1981.
00:13:02Et même si la réforme des retraites de 2023 était nécessaire, selon lui,
00:13:06justement sur l'équilibre budgétaire, pour autant le chef du gouvernement
00:13:10accepte de rouvrir le chantier.
00:13:12François Bayrou va réunir syndicats et patronats dès vendredi.
00:13:15– Nous pouvons, j'en ai la conviction, rechercher une voie de réforme nouvelle,
00:13:20sans aucun totem et sans aucun tabou, pas même l'âge de la retraite
00:13:25à condition qu'elle réponde à l'exigence fixée.
00:13:29La seule exigence fixée est que nous ne pouvons pas laisser dégrader
00:13:33l'équilibre financier que nous cherchons et sur lequel presque tout le monde s'accorde.
00:13:38– En tout cas, sans accord des partenaires sociaux,
00:13:41ce sera bien la précédente réforme des retraites, celle de 2023,
00:13:44qui continuera de s'appliquer, dit le Premier ministre.
00:13:46François Bayrou a évoqué aussi, par ailleurs,
00:13:48la mise en place de la proportionnelle aux élections législatives,
00:13:51un retour sur le cumul entre mandat exécutif local et mandat parlementaire,
00:13:55ou encore, notamment, une banque de la démocratie pour financer les partis politiques
00:13:59sans dépendance au secteur bancaire privé.
00:14:02– Un petit mot, Philippe Illiger, puisqu'on va en parler bientôt.
00:14:04– Oui, je trouve que Félix a fait une très bonne synthèse de ce qu'il a dit,
00:14:09et j'y ai retrouvé le François Bayrou que j'ai bien connu et que j'appréciais.
00:14:15Après, évidemment, on parlera de celui…
00:14:18– Est-ce que vous le trouvez étonnant ou est-ce que vous le trouvez flamboyant dans ce discours ?
00:14:23– Non, d'abord, je l'ai trouvé, évidemment, sur le plan de l'oralité plus à l'aise,
00:14:29dans la mesure où il disait « il nous a pas fait attendre pendant une heure chaque fin de phrase »
00:14:36et il a eu un ton parfaitement démocrate, et j'ai noté, et je finis là-dessus,
00:14:42que la première moitié, l'Assemblée nationale a été honteuse,
00:14:46mais dans la seconde moitié, il y a une forme de respect ou peut-être d'assoupissement.
00:14:51Mais j'espère que c'est le respect.
00:14:54– François Nziho ?
00:14:55– Moi, j'ai trouvé ça raisonné, raisonnable, bien écrit, le ton était aussi le bon, flamboyant,
00:15:00c'est sûr que par rapport à Elisabeth Borne, c'est flamboyant.
00:15:04– En termes d'informe.
00:15:05– À Elisabeth Borne, qui disait ce même discours au Sénat, c'est important.
00:15:09– Est-ce que Emmanuel Macron doit s'inquiéter parce qu'il a parlé de totem et tabou,
00:15:14c'est un livre de Freud où à la fin, on mange le père ?
00:15:18Ça s'appelle le festin totémique, absolument, c'est Bastien Ménard.
00:15:21– Je ne vais pas vous répondre.
00:15:23– Vous n'avez pas fait de psychanalyse ?
00:15:25– Non, pour la simple et bonne raison que si vous réécoutez l'intégralité,
00:15:28ce que j'ai fait de manière assidue, la déclaration de politique générale du Premier ministre,
00:15:33il y a énormément de balises narratives pour remercier, féliciter,
00:15:39et je vais même dire, quelque part, conforter le Président de la République
00:15:43sur un certain nombre de ses choix, de ses réformes depuis 2017.
00:15:47Alors vous pouvez tourner la tête.
00:15:49– Vous avez vu comment ça s'est passé dans la douleur ?
00:15:52– Non mais il n'est pas…
00:15:55Aujourd'hui, on sait très bien la manière dont il a réussi à se faire nommer Premier ministre,
00:16:00il n'était pas dans l'obligation de le faire.
00:16:03Et honnêtement, c'était parfaitement bien fait et parfaitement loyal.
00:16:07– Allez, vous vous disputerez à partir des 17h30.
00:16:10Le deuxième mot, bébé, avec la baisse du nombre de naissances en France.
00:16:16Avec tous ces garçons autour de la table, comment c'est possible ?
00:16:20663 000 naissances en France l'année dernière,
00:16:23c'est le plus petit chiffre depuis 1946.
00:16:27L'INSEE vient de publier son bilan pour 2024, moins de naissances,
00:16:31mais la population française continue d'augmenter très légèrement.
00:16:34Plus 0,25% sur un an, croissance de la population,
00:16:38mais moins forte qu'en 2023 et 2024.
00:16:41Au 1er janvier, la France compte au total 68 606 000 habitants,
00:16:45dont 2,3 millions dans les Outre-mer.
00:16:47C'est le bilan de l'INSEE.
00:16:49– Et enfin, troisième mot, record, avec l'arrivée du Vendée Globe.
00:16:53– Charlie Dalin est arrivé au Sable d'Olonne en 64 jours et 19h.
00:16:57Un record.
00:16:58Pour cause de marée, le vainqueur du Vendée Globe
00:17:00a dû patienter quelques heures à bord de son bateau
00:17:02avant de remonter le chenal au Sable d'Olonne
00:17:04sous les acclamations Charlie Dalin aux anges, forcément.
00:17:07– C'était une course vraiment intense.
00:17:08J'ai l'impression d'être parti avant-hier.
00:17:10Franchement, j'ai l'impression d'avoir fait une course de 48 heures.
00:17:14Tellement c'était intense, tellement c'était rapide,
00:17:16tellement ça a enchaîné.
00:17:17On a descendu l'Atlantique Sud à une vitesse folle.
00:17:21– 64 jours ressentis 2 jours.
00:17:23Donc, à en croire Charlie Dalin,
00:17:25c'est un Vendée Globe express en quelque sorte.
00:17:27– C'est formidable.
00:17:29Moi, j'adore le bateau, mais je ne sais pas gouverner le moindre esquif.
00:17:34Mais ce qui me frappe, c'est de voir à quel point,
00:17:37à la fois c'est un exploit,
00:17:39même quand on dit qu'évidemment,
00:17:41les circonstances climatiques en favorisent certains
00:17:45mais quand on bat de 10 jours,
00:17:47je crois que le précédent record, c'est phénoménal.
00:17:50– Juste un mot, je vous rappelle que les derniers Vendée Globe,
00:17:54il l'a gagné et qu'il l'a perdu
00:17:56parce qu'un autre concurrent a aidé quelqu'un d'autre
00:17:59et a donc gagné 10 heures sur lui.
00:18:01Et du coup, il est arrivé deuxième.
00:18:02Donc, c'est génial de gagner deux fois.
00:18:04– C'est un orban, vous devez être content François Osillo ?
00:18:06– Oui, mais je ne suis vraiment pas navigateur pour un truc comme ça.
00:18:09– C'est le tennis.
00:18:13– Oui, c'est pas la même chose.
00:18:14– Mais je sais qu'Édouard Philippe était au sable d'Olonne.
00:18:16– Même pas en politique.
00:18:18– Si, mais les temps sont souvent agités.
00:18:21– Allez les amis, un mot Sébastien ou on y va ?
00:18:24– Oui, j'avais envie juste de dire que,
00:18:26dans la mesure où on a toujours le sentiment
00:18:28qu'on vit une espèce de sinistrose collective,
00:18:30il y a quand même une France qui gagne.
00:18:31Il y a quand même des Françaises et des Français
00:18:33qui réussissent à battre des records,
00:18:34à se faire plaisir, à nous faire rêver, ça fait du bien.
00:18:36– Exactement.
00:18:37– Et avec Johan Richombe attendu en deuxième dans la soirée.
00:18:39– Absolument. Dans un instant, François Bayrou,
00:18:42face à un hémicycle divisé,
00:18:45on va en parler avec nos invités dans un instant, Philippe.
00:18:48– Alors parlons vrai, est-ce que pour vous,
00:18:50François Bayrou, dans son discours de politique générale,
00:18:53a énoncé ses priorités ?
00:18:54Quelles sont les vôtres ?
00:18:55Est-ce qu'elles ont été les bonnes pour vous ?
00:18:56Et bien pour le moment, vous dites qu'à 63%,
00:18:59votre priorité c'est la sécurité.
00:19:01À 15% ex aequo, c'est les problèmes économiques,
00:19:03la dette et les retraites.
00:19:05Et seulement à 7% la proportionnelle,
00:19:07voulait réagir le 0826-300-300.
00:19:10– Et Jean Petau est avec nous, politologue.
00:19:12Bonsoir Jean, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:19:14– Bonsoir.
00:19:15– Un discours dans les cordes, ou pas ?
00:19:17– Oui, effectivement, dans tous les sens de l'expression.
00:19:21Du boxeur Bayrou dans les cordes du ring,
00:19:24mais également dans les cordes du Bayrou qu'on pouvait entendre
00:19:26et qu'on connaît.
00:19:27Celui qui parle de la dette depuis à peu près 25 ans,
00:19:31du discours de Bayrou qui ne l'a pas utilisé cette phrase,
00:19:34mais qui a cité Mitterrand,
00:19:35qui a cité, bien sûr, Pierre Mendès France dans sa conclusion
00:19:39et d'une phrase du cardinal Doré
00:19:41qui affectionnait particulièrement France-Mitterrand.
00:19:43On ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépens.
00:19:45– Allez, à tout de suite, 0826-300-300.
00:19:48Haute vous attend, on est ensemble jusqu'à 19h avec nos invités.
00:19:51– Sud Radio.
00:19:52– Parlons vrai.
00:19:53– Parlons vrai.
00:19:54– Sud Radio.
00:19:55– Parlons vrai.
00:19:56Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:19:59Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:03– Soyez les bienvenus,
00:20:04les vraies voix jusqu'à 19h comme tous les jours, du lundi au vendredi.
00:20:07Cette porte vous est ouverte, vous le savez,
00:20:08tout au long de la journée bien entendu.
00:20:10Chez nous en particulier, 0826-300-300,
00:20:13on serait ravis de vous accueillir à l'antenne.
00:20:15Vous voulez débattre justement sur ce discours de politique général,
00:20:19et bien c'est dans quelques instants,
00:20:21avec Philippe Bilger, François Osillo et Sébastien Ménard et vous.
00:20:24On vous attend tout de suite, le grand débat du jour.
00:20:26– Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:20:30– Le Président de la République a nommé Mme Élisabeth Borne.
00:20:33– Je n'utiliserai le 49.3 qu'à la dernière extrémité sur le budget.
00:20:38– M. Manuel Valls, M. Gérald Darmanin, M. Bruno Retailleau,
00:20:42Mme Catherine Vautrin, M. Éric Lombard.
00:20:45– Eh bien, je suis persuadé que l'action que je définis devant vous
00:20:49et l'équipe gouvernementale feront que nous ne serons pas censurés.
00:20:55– Et donc un mois après sa nomination en matignon,
00:20:57François Bayrou a donc prononcé ce mardi une déclaration de politique générale
00:21:02à l'Assemblée Nationale.
00:21:03Pendant 1h30, il a évoqué ses grands sentiers devant un hémicycle morcelé.
00:21:08– Alors parlons vrai, le discours de François Bayrou vous a-t-il convaincu ?
00:21:12Et à cette question, quelles sont vos priorités parmi celles qu'il a évoquées ?
00:21:16Vous dites à 63% la sécurité, à 15% la dette, à 15% les retraites,
00:21:21et à seulement 7% la proportionnelle.
00:21:24Vous les réagir sur tous les sujets, même ceux qu'il n'a pas évoqués,
00:21:27au délai Vrai Voix, attendent vos appels au 0826-300-300.
00:21:31– Et pour nous accompagner à décrypter ce moment,
00:21:34Jean Petau est avec nous, politologue.
00:21:36Merci d'avoir accepté notre invitation, cher Jean Petau et Philippe Bilger.
00:21:41Vous avez regardé, les 1h30…
00:21:44– Oui, absolument, presque.
00:21:47En tant que citoyen soucieux de stabilité politique,
00:21:51puis j'avoue que j'étais très inquiet, tout de même,
00:21:55devant cette déclaration de politique générale.
00:21:58On en a rarement connu une plus difficile, et pour François Bayrou.
00:22:03Et je trouve, pour aller vite, Cécile, Philippe, qu'il l'a réussi.
00:22:09Il l'a réussi dans la gestion habile et psychologique du problème des retraites,
00:22:14et il l'a réussi par ailleurs, dans son ton parfaitement démocrate,
00:22:20et surtout dans la manière dont il est parvenu à transmettre,
00:22:25sur chaque sujet, la philosophie, je dirais, du centrisme intelligent.
00:22:31Alors restera, tout de même, à déterminer si la complexité de son propos,
00:22:37sur beaucoup de sujets qui ne permettent pas des réponses sommaires,
00:22:42pourra se traduire en action.
00:22:44C'est l'éternel problème de François Bayrou,
00:22:47mais comme il a progressé avec ses déclarations de politique générale,
00:22:51je n'ai pas de raison de douter de son succès.
00:22:54– Sébastien Maynard.
00:22:55– Ce qui est intéressant, c'est que François Bayrou,
00:22:58ça fait 7 ans qu'il ronge son frein.
00:23:00Donc ça fait 7 ans qu'il se prépare, quelque part, à être enfin entendu,
00:23:04parce qu'il était évidemment consulté, il était très souvent à l'Élysée,
00:23:08il était associé à un certain nombre de choses.
00:23:11Vous parlez d'un fait politique, la réforme des retraites,
00:23:15et donc, quelque part, la mise sur pose de cette réforme des retraites.
00:23:18Il va ni plus ni moins que reproposer, en 2025, ce qu'il avait proposé depuis 2017.
00:23:25Et je rappelle que ça avait été sur la table,
00:23:28la fameuse, pour que nos auditeurs comprennent, c'est-à-dire la retraite par points,
00:23:32versus la retraite par répartition.
00:23:35Il aura mis du temps, mais aujourd'hui, la raison pour laquelle il est à l'aise,
00:23:38c'est que, même si le contexte est exceptionnel,
00:23:40et c'est ce contexte exceptionnel qui lui a permis d'accéder à Matignon,
00:23:44il est aujourd'hui en situation de pousser avec les siens
00:23:47un certain nombre de ses idées, centristes, parfois un peu iconoclastes, originales, etc.
00:23:51J'ai envie de dire, de toute façon, la France n'a rien à perdre, aujourd'hui.
00:23:54C'est vrai qu'on n'a pas au bout du rouleau.
00:23:56François Ouzi.
00:23:57Alors déjà, c'était mon ministre de l'Éducation nationale quand j'étais en primaire.
00:24:02Ça, c'est pas gentil. Là, François, vous commencez mal.
00:24:05C'est factuel.
00:24:06Première méchanceté.
00:24:07Non, c'est factuel.
00:24:08C'était au siècle dernier.
00:24:09Quasi. Enfin, factuellement, c'est vrai aussi.
00:24:13C'est vrai, absolument.
00:24:14Depuis, c'est un observateur de la vie politique.
00:24:16Il a quand même été davantage observateur qu'acteur.
00:24:18Il n'est jamais redevenu ministre depuis l'époque où il était mon ministre de l'Éducation nationale.
00:24:22Il est quand même haut-commissaire au plan, chef de parti, maire de Pau.
00:24:26C'est tellement important.
00:24:27Le haut-commissariat au plan est tellement important que je ne sais même pas qui l'a reprécisé.
00:24:32Monsieur le maire, vous ne pouvez pas dire que l'unédile d'une ville comme Pau,
00:24:37capitale des Pyrénées-Atlantiques, mon département,
00:24:40est un observateur de la vie politique.
00:24:42Non, c'est un acteur de la vie politique.
00:24:43De la vie nationale.
00:24:44Pardonnez-moi.
00:24:45Chef de parti, d'accord, ok.
00:24:47Mais il a une position centrale et d'observateur davantage que d'acteur
00:24:50depuis un certain nombre d'années, si je mets à part ses candidatures présidentielles.
00:24:54Il a choisi de rejoindre Emmanuel Macron.
00:24:56D'ailleurs, il dit depuis que Emmanuel Macron lui doit sa victoire.
00:24:59Et c'est sans doute pour ça qu'il a fait ce qu'il fallait pour être Premier ministre il y a un mois.
00:25:04Il a rappelé gentiment que c'était grâce à lui qu'il avait gagné en 2017.
00:25:09C'est pas faux ?
00:25:11Je ne sais pas.
00:25:12C'est en partie pas faux.
00:25:13Ça a rapporté des voix.
00:25:15Est-ce que ça n'aurait pas suffi s'il n'avait pas rejoint ?
00:25:17On n'en sait rien.
00:25:18On ne peut pas refaire le match pour le coup.
00:25:19En revanche, il est dans une situation extrêmement compliquée.
00:25:22Moi, je trouve qu'il y en avait un peu pour tout le monde
00:25:24sur un ton qui le caractérise, c'est-à-dire un ton raisonnable
00:25:28où chacun a pu retrouver ses petits.
00:25:3080-90% de ce qui a été dit a déjà été mis dans le débat public depuis des mois, voire des années.
00:25:35La question maintenant, c'est est-ce que les discours vont être suivis des faits ?
00:25:39Et d'actes.
00:25:40Comment va se comporter l'EPS ?
00:25:41Parce que bizarrement, le débat de la semaine dernière, du week-end et du début de la semaine, c'était les retraites.
00:25:46Dans la nuit, il y avait un accord avec Olivier Faure.
00:25:49Et depuis ce matin, on n'entend plus Olivier Faure.
00:25:51Je ne sais pas ce qu'il a été dit dans les mix-cycles tout à l'heure de la part du Parti Socialiste.
00:25:56Il avait dit ce matin qu'il y avait déjà un accord presque conclu.
00:25:59Mais pour le coup, le sujet du conclat avec la fumée blanche et peut-être la bémousse papam à la fin
00:26:03me paraît être une bonne chose pour revoir un certain nombre de sujets sur cette réforme des retraites,
00:26:08notamment la pénibilité qui manifestement n'a pas été correctement traitée il y a deux ans.
00:26:13Ou repartir carrément, comme le disait Sébastien, sur la retraite à points,
00:26:16qui était une bonne idée aussi, mais qui avait été mal expliquée par Édouard Philippe avant le Covid,
00:26:21donc impossible de la reprendre par la suite.
00:26:23Je trouve qu'on repart sur de bonnes bases.
00:26:25Il va falloir constater comment se comportent les différentes oppositions
00:26:29et surtout les candidats à la présidentielle.
00:26:31Parce que comment avoir un débat sain dans les deux ans qui viennent
00:26:33avec des futurs candidats à la présidentielle ?
00:26:35C'est ça le vrai sujet ?
00:26:36En tout cas, en ce moment, l'Assemblée nationale, Mathilde Panot de la France Insoumise,
00:26:40réaffirme qu'elle déposera mardi une motion de censure
00:26:45et demande au gouvernement, en tout cas au Premier ministre,
00:26:48du vote de confiance, le vote de confiance de l'Assemblée nationale.
00:26:54Jean Petau, pardon.
00:26:56Rebonjour.
00:26:58Merci d'être venu.
00:27:00De rien, de rien.
00:27:01Et bonne année à tout le monde.
00:27:06Moi aussi, j'ai, comme Philippe, écouté ce discours.
00:27:10J'ai même pris huit ou neuf pages de notes.
00:27:16Je me disais, en écoutant François Bayrou,
00:27:19quelque part, c'est un peu comme ce petit personnage de jeu
00:27:24que l'on voit sur les écrans et depuis longtemps.
00:27:26C'est une sorte de Mario Bros de la vie politique.
00:27:30Il est là avec cette petite sacoche de plombier
00:27:32et il essaye de réparer un peu la multitude de fuites
00:27:38qui, évidemment, ont plutôt explosé, au moins cette année 2024.
00:27:44Et dans Mario Bros, si mes souvenirs, au moins de père, sont bons,
00:27:49on s'achète des vies et on s'achète du temps
00:27:53pour essayer de passer d'épreuve en épreuve.
00:27:55On réussit des épreuves et ça nous donne des vies.
00:27:58Et c'est un peu, je crois, ce qu'a fait François Bayrou aujourd'hui.
00:28:02Il s'est acheté du temps.
00:28:04Il s'est donné un peu une respiration en réussissant, je pense, cet exercice.
00:28:13Je suis d'accord avec Philippe.
00:28:14Dans la forme, c'était du Bayrou, c'est-à-dire à la fois faussement décontracté,
00:28:21ne dissimulant pas parfois son bégayement structurel,
00:28:25qui a quand même été un peu gênant quand on veut être,
00:28:33malgré son expérience politique au micro de l'Assemblée nationale
00:28:38et à la tribune de l'Assemblée nationale,
00:28:40mais montrant qu'il pouvait aussi avoir de la distance
00:28:43quand il dit que je suis un novice dans l'exercice.
00:28:48Quand on sait qu'il est né en 1951,
00:28:52c'est quand même un des plus capés et un des plus expérimentés.
00:28:55Même s'il n'a pas eu effectivement beaucoup de responsabilités ministérielles,
00:28:59il est dans le paysage politique depuis qu'il a commencé sa carrière
00:29:04comme chargé de mission conseiller technique au cabinet de Pierre Meillerie
00:29:08à l'agriculture en 1979.
00:29:10Vous imaginez !
00:29:11Alors là, pour le coup, notre jeune collégien qui rentrait à l'école,
00:29:16il n'était même pas dans les projets de ses parents, peut-être encore !
00:29:21Qui sait ?
00:29:24Ça ne nous regarde pas !
00:29:26Toujours est-il que je crois que Beyrouth a réussi cet exercice.
00:29:32C'est vrai que la formule de Cécile dans les cordes,
00:29:36oui, effectivement, c'était tout le registre du Beyrouth,
00:29:39mais un boxeur dans les cordes, ça ne veut pas dire qu'il est forcément au tapis,
00:29:43qu'il n'est pas KO.
00:29:44En tous les cas, il s'est acheté du temps par rapport à sa durée à Matignon.
00:29:52Cette idée de conclave m'en rappelait.
00:29:54Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette magnifique série
00:29:57adaptée de Maurice Druon, Les Rois maudits,
00:30:01qui a fait les grands jours de la télévision.
00:30:04Alors là, c'était même avant que Beyrouth commence son métier d'enseignant à Pau en 1974.
00:30:10À ce moment-là, dans cette série, le roi Philippe le Bel
00:30:16enferme les cardinaux en Avignon pour qu'ils se choisissent un pape.
00:30:21Ça dure trois ans.
00:30:23Il les enferme et il les affame pour réussir à trouver et à élire celui qui va devenir Jean XXII.
00:30:29Ça ne s'invente pas, mais c'était à l'époque de Philippe le Bel.
00:30:32Alors il n'a plus le temps de faire ça, Beyrouth,
00:30:34lui qui aime bien la démocratie chrétienne.
00:30:37D'ailleurs, vous avez vu que le seul philosophe qu'il a cité, c'est Marc Sagné,
00:30:41le fondateur du Sillon, le maître à penser des démocrates chrétiens.
00:30:47Non, c'est un bon topo qu'a fait Beyrouth, je pense.
00:30:50Est-ce qu'il a bien crevé le Sillon, si j'ose dire, Jean de Marc Sagné ?
00:30:56À plusieurs reprises, il y est revenu.
00:30:58Mais ce qui m'a frappé, c'est presque la différence physique et intellectuelle avec Michel Barnier.
00:31:06Vous comprenez en écoutant François Bayrou à quel point il avait mis plus de chance de son côté
00:31:13dans une apparente souplesse d'esprit, dans une légère démagogie.
00:31:18Il en faut tout le temps.
00:31:20Et au fond, j'espère qu'il échappera à la censure.
00:31:24Qu'en pensez-vous, Jean ?
00:31:26Rapidement, parce que j'aimerais bien qu'on aille un peu sur le fond de ce qui a été dit.
00:31:29Je ne voudrais pas faire de culturalisme ou de naturalisme,
00:31:32mais il est sûr que la duplicité et la russe du Béarnais
00:31:36me semblent plus propices à la situation que la raideur du Savoyard.
00:31:39Ça, c'est sûr.
00:31:41Je ne suis ni l'un ni l'autre.
00:31:43Sur les grands sujets, Jean Petau, parce que forcément,
00:31:47le sujet de la retraite est attendu au tournant.
00:31:52Est-ce que ce n'est pas un peu flou sur cette retraite ?
00:31:57On s'attendait à avoir six mois de suspension.
00:32:00Là, on repart dans des discussions, des conversations.
00:32:03Est-ce qu'il aura le temps, en tout cas, de négocier cette retraite avec l'EPS ?
00:32:07Oui, il y a un côté complètement flou, en effet.
00:32:10Mais il y a aussi quelque chose d'assez malin,
00:32:12c'est de mettre les partenaires sociaux autour de la table.
00:32:15Et ça, ça rejoint un courrier qui est passé inaperçu,
00:32:19qui a été signé par tous les partenaires sociaux le 17 décembre.
00:32:24La CGT n'a pas signé, mais les autres ont signé.
00:32:28Et qui demandait, patrons et syndicats,
00:32:32de la stabilité, de la visibilité sur une remise en question du texte.
00:32:39Donc, cette idée de réunir ces partenaires en un même lieu,
00:32:42tous ensemble, dans une espèce de dimension,
00:32:45encore une fois, il n'a pas eu l'expression conclave,
00:32:47ça veut bien dire ce que ça veut dire,
00:32:48pour les amener à accoucher d'un texte et d'un consensus
00:32:52et mettre, en quelque sorte, contourner, ne serait-ce que la représentation parlementaire,
00:32:57et court-circuiter Emmanuel Macron.
00:33:00Parce que si les partenaires sociaux se mettent d'accord,
00:33:03ça va être très compliqué pour Emmanuel Macron
00:33:05de vouloir revenir dans le jeu par rapport à sa réforme totémique.
00:33:08Donc ça, c'est quand même bien vu.
00:33:10C'est vrai que c'est du court terme, c'est du trois mois,
00:33:13mais il a parlé lui-même d'une fenêtre de tir,
00:33:15vous savez, avant, ce truc très compliqué qui persiste,
00:33:18qui consiste à passer à 63 ans, etc., dans la réforme Borde.
00:33:22Donc je pense qu'il a bien joué ces trois-quatre coups sur l'échiquier, là.
00:33:26– Sébastien Manard sur Emmanuel Macron,
00:33:30est-ce qu'Elisabeth Borne ou Emmanuel Macron peuvent se sentir visés, là ?
00:33:34– Non, moi, je pense pas.
00:33:36Je pense pas, je pense que de toute façon,
00:33:38les rancœurs, les regrets ou les haines recuites n'ont pas leur place.
00:33:43Enfin, on sait toujours, François…
00:33:44– En politique, ça existe.
00:33:45– Oui, oui, je vais vous faire sourire,
00:33:46je vais faire sourire mon voisin de droite,
00:33:47parce qu'on sait que la politique, c'est aussi beaucoup ça.
00:33:50Mais je pense qu'en l'espèce,
00:33:52le vrai sujet pour le Président de la République aujourd'hui,
00:33:55qui ne sera évidemment candidat à rien à l'issue de son deuxième quinquennat, quand même,
00:34:02c'est de…
00:34:04– Même s'il aimerait bien savoir qui est son successeur.
00:34:06– Je ne suis même pas sûr, je ne suis même pas sûr.
00:34:08Mais aujourd'hui, c'est de faire en sorte que la France s'apaise
00:34:11et que, je dirais, sa personne soit reconnue à sa juste place.
00:34:17– Emmanuel Macron veut que la France s'apaise.
00:34:19– Mais bien sûr, il veut que la France s'apaise.
00:34:20Évidemment qu'il veut que la France s'apaise.
00:34:22Il n'a aucunement envie d'avoir des agriculteurs au bonnet jaune
00:34:27qui bloquent la France, qui sont malheureux, etc.
00:34:30alors qu'ils sont soutenus par une partie de l'opinion publique.
00:34:32Il ne souhaite absolument pas ça.
00:34:33– François Osier ?
00:34:34– C'était soit l'instabilité politique, soit l'instabilité économique.
00:34:37Là, on a une voie de passage, peut-être, avec ce fameux conclave
00:34:40pour éviter, justement, de suspendre une réforme
00:34:42qui, au final, aura été annulée parce que ça n'existe pas,
00:34:44une suspension sans annulation, je n'y croyais pas un seul instant.
00:34:47Ça aurait encore fait déraper les difficiles.
00:34:49La droite s'est quand même un peu énervée pendant le week-end.
00:34:52Et moi aussi, d'ailleurs, dans mon coin.
00:34:54Je suis très heureux que ça se soit terminé comme ça.
00:34:58Effectivement, il y avait des sujets à revoir.
00:35:00Ils vont être revus lors de ce conclave.
00:35:01Ce qui est très bien, d'ailleurs, c'est qu'il le temporalise.
00:35:03Il dit trois mois, alors que souvent, avec le président,
00:35:06c'est des conventions qui n'en finissent pas, qui s'éternisent.
00:35:09Qui ne mènent à rien.
00:35:10Mais je ne vous permets pas.
00:35:12S'il vous plaît.
00:35:14Moi, je ne critique pas.
00:35:15Je reste neutre.
00:35:16J'ai hâte de voir comment les uns et les autres vont se mettre d'accord.
00:35:18Les forces politiques vont-elles y participer ou pas ?
00:35:20Parce que là, on dit les partenaires sociaux.
00:35:21Mais est-ce que les forces politiques vont y être ?
00:35:22J'ai hâte de voir comment va se comporter l'axe central de droite et de gauche
00:35:27dans cette histoire, pour éviter, justement, que de nouveau,
00:35:30ce soient les extrêmes qui fassent la pluie et le beau temps.
00:35:32Philippe Bilger, on regarde forcément du côté de la gauche.
00:35:36Ils coincent la gauche.
00:35:38Comme l'a dit Jean, c'est de mettre les organisations fin de cale dans le cou.
00:35:45Au cœur du jeu.
00:35:46C'est important.
00:35:47Jean Petau, est-ce qu'ils vont titiller, forcément ?
00:35:51La France Insoumise va titiller la gauche, Olivier Faure,
00:35:56pour les récupérer et encore déstabiliser le gouvernement, j'imagine.
00:36:00En tout cas, voyons.
00:36:01Le PS va voter la censure ou pas ?
00:36:04Le PS ne va pas voter la censure, je ne pense pas.
00:36:06Enfin, je m'engage peut-être.
00:36:07Je prends un pari.
00:36:09Mais je pense que le PS va s'abstenir.
00:36:12Et l'ORN a d'ailleurs laissé entendre qu'il allait s'abstenir.
00:36:17Mais de toute façon, si l'ORN joint ses voix à Elifi et même au PCF
00:36:25et aux écolos, même avec les siotistes, on est à 269.
00:36:30Et il en faut 288 parce qu'il manque un député pour l'instant.
00:36:34Il y a une législative partielle.
00:36:36Il faudrait ajouter Lyott pour qu'avec 269 et 21, on arrive à 290.
00:36:43Donc, si le PS ne vote pas ou s'abstient, de toute façon,
00:36:47le gouvernement Bayrou n'est pas renversé.
00:36:49Et ça, c'est à mon sens.
00:36:50L'autre fait majeur politique, c'est vrai.
00:36:53Cécile a raison.
00:36:54Elifi ne va pas cesser d'ouspiller le PS.
00:36:58Je crois que le PS aurait bien aimé que quelques écologistes
00:37:02et quelques communistes se joignent à lui pour ne pas apparaître
00:37:06comme le traître de service par rapport à la gauche.
00:37:11Mais cette ouverture vers la proportionnelle, clairement affichée,
00:37:15est une façon aussi, cette fois-ci mécaniquement et électoralement,
00:37:18de déverrouiller la pression que met Elifi sur le PS.
00:37:22Sébastien ?
00:37:23Non.
00:37:24Ah oui ?
00:37:25Non.
00:37:26Oui.
00:37:27Quand on parle de proportionnel, quand on parle de retraite à point,
00:37:31quand on parle de conclave, etc., on est dans le bayrouisme.
00:37:35On est dans ce qui fait la politique et l'histoire de François Bayrou
00:37:38depuis 40 ans.
00:37:40Merci beaucoup Jean Petau d'avoir été avec nous,
00:37:43encore une fois, de nous éclairer.
00:37:45Bien entendu, on reviendra sur cette grande phrase de François Bayrou
00:37:49à partir de 18h30 sur le fait de réconcilier les Français.
00:37:54Alors peut-on ?
00:37:55Est-ce qu'il est suffisamment large pour réconcilier ces Français ?
00:37:59Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire, 0826 300 300.
00:38:03Dans un instant, avec Julien, le qui-sait-qui qui l'a dit.
00:38:07Va-t-il gagner ? Ne va-t-il pas gagner ? On verra.
00:38:10Je le sens bien.
00:38:11Vous le sentez bien ?
00:38:12Il a l'air bon, oui.
00:38:13Ben dis-donc, si j'avais cru en vos prédictions...
00:38:15Il a déjà perdu.
00:38:16Il y a bien un temps que je ne serais plus là.
00:38:19Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:25Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:31Bienvenue les amis, on est ravis de vous accueillir encore aujourd'hui
00:38:35dans cette belle maison Sud Radio avec Philippe David.
00:38:37En pleine forme.
00:38:39Je ne vous l'ai pas demandé, mais je vous l'ai dit quand même.
00:38:41C'est bien.
00:38:42En fait, vous me rendez compte maintenant tout seul que je ne vous pose pas la question.
00:38:46Comme disait Georges Marchais, vous menez vos questions et je viens avec mes réponses.
00:38:51Mais comme il était en train de payer ses impôts, il n'écoutait pas ce que je disais.
00:38:55J'étais en train de sortir le qui c'est qui qui l'a dit.
00:38:57C'est avec les réponses que vous venez de donner à Sébastien Ménard.
00:39:00Non, non, je ne le fais pas comme vous avec Philippe Bidjerre.
00:39:04Je ne l'ai pas le truc, donc je ne peux pas le donner.
00:39:06C'est vous qui l'écrivez.
00:39:08Je ne donne pas quelque chose qui ne m'appartient pas.
00:39:11Tout de suite, Julien est avec nous.
00:39:14Mon cher Julien, vous êtes là ?
00:39:16Je suis présent.
00:39:17Mon cher Julien, c'est à vous de lancer ce jeu.
00:39:20Je dirais qu'en période d'instabilité politique, il faut offrir du pain et des jeux.
00:39:24Donc, le cirque commence avec le site qui c'est qui qui l'a dit.
00:39:31Très beau lancement, j'aime beaucoup.
00:39:33Très beau, Julien.
00:39:36Allez, question qui c'est qui qui l'a dit.
00:39:38Mon cher Julien, à trois points.
00:39:40J'ai refusé d'entrer dans le gouvernement de François Bayrou.
00:39:44Olivier Faure.
00:39:45Bonne réponse de Julien.
00:39:47Ah, ça y est, ça boute déjà.
00:39:49Il marque le terrain d'entrée.
00:39:51Qui c'est qui qui l'a dit, à trois points.
00:39:53Nous ne voulons pas bordéliser les institutions.
00:39:55On ne censure pas a priori.
00:39:57Julien.
00:39:58Ça c'est à droite.
00:40:03Je ne sais plus, je pense à...
00:40:05L'or de la valette.
00:40:06Non, l'or de la valette.
00:40:07Ce n'est pas de la valette, c'est l'or de la valette, mais on vous le compte bon.
00:40:09Merci.
00:40:11Trois points pour Sébastien Béguin.
00:40:12Qui c'est qui qui l'a dit, trois points.
00:40:14Oui, Elon Musk est en danger pour le modèle de la démocratie libérale.
00:40:17Julien.
00:40:18Il est en danger, pardon, pour le modèle.
00:40:20C'est Julien Audoum.
00:40:22Non.
00:40:23Thierry Breton.
00:40:24Non, c'était ce matin sur Sud Radio.
00:40:25Henri Rousseau.
00:40:26Bonne réponse de Sébastien Ménard.
00:40:29Philippe Bilger est nos abonnés absents.
00:40:32Mais il n'écoute pas le jeu.
00:40:33Non, mais Philippe Bilger, il n'écoute pas la radio.
00:40:35Ce n'est pas possible que vous ayez toutes ces réponses, Sébastien.
00:40:37Qui c'est qui qui l'a dit, à trois points.
00:40:40Julien.
00:40:41Vous trichez.
00:40:42De reniement en reniement, Olivier Faure s'éloigne du programme du Nouveau Front Populaire.
00:40:46Trichez, Philippe David.
00:40:47Julien.
00:40:48C'est l'adjoint de Mélenchon.
00:40:53Oui, on part.
00:40:55Il l'a dit.
00:40:56Il l'a dit.
00:40:57Il l'a dit.
00:40:58Il l'a dit.
00:40:59Il l'a dit.
00:41:00Il l'a dit tous en même temps.
00:41:01Il est sympa, Julien, on le lui donne.
00:41:02Non, c'est Julien.
00:41:03Il n'a jamais dit bon part.
00:41:04Oui, oui.
00:41:05Quand ?
00:41:06Oui.
00:41:07On ne l'a pas entendu.
00:41:08On ne l'a pas entendu.
00:41:09Il a dit lieutenant.
00:41:10La mauvaise foi.
00:41:11Philippe Bilger.
00:41:12Il n'y a qu'un jour, j'ai dit bon part.
00:41:13Quand même.
00:41:14Je vous le rappelle.
00:41:15Est-ce que j'ai dit bon part ?
00:41:16Il l'a dit en même temps que moi.
00:41:17Je cherchais le nom.
00:41:18Je cherchais le nom.
00:41:19Julien, est-ce que j'ai dit bon part ?
00:41:21J'ai entendu bon part, mais j'étais en train de le chercher, justement.
00:41:25Je vous le concède.
00:41:26Je vous remercie de votre honneur.
00:41:29Mon dieu, mon dieu, mon dieu.
00:41:31J'aurais pas aimé avoir Philippe Bilger en procureur général.
00:41:34Mais je ne l'ai jamais dit en général.
00:41:36Et c'est qui qui l'a dit ?
00:41:37Trois points.
00:41:38Dans ce pays, il y a la gauche qui veut changer la vie des gens et une gauche qui perd or.
00:41:42Alors, c'est un secrétaire général.
00:41:45C'est un vice-président de parti, en fait.
00:41:48Oh là, alors là, je vois pas du tout.
00:41:51Allez-y.
00:41:52Il est élu dans le sud-est de la France.
00:41:55Secrétaire général.
00:41:56Il a le nom d'un très grand acteur.
00:41:58Oui.
00:42:00Philippe ?
00:42:01Non.
00:42:02Le nom de famille.
00:42:03Le nom de famille.
00:42:04C'est un grand acteur.
00:42:05Secrétaire général du PS.
00:42:07Ah bah oui, c'est Jouvet.
00:42:09Bonne réponse, Pierre Jouvet.
00:42:11Bonne réponse de Sébastien Ménard qui l'emporte.
00:42:16Excusez-moi, Julien, je veux pas être désagréable, mais comme par hasard, la feuille a été
00:42:23posée à côté de Sébastien Ménard.
00:42:25Et comme par hasard, c'est Sébastien Ménard qui gagne.
00:42:27Non, parce qu'elle était tournée vers moi.
00:42:31Les gens savent lire à l'envers.
00:42:33Non, mais là, il faudrait lire à travers deux feuilles et à l'envers.
00:42:36Non, je peux pas voir.
00:42:37Il faut qu'il ait l'œil bœillonniste.
00:42:39Julien, est-ce qu'on peut avoir confiance en un macroniste ? Est-ce que c'est possible ?
00:42:45Absolument pas.
00:42:48C'est la France qui parle, Sébastien Ménard.
00:42:50Merci, Cécile.
00:42:51Je vous le dis.
00:42:52Julien, on était ravis de vous avoir en tout cas.
00:42:54Merci d'avoir joué avec nous.
00:42:55C'était formidable.
00:42:56Et puis, vous revenez quand vous voulez et on vous souhaite une très très belle année.
00:42:59Allez dans un instant.
00:43:00Le journal, Rémi André avec Le Temps qui s'améliore, je crois, et le coup de gueule
00:43:05de Philippe David.
00:43:06Non, ça s'améliore pas ?
00:43:07Non, c'est Philippe qui s'améliore pas.
00:43:08C'est pas pareil.
00:43:09Merci pour moi.
00:43:11Il a parlé de débureaucratisation, François Bayrou.
00:43:14Eh bien, je vais vous prendre un exemple d'une loi absurde qu'il faudrait changer.
00:43:18Très bien.
00:43:19Allez, à tout de suite.
00:43:20On fait une pause.
00:43:21Il y en a plein.
00:43:22Sud Radio.
00:43:23Parlons vrai.
00:43:24Sud Radio.
00:43:25Parlons vrai.
00:43:26Sud Radio.
00:43:27Parlons vrai.
00:43:28Vraie Voix Sud Radio.
00:43:2917h-19h.
00:43:30Philippe David.
00:43:31Cécile de Ménibus.
00:43:32Dans le casting du jour.
00:43:33Très beau casting.
00:43:34Philippe Bilger.
00:43:35Que de beaux gosses.
00:43:36Magistrat et fondateur de l'Institut de la Parole.
00:43:40Sur le second point, je suis d'accord.
00:43:44C'était quoi, le second point ?
00:43:47Président de l'Institut de la Parole.
00:43:49Beau gosse, je le discute.
00:43:50Non, non, j'ai dit Apollon.
00:43:52Non, mais par rapport à vous, il faut arrêter.
00:43:56Bien sûr, il va me dire que c'est pas compliqué.
00:43:59Je relativise mon esthétique par rapport à la vôtre.
00:44:03Attendez, je vais enlever mes lunettes.
00:44:07C'est pareil.
00:44:08Sébastien Ménard.
00:44:09Entrepreneur dans la foodtech et patron de Presse Libre.
00:44:11Et François Ousillaud, maire de Vernon.
00:44:12Mais pas que.
00:44:13Pas que.
00:44:15Concierge régional de Normandie.
00:44:16Président délégué du Naglo.
00:44:19Ça cumule.
00:44:21Oui, quand j'ai du temps.
00:44:23Et vous êtes président de quelque chose, François ?
00:44:26De plein de choses.
00:44:27De tout.
00:44:28Mais je rassure les auditeurs, quasiment rien n'est rémunéré.
00:44:32Il est président de tout à Vernon.
00:44:33Il vaut mieux le dire maintenant.
00:44:35Oui, c'est pour ça que je précise.
00:44:36Regardez-vous dans une glace, Sébastien Ménard.
00:44:38Vous ne verrez qu'un jaloux.
00:44:40326, 300, 300.
00:44:43Vous laissez des messages.
00:44:44On les écoute.
00:44:45Bonjour, c'est Mario Benarbon.
00:44:47Je vous appelle au sujet de la drogue.
00:44:50Il faut continuer.
00:44:51J'espère que ce n'est pas des paroles de paroles, comme dans la chanson.
00:44:54Mais avant tout, la prévention.
00:44:58Le gouvernement vous passe des messages
00:45:00pendant des journées concernant comment respirer,
00:45:03comment manger, comment faire ceci, cela.
00:45:05Mais pour la drogue, il n'y a rien.
00:45:08Absolument rien.
00:45:10Donc, je vous souhaite une excellente soirée.
00:45:13Je vous remercie.
00:45:14Au revoir.
00:45:15C'est vrai quand même.
00:45:16Il n'a pas tort.
00:45:17Mais c'est vrai, il n'y a jamais de spot pub
00:45:19ne pas toucher à la drogue, etc.
00:45:21On nous indique une multitude de choses
00:45:23qui relèvent de notre humanité,
00:45:25de notre liberté et de notre responsabilité.
00:45:28Mais sur les fléaux indiscutables,
00:45:31il n'y a pas assez de communication et d'interdiction.
00:45:34Mais ils ne font pas des messages
00:45:36uniquement pour les choses qui sont tolérées
00:45:38et pas bonnes pour la santé ?
00:45:39Plutôt que de dire ne touchez pas à la drogue ?
00:45:41Je ne sais pas.
00:45:42Non ?
00:45:43Je compare par rapport à ma jeunesse,
00:45:45qui n'est pas si lointaine.
00:45:46Tout à l'heure, on parlait des jeunes.
00:45:48Il faut arrêter François maintenant.
00:45:50Tout à l'heure, on parlait des jeunes.
00:45:51Le problème, c'est qu'en fait,
00:45:52quand j'étais adolescent,
00:45:54c'était un petit peu de cannabis.
00:45:56Pas moi, je précise.
00:45:57Mais les autres drogues dures n'existaient quasiment pas
00:46:00ou étaient réservées à une élite
00:46:01ou à des gens beaucoup plus âgés.
00:46:03Maintenant, les jeunes d'aujourd'hui
00:46:04ont déjà passé l'étape supérieure.
00:46:06Et à chaque fois, la phrase qu'on entend,
00:46:08ce n'est pas grave, c'est occasionnel.
00:46:09Sauf que derrière, ça pourrit votre santé
00:46:11et ça alimente des réseaux,
00:46:13que ce soit de la drogue douce
00:46:14comme de la drogue dure.
00:46:15Donc effectivement, des spots,
00:46:17pour parler de ça,
00:46:18à mon avis, serait bien.
00:46:19Et la prévention aussi dans les établissements scolaires,
00:46:20encore plus.
00:46:21Sébastien ?
00:46:22Thomas Seména ?
00:46:23Pas mieux.
00:46:24Difficilement.
00:46:25Je me rassure.
00:46:26Quand on était jeunes,
00:46:27il y avait « la drogue, c'est de la 1, 10 heures au dealer ».
00:46:30Vous vous rappelez la chanson ?
00:46:32La problématique aujourd'hui,
00:46:34c'est que la drogue,
00:46:36malheureusement,
00:46:37comme le dit François,
00:46:38c'était, à notre époque,
00:46:39réservée à une certaine élite,
00:46:41à certains milieux, etc.
00:46:42Aujourd'hui, vous retrouvez ça dans la culture populaire,
00:46:44vous retrouvez ça dans une certaine musique,
00:46:46vous retrouvez ça dans un certain nombre de clips,
00:46:47vous retrouvez ça, évidemment,
00:46:48dans tous les films possibles.
00:46:49Ça, c'est démocratisé.
00:46:50Voilà.
00:46:51Et donc, c'est partout.
00:46:52Chez nos politiques.
00:46:53Et évidemment,
00:46:54et malheureusement,
00:46:55chez nos politiques,
00:46:56qui sont censés.
00:46:57On a parfois l'habitude,
00:46:58enfin, on a pris l'habitude
00:46:59d'un peu l'oublier.
00:47:00On doit servir d'exemple.
00:47:01Voilà.
00:47:02Quand on porte la coquille en tricolore,
00:47:05quand on porte une écharpe tricolore,
00:47:07on se doit d'être exemplaire.
00:47:09On en a déjà souvent parlé.
00:47:10Allez leur dire à l'Assemblée nationale.
00:47:12Non, non, mais voilà.
00:47:13Je devrais y aller,
00:47:14je devrais y aller leur dire deux, trois trucs.
00:47:15Oui, allez-y.
00:47:16Dites-leur que c'est de la part de la blonde,
00:47:19la vieille personne.
00:47:20Déminimis !
00:47:21Voilà.
00:47:22Dans un instant.
00:47:23Blonde oui, vieille non.
00:47:24Oh, écoutez.
00:47:25Non, je ne parlais pas de moi.
00:47:28Vous parliez de qui ?
00:47:30De vous qui avez perdu vos cheveux.
00:47:32Moi, blanc, vieux, d'accord,
00:47:33mais blonde, là, c'est compliqué.
00:47:35On ne sait pas, on ne peut plus vérifier.
00:47:37Allez, dans un instant,
00:47:38le coup de gueule de Philippe David.
00:47:39Eh bien, je vais pousser un coup de gueule
00:47:40sur quelque chose qui me semble évident
00:47:42depuis des années,
00:47:43mais pour lequel les politiques
00:47:44n'ont absolument pas percuté.
00:47:46Eh bien, on est contentes de le savoir.
00:47:48On en parlera dans quelques instants,
00:47:49tout de suite.
00:47:51Sud Radio.
00:47:52Parlons vrai.
00:47:53Sud Radio.
00:47:54Parlons vrai.
00:47:55Sud Radio.
00:47:56Parlons vrai.
00:47:57Les vraies voix Sud Radio,
00:47:587h-19h,
00:47:59Philippe David,
00:48:00Cécile de Ménibus.
00:48:02Soyez les bienvenus
00:48:03avec, autour de cette table,
00:48:04François Osillo,
00:48:05Philippe Billiver
00:48:06et Sébastien Ménard.
00:48:07Et vous,
00:48:08au 0826 300 300
00:48:10et l'un des piliers,
00:48:12Philippe David.
00:48:14Les vraies voix Sud Radio.
00:48:16Comme d'habitude,
00:48:17je vais remettre le clocher
00:48:18au milieu du village.
00:48:19Un village qui, comme souvent,
00:48:20s'étend sur toute la France
00:48:21et ses Outre-mer
00:48:22et qui concerne tous les entrepreneurs
00:48:24et les salariés qui y vivent.
00:48:25Pourquoi ?
00:48:26Parce qu'un rapport
00:48:27de l'Institut spécialisé
00:48:28Rexecode
00:48:29et de la Fédération Syntec,
00:48:30qui regroupe
00:48:31des milliers d'entreprises
00:48:32du numérique,
00:48:33du Conseil de la formation
00:48:34et de l'ingénierie
00:48:35publié hier,
00:48:36met le doigt
00:48:37où ça fait mal
00:48:38en démontrant,
00:48:39chiffre à l'appui,
00:48:40que la surfiscalisation
00:48:41du travail qualifié en France
00:48:42cause,
00:48:43en raison des salaires
00:48:44moins attractifs,
00:48:45une fuite des talents.
00:48:46Une étude qui met
00:48:47doublement le doigt
00:48:48où ça fait mal
00:48:49puisque les salaires
00:48:50compris entre 1,4
00:48:51et 4 SMIC
00:48:52sont soumis en France
00:48:53à des prélèvements
00:48:54de 6 à 15%
00:48:55supérieurs aux pays voisins.
00:48:56Tandis que,
00:48:57dans le même temps,
00:48:58au niveau du SMIC,
00:48:59le coût annuel du salaire
00:49:00s'élève à 23 000 euros
00:49:01en France
00:49:02contre 31 000
00:49:03en Allemagne.
00:49:04Pourquoi ?
00:49:05Parce qu'avec la remise
00:49:06Fillon,
00:49:07rebaptisée depuis
00:49:08Réduction générale
00:49:09de cotisation patronale
00:49:10sur les salaires
00:49:11allant du SMIC
00:49:12à 1,6 SMIC,
00:49:13le travail peu payé,
00:49:14qui n'est pas forcément
00:49:15peu qualifié,
00:49:16et très peu chargé
00:49:17avec un effet pervers énorme,
00:49:18nombre d'employeurs
00:49:19ne veulent pas
00:49:20augmenter les salaires
00:49:21pour ne pas voir
00:49:22le coût du salarié
00:49:23augmenter très fortement
00:49:24dès que le seuil
00:49:25de 1,6 SMIC
00:49:26serait dépassé.
00:49:27Et comme les entreprises
00:49:28payent peu de charges
00:49:29sur ces salariés
00:49:30qui bénéficient d'une
00:49:31forte protection sociale,
00:49:32on surtaxe
00:49:33les salaires qualifiés
00:49:34comme le montre
00:49:35cette étude
00:49:36avec comme corollaire
00:49:37la fuite des talents
00:49:38et les pertes de compétences
00:49:39qui créeraient des emplois.
00:49:40En clair,
00:49:41on fait tout
00:49:42pour que les travailleurs
00:49:43pauvres restent
00:49:44des travailleurs pauvres,
00:49:45mais on fait en même temps
00:49:46tout pour que les travailleurs
00:49:47les plus qualifiés
00:49:48s'en aillent,
00:49:49tout en affirmant
00:49:50qu'il faut défendre
00:49:51le modèle social français
00:49:52qu'on mène à la faillite.
00:49:53Une méthode
00:49:54sociale,
00:49:55comme on a fait
00:49:56la flat tax
00:49:57sur les dividendes,
00:49:58mais j'oubliais,
00:49:59en France,
00:50:00on déteste le faire simple
00:50:01et de bon sens
00:50:02quand on peut faire
00:50:03compliqué
00:50:04et absurde.
00:50:05Si tout ce que vous dites
00:50:06est exact,
00:50:07notamment sur le plan
00:50:08des chiffres,
00:50:09vous avez totalement raison.
00:50:10Tout est exact.
00:50:11Le chef d'entreprise
00:50:12vient avec nous,
00:50:13Sébastien Ménard.
00:50:14Moi,
00:50:15comme j'ai l'habitude
00:50:16de le dire
00:50:17dans un parfait français,
00:50:18je plussois,
00:50:19c'est-à-dire que je suis d'accord,
00:50:20j'applaudis,
00:50:21j'encourage,
00:50:22je félicite,
00:50:23quand on dit ça,
00:50:24il faut aussi se mettre
00:50:25de l'autre côté de la manivelle.
00:50:26L'État, aujourd'hui,
00:50:27a besoin
00:50:28de récurrence budgétaire,
00:50:29a besoin
00:50:30d'un matelas fiscal.
00:50:31Et donc,
00:50:32je me fais
00:50:33l'avocat du diable
00:50:34puisque moi,
00:50:35je suis confronté à ça.
00:50:36C'est-à-dire que je ne peux pas
00:50:37recruter tel que je le souhaiterais,
00:50:38je ne peux pas fidéliser
00:50:39tel que je le souhaiterais
00:50:40et dès le moment où
00:50:41je prends mon risque
00:50:42pour parler en bon macronien
00:50:43que je suis
00:50:44et que j'investis
00:50:45dans l'humain,
00:50:46c'est-à-dire dans les talents
00:50:47et ce ne sont pas
00:50:48les talents de demain,
00:50:49c'est les talents d'aujourd'hui,
00:50:50voilà,
00:50:51dont on a besoin.
00:50:52Et bien forcément,
00:50:53forcément,
00:50:54vous venez faire exploser
00:50:55vos budgets
00:50:56et vous êtes de moins
00:50:57en moins compétitif.
00:50:58La problématique,
00:50:59c'est qu'effectivement,
00:51:00aujourd'hui,
00:51:01le coût du travail,
00:51:02le coût du travail
00:51:03est prohibitif
00:51:04et pour de mauvaises raisons
00:51:05parce que l'État
00:51:06est un État glouton.
00:51:07Voilà.
00:51:08Qu'on débureaucratise,
00:51:09comme l'a dit encore
00:51:10François Bayrou tout à l'heure,
00:51:11qu'on simplifie,
00:51:12mais que l'État
00:51:13est un État glouton.
00:51:14Voilà.
00:51:15Qu'on débureaucratise,
00:51:16comme l'a dit encore
00:51:19François Bayrou tout à l'heure,
00:51:20mais qu'on le fasse vraiment
00:51:21puisqu'en fait,
00:51:22on n'arrête pas de le dire,
00:51:23ça fait 10-15 ans qu'on le dit,
00:51:24qu'on trouve plein
00:51:25de mauvs savants
00:51:26pour expliquer
00:51:27qu'on lance un grand plan
00:51:28de simplification
00:51:29ou de débureaucratisation
00:51:30mais qu'on le fasse,
00:51:31bon sang,
00:51:32on n'attend que ça.
00:51:33Mais derrière ça,
00:51:34François,
00:51:35on n'a pas le courage
00:51:36de dire qu'il faut
00:51:37soit transformer des emplois,
00:51:38soit se séparer
00:51:39d'un certain nombre
00:51:40d'emplois publics.
00:51:41Et dans le contexte,
00:51:42on n'a jamais réussi
00:51:43à l'assumer.
00:51:44Et malheureusement,
00:51:46ça peut être un sujet
00:51:47à mettre vraiment
00:51:48dans le débat
00:51:49de la prochaine présidentielle.
00:51:50Ça, c'est à faire peur
00:51:51aux ceux qui cherchent
00:51:52des voix en tout cas.
00:51:53Restez avec nous,
00:51:54tout de suite,
00:51:55l'Info+,
00:51:56avec Félix Mathieu.
00:52:02Et il n'a pas pu
00:52:03s'en empêcher,
00:52:04François Bayrou
00:52:05a encore cité Henri IV
00:52:06lors de son discours
00:52:07de politique générale.
00:52:08Oui, c'est vraiment
00:52:09sa référence à François Bayrou.
00:52:10Il a écrit une biographie
00:52:11d'Henri IV.
00:52:12Il l'avait déjà cité
00:52:13quand il était devenu
00:52:14président de France
00:52:15et de Navarre
00:52:16un 13 décembre,
00:52:17c'est-à-dire le jour anniversaire
00:52:18de la naissance du bon roi,
00:52:19naissance d'ailleurs à Pau,
00:52:20dont François Bayrou
00:52:21n'était pas encore maire
00:52:22puisque c'était en 1553.
00:52:23« Paris vaut bien
00:52:24une messe »,
00:52:25disait l'un.
00:52:26« Paris vaut bien
00:52:27un PLFSS »,
00:52:28dira sans doute l'autre,
00:52:29au moment de faire adopter
00:52:30les projets de loi budgétaire.
00:52:31En attendant, tout à l'heure,
00:52:32donc, oui,
00:52:33la vue dans la paix religieuse
00:52:34promue par Lédi de Nantes,
00:52:35un lointain ancêtre
00:52:36de notre laïcité,
00:52:37figurez-vous.
00:52:38Depuis des siècles,
00:52:40l'idée de tolérance
00:52:41et de laïcité
00:52:42que, à une source,
00:52:43Henri IV a définie
00:52:44et qu'à l'autre source,
00:52:45les grands républicains
00:52:46du XIXe ont définie.
00:52:47Cette idée
00:52:48qu'on n'a pas besoin
00:52:49parce qu'on croit quelque chose
00:52:50de vouloir obliger les autres
00:52:51à abandonner leurs idées.
00:52:52Cette idée
00:52:53que nous avons acceptée
00:52:54depuis longtemps
00:52:55en matière religieuse
00:52:56et philosophique.
00:52:57Cette idée,
00:52:58elle peut aussi s'imposer
00:52:59dans la vie politique
00:53:00du peuple.
00:53:01Cette idée,
00:53:02elle peut aussi s'imposer
00:53:03dans la vie politique
00:53:04du peuple.
00:53:05Cette idée,
00:53:06elle peut aussi s'imposer
00:53:07dans la vie politique
00:53:08du pays.
00:53:09Alors, pour en parler,
00:53:10nous sommes en ligne
00:53:11avec Richard Frémder,
00:53:12historien animateur
00:53:13de Timeline,
00:53:14l'histoire en podcast.
00:53:15Bonsoir.
00:53:16Bonsoir.
00:53:17Bonsoir, Richard Frémder.
00:53:18Merci d'être avec nous
00:53:19dans les vraies voix
00:53:20sur Sud Radio.
00:53:21Est-ce qu'il y a
00:53:22une analogie à faire
00:53:23entre Henri IV
00:53:24et François Bayrou
00:53:25sur l'idée de réconciliation
00:53:26qui était omniprésente
00:53:27dans son discours ?
00:53:28Les divisions à l'Assemblée,
00:53:29c'est quand même pas
00:53:30le massacre de la Saint-Barthélemy ?
00:53:31Non, on en est loin.
00:53:32C'est vrai,
00:53:33on ne peut pas nous comparer.
00:53:34C'est dangereux
00:53:35de faire des comparaisons.
00:53:38Il y a beaucoup
00:53:39de points communs
00:53:40entre les deux,
00:53:41mais il ne faut pas les chercher.
00:53:42C'est vrai qu'il se sert
00:53:43beaucoup de ce grand homme
00:53:44qui était quand même
00:53:45un grand homme
00:53:46qui, en 10 ans,
00:53:47il a mis 10 ans
00:53:48à devenir le roi de France
00:53:49parce qu'au départ,
00:53:50on ne l'attendait pas,
00:53:51on ne le voulait pas.
00:53:52Il a mis 10 ans
00:53:53à reconquérir son pays.
00:53:54On est loin de ça,
00:53:55aujourd'hui,
00:53:56avec François Bayrou.
00:53:57L'économie était en crise,
00:53:58en grave crise,
00:53:59à l'époque,
00:54:00beaucoup plus que nous.
00:54:01Aujourd'hui,
00:54:02c'était épouvantable,
00:54:03dévastation économique,
00:54:04épuisement fiscal.
00:54:05Alors là,
00:54:06on peut comparer,
00:54:08mais surtout,
00:54:09la crise,
00:54:10et il en parlait
00:54:11dans l'extrait
00:54:12que vous avez passé,
00:54:13la grande crise,
00:54:14évidemment,
00:54:15religieuse.
00:54:16L'édit de Nantes,
00:54:17il faut faire attention,
00:54:18tout le monde n'est pas
00:54:19été d'accord derrière.
00:54:20Ça nous rappelle des choses
00:54:21aujourd'hui sur certaines lois
00:54:22où tout le monde n'est pas d'accord,
00:54:23mais c'est mieux que rien.
00:54:24C'était un peu ça,
00:54:25l'édit de Nantes,
00:54:26à la base.
00:54:27Ça s'est un peu imposé
00:54:28petit à petit,
00:54:29mais il ne faut pas croire
00:54:30que c'était non plus
00:54:31quelque chose
00:54:32qui descendait du ciel,
00:54:33c'est le cas de le dire.
00:54:34Est-ce qu'à votre avis,
00:54:36si je sors d'Henri IV,
00:54:39est-ce qu'au fond,
00:54:40il n'était pas plus facile
00:54:41à un roi de France
00:54:43de rassembler
00:54:44qu'un président de la République
00:54:46élu au chiffrage universel ?
00:54:49La différence,
00:54:50c'est qu'ils avaient des armes
00:54:51pour le faire
00:54:52et des armées derrière eux
00:54:53ou contre eux.
00:54:54C'est vrai que ça.
00:54:55C'est pour ça qu'on ne peut pas comparer.
00:54:56C'est sûr que ce n'est pas comparable
00:54:57du tout, du tout.
00:54:58Un président est élu
00:54:59et il ne reste pas longtemps.
00:55:01Un roi,
00:55:02normalement,
00:55:03il est là jusqu'à sa mort,
00:55:04sauf que vous avez vu
00:55:05le roi précédent,
00:55:06avant Henri IV,
00:55:07Henri III est assassiné
00:55:08et c'est comme ça
00:55:09qu'Henri IV arrive au pouvoir,
00:55:10enfin arrive sur le trône
00:55:11et il doit conquérir son trône.
00:55:13Encore une fois,
00:55:14il met 10 ans
00:55:15à conquérir la France entière.
00:55:16Le fameux Paris-Vaubien-Une-Messe,
00:55:18c'est ça.
00:55:19Il a pris des risques quand même.
00:55:20Il a pris des risques personnels
00:55:22et ensuite,
00:55:23surtout,
00:55:24n'oublions pas,
00:55:25il était remarquablement entouré.
00:55:26On a quand même Sully
00:55:27puis on a Richelieu
00:55:28qui arrive
00:55:29et qui va avoir
00:55:30un grand poids derrière.
00:55:31On ne peut pas comparer aujourd'hui.
00:55:33Ce n'est pas possible.
00:55:34Par contre,
00:55:35il y a une chose qui est comparable
00:55:36encore une fois
00:55:37entre François Bayrou
00:55:38peut-être aujourd'hui
00:55:39et Henri IV,
00:55:40quand il arrive,
00:55:41c'est le niveau de popularité
00:55:42parce que quand on voit
00:55:43le niveau actuel du Premier ministre
00:55:44et le niveau d'Henri IV,
00:55:45alors là,
00:55:46ce n'était pas des élections,
00:55:47il n'y avait pas de sondage.
00:55:48Par contre,
00:55:49c'était des acclamations
00:55:50quand il arrivait dans la ville.
00:55:51On lui a interdit
00:55:52d'entrer dans Paris.
00:55:53Sébastien Maynard
00:55:54qui connaît bien Pau
00:55:55veut réagir.
00:55:56Non mais l'analogie,
00:55:57l'analogie un peu,
00:55:58je n'ai pas envie de dire douteuse
00:55:59audacieuse,
00:56:00audacieuse,
00:56:01audacieuse
00:56:02que peut faire
00:56:03François Bayrou
00:56:04avec les faits historiques
00:56:05que vous citez.
00:56:06Ce qu'il aimerait,
00:56:07à mon avis,
00:56:08je le comprends comme ça,
00:56:09c'est une espèce
00:56:10de concorde nationale
00:56:11autour
00:56:12d'un intérêt général,
00:56:13autour de
00:56:14on a le droit
00:56:15de ne pas être d'accord,
00:56:16on a le droit
00:56:17de ne pas avoir
00:56:18les mêmes origines,
00:56:19on a le droit
00:56:20de ne pas penser
00:56:21la même chose.
00:56:22Mais au fond du fond,
00:56:23il faut quand même
00:56:24qu'on arrive à s'entendre,
00:56:25à se respecter les uns les autres
00:56:26et à s'entendre.
00:56:27C'est comme ça
00:56:28que la comparaison
00:56:29n'est pas raison
00:56:30et en l'occurrence,
00:56:31elle est un peu tirée
00:56:32par les cheveux.
00:56:33Et si je puis me permettre
00:56:34encore un dernier mot,
00:56:35c'est que
00:56:36l'Union de Nantes,
00:56:37on le porte au nu,
00:56:38c'est fantastique.
00:56:39Attention,
00:56:40on n'autorisait pas
00:56:41la religion
00:56:42des hérétiques finalement,
00:56:43c'était un peu ça.
00:56:44Donc,
00:56:45elle n'était pas autorisée.
00:56:46Par contre,
00:56:47ils avaient le droit
00:56:48à nouveau
00:56:49d'être dans l'administration,
00:56:50d'avoir des emplois,
00:56:51etc.
00:56:52Il ne faut pas confondre,
00:56:53il faut faire attention.
00:56:54Ce n'est vraiment pas
00:56:55la panacée
00:56:56de l'Union de Nantes
00:56:57cette loi.
00:56:58C'était dit.
00:56:59– Merci beaucoup en tout cas
00:57:00à Richard Fremdeyre
00:57:01d'avoir été avec nous.
00:57:02– Merci à vous.
00:57:03– C'était un petit clin d'œil,
00:57:04puisqu'il en avait parlé
00:57:05effectivement
00:57:06à sa passation de pouvoir
00:57:07avec Michel Barnier.
00:57:08Il en a remis une couche là,
00:57:09donc on s'est dit
00:57:10c'est peut-être intéressant
00:57:11de revoir ça
00:57:12par le bout
00:57:13justement de l'histoire.
00:57:14Merci d'avoir été avec nous
00:57:15dans un instant
00:57:16le tour de table
00:57:17des vrais voix.
00:57:18Merci Félix Mathieu.
00:57:19– Je vais parler
00:57:20de la manière
00:57:21dont Franchot
00:57:22a besoin
00:57:23de faire
00:57:24le tour de table
00:57:25des vrais voix.
00:57:26– La manière
00:57:27dont Franchot Abayrou
00:57:28a évacué
00:57:29le problème des retraites.
00:57:30– Franchot Osiyou ?
00:57:31– Moi c'est tout pouvoir dire
00:57:32c'est rien ne pouvoir
00:57:33vraiment dire.
00:57:34– Et Sébastien Ménard ?
00:57:35– Moi je vais rester
00:57:36dans l'actualité chaude
00:57:37tout ça pour ça.
00:57:38– Voilà.
00:57:39– Ça rappelle
00:57:40le titre d'un film.
00:57:41– Oui.
00:57:42– C'est dans un instant.
00:57:43– C'est quoi Franchot ?
00:57:44– Allez, à tout de suite.
00:57:45– Sud Radio.
00:57:46– Parlons vrai.
00:57:47– Parlons vrai.
00:57:48– Sud Radio.
00:57:49– Parlons vrai.
00:57:50– Les vrais voix Sud Radio
00:57:5117h-19h
00:57:52Philippe David,
00:57:53Cécile de Ménibus.
00:57:56Les grands bonheurs
00:57:57de Cécile de Ménibus
00:57:58sont aussi bonnes
00:57:59qu'hier je crois.
00:58:00– Oui.
00:58:01– Avec Philippe Bilger.
00:58:02– Oui.
00:58:03– Avec Franchot Osiyou,
00:58:04avec Sébastien Ménard.
00:58:05Vous êtes d'accord
00:58:06ou pas comme globalement ?
00:58:07– Oui je suis d'accord.
00:58:08– Philippe Bilger.
00:58:09– Oui dans l'indur
00:58:10j'y suis.
00:58:11– Philippe Bilger.
00:58:12– Il faut bien
00:58:13que je sois
00:58:14conforme à un bon personnage.
00:58:15– On va faire
00:58:16un one man show
00:58:17un jour avec Philippe Bilger.
00:58:18– Voilà.
00:58:19– Je vous le dis tout de suite.
00:58:20– Et les dialogues c'est bien.
00:58:21– Ah ouais,
00:58:22les tac-pac-pac
00:58:23– On va faire des dialogues
00:58:24avec des invités Philippe.
00:58:25– Voilà.
00:58:26– Et tout de suite
00:58:27le tour de table
00:58:28de l'actu des vrais voix.
00:58:29– Mais on est chez les fous là.
00:58:30– Vous avez deux méthodes
00:58:31de pompage.
00:58:32– Ah d'accord.
00:58:33– Vous pompez la chaleur
00:58:34qui est dégagée.
00:58:35– Ah oui.
00:58:36– J'ai chaud,
00:58:37je ne me sens pas très bien.
00:58:38– Vous pompez,
00:58:39vous faites de la chaleur l'hiver.
00:58:40– Mais d'abord
00:58:41il ne fait pas si froid que ça.
00:58:42– Elle est en permanent
00:58:43mal interprétée.
00:58:44– Le tour de table
00:58:45de l'actualité.
00:58:46– Et on félicite Maxime
00:58:47bien entendu.
00:58:48– Bravo Maxime.
00:58:49– On s'amuse beaucoup
00:58:50avec ce que vous dites.
00:58:51Je vous préviens.
00:58:52– Oui, c'était une émission
00:58:53qu'on avait faite ensemble.
00:58:54On parlait notamment
00:58:55des pompes à chaleur
00:58:56et j'expliquais comment ça marchait.
00:58:57– Il n'y a jamais d'ambiguïté
00:58:58avec vous,
00:58:59c'est toujours sale.
00:59:00– Ça c'est dit,
00:59:01la phrase du jour.
00:59:02Il faut la garder celle-ci.
00:59:03– Ah oui.
00:59:04– Maxime,
00:59:05vous l'avez enregistrée ?
00:59:06– Allez bam,
00:59:07ça y est,
00:59:08c'est enregistré,
00:59:09c'est fait.
00:59:10Si tant pis pour vous.
00:59:11Philippe Bilger,
00:59:12pendant que vous êtes là,
00:59:13François Bayrou,
00:59:14renégociation
00:59:15plutôt que suspension ?
00:59:16– Oui, alors,
00:59:17j'ai trouvé
00:59:18qu'avant que François Bayrou
00:59:19décide de trancher
00:59:20en faveur
00:59:21d'une renégociation,
00:59:22qu'on pouvait craindre
00:59:23une suspension
00:59:24qui aurait trop concédé
00:59:25à la gauche
00:59:26puisque,
00:59:27d'une certaine manière,
00:59:28il était obligé
00:59:29d'oublier la droite.
00:59:30Mais je constate
00:59:31que ça va être
00:59:32assez difficile.
00:59:33Sa méthode
00:59:34est très bonne
00:59:35puisqu'il implique
00:59:36dans la conférence
00:59:37qu'il propose
00:59:38de renégocier
00:59:39une suspension
00:59:40qui aurait trop
00:59:41concédé
00:59:42à la gauche
00:59:43puisque,
00:59:44dans la conférence
00:59:45qu'il prévoit
00:59:46sur un délai strict
00:59:47de trois mois,
00:59:48la participation
00:59:49évidente
00:59:50des syndicats,
00:59:51mais je viens
00:59:52de lire
00:59:53que les socialistes,
00:59:54conformes
00:59:55à leurs appétences
00:59:56et totalitaires,
00:59:57veulent bien
00:59:58la conférence sociale
00:59:59mais considèrent
01:00:00qu'en aucun cas
01:00:01on ne pourrait
01:00:02revenir
01:00:03à la loi 2023.
01:00:04Donc,
01:00:05ils prennent
01:00:06une partie
01:00:07mais refusent
01:00:08l'autre.
01:00:09– Oui,
01:00:10c'est ça,
01:00:11c'est ça.
01:00:12Ils prennent
01:00:13une partie
01:00:14mais refusent
01:00:15l'autre.
01:00:16– On aurait été surpris
01:00:17qu'ils prennent tout.
01:00:18En fait,
01:00:19c'est un jeu
01:00:20de bonnes taux
01:00:21où chacun avance
01:00:22gentiment.
01:00:23– Oui,
01:00:24c'est pas fatigant.
01:00:25– Si c'est très fatigant,
01:00:26les français en ont
01:00:27extrêmement marre.
01:00:28– Ah oui,
01:00:29j'en fais partie
01:00:30de ces français d'ailleurs.
01:00:31– Là,
01:00:32vous avez raison,
01:00:33Philippe,
01:00:34c'est qu'il cherche
01:00:35une voie,
01:00:36il est sur un chemin
01:00:37de crête,
01:00:38il cherche une voie
01:00:39de passage
01:00:40et il semblerait
01:00:41qu'il ait trouvé
01:00:42un moyen
01:00:43parce qu'en fait,
01:00:44l'idée c'est qu'il y a
01:00:45une réforme
01:00:46qui a été votée,
01:00:47voilà,
01:00:48une mauvaise réforme
01:00:49mais qui a été votée,
01:00:50qui est détestée
01:00:51par 85 ou 86%
01:00:52des français.
01:00:53– Vous êtes macroniste
01:00:54et pour vous c'est une
01:00:55mauvaise réforme ?
01:00:56– Mais non,
01:00:57mais attendez,
01:00:58on était,
01:00:59nous,
01:01:00pour une réforme
01:01:01de ce système,
01:01:02pour un peu plus
01:01:03de justice sociale
01:01:04évidemment,
01:01:05et puis une justice
01:01:06générationnelle
01:01:07puisque les retraites
01:01:08qu'on verse aujourd'hui,
01:01:09elles sont payées
01:01:10par l'éducation future,
01:01:11donc par nos gamins,
01:01:12donc c'est une retraite
01:01:13qui est injuste,
01:01:14donc l'idée de dire
01:01:15on a la cour des comptes
01:01:16à qui on demande
01:01:17un audit de flash,
01:01:18on s'enferme,
01:01:19on s'enferme
01:01:20et je trouve que la méthode
01:01:21n'est pas mal,
01:01:22plutôt que de laisser
01:01:23les gens finalement
01:01:24en conclave
01:01:25dans leurs états-majors
01:01:26et puis venir
01:01:27quelque part
01:01:28devant les caméras
01:01:29dire on est d'accord,
01:01:30on n'est pas d'accord,
01:01:31distribuer des bons points
01:01:32des mauvais points,
01:01:33là il veut les obliger
01:01:34quelque part à se parler
01:01:35en amont
01:01:36pour essayer
01:01:37quelque part
01:01:38à la fin de la fin
01:01:40Je vois que Sébastien
01:01:41se convertit gentiment
01:01:42au baïroïsme
01:01:43Non, non,
01:01:44j'essaye François,
01:01:45j'essaye François,
01:01:46j'essaye tous,
01:01:47c'est vrai,
01:01:48voilà,
01:01:49en bon entrepreneur que je suis,
01:01:50j'essaye,
01:01:51j'essaye de faire avancer
01:01:52mon pays.
01:01:53Désolé,
01:01:54moi je suis peut-être
01:01:55le pessimiste de la soirée,
01:01:56c'était juste la première étape
01:01:57en fait,
01:01:58il a fait une DPG,
01:01:59il prenait aucun risque,
01:02:00maintenant il va falloir
01:02:01rentrer dans le détail
01:02:02du budget,
01:02:03sur quoi concrètement
01:02:04est-ce qu'on va vraiment
01:02:05faire les 5,4%,
01:02:06qu'est-ce que Retailleau
01:02:07va obtenir sur la sécurité
01:02:08et l'immigration,
01:02:09enfin il y a encore
01:02:10d'énormes sujets à traiter,
01:02:11qu'est-ce qui se passe en mars
01:02:12avec le procès de Marine Le Pen,
01:02:13est-ce que ça va l'exciter
01:02:14encore ou pas,
01:02:15comment va se comporter
01:02:16la France insoumise,
01:02:17comment dans les jours
01:02:18qui viennent l'EPS
01:02:19va finir quand même
01:02:20par essayer de faire
01:02:21un peu danser le Premier ministre
01:02:22sur certaines choses
01:02:23puisqu'ils auront le sentiment
01:02:24de s'être fait un peu avoir
01:02:25après cette négociation avortée,
01:02:26donc pour moi c'est juste
01:02:27un premier obstacle
01:02:28qui n'en est vraiment pas un
01:02:29parce que franchement la DPG
01:02:30c'est pas l'exercice
01:02:31le plus difficile,
01:02:32c'est un discours
01:02:38En tout cas c'est un exercice
01:02:39qui est extrêmement bien réussi,
01:02:42je le nie pas à l'instant
01:02:43mais c'est que le début
01:02:44de l'aventure.
01:02:45Vous êtes un gasson François,
01:02:46vous occupez des petits détails.
01:02:48Vous dites Sébastien Ménard,
01:02:53je suis désolée,
01:02:54vous dites que c'était
01:02:55plutôt réussi
01:02:56et votre coup de gueule,
01:02:57enfin votre tour de table
01:02:58c'est tout ça pour ça.
01:02:59Non mais attendez,
01:03:00c'est tout ça pour ça,
01:03:01ce n'est pas à l'endroit,
01:03:05je vais vous surprendre,
01:03:07non c'est à l'endroit
01:03:08d'Emmanuel Macron
01:03:09parce que je me dis que
01:03:10l'ensemble des macroniens
01:03:15de la première heure,
01:03:16on a évidemment accueilli
01:03:18ça veut dire qu'il aurait fallu
01:03:20que Bayrou soit là depuis le début ?
01:03:21Non, ce n'est pas ce que j'ai dit,
01:03:22j'ai dit simplement
01:03:23qu'on a tout fait nous
01:03:24pour pousser une nouvelle génération,
01:03:26Edouard Philippe,
01:03:27pour faire monter effectivement
01:03:29des Sébastien Lecornu,
01:03:30des Gérald Darmanin,
01:03:31pour construire une majorité plurielle
01:03:36pour tenter de disrupter
01:03:38les chiquiers politiques
01:03:39tels qu'on l'a fait
01:03:40avec les résultats
01:03:41qu'on connaît aujourd'hui.
01:03:42Ça a super bien marché.
01:03:43Merci, merci de le constater.
01:03:46Je me dis que si,
01:03:49quand on voit l'exercice réussi
01:03:51de ce jour d'un François Bayrou
01:03:53avec finalement des tas de vieilles idées
01:03:55qu'il a réussi à recycler
01:03:56dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale,
01:03:58on est en janvier 2025.
01:03:59Mais pourquoi des vieilles idées ?
01:04:01Pourquoi des vieilles idées ?
01:04:02Vous ne savez pas,
01:04:03elles n'ont pas été mises en place.
01:04:04C'est des idées dont il nous parle
01:04:05pour certaines depuis 7 ans,
01:04:06depuis 10 ans,
01:04:07depuis 15 ans,
01:04:08depuis 30 ans.
01:04:09Moi je ne défends pas Bayrou.
01:04:10Mais en tout cas,
01:04:11la raison pour laquelle
01:04:12je dis tout ça pour ça,
01:04:13on aurait peut-être dû essayer avant.
01:04:15Philippe Muger,
01:04:16Bayrou à Matignon dès 2017,
01:04:18ça aurait été bien ?
01:04:20Pourquoi pas ?
01:04:21En tout cas,
01:04:22c'est pour la première fois
01:04:23qu'on jugera la capacité
01:04:25de François Bayrou
01:04:26à sortir du verbe
01:04:28et à voir s'il fait agir.
01:04:31Comme disait un de ses prédécesseurs,
01:04:33il est maintenant aux manettes.
01:04:35Il n'y a plus qu'à,
01:04:36comme on dit.
01:04:37François Ouziou,
01:04:38tout pouvoir exprimer,
01:04:41ce n'est ne rien pouvoir dire.
01:04:43Ce n'est pas facile à dire.
01:04:44C'est très compliqué votre truc.
01:04:45Mais ça va être très simple,
01:04:46vous allez voir.
01:04:47Et pourtant ça a l'air simple,
01:04:48mais non.
01:04:49Non mais ça a été évoqué
01:04:50tout à l'heure par Philippe.
01:04:51Sandrine Rousseau
01:04:52et Marine Tondelier
01:04:53ont dit il y a quelques temps
01:04:55qu'elles allaient peut-être
01:04:56quitter X.
01:04:57Même à répétition.
01:04:59Et objectivement,
01:05:00ça va assainir nos esprits.
01:05:03En tout cas moi,
01:05:04c'est mon avis.
01:05:05Philippe parle de santé publique.
01:05:07Et ma timeline
01:05:08pour parler anglais,
01:05:09Twitter.
01:05:10Parce que franchement,
01:05:11ça commence à devenir
01:05:12un peu pénible.
01:05:13Au-delà de ça,
01:05:14je trouve qu'il est en train
01:05:15de se passer quelque chose.
01:05:16Pour paraphraser
01:05:17un ancien président,
01:05:18Elon Musk et les GAFAM
01:05:19sont en train de porter atteinte
01:05:21à notre liberté d'expression
01:05:22et nous regardons ailleurs.
01:05:24Et avec ce qui s'est passé
01:05:25pendant la campagne présidentielle,
01:05:26avec cet interventionnisme
01:05:27assez fort,
01:05:28voire très puissant
01:05:29d'Elon Musk à travers Twitter,
01:05:30avec ce qu'il a fait
01:05:31au Royaume-Uni
01:05:32il y a quelques jours encore,
01:05:33avec ce qu'il a fait
01:05:34avec une vice-présidente
01:05:35de l'AFD,
01:05:36avec une conversation
01:05:37sur Twitter également
01:05:38la semaine dernière,
01:05:39il est en train
01:05:40de se passer
01:05:41une sorte d'impérialisme
01:05:43de la part de ce grand patron,
01:05:45qui est l'homme
01:05:46le plus riche du monde,
01:05:47qui veut intervenir
01:05:48maintenant en Europe.
01:05:49On va voir comment
01:05:50se comporte
01:05:51la Commission européenne.
01:05:52Ursula von der Leyen
01:05:53n'a pas l'air d'être
01:05:54tout à fait d'accord
01:05:55avec son Parlement.
01:05:56C'est un sujet
01:05:57qui est très peu évoqué
01:05:58un peu dans la presse,
01:05:59un peu ces dernières semaines.
01:06:01Mais je ne trouve pas
01:06:02suffisamment par rapport
01:06:03à ce que ça peut engendrer,
01:06:06ce que ça peut avoir
01:06:07comme conséquence
01:06:08sur nos démocraties européennes
01:06:09et sur les prochaines élections
01:06:10dans tous nos pays.
01:06:11On a vu déjà
01:06:12qu'il y avait eu
01:06:13des sujets avec les GAFAM
01:06:14pendant la campagne de Trump
01:06:15en 2016.
01:06:16Vous vous rappelez
01:06:17d'un scandale
01:06:18avec une entreprise
01:06:19qui s'appelait Cambridge Analytica.
01:06:20On a vu à quel point
01:06:21Facebook était mêlé
01:06:22à cette affaire.
01:06:23Zuckerberg a dit récemment
01:06:24qu'il allait arrêter
01:06:25le fact-checking.
01:06:26Et tout le monde s'en fiche.
01:06:28Il y a quelques années,
01:06:29on avait des grands articles
01:06:30qui nous expliquaient
01:06:31qu'on était incapables
01:06:32de construire suffisamment
01:06:33de missiles,
01:06:34combien on avait encore
01:06:35de chars qui vont fonctionner,
01:06:37combien on avait d'avions, etc.
01:06:39Mais le sujet de la guerre
01:06:40de demain
01:06:41ou des puissances,
01:06:43comment elles vont se comporter
01:06:44entre elles dans les mois
01:06:45ou les années qui viennent,
01:06:46c'est, je pense,
01:06:47tous les sujets d'informatique
01:06:48et les sujets cyber,
01:06:49les attaques cyber,
01:06:50l'influence et la manipulation
01:06:52des foules à travers
01:06:53ces réseaux sociaux
01:06:54sont pour moi extrêmement importants.
01:06:55Et donc, attention
01:06:56à notre liberté d'expression
01:06:57à l'européenne.
01:06:58J'ai envie de vous dire
01:06:59version DDHC 1789
01:07:00qui est mise en péril.
01:07:01– Avec la ration des droits
01:07:02de l'homme et du citoyen
01:07:03parce que vous parlez
01:07:04beaucoup par traduction.
01:07:05– Oui, c'est mon côté.
01:07:06– François, ça va
01:07:07le moral en ce moment ?
01:07:08– Moi, je suis un optimiste,
01:07:09réaliste.
01:07:10– C'est-à-dire que vous reliez,
01:07:11François,
01:07:12le moeuf qu'on aimait bien
01:07:13et qu'on a entendu vanter
01:07:14au début de l'émission
01:07:15avec le moeuf
01:07:16qu'on aimait bien
01:07:17et qu'on a entendu vanter
01:07:18au début de l'émission
01:07:19avec le moeuf
01:07:20qu'on aimait bien
01:07:21et qu'on a entendu vanter
01:07:23et qu'on a entendu vanter
01:07:24au début de l'émission
01:07:25avec le moeuf
01:07:26qui s'aventure
01:07:27dans deux diplomates
01:07:28– Qui est en train
01:07:29de vouloir s'occuper de tout
01:07:30et ça a été dit
01:07:31lors de la conférence
01:07:32des ambassadeurs
01:07:33par le président de la République
01:07:34il y a dix jours
01:07:35avec une sorte
01:07:36d'interventionnisme
01:07:37de sa part.
01:07:38Je ne sais pas
01:07:39s'il y a une complicité
01:07:40avec le président américain
01:07:41ou le futur,
01:07:42je n'en sais rien sans doute
01:07:43mais à un moment donné
01:07:44il va finir par prendre
01:07:45plus de lumière que lui
01:07:46ce qui risque d'agacer
01:07:47Donald Trump sérieusement
01:07:48mais je pense que tout
01:07:49ce qui est en train de se passer
01:07:50sont des tentatives
01:07:51d'intervention
01:07:52de l'Europe.
01:07:53On a vu que les Russes
01:07:54avaient fait la même chose
01:07:55en Afrique avec Wagner
01:07:56il y a quelques mois,
01:07:57quelques années
01:07:58quand on se retirait du Sahel
01:07:59enfin bref tout ça
01:08:00est extrêmement inquiétant
01:08:01et donc j'espère
01:08:02que l'Europe va être forte
01:08:03sur ce sujet.
01:08:04– C'est parce qu'il y a
01:08:05remonté nous le Nord.
01:08:06– Alors si l'Europe
01:08:07est aussi forte
01:08:08qu'elle ne l'a été
01:08:09avec l'émergence
01:08:10des GAFAM
01:08:11des GAFAN
01:08:12ces vingt dernières années
01:08:13je rappelle que
01:08:14toutes les batailles
01:08:15– Il y a des raisons
01:08:16d'être pessimistes
01:08:17– Toutes les batailles
01:08:18technologiques en matière
01:08:19de télécommunications
01:08:202.0
01:08:21aujourd'hui les télécommunications
01:08:223.0
01:08:23on a tout perdu
01:08:24on a tout perdu
01:08:25quand vous équipez
01:08:26quand vous équipez
01:08:27l'état français
01:08:28avec des logiciels américains
01:08:29quand vous ne permettez pas
01:08:33et moi j'étais à la tête
01:08:34d'un moteur de recherche
01:08:35qui s'appelait Cointe
01:08:36quand vous ne permettez pas
01:08:37à ces moteurs de recherche
01:08:38de s'imposer
01:08:39et bien quelque part
01:08:40vous laissez
01:08:41vous laissez
01:08:42la supériorité technologique
01:08:43s'imposer
01:08:44et derrière
01:08:45la supériorité technologique
01:08:46il y a évidemment
01:08:47la supériorité économique
01:08:48et après vous faites
01:08:49ce qu'on pense
01:08:50qu'est en train de se passer
01:08:51et tout s'emballe
01:08:52et on peut raconter
01:08:53n'importe quoi
01:08:54derrière un écran
01:08:55et ça devient un vrai problème
01:08:56– Et après toutes ces nouvelles
01:08:57vous pensez à ma santé mentale moi
01:08:58allez merci beaucoup
01:08:59en tout cas messieurs
01:09:00merci beaucoup
01:09:01François Osilliau
01:09:02merci beaucoup
01:09:03Sébastien Ménard
01:09:04merci beaucoup
01:09:05Philippe Bilger
01:09:06Philippe David
01:09:07on vous retrouve à 20h
01:09:08– Ah bah non mais
01:09:09on n'a pas fini là
01:09:10on a le coup de projecteur
01:09:11– C'est déjà fini ?
01:09:12– C'est déjà fini
01:09:13– C'est déjà fini ?
01:09:14– Ça nous fout dehors
01:09:15– On éteint les lumières
01:09:16on part
01:09:18– Il y a une femme
01:09:19d'un bête
01:09:20François on va aller
01:09:21boire une bière
01:09:24– Vous savez quoi ?
01:09:25En clair j'ai plus du tout
01:09:26envie de vous parler
01:09:27– Et c'est pas vendredi
01:09:40– Le retour des vraies voix
01:09:41parce que vous l'avez bien compris
01:09:42que tout à l'heure
01:09:43– Vous en aviez soupé de nous
01:09:44– Je croyais que l'émission
01:09:45était terminée
01:09:46de toute façon je dormais
01:09:47donc je me suis réveillée
01:09:48non pas du tout
01:09:49avec autour de cette table
01:09:50Philippe Bilger
01:09:51Sébastien Ménard
01:09:52entrepreneur dans la food tech
01:09:53et patron de Presse Libre
01:09:54et François Osillo
01:09:55maire de Vernon
01:09:56et vous au 0826 300 300
01:09:57tout de suite
01:09:58le coup de projecteur
01:09:59des vraies voix
01:10:00– Les vraies voix Sud Radio
01:10:01le coup de projecteur
01:10:02des vraies voix
01:10:03– Voici François Méron
01:10:04– Vous êtes député européen
01:10:05président de l'UDF
01:10:06et candidat à la présidentielle
01:10:07de 2002
01:10:08– Ce que je propose
01:10:09c'est d'aller
01:10:10à l'hôpital
01:10:11et d'aller à l'hôpital
01:10:12et d'aller à l'hôpital
01:10:13et d'aller à l'hôpital
01:10:14et d'aller à l'hôpital
01:10:15et d'aller à l'hôpital
01:10:16et d'aller à l'hôpital
01:10:17et d'aller à l'hôpital
01:10:18et d'aller à l'hôpital
01:10:19et d'aller à l'hôpital
01:10:20et d'aller à l'hôpital
01:10:21et d'aller à l'hôpital
01:10:22et d'aller à l'hôpital
01:10:23et d'aller à l'hôpital
01:10:24et d'aller à l'hôpital
01:10:25et d'aller à l'hôpital
01:10:26et d'aller à l'hôpital
01:10:27et d'aller à l'hôpital
01:10:28et d'aller à l'hôpital
01:10:29et d'aller à l'hôpital
01:10:30et d'aller à l'hôpital
01:10:31et d'aller à l'hôpital
01:10:32et d'aller à l'hôpital
01:10:33et d'aller à l'hôpital
01:10:34et d'aller à l'hôpital
01:10:35et d'aller à l'hôpital
01:10:36et d'aller à l'hôpital
01:10:37et d'aller à l'hôpital
01:10:38et d'aller à l'hôpital
01:10:39et d'aller à l'hôpital
01:10:40et d'aller à l'hôpital
01:10:41et d'aller à l'hôpital
01:10:42et d'aller à l'hôpital
01:10:43et d'aller à l'hôpital
01:10:44et d'aller à l'hôpital
01:10:45et d'aller à l'hôpital
01:10:46et d'aller à l'hôpital
01:10:47et d'aller à l'hôpital
01:10:48et d'aller à l'hôpital
01:10:49et d'aller à l'hôpital
01:10:50et d'aller à l'hôpital
01:10:51et d'aller à l'hôpital
01:10:52et d'aller à l'hôpital
01:10:53et d'aller à l'hôpital
01:10:54et d'aller à l'hôpital
01:10:55et d'aller à l'hôpital
01:10:56et d'aller à l'hôpital
01:10:57et d'aller à l'hôpital
01:10:58et d'aller à l'hôpital
01:10:59et d'aller à l'hôpital
01:11:00et d'aller à l'hôpital
01:11:01et d'aller à l'hôpital
01:11:02et d'aller à l'hôpital
01:11:03et d'aller à l'hôpital
01:11:04et d'aller à l'hôpital
01:11:05et d'aller à l'hôpital
01:11:06et d'aller à l'hôpital
01:11:07et d'aller à l'hôpital
01:11:08et d'aller à l'hôpital
01:11:09et d'aller à l'hôpital
01:11:10et d'aller à l'hôpital
01:11:11et d'aller à l'hôpital
01:11:12et d'aller à l'hôpital
01:11:13et d'aller à l'hôpital
01:11:14et d'aller à l'hôpital
01:11:15et d'aller à l'hôpital
01:11:16et d'aller à l'hôpital
01:11:17et d'aller à l'hôpital
01:11:18et d'aller à l'hôpital
01:11:19et d'aller à l'hôpital
01:11:20et d'aller à l'hôpital
01:11:21L'exigence de réconciliation et de rassemblement est totalement nécessaire.
01:11:27Et il y a trois, à mon sens, données qui justifient le propos de François Bayrou.
01:11:37C'est le fait que d'abord, tout au long de sa vie politique,
01:11:41il a toujours placé cette exigence au premier plan.
01:11:44Le second point, c'est qu'au fond,
01:11:48le ton qu'il a utilisé lors de la déclaration de politique générale
01:11:52était un ton parfaitement démocrate,
01:11:55équilibré et, j'allais dire, urbain sur le plan républicain.
01:11:59Et ça donne déjà un exemple.
01:12:02Et troisième élément,
01:12:03il est profondément convaincu aujourd'hui
01:12:07que c'est la plaie centrale de notre démocratie.
01:12:10Mais une fois que j'ai avancé ces trois idées,
01:12:13il y en a une dernière qui me fait très peur
01:12:15et qui risque de me donner tort,
01:12:17c'est que François Bayrou,
01:12:19en dépit de ce qu'il pense et de ce qu'il fait,
01:12:22est très mal aimé, à l'heure actuelle,
01:12:25par une majorité de citoyens.
01:12:27Et il est très difficile de convaincre
01:12:30lorsqu'on a un tel handicap de départ.
01:12:32François Osillo.
01:12:34Ça a toujours été un homme de rassemblement et de consensus.
01:12:37Donc j'ai envie de vous dire,
01:12:38par les temps qui courent, agités que l'on traverse,
01:12:41ça ne me paraît pas forcément être une mauvaise option.
01:12:43Même si les circonstances de sa nomination
01:12:46sont quand même à discuter.
01:12:49En revanche, il a trouvé un trou de souris.
01:12:53Il l'exploite.
01:12:54On va voir ce que donne le conclave, le fameux,
01:12:56les trois mois.
01:12:57Mais encore une fois, pour moi, c'est juste une première étape.
01:13:00Il a rassemblé tout ce qu'on avait mis
01:13:03dans le débat public depuis quasiment 2017.
01:13:05Il va essayer de porter un certain nombre de sujets,
01:13:07mais la question c'est ce qu'il va trouver des majorités
01:13:09sur un certain nombre de textes.
01:13:10Wauquiez a déjà dit qu'il serait exigeant
01:13:12que ce serait du texte par texte.
01:13:13Le PS et le reste de la NFP vont peut-être se déchirer.
01:13:17J'ai l'impression qu'on va encore avoir une année de 2025
01:13:20bien chargée.
01:13:21Mais pour répondre à la question de Cécile,
01:13:23les Français en ont marre.
01:13:24Ils veulent effectivement de la stabilité et du calme.
01:13:26François Osiou, vous avez parlé du Nouveau Front Populaire.
01:13:28Il y a quelques minutes, Jean-Luc Mélenchon a dit ceci.
01:13:31Tous ceux qui ne votent pas la censure
01:13:33sortent de l'accord du Nouveau Front Populaire.
01:13:35On met des options sur leur circonscription.
01:13:38Mais c'est exactement ce que nous souhaitions, en fait.
01:13:43Au centre de l'échiquier politique,
01:13:45on demande une clarification depuis des mois et des mois.
01:13:49En clair, nous, on est persuadés
01:13:51qu'on doit pouvoir travailler avec la droite de l'échiquier politique,
01:13:57évidemment le socle central,
01:13:59et puis tous les progressistes,
01:14:02toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas le chaos,
01:14:04qui ne veulent pas foutre le bordel,
01:14:05qui ne veulent pas insulter nos concitoyennes et nos concitoyens,
01:14:09celles et ceux qui ne veulent pas soutenir
01:14:12des relents antisémites d'extrême-gauche en France.
01:14:14Voilà. Et Bayrou l'a bien compris.
01:14:16C'est ce qu'il essaye de faire.
01:14:17Et c'est vrai que la position de Laurent Wauquiez
01:14:22vient gommer un peu l'antisarcosisme, je dirais viscéral,
01:14:27auquel nous a habitué François Bayrou.
01:14:30François Osiou.
01:14:31C'est un peu provocateur.
01:14:32Mais finalement, la dissolution de l'année dernière,
01:14:34pour paraphraser Manuel Valls,
01:14:36sera peut-être permis de distinguer les deux droites irréconciliables,
01:14:40celles de Sciottier et celles de Wauquiez.
01:14:42Au moins ça, ça a été clarifié pendant le débat de juin 2024.
01:14:45Et là, les différents remaniements successifs
01:14:47auront peut-être l'opportunité
01:14:50de clarifier les fameuses deux gauches irréconciliables.
01:14:53À la seule différence, si vous le permettez, François,
01:14:57que je trouve que ces deux droites n'ont rien d'irréconciliable,
01:15:01de mon point de vue.
01:15:02La question c'est, est-ce qu'on va vers la droite ex-sarcosiste Wauquiez,
01:15:06enfin peu importe, ou Philippe pour demain,
01:15:09ou est-ce qu'ils vont continuer d'être absorbés
01:15:11par le Rassemblement National ?
01:15:12Et Sciottier manifestement a fait son choix.
01:15:13La question, et je rebondis sur ce qu'avait lu Philippe David,
01:15:17c'est est-ce que ça va durer ?
01:15:19Est-ce que finalement, NFP va pas finalement faire basculer le gouvernement ?
01:15:24Ce sera intéressant de voir le courage intellectuel et politique du Parti socialiste.
01:15:30Je me souviens, c'est Françoise qui disait que dès que l'élection arrive,
01:15:35ou d'autres qui critiquaient les socialistes disaient,
01:15:38dès que les élections vont se présenter,
01:15:40ils vont regagner le bercail de la NFP, on verra.
01:15:45À mon avis, pour définitivement décrocher les wagons entre le PS et la France insoumise,
01:15:49il faut la proportionnelle.
01:15:50Là au moins, ils seront indépendants, ils seront à leur compte, une bonne fois pour tous.
01:15:53Donc il faut y aller sur la proportionnelle aussi,
01:15:55mais est-ce qu'il y a une fenêtre de tir pour le faire cette année ?
01:15:57C'est un problème de courage ?
01:15:59De courage et de calcul.
01:16:01Oui, parce que si on fait le calcul et si on regarde ce qui se passe sur le terrain,
01:16:04même je dirais sur des territoires comme le mien,
01:16:07où Mélenchon, la France insoumise, il y a 5 ans, 6 ans, n'existait pas,
01:16:11aujourd'hui, ils remplissent des salles.
01:16:13Donc aujourd'hui, il y a des troupes, il y a des soldats.
01:16:16Et ce que dit Mélenchon ce soir, c'est que si on avait besoin d'être plusieurs
01:16:21pour bordéliser la vie politique française,
01:16:25là on peut le faire dans notre coin.
01:16:27Aujourd'hui, honnêtement, je pense qu'ils sont tout à fait capables
01:16:29d'allonger 500, d'aligner 577 candidats dans 577 semaines.
01:16:34Vous pensez qu'Olivier Faure va signer ça ?
01:16:36Là, il se le fait dicter pour l'instant.
01:16:40La question c'est, je pense que Mélenchon sent que les choses lui échappent,
01:16:43donc il fait un coup de poker.
01:16:45Mais j'ai une question philosophique.
01:16:47La proportionnelle, est-ce encore la 5ème République ?
01:16:49Philippe Bilger, vous qui avez connu la 4ème.
01:16:51Moi je trouve que la 5ème ne dépend pas du système électoral.
01:16:56On peut créer une 5ème qui serait plus souple, moins corsetée.
01:17:01C'est le pays réel.
01:17:03Il y avait une étude qui avait été faite il y a quelques mois
01:17:05dans un grand quotidien du soir,
01:17:07qui disait que s'il y avait eu la proportionnelle,
01:17:09alors il y a plusieurs types de proportionnelle,
01:17:10mais ça n'aurait pas changé grand-chose.
01:17:12Étonnant d'ailleurs.
01:17:14Moi j'ai le sentiment que si c'était la proportionnelle,
01:17:18regardons ce qui s'est passé sur le scrutin européen.
01:17:21Le scrutin européen, c'est une vision,
01:17:23c'est un instantané, c'est la proportionnelle.
01:17:26Bon, je ne suis pas tout à fait certain que ça n'aurait pas changé.
01:17:29Ça a été démontré.
01:17:33La question c'est, la correction qui n'a pas été faite par les Français
01:17:37en juin 2024 peut être faite en juin 2025.
01:17:40C'est ça.
01:17:41En tout cas, le prochain délai c'est donc mardi prochain,
01:17:44c'est là que la France Insoumise va déposer la motion de censure.
01:17:47Ah non, il y en a déjà une, on est le 14, pour le 16.
01:17:50Ah pour le 16, vous avez raison, qui est déjà depuis mise en place.
01:17:53C'est dans les tuyaux.
01:17:54Voilà, plus que deux jours.
01:17:56Bref, cette fois-ci je crois que c'est la fin de l'émission, non ?
01:17:58Ah oui, oui, je vais la remettre censurée.
01:18:01Moi je ne peux rien dire.
01:18:05Je peux rester comme ça jusqu'à minuit.
01:18:06Merci beaucoup Philippe Bilger, merci François Osillo,
01:18:08merci Sébastien Ménard, merci beaucoup Philippe David.
01:18:11Merci beaucoup.
01:18:12Et pour le coup on vous retrouve vraiment à 20h pour le football.
01:18:15On va parler de quoi ?
01:18:16On va parler, on va aller à Espalie, le petit pousset de la Coupe de France,
01:18:20dans la banlieue du Puy-en-Velay, qui joue le PSG demain soir.
01:18:23Il y a une soirée de Coupe de France, la première partie,
01:18:25dont on va parler tout à l'heure.
01:18:27On va parler évidemment de l'OM, qui est un candidat au titre peut-être,
01:18:32vu la bonne série qu'il fait.
01:18:34On va revenir sur le Real Barça, qui a été absolument fou,
01:18:375 à 2 avec une défense à la rue du Real Madrid.
01:18:40Et on conclura sur les propos, pour le moins peu amènes,
01:18:43de John Textor, le patron de Lyon, contre le PSG et la Ligue de football.
01:18:47Et on reste ensemble jusqu'à 20h,
01:18:49on va vous parler du secteur du transport routier,
01:18:51qui fait face à de grandes mutations, dont celle de l'emploi.
01:18:54Allez, à tout de suite.