Le ton monte fortement dans « Morandini Live » entre Matthieu Valet, porte-parole du RN, et Didier Maïsto
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00:00Et si c'est qui elle est, mais il y a des gens, il y a des petits grouilles dans cette société qui veulent...
00:04Oui, oui, je suis d'accord avec la dictature, mais nous on le sait, nous on sait qui on est, bah oui.
00:08Parce que nous on a grandi peut-être dans des... voilà.
00:11Oui mais on veut nous enlever ça, on veut nous enlever ça.
00:14Et donc là, ce ciment...
00:15Vous pourrez, par exemple, je vous coupe, mais moi j'aime bien aussi, moi qui suis profondément policier
00:20et attaché aussi à la défense de la République avec des origines aussi issues de quartier populaire et de l'immigration,
00:25mais la gauche a tué notre police.
00:27Ils ont mis en place la plateforme de signalement de l'inspection générale de la police nationale
00:30parce qu'on croyait plus les voyous que les policiers.
00:31Ils nous ont obligés à porter un numéro de matricule qu'on appelle RIO.
00:35Ils ont obligé à porter des caméras piétons parce que la parole du policier n'est plus légale d'un citoyen,
00:40elle est en dessous d'un citoyen.
00:41Pire, elle est sur en dessous d'un voyou.
00:43Ils ont à chaque affaire lâché nos policiers.
00:46Je me souviens de M. François Hollande allé au chevet de cet individu, Théo, qu'on nous vendait comme un ange,
00:50alors qu'il n'était pas franchement clair dans ce qu'il a fait aux policiers dans le Nessoubois.
00:55Donc à chaque fois c'est pareil, on a sacrifié sur le pas de vagues et sur l'absence de courage de soutenir nos anges gardiens
01:01qui eux étaient en première ligne et le sont aujourd'hui dans les quartiers populaires face aux narcotrafiquants,
01:05face aux dealers, face à ceux qui occupent les hôteliers, même face à ceux qui font du rodé, vous l'avez vu.
01:09Et même M. Macron, il a emboîté son perspictoire de M. Hollande dans l'affaire Nahel.
01:13Il a cru d'abord les voyous plus que les policiers.
01:16Mais comment voulez-vous qu'aujourd'hui, puisque moi je mets des mots sur les mots que les policiers rencontrent,
01:21un policier aujourd'hui se dit hors service, ma famille va se faire reconnaître.
01:24Pire, elle a été assassinée à Magny-en-Ville, Jean-Baptiste Savate, Jessica Schneider, par un terroriste islamiste
01:28qu'ils avaient connu sur une affaire de droits communs au Mureau.
01:31Pire, aujourd'hui quand vous êtes avec vos enfants au supermarché, vous vous faites agresser.
01:34Quand vous faites une intervention de police, à chaque fois il faut vous justifier, que ce soit par rapport, par procès verbal.
01:37Et quand vous êtes devant le tribunal, vous passez en dernier.
01:39Quand on a ces policiers, pardon de le dire, à Nice qui est hors service après une soirée dans un bar,
01:44se sont voulu proposer de la drogue, une des policières a été harcelée alors qu'elle n'était pas reconnue en tant que telle,
01:48et puis après on a ces policiers lâchés au tribunal, il a fallu attendre que tout le monde monte au créneau
01:52pour que les individus auteurs de ces violences soient mis en détention provisoire, le temps qu'ils soient jugés.
01:56Mais tout ça, il n'y a plus rien qui marche, on est chez les maboules, on est chez les dingues.
02:00Les caforces, nos forces de l'ordre vont lâcher, parce qu'il faut être aujourd'hui sadomasochiste
02:04pour défendre la population, quand vous-même vous n'êtes jamais défendu,
02:07y compris dans les droits plus fondamentaux que la présomption d'innocence,
02:10qui est aujourd'hui une présomption de culpabilité qui pèse sur nos policiers.
02:12– Je rappelle, Mathieu Vallée, que vous êtes un ancien policier,
02:14ça explique votre fougue et votre passion sur ce sujet, non mais je vous ai laissé parler, parce que c'est intéressant.
02:19– J'ai l'honneur maintenant, Bruno Retailleau, et des grandes phrases, des grands mots, des grands actes,
02:21mais il faut aujourd'hui des preuves d'amour, présomption de légitime défense, peine minimale, peine planchée,
02:27vous savez, juste pour terminer pour ça hier, je voyais des policiers…
02:29– Je ne suis pas sûr que Didier Maistreau soit d'accord sur tout,
02:31parce que sur les policiers, il a un regard un peu plus dur en général.
02:33– Non mais, en 2024, 2025, il n'y a plus un rond pour acheter des voitures de police et de gendarmerie,
02:37comment voulez-vous qu'on fait face à des refus de tempérer, quand vous roulez dans des poubelles,
02:41quand vous roulez, parlons de le dire, dans des berlingots, face à des BMW ou des Mercedes ?
02:44Enfin, moi j'aime bien entendre les gens qui parlent bien,
02:46mais moi je veux des actes, les policiers, les gendarmes et les français veulent des actes.
02:49Honnêtement, c'est bon, tout le monde parle bien, tout le monde est là quand on te dit qu'il faut être là,
02:54mais il n'y a personne au fait de…
02:55– Didier Maistreau.
02:56– Alors, c'est le bon angle, je pense, qui est celui de M. Retailleau,
02:59vous disiez tout à l'heure, M. Retailleau, il libère une parole de M. Retailleau,
03:03il est le symbole de l'impuissance, c'est-à-dire qu'il commente sa propre action,
03:06il y a eu plus de 23% de véhicules incendiés par rapport à l'année dernière,
03:10on était à 900, presque 1000 à Strasbourg, c'est devenu la fête,
03:14M. Retailleau commente sa propre action et la propre inefficacité de l'État, premièrement.
03:19Deuxièmement, effectivement, la police ne peut pas être,
03:23ne saurait être la voiture ballée de la société, on est tous d'accord là-dessus.
03:27Troisièmement, il faut refaire la police de fond en comble, de la cave au grenier,
03:32moi j'étais par exemple favorable à la police de proximité,
03:34je sais qu'elle ne plaît pas beaucoup, qu'elle n'est pas la mode,
03:37mais moi j'ai...
03:38– Je finis, je finis.
03:40– La police est de proximité.
03:41– La police, non, non, elle n'est pas de proximité,
03:43non, non, attendez, la police, elle n'est pas du tout de proximité,
03:45on demande à des gens de la BAC et de la BRI d'intervenir en commando
03:50avec des petites motos, etc., se faire tabasser, elle n'est pas du tout en proximité.
03:54– Non, la BRI, elle ne fait pas de motos, je vous avoue, c'est une connerie.
03:56– Non, non, mais je veux dire, les voitures, etc.
03:58– Non, attendez, attendez, attendez,
04:00laissez-moi finir, je vais vous laisser parler, je vous ai laissé parler.
04:03– Oui, c'est vrai, allez-y.
04:04– Je pense qu'il faut refaire de la cave aux greniers,
04:09il n'y a pas de systématisme à avoir, il n'y a pas de supercitoyenneté de la police,
04:13il faut aussi, pendant les Gilets jaunes,
04:15moi j'ai vu des actes policiers fort répréhensibles, fort répréhensibles.
04:20– Face aux ultra-jaunes, vous comprenez.
04:21– Non, non, non, moi j'ai...
04:22– C'est pour ça que je disais qu'il n'était pas un forgeron de ma vie,
04:24vous voyez, je connais l'idée.
04:26– Il n'y avait pas d'ultra, j'ai vu des ordres qui ont été donnés
04:30par le préfet Lallement pour casser les Gilets jaunes, pour que ça dégénère.
04:34– Mais le préfet Lallement il n'est pas policier,
04:35– Et j'ai vu des comportements policiers qui étaient aussi condamnables,
04:39donc pas d'esprit de système.
04:41– Vous avez encore un discours de l'extrême-gauche,
04:42le problème c'est la police, c'est pas les voyous, c'est pas l'extrême-gauche.
04:44– Je vous dis que les...
04:45– Chasse naturelle et revient au galop,
04:47vous retrouvez vos rêves de premier ministre, monsieur Mélenchon.
04:51– Non, mais moi je ne suis pas un politicien, je ne suis pas bimère,
04:52– Je n'ai pas dit ça, monsieur.
04:53– La BRI ne fait pas de moto, déjà.
04:55– Je n'ai pas dit, je n'ai parlé de politiciens.
04:57– Vous voulez faire une réforme que vous ne connaissez pas.
04:58– C'est pénible.
04:59– Ce qui est pénible, c'est que vous dites des conneries.
05:00– Mais non, mais attendez, je ne vous ai pas insulté.
05:02– Vous insultez les policiers en tout cas.
05:03– Mais je n'ai pas insulté les policiers.
05:04– Ne dites pas que la BRI fait de la moto, ce n'est pas vrai, monsieur.
05:06– Non, mais vous allez rester là-dessus, donc voilà.
05:08– Je vous ai parlé des voltigeurs.
05:10– Je vous ai parlé des voltigeurs, ils font de la moto,
05:14– Je n'étais pas né, vous êtes né quand, monsieur ?
05:16– Ils n'étaient pas nés, les voltigeurs.
05:17– Non, mais moi, j'ai parlé des policiers en moto,
05:18vous parlez des policiers en moto pendant les gilets jaunes.
05:20– Pendant les gilets jaunes, on appelle des braves mecs qui n'ont rien à voir
05:22avec des voltigeurs, monsieur, vous voyez,
05:23vous critiquez une institution que vous ne connaissez pas, monsieur.
05:25– Non, écoutez, j'ai toute ma famille dans la police.
05:27– Ah bon, bah dis-donc, vous n'avez pas parlé d'une famille policier.
05:30– J'ai toute ma famille dans la police, et ma famille a payé un tribut très lourd,
05:33très lourd, alors ne donnez pas de leçons.
05:36– Je vous dis simplement, monsieur, d'abord, laissez-moi parler.
05:39– Moi, j'étais policier pendant un temps.
05:41– On écoute Didier, écoutez Didier.
05:43– Vous n'allez pas, vous n'allez pas m'impressionner, vous n'allez pas m'impressionner.
05:48– Bah, vous non plus.
05:49– On laisse parler Didier Maisto, allez-y, c'est bien fait.
05:52– Je vous ai dit que moi, je soutiens les policiers quand il faut les soutenir,
05:57j'ai commencé par là, je vous ai dit d'abord,
06:00je vous ai dit que la police ne devait pas être la voiture ballée de la société,
06:03j'ai commencé par là.
06:05– Et pas les serpillages de la société non plus.
06:07– Mais ce n'est pas possible, vous pouvez laisser parler,
06:09il y a un débat, on laisse parler les gens.
06:11Deuxièmement, je vous ai dit que…
06:13– C'est moi qui suis autoritaire.
06:15– Non mais, si vous coupez la parole, c'est de l'autoritarisme.
06:17– Est-ce que je ne dis pas ce que je fais ?
06:19– Non, c'est de l'autoritarisme.
06:21Non, non, mais moi je ne descends pas d'un cran, vous m'attaquez,
06:23vous m'attaquez, je vous arrête.
06:25Deuxièmement, quand il y a des actes condamnables, il faut les condamner,
06:29il n'y a pas de super citoyenneté,
06:32non, la police, c'est l'IGPN,
06:34l'IGPN, ah oui, alors allons-y sur l'IGPN,
06:38c'est l'Inspection Générale de la Police Nationale qui contrôle,
06:42mais je suis tout à fait mon sans-froid,
06:44je suis tireur sportif du club de la police.
06:48– Allons-y, allons-y, parlons du fond,
06:50on ne va pas faire vos bios, vous n'allez pas me faire vos fichues.
06:52– Non, non, non, si vous ne voulez pas,
06:54pas de trucs à deux balles avec moi.
06:56Donc si vous voulez, le problème de la police,
06:58c'est que, effectivement, l'IGPN,
07:00tant qu'elle n'est pas judiciarisée,
07:02la police qui juge la police, oui,
07:04c'est l'inspection, c'est le corps le plus contrôlé,
07:08mais combien de condamnations au bout,
07:10c'est ça qui compte,
07:12zéro condamnation, les gens sont promus.
07:14– Mais enfin, ce qui est dingue,
07:16c'est qu'on en a fait un débat sur la police,
07:18on est en train de parler de la drogue,
07:20on est en train de parler des délinquants,
07:22on est en train de parler de la société qui vient,
07:24on fait un débat sur la police, enfin, excusez-moi,
07:26– Attendez, il y a un esprit de système.
07:28– Le problème, c'est que le problème,
07:30ce n'est pas les policiers aujourd'hui dans la société.
07:32– Mais moi, je n'ai pas texté les policiers.
07:34– Mais vous les avez chargés, excusez-moi, vous les avez chargés les policiers.