Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour de Jean-Rémi Baudot et d'Aurélie Herbemont.
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00:0020h, 21h, Les Informés, Aurélie Herbemont, Jean-Rémi Baudot.
00:10Bonsoir à tous, bienvenue dans Les Informés du soir, votre rendez-vous de décryptage et de débat sur l'actualité,
00:16c'est à la radio France Info et sur le canal 27 de la TNT. Bonsoir Aurélie.
00:20Bonsoir Jean-Rémi, bonsoir à tous.
00:21On parle de quoi ce soir ?
00:22Le gouvernement poursuit les négociations sur le budget et les retraites avec les syndicats,
00:28mais aussi le PS, le PC, les écologistes.
00:31Le compte à arbour est enclenché avant le discours de politique générale de François Bayrou mardi à l'Assemblée.
00:36Le nouveau Front Populaire survivra-t-il à cette séquence ?
00:40Jean-Luc Mélenchon qui plaide pour la censure à tout prix,
00:43accuse ses camarades de forfaiture et de servilité.
00:47On s'intéressera d'ailleurs à l'homme au centre des négociations,
00:50Éric Lombard, le ministre de l'Économie, encore assez peu connu du grand public,
00:54est-ce lui qui tient la survie du gouvernement Bayrou entre ses mains ?
00:58Et puis on parlera d'Elon Musk, le provocateur patron de X,
01:02est en ce moment en pleine discussion sur son réseau social
01:05avec la dirigeante de l'extrême droite allemande.
01:08Le bras droit de Donald Trump cherche-t-il à déstabiliser l'Europe ?
01:11Pour parler de tous ces sujets ce soir,
01:13Bruno Cotteres, politologue, chercheur CNRS au Cevipof,
01:16le centre de recherche de la vie politique enseignant à Sciences Po.
01:20Sylvie-Pierre Brossolette, éditorialiste au Point.
01:22Nous avons ce soir Étienne Girard, rédacteur en chef Société à l'Express.
01:26Et nous accueillons aussi Valérie Lecabre, éditeure et liste politique au quotidien lejournal.info.
01:31Merci à tous les quatre d'être là les informer, c'est parti !
01:36Et on commence Aurélie avec le gouvernement qui poursuit ses consultations
01:38pour préparer ce fameux budget 2025.
01:41Oui, aujourd'hui c'est la droite qui avait rendez-vous à Bercy.
01:44Les exigences de Laurent Wauquiez, ne pas augmenter les impôts et réduire les dépenses.
01:49Éric Coquerel, président insoumis de la commission des finances,
01:52a aussi eu son entretien avec le ministre de l'économie.
01:55Mais attention, un rendez-vous statutaire en tant que patron de la commission,
01:59pas à la tête d'une délégation LFI,
02:01puisque les insoumis refusent de discuter avec le gouvernement à rebours du reste de la gauche.
02:06Il y a eu un nouveau long rendez-vous hier soir à Bercy entre les ministres,
02:10l'EPS, l'EPC et les écologistes.
02:13Pas de fumée blanche à l'issue, mais un dialogue qui se poursuit et ça rend furieux.
02:18Jean-Luc Mélenchon, il accuse ses camarades de forfaiture,
02:21mais pas de quoi perturber le patron d'UPS Olivier Faure sur TF1.
02:25La gauche du tout ou rien, c'est aujourd'hui la gauche du rien.
02:29Et moi ce que je veux c'est arracher les victoires,
02:31faire en sorte que la politique conduite depuis 7 ans puisse connaître une inflexion.
02:36On peut effectivement s'ébrouer chaque matin et s'agiter en expliquant
02:41qu'il faudrait que le président démissionne, mais enfin le président n'a pas démissionné.
02:45Et aujourd'hui il y a un gouvernement.
02:47Et que veut-on ? Est-ce qu'on veut que les 30 prochains mois
02:49soient des mois pendant lesquels s'applique à l'identique la politique conduite depuis 7 ans ?
02:54Ou est-ce qu'au contraire on veut que les choses changent ?
02:56Avec un gros espoir du parti socialiste, décrocher une victoire sur les retraites,
03:02le gouvernement ne semblant plus arc-bouté sur les 64 ans.
03:05Alors chers informés, je vous propose qu'on parle un tout petit peu plus tard
03:09de cette gauche qui se déchire un peu plus chaque jour.
03:12Mais d'abord un mot sur ces négociations.
03:15Peut-être Étienne Girard, est-ce que vous avez l'impression que ça avance ?
03:18Oui, jusqu'à un certain point.
03:21Là on atteint un moment clé.
03:23C'est un optimisme modéré.
03:25Très très modéré à vrai dire.
03:27Ce à quoi on vient d'assister était en réalité assez attendu.
03:32C'est un moment de drague, en séduction on appellerait ça de la drague
03:37ou de parade nuptiale entre le gouvernement qui a besoin
03:42de la non-censure des partis de gauche les plus modérés pour survivre
03:49et la gauche la plus modérée qui n'a pas la même marque politique
03:54que la France Insoumise.
03:55C'est la différence entre un parti qui prône une forme de révolution
03:58et un parti dit de gouvernement, le parti socialiste.
04:02Dans les postures, on a vu qu'il y avait un accord.
04:07Maintenant on arrive au moment de la conclusion.
04:09Après la parade nuptiale, il faut conclure.
04:11Et là c'est plus compliqué parce que chaque camp voudra avoir le gain
04:18de cet accord en montrant une victoire.
04:22La victoire pour le gouvernement c'est
04:24on n'a pas cédé sur nos fondamentaux, on a obtenu l'accord.
04:27Et la victoire pour le parti socialiste c'est
04:29on a arraché de vraies mesures de gauche pour le peuple, pour notre électorat.
04:34On voit bien que là-dessus, sur la teneur véritable de fond
04:38de ce que pourrait être cet accord, y compris sur la réforme des retraites,
04:41c'est très flou.
04:42Oui on est d'accord pour se mettre d'accord,
04:44mais quand il est question de la mesure, moi je la vois pas.
04:47Peut-être on reviendra un petit peu plus tard sur le principe,
04:49justement sur cette question des retraites.
04:51Vous parlez de parade nuptiale,
04:53hier soir sur ce même plateau on a parlé de flirt.
04:55Est-ce que néanmoins, Sylvie-Pierre Brossolette,
04:58vous avez l'impression que cette,
04:59peut-être on peut parler de chorégraphie politique,
05:01est-ce qu'elle était si attendue que ça ?
05:03Quand on veut, on peut.
05:05Donc ils ont décidé de vouloir.
05:07Parce que contrairement à ce qu'on dit,
05:09la situation est totalement différente de celle qui prévalait sous Michel Barnier.
05:13D'abord il y a une première censure qui est passée,
05:15et donc avant d'en voter une seconde,
05:18qui mettrait vraiment la France dans le pétrin,
05:20et provoquerait une quasi-crise de régime, chacun s'interroge.
05:24Deuxièmement, on ne s'interroge pas qu'à gauche,
05:26où effectivement le parti socialiste maintenant s'est dit ouvert,
05:29et ne veut pas reproduire la situation précédente,
05:31mais à droite aussi ça a changé.
05:33Macron il joue sa peau là.
05:35Donc il est peut-être contraint
05:37de mettre plus d'eau dans son vin
05:40qu'avec Barnier première formule.
05:43Et puis Bayrou, c'est le truc de sa vie,
05:46d'essayer de réconcilier un peu les contraires,
05:48il veut durer,
05:49et donc comme il a arraché son rôle de Premier ministre
05:52au Président de la République,
05:54il peut peut-être lui arracher une concession sur les retraites
05:56qui permettra de faire passer un accord avec la vaseline.
06:00C'est moins poétique que le fleur.
06:03Mais je pense que,
06:05comme ils veulent, de part et d'autre,
06:07arriver à quelque chose,
06:08je suis d'accord que ça sera compliqué,
06:09quelquefois ça capote sur des détails,
06:12mais il y a une volonté d'y arriver,
06:14et de part et d'autre,
06:15échouer serait quand même un énorme échec.
06:17Les socialistes auraient l'air ridicules
06:19et donneraient du grain à moudre à Mélenchon,
06:23et de l'autre côté,
06:25Barnier sauterait,
06:27et le Président de la République
06:30n'aurait plus que quelques semaines,
06:32quelques mois à l'Élysée.
06:35Donc, quand il y a une telle nécessité,
06:37je pense qu'elle fait loi,
06:39et qu'on verra les modalités finales.
06:42Je pense qu'ils veulent y arriver, en tout cas.
06:44Vous valérez le cas de votre regard sur ces négociations ?
06:48Je suis plutôt optimiste,
06:49je pense que ça avance plutôt vite et bien.
06:51J'étais très pessimiste avant les fêtes,
06:53parce qu'Olivier Faure et François Bayrou,
06:55on n'arrivait pas à se parler.
06:56Mais quelqu'un est arrivé,
06:57que vous avez cité tout à l'heure,
06:58qui est Éric Lambart.
06:59Olivier Faure et Éric Lambart se connaissent bien,
07:01ils travaillent ensemble,
07:03enfin, ils ont des relations personnelles amicales,
07:06et surtout, Éric Lambart est quelqu'un qui écoute,
07:09et qui comprend ce que c'est la négociation, le dialogue.
07:12C'est-à-dire qu'il a été à la fois
07:13dans des cabinets ministériels,
07:15sous Michel Sapin et Le Pincec,
07:18et il est grand patron de grandes entreprises
07:20depuis très longtemps.
07:21Donc, la discussion se passe bien.
07:24En fait, ce qu'il faut comprendre,
07:25c'est qu'ils vont trouver un gagnant-gagnant.
07:28C'est ça, l'histoire.
07:29Je ne sais pas si vous voulez parler des retraites tout de suite,
07:31mais c'est le point dur pour la gauche.
07:33C'est effectivement le point sur lequel
07:35on comprend que les lignes sont en train de bouger.
07:38Alors, c'était carrément le point dur pour la gauche.
07:41Vous vous souvenez qu'avant les Fêtes,
07:42ça avait bloqué carrément.
07:44Là, il y a deux jours, François Bayrou a dit
07:46que les 64 ans ne sont plus un tabou.
07:48En fait, ce qui se passe,
07:49c'est qu'ils vont sans doute
07:51renoncer à cette histoire d'âge légal.
07:53Vous savez qu'en France, on a cette double peine
07:55d'avoir le nombre d'annuités plus l'âge légal.
07:58Ce qui, si c'était le cas,
08:00serait une grande victoire politique pour la gauche.
08:03Donc la victoire, elle est là.
08:04C'est emballé, c'est pesé.
08:06Il suffit de renoncer aux 4000 suppressions d'emploi
08:09chez les enseignants
08:10et il y a toutes les solutions d'un accord.
08:13Il faut rajouter que la gauche
08:16n'est plus sous le joug de LFI
08:18parce que si on va jusqu'à...
08:19Il a dit 30 mois, Olivier Faure.
08:2130 mois, c'est jusqu'à la présidentielle.
08:23Donc, il n'y a plus de législative.
08:25Donc, plus besoin des autres.
08:27C'est-à-dire qu'on avance, on travaille ensemble.
08:29Si les écolos et les communistes viennent,
08:32tant mieux.
08:32Et le grand changement politique
08:34par rapport à Michel Barnier,
08:36qui est absolument fondamental,
08:37c'est que dès le premier jour,
08:39ils ont décidé, François Bayrou a décidé
08:41de ne pas se mettre sous la coupe du RN.
08:43Donc, son interlocuteur est clairement la gauche.
08:46Vous savez que François Bayrou,
08:47lui, était personnellement contre
08:49la réforme des retraites d'Emmanuel Macron.
08:52Donc, il n'a aucun mal à lâcher du lest là-dessus.
08:55La grande interrogation, je termine,
08:57c'est quelle sera la réaction d'Emmanuel Macron,
08:59qui est le seul qui n'a rien dit jusqu'à maintenant.
09:01Et pour l'instant, si j'en crois
09:02ce que j'entends du côté de l'Élysée,
09:03ce qu'on entend du côté de l'Élysée,
09:05il ne s'oppose pas aux discussions en cours.
09:08Bruno Cotteres,
09:10un mouvement sur la retraite à 64 ans,
09:12ça vous paraît crédible,
09:13le fait qu'il était quand même un totem
09:16pour notamment la Macronie ?
09:17Ce qui est certain, c'est que dans l'électorat de la gauche,
09:19c'est vraiment très important.
09:21Quand on regarde les préférences
09:23sur un certain nombre de mesures
09:24qui ont été proposées
09:25pendant la campagne des législatives,
09:26c'est ce qu'on a fait, nous,
09:27dans l'enquête électorale du Cevipof,
09:29on a demandé aux personnes qu'on interrogeait
09:32quelles étaient les priorités pour elles
09:35sur un certain nombre, une dizaine de mesures.
09:37On voyait qu'à gauche,
09:38dans l'électorat du RNFP,
09:39le nouveau Front populaire,
09:40c'est en numéro un,
09:42l'abrogation de la réforme des retraites,
09:44en deux, le SMIC à 1 600 euros,
09:46en trois, le maintien de l'indexation des retraites
09:49sur l'inflation.
09:50Et quand on leur demande leur deuxième préférence,
09:53l'abrogation de la réforme des retraites
09:55arrive en numéro deux à nouveau,
09:57donc c'est un point capital
09:59pour l'électorat de la gauche.
10:01Il y a un trophée politique à récupérer.
10:03Donc c'est clair que de ce point de vue-là,
10:04si le gouvernement, le ministre de l'Économie
10:07va sur ce terrain-là,
10:09c'est clair qu'il ouvre la possibilité
10:10pour le Parti Socialiste
10:12de dire on accroche une victoire
10:15qu'on est arrivé à arracher.
10:16Par contre, ce qu'on ne sait pas encore ce soir,
10:19c'est quelle est la réaction
10:21des autres composantes de la majorité,
10:23notamment quelle est la réaction des Républicains.
10:26Et quand on écoute de près ce qu'a dit
10:29le ministre de l'Économie et des Finances
10:30l'autre jour à l'antenne de France Inter,
10:32lui disait je ne me situe pas
10:34dans une logique de négociation,
10:36je me situe dans une logique
10:37d'écouter tout le monde
10:39et à la fin de proposer une synthèse
10:41qui va être proposée à tout le monde.
10:42Donc on ne sait pas bien un petit peu
10:44qu'est-ce que le premier ministre
10:45va proposer comme synthèse.
10:48Et il ajoutait qu'il se situait
10:49dans une enveloppe en disant
10:51il y a une certaine enveloppe
10:52pour les dépenses sociales,
10:53les retraites, ça pèse beaucoup
10:55dans cette enveloppe des dépenses sociales.
10:57Si on me dit qu'il faut dépenser
10:58plus sur les retraites,
11:00peut-être qu'il faudrait dépenser
11:01moins sur autre chose.
11:02Et ça, on ne sait pas bien
11:03quel est l'équilibre
11:04entre lâcher du lait sur les retraites
11:06mais à ce moment-là,
11:07faire des économies sur autre chose.
11:08On verra après le Filinfo
11:10effectivement l'impact que tout ça
11:13aura sur la gauche.
11:13Mais vous le citiez très justement, Bruno.
11:15La question qui se pose désormais,
11:16c'est la droite dans tout ça
11:17parce qu'elle aussi est consultée.
11:19Aurélie, il voit cette espèce
11:21de danse du ventre à gauche.
11:23Comment est-ce que les Républicains,
11:24notamment Wauquiez, réagissent ?
11:25Alors, je ne vous cache pas
11:26que ça en agace certains à droite
11:28de voir toute cette bienveillance,
11:30cette assaut d'amabilité du gouvernement
11:32à l'égard de la gauche
11:34quand la droite...
11:35En fait, la droite,
11:37ils considèrent du côté du gouvernement
11:38qu'elle est là,
11:39qu'elle fait partie du gouvernement
11:40donc elle est un peu acquise,
11:41donc elle est beaucoup moins séduite.
11:43Forcément, il y a moins de drames du côté...
11:45On est beaucoup sur le champ de la séduction.
11:47Il y a beaucoup moins de...
11:48La politique, c'est de la séduction.
11:50Il y a beaucoup moins de dragues
11:52du côté des LR.
11:53Et vous savez que Laurent Wauquiez,
11:54il n'aime pas trop la composition
11:56du gouvernement parce qu'il y a moins
11:57de ministres de droite qu'avant.
11:59Lui-même n'y est pas.
12:01Revenir sur les retraites,
12:03bon, ça ne les enchante pas,
12:04mais on va quand même se dire
12:06que les Républicains n'iraient jamais,
12:08a priori, jusqu'à censurer le gouvernement.
12:10Donc, François Bayrou a quand même
12:12un peu les mains libres
12:13pour son opération séduction
12:15vis-à-vis de la gauche
12:16sans trop se mettre à dos la droite
12:18pour l'instant.
12:19Mais il va falloir un moment quand même
12:20qu'il y ait des petits cadeaux
12:21pour la droite.
12:22La droite, ce n'est pas de hausse d'impôts
12:24et des baisses de dépenses.
12:26Il faudra que tout le monde
12:26puisse y trouver son compte.
12:28Sinon, ça risque de tendre un petit peu
12:30la ligne de miel pour l'instant
12:31qu'on a entre la droite
12:34et le gouvernement de François Bayrou.
12:36Bon, on voit l'impact que tout ça a
12:38notamment sur la gauche
12:39et sur ce nouveau Front Populaire
12:40qui semble être en train de se...
12:41se disloquer un petit peu.
12:43On en parle après le Fil Info.
12:44Il est 20h15.
12:44Un nouveau point sur l'actualité
12:45avec Stéphane Milhomme.
12:47Emmanuel Macron va se rendre
12:49très prochainement au Liban.
12:50L'Élysée l'annonce ce soir
12:52après les félicitations du chef de l'État
12:54suite à la nomination de Joseph Aoun.
12:56Le président français assure
12:58que cette élection du président libanais
13:00ouvre la voie des réformes.
13:01Et la France est à ses côtés.
13:03Félicitations également des États-Unis
13:05comme de l'Iran après deux ans maintenant
13:07d'attente et de crise politique.
13:09Aux États-Unis, justement à Los Angeles
13:11ravagés par les flammes.
13:12Le bilan est toujours ce soir
13:14de cinq morts au moins,
13:15plus de 100 000 habitants évacués
13:16face à ces incendies à Los Angeles.
13:18Hors de contrôle,
13:20des villas de stars ont été réduits en cendres
13:22comme celle de Patrick Bruel,
13:23Laetitia Hallyday
13:25ou encore Anthony Hopkins
13:26et la milliardaire Paris Hilton.
13:28Après la diffusion d'une nouvelle vidéo
13:30considérée haineuse sur TikTok,
13:33une influenceuse franco-algérienne
13:35est toujours en garde à vue ce soir à Lyon.
13:37C'est la quatrième arrestation en quelques jours
13:39d'influenceurs franco-algériens
13:40vivant dans l'Hexagone.
13:41L'un d'eux, à Montpellier,
13:43va être expulsé vers l'Algérie.
13:45Et puis Monaco, face à Barcelone,
13:47c'est depuis une heure maintenant
13:49l'une des rencontres de la 19ème journée
13:51d'Euroleague de basket.
13:52Le score est de 58 à 57
13:54pour les Espagnols.
13:55Dans le troisième quart temps,
13:56les Monegasques toujours leaders
13:58ex-echo de cette compétition
13:59avec l'Olympiakos.
14:02France Info
14:06Les informés
14:07Aurélie Herbemont
14:08Jean-Rémi Baudot
14:11En retour sur le plateau des informés
14:13avec Valérie Lecable du Journal.info
14:15Etienne Girard de L'Express
14:16Sylvie-Pierre Brossolette du Point
14:18et Bruno Cotteres du Cevipof.
14:20Aurélie, alors que le PS, le PC
14:22les écologistes poursuivent les négociations
14:24avec le gouvernement,
14:25est-ce que le nouveau Front Populaire
14:27va survivre à tout ça ?
14:28En tout cas, on sent une volonté
14:31d'autonomisation
14:33par rapport à LFI.
14:34Le PSM a rappelé que
14:35les socialistes plus les écologistes
14:37plus les communistes ensemble,
14:38et bien ça fait plus de députés
14:40que le groupe insoumis tout seul.
14:42C'était d'ailleurs, si on s'en souvient,
14:43tout l'objectif des négociations
14:45serrées et carrément tendues
14:47avant les législatives de 2024
14:49ne pas se retrouver avec des insoumis
14:51tout puissants,
14:52comme au temps de la NUPES.
14:53Aujourd'hui donc, les deux camps
14:55se déchirent.
14:56Jean-Luc Mélenchon et ses lieutenants
14:58passent leur temps à torpiller
15:00leurs petits camarades
15:01qui leur rendent bien
15:02en expliquant
15:03qu'on n'est pas, nous,
15:04sous la coupe des insoumis.
15:05Sur France Info, ce soir,
15:06le président insoumis
15:07de la Commission des Financiers,
15:08Eric Coquerel,
15:09admet que le NFP vacille.
15:12Il n'est pas en bonne santé,
15:14c'est clair,
15:15je ne vais pas vous dire l'inverse,
15:16je ne vais pas faire de langue de bois,
15:17mais j'ai tellement l'impression
15:18qu'on a des impératifs
15:21et des devoirs
15:23pour nous tous
15:24qui avons été élus,
15:25qui avons eu la confiance
15:26d'une majorité des Français
15:27pour appliquer un certain programme
15:29qui, à un moment donné,
15:30peut-être que la raison
15:31pourrait l'emporter.
15:32Ce soir, sur son blog,
15:33Jean-Luc Mélenchon continue
15:35son offensive contre les socialistes.
15:37Il écrit ceci,
15:38« Le PS a une peur bleue
15:39d'une présidentielle anticipée
15:41parce qu'il n'a aucun candidat
15:43au niveau de ce rôle
15:44capable de faire mieux
15:45Canidalgo ou au moins
15:47aussi bien que Benoît Hamon. »
15:49Rappel cruel,
15:50Canidalgo avait fait
15:51moins de 2% en 2022
15:52à la présidentielle
15:53et Benoît Hamon,
15:546,3% en 2017.
15:56Alors, on vient d'entendre
15:57Eric Coquerel qui dit
15:58que le NFP n'est pas
15:59en bonne santé.
16:00Valérie Lecable,
16:01est-ce qu'il est mort
16:02ou pas ce NFP ?
16:03Ils n'ont plus
16:04les mêmes intérêts.
16:05C'était un accord électoral
16:06qui avait été passé
16:07pour les élections législatives.
16:08Maintenant, ils ont chacun
16:09des intérêts vite divergents.
16:10Comme ils le disent eux-mêmes,
16:11eux, ils veulent
16:12une présidentielle
16:13anticipée tout de suite.
16:14LFI veut une présidentielle
16:17anticipée tout de suite.
16:18La gauche modérée n'est pas prête.
16:20Et très clairement,
16:21François Hollande,
16:22il y a quelques jours,
16:23a dit que l'objectif
16:24c'est de durer jusqu'en 2027.
16:26Donc là, ils sont partis
16:27pour faire toute la fin
16:30du quinquennat
16:31jusqu'à la présidentielle.
16:33Et c'est pour ça que les enjeux...
16:35C'est une suspension
16:36de la réforme des retraites,
16:37pas une abrogation,
16:38c'est extrêmement important,
16:39et une suspension que de l'application
16:42mais pas de la réforme elle-même.
16:43Il y aura une conférence
16:45de financement
16:46pour récupérer l'argent.
16:47Voilà, c'est juste
16:48une petite précision
16:49par rapport à tout à l'heure.
16:50Mais ils sont en train
16:51de mettre toutes les forces
16:52dans la bataille
16:53pour monter un projet
16:54qui tienne la route
16:55et qui tienne la route
16:56longtemps,
16:57ensemble,
16:58avec le gouvernement Bayrou
16:59et qui s'entendent bien.
17:00Etienne Girard,
17:01le bilan de santé
17:03du Nouveau Front Populaire,
17:04selon vous ?
17:05Non, mais il y a...
17:06On se trompe
17:07sur ce qu'est
17:08le Nouveau Front Populaire
17:09quand on dit
17:10s'il va bien ou pas bien,
17:11à mon sens,
17:12parce que ça n'a jamais été
17:13une alliance parlementaire.
17:15L'idée, c'est
17:16une alliance d'intérêt électoral,
17:18uniquement,
17:19une conjonction d'intérêt...
17:20D'ailleurs, un moment précis,
17:21dans l'interview d'Aurélie tout à l'heure,
17:23Éric Coquerel redit
17:24que c'est un accord
17:25de...
17:26Programmatique aussi,
17:27avec des engagements...
17:28Absolument,
17:29mais programmatique
17:30dans la mesure...
17:31À un moment donné.
17:32À un moment donné,
17:33et surtout,
17:34dans la mesure
17:35où il serait en passe
17:37de faire advenir
17:38le programme
17:39du Nouveau Front Populaire.
17:40On voit bien que,
17:41depuis que l'élection est passée,
17:42tous les coups sont permis.
17:43Ils n'ont pas
17:44les mêmes intérêts,
17:45ils n'ont pas
17:46le même électorat,
17:47ils n'ont pas
17:48la même histoire,
17:49mais ne surtout pas
17:50faire l'erreur
17:51d'Emmanuel Macron.
17:52Il devrait en tirer
17:53une leçon, quand même.
17:54Quand il prononce
17:55la dissolution
17:56au soir des élections européennes
17:57en juin dernier,
17:58Emmanuel Macron dit
17:59« La gauche s'allier
18:01en deux semaines,
18:03je n'y crois pas
18:04une seule seconde,
18:05bon courage ! »
18:06C'est ça l'erreur.
18:07C'est que...
18:08Et ce qu'ont bien,
18:09très bien retenu,
18:10aujourd'hui,
18:11les responsables de la gauche.
18:12Ils savent très bien
18:13que leurs intérêts électoraux
18:15restant convergents,
18:17ils peuvent aujourd'hui
18:18se taper dessus,
18:19s'il doit y avoir
18:21une élection très vite,
18:23très vite,
18:24ils seront capables,
18:25vous verrez si ça se produit,
18:27vous pourrez passer
18:28le magnéto de cette émission,
18:29ils seront capables,
18:30en 24 heures,
18:31de se parler
18:32et de trouver
18:33un accord électoral
18:34sur les sièges
18:35et les circonscriptions.
18:36Parce qu'il faut se souvenir,
18:37quand même,
18:38qu'Emmanuel Macron
18:39ne croyait pas
18:40que le NFP
18:41pourrait se constituer
18:42comme ça en quelques jours.
18:43Pourquoi ?
18:44Parce que depuis
18:45le 7 octobre,
18:46en Israël,
18:47les attaques du Hamas,
18:48la Nupes,
18:49c'était fracassé
18:50à ce moment-là,
18:51avec des noms d'oiseaux
18:52et même pire que ça,
18:53entre les socialistes,
18:54notamment,
18:55et LFI.
18:56Et puis,
18:57mine de rien,
18:58quand il y a
18:59le mur électoral
19:00qui arrive
19:01avec une menace,
19:02à l'époque,
19:03pour les législatives 2024,
19:04de victoire
19:05de l'extrême droite,
19:06et bien là,
19:07la gauche se remet
19:08tout de suite en ligne
19:09et peut se remettre d'accord.
19:10Donc ils peuvent,
19:11je suis d'accord avec vous,
19:12se taper dessus,
19:13mais quand l'impératif
19:14et l'essentiel est en jeu,
19:15tout de suite,
19:16ils peuvent se remettre d'accord.
19:17C'est toute l'histoire
19:18de la gauche.
19:19Écoutez,
19:20rappelez-vous
19:21que Mitterrand,
19:22en 78,
19:23qui a conduit d'ailleurs
19:24à une défaite aux législatives,
19:25mais en 81,
19:26avec deux candidats différents,
19:27d'ailleurs,
19:28Mitterrand n'était pas
19:29le candidat unique de la gauche,
19:30il a quand même été élu.
19:31Donc il y a
19:32ce qu'on appelle
19:33un accord républicain,
19:35généralement,
19:36pour s'unir
19:37derrière,
19:38au deuxième tour,
19:39derrière le candidat de gauche,
19:40quels que soient
19:41les noms d'oiseaux
19:42qui ont été envoyés
19:43depuis le congrès de Tours
19:44en 1921,
19:45où communistes et socialistes
19:46sont désolidarisés
19:47les uns des autres,
19:48avec une deuxième
19:49et une troisième
19:50campagne nationale.
19:51Bon,
19:52depuis lors,
19:53pardon de faire un peu d'histoire,
19:54mais ils ne sont pas
19:55arrêtés de se disputer,
19:56de se réconcilier,
19:57etc.
19:58Donc là,
19:59ce qui était un peu
20:00contre-nature,
20:01c'était plutôt que le PS
20:02avale ce programme
20:03un peu sidérant,
20:04fourgué par les Insoumis,
20:07à la hâte pour faire
20:08un front commun aux législatives,
20:11ce qui n'était pas
20:12vraiment un programme
20:13de gouvernement
20:14très raisonnable.
20:15Et ça a continué.
20:16Après,
20:17à l'Assemblée,
20:18ils ont commencé à voter
20:19avec une fiscalité
20:20assez étonnante.
20:21Et là,
20:22ils sont revenus
20:23à une social-démocratie
20:24plus classique,
20:25avec des positions
20:26de négociation
20:27et une gauche,
20:28le gouvernement,
20:29qui ressemble plus
20:30à ce qu'avait fait
20:31François Hollande
20:32quand il était président.
20:33Alors évidemment,
20:34ça fait hurler les filles
20:35parce qu'ils n'ont pas
20:36le même agenda
20:37et pas les mêmes idées.
20:38Bruno Cotteres ?
20:39En fait,
20:40il y a beaucoup
20:41d'une grande demande
20:42dans l'électorat de gauche
20:43d'unité.
20:44On se rappelle
20:45l'épisode de la primaire populaire
20:46Christiane Tebira.
20:47Il y a une grande demande
20:48dans l'électorat.
20:49Il y a une grande unité de vue
20:50sur les questions économiques
20:51quand on regarde de près,
20:52ce qui différencie
20:53les composantes
20:54du Nouveau Front populaire
20:55par rapport
20:56aux autres blocs politiques.
20:57On voit qu'il y a des nuances
20:58à l'intérieur
20:59du Nouveau Front populaire,
21:00mais il y a quand même
21:01pas mal de points communs
21:02sur les questions économiques.
21:03Et c'est bien
21:04l'abrogation
21:05de la réforme des retaites
21:06qui a été proposée
21:07aux électeurs
21:08au moment des élections législatives
21:09et qui est très soutenue
21:10dans l'électorat de la gauche.
21:11Donc,
21:12il y a un certain nombre
21:13quand même
21:14de points de convergence
21:15sur les questions économiques
21:16et il y a un ciment
21:17aussi à gauche
21:18qui est le ciment
21:19d'une société,
21:20de la tolérance culturelle,
21:21qui est quand même
21:22un ciment
21:23qui tient pas mal
21:24les différents électorats
21:25de la gauche
21:26et qui les différencie
21:27quand même beaucoup
21:28des autres blocs.
21:29Et il y a des points
21:30de différenciation
21:31entre la Macronie
21:32et les droits
21:33de centre-gauche
21:34sur des questions
21:35qui sont des questions
21:36de la régulation
21:37du capitalisme fondamentalement.
21:38On prend par exemple
21:39une mesure
21:40comme les exonérations
21:41des droits de succession
21:42qui était une mesure
21:43qui était proposée
21:44pendant la campagne
21:45des législatives.
21:46Ben là,
21:47il y a d'énormes écarts
21:48entre les Macronistes
21:49et les électorats
21:50du centre-gauche.
21:51Ce qui est certain,
21:52c'est que les intérêts
21:53sont divergents.
21:54On l'a dit plusieurs fois,
21:55notamment les stratégies LFI
21:56qui veulent une présidentielle
21:57anticipée,
21:58pas les autres.
21:59À très court terme,
22:00par exemple,
22:01Jean-Luc Mélenchon,
22:02on comprend bien,
22:03on comprend dans sa note de blog,
22:04lui, il a intérêt
22:05à ce que les négociations
22:06capotent parce que
22:07dans ce cas-là,
22:08pour lui,
22:09c'est une victoire
22:10de montrer que
22:11vous avez essayé
22:12de vous corrompre
22:13avec les Macronistes
22:14pour capoter, normalement.
22:15Alors, tout est toujours possible
22:16au dernier moment,
22:17mais l'échéance,
22:18c'est le 14 janvier,
22:19comme vous avez dit.
22:20Pour la déclaration
22:21de politique générale ?
22:22Oui, mais François Bayrou
22:23veut annoncer pas mal de choses
22:24ce jour-là
22:25et l'objectif,
22:26c'est qu'il y ait des choses
22:27qui soient bouclées
22:28d'ici là.
22:29Il y a une stratégie
22:30qui a été mise en place,
22:31quand même.
22:32Depuis la NUPES,
22:33qu'est-ce qui s'est passé ?
22:34Le Parti Socialiste
22:35était allié à l'époque
22:36parce qu'il était quasiment mort,
22:37il avait une trentaine de députés,
22:39c'était absolument ridicule,
22:40mais l'accord électoral
22:41aux dernières législatives
22:42lui a permis,
22:43ils étaient à kiff-kiff
22:44entre l'EPS et les Insoumis,
22:47il y a quatre députés
22:48de différence,
22:49quasiment rien.
22:50Le rapport de force
22:51a complètement basculé,
22:52en fait.
22:53Et si vous rajoutez
22:54les écolos et les communistes,
22:56c'est infiniment plus important.
22:57Donc c'est ça,
22:58ils sont en train
22:59de reprendre leur rôle naturel,
23:01qui est d'être le leader
23:02de la gauche.
23:03Ça n'a jamais...
23:04Il n'y a pas de raison
23:05que ce soit LFI
23:06qui dirige la gauche.
23:07La deuxième chose
23:08qui est absolument fondamentale
23:09à savoir,
23:10c'est que les élections municipales
23:11de 2026,
23:12où la gauche modérée
23:14avait peur de perdre des villes,
23:16maintenant,
23:17il n'y a plus de sujet
23:18puisque LFI a décidé,
23:19unilatéralement
23:20et avant ces discussions,
23:22qu'il présenterait
23:23des candidats
23:24dans toutes les villes
23:25où ils étaient arrivés en tête
23:26aux élections législatives.
23:27Donc le pacte a été rompu
23:28parce que LFI
23:29n'est pas implanté localement,
23:31ils veulent investir
23:32les conseils municipaux.
23:33Donc en fait,
23:34la gauche modérée
23:35n'a plus rien à perdre
23:36à aller négocier, en fait.
23:37Du coup,
23:38la question qui se pose,
23:39c'est peut-il y avoir
23:40une réconciliation, Aurélie ?
23:42Alors, une réconciliation,
23:43c'est ce qu'on disait tout à l'heure,
23:45c'est toujours possible.
23:46La gauche peut se remettre
23:47en mode tortue
23:48pour combattre s'il faut.
23:49Sauf que François Bayrou
23:50a peut-être
23:51une autre carte dans sa manche
23:53s'il veut vraiment casser
23:55le nouveau Front Populaire,
23:57s'il instaurait la proportionnelle,
23:58par exemple,
23:59qui est un de ces combats historiques.
24:00Mais ça veut dire que
24:01si jamais il devait y avoir
24:02des prochaines législatives
24:03avec la proportionnelle,
24:04vous n'avez pas besoin
24:05de passer d'accord
24:06que ce soit du NFP
24:07ou de feu la nupesse
24:08avant.
24:09Donc chacun, il va
24:10sous ses propres couleurs,
24:11se mesure,
24:12se compte,
24:13voit combien il pèse
24:14dans l'opinion
24:15avec ses propres idées
24:16sans avoir besoin
24:17de faire des concessions
24:19sur le programme.
24:20Et ça,
24:21si François Bayrou faisait ça,
24:22alors le problème,
24:23c'est qu'il a de ses alliés naturels
24:24à droite,
24:25ils n'ont vraiment pas envie
24:26d'avoir ce genre de mesures,
24:28mais si François Bayrou
24:29veut vraiment enfoncer
24:30un coin durable à gauche,
24:32c'est ça qu'il doit avoir
24:33dans sa liste de courses
24:34instaurer la proportionnelle.
24:35Cette stratégie,
24:36elle fait pétiller les yeux
24:37d'Etienne Girard,
24:38je ne sais pas pourquoi.
24:39Oui, je trouve ça intéressant,
24:40mais en réalité,
24:41c'est parce qu'il y a
24:42cette peur-là
24:43qu'une proportionnelle totale
24:46n'aura pas lieu.
24:47Dans les forces politiques,
24:49mais pas que à gauche,
24:50y compris dans l'actuelle majorité,
24:53on n'a pas très envie
24:54que absolument
24:55toutes les petites portions
24:57de la majorité
24:58aillent se compter
24:59aux élections législatives
25:01avec la proportionnelle.
25:02C'est notamment pour ça
25:04qu'il est envisagé
25:05une proportionnelle
25:06un peu particulière
25:07sur le modèle des sénatoriales,
25:10ce qui voudrait dire
25:11proportionnelle dans les départements
25:13les plus peuplés,
25:15où là, effectivement,
25:16on peut partir chacun de son côté
25:18avec son programme dans l'idée,
25:20mais il y aurait en même temps...
25:21C'est compliqué, mais...
25:22Oui, c'est compliqué.
25:23J'avoue que c'est difficile de suivre.
25:24C'est compliqué,
25:25mais c'est ce qui est envisagé.
25:27Dans des départements,
25:28il y aurait toujours
25:30une élection majoritaire
25:31et avec plusieurs tours,
25:34ce qui obligerait
25:35dans ces départements-là,
25:36des départements plutôt ruraux,
25:38à des alliances entre les parties.
25:40Donc, il y aurait,
25:41au moins minima,
25:42toujours des blocs électoraux,
25:45ce qui rendrait plus difficile
25:47de s'échapper.
25:48Donc, un système un peu hybride.
25:49Très, très rapidement.
25:50Moi, ça m'étonnerait beaucoup
25:51qu'après avoir fait avaler
25:53un accord sur les retraites,
25:54où il recule en race campagne
25:56à droite,
25:57que Bayrou fasse avaler
25:59en plus à la droite
26:00la proportionnelle.
26:01Ça me paraît un peu indigeste.
26:03Là, pour l'instant,
26:05Attal et Wauquiez
26:06ont un grand coup sur la carafe,
26:08disent trop rien
26:09parce qu'ils ne peuvent pas
26:10faire tomber le gouvernement,
26:11mais ils n'en pensent pas moins.
26:12Si en plus,
26:13ils devaient avaler la proportionnelle,
26:14je pense que ça,
26:15ça ne se passerait pas.
26:16Bruno Cotterrez,
26:17le dernier mot.
26:18Deux petits rappels.
26:19D'abord, il y a 50 000 nuances
26:20de proportionnelle.
26:21On peut très bien maquiller
26:22un scrutin majoritaire
26:23en lui donnant l'apparence
26:24d'un scrutin proportionnel.
26:25Il suffit d'avoir
26:26une prime majoritaire.
26:27Comme au municipal.
26:28Voilà, comme au municipal.
26:29Et deuxième point,
26:30la proportionnelle
26:31n'empêche pas
26:32l'existence
26:33de coalitions programmatiques
26:34parce qu'il y a quand même
26:35à un moment donné
26:36des électeurs
26:37qui expriment des préférences
26:39sur où est-ce qu'on dépense
26:40l'argent public,
26:41où sont les priorités
26:42de l'action publique.
26:43Il y a quand même
26:44dans les électeurs
26:45des coalitions qui sont possibles.
26:46C'est vrai que la proportionnelle
26:47élargit la gamme des possibles
26:50dans la composition
26:51d'un gouvernement.
26:52Voilà, vous êtes bien
26:53sur France Impôt
26:54et pas dans un cours
26:55de sciences politiques.
26:56C'est vrai que c'est un élément
26:57très important
26:58parce que derrière tout ça,
26:59il y a aussi les négociations
27:00qui se jouent en coulisses
27:01et c'est aussi ça
27:02qu'on essaie de vous expliquer.
27:03Merci beaucoup les informés.
27:04On se retrouve dans un instant.
27:05Il est précisément 20h30.
27:06C'est l'heure du nouveau journal.
27:07À 20h30, bonsoir Sophie Echelle.
27:15Bonsoir.
27:16Des scènes d'apocalypse
27:17à Los Angeles
27:18ravagées par les flammes
27:19depuis deux jours.
27:20C'est l'une des catastrophes naturelles
27:21les plus destructrices
27:22de l'histoire de la ville,
27:23reconnaissent les pompiers.
27:24Ce soir, toujours mobilisés
27:26pour tenter de contenir
27:27plusieurs incendies
27:28qui menacent notamment
27:29le quartier d'Hollywood.
27:30Au moins cinq personnes sont mortes
27:32à ce stade
27:33et il y a de très très nombreux
27:34dégâts matériels.
27:35Le match de NBA
27:36entre les Lakers
27:37de Los Angeles
27:38et les Charlotte Hornets
27:39prévu ce soir
27:40et reporté.
27:41Beaucoup de réactions
27:42à travers le monde aujourd'hui
27:43après l'élection
27:44d'un président au Liban.
27:45Cela faisait deux ans
27:46que le pouvoir était vacant.
27:47Le général Joseph Aoun,
27:48commandant-chef
27:49de l'armée libanaise,
27:50vient donc de prendre
27:51la tête du pays.
27:52Il promet une nouvelle ère.
27:53C'est un moment d'espoir.
27:54Salue la présidente
27:55de la commission
27:56européenne.
27:57L'Elysée fait savoir
27:58qu'Emmanuel Macron
27:59se rendra sur place
28:00prochainement.
28:01Interrogé au procès
28:02de financement libyen
28:03de sa campagne
28:04en 2007,
28:05Nicolas Sarkozy
28:06jure qu'il n'a rien
28:07à se reprocher.
28:08Vous ne trouverez pas
28:09un centime d'argent libyen
28:10affirme l'ancien
28:11président de la République.
28:12Il dénonce
28:13dix ans de calomnie
28:14et plaide une nouvelle fois
28:15la thèse du complot.
28:16Une grande manifestation
28:17aujourd'hui
28:18à Caracas au Venezuela
28:19à l'appel des opposants
28:20au pouvoir
28:21à la veille
28:22de l'investiture
28:23de l'armée libanaise.
28:24Au pouvoir
28:25à la veille
28:26de l'investiture
28:27de Nicolas Maduro
28:28pour un troisième mandat
28:29à la tête du pays,
28:30la chef du parti d'opposition
28:31qui vit dans la clandestinité
28:32depuis le scrutin
28:33de juillet dernier
28:34est apparue en public
28:35dans le cortège.
28:36Elle revendique
28:37toujours la victoire
28:38de son candidat
28:39Edmundo González Urrutia
28:40actuellement en exil
28:41et menacé d'arrestation
28:42s'il revient dans le pays.
28:44France Info
28:4620h, 21h
28:48Les Informés
28:49Aurélie Herbemont
28:50Jean-Rémi Baudot
28:51Retour sur le plateau
28:52des Informés
28:53ce soir
28:54avec Bruno Cotteres
28:55du Cevipof
28:56Sylvie Pierre-Brosselaine
28:57du Point
28:58Etienne Girard
28:59de L'Express
29:00et Valérie Lecable
29:01du Journal.
29:02Point Info
29:03On va, Aurélie,
29:04se pencher sur
29:05l'homme des négociations
29:06avec la gauche.
29:07Il s'appelle
29:08Éric Lombard
29:09c'est le ministre de l'économie.
29:10Oui, un homme
29:11issu de la gauche
29:13ami d'Olivier Faure
29:14le patron du PS
29:15ce qui aide
29:16à parler le même langage
29:17quand on se retrouve
29:18à une table de négociation.
29:19Éric Lombard
29:20multiplie les consultations
29:21avec les partis
29:22on en a parlé.
29:23Aujourd'hui
29:24il s'est attaqué
29:25au patronat
29:26et au syndicat
29:27CFDT et MEDEF
29:28la CGT sera reçue demain.
29:29Demain
29:30ce sera aussi le jour
29:31où Éric Lombard
29:32va recevoir les élus du RN
29:33avec qui l'ambiance
29:34sera peut-être
29:35moins chaleureuse
29:36qu'avec la gauche.
29:37Sur France Inter lundi
29:38on a bien noté
29:39que le locataire de Bercy
29:40espérait plus
29:41de ses rencontres
29:42avec ses camarades
29:43qu'avec l'extrême droite.
29:44Il y a plus de perspectives
29:45d'un dialogue fécond
29:46je dirais
29:47avec les partis de gauche
29:48qu'avec le RN
29:49mais encore une fois
29:50moi je suis ouvert
29:51et on verra
29:52ce que donnera le dialogue.
29:53Des propos
29:54qui n'ont guère plus
29:55au RN
29:56les amis de Marine Le Pen
29:57ont trouvé ça
29:58assez peu diplomate.
29:59Bon, Éric Lombard
30:00tout à l'heure
30:01vous nous avez fait
30:02un peu son CV express
30:03on comprend
30:04quand on vous a écouté
30:05tout à l'heure
30:06que c'est l'homme
30:07de la situation ?
30:08J'ai l'impression
30:09que c'est l'homme
30:10de la situation ?
30:11Je pense que c'est l'homme
30:12qui a changé les choses
30:13oui parce que
30:14c'est un homme d'écoute
30:15c'est quelqu'un
30:16d'extrêmement
30:17empathique
30:18qui est très proche
30:19de Laurent Berger
30:20qui écoute énormément
30:21par exemple
30:22Antoine Fouché
30:23je ne sais pas
30:24si ça vous dit quelque chose
30:25Si, un ancien conseiller
30:26Exactement
30:27de l'université du travail
30:28Voilà
30:29il a lu son livre
30:30il l'a appelé
30:31en lui disant
30:32écoutez ça me passionne
30:33ce que vous avez écrit
30:34ce que vous pouvez m'expliquer
30:35ce que vous pouvez me raconter
30:36Alors je fais une toute petite
30:37parenthèse pour nos auditeurs
30:38nos téléspectateurs
30:39c'est un livre qui parle
30:40du coût du travail
30:41en disant finalement
30:42on n'a pas un problème
30:43le problème n'est pas
30:44le coût du travail
30:45le problème c'est
30:46le salaire net
30:47Oui bravo
30:48et donc il dit
30:49il faut transférer une partie
30:50des cotisations sociales
30:51j'essaie vraiment de
30:52Bravo
30:53vous êtes trop fort
30:54les cotisations sociales
30:55du travail
30:56qui payent
30:57le modèle social français
30:58devraient être payées aussi
30:59par la rente
31:00et par les retraités
31:01les plus aisés
31:02et il dit
31:03on ne vit plus
31:04de son travail
31:05on ne progresse plus
31:06grâce à son travail
31:07et donc on peut chercher
31:08autrement
31:09et être mieux payé
31:10et c'est le capital
31:11aujourd'hui
31:12si vous n'héritez pas
31:13l'héritage représente
31:14aujourd'hui 60%
31:15du patrimoine
31:16des français
31:17et donc vous pensez
31:18qu'il pourrait sortir
31:19une carte comme ça ?
31:20Donc cet homme est quelqu'un
31:21d'intelligent
31:22de très modeste
31:23il n'est pas facile d'abord
31:24il a l'air toujours
31:25un peu emprunté
31:26mais c'est parce qu'il est
31:27un peu timide
31:28il est un peu modeste
31:29mais il a des relations
31:30très fortes
31:31et très vraies
31:32avec un certain nombre de gens
31:33il a été au cabinet
31:34de Michel Sapin
31:35pendant plusieurs années
31:36il a commencé
31:37au ministère de la Justice
31:38il l'a suivi ensuite
31:39à l'économiste
31:40et carrément
31:41son conseiller spécial
31:42il a à la fois
31:43l'expérience
31:44de Bercy
31:45de l'administration
31:46de l'État
31:47patron de la Caisse des dépôts
31:48qui est quand même
31:49la plus grande
31:50entreprise
31:51de France
31:52donc beaucoup
31:53d'expérience
31:54beaucoup d'expérience
31:55mais est-ce que ça fait de lui
31:56un homme respecté
31:57dans le dialogue politique
31:58Étienne Girard ?
31:59Oui plutôt
32:00dans la situation
32:01c'est plutôt
32:02un point fort
32:03du gouvernement
32:04c'est en partie
32:05il y a toujours une multitude
32:06c'est pour ça
32:07qu'il a été nommé
32:08il était un des membres
32:09les plus importants
32:10des GRAC
32:11ce club
32:12qui depuis très longtemps
32:13prône une alliance
32:14entre le centre
32:15François Bayrou
32:16et le Parti Socialiste
32:17Vous me faites tromper
32:18depuis 5 minutes
32:19mais par exemple
32:20regardez
32:21un Michel Barnier
32:22qui était vu comme
32:23le négociateur en chef
32:24il s'est craché
32:25au bout de 3 mois
32:26Oui
32:27ce qui est vrai
32:28là je vais aller
32:29dans votre sens
32:30je pense que c'est
32:31un point fort
32:32c'est clairement
32:33un point fort
32:34je pense que c'est
32:35un point fort
32:36c'est clairement
32:37dans la situation
32:38vaut mieux lui
32:39que quelqu'un d'autre
32:40mais
32:41parce qu'il est bien placé
32:42de par son passé
32:43etc
32:44mais c'est pas
32:45l'homme clé
32:46au sens où
32:47c'est pas lui
32:48tout seul
32:49qui va décider
32:50si oui ou non
32:51et sur quelle base
32:52il y a un accord
32:53en termes de personnages
32:54clés
32:55François Bayrou
32:56est beaucoup plus important
32:57Emmanuel Macron
32:58est beaucoup plus important
32:59et Olivier Faure
33:00et chacun
33:01leur psychologie
33:02et leurs intérêts
33:03sont beaucoup
33:04plus importants
33:05et d'ailleurs
33:06Alexi Collère aussi
33:07on n'a pas dit
33:08disons que
33:09dans la mise en scène
33:10pour sauver la face
33:11de tout le monde
33:12et que tout le monde
33:13dans cet accord
33:14puisse dire
33:15j'ai gagné
33:16j'ai pas perdu
33:17il est un élément
33:18clé
33:19parce que
33:20il est un peu
33:21une caution de gauche
33:22modérée
33:23mais que
33:24effectivement
33:25s'il avait été nommé
33:26sous Barnier
33:27il serait arrivé à rien
33:28parce que
33:29à l'époque
33:30les positions
33:31étaient beaucoup plus
33:32concrètes
33:33le PS était encore
33:34complètement
33:35sur la ligne
33:36et les filles
33:37et l'Elysée
33:38et Matignon
33:39étaient braqués
33:40sur la protection
33:41du bilan de Macron
33:42comme les choses
33:43ont évolué
33:44on peut dire maintenant
33:45bah écoutez
33:46et puis que
33:47le Front National
33:48à l'époque
33:49n'avait pas encore
33:50voté la censure
33:51maintenant on a dit
33:52c'est plus la peine
33:53de faire conférence
33:54au Front National
33:55on a compris en tout cas
33:56que Marine Le Pen
33:57cherchait à avoir
33:58une présidentielle
33:59le plus vite possible
34:00donc c'est pas la peine
34:01pour négocier
34:02avec la gauche
34:03donc dans le tableau général
34:04il est parfait
34:05il est effectivement
34:06comme dit Valéry
34:07il a les codes
34:08il sait faire
34:09ça fait 5 minutes
34:10on ne t'arrive plus
34:11son nom circulait
34:12déjà
34:13on l'avait écrit
34:14dans le journal Point Info
34:15au mois d'août
34:16comme Premier Ministre
34:17à l'époque
34:18absolument
34:19et c'était Colère
34:20qui voulait
34:21il y avait des trucs
34:22super positifs
34:23à dire sur Eric Le Pen
34:24oui c'est clair
34:25que c'est le meilleur
34:26coup politique
34:27de la formation
34:28de ce gouvernement Barnier
34:29parce qu'on voit
34:30qu'il a de la crédibilité
34:31politique
34:32il a de la crédibilité
34:33économique
34:34et l'autre jour
34:35dans son interview
34:36à France Inter
34:37c'est vrai qu'il a
34:38vraiment multiplié
34:39il a bombardé
34:40même je dirais
34:41de main tendue
34:42vis-à-vis de la gauche
34:43et du Parti Socialiste
34:44en particulier
34:45alors après il reste
34:46quand même des problèmes
34:47de fond
34:48c'est-à-dire que
34:49on est quand même
34:50toujours dans les mêmes
34:51problèmes de fond
34:52c'est-à-dire que
34:53quelle que soit la pertinence
34:54des mesures proposées
34:55le talent dans la négociation
34:56politique
34:57il reste quand même
34:58un problème de fond
34:59où est le mandat populaire
35:00c'est-à-dire
35:01où a-t-il reçu mission
35:02à un moment donné
35:03par qui
35:04de proposer
35:05un certain nombre de choses
35:06et ce problème
35:07il est quand même
35:08toujours là
35:09dans l'air
35:10de ce temps politique
35:11un peu étrange
35:12que nous vivons
35:13et tout le talent
35:14politique
35:15du nouveau ministre
35:16de l'économie et des Finances
35:17et toute sa crédibilité
35:18économique
35:19ne remplit pas complètement
35:20cette question
35:21qui est
35:22la relative disjonction
35:23entre les élections
35:24législatives
35:25et la situation
35:26d'aujourd'hui
35:27et surtout
35:28il n'a pas droit
35:29à l'erreur
35:30dans le sens où
35:31il a un peu braqué
35:32d'entrer en jeu
35:33le Rassemblement National
35:34donc ça veut dire que
35:35déjà eux
35:36potentiellement
35:37ils peuvent voter
35:38une motion de censure
35:39à un moment donné
35:40donc ça fait
35:41125 personnes
35:42donc il ne faut pas
35:43qu'ils se ratent
35:44avec la gauche
35:45parce que si jamais
35:46ils n'arrivent pas
35:47à atterrir
35:48sur quelque chose
35:49qui satisfait
35:50à la fois
35:51la gauche
35:52les macronistes
35:53et qui ne fait pas
35:54vociférer la droite
35:55il aura tout perdu
35:56parce que si jamais
35:57le Rassemblement National
35:58c'est terminé
35:59parce que les équilibres
36:00sont têtus à l'Assemblée Nationale
36:01si vous n'arrivez pas
36:02à décrocher
36:03à avoir soit le RN avec vous
36:04soit le PS avec vous
36:05vous êtes
36:06mathématiquement
36:07mort en fait
36:08donc il faut vraiment
36:09qu'il arrive bien
36:10à manœuvrer
36:11à trouver quelque chose
36:12qui puisse ne pas
36:13braquer trop de monde
36:14Valérie Lecable
36:15Oui, Michel Barnier
36:16avait fait la stratégie inverse
36:17il avait discuté
36:18avec le RN
36:19et pas avec la gauche
36:20donc de toutes les façons
36:21il fallait bien choisir
36:22un candidat
36:23qui allait être
36:24le candidat
36:25qui allait être
36:26le candidat
36:27donc il fallait bien
36:28choisir un des deux
36:29dans l'histoire
36:30et peut-être que
36:31la gauche sera plus fiable
36:32que le RN
36:33on verra
36:34c'est la grande question
36:35mais de toutes façons
36:36moi ce que je voulais
36:37dire par rapport à ça
36:38c'est que le vrai sujet
36:39c'est que c'est pas
36:40un homme politique
36:41c'est ça le sujet
36:42c'est un formidable patron
36:43c'est un formidable technicien
36:44c'est quelqu'un
36:45qui n'a jamais été élu
36:46nulle part
36:47c'est quelqu'un
36:48qui n'a jamais fait
36:49de campagne politique
36:50c'est quelqu'un
36:51qui a vécu
36:52les coups politiques
36:53mais pas porté sur lui
36:54en particulier
36:55ça veut dire qu'il n'a pas
36:56de sexe rôle
36:57ou ça veut dire qu'il est...
36:58ça veut dire que
36:59pour moi
37:00le seul vrai risque
37:01c'est celui-là
37:02c'est-à-dire
37:03est-ce qu'il aura
37:04l'envergure politique
37:05d'imposer quand même
37:06un gouvernement
37:07fait de poids lourd
37:08on n'a pas parlé
37:09de Manuel Valls
37:10par exemple
37:11qui n'a pas forcément
37:12les mêmes idées
37:13de Darmanin
37:14de Retailleau
37:15est-ce qu'ils ne vont pas
37:16l'attendre au tournant
37:17et est-ce que
37:18on a trop d'expérience
37:19nous
37:20dans notre métier
37:21de gens qu'on a adulés
37:22au début
37:23qui se sont pris
37:24c'est absolument épouvantable
37:25parce que
37:26en général
37:27c'est proportionnel
37:28donc la seule vraie question
37:29aujourd'hui
37:30c'est est-ce qu'il aura
37:31le savoir-faire politique
37:32d'imposer...
37:33Est-ce que la question
37:34n'est pas plutôt
37:35Valérie
37:36est-ce que les autres
37:37n'ont pas intérêt
37:38à ce qu'ils réussissent
37:39pour eux
37:40rester à leur place
37:41est-ce qu'il ne faut pas
37:42prendre les choses
37:43dans l'autre sens ?
37:44Les autres veulent durer
37:45et c'est pour ça
37:46qu'ils se taisent
37:47je trouve le silence
37:48assourdissant
37:49des personnalités de droite
37:50écoutez
37:51c'était
37:52l'affaire des retraites
37:53les retraites étaient
37:54considérées comme
37:55un totem
37:56ou un tabou
37:57appelez-le comme vous voulez
37:58absolu
37:59on pouvait pas y toucher
38:00on pouvait toucher
38:01à autre chose
38:02mais ça
38:03c'était vraiment
38:04la grande réforme
38:05la grande réforme de Macron
38:06la seule chose
38:07qui resterait
38:08de son double quinquennat
38:09enfin
38:10on en a fait
38:11tout un fromage
38:12et là apparemment
38:13on passe
38:14dans les glissements progressifs
38:15vers moins de choses
38:16c'était pas d'abrogation
38:17puis maintenant
38:18ça c'est la gauche
38:19qui glisse
38:20mais la droite
38:21a glissé pareil
38:22maintenant on touche
38:23donc
38:24c'est étonnant
38:25à quel point
38:26la droite
38:27effectivement
38:28est coincée
38:29ceux qui sont au gouvernement
38:30sont bien contents d'y être
38:31ils veulent y rester
38:32ça va durer
38:33et puis ceux qui représentent
38:34leur groupe à l'Assemblée
38:35qu'est-ce que vous voulez
38:36ils sont condamnés à se taire
38:37c'est compliqué
38:38mais je pense que
38:39la personnalité
38:40d'Éric Lombard
38:41n'y pourra pas grand-chose
38:42il n'a pas le poids
38:43intrinsèque
38:44politiquement
38:45il n'a pas un parti
38:46il n'a pas une grosse ville
38:47il n'a pas un passé
38:48qui peut faire que
38:49rien qu'avec
38:50sa gueule
38:51et ses dires
38:52il pourrait imposer quelque chose
38:53donc effectivement
38:54le messager
38:55arrive
38:56de la volonté politique
38:57de François Bayrou
38:58il a des expériences passées
38:59par exemple
39:00il y a quelques jours
39:01sur France Inter
39:02il rappelle qu'à la tête
39:03de la Caisse des dépôts
39:04il a mis en place
39:05des tas d'investissements
39:06sur la transition écologique
39:07et ça
39:08avec ça
39:09il drague la gauche
39:10notamment
39:11et jusqu'aux insoumis
39:12parce que je me souviens
39:13qu'il reprend l'expression
39:14d'Éric Coquerel
39:15je me souviens
39:16la bifurcation écologique
39:17oui mais il faut quand même
39:18que Bayrou soit d'accord
39:19j'ajouterais
39:20je jouterais
39:21un petit commentaire
39:22reste aussi à voir
39:23la réaction
39:24de certains membres
39:25du gouvernement
39:26qui ont porté
39:27la réforme des retraites
39:28notamment la numéro 2
39:29j'ai relu
39:30la conférence de presse
39:31que donnait Elisabeth Borne
39:32son discours de politique générale
39:33et la conférence de presse
39:34qu'elle donne au moment
39:35vous lisez ça vous
39:36comme ça
39:37au moment où elle présente
39:38la réforme des retraites
39:39et elle nous explique
39:40il est masochiste
39:41elle nous explique
39:42que si on ne fait pas
39:43cette réforme des retraites
39:44tout s'effondre
39:45la stabilité financière
39:46de notre régime de retraite
39:47s'effondre
39:49littéralement
39:50et qu'elle a pris soin
39:51elle
39:52d'aménager
39:53cette réforme
39:54pour protéger
39:55pour
39:56les carrières
39:57longues
39:58et hachées
39:59un certain nombre
40:00de profils
40:01de carrières
40:02qui auraient été
40:03impactées
40:04négativement
40:05par cette retraite
40:06et donc
40:07je m'attends un petit peu
40:08à regarder
40:09quelle va être la réaction
40:10d'Elisabeth Borne
40:11à ce nouveau contexte
40:12parce que tout l'enjeu
40:13aujourd'hui
40:14il ne faut pas laisser penser
40:15que ce qui va se passer
40:16si ça arrive au bout
40:17ça va être
40:18de tout laisser tomber
40:19c'est pas du tout ça
40:20leur idée
40:21c'est de proposer
40:22une réforme systémique
40:23beaucoup plus ambitieuse
40:24beaucoup plus importante
40:25entièrement financée
40:26parce que
40:27les 64 ans
40:28ça a déjà servi
40:29c'était 15
40:30petits milliards d'euros
40:31on ne les a même pas récoltés
40:32en entier
40:33tellement on a lâché
40:34de choses
40:35et
40:36on a déjà besoin
40:37de changer
40:38donc
40:39on savait
40:40c'était une rustine
40:41c'était pas du tout
40:42quelque chose
40:43la vraie réforme
40:44c'était la première
40:45d'Emmanuel Macron
40:46qui a capoté
40:47et d'ailleurs
40:48vous avez noté
40:49que cette réforme à points
40:50elle revient
40:51oui parce que
40:52c'est ce que demande
40:53Beyrou
40:54depuis le début
40:55la réforme à points
40:56et je pense
40:57qu'on va plutôt aller
40:58vers une remise à plat
40:59qui paraîtra ambitieuse
41:00alors tout l'enjeu
41:01c'est ce que ça va réussir
41:02c'est très compliqué
41:03l'idée
41:04ça ne va pas donner
41:05l'idée d'un recul
41:06ça va donner l'idée
41:07d'une transformation
41:08et je pense que
41:09c'est ça
41:10qui est important
41:11à souligner
41:12Etienne Girard
41:13on se souvient que
41:14quand la réforme
41:16beaucoup de gens
41:17à l'époque avaient dit
41:18si on avait
41:19fait la réforme à points
41:20finalement on s'en serait
41:21peut-être mieux sorti
41:22effectivement
41:23mais la réforme à points
41:24c'était compliqué
41:25à expliquer
41:26la communication
41:27n'était pas non plus
41:28un succès
41:29à l'époque
41:30on était avant le Covid
41:31encore sous
41:32Edouard Philippe
41:33et c'est pour ça
41:34Et là je pivote
41:35difficile à réexpliquer
41:36sans avoir relu avant
41:37exactement
41:38donc
41:39j'ai tout de même
41:40des doules
41:41sur le retour
41:42de mesures
41:43assez compliquées
41:44peut-être que
41:45surtout qu'il n'y a pas
41:46aujourd'hui
41:47de mandat
41:48démocratique populaire
41:49pour refaire
41:50une réforme
41:51des retraites
41:52d'ampleur
41:53sur les trois ans
41:54sur les deux ans
41:55jusqu'en 2027
41:56mais il n'y a pas de mandat
41:57surtout que
41:58le système
41:59par points
42:00n'est pas forcément
42:01avantageux pour les personnes
42:02c'est ce que les gens
42:03n'ont pas tout à fait compris
42:04au début
42:05parce que
42:06on va calculer
42:07le point à chaque budget
42:08et si on diminue
42:09la valeur du point
42:10les retraites
42:11elles fonderont avec
42:12donc ça sera financé
42:14c'est juste
42:15le sujet c'est de passer
42:16de l'idée
42:17d'âge légal
42:18à l'idée de durée
42:19de cotisation
42:20quand vous avez 16 ans
42:2164 ans
42:22c'est hyper loin
42:23quand vous commencez à travailler
42:24à 25 ans
42:25c'est plus proche
42:26l'idée c'est de se dire
42:27c'est pas juste
42:28donc on va venir
42:29à un critère
42:30qui est
42:31le nombre d'années
42:32de cotisation
42:33c'est aussi simple que ça
42:34quelque chose me dit
42:35qu'on va
42:36revenir
42:37dans d'autres émissions
42:38sur ce sujet
42:39des retraites
42:40notamment
42:41concernant
42:42ce budget
42:43dans un instant
42:44on parle d'Elon Musk
42:45parce que lui
42:46il se mêle pas mal
42:47de politique européenne
42:48et il est ce soir
42:49dans une forme
42:50d'interview
42:51avec l'extrême droite
42:52allemande
42:53on vous en parle
42:54dans un instant
42:55il est bientôt
42:5620h46
42:57et c'est l'heure
42:58d'un nouveau fil info
42:59avec Stéphane Milam
43:00Et face à la neige
43:01et au froid
43:02c'est bien
43:03dans le Nord
43:04et le Pas-de-Calais
43:05que la situation
43:06reste ce soir
43:07la plus dramatique
43:08avec au moins
43:09un mort
43:10un sans domicile fixe
43:11qui est devenu
43:12face au risque de neige
43:13et de verglas
43:14dans ces trois départements
43:15des Hauts-de-France
43:16Aux Etats-Unis
43:17Donald Trump
43:18s'empare des incendies
43:19à Los Angeles
43:20pour attaquer les démocrates
43:21alors que le bilan
43:22est toujours de 5 morts
43:23au moins
43:24des dizaines de milliers
43:25d'habitants évacués
43:26le président élu
43:27estime que tout
43:28est de la faute
43:29du gouverneur
43:30de Californie
43:31et qu'il doit démissionner
43:32des dizaines de milliers
43:33de manifestants
43:34en Autriche
43:35ce soir
43:36contre une extrême droite
43:37aux portes du pouvoir
43:38ils ont défilé
43:39dans les rues de Vienne
43:40du FPE
43:41Herbert Kriegel
43:42négocie
43:43avec les conservateurs
43:44pour former
43:45un gouvernement
43:46et puis
43:47personne ne mérite plus
43:48le prix Nobel de la paix
43:49que Gisèle Pellicot
43:50elle a renoncé à l'anonymat
43:51et témoigné au procès
43:52de ses agresseurs
43:53c'est le sens
43:54d'une pétition lancée
43:55depuis hier
43:56elle a déjà dépassé
43:57les 30 000 signatures
43:58cette demande
43:59est adressée
44:00au comité Nobel
44:01par la journaliste britannique
44:02Catherine Maier
44:03quelques semaines
44:04après le procès
44:05des viols de Mazan
44:11Les informés
44:13Aurélie Herbemont
44:14Jean-Rémi Beaudot
44:17C'est la dernière partie
44:18des informés
44:19ce soir
44:20avec Bruno Cotteres
44:21du CIVIPOF
44:22Sylvie Pierre-Brossolette
44:23du Point
44:24avec Etienne Girard
44:25de L'Express
44:26et Valérie Lecable
44:27du journal Point Info
44:28avant le fil info
44:29Aurélie je disais
44:30qu'Elon Musk
44:31se mêle de politique européenne
44:32il est...
44:33on appelle ça de l'ingérence
44:34c'est comme ça
44:35qu'il faut le dire
44:36alors en tout cas
44:37ce soir
44:38le patron de X
44:39a eu une discussion
44:40avec Alice Weidel
44:41alors Alice Weidel
44:42c'est la patronne de l'AFD
44:43l'extrême droite allemande
44:44à un mois
44:45des législatives Outre-Rhin
44:46discussion
44:47qui est diffusée
44:48sur le réseau social X
44:49j'ai jeté une oreille
44:50tout à l'heure
44:51il y avait 200 000 personnes
44:52connectées
44:53et on devisait
44:54sur est-ce que
44:55Adolf Hitler
44:56était un communiste
44:57il y avait ce genre
44:58de propos
44:59quand j'ai jeté
45:00une oreille tout à l'heure
45:01et donc Elon Musk
45:02effectivement
45:03a l'air de se piquer
45:04de politique allemande
45:05après avoir traité
45:06l'actuel chancelier
45:07social-démocrate
45:08Olaf Scholz
45:09d'imbécile incompétent
45:10je cite
45:11Elon Musk
45:12qui ne s'intéresse pas
45:13qu'à l'Allemagne
45:14puisqu'il multiplie aussi
45:15les coups de boutoir
45:16contre le premier ministre
45:17britannique
45:18il a remis sur le tapis
45:19ces derniers jours
45:20une sordide affaire
45:21de pédocriminalité
45:22qui impliquait
45:23des Pakistanais
45:24au Royaume-Uni
45:25il y a 10 ans
45:26mais donc il remet ça
45:27au goût du jour
45:28aujourd'hui
45:29alors Elon Musk
45:30est en train de se mettre
45:31à dos pas mal
45:32de dirigeants européens
45:33à part Giorgia Meloni
45:34qui a pris sa défense
45:35tout à l'heure
45:36la première ministre
45:37italienne
45:38Emmanuel Macron
45:39lui parle d'une nouvelle
45:40internationale
45:41réactionnaire
45:42formule reprise
45:43par le premier ministre
45:44espagnol
45:45Pedro Sanchez
45:46qui accuse l'américain
45:47d'attiser la haine
45:48en appelant à soutenir
45:49les néo-nazis allemands
45:50Elon Musk
45:51qui fait peur
45:52au prix Nobel de physique
45:532022
45:54à l'inspecteur
45:55il l'a dit ce matin
45:56sur France Inter
45:57il m'inquiète au plus haut point
45:58je veux dire
45:59je ne comprends pas
46:00qu'on n'agisse pas
46:03plus fortement
46:04l'Europe
46:05doit
46:07réagir fortement
46:08à ces interventions
46:09face à des élections
46:10comme en Allemagne
46:11etc
46:12et je crois que l'Europe
46:13a les moyens
46:14de réagir
46:15car enfin l'Europe
46:16est un marché
46:17de plusieurs centaines
46:18de millions
46:19de personnes
46:20qui utilisent
46:21son réseau
46:22etc
46:23je pense que s'il y avait
46:24une volonté à l'Europe
46:25de réagir
46:26on a tous les moyens
46:27de le faire
46:28encore faut-il avoir
46:29envie
46:30d'ouvrir les hostilités
46:31avec le principal allié
46:32de Donald Trump
46:33c'est quoi l'objectif
46:34d'Elon Musk
46:35Etienne Girard
46:36selon vous ?
46:37d'affermir
46:38sa position
46:39dans son pays
46:40le populisme
46:41d'extrême droite
46:42c'est une idéologie
46:43qui ne marche
46:44qu'en trouvant
46:45des adversaires
46:46des méchants
46:47à pointer
46:48donc il y a
46:49les méchants
46:50aux Etats-Unis
46:51c'est les démocrates
46:52ils ont gagné
46:53donc c'est bon
46:54le combat
46:55est gagné
46:56aux Etats-Unis
46:57donc maintenant
46:58ils continuent
46:59c'est une idéologie
47:00qui ne marche
47:01qu'en avançant
47:02c'est une idéologie
47:03qui ne marche
47:04qu'en avançant
47:05comme une armée
47:06donc il faut continuer
47:07c'est pour ça
47:08qu'aujourd'hui
47:09on va chercher
47:10le conflit
47:11avec
47:12ce qu'ils appellent
47:13les partis
47:14mainstream
47:15en Europe
47:16les médias
47:17légacient
47:18un peu partout
47:19et notamment
47:20en Europe
47:21voilà
47:22c'est tout simplement
47:23en ligne
47:24avec
47:25son combat
47:26politique
47:27assez récent
47:28d'ailleurs
47:29puisque
47:30dans son histoire
47:31il n'a pas toujours
47:32été comme ça
47:33mais depuis
47:34un certain temps
47:35mais il agit pour lui
47:36il agit pour faire du business
47:37ou il agit pour faire
47:38de la politique ?
47:39les deux
47:40en général
47:41il a son modèle économique
47:42à nourrir
47:43mais
47:44il a aussi
47:45des visées politiques
47:46il est quand même
47:47d'une tendance
47:48libertarienne
47:49comme on dit
47:50qui a une telle
47:51conception de la liberté
47:52que c'est vraiment
47:53celle du renard
47:54dans le poulailler
47:55donc
47:56ce qui me
47:57je trouve confondant
47:58il peut y avoir
47:59des gens comme Musk
48:00c'est quand même
48:01une exception
48:02il est l'homme
48:03le plus riche du monde
48:04qui se pique de
48:05mettre de l'ordre
48:06politique
48:07dans d'autres pays
48:08que le sien
48:09enfin c'est quand même
48:10sidérant
48:11avec une violence
48:12de propos
48:13confondantes
48:14mais ce qui me sidère
48:15encore plus
48:16c'est
48:17l'apathie
48:18de la commission européenne
48:19madame Ursula von der Leyen
48:20qui est aux abonnés
48:21absents
48:22elle a déjà viré
48:23oui non
48:24elle est malade
48:25mais elle avait déjà
48:26elle avait déjà viré
48:27Thierry Breton
48:28qui était le commissaire
48:29qui avait essayé
48:30de mettre de l'ordre
48:31c'est lui
48:32l'homme
48:33de la DSA
48:34du Digital Service Act
48:35qui a régulé
48:36le secteur numérique
48:37en Europe
48:38et qui théoriquement
48:39devrait pouvoir
48:40permettre
48:41de mettre fin
48:42en tout cas
48:43la diffusion
48:44sur les réseaux
48:45en Europe
48:46de ces interventions
48:47de monsieur Musk
48:48mais rien ne se passe
48:49il y a un recours
48:50depuis un an
48:51contre le réseau X
48:52et là
48:53interrogée
48:54la commission a dit
48:55on va toujours
48:56aller à l'examen technique
48:57de la conformité
48:58du réseau X
48:59au DSA
49:00donc on peut rien dire
49:01encore sur le plan politique
49:02mais enfin
49:03il y a une urgence
49:04il est en train
49:05d'intervenir
49:06dans des élections
49:07en Allemagne
49:08c'est absolument incroyable
49:09il faut se remuer
49:10et je crois me souvenir
49:11qu'il y avait un dossier
49:12dans Le Point la semaine dernière
49:13sur l'extravagant
49:14monsieur Musk
49:15de mémoire
49:16un très bon dossier
49:17Valérie Lecable
49:18c'est extrêmement inquiétant
49:19parce que c'est un mélange
49:20de politique
49:21d'argent fou
49:22d'admiration
49:23pour sa réussite
49:24SpaceX
49:25etc.
49:26et d'une puissance
49:27technologique
49:28absolument phénoménale
49:29qui n'a pas
49:30d'équivalent
49:31sincèrement
49:32et cette proximité
49:33avec Trump
49:34sachant que l'autre
49:35volet
49:36pied de Trump
49:37en dehors
49:38de l'américain moyen
49:39ça a été justement
49:40la technologie
49:41et on a déjà vu
49:42Mark Zuckerberg
49:43de Meta
49:44emboîter le pas
49:45en disant
49:46je vais arrêter
49:47de contrôler
49:48le patron Facebook
49:49Instagram
49:50et tout ça
49:51donc la réalité
49:52de la commission
49:53de ce qui se passe
49:54en Europe
49:55c'est qu'il n'y a pas
49:56de volonté politique
49:57en Europe
49:58c'est clair
49:59et Georgia Melloni
50:00a très clairement dit
50:01que son meilleur ami
50:02au monde
50:03c'était Elon Musk
50:04parce que
50:05c'est sa porte d'entrée
50:06vers Donald Trump
50:07c'est-à-dire que
50:08le soutien
50:09dont bénéficie
50:10cet homme
50:11est absolument
50:12sans précédent
50:13et c'est pas que
50:14la commission européenne
50:15est impuissante
50:16parce qu'elle ne veut pas
50:17je pense pas qu'il y ait
50:18de consensus
50:19là-dessus
50:20alors ce qui est intéressant
50:21c'est qu'aujourd'hui
50:22Aurore Laluc
50:23qui comme vous le savez
50:24est le bras droit
50:25de Raphaël Glucksmann
50:26de l'eurodéputée
50:27exactement
50:28l'eurodéputée
50:29elle a saisi
50:30l'harcôme
50:31aujourd'hui
50:32avec la même intention
50:33que Thierry Breton
50:34au niveau européen
50:35en disant
50:36au moins
50:37puisqu'il ne se passe
50:38rien en Europe
50:39et qu'elle le constate
50:40tous les jours
50:41puisqu'elle est très active
50:42comme députée européenne
50:43en France
50:44bougez-vous
50:45on ne va pas
50:46pouvoir continuer comme ça
50:47et utiliser les moyens
50:48simplement
50:49interdire X
50:50en France
50:51parce que c'est ça
50:52l'enjeu de l'histoire
50:53est-ce qu'il y a quelqu'un
50:54autour de cette table
50:55à qui ça paraît
50:56possible en fait
50:57ou
50:58est-ce que les gens
50:59vont soutenir
51:00cette proposition
51:01je veux dire
51:02on y est tous
51:03tout le monde s'en sert
51:04on relaie
51:05sur les télés
51:06tous les jours
51:07ce que les uns
51:08et les autres
51:09ont publié sur X
51:10c'est un vrai sujet
51:11de société
51:12qui dépasse
51:13largement
51:14donc on laisse
51:15quelqu'un
51:16influencer les régimes
51:17parce que
51:18individuellement
51:19y compris
51:20chez nous
51:21ça nous arrange
51:22quelque part
51:23est-ce qu'il faut
51:24répondre à chaque provocation
51:25par exemple au relief
51:26alors ça c'est
51:27la question
51:28à ce que disait
51:29Thierry Breton
51:30l'ancien commissaire européen
51:31quelques jours
51:32c'est oui parce qu'il dit
51:33tant que vous n'avez pas
51:34de réaction forte
51:35en face de lui
51:36il continue en fait
51:37Elon Musk
51:38il teste les limites
51:39et on voit bien
51:40ces derniers jours
51:41dès que les dirigeants européens
51:42disent quelque chose
51:43pour répondre à Elon Musk
51:44ils se prennent derrière
51:45une volée de bois vert
51:46avec un tweet
51:47alors j'allais dire
51:48bien senti
51:49ou pas
51:50mais assez violent
51:51c'est pas d'ailleurs
51:52que les dirigeants européens
51:53disent
51:54il faut répondre à Elon Musk
51:55et je ne sais pas
51:56si vous avez vu
51:57ce qui s'est passé
51:58il y a quelques jours
51:59parce que Donald Trump
52:00l'allié d'Elon Musk
52:01voudrait bien annexer le Canada
52:02manifestement
52:03on en est là
52:04et donc
52:05Justin Trudeau
52:06le chef du gouvernement canadien
52:07qui va devoir démissionner
52:08parce qu'il n'est plus soutenu
52:09pour des raisons
52:10de politique intérieure
52:11a dit mais non
52:12bien sûr que non
52:13et là c'est Elon Musk
52:14qui lui a répondu
52:15dans un message
52:16sur Twitter
52:17absolument
52:18irrespectueux
52:19puisqu'il l'appelle
52:20Girl
52:21donc ma belle
52:22tu ne gouvernes plus
52:23le Canada
52:24tu n'es plus
52:25le gouverneur du Canada
52:26en plus
52:27envoyant le Canada
52:28au statut de gouverneur
52:29de province
52:30qu'il voudrait voir devenir
52:31le Canada
52:32par rapport aux Etats-Unis
52:33donc si vous lui répondez
52:34vous vous exposez
52:35en plus
52:36à ce qui vous
52:37à ce qui vous bâche
52:38publiquement
52:39en plus
52:40qui est très particulier
52:41avec X
52:42depuis que
52:43Elon Musk
52:44a repris
52:45le contrôle
52:46de ce réseau social
52:47c'est que
52:48beaucoup de gens
52:49sur ce plateau
52:50sont sur
52:51Twitter
52:52beaucoup de nos auditeurs
52:53et nos téléspectateurs
52:54aussi sans doute
52:55maintenant même si vous
52:56n'êtes pas abonnés
52:57à Elon Musk
52:58l'algorithme
52:59d'Elon Musk
53:00fait que
53:01dans une petite case
53:02pour vous
53:03vous voyez quand même
53:04apparaître
53:05tous les tweets
53:06d'Elon Musk
53:07il n'y a pas une journée
53:08c'est l'objet de la plainte
53:09il n'y a pas un moment
53:10où vous ne vous retrouvez pas
53:11de toute façon
53:12confrontés
53:13aux provocations
53:14d'Elon Musk
53:15donc en fait
53:16si vous êtes sur Twitter
53:17vous vivez avec Elon Musk
53:18vous savez
53:19sans jouer
53:20avec la cendre
53:21ou les oiseaux de mauvais augure
53:22il faut quand même réaliser
53:23on est les témoins
53:24d'un gigantesque
53:25nouvel affrontement
53:26un nouveau front
53:27qui s'est ouvert
53:28sur le front
53:29de la défense
53:30de la démocratie
53:31on voit d'abord
53:32c'est planétaire
53:33c'est les Etats-Unis
53:34c'est l'Argentine
53:35c'est la Corée du Sud
53:36c'est la Roumanie
53:37c'est la Géorgie
53:38c'est l'Italie
53:39c'est l'Inde
53:40c'est l'Allemagne
53:41donc on voit quand même
53:42la dimension planétaire
53:43de ce phénomène
53:44et ce qui est vraiment intéressant
53:45c'est qu'on voit
53:46que chaque fois
53:47qu'il y a eu
53:48affirmation de la démocratie
53:49ou contestation
53:50de la démocratie
53:51c'est accompagné
53:52par la création
53:53d'un nouveau tuyau médiatique
53:54et l'on est effectivement
53:55à la conjonction
53:56de tout ça
53:57c'est-à-dire
53:58l'utilisation
53:59des réseaux sociaux
54:00comme jamais
54:01nous ne l'avons connu
54:02aujourd'hui
54:03dans certaines campagnes
54:04électorales
54:05voilà
54:06donc il y a un nouveau front
54:07qui s'est ouvert
54:08et il s'agit
54:09de nouvelles personnalités
54:10politiques
54:11d'un nouveau style
54:12qui vont s'affranchir
54:13par la provocation
54:14et par les réseaux sociaux
54:15des codes
54:16au fond
54:17qu'ils contestent
54:18comme étant des codes
54:19pour eux
54:20de la bien-pensance
54:21et donc on voit
54:22que l'escalade
54:23dans ce qu'on peut dire
54:24semble sans limite
54:25aujourd'hui
54:26pour Elon Musk
54:27on a l'impression
54:28qu'il n'y a pas de limite
54:29pour Donald Trump
54:30on a l'impression
54:31qu'il n'y a pas de limite
54:32il propose aussi
54:33sur le Groenland
54:34aussi
54:35de le mettre
54:36dans l'escarcelle américaine
54:37Une très belle conclusion
54:38de Bruno Cotteres
54:39ce soir
54:40un peu de sagesse
54:41dans cette émission
54:42Bruno d'ailleurs
54:43on va passer
54:44aux unes des uns et des autres
54:45Bruno ce soir
54:46la une du Cevipof
54:47Oui on a mis en ligne
54:48aujourd'hui
54:49une nouvelle application
54:50du Cevipof
54:51j'encourage tout le monde
54:52à aller sur le site du Cevipof
54:53une nouvelle application
54:54qui permet au fond
54:55de jouer
54:56de visualiser
54:57avec les données
54:58des enquêtes électorales
54:59que nous produisons
55:00si vous voulez tout comprendre
55:01sur la formation
55:02des choix électoraux
55:03sur la participation électorale
55:04depuis ces dernières années
55:05apprendre tout simplement
55:06à jouer
55:07avec des données
55:08qui sont produites
55:09par la recherche académique
55:10venez sur notre site
55:11sur le site du Cevipof
55:12merci beaucoup
55:13Bruno Cotteres
55:14Sylvie Père Brossol
55:15Sylvie Père Brossol
55:16est à la une du Point
55:17cette semaine
55:18Sophia Aram
55:19l'humoriste
55:20qui rend fou
55:21les imbéciles
55:22il y a une excellente
55:23interview réalisée
55:24par le Point
55:26qui en dit
55:27énormément sur elle
55:28Etienne Girard
55:29à la une de l'Express
55:30smartphone
55:31et santé mentale
55:32des jeunes
55:33c'est l'alerte
55:34du pape
55:35de la psychologie
55:36aux Etats-Unis
55:37c'est à lire
55:38et dans tous les bons kiosques
55:39bien évidemment
55:40Etienne Girard
55:41Valérie Lecable
55:42à la une du Journal.info
55:43il n'y a pas vraiment
55:45le premier papier
55:46il s'appelle
55:47Enfin l'éclaircie
55:48et il parle
55:49effectivement
55:50de tout ce dont on a parlé
55:51non censure
55:52Enfin l'éclaircie
55:53merci beaucoup
55:54à tous
55:55Aurélie on se retrouve
55:56demain
55:5718h33
55:58pour l'interview politique
55:5918h20 en tout cas
56:00on est à la radio
56:01et les informés
56:02reviennent demain matin
56:03avec Adrien Beck
56:04et Renaud Delis