Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace
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00:00Quasiment 19 heures sur CNews, de retour, cher William, bonsoir.
00:07Ah vous m'aviez manqué.
00:09C'est une réaction assez légitime et couramment observée.
00:13Je vois que l'année 2025 commence comme l'année 2024 a terminé sur la modestie.
00:21Oui c'est ce qui me caractérise, elle est parfois excessive.
00:24Bon, vos tweets avaient manqué également.
00:26Vous qui annoncez l'émission chaque dimanche soir,
00:29le retour du chevalier blanc toujours plus fringant contre ce baron noir encore plus arrogant.
00:36Vous êtes d'accord. J'espère que vous corroborez cette simple observation.
00:40J'aimerais la prochaine fois une rime en art, puisqu'il arrive toujours en retard.
00:45En retard, je vais faire ça.
00:46D'accord, donc essayez de trouver ça, puisque regardez, la politique...
00:49Ça peut être une sorte de 68 arts.
00:52Pourquoi pas, 68 arts.
00:54Vous savez, Julien Drey pratique une méthode gaulliste, c'est la politique de la chaise vide.
01:00Bien sûr.
01:01Avec l'Algérie, je disais hier matin, c'est la politique de la joue tendue.
01:04Oui, j'ai bien vu.
01:06La diplomatie française, c'est la joue tendue.
01:08Julien Drey, c'est la politique de la chaise vide.
01:10Ça vous va ?
01:11Ça me va.
01:12Point sur l'information avec Isabelle Piboulot.
01:15Alerte rouge maintenue à Mayotte jusqu'à demain soir.
01:18Les vents et les pluies restent extrêmement forts en raison de la tempête tropicale, dit Kennedy.
01:23Le préfet craint des inondations importantes, puisque de nouvelles précipitations sont attendues sur l'archipel.
01:29L'alerte cyclonique rouge a été lancée hier.
01:32Un coup dur pour les Mahorais, moins d'un mois après le passage du cyclone Shido.
01:37Les syndicats agricoles reçus demain par le Premier ministre à Matignon.
01:41Les agriculteurs exigent des garanties pour améliorer leurs revenus et des simplifications administratives.
01:46A noter qu'une proposition de loi doit être débattue à l'Assemblée nationale le 6 février.
01:51Celle-ci vise à interdire l'importation et non plus la vente de produits agricoles,
01:56ne respectant pas les normes imposées en France aux agriculteurs.
02:00Enfin, la côte de popularité d'Emmanuel Macron au plus bas à 21%, selon un sondage Ipsos pour la Tribune dimanche.
02:07Le Président de la République perd deux points en ce début d'année, soit pratiquement son pourcentage le plus bas chez Ipsos depuis la crise des Gilets jaunes.
02:15Le Premier ministre, lui, se situe à 20%.
02:18A titre de comparaison, lors de leur prise de fonction, Gabriel Attal était à 37%, Michel Barnier à 34%.
02:26Merci beaucoup Isabelle Piboulot.
02:29Pendant votre journal, je textotais avec Julie André, qui va arriver dans quelques instants.
02:36William Golnadel, vous n'arrivez pas seul ce dimanche soir.
02:39Dans tous les cas, j'arrive à l'heure.
02:40Vous arrivez à l'heure, mais vous n'arrivez pas seul.
02:42Non.
02:43Puisque vous publiez la semaine prochaine, Journal d'un prisonnier.
02:48Oui.
02:49Après votre best-seller l'année dernière, Journal de guerre, cette fois-ci, Journal d'un prisonnier est un roman.
02:55D'ailleurs, j'ai presque envie de vous dire William, est-ce que je dois vous appeler Kafka ou William Golnadel ?
03:01Racontez-nous ce qu'il y a dans ce livre.
03:05Je ne sais pas si c'est un roman, je dirais plutôt que c'est une fiction réaliste.
03:10C'est-à-dire, non, mais elle est plausible.
03:13Elle est malheureusement plausible.
03:15C'est la trans insoumise qui a pris le pouvoir.
03:18Et d'ailleurs, c'est Trans Inter qui est la radio, qui est la seule qui soit autorisée.
03:25Et Maître Gronadel, qui est un opposant notoire, est enfermé dans le camp du bien à titre de déconstruction, reconstruction.
03:38Et dans ce cadre-là, le procureur Edi Pleniel, diligent à son encontre divers procès pour racisme, pour sionisme génocidaire, pour machisme excessif.
03:52Et c'est l'occasion pour Maître Gronadel, en réalité, d'en faire des réquisitoires assez implacables contre le racisme anti-blanc, contre l'anti-sionisme pathologique, contre l'anti-masculinisme.
04:10Et à dire le vrai, bon, je me suis amusé, je crois qu'on s'amusera.
04:15Mais d'une certaine manière, c'est une ruse pour piéger le lecteur, c'est-à-dire lui apprendre beaucoup de choses.
04:24Vous allez apprendre beaucoup de choses sur le wokisme, sur beaucoup de choses, tout en vous amusant.
04:29Je n'avais pas envie de faire un énième ouvrage sur le wokisme.
04:33Donc j'ai utilisé cette sorte d'escroquerie intellectuelle pour justement piéger le lecteur.
04:38Parce que je vais vous apprendre qu'il y a des George Floyd blancs, mais dont on n'a pas parlé.
04:45Je vais vous apprendre qu'il y a des gens qui ont été mis en prison, des innocents, pour viol pendant des années et dont on n'a pas parlé.
04:53Et ainsi soit-il. C'est très documenté, mon histoire.
04:57Mais ça l'est, et vous retenez, vous dites, j'ai eu envie que le lecteur s'amuse.
05:04Je vais vous donner mon témoignage en découvrant les premières pages, en vous lisant.
05:09Je n'ai eu de cesse que d'avoir le sourire, et même de rire parfois.
05:13Mais ce sujet est éminemment lourd quand même.
05:19La société que vous présentez à l'excès dans ce livre, vous dites aussi que c'est une fiction réaliste.
05:28Ça fait partie de mes obsessions assumées.
05:30Je pense que le wokisme, c'est un hôpital psychiatrique à ciel ouvert.
05:36Donc c'est un véritable combat.
05:38Vous allez rire, mais vous allez aussi, je pense, beaucoup apprendre.
05:42Et on apprend à chaque fois en vous lisant, Gilles-William Golnadel.
05:47Dans ce livre, le wokisme a gagné.
05:50Dans notre société, allons aux États-Unis, le wokisme est en train de perdre une première bataille.
05:57Il n'a pas perdu la guerre, mais il est en train de perdre une première bataille.
06:00Je recevais hier l'historien et écrivain Jean Sevilla, qui a écrit en 2000 le terrorisme intellectuel,
06:06et qui, 25 ans plus tard, a réédité cet ouvrage.
06:10Qu'est-ce qu'il dit ?
06:11Il dit que la gauche intellectuelle, culturelle, est en train de se lézarder.
06:17Mais le terrorisme intellectuel n'a pas encore perdu.
06:21Qu'est-ce que vous en pensez ?
06:22Je souscris à l'opinion de Jean Sevilla.
06:26Il est vrai, si vous voulez, que le mur du terrorisme intellectuel était bréché.
06:34L'existence même de notre télévision en témoigne.
06:39Encore qu'il y ait des gens qui voudraient bien la couler.
06:42Mais indépendamment, si vous voulez, de la victoire, par exemple, de Trump,
06:46qui a été évidemment adoubé par toute une partie d'électorats, et pas seulement des Blancs,
06:53qui ont considéré que le wokisme qui faisait devenir fou, ça suffisait,
06:59il y a malgré tout, encore maintenant, dans les médias et dans certains partis politiques,
07:07un puissant courant qui n'a pas disservi ces derniers mots.
07:11Il ne faut certainement pas désarmer.
07:13Il suffit d'écouter la télévision publique, il suffit d'écouter les gens de la France Insoumise,
07:20on l'abordera sans doute tout à l'heure, pour voir que ces gens-là sont toujours d'une immense dangerosité
07:28et veulent faire du mal, et veulent d'ailleurs, puisqu'ils pâtissent,
07:33ils n'ont plus, si vous voulez, qu'un seul désir, c'est de nous empêcher d'être libres.
07:40L'initiative qui est prise, par exemple, contre Twitter,
07:44montre à quel point leur seul désir, c'est d'appliquer leur intolérance,
07:52une fois qu'ils ont perdu la bataille des idées.
07:56Alors je voulais qu'on en parle un peu plus tard d'Elon Musk, on y reviendra dans quelques instants.
08:01Mais toujours, on reste sur cette bataille culturelle que vous dites, menez-vous,
08:07que vous dites depuis 30 ou 40 ans.
08:12Vous m'expliquez également qu'il y a 20 ou 30 ans, il y avait des mots qu'on ne pouvait pas employer.
08:18J'ai souvenir que, par exemple, un certain Jean-Marie Le Pen a été condamné par la justice
08:22pour avoir parlé de l'invasion migratoire.
08:25Cette thèse-là, la submersion migratoire ou l'invasion migratoire,
08:31est-ce qu'aujourd'hui on peut la prononcer sur un plateau de télévision ?
08:36Pourquoi aujourd'hui on peut la poser sur un plateau de télévision plutôt qu'il y a 20 ans ?
08:41Parce que la terrible et dramatique réalité a été encore plus forte que le terrorisme intellectuel.
08:48Et d'une certaine manière, ceux que je représente ont gagné la bataille des idées
08:57au moment précis où ils perdaient la bataille des frontières.
09:02Ça n'est d'une certaine manière pas totalement un hasard.
09:06Alors oui, maintenant, effectivement, on peut parler d'immigration massive et invasive
09:13au moment où je pense qu'on va en parler, où nous sommes arrivés dans un tel point
09:19que la France est en train de basculer.
09:22J'entendais notre ami Philippe Devilliers, et j'y souscris,
09:27dire qu'il se demandait si on n'était pas arrivé au temps de la France algérienne.
09:33J'étais défavorable à l'Algérie française, mais je suis tout aussi défavorable à la France algérienne.
09:42Donc c'est un combat de toujours.
09:45Et il est loin d'être gagné, pas seulement dans les esprits, mais surtout sur le terrain.
09:52Et l'heure, je le dis franchement, et je n'aime pas le dire parce que ça ne me caractérise pas,
09:58mais l'heure n'est pas à la modération.
10:00Au lecteur de demain, qui découvrira le journal d'un prisonnier,
10:06qu'est-ce que vous avez envie de lui dire ?
10:08Est-ce que vous lui dites que l'avenir est sombre,
10:11ou qu'il y a une petite lueur d'espoir,
10:14et une petite lueur qui nous permet d'imaginer un monde un peu moins fermé,
10:20peut-être un peu plus libre ?
10:22Je ne sais pas, je ne suis pas prophète, je suis un pessimiste combatif.
10:28Un peu trop peut-être parfois ?
10:30Ce n'est pas une posture, mais reconnaissez que les temps des deux côtés de la Méditerranée,
10:36dans les deux pays que j'aime, ne sont pas de nature à me faire joyeux et optimiste.
10:42Mais ce n'est pas une posture, j'aimerais beaucoup être comme ça.
10:45Mais je ne sais pas encore une fois s'il est midi moins cinq ou midi cinq,
10:49mais ça ne change rien pour moi puisque je me battrai jusqu'au bout.
10:52Alors je ne sais pas s'il est midi moins cinq ou s'il est midi cinq,
10:55mais actuellement vous êtes le maître du temps dans cette émission,
10:59puisque votre adversaire de poids a un peu de retard.
11:04Il n'espère quand même pas rentrer avec un quart d'heure de retard.
11:08La porte est peut-être fermée, William Golnadel, la porte est peut-être fermée,
11:10mais mon cœur sera toujours ouvert.
11:12Il y va du respect de la clientèle.
11:14Donc à ce moment-là, Julien Dray pourra nous rejoindre.
11:17Puisque vous avez parlé d'Elon Musk, et dans un instant on reviendra sur cette actualité de la semaine,
11:23à savoir la disparition de Jean-Marie Le Pen,
11:26Elon Musk est devenu l'homme qui fait trembler la classe politique progressiste européenne.
11:33À gauche comme au centre.
11:35J'ai vu madame Loiseau, Nathalie Loiseau, l'ancien commissaire M. Breton,
11:41qui demande à ce que M. Musk cesse ses ingérences,
11:46quitte à sanctionner, voire fermer Twitter.
11:51Alors écoutez quelques réactions du jour,
11:53quelques réactions du côté de la gauche française sur Elon Musk.
11:58C'est vrai aussi que ce qui me gêne,
12:01c'est que quand on quitte un réseau social et qu'on l'abandonne uniquement à l'extrême droite,
12:06et qu'il y a des gens qui sont, et qui de bonne foi continuent à croire que c'est là que ça se passe,
12:10eh bien ils n'ont plus de parole alternative à celle que porte l'extrême droite.
12:13Donc c'est là l'enjeu, et j'aimerais effectivement que nous puissions trouver collectivement Elon.
12:19Merci beaucoup.
12:20Tout le monde politique, on devrait tous ensemble partir de X,
12:23et non pas chercher à partir les uns après les autres.
12:25On doit tous quitter Twitter.
12:27Et moi j'ai posé hier la question aux chefs des autres parties du Nouveau Front Populaire.
12:31Parce que j'estime que moi toute seule qui quitte un réseau,
12:34j'ai le regret de vous annoncer que ça n'a pas énormément d'impact.
12:37Si tout le Nouveau Front Populaire le fait, alors oui ça en a.
12:40Et c'est pour ça qu'à un moment on est dans une théorie des jeux.
12:43C'est-à-dire que moi je vais quitter, mais les autres qu'est-ce qu'ils font ?
12:45Et donc c'est pour ça que je dis que ce réseau doit être interdit en Europe.
12:48Parce que que je le quitte ou pas, il aura quand même un impact sur le réel.
12:51Il contribuera quand même à déstabiliser les prochaines élections.
12:55Donc ça va plus loin que certains élus, ou même pas élus,
12:58qui quitteraient le réseau social Twitter.
13:01Il faut interdire désormais Twitter.
13:03Qu'est-ce que ça dit de notre société Willis ?
13:05Non, pas de notre société.
13:07Bah une partie de notre société.
13:09Non non, ça en dit long sur l'intolérance extrême de la gauche extrême.
13:15Mais il n'y a rien de nouveau sous le soleil noir de cette extrême gauche là, ou de soleil rouge.
13:20La réalité c'est que j'observe qu'avant que monsieur Musk et Elon deviennent le boss de Twitter ou de X,
13:30personne n'a trouvé à redire que Donald Trump se fasse virer comme un malpropre,
13:37alors même que l'ayatollah Khamenei était toujours en place et demandait à ce que Israël soit détruit.
13:46Ça, ça ne gênait pas Dame Tondolie.
13:49Vous voyez, c'est dans la logique.
13:52Monsieur Elon Musk, il intervient, c'est vrai, sur le terrain européen, éventuellement des élections,
13:59mais quand monsieur Obama Barack intervenait pour les élections françaises ou allemandes,
14:05on ne disait pas que monsieur Barack était dans l'ingérence.
14:11Vous voyez, c'est toujours cette asymétrie morale qui commande.
14:19Donc je suis… Pardon, Elon Musk, c'est quelqu'un…
14:22Ah oui, c'est terrible ce qu'il a fait.
14:24C'est quelqu'un qui a osé parler du viol des…
14:31Vous faites la transition, mais allez-y, pardonnez-moi.
14:33Oui, mais c'est…
14:35Vous avez eu le temps de parler.
14:37Ça s'appelle un métier.
14:39Non, mais c'est quelqu'un qui a osé remémorer, pour autant que ça soit dans la mémoire anglaise,
14:46le viol des petites blanches, des Anglaises blanches de la classe ouvrière par des gangs pakistanais.
14:54Celui qui vous parle, toute modestie mise à part, avait pondu un article il y a sept ans dans le Figaro
15:03pour raconter justement le viol de Telford.
15:08La police anglaise est restée larme aux pieds de peur d'être taxée de raciste.
15:17Les féministes gauchistes ne sont pas intervenus.
15:22Ce salaud de Musk a osé effectivement reprocher à la classe politique anglaise,
15:30en tous les cas aux travaillistes, d'une part leur part de responsabilité et d'autre part de refuser l'enquête.
15:38Il faut reconnaître que c'est un salaud.
15:40Vous avez dit « c'est un métier de parler et mon métier c'est de chercher, creuser ».
15:44Est-ce que vous vous souvenez du titre de votre article ?
15:47Je pense en tous les cas que je centrais ça sur l'Oberta.
15:51Exactement. On est le 19 mars 2018 et votre titre c'est « Le racisme anti-blanc, l'Oberta médiatique ».
15:58Gilles-William Golnadel évoque le racisme anti-blanc dont très peu de médias ou d'associations osent parler, selon l'avocat.
16:04C'est ce tabou qui explique le silence médiatique autour d'un scandale d'abus sexuels révélé à Telford,
16:09donc c'est une commune en Angleterre.
16:11Il s'avère que pendant 30 ans, Telford n'a pas été la seule ville où des gangs pakistanais ont donc sévi,
16:19où des jeunes filles ont été harcèlées.
16:21Par dizaines de milliers.
16:23Alors justement c'est impossible de le chiffrer.
16:25Mais qu'est-ce qui est intéressant ?
16:27C'est que plutôt que d'aller chercher à donner la parole à ces victimes-là,
16:32une partie de la classe politique a décidé d'aller sur le terrain de l'ingérence,
16:37et voir certains du complot d'extrême droite.
16:41Alors qu'a fait Reuters, qui est une agence plutôt sérieuse ?
16:45Elle a donné la parole à une des victimes.
16:48Je vais vous proposer de voir ce sujet et je serais très curieux d'avoir les quelques réactions
16:52de groupes d'associations féministes ou encore d'élus féministes qui se présentent comme des féministes.
16:59Voyez ce sujet de la rédaction de CNews, produit ce matin.
17:05Elle a décidé de s'exprimer anonymement, 16 ans après les viols qu'elle a subis lors de son adolescence.
17:11Cette Britannique de 30 ans est toujours traumatisée.
17:15J'avais 14-15 ans quand ça a commencé.
17:18J'ai rencontré d'autres personnes.
17:20J'ai commencé à aller faire la fête chez des gens et puis j'ai été récupérée quand j'étais ivre.
17:24Des inconnus m'avaient fait beaucoup boire et puis les abus ont commencé à s'aggraver.
17:28J'ai ensuite été emmenée par un chauffeur de taxi et enfermée dans une autre propriété pendant quatre jours.
17:35Une fois là-bas, elle ne pouvait pas s'échapper.
17:39J'étais malade et je m'urinais dessus. Je ne pouvais pas sortir du lit.
17:43Je ne sais pas ce qu'ils m'avaient donné, mais je ne pouvais pas bouger.
17:46Les hommes arrivaient les uns après les autres et chacun d'entre eux était différent.
17:50Après les viols, ses agresseurs lui donnent des antidépresseurs puis la laissent repartir.
17:5516 ans après, elle remercie Elon Musk de dénoncer l'inaction du gouvernement britannique.
18:00Sans quelqu'un à nos côtés qui a ce genre de pouvoir ou d'argent, nous sommes simplement ignorés.
18:08Je suis donc en quelque sorte reconnaissante envers lui.
18:11Les députés conservateurs ont demandé à ce qu'une nouvelle enquête soit menée sur ces réseaux pédophiles.
18:16Mais la demande a été rejetée par la majorité travailliste.
18:22Et il n'y aura donc pas d'enquête à ce jour ? Peut-être qu'il y en aura une un peu plus tard.
18:27Mais aujourd'hui, le parti de gouvernement a décidé de ne pas ouvrir une enquête.
18:32Vous êtes conscient que rien n'a changé.
18:36C'est-à-dire qu'en France, les médias font largement silence sur le viol de jeunes françaises par des migrants.
18:54Il n'est pas question d'en parler, sinon ce serait de l'instrumentalisation.
18:57De la même manière que les féministes gauchistes ont viré des manifestations féministes des organisations en France
19:09qui voulaient parler des viols de jeunes filles des kiboutzim en Israël par les gens du Hamas.
19:17Pas parce qu'elles étaient juives.
19:20C'est parce qu'elles étaient blanches et surtout parce que leurs violeurs n'étaient pas blancs.
19:26Et quand, dans leur inconscient tourmenté, ce sont des violeurs non blancs,
19:32ils ne sont pas considérés comme des bourreaux détestables, mais plutôt quelque part quand même comme des victimes.
19:40Vous voulez dire par là, William Golnadel, qu'il y aurait dans certains groupes féministes des victimes à géométrie variable, des combats à géométrie variable ?
19:48Mais complètement. Heureusement qu'il y a des groupes comme Nemesis qui résistent à cela.
19:53Vous parlez d'un groupe d'extrême droite, dangereux, présenté par le monde.
19:58Bien sûr. Elles sont forcément traînées dans la boue.
20:04Les chiens gauchisant à bois, mais la caravane Nemesis finira par parler, par passer.
20:11Et de toute manière, encore une fois, c'est un peu aussi la thématique de mon livre.
20:17Le racisme anti-blanc que l'on ose nommer est à la base de pratiquement toutes les explications de ce qui nous arrive aujourd'hui.
20:29Et évidemment, on refuse de le regarder en face.
20:34En fait, toute cette première partie, il y a un trait d'union qu'on pourrait faire sur l'OMERTA, sur les combats à géométrie variable,
20:43sur l'intolérance, sur la censure, sur le terrorisme intellectuel.
20:48Autre exemple qu'on a découvert aujourd'hui.
20:51Michel Onfray devait tenir une conférence dans un lycée à Caen.
20:56Il s'avère que des enseignants ont fait annuler cette conférence parce que plusieurs enseignants ont mobilisé la direction
21:05et se sont mobilisés afin d'empêcher la tenue d'une conférence du philosophe dans l'établissement.
21:11Je ne vais pas le trahir en disant que j'ai eu la chance de pouvoir échanger brièvement avec lui avant cette émission.
21:19Et il me disait, vous savez, ça fait des années que, par exemple, je suis mis de côté par le service public.
21:26Ça fait sept ou huit ans.
21:27Bien sûr.
21:28Donc de quoi cette annulation est-elle le nom ?
21:32L'intolérance et la médiocrité.
21:37Il faut faire attention.
21:38Moi, je crains le parti des médiocres parce que c'est le premier parti de France.
21:43Et c'est vrai que dans le milieu d'enseignants, le gauchisme médiocre fait floresse quand même.
21:50C'est terrible pour Michel Onfray et pour tous les autres qui portent un langage de vérité.
21:57Mais c'est encore plus terrible pour nos enfants.
21:59Il ne faut quand même pas s'étonner à dire le vrai.
22:02Il ne faut pas s'étonner si le classement PISA est à ce niveau-là.
22:06Alors, je ne veux évidemment pas, ce n'est pas mon genre, de jeter le discrédit sur l'ensemble du corps enseignant.
22:13Mais il y a une sociologie particulière dans le corps enseignant, dans le corps judiciaire,
22:21et dans le corps, j'allais l'oublier, et dans le corps journalistique,
22:26qui fait qu'effectivement, on pâtit non seulement de l'intolérance, mais de la médiocrité.
22:34Et en général, vous savez, les médiocres ne sont pas très gentils.
22:38Ça devait être le vendredi 17 janvier prochain, dans un lycée hôtelier à Caen,
22:43avec une question, défis agricoles et enjeux gastronomiques.
22:46Quel avenir pour les futurs professionnels de la restauration ?
22:49Et donc, cette conférence n'aura visiblement pas lieu.
22:53Le maire de Caen, s'il voit un symbole politique, qu'est-ce qu'il fait le maire de Caen ?
23:01Cette conférence, on la fait dans la mairie.
23:03Et on accueille Michel Onfray pour parler justement des défis agricoles.
23:08Ce n'est pas très intéressant.
23:10Ce n'est pas très intéressant aussi de lire le journal d'un prisonnier, J. William Golnadel.
23:15Dans la seconde partie, nous allons revenir sur Marine Le Pen.
23:18Pour la première fois, elle a accordé un entretien à nos confrères du JD News,
23:22qui sera à découvrir dans l'hebdomadaire mercredi.
23:25C'est la première fois qu'elle parle de la disparition de son père.
23:28Je le dis aux téléspectateurs, elle souhaitait annuler cet entretien.
23:33Et elle a décidé de répondre aux questions, parce qu'elle rentrait à peine de Mayotte
23:41quand elle a appris la disparition de son père.
23:44Et elle s'est dit, je suis obligée d'être la porte-parole aussi de ce que j'ai vu à Mayotte.
23:50Donc tout cet entretien se divise en deux parties.
23:54Et sur Mayotte.
23:55Et sur son père, bien sûr, Jean-Marie Le Pen.
23:59On voit cela ensemble, en espérant peut-être que Julien Dréary...
24:02Je n'y crois plus du tout.
24:04Vous n'êtes pas trop fatigué ?
24:05Ça va, je tiens.
24:06Ça vous va d'être seul, d'avoir seule la parole ?
24:07Pas du tout.
24:08On pourrait faire deux heures, c'est ça que vous voulez dire ?
24:10Écoutez, il suffit de le dire.
24:13A tout de suite.
24:18Il est 19h30 sur CNews.
24:19Nous poursuivons le face-à-face.
24:21Et Julien Dréary est de retour.
24:23Cher Julien, merci d'être avec nous.
24:25Et pour une fois, ce n'est pas moi qui suis là.
24:27Ce n'est pas pour une fois d'ailleurs.
24:28Et c'est rarement de votre faute.
24:29C'est souvent de la faute de William.
24:30Je ne dis rien.
24:31C'est souvent de la faute de William Goldaddel.
24:33Non, le pauvreté, ce n'est pas de sa faute.
24:34Vous savez que pendant une demi-heure, il a eu un sourire.
24:36Il était heureux, heureux d'être seul sur ce plateau.
24:40C'est vous qui avez fait l'accident sur la porte d'Orléans.
24:42Non, mais j'ai pris sur moi.
24:43C'est vous qui avez fait le retard des taxis.
24:45J'ai pris sur moi.
24:46L'accident sur la porte d'Orléans.
24:47Il est faux rouge partout.
24:48Je ne manque pas de relation.
24:49C'est clair.
24:50Ce qui veut dire que pendant une demi-heure, on a parlé de son livre.
24:52J'ai compris.
24:53Il était tellement content.
24:54Je ne m'en lame pas.
24:55Comment il est boycotté par le service public ?
24:57J'ai fait la promotion vraisemblable du livre de Monsieur Dré
25:01pendant six mois.
25:02On n'aurait pas le droit d'en parler pendant deux minutes.
25:04Le livre du nommé, puisqu'il va peut-être avoir le prix du livre politique.
25:08Le jour où vous aurez, pour Journal d'un prisonnier, Gilles-William Golnadel…
25:14Je ne peux rien dire.
25:16Rien, pas encore ?
25:17Je ne peux rien dire.
25:18Peut-être.
25:19Une fiction, je ne sais pas.
25:20Peut-être, une fiction.
25:21On ne sait jamais.
25:22Ou peut-être une invitation à France Inter.
25:25À Transinter.
25:26Lâche leur main.
25:27Allez, avançons.
25:29Dans l'actualité.
25:30Et d'ailleurs, je voulais vous dire, Julien Dré,
25:33vous avez fait un débat avec Sarah Knafo cette semaine
25:35et j'invite les téléspectateurs à revoir ce débat en replay
25:38chez nos excellents confrères du Figaro avec Alexandre Devecchio.
25:41C'est un débat absolument passionnant.
25:43Très bien.
25:44D'ailleurs, si vous pouviez être aussi pertinent que Julien Dré,
25:46ce serait pas mal, William Golnadel.
25:48À la primauté.
25:49C'est tombé il y a quelques instants.
25:51C'est une interview exclusive de nos confrères du JD News.
25:57Marine Le Pen, l'entretien pour l'histoire après une semaine marquée
26:01par un déplacement à Mayotte et la disparition de son père.
26:04Marine Le Pen, ronde silence dans un entretien au JD News
26:08avec une émotion rare.
26:09Elle se confie sur sa relation complexe avec son père,
26:13qu'elle qualifie d'ailleurs dans cet entretien,
26:15pour la première fois, elle le qualifie comme papa.
26:18Il y a énormément de choses dans cet entretien.
26:20En deux parties, d'abord sur Mayotte et ensuite sur son père.
26:26Au-delà des polémiques, les archives de l'INA ont révélé
26:29un véritable corpus politique autour de Jean-Marie Le Pen.
26:32Pensez-vous que les Français, ce sera sur cet aspect
26:35qu'il finira par dominer leur jugement ?
26:37Que retenir, c'est ça notre question ce soir, de Jean-Marie Le Pen ?
26:41Elle explique que sur de nombreux sujets,
26:43et pas seulement sur l'immigration, il a été un visionnaire.
26:45On parle souvent de l'immigration, mais il faut aussi évoquer
26:47la mondialisation, qu'on appelait encore la globalisation.
26:50Un peu plus loin, on lui demande si son bilan,
26:53le bilan de sa vie sera marqué par la provocation.
26:56Elle explique que c'est injuste de le juger uniquement
26:59à l'aune de ses polémiques. Pourquoi ?
27:01Parce que la longévité politique, c'est toujours la même chose.
27:04Ce qui est malheureux, c'est qu'il se soit enferré
27:08dans ses provocations. En réalité, son côté rebelle
27:11et provocateur a fini par prendre le dessus.
27:14Elle explique également qu'il recommençait,
27:17et c'est là où elle, Marine Le Pen, à un moment donné,
27:20il lui pose une question sur l'exclusion de Jean-Marie Le Pen
27:23du parti, du RN. Il lui dit, est-ce que vous vous l'êtes pardonnée ?
27:27Et elle a cette phrase qui va être, j'imagine, longuement commentée.
27:31Non, je ne me le pardonnerai jamais.
27:34Et là, c'est la fille qui parle. C'est la fille qui parle à son père.
27:38Et elle l'explique parce que c'était son parti,
27:41mais en même temps, ce n'était pas seulement à lui.
27:44C'était toute l'ambiguïté, c'était son bébé.
27:46Il l'avait créé, façonné, mais il n'en était plus
27:48le seul propriétaire. Ce parti appartenait à l'avenir du pays,
27:51à tous ceux qui y croyaient. Il n'avait plus le droit
27:54de le mettre en danger par provocation, orgueil ou je ne sais quoi.
27:57Non, je ne le pardonnerai jamais.
28:00Sur ces phrases, ces explications, les premiers mots de Marine Le Pen.
28:03Julien Dray.
28:05C'est compliqué de réagir parce que, visiblement, c'est une interview très dense.
28:08Exactement.
28:10En connaissance de ce que vous venez de révéler.
28:13Jean-Marie Le Pen a été un personnage politique
28:16qui a marqué la vie politique française.
28:19C'est clair, il était là, dans le paysage.
28:22C'est là où j'ai un petit désaccord.
28:25Ce ne sont pas des provocations, ce sont des convictions.
28:28Jean-Marie Le Pen, quand il fonde le Front National,
28:31il le fonde avec tous les anciens qui valorisaient le régime de Pétain.
28:34Et Jean-Marie Le Pen ne se revendiquait pas de la résistance.
28:37Il ne se revendiquait pas de la République, du combat de la Révolution française.
28:40Donc il avait des convictions, il avait des amitiés, d'ailleurs,
28:43à l'échelle internationale.
28:46Il a encensé toute une série de régimes qui étaient des régimes dictatoriaux.
28:49Je pense notamment au Chili, par exemple, en Argentine.
28:52Je ne pense pas que c'était simplement un provocateur facétieux.
28:55Je pense que c'était un homme d'extrême droite.
28:58Plus fasciné, d'ailleurs, par le régime mussolinien que le régime hitlérien.
29:01Quand on regarde bien les textes, son mentor, c'était là.
29:04Et en ce sens-là, oui, c'était un adversaire politique.
29:07Après, je ne fais pas partie de ceux qui crachent
29:10sur la mort des gens, qui s'en réjouissent,
29:13parce que ce n'est pas comme ça qu'on fait.
29:16Après, sur Marine Le Pen, si vous me permettez,
29:19j'avais employé cette expression, et j'arrêterai là.
29:22J'avais dit qu'il n'y avait pas de trait d'égalité pour moi
29:25entre Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen, sur le plan politique.
29:28Et je pense qu'aujourd'hui, elle se retrouve dans une situation
29:31où elle a un héritage, c'est vrai, mais elle n'en est pas l'héritière.
29:34Elle n'en est pas l'héritière au sens où je pense que, politiquement parlant,
29:37elle n'est pas l'héritière de la pensée politique de son père.
29:40– William Golnadel.
29:43– En réalité, j'ai toujours eu...
29:46Enfin, Jean-Marie Le Pen m'a toujours inspiré
29:49des sentiments mélangés.
29:52Et je m'aperçois que je n'ai jamais changé mon regard
29:55que je portais sur lui,
29:58et en tant que Français, et en tant que Juif.
30:01C'est-à-dire que, dès le départ,
30:05j'avais bien pointé son antisémitisme,
30:08mais je considérais déjà que c'était l'antisémitisme du passé.
30:12Et je pointais déjà que l'antisémitisme à venir,
30:15l'antisémitisme d'extrême-gauche et islamiste
30:18était infiniment plus dangereux.
30:22Et je ne lui ai pas pardonné,
30:26et je ne lui pardonne pas
30:29d'avoir gâché l'excellence de ses idées,
30:32notamment visionnaires, effectivement,
30:35en matière d'immigration
30:38et en matière aussi de péril islamique,
30:41qu'il a sacrifiées.
30:44Alors, je ne sais pas si c'est l'autel de ses détestations,
30:47l'autel de sa provocation,
30:50l'autel de vouloir conserver sa petite boutique,
30:53un petit chez soi, qu'un grand chez les autres, je ne sais pas.
30:56Mais je lui en veux toujours, mais je n'en veux pas.
30:59Je l'en veux infiniment moins en tant que juif
31:02qu'en tant que Français.
31:05Parce que si les idées de Jean-Marie Le Pen
31:08en matière de lutte contre l'immigration massive et invasive
31:11qu'il avait vu venir de loin
31:14avaient pu être mises en application
31:17bien avant que maintenant,
31:20où le combat n'a pas encore véritablement commencé,
31:23eh bien, nous n'en serions pas là.
31:26Pour le reste, je n'ai jamais...
31:29Je n'ai jamais comparé
31:32Jean-Marie Le Pen avec Marine Le Pen.
31:35Je n'ai jamais pointé
31:38chez Marine Le Pen le moindre commencement
31:41de début d'antisémitisme.
31:44Je lui ai rendu un hommage appuyé
31:47parce que ça a été l'une de celles
31:50qui ont le mieux défendu Israël dans la peine
31:53depuis 7 octobre 2023.
31:56Elle se reproche maintenant que le temps est venu
31:59d'avoir été dur avec son père,
32:02mais son père a été quand même très dur avec elle.
32:05Et je constate que
32:08Le Pen-Jean-Marie, c'était le meilleur et le pire.
32:11Et je considère qu'aujourd'hui,
32:14Le Pen-Marine fait,
32:17alors évidemment avec bien, bien, bien, bien des défauts
32:20qu'il n'en a pas, plutôt le meilleur.
32:23La question, c'est de savoir l'histoire.
32:26L'histoire retiendra quoi ?
32:29Le visionnaire sur les questions migratoires,
32:32sur les questions de sécurité,
32:35ou justement le visionnaire ?
32:38Jean-Marie Le Pen est dans la continuité
32:41de tous les courants d'extrême droite historiques en France
32:44qui dénonçaient depuis Dorumon l'invasion,
32:47donc il n'y a pas en quoi il est visionnaire lui,
32:50dans la continuité de tous ceux qui ont passé leur temps à faire ça.
32:53Par contre, là où il a réussi, d'un certain point de vue,
32:56c'est comme en face le pouvoir politique a failli dans ses politiques d'intégration,
32:59il a réussi à se construire une identité face à cette faillite.
33:02Mais s'il n'y avait pas eu cette faillite, il aurait été en rien visionnaire.
33:05Non, ce n'est pas vrai.
33:08Je ne partage pas ça, Julien.
33:11D'abord la critique que Le Pen a faite
33:14de l'immigration invasive
33:17n'était pas basée sur le racisme.
33:20Elle était basée sur la faiblesse,
33:23sur l'insigne faiblesse du pouvoir français.
33:26Et d'autre part, la vérité m'oblige à dire,
33:29puisque tu l'as comparé à un Mussolinien,
33:32que je n'ai jamais entendu dans la bouche
33:35de Jean-Marie Le Pen des paroles liberticides.
33:38C'était quelqu'un qui plutôt se réclamait
33:41de la liberté des gens.
33:44Sur ce point-là, je pense que c'est un mauvais procès.
33:47Il n'en demeure pas moins, et je le lui ai dit,
33:50puisqu'il a voulu me rencontrer,
33:53que je ne lui pardonnerai jamais la manière
33:56non seulement dont il a dominé la Shoah,
33:59mais son manque d'empathie
34:02pour les petits déportés.
34:05Trois choses d'abord.
34:08Comme on est dans un moment d'émotion,
34:11on oublie un certain nombre de choses.
34:14Mais autour de Jean-Marie Le Pen,
34:17je crois me souvenir qu'il y avait quelques casques noirs,
34:20quelques barres de fer, et qu'ils n'étaient pas dans la démocratie.
34:23Et à la fondation du Front National,
34:26ces gens-là sont au cœur du dispositif de Jean-Marie Le Pen.
34:29Je ne me souviens pas qu'il soit très démocrate
34:32quand il s'en prend les jeunes militantes socialistes
34:35Transformer Jean-Marie Le Pen en un démocrate sincère,
34:38c'est quand même...
34:41Là, il y a un parcours, comme on dit.
34:44Après, sur Mussolini, je n'ai rien inventé.
34:47C'est lui qui l'a revendiqué.
34:50Dans un interview qu'il a fait avec un journaliste,
34:53il lui disait qu'en fait, c'est vrai, c'est plus son inspiration.
34:56Il n'y a pas de doute qu'il regardait
34:59l'Italie fasciste
35:02avec, sinon les yeux de Chimène,
35:05avec une manière de sympathie.
35:08Mais dans l'exercice lui-même de son discours,
35:11jamais, à aucun moment, il a prétendu vouloir
35:14fermer le bec, notamment des communistes
35:17qu'il abhorrait avec juste raison.
35:20Il s'est livré, le premier,
35:23à une critique du stalinisme...
35:26Pardon ?
35:29Non, non, non.
35:32En tant que braiteur,
35:35je n'ai pas souvenance
35:38qu'un autre que Jean-Marie Le Pen
35:41ait rivé leur clou de cette belle manière
35:44à un parti communiste
35:47qui avait fermé les yeux sur les crimes de Staline
35:50et sur le goulag.
35:53Je pense que sur ce terrain-là,
35:56c'est vrai que vous n'avez pas eu la formation initiale
35:59qui vous permettait de le savoir,
36:02mais je ne vous le reproche pas.
36:05Pourtant, à la faculté, vous fréquentiez un peu les trotskistes
36:08donc vous auriez pu apprendre de loin.
36:11Mais dans le stalinisme, excusez-moi,
36:14la référence dans la lutte contre Staline,
36:17ce n'est pas Jean-Marie Le Pen.
36:20D'ailleurs, ce n'est pas moi qui l'ai dit,
36:23mais Jean-Marie Le Pen, c'est pas le premier,
36:26d'un certain point de vue.
36:29Lui, il dénonce l'immigration.
36:32L'islamisme est très hésitant pour une raison simple.
36:35C'est qu'au départ, Jean-Marie Le Pen a un discours
36:38que tout le monde a oublié, en 1956,
36:41à l'Assemblée nationale, où il dit,
36:44dans l'encadre de l'Empire de Français,
36:47les Arabes ont toute leur place,
36:50on sait que, finalement, l'Algérie française,
36:53malgré le nombre, pouvait prospérer.
36:56Moi, je pense que c'était une grave erreur.
36:59Et le général de Gaulle, d'ailleurs.
37:02Il croyait naïvement que, justement,
37:05en rompant les zamars avec l'Algérie,
37:08on n'aurait pas le fardeau de la démographie.
37:11On a rompu avec l'Algérie, mais on a tout de même le fardeau.
37:14Je me suis permis de me mettre un peu à l'écart
37:17pour pouvoir échanger.
37:20Il nous reste 5 minutes 30.
37:23Je me suis permis de me mettre un peu à l'écart
37:26pour pouvoir échanger et savoir
37:29ce que vous alliez retenir de Jean-Marie Le Pen.
37:32Je me permets juste de revenir sur l'entretien
37:35de Marine Le Pen à découvrir dans les colonnes
37:38du JD News, mercredi prochain.
37:41Qu'avez-vous pensé de la réaction d'Emmanuel Macron ?
37:45L'Elysée avait estimé que son héritage
37:48relevait désormais du jugement de l'histoire.
37:51Elle dit que si c'était une pique,
37:54le jugement de l'histoire sera bien plus sévère
37:57pour Emmanuel Macron que pour Jean-Marie Le Pen.
38:00Quoi qu'on pense de Jean-Marie Le Pen,
38:03même si ses adversaires politiques reconnaissent
38:06qu'il a détecté avec une persévérance héroïque
38:09pour l'époque le problème de l'immigration
38:12d'Emmanuel Macron, l'histoire retiendra
38:15qu'il n'a rien vu et surtout rien fait.
38:18Est-ce que vous partagez cette...
38:21C'est un peu particulier parce que Jean-Marie Le Pen
38:24n'a pas eu les clés d'Elysée, il n'a pas eu le pouvoir.
38:27Certes, M. Macron s'est très largement déconsidéré
38:30dans le cadre de son pouvoir
38:33et notamment dans le cadre de la politique algérienne
38:36dont on aurait pu parler puisqu'il a fait montre
38:39à l'égard du pouvoir algérien
38:42et à l'égard, justement, dans un cadre mémorial,
38:45d'une sorte de masochisme
38:48qui est à l'origine de tout ce qui nous arrive.
38:51Je pense qu'on a dit beaucoup sur l'histoire.
38:54J'insiste sur une chose qui est importante
38:57parce que je vois bien une sorte de...
39:00Bon, c'est normal, d'œcuménisme.
39:03Je ne suis pas convaincu du tout, je le dis,
39:06qu'il a été visionnaire en quoi que ce soit.
39:09Je crois que c'est les politiques qui ont mal géré ce pays
39:12et très mal géré le pays, notamment sur les flux migratoires
39:15et notamment la gauche, par exemple, pour ma part,
39:18puisque je porte la part de responsabilité,
39:21qui ont permis l'éclosion de cela.
39:24Et c'est en ce sens-là que le problème existe.
39:27Et ça me permet de faire une petite remarque.
39:30J'ai entendu 2-3 dirigeants d'extrême droite dire
39:33qu'on a l'impression que c'est Jean-Marie Le Pen qui parle.
39:36Je ne sais pas de quoi vous parlez.
39:39Oui, c'est Bruno Gollemich qui a dit ça dans une émission.
39:42Je pense qu'il y a une partie de la droite aujourd'hui
39:45qui est gênée quand elle est face à une gauche républicaine
39:48et qui est ferme sur les questions de gestion.
39:51Il faut la rencontrer. Il faut avoir de bons yeux.
39:54C'est la chasse au trésor.
39:57Vous avez la chance de la rencontrer.
40:00Quand même, Jean-Marie Le Pen,
40:03c'est celui qui a le plus brocardé la préférence pour l'autre
40:06et qui disait, et on pensait que c'était scandaleux,
40:09qu'il préférait ses enfants, son voisin, son prochain.
40:12C'était quelque chose de terrible.
40:15Moi, je pense que nous payons aujourd'hui,
40:18justement, avec les histoires d'influenceurs algériens
40:21et de bois lames sans salle,
40:24effectivement, cette dilection pour l'altérité.
40:27On n'aura pas le temps de parler
40:30de ceux qui ont dansé sur sa mort,
40:33qui ont célébré ça.
40:36Il n'y a même pas de commentaire.
40:39Ils sont nombreux dans le pays.
40:42Ce n'était ni fait ni à faire.
40:45En plus, c'était stupide.
40:48Je n'ai pas entendu ni la France insoumise
40:51ni l'odieux visuel de ces vice-publics
40:55Je suis malheureusement un peu perturbé
40:58parce que vous avez eu le monopole
41:01non pas du cœur mais de la parole,
41:04William Golnadel.
41:07C'est le bénéfice de ceux qui sont à l'heure et présents.
41:10Je sais que j'en ai profité un peu.
41:13Il y a un privilège que Julien n'a pas.
41:16C'est le privilège du présent.
41:19Est-ce que vous nous prenez,
41:22William Golnadel, pour des amateurs ?
41:25Pourquoi vous dites ça ?
41:28Vous savez que le vendredi soir,
41:31on a l'émission et on commence
41:34avec les informateurs bien informés
41:37parce qu'il y a beaucoup de monde
41:40qui nous regarde et qui nous informe.
41:43Vous pensez qu'avec Julien Dray,
41:46on allait oublier ?
41:49Et regardez, nos informateurs bien informés
41:52nous ont apporté quelques photos.
42:19Elles sont magnifiques ces photos,
42:22William Golnadel.
42:25Je n'ai pas pris une ride.
42:28J'ai l'impression que c'était hier.
42:31Regardez le sportif.
42:34Toujours autant taillé à la serre.
42:37Joyeux anniversaire.
42:40On entend Barbara.
42:43Vous avez un cadeau visiblement.
42:46Je sais que dans la lecture,
42:49c'est un petit clin d'œil.
42:52Vous pouvez lui apporter.
42:55On va se quitter là-dessus.
42:58Montrez-le à l'antenne.
43:01Le lion.
43:04Vous voulez les lunettes ?
43:07Merci à tous les deux.
43:10C'était une émission magnifique.
43:14Merci à tous les deux.
43:17Encore un joyeux anniversaire.
43:20On remercie les informateurs bien informés
43:23qui travaillent le vendredi soir
43:26pour face à Philippe de Villiers
43:29et le dimanche soir
43:32pour l'émission de William Golnadel.
43:35C'est dommage, il y avait une toute dernière photo
43:38mais on ne l'a pas vue.
43:41Merci beaucoup.